Cracbadaboum; Une malédiction, des sorciers. Oserez-vous ?
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 La Fatalité triomphe dès qu'on croit en elle. Ah bon ? J'y ai même pas pensé ! |Ange|

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La Fatalité triomphe dès qu'on croit en elle. Ah bon ? J'y ai même pas pensé ! |Ange| Vide
MessageSujet: La Fatalité triomphe dès qu'on croit en elle. Ah bon ? J'y ai même pas pensé ! |Ange|   La Fatalité triomphe dès qu'on croit en elle. Ah bon ? J'y ai même pas pensé ! |Ange| EmptyMar 26 Aoû - 18:23

Ce n'était pourtant pas dans l'habitude d'Alexis d'être pris d'une insomnie, bien au contraire. En règle générale, le Gryffondor passait des journées si complètes, si fatigantes qu'il s'écroulait dans son lit. La journée qu'il avait vécue aujourd'hui n'était pourtant pas différente des autres, la routine quoi... Les cours, le Quidditch (bien qu'il ne fasse pas partie de l'équipe de sa maison, il continuait à monter le balais régulièrement avec des amis, ou seul même, ça lui arrivait, afin de se défouler). C'était important pour lui de pratiquer une activité en dehors des cours, une activité qui lui plaisait et qui l'aiderait à évacuer tout ce qu'il avait en lui. Alors comprenez que l'insomnie qui lui prit ce soir là était peu compréhensible. Alex avait beau tourner dans son lit, se retourner encore, allumer la lumière (à l'aide de sa baguette et sous sa couette pour ne pas réveiller ses camarades de dortoir), lire un peu, se recoucher, compter les moutons, penser, rien n'y faisait. La soif s'empara de lui, ben tiens ! Il ne manquait plus que ça. C'est sans bruit qu'il défit ses draps, ouvrit les rideaux qui abritaient son lit de la lumière du jour, enfila chaussons et robe de chambre et quitta la pièce. Une fois dans l'escalier qui le conduisait à la Salle Commune, il s'aperçut que les flammes qui dansaient encore dans la cheminée éclairaient faiblement la pièce et répandaient une agréable sensation de chaleur. Alexis aimait cette sensation, et il aimait encore plus regarder les mouvements des flammes. La Salle Commune était déserte, tout le monde devait dormir à cette heure-ci. Il se servit un verre d'eau et s'installa dans l'un des fauteuils rouges de la pièce, face à la cheminée. Il était bien et c'est ici qu'il risquerait de s'endormir.
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MessageSujet: Re: La Fatalité triomphe dès qu'on croit en elle. Ah bon ? J'y ai même pas pensé ! |Ange|   La Fatalité triomphe dès qu'on croit en elle. Ah bon ? J'y ai même pas pensé ! |Ange| EmptyMar 26 Aoû - 22:26

    Ange avait passé une journée normale et commune, banale en résumé. Comme chaque jour, elle s'était reveillée assez tôt pour prendre le temps de paresser dans son lit, puis s'était levée, s'était préparée et était allée déjeuner. Comme tout élève de Poudlard. Les cours avaient été communs, enuyeux, mais comme toujours, elle s'était efforcée de les suivre.

    Depuis quelques jours, elle se sentait plus légère. Plus mélancolique aussi, mais plus légère. Elle avait revu Alban, lui avait reparlé, ils s'étaient retrouvé. Et cette rencontre pluvieuse lui avait fait se rendre compte de bien des choses dont elle n'avait pas réellement conscience auparavant. Elle était amoureuse, c'est pourquoi elle se sentait si légère, comme les livres le disaient dans leurs lignes les plus romantiques. Mais Alban lui avait semblé si... torturé. Le voir dans cet état l'avait attristée, et maintenant elle voulait montrer au Serdaigle qu'elle était là et qu'à deux, ils allaient pouvoir tout affronter. Oui, une utopiste notre Angie.

    Aussi, après pris son repas du soir en compagnie de ses amis rouges et or, et avoir passé une soirée à rire en tentant de réviser quelques cours, Ange s'était mise au lit. Elle n'avait pas réussi à dormir. Oh, ça lui arrivait parfois, mais le sommeil finissait toujours par arriver. Après avoir trouvé à s'occuper, la fatigue se faisait vraiment ressentir et elle finissait dans les bras de Morphée. Mais, ce jour-là, elle avait beau lire sous sa couette, penser, rêver, réviser, elle n'arrivait pas à trouver le sommeil. Rien n'y faisait, elle ne ressentait pas le sommeil. Aussi, elle se leva, les yeux encore engourdis par sa tentative de dormir. Elle posa ses pieds nus à terre. Elle portait un débardeur sombre en haut, se contentant de sous-vêtements en bas. Hésitante, elle attrapa sa robe de chambre aux couleurs de son écusson, avant de se diriger vers la salle commune où elle devinait encore le feu crépiter dans la cheminée. Elle gardait sa robe de chambre à la main, persuadée que si elle la mettait, elle créverait de chaud.

    Ange descendit les marches la menant à la salle commune, pieds nus, guettant si quelqu'un se trouvait déjà dans la pièce. Personne à l'horizon. Les flammes étaient là, valsant dans la cheminée. En face de cette cheminée, les typiques énormes fauteuils où chacun aimait se blottir pour profiter des bonnes soirées face au feu. Avec un sourire, Ange s'approcha du plus proche de la porte qu'elle venait d'emprunter pour rejoindre la pièce, et resta tétanisée, se rendant compte qu'il y avait déjà quelqu'un. Un jeune homme de Gryffondor -noooon, sans blague-, qu'elle ne connaissait que de vue. Et elle, elle était là, en sous-vêtements... Avec un sourire gênée, elle enfila sa robe de chambre et s'assit sur le fauteuil à côté. Oui, ces immenses fauteuils pouvaient cacher des gens... A noter.

    « Insomnies? » demanda-t-elle simplement, le regard posé sur les flammes qui dansaient encore, attachant ses cheveux bruns avec l'elastique qu'elle détacha de son poignet.
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MessageSujet: Re: La Fatalité triomphe dès qu'on croit en elle. Ah bon ? J'y ai même pas pensé ! |Ange|   La Fatalité triomphe dès qu'on croit en elle. Ah bon ? J'y ai même pas pensé ! |Ange| EmptyDim 31 Aoû - 7:37

Le Gryffondor pensait à tant de choses ce soir, ce n'était pas dans son habitude. En règle générale, il ne se prenait pas trop la tête, il vivait au moment présent sans penser vraiment aux conséquences. Bon, ça c'était un détail, d'accord. Depuis une vingtaine de minutes qu'il se trouvait là, blottit dans ce fauteuil qui était plus que confortable, il se repassait en boucle l'instant qu'il regrettait le plus dans sa vie. Et ce ne fut pas une partie de plaisir, vous vous en doutez bien. Sa mère était décédée l'année de son entrée à Poudlard. C'était bien malheureux pour l'enfant qui ne connaissait rien de la maladie de sa mère et qui, de toute manière, aurait été bien incapable de faire un choix entre rester auprès de cette femme qu'il aimait plus que toute autre chose, ou bien séjourner à l'école de Sorcellerie Poudlard. Après réflexion il aurait regagné l'hôpital, aurait serré la main de sa maman pour la dernière fois de sa vie, se serait glissé dans ses bras comme il le faisait souvent et des larmes auraient coulé le long de ses petites joues dodues. Il imaginait cette scène, souvent et chaque fois ses yeux s'embuaient de larmes. Chaque jour il se promettait que le lendemain serait différent, il serait capable de cicatriser sa douleur et l'envie de pleurer ne le gagnerait pas. Bien entendu, son père n'avait pas fait le travail à moitié. Il ne l'avait guère prévenu de l'état dans lequel était son épouse, et envoya un hibou à l'enfant, lui signalant qu'il viendrait le chercher pour les funérailles. La haine d'Alexis envers son père commençait là, mais ce ne serait pas la fin de la bataille.

Alors qu'il était toujours perdu sans ses sombres pensées, une silhouette féminine se dessina à côté de lui, ce qui le fit sursauter. Surtout que la jeune femme s'était dépêchée d'enfiler sa robe de chambre, sans que l'élève de Cinquième année ne sache pourquoi. A voir l'air géné qui s'était installé sur son doux visage, il comprit qu'elle devait sûrement être en sous-vêtements, pensant que la Salle Commune serait vide. Il était vrai que les fauteuils étaient si confortables que l'on avait tendance à se blottir dans le fond de ceux-ci, ainsi il était parfois difficile de voir si quelqu'un était assis dessus. Il ne la connaissait pas vraiment, bon étant donné qu'ils étaient dans la même maison, il était forcé de l'avoir déjà aperçue dans la Salle Commune, mais ne lui avait jamais adressé la parole. Il esquissa un sourire, comme pour signaler à la jeune femme qu'il n'avait rien vu de sa tenue et qu'elle pouvait se décontracter, car dans tous les cas il devinait bien ce qu'était une fille en sous-vêtements.

« Insomnies? » La Gryffondor avait engagé la conversation. Oui, insomnies, ce qui surprenait beaucoup le jeune homme.

« Oui, insomnies. Tout comme toi je suppose. »

Il se leva de son fauteuil, il était tout ruisselant de sueur. Etaient-ce les dernières pensées qu'il avait eu ou bien la chaleur de la cheminée qui le rendaient comme ça ? Il n'en savait trop rien. Alex se contenta de s'approcher du pichet d'eau qui se trouvait sur l'une des tables basses et se servit un verre. Il se retourna vers sa camarade, le récipient dans sa main droite et le leva dans sa direction.

« Tu n'as pas soif ? »
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MessageSujet: Re: La Fatalité triomphe dès qu'on croit en elle. Ah bon ? J'y ai même pas pensé ! |Ange|   La Fatalité triomphe dès qu'on croit en elle. Ah bon ? J'y ai même pas pensé ! |Ange| EmptySam 6 Sep - 21:20

    Posée au fond de son fauteuil, la jeune Gryffondor regardait les flammes qui lui faisaient face dans la grande cheminée de la salle commune. La salle en question était déserte, mis à part le jeune homme qu'elle n'avait pas repéré tout de suite. Même à une heure aussi tardive, elle était chaleureuse, et on pouvait pouvoir le ciel étoilé à travers une fenêtre de la tour qui donnait sur le grand parc du chateau. C'était une période de l'année où ils faisait encore assez bon, et si la fenêtre avait été ouverte, une odeur encore estivale aurait sans doute envahi la pièce. Mais à l'intérieur, il faisait bon. Ni trop chaud, ni trop froid. Et rien que de se coller au feu ne donnait pas trop chaud à Ange, qui l'avait pourtant redouté rien qu'en enfilant sa robe de chambre aux couleurs de sa maison.

    Ange ramena ses jambes vers elle, posant ses pieds sur le large fauteuil. Elle jeta un coup d'oeil au jeune homme et un sourire. Parce que celui-ci, d'un sourire lui aussi, venait de lui faire comprendre qu'elle n'avait pas de raison d'être gênée quant à la tenue simple qu'elle arborait quelques instants auparavant.

    C'était un élève, de cinquième ou de sixième année probablement. Ayant été préfète, et maintenant préfète en chef, elle se devait de connaitre un maximum de monde, et ce, surtout dans la maison de laquelle était responsable. Sa maison. Gryffondor. Oh, elle ne connaissait pas son nom. Elle n'avait quand même pas une mémoire d'éléphant, malheureusement pour elle.

    « Oui, insomnies. Tout comme toi je suppose. »

    A cette réponse, la jeune femme sourit. Oui, tous ceux qui se baladaient en salle commune à une heure aussi tardive -ou matinale, tout dépendait du point du vue- ne le faisaient sans doute pas par choix et délibérément. Bon, une salle calme pouvait parfois vous être bénéfique. Pour vous plonger dans vos pensées, essayer de résoudre des devoirs, qui, finalement, vous donneraient envie de dormir, essayer de réfléchir à sa vie sentimentale ou familiale, ou quoi que ce soit. Des moments noctures pouvaient être bons et agréables. Mais, pour ce qui était d'Ange, ces moments là, elle préférait les passer dans la tour d'astronomie ou à la volière, c'était toujours plus calme. Et puis, en tant que préfète en chef, on ne pouvait guère enlever des points à sa maison, même si elle se baladait dans le chateau à trois heures du matin... Oui, être préfète en chef comportait bien des avantages, il fallait bien l'avouer. En plus de quelques responsabilités -quand même...

    « Ouais... Et pourtant c'est pas faute d'avoir essayé par tous les moyens de trouver le sommeil. Devoir de potion, lecture du bouquin de métamorphose... j'ai tout essayé » Elle haussa les épaules avec un regard rieur « Enfin, c'est le principe des insomnies hein. »

    « Tu n'as pas soif ? »

    La jeune femme regarda son camarade avec un sourire reconnaissant et hocha la tête en signe de négation.

    « Non, merci, c'est gentil. »

    Penchant la tête sur le côté, elle remit une mèche brune qui n'était pas passée dans l'elastique, derrière son oreille. Elle sourit au jeune homme avant de demander :

    « Comment tu t'appelles? »

    Question traditionnelle et redondante, mais pourtant utile pour apprendre à connaitre un minimum les gens. C'était un commencement comme un autre, mais une étape par laquelle chacun devait passer pour connaitre un minimum quelqu'un d'autre...
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MessageSujet: Re: La Fatalité triomphe dès qu'on croit en elle. Ah bon ? J'y ai même pas pensé ! |Ange|   La Fatalité triomphe dès qu'on croit en elle. Ah bon ? J'y ai même pas pensé ! |Ange| Empty

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