Cracbadaboum; Une malédiction, des sorciers. Oserez-vous ?
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 101 Lesson ; Never Get Drunk in the Sin City!

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101 Lesson ; Never Get Drunk in the Sin City! Vide
MessageSujet: 101 Lesson ; Never Get Drunk in the Sin City!   101 Lesson ; Never Get Drunk in the Sin City! EmptySam 3 Jan - 21:03

Premier message réservé à Léa McNeil! J'espère que ça t'iras, ma chère ^-^




Il ne devait y avoir pour tout et en tout qu’un majeur inconvénient à avoir plusieurs maisons. C’était du moins l’avis de Heath, lui qui en avait trois. Certes, elles n’étaient pas encore toutes à lui –en fait, la seule qui était vraiment la sienne n’était même pas une maison mais bien son appartement rue Mayfair à Londres, ce qui n’était tout de même pas rien– mais c’était tout comme si c’a l’eut été étant donné le fait qu’il était le seul héritier légitime des modestes avoirs de sa famille. Mais quel était cet inconvénient? C’était assez bête. Quoiqu’il fusse organisé et propret comme peu de gens, Heath avait tendance à oublier où ses vêtements se trouvaient. Il n’y accordait d’habitude que très peu d’importance; s’il comprenait la nécessité de bien se vêtir, il n’était pas un fashionista! Ou du moins, très peu. Mais pour en revenir à notre sujet, Heath en venait à détester ses garde-robes dispersées dans les diverses maisons. Il partait en voyage dans moins de trente minutes et ses valises n’étaient même pas encore prêtes car premièrement, il ne savait pas quoi emporter et deuxièmement, parce qu’il ne savait pas s’il avait sous la main les trucs qu’il voulait emmener avec lui. Autant dire que ce n’était pas la joie!

Le natif de Munich, question de faire bouger les choses, mis deux costumes de bonne taille, respectivement gris et noir et sélectionné par pur hasard, dans une minuscule valise couleur anthracite avant de se remettre à se demander qu’emporter. Des lunettes de soleil peut être? Le jeune homme se mit donc en quête de lunettes de soleil et malgré le nombre industriel qu’il devait posséder de ces petits trucs, il n’en trouva point dans sa vaste chambre de la demeure familiale londonienne; elles devaient toutes être à Liverpool, là où il gardait le gros de ses affaires. Las, Heath finit par envoyer au diable les lunettes, la valise et tout le reste. Tout le reste excepté une chose : sa carte de crédit, ce petit bidule magique inventé par le génie moldu. Là où il partait, ce n’était pas les magasins qui manquaient, après tout. Lorsqu’il aurait besoin de quelque chose, il n’aurait qu’à acheter. C’était pourtant logique, non? Le temps de cligner des yeux deux fois et le jeune reprenait courage, se saisissait de son manteau qu’il ne mit qu’une seconde à enfiler avant de se ganter et d’hésiter pour une dernière fois. Prenait-il la valise, oui ou non? Il estima que ce serait une bonne idée, d’autant plus que s’y trouvait son iPod, son passeport et quelques machins dits important. Il s’empara donc de son maigre bagage et quitta la maison après avoir laissé une note à sa tante, l’informant qu’il lui empruntait son avion privé et qu’elle devrait s’attendre à ce qu’il fasse de très grosses dépenses. Rien de moins. Gwendolyn allait probablement baver de rage mais qu’importait? Ce n’était pas elle, l’héritière, c’était lui bon! Et en bon héritier de riche qu’il était, il devait bien commencer à s’instruire quant à ce qu’était la jet-set, non?

C’est avec un petit sourire aux lèvres qu’il intercepta un taxi qui devait le mener jusqu’à l’aéroport international de Londres, Heathrow, où il avait fixé rendez-vous à celle qui était normalement supposée l’accompagner. Arrivé là, il ne perdit pas de temps; il s’identifia et se dirigea vers une section spéciale de l’aéroport.

Elle y était. C’était elle qui avait proposé qu’ils se rendent à Las Vegas, la dernière fois qu’il l’avait vue –à savoir, au bal d’Halloween, donné à Poudlard. Léa McNeil. Encore. Étrange n’était-ce pas? Il ne parvenait pas lui-même à comprendre pourquoi il s’entêtait à passer du temps, à voyager même avec cette étudiante dont il savait si peu et qui n’était ni son amie, ni son ennemie, ni son souffre-douleur, ni de sa famille ni de réelle importance pour lui. Mais bon. Il ne se souvenait pas d’une seule journée passée avec elle où il ne s’était pas amusé alors… Après l’avoir cordialement saluée –cordialement voulant ici dire qu’il lui épargna tout sarcasme–, il l’invita à passer la porte qui, passé le long tunnel qui reliait l’aéroport à l’avion, devait les conduire à l’intérieur de l’engin. Bien entendu, on vérifia encore une dernière fois leurs passeports et les titres et permis en la possession du jeune homme avant de leur permettre d’entrer. Bientôt, la tour de contrôle donna le feu vert au décollage. Tous le monde –les hôtesses de l’air ainsi que les passagers, à savoir, Léa et lui– dût s’asseoir jusqu’à temps que le signal d’enlever les ceintures de sécurité se mit à clignoter discrètement. Alors, il se proposa de faire visiter l’avion à la jeune femme. Cela fait, il demanda alors aux hôtesses d’apporter tout ce qu’il y avait de bonbons et d’alcool dans l’avion avant de s’occuper lui-même de mettre la musique –de la musique de boîte de nuit– et de déclarer que la fête pouvait commencer!

Ne tenant pas particulièrement à se métamorphoser en monsieur je-sais-tout-et-je-réflechis-plus-qu’il-ne-faudrait, effet que l’alcool normal avait tendance à entraîner chez lui, il s’abstint de prendre de la vodka et se contenta plutôt des habituels verres d’absinthe qui, eux, avaient sur lui les effets dits normaux de l’alcool normal. Il arrêta néanmoins après son cinquième verre. Il ne voulait pas non plus être complètement bourré pour sa première journée dans la cité du vice! Ce qui lui fit penser un truc. Léa et lui en étaient venu à un marché lorsque l’idée de passer les vacances de Noël à Las Vegas avait été lancée : Léa s’occupait de tout planifier une fois rendus à Las Vegas et lui, il s’occupait du transport. Il avait décidé qu’ils voyageraient de la façon moldu mais à présent qu’il y pensait, il trouvait une faille à ce marché; il ne savait pas ce que mademoiselle la Serdaigle prévoyait de faire et ce qu’elle n’envisageait même pas. envisageait-elle qu’il voudrait sans doute aller dans tous les casinos de la ville? Qu’il voudrait passer des dizaines de nuits blanches d’affilées à faire la fête dans les clubs les plus branchés dans la section VIP? Ou bien prévoyait-elle simplement d’aller faire les boutiques et les parcs d’amusements emplis de Mickeys Mouse? Après tout, elle n’était, techniquement, même pas en âge de boire! Quant à entrer dans les casinos et les stri… humm…, les clubs, il fallait pas rêver! Oh, bien entendu, il lui avait fabriqué une fausse identité, quoiqu’elle ne le lui aie pas demandé, juste au cas où mais si elle n’était pas suffisamment, comment dire, mature, à quoi cela servirait-il?

Heath haussa un sourcil puis sourit de nouveau. Oh, et puis qu’est-ce qu’il pouvait s’en foutre! Il n’avait signé aucun contrat qui stipulait qu’il devait rester avec elle 24 heures sur 24, bon sang! Si les activités qu’elle avait planifiées se révélaient être trop imbéciles, il n’aurait qu’à lui fausser compagnie, ce n’était pas comme si elle allait en mourir! En attendant, ils avaient encore 10 heures de vol devant eux avant d’atteindre leur première destination, là où ils allaient prendre un vol de transition. Le sourire du jeune homme s’élargit tandis qu’il lançait une poignée de jujubes à la tête de la première venue, commençant de la sorte une bataille de bonbon. Huh, une bataille de bonbons… Il innovait, sapristi!

***


Il était à peu près 1heure de l’après midi lorsque Léa et Heath débarquèrent de l’avion à l’aéroport de Los Angles. Ils voulaient se rendre à la cité du vice et voilà qu’ils se retrouvaient dans les cité des anges? Quelle ironie, n’est-ce pas? Peut être Léa protesta-t-elle, puisqu’il ne lui avait rien révélé de ses plans mais même si elle l’eut fait, c’aurait été dans le vide car Heath n’entendit absolument rien. Non, monsieur était bien trop occupé à signer papiers et tralala; les avions privés, c’était peut être chouette mais à l’avenir, lorsqu’il voudrait voyager à son bord, il penserait à emporter quelqu’un pour s’occuper des papiers, hein! Lorsqu’enfin, tout cela fut fini et qu’ils sortirent de l’aéroport, il interpela un taxi et lui donna une adresse tout en gardant le mystère autour de l’endroit où ils allaient pour Léa. Bien sur, le but ultime, c’était Vegas mais elle ne se doutait encore de rien. la lumière se fit lorsqu’il parvinrent à une piste de décollage où un hélicoptère les attendait. Heath aurait bien aimé terminer le voyage en yacht mais bien sur, c’était impossible, raison pour laquelle il avait pensé à l’hélicoptère. Sa grand-mère lui avait appris à s’en servir et quoiqu’il n’en eut fait que très peu depuis qu’il avait obtenu son permis, il ne se souvenait que des bons côtés; un hélicoptère n’était peut être pas une formule 1 ni un F-22 Raptor mais c’était quand même bien. Un petit sourire ravi aux lèvres, il prit les commandes après s’être assuré que sa campagne de voyage était bien installé et après avoir vérifié le tableau de bord et pris toutes ses mesures de sécurité. Deux heures plus tard, il posait le délicat oiseau de fer sur une piste d’atterrissage.

–Bienvenue à Vegas, honey! S’exclama-t-il dès qu’ils furent à l’intérieur de la stretch limousine qui vint les prendre à son bord dès qu’ils débarquèrent. Bon, alors, la balle est dans ton camps ma chère! Où est-ce qu’on va et qu’est-ce qu’on fait? Il lui adressa un grand sourire avant d’ouvrir le toit et de sortir son torse afin de contempler le paysage. La dernière fois que j’ai été ici, j’étais un gamin qui se fichait pas mal de tout ça mais la vache ce que j’avais tort de pas regarder!
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101 Lesson ; Never Get Drunk in the Sin City! Vide
MessageSujet: Re: 101 Lesson ; Never Get Drunk in the Sin City!   101 Lesson ; Never Get Drunk in the Sin City! EmptyJeu 8 Jan - 1:49

Ses parents avaient toujours été particulièrement coincé; ils surveillaient ses notes, ses fréquentations, écrivaient aux enseignants pour savoir si elle était une bonne élève, la faisait assister à tout un tas de cours particuliers, de soirées chics, et à de grande discussion sur son avenir. Enfant unique, elle représente aussi leur unique espoir de perdurer leur lignée pure, de faire honneur à leur famille, de blablabla… en fait, la quantité de tâche et de responsabilité devait être équivalente à la quantité de règle que ses parents voulaient lui faire respecter. Généralement, Léa adoptait une attitude calme durant l’été –c’était mieux ainsi pour tout le monde-, les rassurait, puis partait pour deux semaines au Chemin de traverse avant le début de l’école. Et, une fois rendu au château, elle changeait complètement, profitant de sa liberté qui ne serait définitive que dans un an, date de sa majorité, date de son départ de la maison familiale aussi… Entre temps, les moments à l’école restaient ses vacances, les congés représentant une sorte d’emprisonnement dont elle sortait difficilement. Cette fois, elle avait toutefois bien manœuvrée pour obtenir sa permission, et ses vacances de Noël s’annonçaient prometteuse. Le nom Cage avait eu l’effet d’un baume apaisant chez ses parents; distingués, dans la bonne maison, de sang pure, riche et de bonne famille, il représentait la fréquentation, le gendre idéale. Donc, lorsqu’elle avait parlé de partir quelques jours en sa compagnie, ses parents c’étaient montré ravi, parlant déjà de rencontre entre les familles, de si, de ça, bref, de tout un tas de mondanité et d’aucune interdiction. Le nom de la ville les avait certes fait tiqué, mais pas de là à interrompre un projet si… prometteur? En fait, Léa s’imaginait bien ses parents pensant à un mariage, et, bien qu’elle ne partageait pas les mêmes intentions, ne les avait pas désillusionner. Si elle avait dit que ce n’était que pour s’amuser, qu’il n’y avait là rien de sérieux, et qu’elle ne se voyait pas du tout avec le jeune homme, ils auraient été capable de revenir sur leur décision. Mieux valait les laisser rêver et profiter de son coté.

Las Vegas. Rien que de se répéter se nom, elle était excité. Elle n’y était jamais allée, mais, évidemment, elle en avait entendu parler. La cité des pêchés, ou tout est permis, ou l’argent et l’alcool coulent à flot…Se serait un voyage... intéressant. Elle devait aller rejoindre bientôt Heath, et sa valise n’était toujours pas prête. Elle pris donc l’une de ses sacoches –turquoise, cette fois-, qui, normalement, aurait pu contenir quelques morceaux entassés au maximum. Évidemment, chacun de ses sacs possédaient une touche de magie, qui les transformait l’espace pour qu’il puisse contenir une garde-robe complète si nécessaire. Ce qui était le cas. Comme elle n’avait pas beaucoup de temps, et aucune revue indiquant quoi porter là bas, mieux valait mettre tout ce qui lui tombait sous la main. Elle choisirait plus tard, ou, achèterait en cas de besoin. Ainsi, des pantalons joggings, au jeans, jupe et short, passèrent des gilets, camisoles et vestes, des plus au moins osés. Quelques robes de soirées trouvèrent leur place dans sa sacoche. Elle choisit aussi bons nombres de bijoux, accessoire, produit pour les cheveux, et bref, rapidement, la sacoche, même magique, se retrouva pleine. Le dernier item qui devait y rentrer était, en fait, l’objet le plus magique et le plus utile qu’elle possédait –omis sa baguette-, son portefeuille remplie de ses cartes. Il y avait les quelques unes qu’elle avait empruntées à une de ses cousines, âgée de 21 ans depuis peu, qu’elles avaient ensemble trafiqué pour qu’un moldu n’y voit que du feu et la laisse passer n’ importe où sans question. Jane McNeil, c’est ainsi qu’elle s’appellerait dans cette ville. Et puis, parmi les autres cartes, celle qui valait le statut de magique, était celle qui la reliait directement à un compte en banque, et qui s’assurerait de payer toutes ses dépenses.

Combien de temps lui fallut-elle pour faire ses bagages? Probablement pas beaucoup, car elle n’avait pas été très sélective. C’était probablement mieux ainsi, car sinon, elle n’aurait jamais été prête à temps, son père cognant à sa porte pour l’amener à l’aéroport, ou elle rejoignait Heath. Une fois rendu, elle le pria de ne pas lui faire honte en l’accompagnant, et lui faisant promettre d’être sage, il la laissa filer pour rejoindre son compagnon. Pourquoi lui? Pourquoi se voyage en sa compagnie? Elle l’ignorait en fait, elle l’avait offert sur un coup de tête à l’Halloween, et comme celui-ci c’était empressé d’accepter, elle ne c’était presque plus poser de questions. Seuls les détails techniques avait été pensé, du genre lui s’occupe du transport, et elle, de ce qui se passait une fois là bas. Elle ignorait encore comment ils s’y rendraient, quoi que bon, le fait d’être dans un aéroport était néanmoins un bon indice. Mais ils étaient sorciers? Il pouvait transplaner, alors… Alors, elle verrait bien? Refusant d’être une mine de questions, elle se contenta de le saluer de manière énergique avant de le suivre –il semblait savoir où il allait- et de montrer ses papiers aux moments voulus.

Se serait donc par avion… Elle sourit en découvrant ce qui était un jet privé, mais encore une fois, elle ne fit aucun commentaire significatif devant cet étalage de sa richesse. Ce n’est qu’une fois à l’intérieur, alors qu’il fit partir la musique, et qu’on leur amena friandise et alcool, qu’elle montra vraiment son amusement pour la première fois. Recevant une poignée de jujubes sur la tête, elle déclara la guerre ouverte, saisissant une bonne partie du contenu d’un pot de petit nounours gélatineux pour les lui envoyer à son tour. Même si la traversé de Londre à Las Vegas aurait été un million de fois plus rapide magiquement, cette option montrait certains avantages –comme le fait de pouvoir se livrer à de tel jeu-. Une dizaine d’heure, on avait dit?

Elles passèrent relativement vite, Léa ayant trouvé le sommeil après plusieurs verres, nombre de bonbons et quelques heures suite au décollage. Lors de l’atterrissage, toutefois, elle fut surprise, se demandant si la ville était si différente de l’image qu’elle s’en faisait… Las Vegas ne ressemblait pas à ça, les bâtisses, le paysage, on aurait dit.. Los Angeles? Elle y était allé, une fois, accompagnant son père à une conférence quelconque. «Heath, on allait pas à Vegas?» Celui-ci, occupé par des papiers, ne répondit pas, et elle cessa donc de chercher à comprendre. Soit était-il assez idiot pour s’être trompé de ville ou mal avoir organisé les déplacements, soit il avait quelque chose en tête. La deuxième option semblait la plus probable, car il interpella un taxi, et bien qu’elle ne saisit rien de la destination, il y en avait une… Ils allaient donc quelque part, faire quelque chose, quelque chose dont elle ignorait la nature. Elle lui posa évidemment la question, mais elle n’eut pour réponse que son silence, ce qui ne fit qu’éveiller davantage sa curiosité. Le trajet ne fut pas particulièrement long –comparé à ce qu’avait été l’avion-, et alors qu’ils arrivèrent sur le toit d’un immeuble où les attendaient un hélicoptère, elle éclata de rire. Si elle avait imaginé quelques scénarios, celui-ci n’était pas de ceux envisagé, et la surprise lui plu. Lorsqu’elle le vit prendre les commandes, elle eu une légère hésitation, mais finit par décider de lui faire confiance… Après tout, même s’il venait à s’écraser, il ne serait jamais trop tard pour utiliser un peu de magie. «La prochaine fois, j’aimerais bien un immense dirigeable, ou alors une mongolfière… Oh! Ou un sous-marin...» Lui dit-elle -néanmoins ravie de leur moyen de locomotion- avant d’aller observer le paysage défiler.

Ils arrivèrent finalement à Vegas vers le milieu de l’après-midi. Débarqué de l’aéroport, elle constata, encore une fois ravi, qu’une luxueuse limousine les attendaient en bas de l’édifice. «Tu verras.» Répondit-elle à la question de Heath, se disant que si elle n’avait pas eu droit de savoir avant, il en était de même pour lui. Alors qu’il se hissait par le toit ouvrant de la limousine, elle alla cogner à la vitre qui les séparaient du chauffeur, pour lui glisser une adresse entre les mains. Direction; l’hôtel Bellagio Resort Las Vegas. Elle avait réservé une suite –la penthouse-, que l’on lui avait dit immense et d’un chic fou, dans l’un des grands hôtels de l’endroit. Elle avait d’abords hésités, non pas sur l’endroit, mais sur ce qu’elle devait réserver. Chacun une chambre? Une seule chambre pour eux deux –ce qui n’aurait pas manquer de paraître comme une invitation, même si cela en était une-, ou, finalement, la suite? La dernière option était celle qui l’avait emporté car, l’espace devant s’avérer immense, il pourrait décider de dormir là où il en avait envie, ce qui incluait avec elle.

L’Hôtel était comme elle l’avait espérer; grandiose. L’apparence extérieure, déjà, était magnifique, et tout à l’intérieur était somptueux. À son arrivée, elle se présenta comme mademoiselle Jane McNeil, et un valet lui fut aussitôt attribué pour monter ses bagages. Celui-ci, surpris, regarda la sacoche qu’elle lui tendit, et alors qu’elle lui signifiait qu’il n’y avait rien d’autre, il haussa les épaules et ouvrit la marche. Une fois rentrée dans la chambre, elle lui laissa un généreux pourboire, avant de fermer la porte pour faire le tour de la suite, impressionner par la taille et la beauté… Elle avait certes vu des images, mais en vrai, c’était toujours plus grandiose. Une fois sa visite terminée, elle retourna se planter devant Heath, et lui indiqua la chambre principale. «Moi, je dors dans se lit là!» Il s’agissait évidemment de l’immense lit king qui trônait dans la pièce désignée. «Toi, tu peux t’installer où tu veux.» fit-elle, désignant l’ensemble de la suite.

Le reste de la journée passa assez vite. Léa, en fait, n’avait pas prévu grand-chose, ne connaissant pas la ville, n’ayant pas énormément de référence, et préférant toujours l’improvisation à des visites guidés bien organisés et à un horaire stricte. Elle avait toutefois veillé à avoir à sa disposition une limousine, presque en tout temps, qui la conduisit aujourd’hui jusqu’aux boutiques les plus huppés. Ce fut donc une journée, en grande partie, de magasinage. Évidemment, elle comptait profiter d’avantage des clubs, bar et casino, mais étant donné qu’il était un peu trop tôt pour ça lorsqu’ils étaient arrivés, aussi bien en profiter pour faire autre chose. Elle acheta, grâce à sa carte magique, plusieurs robes –dont l’une qu’elle se réservait pour se soir-, vêtements, paya le restaurant, et lorsqu’ils retournèrent à l’hôtel, se fut pour profiter des spas et de la piscine, avant de se préparer pour la soirée. Évidemment, Heath étant un garçon, elle se doutait qu’il lui faudrait moins de temps à lui qu’à elle, mais ça, c’était son problème. Il pouvait quitter la chambre, si sa ne faisait pas son affaire, il avait sa clé, sa liberté, et ils se rejoindraient vers les 8heure pour aller souper au restaurant de l’Hôtel, avant d’aller choisir l’endroit où ils veilleraient.

Combien de temps passa-t-elle dans la salle de bain? C’était probablement une bonne heure, au minimum. Elle c’était, pour cette fois, frisé les cheveux –ce qu’elle faisait que très rarement au château-, qui, tout en volume, tombait dans une cascade noire jusqu’à sa poitrine. Ses yeux, entouré de noir et de brillant, ressortait beaucoup se soir, et ses lèvres, elles, ne s’étaient vu maquillé que par un gloss brillant couleur pêche. Satisfaite du résultat, elle avait enfilé son achat de la journée; la robe, moulante jusqu’au haut de la cuisse, se déployait ensuite en de multiple plis jusqu’à la mi-cuisse. Le décolleté plongeant était encadré de fine argenté, qui allait se perdre dans les brettelles qui se rejoignaient à son coup. Sans être trop extravagante, le beau bleu faisait ressortir ses yeux, et les bijoux qu’elle avait choisis faisaient ressortir l’ensemble. Car, après tout, Léa s’arrangeait toujours avoir son propre style, qui lui, n’était pas conventionnel. Elle ajouta la dernière touche en se hissant sur des talons argent, et attrapant un plus petit sac à main, elle rejoignit Heath au restaurant.
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MessageSujet: Re: 101 Lesson ; Never Get Drunk in the Sin City!   101 Lesson ; Never Get Drunk in the Sin City! EmptyJeu 8 Jan - 1:49

La personne qui avait décrit Vegas comme une ville de luxe, d’argent, d’alcool et de débauche ne c’était probablement pas trompé. La musique résonnait fort autour d’eux, alors que les grands in de la saison musicale s’enchaînaient. Léa avait perdu toutes notions d’heures, d’argents, et du nombre de verre qu’elle avait consommé. Les cocktails c’était enchaînés, passant de l’Abricot Brandy, à la Pina Colada, jusqu’aux shooters Tequila. Mais peut importe la nature ou la quantité de ses commandes, l’effet escompté était atteint; elle était à la fois heureuse, détendu, et encore pleine d’assez d’énergie pour que la nuit ne prenne pas fin. Elle se souvenait d’avoir passé dans plus d’un endroit se soir, d’avoir été, à un moment, en train de danser sur un bar avec de parfaits inconnus, et de… Plusieurs trucs, finalement. Sur la piste de danse, où elle était désormais, ses mains allèrent se déposer sur les hanches de Heath –qu’elle avait obligé à le suivre, bien qu’elle se souvenait plus de s’il avait été ou non réticent-, et, son corps contre le sien, elle dansa jusqu’à ce que la chanson se termine. Relevant la tête pour l’observer, souriante, ses lèvres se trouvaient à quelques centimètres à peine des siennes. Elle se rapprocha un peu, et après avoir légèrement effleurer sa bouche, elle lui murmura à l’oreille que, comme la chanson qu’elle aimait venait de prendre fin, elle en profitait pour prendre une pause. Lui prenant la main, elle se fraya un chemin à travers la masse compact de personne, et s’assit sur l’un des tabourets qui longeaient le bar. Le barman la reconnaissant, elle et ses pourboires généreux, vint tout de suite à sa rencontre, et elle passa sa commande.

Se rapprochant de lui, pour qu'il puisse entendre ce qu’elle avait à dire, elle lui désigna quelques personnes, qui, selon elle, mériteraient une arrestation pour pollution visuelle. «Tu vois, cette fille» elle pointa du menton une blonde grassouillette, habillé de vêtements de marques, dansant, apparemment seule, de manière timide… «Elle doit venir d’une famille riche, un père vedette, quelque chose du genre… Elle voudrait avoir le même style de vie que lui, lui faire honneur, alors elle sort tard le soir, et espère qu’il croit qu’elle est aussi populaire que lui… À son lycée, par contre, malgré son argent, elle doit être seule assez souvent.» Elle aimait bien se jeu, qui consistait à tenter de cerner la nature des personnes simplement en les observant. Vous savez, tissé toute une vie autour de seulement quelques éléments. Elle pointa un garçon, recommença une hypothèse, avant de lui porter son attention. «Et toi, qui es-tu? Riche, d’une bonne famille, ta fête est en été, Allemand en partie, rebelle mais néanmoins doué à l’école et en sport, tendance pour… le coté noir... Oh! Et tu dors en compagnie de personnages animés et ta tante –c’est ça?- adore Picasso… En apparence, c’est toi, non? Et j’t’espionne pas, pratiquement toute l’école sait qui tu es et se donne le mot pour t’éviter si on ne veut pas d’ennuis. Quoi que, à part des pompiers, un clown et de faux papiers, tu ne m'as entraîner aucun ennui... Sa doit donc être exagéré.. Alors, qui es-tu?» Son verre était terminé, mais elle n’en commanda pas d’autre, se disant qu’avec l’état dans lequel elle était, si elle souhaitait continuer de pouvoir dire des phrases cohérentes, mieux valait ralentir le rythme. Pourquoi ses questions? Elle n’en avait aucune idée, mais joué à son jeu avec lui semblait tout aussi amusant –sinon plus- qu’avec ses autres victimes. Et puis, l’alcool prodiguait aussi cet effet là, cette tendance a la réflexion après celle à la dépense d’énergie de manière folle.
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MessageSujet: Re: 101 Lesson ; Never Get Drunk in the Sin City!   101 Lesson ; Never Get Drunk in the Sin City! EmptyMer 11 Fév - 23:17

[C'est long mais pas nécessairement bon et il n'y a vraiment rien qui bouge donc si tu veux que je change, mp ou msn =D]

Vous connaissez le dicton, non? Celui qui dit que c’est au fond d’une bouteille que se trouve l’âme d’un homme? Heath était plus ou moins d’accord. Mais beaucoup plus que moins, il fallait l’admettre. Et il y avait une explication plus ou moins scientifique pour justifier la chose. Le Casanova avait souvent pu constater de ses yeux les effets de l’alcool. Pour lui, ce n’était qu’un outil pour rendre les gens parfaitement imbéciles –comme s’ils avaient eu besoin d’aide pour ça! Malgré son jeune âge, il avait, dans sa vie, déjà soûlé plus d’une personne pour obtenir d’elle qu’elle fasse quelque chose pour lui. Il n’était sûrement pas le seul et certainement pas le dernier à le faire dans sa famille. mais comment s’y prenait-on pour ainsi y parvenir? Disons que l’alcool faisait parler et c’était sans conteste les multimilliardaire (voir, les multimillionnaires aussi, parfois) qui avaient les histoires les plus croustillantes. Soit justement parce que pour devenir riche, ils avaient dû se livrer à des pratiques douteuses, voir carrément illégales que le grand public, s’il venait à en entendre parler, ne pourrait que condamner au terme d’une bonne tollé générale. Soit que c’était des histoires personnelles qui elles, ne seraient condamnées que par l’élite –la crème de la crème de chez les riches. Mais être condamné par l’élite, c’était n’avoir un nom que chez le commun des mortels. En bref, c’était la honte! À ce stade-là, on était aussi bien de se donner la mort! Et comme précisé plus haut, Heath et les siens avaient le don de se voir dépositaires de révélations compromettantes dont il pouvaient par la suite tirer avantage en faisant chanter le ou les grands crétins qui avaient eu l’imbécillité de s’envoyer verres sur verres devant eux. Mais pourquoi était-ce toujours compromettant? C’était relativement simple; parce que les riches ne sont pas des saints. C’était plutôt tout le contraire; ils étaient proprement des génies de la débauche.

Mais bref, où Heath voulait-il en venir? Au fait qu’il était ultra aisé d’estimer la personnalité d’autrui lorsque cette personne était sous l’emprise de l’alcool et d’emmener cette dite personne à faire des aveux accablants dont on pouvait par la suite se servir contre elle. Les personnalités les plus brillantes se laissaient prendre à ce piège qui remontait pourtant à la nuit des temps, tout simplement parce que l’alcool était une arme vicieuse et invisible qu’on ne voyait pas venir et qu’une fois la chose faite, il était trop tard parce qu’on avait déjà mis à nu tout ses secrets. C’était pour cela que le jeune Casanova était d’accord avec le dicton. Mais d’un autre côté…

L’alcool n’avait jamais vraiment eu un grand effet sur lui. Il lui était arrivé plus d’une fois de se bourrer de vodka, de gin tonic, de bière ainsi que de vins, toutefois, contrairement à la plupart des gens, ça ne l’avait pas rendu stupide pour autant. En fait, c’était plutôt le contraire : c’était à ces moments là, alors qu’il aurait du se comporter comme un soulard, qu’il était le plus sérieux. Pourquoi? Heath n’en était pas certain, ce qui ne l’avait pas empêché de formuler des hypothèses. Mais à peine avait-il finit de le faire qu’il découvrait la Fée Verte qui elle, faisait réagir son corps normalement, si l’on peut parler de normalité. Et sachant cela, ses théories ne tenaient plus debout parce que l’alcool, peu importait le nom de la marque le commercialisant, c’était de l’alcool mais il réagissait différemment tout dépendamment de quel type de boisson il consommait. Il avait classé la chose dans la catégorie des phénomènes non expliqués et n’y avait repensé que dans ses temps libres –ce qui reviens à dire, très peu souvent. Mais quoiqu’il en soit, pour en revenir au dicton… Heath craignait d’être saoul car il ne connaissait que trop bien les réactions néfastes que cela entraînait. Il ne tenait pas à divulguer ses secrets –nombreux– sous l’emprise de ce gros monstre qu’est l’alcool en plus de trouver parfaitement imbécile de chercher du réconfort au fond d’une bouteille. Aussi était-il farouchement anti-alcool, ce qui ne l’empêchait pas de s’enivrer une fois de temps en temps. Le fait est que pour ce faire, plusieurs éléments devaient être réunis pour la circonstance, dont le plus primordial était d’être dans un endroit fréquenté par des gens de confiances. Or, on pouvait compter les gens qui avaient su se mériter sa confiance sur les doigts d’une seul main. Il n’y avait qu’une seule personne qui avait réellement sa confiance, et cette personne n’était autre que sa formidable grand-mère. Et le seul endroit au monde où il pouvait se trouver tout seul avec sa grand-mère, c’était à Munich, dans la petite maison d’architecture abstraite que possédait cette dernière. Bref? Heath n’était pas un grand buveur.

Pourtant… Pourtant, durant le voyage en jet, il avait bu, non? C’était pour le moins inquiétant et une fois dans la limousine, il ne put qu’y penser, loupant carrément le fait que Léa avait décidé de ne pas lui indiquer l’endroit où ils se rendaient. Il avait bu de l’absinthe –LA boisson qui le rendait dingue– en présence de cette Léa. Pourquoi? Comment se faisait-il qu’il aie pu…? Et plus important encore… Avait-il commis l’impair de lui révéler un truc qu’il préfèrerais garder pour lui? C’est presque avec anxiété qu’il vit le fabuleux paysage de Vegas lui défiler sous les yeux, les cheveux au vent. Cependant, au bout d’un moment, il se lassa et se laissa tomber sur le siège en cuir, refermant le toit ouvrant. Il n’eut aucun scrupule à scruter le visage de sa compagne, essayant de le déchiffrer. Il se permit de spéculer pendant un moment mais se rendant compte que cela ne l’avançait à rien, il dévia son regard sur la fenêtre d’où l’on pouvait voir se succéder des bâtisses célèbres. Le Rivera ici, le tamtam Club par là-bas, le Bellagio par là… Heath haussa un sourcil en se rendant soudainement compte que c’était justement vers ce dernier que le véhicule se dirigeait.

Un seul mot lui vint en tête pour qualifier l’hôtel : écœurant.

Il pouffa de rire lorsqu’il s’engagea dans le hall d’entrée, se moquant ouvertement du luxe qui en puait littéralement (il crut sentir des effluves d’un parfum de créateur dont on se servait comme rafraîchisseur d’air particulièrement prisé par la haute société newyorkaise) et crut mourir de rire lorsqu’un valet se proposa de transporter les bagages de Léa qui se limitaient à une sacoche d’apparence insignifiante. Pour sa part, il trouva la scène si ridicule qu’il refusa catégoriquement que quiconque lui fusse attribué pour lui trimballer la petite mallette qu’il avait emportée : il chassa d’un geste (oui vraiment, chasser était le mot) le bonhomme qui voulut l’aider. Arrivé dans la penthouse, il déposa sa mallette dans un coin –certain qu’il ne la retrouverait jamais étant donné le nombre industriel de coins dans la suite–, tira sur ses manchettes et promena son regard sur cet indécent étalage de luxe et de mauvais goût; son opinion différait sans doute de celle de Léa étant donné la mine de cette dernière. Ce pouvait-il que la suite lui plaise réellement? Heath haussa les épaules. Sûrement sinon pourquoi diable l’aurait-elle réservée, hein? Lui-même qui avait toujours vécu dans l’ostentation, il trouvait que l’hôtel atteignait des sommets! Et ce n’était pas un compliment.

Sa compagne ne le prit pas au dépourvu lorsqu’elle lui annonça que le lit king size lui revenait. Il ne le lui disputa même pas!

–Je vous laisses volontiers ce lit-là, mademoiselle Jane, ironisa-t-il en utilisant le patronyme qu’elle s’était déniché et la vouvoyant. Je me sentirais un peu obèse si j’avait eu besoin d’un truc aussi large pour dormir confortablement…

Et c’était vrai. Il ne voyait absolument aucune utilité à un lit plus large que long. En fait, si, il en voyait une mais il n’avait pas l’intention d’inviter de dames à lui tenir compagnie alors qu’il partageait la suite avec une mineure –appelez ça être responsable! Il avait néanmoins pris ses précautions, sachant que cela ne manquerait pas de se produire dans une ville telle que Vegas; en digne petit ex serpentard qu’il était, il avait réservé une chambre dans l’un des nombreux hôtels cossu dont l’endroit était nanti, au cas ou… Au cas ou… Heath roula les yeux et se mit à chercher un lit au cas ou le au cas où n’avait pas lieu. N’en trouvant aucun de son goût et ne tenant pas particulièrement à dormir dans un fauteuil –la chose sonnait étrange dans son oreille–, il décida bientôt de construire une tente de draps qu’il aurait au paravent doté d’un océan d’oreillers. Dormir par terre diriez-vous? Eh bien, disons qu’avec la moquette de 25 centimètres d’épaisseur qui recouvrait le sol, cela semblait impossible, quand bien même il l’aurait voulu! Léa rit-elle devant tant de candeur? Il ne le sut pas, trop concentré qu’il était à bâtir sa tente. Celle-ci, une fois finie, avait belle allure. Heath se promit de la photographier et d’envoyer le cliché à sa mère afin de l’amadouer pour qu’elle lui transmette une invitation officielle au sommet de l’architecture qui se déroulait à Francfort la semaine qui suivrait. Un peu bizarre? Mais non! C’était vraiment là la seule façon d’amadouer Evelyn Cage : des lignes gracieuses et des angles parfaits.

Quoiqu’il en soit. Il n’était pas venu à Vegas dans le seul but de bâtir des chapiteaux, aussi furent-ils bientôt tous les deux dehors, à jouer aux touristes dans leur limousine. Bien riches touristes que ceux-là!

En effet, en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, les deux avaient commencé de dévaliser les boutiques. La première acquisition du natif de Munich était une paire de lunettes à monture bleu vif et dont la forme n’étaient pas sans rappeler le type de lunettes que portaient les gens en 1920. sa deuxième acquisition? Un livre de Steven Hopkins. Il ne put s’empêcher de rire de l’absurdité de la chose avant de se mettre à magasiner sérieusement. Bien entendu, il préférait les vêtements uniques aux vêtements griffés mais à Vegas, on n’avait l’embarras du choix que dans l’une des deux catégories et c’était celle des vêtements de marques. Le derrière de la limousine se retrouva bien vite remplie de porte-ensembles Armani, Victor & Rolf et Urbino. Cette fois, Heath ne dédaignerait probablement pas le valet, rendu au Bellagio. Ils soupèrent, nagèrent dans la plus que grande piscine de l’endroit puis vint le temps de se préparer à aller faire la fête. Prêt en moins de deux, il avait opté pour un chandail blanc fluorescent (si si, ça existe!) sur lequel était écrit en lettres en bleu fluo une maxime comique, des jeans qui le moulait juste assez pour que ce ne fasse pas trop et il avait chaussé des converses blanches. Ses lunettes à montures bleu débordaient de la poche droite de ses jeans. Il avait un look rock acidulé pour le moins charmant qui n’aurait pas fait à tout autre que lui.

Léa quant à elle semblait avoir pris un malin plaisir à le faire poireauter car ce n’est qu’après ce qu’il lui sembla être une éternité qu’elle daigna lui faire l’insigne honneur de sa présence. Il fallait dire qu’il avait tout de même trouvé matière à s’occuper en l’attendant : le livre qu’il avait acheté pas plus tard que quelques heures plus tôt était proprement passionnant. Aussi n’en tint-il pas rigueur à la jeune femme à s’en devenir du temps que lui avait pris pour se préparer. Par contre, cela ne l’empêcha pas d’en tenir rigueur à la préparation qui avait pris autant de temps. Surtout après avoir entr’aperçu la tête de caniche que Léa, ou devrait-il dire, Jane affichait. En un mot comme en cent, il n’aimait pas. Mais après tout, ce n’était pas de ses affaires. Aussi ne fit-il aucun commentaire, bien que le sourire qui étira ses lèvres en disait long. Quelques verres d’il-ne-savait-trop-quoi plus tard, Heath n’avait plus aucune idée de l’endroit où il se trouvait. La seule chose dont il était réellement conscient était qu’il s’amusait et n’ouvrait la bouche que pour rire ou embrasser à pleine bouche ses compagnes de danse. Jusqu’au moment où celle avec qui il dansait n’était autre que Léa. Il ne remarqua d’abord pas puis, il reconnu sa tête de caniche avant d’éclater de rire. Il crût rêver lorsque ses lèvres effleurèrent les siennes; elle n’aurait jamais fait ça, non?
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MessageSujet: Re: 101 Lesson ; Never Get Drunk in the Sin City!   101 Lesson ; Never Get Drunk in the Sin City! EmptyMer 11 Fév - 23:17

Heath se demanda alors s’il était saoul ou le contraire de saoul. Il se sentait gourd mais en même temps, ses pensées étaient limpides. Désorienté, il cligna des paupières et l’instant d’après, il était au bar, Léa à côté qui lui pointait des personnes présentes dans le club et y allait de ce qu’elle pensait qu’ils étaient. Il gloussa.

–Je pense que tu fais fausse route, contra-t-il. Dans le type d’école que ces gens fréquentent, ce n’est pas tant une question de personnalité que d’argent. Si tu as de l’argent, tu est accueillis, si tu as du caractère, ou mieux encore, la beauté, c’est un bonus.

Il effectua une pause durant laquelle il commanda un verre d’eau –cela commençait à être une habitude en présence de cette fille-là!– mais ce n’est pas la générosité de ses pourboires qui fit en sorte que le barman se dépêcha de le lui apporter. C’était sa voix glaciale avec laquelle il continua.

–Mais tu sais, tu es étrange. Tu reconnais les progénitures des célébrités mais tu ne reconnais pas les célébrités elles-mêmes. Tu vois le bonhomme là-bas? demanda-t-il en pointant à son tour quelqu’un qu’il ne connaissait absolument pas mais dont les manières affectées laissaient à présager ce qu’il avait déjà estimé. Cet acteur a reçu un rôle de second plan dans une franchise et dans deux ans peut être trois, il va décrocher le rôle qui va le propulser sous les projecteurs… ce qui ne l’empêche pas de faire comme s’il était le nombril du monde. En plus, il est laid!

La dernière remarque était plus ou moins pertinente étant donné que Heath n’avait aucun goût pour ce qui était de la beauté de ses congénères. Elle, elle pouvait bien le trouver beau si ça lui chantait mais bon, chacun ses gouts. Il aimait la sobriété et elle, elle semblait aimer l’extravagance s’il en jugeait par sa mise. Mais peut être obéissait-elle à la mode? Huh. Heath n’en avait pas la moindre idée mais au risque de se répéter, il n’aimait pas. Mais qu’était-ce donc qu’il n’aimait pas? La robe. La couleur de la robe. Et la personne qui était dedans aussi probablement dès que cette dernière eut posé la question fatidique au terme d’un discours qu’elle n’avait récité que pour elle-même étant donné qu’il n’avait même pas écouté, occupé à siroter son eau gazeuse. Il failli lui jeter un regard de croquemort mais se ravisa à la dernière micro seconde bien décidé à ne pas gâcher sa soirée.

–Tu ne m’espionnes pas, c’est déjà ça… railla-t-il avec un petit sourire avant de penser à une réponse envisageable. Il ne devait pas être si saoul que ça puisqu’il se rendait compte du fait qu’il ne pouvait se permettre de dire n’importe quoi. Je suis… je suis… protestant.

Euuh. Mouais. Ce n’était pas terrible. Mais c’était la première chose qui lui avait traversé l’esprit et qui n’était pas un mensonge et donc, ça pouvais passer. Cependant, ça paraissait très… comment dire… idiot? Qu’est-ce qu’elle en avait à faire qu’il soit protestant, catholique ou bouddhiste? Et puis d’abord, il était anglais; se pouvait-il vraiment que son église ne soit pas l’Église anglicane? Pff. Il s’empressa donc de continuer.

–Je… Oh et puis tu sais quoi? Je serais celui que tu veux que je sois si tu arrives à me battre dans une partie de bluff! Ou de n’importe quel jeu de cartes!

Dans l’état incertain où il se trouvait, il était vraiment suicidaire de vouloir jouer aux cartes et il s’imaginait déjà déguisé en patate française, à faire ce qu’elle lui demanderait de faire. C’était quoi ce défi à la noix qu’il venait de lui lancer? Et s’il ne parvenait pas à maintenir sa poker face? Ce qu’il venait de faire là, c’était presque carrément l’inviter au casino afin de disputer une partie!
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