[Orée] Petit secret partagé...

Première réponse réservée à Flora

Quelques rochers à l’orée du bois. Enfin, du bois… C’était surtout une forêt. Si un géant avait été capable de se cacher à l’intérieur sans éveiller les soupçons il y a quelques années de ça, elle devait être plus grande qu’un simple bois. Il s’était passé tellement de choses dans cette forêt quand on y pensait… Réunions de Centaures, meurtres de licornes, transformations de loup-garous… Tellement de chose. La forêt grouillait de secrets, simplement à l’attente d’être déchiffrés. En parlant de secrets…

Qu’est ce que Zeké pouvait bien foutre à l’orée de la forêt, sur un rocher, assis, jambes tendues devant lui, en fixant les cimes des arbres. Il songeait au cours de Soins aux Créatures Magiques, main sur le torse. Il se souvenait clairement des douleurs qu’il avait eues en se réveillant après la nuit de cours de Soins, où il avait été le spécimen Loup-Garou. Personne n’avait osé porter des soupçons, Nathaël Hide avait veillé à tout cette nuit là. Sauf peut-être écarter des yeux imprudents, comme ceux d’un fantôme ou autre… Les centaures étaient au courant. Si un loup-garou parcourait chaque mois leurs terres, ils devaient forcément être au courant. Ainsi l’étaient les créatures du lac. Et tout autre être susceptible de tomber face à face avec un loup-garou. Zeké. Loup-Garou. Zeké. Loup-garou ? Et ouais, malheureusement.

S’il était là maintenant, c’était qu’il était en train de réfléchir à tout ce qu’il avait fait, ou pas fait pendant qu’il était couverts de poils et à l’affût de chair fraîche. Les nuits de pleines lunes quoi. Faisant coulisser sa main de son poitrail au dos, il se caressa les cicatrices sous son t-shirt. Il sentit ensuite un vent frais lui ébouriffer les cheveux et tourna la tête pour fixer la fantôme de Poudlard : Flora. Qu’est ce qu’elle faisait là, il n’en avait aucune idée. Simplement, il savait qu’elle n’aimait pas les élèves des années supérieures. Tournant de nouveau la tête vers les bois, comme s’il ne l’avait pas remarquée, il prit néanmoins la parole :

« Tu es venue pour me martyriser ? » lâcha-t-il sans autre nonchalance visible. Qu’il sache qu’elle était là pour une autre raison, il ne pouvait le deviner. C’était à peu près la seule chose à laquelle il ne s’attendrait pas de sa part. Il avait vu, il avait frôlé les accidents provoqués par l’esprit vengeur qu’elle était. Seuls les plus petits étaient épargnés de sa rage féroce. Il ne savait pas pourquoi elle énervait les plus grands d’ailleurs… Peut-être qu’il saurait bientôt.

Il la vit ensuite flotter devant lui. Il croisa son regard brillant, avant de lâcher un soupir en cessant de se flatter les cicatrices dans le dos. Il s’appuya sur ses deux bras sur le rocher sur lequel il était installé et attendit une réaction de la part de l’esprit. Qu’est ce qu’elle lui voulait ? Aucune idée. Peut-être qu’il saurait assez tôt. Il soupira profondément et détacha finalement son regard de celui de l’esprit. Il avait l’habitude de parler avec les fantômes… D’abord Elis McNamara, qui avait disparu avec un coup de vent, emporté à perpet’ les oies. Le pauvre, d’ailleurs… Zeké laissa un sourire lui échapper en y pensant d’ailleurs… Le fantôme de Serpentard devait être au beau milieu de la mer Atlantique maintenant, avec la tempête qui avait fait rage quand il s’était fait emporter…

[J'me rattraperai aux prochains =) ]

À plusieurs mètres de l’orée de la forêt dite interdite, se trouvait une âme errante. Cette âme n’était pas perdue. Au contraire, elle savait très bien où elle se trouvait. Certains se perdaient facilement à l’intérieur comme à l’extérieur de Poudlard. Ça n’était pas du tout question d’orientation, Flora n’avait eu que trop de temps pour faire le tour de chaque parcelle de l’école. Elle n’avait que ça à faire. Quand on est mort, on ne mange pas, on ne dort pas, on ne touche pas, On ne vit pas. C’était aussi simple que ça. Il n’y avait pas de morts-vivants, il n’y avait que les morts et les chanceux. Pour des milliers de personnes dans le monde, la mort est séduisante. Il arrive à Flora de se demander pourquoi il n’y aurait pas, sur ces milliers de suicidaires, une personne qui seraient prêtent à donner ce qu’elle cherche. Vous devez vous dire qu’elle était égoïste de vouloir enlever la vie à un humain pour se remettre en vie. Vous vous trompez déjà. Elle ne parle pas d’elle. Sa vie, elle n’est que secondaire. Elle s’en fiche. Si elle avait eu l’occasion, Flora aurait donnée sa vie pour sauver celle de son cadet. Revenir sur terre en tant que fantôme n’est qu’un signe que de mauvaise volonté. La revenante refusait de se rendre dans l’haut delà sans avoir vu son visage, ses yeux, son cœur qui bat. Malheureusement, ce désir n’est pas près de se réaliser. L’ectoplasme ne savait que trop qu’il était dans le même état qu’elle, mais elle ne réussissait tout bonnement pas à se pardonner. Comme si le ciel tombait sur ces épaules, c’était cette partie de sa vie qu’elle ne pouvait oublier.

Comme la nuit allait bientôt tomber, Flora avait voulu se rendre à l’endroit le plus animé à cette heure-là. Les centaures sortaient pour galoper à travers les bois sombres. Les rares licornes sortaient avec liberté pour échapper aux massacres qui arrivaient. Flora ne voulait pas les regarder de faire tuer, car non, Flora ne rimait pas avec sang. La revenante avait son côté sadique, mais les voir saigner et s’imaginer les étrangler ne faisait que la rendre mal alaise. Non, ce qui la faisait rire, c’était voir les gens souffrir, rien d’autre. La jeune revenante marchait doucement à travers l’orée des bois, s’avançant tranquillement dans la forêt interdite. Jusqu’à ce que, par un hasard assez malsain, Flora entende des bruits de pas derrière elle.

ZEKÉ: Tu es venue pour me martyriser ?

Flora n'en avait pas encore eu l'intention. Alors, pourquoi lui avoir donné l'idée? Même si le Serdaigle était assez à risque, la revenante décida de prendre son temps, lui parler un peu. De toute façon, qu'est-ce que ça lui coûte? Elle est morte! Au pire, il ne répondrait même pas à ses questions. Mais elle finirait bien par le savoir, d'une façon ou d'une autre. Elle en aurait même un malin plaisir. Quoi de plus divertissant qu'espionner quelqu'un jusqu'à lui en donner des cauchemars? Mais bon, elle n'est pas toujours comme ça, mais ce jour-là, elle était en feu! Rien ne pouvait arrêter ses pensées diabolique, car elle n'avait que trop de plaisir. Cette sensassion l'amusait beaucoup et tant qu'il aura peur, elle aura du plaisir.

FLORA:Ça n'était pas dans mes intentions, Enfin, pas encore...

L'ectoplasme flottait autour du jeune homme. Elle ne semblait pas très pressée de voir partir sa petite compagnie. La jeune fantôme n'allait même pas le torturer aujourd'hui, même pas l'espionner, elle attendrait un peu, quand il l'aura presque oublié pour s'occuper de Zeké. Car cet homme, Elle devait causer avec lui.

[Désoler pour le retard et mon message... Je me rattraperait XDXD]

{Ca ne fait rien ;) }

Le petit sourire en coin que l’élève des Bleus et Argents avait eu au bout des lèvres se volatilisa lorsque la fantômette prit la parole. Il ne savait pas la déchiffrer. Il avait entendit tellement de choses sur elle : Elle était agressive, violente avec les plus vieux… Pourquoi n’avait-elle toujours rien fait à Zeké, maintenant ? Etait-ce parce qu’il y avait quelque chose d’autre, ou était-ce simplement un de ses jeux ? Il n’en savait trop rien.

Flora : Ça n'était pas dans mes intentions, Enfin, pas encore...

Il sonda son visage. Mais ne put rien y déceler. Après tout, comment voulez vous faire de la lecture faciale à un fantôme ? Cette créature morte qui n’a pas accepté de passer de l’autre côté pour une raison ou pour une autre. Qui est immatérielle, et pourtant que l’on voit clair comme de l’eau de roche. C’était étrange. Parfois ils étaient aussi visibles qu’un élève, d’autres fois un simple scintillement au milieu du soleil… Savoir qu’il n’était pas espionné devenait de plus en plus difficile pour Zeké. Déjà que maintenant, Theo savait, Adam savait, Ashley savait… Et peut-être plus. Il ne savait pas. Il savait pas tellement de choses ! Savoir qu’elle était la composition de telle ou telle potion lui importait peu. Il y avait tellement d’autres choses à savoir. Qui l’aimait, qui voulait sa mort… Qui savait pour sa condition.

Il était bien loin de se douter que la fantôme qui se trouvait devant lui était au courant. Mais il ne serait pas surpris si c’était le cas. Il avait cessé de paniquer dès que quelqu’un affirmait savoir pour lui. C’était un sentiment étrange, se rapprochant étonnement du soulagement. Mais pas du tout la même chose d’un autre côté. C’était… Bizarre. Tout simplement.

« Pourquoi es-tu là, alors ? » questionna-t-il en relevant le visage et ramenant sa capuche sur la tête alors qu’un coup de vent balayait les lieux. Il observa quelques secondes ses baskets, puis plongea les mains dans les poches de son pull, sous sa cape de Serdaigle. Il baissa le regard en soupirant. Il n’y avait aucun parfum dans le vent, mis à part l’humidité. La pluie ne devait pas être loin, il en était sûr et certain. Relevant violemment la tête, il lança un regard à Flora, sans se préoccuper du reste puis fixa le ciel bleu qui se couvrait non loin. Orage précédé de nuages grisâtres… Il n’avait que faire des gouttes de pluie. Après tout, il en était à un stade où tout lui importait peu. N’était-ce pas là un des stades les plus déprimants de tous ?

Celui où, la mort, la vie, la naissance, l’enterrement de quelqu’un ne fait plus réagir le système émotionnel d’une personne. C’était tout simplement un état de Zombie. Malgré l’amour qu’il portait à Ashley, Zeké était incapable de porter de l’importance aux choses. Il se demandait comment les autres ‘comme lui’ le vivaient. Aussi bien ou mal que lui ? Il en avait vu des miséreux. Qui avaient quitté famille, proches, pour vivre seuls dans des coins reculés. Peut-être devrait-il faire pareil.

« That’s not because I’m breathing that I’m alive… »
Un auteur avait écrit ce proverbe juste avant son suicide. Il avait bien que trop raison. Même si on respire, ça ne veut pas dire qu’on est réellement en vie. Si on suit la description du dictionnaire, il dirait que tant que notre cœur bat, on peut se dire vivant. Aux yeux de Flora, cette définition était fausse, voire absurde. Essayez d’imaginer un jeune enfant, seul dans son lit, vivant à travers un fil de plastique, sans quelqu’un qui lui tient la main pour lui dire que tout ira bien. Les larmes lui monteraient aux yeux, le désir indescriptible viendrait rapidement. Ce désir si pressant, ce désir si envoûtant… Le goût de mourir. Cette corde qui est notre de vœux de rester en vie, peut s’endurcir ou bien perdre de la force chaque, heure, chaque seconde. Malheureusement, certains restent vivant avec leur corde aussi épaisse qu’un fil de couture, et d’autre partent en se faisant coupeur la leur avec une épée. Cette métaphore peut paraître idiote, farfelue, mais elle reste vraie. Aussi vraie que le message qu’elle contient, aussi vraie que cet ectoplasme triste et gris. On ne l’avait pas imaginé, elle était malheureusement venue ici par elle-même. Ses yeux fantomatiques étaient rivés sur l’homme en face d’elle. C’était un grand homme au teint mat et aux cheveux foncés. Il était beau, très mignon même. Mais il y avait quelque chose qui clochait dans son magnifique visage. Ses yeux n’avaient pas le même reflet qui était facilement remarquable. Flora le connaissait très bien. Dans une glace, elle avait regardée ces yeux vides d’émotions et sans âme qui y logeait.

ZEKÉ : « Pourquoi es-tu là, alors? »

Voulait-il parler de la raison de sa visite dans la forêt interdite ou le pourquoi de son retour sur terre? Les deux n’étaient pas très simples à répondre. La première n’avait pas tant de réponses. Elle errait sans but depuis plusieurs années. Et pour la deuxième, Flora ne voulait pas l’admettre. Admettre qu’elle était revenue pour la simple raison qu’elle refusait de croire qu’il était mort, c’était un coup dur. Il fallait comprendre que c’était cette nouvelle qui lui avait fait perdre sa partie contre la mort. Depuis une semaine déjà, elle se battait contre chaque pensée négative. L’espoir qu’elle nourrissait permettait à son cœur de battre jusqu’à épuisement. L’épuisement aurait pu tarder encore, mais cet objet venu à ses yeux lui avait directement crevé le cœur. Donc, oui, elle a abandonnée pendant un fraction de seconde. C’est ça qui lui a coûté la vie.

Les yeux de Flora ne semblaient pas vouloir quitter ceux de Zeké. Elle semblait bien décidée à voir à travers. Y avait-il quelque chose au fond d’eux. La revenante en avait complètement oubliée la question de Zeké. Perdue dans ses pensés, elle en oubliait ce qui se passait autour d’elle. Dans un monde parallèle, il n’y avait qu’une chose qui l’importait maintenant, Savoir.

FLORA : « Es-tu… vivant? »

La jeune fantôme l’avait dit très rapidement, même si maintenant, elle savait que c’était un peu idiot comme question. Même si elle savait très bien de quoi elle parlait, pour lui, c’était sûrement moins évident.

{Désolée pour le retard et la nullité --'}

Le jeu de question réponse auquel Zeké jouait avec Flora pourrait être dangereux. Il en avait entendu des choses à propos de la fantôme. Elle détestait les anciens élèves. Personne ne savait réellement pourquoi. Peut-être était-ce simplement inné… Tous ceux qui avaient le malheur de croiser sa route finissaient blessés – Aussi moralement que physiquement. Il n’y avait pas vraiment de différence. Zeké devait être en Septième, il était l’un des plus anciens de sa génération. Et il serait là l’année prochaine, à 18 ans. Et pourtant, Flora n’avait toujours rien essayé. Il devait devenir parano. Aussi bien parlait-il dans le vide, et c’était le vent qui lui répondait… Mais non.

FLORA : « Es-tu… vivant? »

Fronçant les sourcils, le jeune Serdaigle qu’était Zeké fixa la fantôme. Quel était ce genre de question ? S’il était vivant ? Bien sûr. Il hocha la tête en guise de réponse, mais resta muet. Il ne voulait pas parler, trop prit par les éléments. Il n’allait pas tarder à pleuvoir, les poils de ses bras se hérissèrent lorsqu’un coup de vent vint l’effleurer. Se passant les paumes des mains sur les avants-bras, Zeké soupira. Il faisait froid, il ne voulait pas se l’avouer. Et pourtant… Il était ici, dehors. IL se racla la gorge et lança un regard à Flora.

« Je suis bien vivant. Parfois plus que ça. »

Si elle avait décidé de jouer à celle qui pose des phrases compliquées, il pouvait égaler. Il n’était pas stupide. Elle était difficile à déchiffrer, elle cachait quelque chose. Elle le fixait comme s’il était un livre que tout le monde peut lire, et il n’aimait pas ça. A moins qu’elle ne sache. Elis avait très bien pu lui raconter des choses avant qu’il ne soit emporté par la tempête… Son secret par instance ? Zeké fronça les sourcils puis reprit :

« Parfois, je meurs pour revivre sous une autre forme… » éluda-t-il. Il lui adressa un sourire. Après tout, s’il était un livre ouvert, autant lire soi même ce qui pouvait bien être écrit dans ces lignes de sa vie. Il avait employé le mot mourir. Parce qu’il mourrait chaque nuit de pleine lune, avant la fin de sa transformation. C’était une sensation atroce. Il ne souhaitait à personne de le souffrir, comme il l’avait fait lui. Comme il le fait lui. Comme il le fera lui. C’était une chose qu’il ne souhaiterait pas au pire de ses ennemis. Celui qui voulait contaminer le monde de cette horrible maladie devait être arrêté, quitte à faire l’ultime sacrifice. Un léger sourire s’étira sur les lèvres de Zeké et il se surprit à rire de lui même.

« Je ne sais même pas si tu sais… C’est le cas ? » questionna-t-il en relevant le visage pour rencontrer le regard de la jeune demoiselle. Etait-elle, oui ou non, au courant ? C’était quelque chose d’étrange. Pour une fois, il ne paniquait pas, n’était pas au bord de la crise de nerf, en parlant de son problème. C’était rare. Très.

Je suis bien vivant. Parfois plus que ça. »

Même si elle n’avait pas exactement compris ce qu’il voulait lui dire, elle savait de quoi il parlait. À le regarder, on voyait tout de suite qu’il n’était pas des plus heureux à travers l’univers. Pourtant, à ce qu’il disait, il y avait des moments plus joyeux. C’était une chance. Était-ce ça qui empêchait Flora d’avoir des idées sadiques envers lui? Non. Je ne crois pas que ce soit la raison principale. Par contre, ça y était pour quelque chose. C’est pourquoi elle rêvait de se faire la tête d’Adam! Il était suicidaire, méchant et mesquin. Que dire de plus? Elle le détestait comme la peste! Même vivant, elle aurait voulu qu’il disparaisse. Malheureusement, elle est partie bien avant. C’est une preuve qu’il devait y avoir une raison à son décès.

« Parfois, je meurs pour revivre sous une autre forme… »

Celle-là, elle avait compris tout son sens. Il parlait du don qu’il avait reçu, celui de se transformer en loup-garou durant une nuit à chaque cycle lunaire. Il parlait aussi du fait que ce n’était plus lui-même quand il était dans cette forme. Bien sûr, ce « don » était loin de lui plaire visiblement. C’était un peu comme Flora qui n’apprécie pas trop son statu de morte. Il y avait des similitudes entre eux. La revenante était morte continuellement et éternellement. Le Serdaigle n’était mort qu’un fois par mois environs. Ce qui n’était pas si pire quand on y pense. Les deux n’avaient rien fais pour le mériter et les deux sont devenus ainsi grâce à une bête féroce. Avec le temps, elle aurait du accepter cette situation, mais pas réellement. Cette sensation atroce de ne rien sentir était insupportable. N’essayez même pas de comprendre ce que j’ai écris. xD

« Ta chance est de revivre le lendemain… »

Elle aimerait bien l’avoir cette chance. Être morte seulement quelques temps n’était rien par apport à… maintenant. Sérieusement, elle compatissait avec lui, mais… elle ne pouvait pas le prendre en pitié. De toute façon, je doute que ce soit ce qu’il souhaite. Se faire prendre en pitié est bien dur pour l’orgueil, surtout quand elle est faite par un fantôme qui se fiche normalement de tout le monde. Il ne faut pas pousser l’humilité trop loin à mon avis. C’est un peu excessif rendu là…

« Je ne sais même pas si tu sais… C’est le cas ? »

En guise de réponse, elle lui sourit. Un bien rare sourire qu’elle ne montrait pas souvent. C’était normal car elle n’en avait pas le goût, tout simplement. Elle n’était pas heureuse. Même si, pour certains, un simple sourire n’est qu’un signe de satisfaction, il en était différent pour la jeune revenante. C’était bien loin de démontrer de la satisfaction. Ça la faisait rire alors? Non. Quoique…

[Désoler moi aussi... J'vais essayer de me rattraper... -_-']