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 Agréable rencontre [pour Frian S. Dandy]

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James Brandon
James Brandon
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▌Citation : Indeed !
▌Clan : Le pouvoir mène au succès.
▌Âge : 30 ans, et pour longtemps !
▌Année : Fantômatique
▌Ancienne maison : Gryffondor
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▌Humeur : Maléfique
▌Emploi : Fantôme...
▌Crédit(s) : Fae

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MessageSujet: Agréable rencontre [pour Frian S. Dandy]   Agréable rencontre [pour Frian S. Dandy] EmptyLun 9 Fév - 17:16

James explorait le château à la recherche de quelque chose qui pourrait bien l’occuper, depuis qu’il était arrivé à Poudlard il ne s’était pas vraiment amusé. Bien sûr il ne s’était pas imaginé s’amuser le plus follement du monde là où il avait été tué, mais au moins il s’attendait à ce que la vie au château soit fourmillante, après tout c’était une école et une école était toujours pleine de vie ! En réalité, pour un fantôme il n’y avait pas plus d’occupation qu’ailleurs, à part hanter les lieux, il n’y avait pas grand-chose d’autre à faire. Et puis hanter n’avait jamais vraiment intéressé notre ami distingué, il préférait participer activement à la vie ! Mais encore une fois, ce n’était pas la chose la plus facile à faire pour un fantôme. Il devait s’abaisser à épier des gens pour avoir quelques occupations, et ainsi avec les informations recueillies il pouvait s’imaginer participer à la vie du château et être considéré autrement que comme un simple fantôme par ces occupants. Ainsi il avait découvert pas mal de choses, était entré en contact avec quelques élèves, il est vrai qu’il fallait avouer que ces relations avaient été le plus souvent défectueuses, lui ne voulait qu’aider ceux qui en valaient la peine, malheureusement la plus-part du temps ils ne le comprenaient pas et le rejetaient. Alors aujourd’hui James était parti à l’aventure, avec le secret espoir de découvrir quelque chose d’inhabituel.

Alors que ses pas, enfin plutôt voltigements, l’entrainaient vers le sixième étage, il croisa une des professeurs, il lui semblait que c’était le professeur Dandy ou Moore qui enseignait l’arithmancie et qui était également directrice de Gryffondor. Jamais il n’avait imaginé qu’un professeur pouvait être à ce point… attirant. Hé oui, il n’avait pas envisagé que les professeurs faisaient eux aussi partie intégrante de Poudlard, et qu’à ce titre eux aussi pouvait changer son quotidien de revenant.

Alors qu’il continuait de dévisager la femme qui lui faisait face, il se prit à échafauder toute une stratégie, digne des ses stratégies les plus folles, pour séduire cette belle femme. Et cela le réconforta grandement, cela faisait des décennies qu’il s’était résigné à ne plus séduire que par habitude, mais là il avait l’envie de plaire à cette femme. Elle dégageait toute une aura de sensualité, qui l’attirait mystérieusement. Cette femme était séduisante mais pas seulement, il y avait quelque chose en elle qui poussait James dans un élan d’affection beaucoup plus sincère que la plus-part de ceux qui lui avaient permis de profiter de la gente féminine.

Conscient que cela faisait déjà un moment qu’il dévisageait la professeure il essaya de faire son plus beau sourire, il ne réussi pas, car à la place un vrai sourire de complète félicité apparut sur le visage de notre fantôme. Il était totalement et complètement charmé. Son visage, ses courbes, l’impression qu’elle dégageait, tout plaisait à James. Il avait eu beau rencontrer de nombreuses femmes, même celles qu’on disait accomplies et belles n’arrivaient même pas à la cheville de celle qui lui faisait face. Bien évidemment l’esprit séducteur de notre admirateur prit bientôt le dessus sur ses sentiments, il pu alors ouvrir la bouche et dire :

-Quelle agréable rencontre, je ne soupçonnais pas que l’arithmancie puisse cacher d’aussi merveilleuses créatures.

Voyant qu’elle se méfiait, en même temps cela était compréhensible, un homme qui fait des compliments à une femme c’est souvent pour obtenir quelque chose d’elle, alors un compliment venant d’un fantôme mâle est encore plus louche ! Aussi pour lui montrer que ses intentions étaient louables James décida d’ajouter :

-Mais veuillez excuser mon impertinence, nous n’avons pas été présentés et j’ai eu l’audace d’exprimer mes sentiments. Malheureusement il arrive qu’il y ait des situations où tenir sa langue est difficile, et être plaisamment surpris en fait partie. Alors je me présente à vous, James Brandon, pour vous servir !

Sa présentation eu l’air d’amuser le professeur, c’était gagné, il avait réussi à toucher cette femme. Il y allait avoir enfin quelqu’un qui allait le considérer comme un être doué d’intelligence et de sentiments, pas seulement comme la trace d’un être passé.

Tout de suite la vie lui paru plus lumineuse, il s’imaginait déjà nouer des liens forts avec cette femme et cela lui redonnait goût à la vie -enfin façons de parler. C’était comme si s’attacher à quelqu’un pouvait être bénéfique. James ne s’était jamais plus attaché à quelqu’un depuis qu’il avait quitté Poudlard, il y a de ça deux siècles, et il n’en avait jamais trop ressenti le besoin. Mais là, aujourd’hui cette femme avait déclenché en lui ce besoin de pouvoir faire confiance à quelqu’un, d’être apprécié et pas seulement par ce qu’il paraît être, mais surtout par ce qu’il est réellement.

Mais c’étaient des conclusions hâtives, après tout si cette femme décidait de ne pas plus se soucier de lui que tous les autres ne le faisaient ? Si ce professeur s’imaginait outragée par les propos qu’il avait tenus ? Et si elle ne voulait pas de lui ? Qu’adviendrait-il de notre fantôme ?
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MessageSujet: Re: Agréable rencontre [pour Frian S. Dandy]   Agréable rencontre [pour Frian S. Dandy] EmptyMar 3 Mar - 17:48

Le bonheur. Quel sentiment insolite... Dominant tout le reste. Tout enveloppé d’un halo lumineux. « Voir la vie en couleur ». Frian n’y avait jamais cru, mais elle devait admettre que tout lui semblait plus lumineux aujourd’hui... Sauf les notes obtenues par ses élèves qui restaient tout aussi sombres. Une petite déception, qu’elle écarta d’un mouvement désinvolte de la main. Elle éprouvait l’envie, non plutôt le besoin étrange de danser ou sautiller sur place. En chantant. D’ailleurs c’est ce qu’elle faisait déjà depuis dix bonnes minutes. Bizarre et vraiment non-Frian. Bien sûr, il lui était déjà arrivé d’être vraiment heureuse, comme à la naissance de Karianna, mais elle s’était contentée de rire et de sourire sans arrêt. Pas de chanter I’m walking on sunshine en dansant autour de sa classe. Son bonheur inexplicable semblait teinté de ... soulagement. Sa dernière année avait été catastrophique, sentimentalement parlant. Sa relation avec Davis s’était plus que détériorée, ils en en étaient même arrivés à se disputer physiquement... Disons qu’elle était arrivée à un état ou elle voulait lui faire du mal physiquement. La porcelaine de Sèvres n’avait malheureusement pas survécut. Ce qui l’avait beaucoup dérangée, plus que son accès de rage, elle affectionnait particulièrement le vase qu’elle avait balancé à la tête du Dr Moore. Après tout, c’était sa faute à elle, elle aurait dû lui lancer une chaise... Mais une fois remise de la terrible déception qu’elle s’était infligée, elle s’était sentie coupable. Bon, juste légèrement coupable, mais c’était mieux que rien. Sauf qu’aujourd’hui, tout semblait se remettre en place. Plus de rage lançage de vase de Sèvres, plus de crises je ne veux pas d’anniversaire sinon je lance mon gâteau par la fenêtre direct dans la piscine. Et Davis semblait à voir pardonné à Frian sa perte de contrôle (À moins qu’il ait eut peur de déclencher son ire à nouveau s’il l’ignorait...?). Karianna s’épanouissait, montrant déjà un caractère aussi têtu et déterminé que sa folle de mère. Elizabeth paraissait avoir passé son désir de psychanalyser toute personne ayant le malheur de se trouver sur son chemin. Edward... Bien, il n’avait jamais rien avec le père de Mrs Moore. Tout ce passait toujours bien pour lui. Si ça se trouve, c’était un don chez lui. Jennifer avait trouvé un nouveau projet, s’occuper de l’adorable tyran qu’était sa nièce Karianna. Et Shannon se remettait lentement de la mort récente de son père. Frian savait que cette dernière s’en remettrait, elle était forte. Elles étaient toutes fortes, ensemble. Jennifer, Shannon et elle formaient une sorte de chaîne indestructible. Un tout. Et ensemble, elles passeraient au travers de tout. C’était plus qu’une simple conviction. Malgré tout, trois noms créaient une ombre sur son bonheur. Maureen ... Maïka ... Et Lui. Maureen parce qu’elle était une ombre elle-même... La professeure avait l’impression que quelque chose était différent, sans savoir quoi. Maïka dont ses crises de jalousie devenait de plus en plus difficile à gérer. Et Lui. Bref. C’était Lui. La sorcière avait la désagréable impression que le monde se divisait désormais en deux parties. Lui et le reste de l’univers. Ce qui était très mauvais, plus, c’était malsain. Elle devenait chaque jour un peu plus incohérente. Elle désirait sa compagnie autant qu’elle désirait l’éviter, et Dieu seul savait combien elle avait besoin de le voir. Elle était probablement folle. Définition du Larousse; Qui a perdu la raison, qui est atteint de troubles mentaux. Cela correspondait. Elle agissait de manière déraisonnable, et malgré le fait qu’elle détestait qu’il lise en elle comme un livre ouvert, la jeune maman restait dans son sillage, gravitant autour de lui comme un satellite. S’éloignant, se rapprochant, toujours liée à l’Auror. Cependant, malgré tout ça ou plutôt grâce à tout ça, elle était heureuse. Simplement et parfaitement heureuse.

Ses pensées l’avaient détourné quelques instants de sa danse désordonnée. Elle se rappela subitement son rendez-vous avec Maïka. Elle effleura sa montre du regard. Il lui restait deux heures. Ça, c’était hallucinant, non seulement elle n’était pas en retard, mais elle était deux heures à l’avance! « Qui êtes-vous et qu’avez-vous fait de Frian ? ». Elle devait être possédée... Jamais, au grand jamais, la sorcière n’avait été en n’avance où que ce soit à quel que soit le rendez-vous, avec quel que soit la personne. Et jamais, c’était encore trop souvent. Sa folie causait encore plus de dommages collatéraux qu’elle l’avait présumé. Super. Manquait plus que ça. Elle se tourna vers le miroir, cherchant à voir si les changements intérieurs étaient aussi visibles à l’extérieur. Se faisant, la professeure croisa le regard scrutateur et étrangement prudent d’une femme aux yeux vert brun. Ses cheveux étaient remontés en chignon presque sévère, dans lequel on avait piqué un gardénia blanc. Sa longue tunique chinoise immaculée (& sans manche) à motif de phoenix moulait parfaitement sa silhouette et possédait deux fentes révélant ses jambes. Lesquelles se terminaient par deux escarpins écarlates, de la même couleur que la broderie sur le flanc gauche de la robe de soie. Non, c’était la bonne vieille Frian d’avant. Toujours aussi chic. Elle se fit une grimace car elle savait très bien pour quoi elle était si... préparée. Elle allait simplement au restaurant avec sa meilleure amie, pas dîner avec la reine d’Angleterre. N’est-ce pas...? À moins que Maïka soit une héritière de la couronne et qu’elle n’en avait rien dit à Mrs Moore... Quoi qu’il soit, l’arithmancienne se trouvait hautement pathétique. Elle défit son chignon, ça faisait vraiment trop Beverly Querrer à son goût, tout en espérant que cela ne paraissait pas qu’elle avait passée un temps fou à s’habiller. De toute façon, c’était trop tard. Si elle se changeait, elle arriverait en retard et Maïka l’assassinerait. Résolument, elle tourna le dos au miroir, question de s’éviter un mal de tête en argumentant avec elle-même, puisque que notre ancienne Gryffondor savait très bien qu’elle n’avait aucune chance de gagner. Elle prit son trench-coat d’une main et de l’autre, une pile d’examen qu’elle souhaitait avoir le temps de corriger avant de partir. Elle souhaitait aussi croiser Maureen en allant à la salle des professeurs. La professeure sortit en maudissant la personne qui avait créé les humains avec deux bras seulement. Les humains avait besoin d’au moins deux pairs de bras, c’était évident! C’est en ruminant ses idées passablement insensées qu’elle fonça sur James Brandon (Façon de parler s’entend).

« Quelle agréable rencontre, je ne soupçonnais pas que l’arithmancie puisse cacher d’aussi merveilleuses créatures. »

Euh... Ah bon ? Créature ? Est-ce que c’était sarcastique ? Frian aurait juré que lorsqu’elle était sortie de sa classe, elle ressemblait bel et bien à un humain. Ça lui prit quelque seconde pour comprendre que c’était un compliment. Pour quelle raison un fantôme qu’elle connaissait à peine lui faisait des compliments, assez douteux, il fallait se l’avouer.

« Mais veuillez excuser mon impertinence, nous n’avons pas été présentés et j’ai eu l’audace d’exprimer mes sentiments. Malheureusement il arrive qu’il y ait des situations où tenir sa langue est difficile, et être plaisamment surpris en fait partie. Alors je me présente à vous, James Brandon, pour vous servir ! »

Voilà qui expliquait la situation... un peu. James Brandon. Si elle ne se trompait il avait vécu dans les années 1800. Donc, c’était un gentleman. Et il était charmant. La sorcière sourit, amusée, de nos jours peu de gens se présentaient ainsi! Elle exécuta une petite révérence. « Ravie de vous rencontrer Mr Brandon. Je suis Mrs Frian Moore, professeure d’arithmancie comme vous l’avez si bien deviné, continua-t-elle en se redressant. Je dois vous avouer que je suis moi-même plaisamment surprise de vous voir. Comment allez-vous ? » . Bon, ça sonnait pas trop bizarre. Elle espérait qu’il ne lui tiendrait pas rigueur de ne pas lui avoir serré la main. Mais lorsqu’on conversait avec un spectre, il y avait forcément des entorses aux règles de la bienséance...


Dernière édition par Frian S. Dandy le Dim 12 Avr - 17:01, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Agréable rencontre [pour Frian S. Dandy]   Agréable rencontre [pour Frian S. Dandy] EmptyMar 10 Mar - 16:15

James était heureux de voir que ses compliments avaient eut l’effet escompté, en effet la professeure souriait, peut-être qu’elle n’était pas totalement conquise par lui, mais au moins elle était amusée ! Et puis voir sourire cette charmante femme rendait James très joyeux. Et avec cette belle femme à la longue robe moulante, très élégante, comment ne pas succomber au charme ! Elle devait avoir beaucoup de succès auprès de ses élèves masculins ! Et notre fantôme n’aurait pas dit non à une aussi belle femme comme professeur, avoir quelque chose d’agréable à regarder rend toujours plus intéressant ce qui est dit… Et puis même si le cours est au plus haut point inintéressant, la contemplation de l’enseignant donne l’impression de faire quelque chose de captivant ! Mais laissons là les doux souvenir de la scolarité de James, revenons plutôt à l’instant présent. La charmante professeure répondit à notre tout aussi charmant fantôme :

-Ravie de vous rencontrer Mr Brandon. Je suis Mrs Frian Moore, professeur d’arithmancie comme vous l’avez si bien deviné. Je dois vous avouer que je suis moi-même plaisamment surprise de vous voir. Comment allez-vous ?

Tout en disant cela, James eut l’agréable surprise de la voir faire une petite révérence telle qu’il était d’usage de faire de son temps. Autant vous dire que cela ne fit qu’augmenter l’excellente impression qu’elle exerçait déjà sur notre fantôme. Et étant donné que le tout était ponctué d’un merveilleux sourire, tout ce qu’elle aurait pu dire ou faire serait passé sans aucun problème. Et puis sa tenue… robe merveilleuse qui laissait entrevoir ses jambes… Voilà bien de nouvelles mœurs pour lesquelles James était totalement admirateur. Jamais, au grand jamais, une femme distinguée n’aurait laissé paraître quoi que ce soit de son anatomie qui aurait pu en dévoiler ses intentions clairement. Mais maintenant, avec la révolution sexuelle des femmes, elles s’habillaient et vivaient comme elles le voulaient, et surtout si elles avaient envie de plaire, elles dévoilaient un peu de leur corps, sublimant leurs formes, et stimulant l’imagination de le gent masculine. De cette nouvelle façon de vivre, James était un ardent défenseur ! Tout ce qui permettait de séduire subtilement était ce que notre gentleman chérissait le plus. Et cette femme qui était devant lui paraissait être une femme libérée, fière d’être femme, consciente de ses charmes et jouant avec son physique pour faire mouche, bref une femme parfaite. Ce fut donc très sincèrement que James répondit à la professeure :

-Je dois vous avouer, chère dame, que depuis que je vous ai vue, je vais beaucoup mieux…

Petit compliment sans intérêt et James était sûr qu’il allait plus la faire rire que lui faire plaisir, mais après tout il y avait une part de vrai dans ce compliment, en effet James s’ennuyait encore il y a quelques instants alors qui divaguait au hasard dans ce couloir. Mais maintenant qu’il avait rencontré cette agréable Mrs Frian Moore, ses pensées voltigeaient à toute allure dans sa tête, planifiant, calculant et espérant. Cette femme avait éveillé son intérêt, son imagination et cela pour un fantôme n’était pas rien, car même s’il n’y avait guère plus que cela à faire pour un mort, trouver quelque chose qui en vaille la peine n’était pas évident pour un fantôme qui avait parcouru le temps et la vie. Mais cette femme, que l’on imaginait aisément comme enjouée et joyeuse, laissait penser à notre fantôme qu’il avait trouvé une perle rare. Alors n’écoutant que son instinct et surtout sa longue expérience en matière de femmes, James continua sur sa lancée de compliments :

-Puis-je me permettre de complimenter votre incroyable tenue ? Vous avez assurément fait preuve d’un gout des plus exquis, cette robe vous sublime.

Mais comme pour une perle précieuse qui est fragile et que l’on protège de la poussière en la nettoyant et en la gardant à l’abri, James modéra un peu ce qu’il venait de dire pour préserver le plus longtemps possible cette merveilleuse perle auprès de lui :

-Ne me pensez pas trop hardi pour avoir dit ce que je viens de dire, mais comme je vous l’ai déjà dit, une belle femme peut aisément me déstabiliser. Mais puis-je encore avoir l’audace de vous demander la raison d’une si belle tenue ? Car si vous avez des obligations ailleurs je me verrais dans l’obligation de vous laisser partir, alors que si vous avez quelques minutes à m’accorder, nous pourrions continuer cette plaisante discussion.

Voilà James avait proposé à la professeure d’Arithmancie de rester avec lui, et derrière ces paroles n’impliquant pas grand-chose, il lui proposait en réalité un jeu. Oui James avait envie de lui plaire, de jouer de séduction sans vouloir aller plus loin. Et même si cette femme était mariée, le jeu proposé était sans conséquences, elle n’avait qu’à se laissez séduire par James pour jouer à ce jeu. Qu’elle paraisse flattée pas ses attentions et qu’elle aussi prenne du plaisir à compter fleurette, voilà tout ce qu’il attendait d’elle. Un petit jeu sans aucune conséquence. Pas de conséquences tout en continuant à séduire, quel rêve ! Voilà un des rêves les plus chers à notre fantôme lorsqu’il avait encore besoin de respirer ! Mais malheureusement cela n’était jamais vraiment possible, et pas seulement à cause des codes de la société qui lui était contemporaine, même aujourd’hui il serait impossible de séduire un femme juste pour séduire, il y aurait toujours des complications, des sentiments qui viendraient tout gâcher. Les sentiments, l’amour, deux choses que James était bien heureux d’avoir laissé dans son corps car disait-on c’est une histoire de glandes * . Alors maintenant que son corps n’était plus qu’un souvenir, il avait le luxe de pouvoir séduire sans qu’il y ait aucune conséquence, forcément quand vous n’êtes plus palpables, vous ne risquez plus grand chose ! Bon il restait quand même un problème, peu de femmes acceptaient de jouer à ce jeu sans conséquence, bien souvent elles étaient repoussées par son apparence, par le fait qu’il était mort depuis bien longtemps… Comme si être un fantôme était quelque chose de répugnant, alors qu’il n’y avait pas quelque chose de moins inodore, incolore et indolore, avec quand même les esprits frappeurs comme exception. Pourquoi être repoussé par un fantôme ? Il ne peut même pas vous repousser physiquement ! Alors aujourd’hui James espérait que cette femme belle et intelligente aurait justement l’intelligence de ne pas s’arrêter à son apparence et qu’elle accepterait volontiers le jeu qu’il lui proposait. Alors pour mieux faire comprendre son affaire à la dame, il ponctua sa dernière phrase d’un clin d’œil, amical, il ne fallait pas non plus qu’elle se trompe sur ses intentions ! Lui ne cherchait en réalité qu’une amie avec qui il pourrait parler et être accepté.



Hum… C’est moyen je le reconnais… je ferais mieux la prochaine fois !



*Je ne crois pas que ce soit un proverbe connu.
En fait c’est juste tiré d’un livre que j’ai lu,
un livre de la série des Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett.
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MessageSujet: Re: Agréable rencontre [pour Frian S. Dandy]   Agréable rencontre [pour Frian S. Dandy] EmptyDim 12 Avr - 17:02

« Je dois vous avouer, chère dame, que depuis que je vous ai vue, je vais beaucoup mieux… »

Son corps réagit avant son esprit. Un rire s’échappa de ses lèvres avant même que la phrase ne soit analysée par son cerveau. Une sorte de réflexe conditionné. Une Lady réagissait toujours de cette façon quand un homme lui faisait un compliment, subtil ou pas; Par un rire. Comme pour désamorcer la plus petite parcelle de vérité que ce même compliment aurait pu contenir... Dans la tête de Frian, les compliments se rangeaient dans la même que les remerciements (Merci de politesse, par exemple), chose que tout petits, nos parents nous avaient inculqués avec plus ou moins de zèle. Des mots qui étaient presque automatiques, qui ne possédaient aucune sincérité propre, sans toutefois être des mensonges. Ils étaient reconnus pour ce qu’ils étaient, des formules de politesse et la marque d’une certaine classe. La sorcière ne s’attarda pas longtemps sur la phrase de James, se contentant de secouer la tête et de lever les yeux au ciel d’un air faussement exaspéré.

« Puis-je me permettre de complimenter votre incroyable tenue ? Vous avez assurément fait preuve d’un goût des plus exquis, cette robe vous sublime... Ne me pensez pas trop hardi pour avoir dit ce que je viens de dire, mais comme je vous l’ai déjà dit, une belle femme peut aisément me déstabiliser. Mais puis-je encore avoir l’audace de vous demander la raison d’une si belle tenue ? Car si vous avez des obligations ailleurs je me verrais dans l’obligation de vous laisser partir, alors que si vous avez quelques minutes à m’accorder, nous pourrions continuer cette plaisante discussion. »


Un sourire étira les lèvres de la professeure. La plupart du temps, les hommes ne remarquait pas ses tenues. Ils remarquaient rarement ce que les tissus cachaient, mais ce qu’ils ne cachaient pas. Ils remarquaient encore moins le tissus lui-même. Son sourire s’élargit encore, si c’était possible. James venait de gagner beaucoup, beaucoup de point. Un homme capable d’estimer la mode féminine, c’était assez rare pour que l’ancienne Gryffondor l’apprécie. C’est ce qu’elle aurait pensé si elle n’était pas Frian. Mais ses pensées dérivaient vers des souvenirs sans aucuns liens avec la scène qui se déroulait devant elle, sur un compliment qui remontait à des années, sur cette même robe. Nostalgie quand tu nous tiens. Sans se départir de son sourire, elle attrapa sa baguette de sa main (semi-)libre et fit flotter doucement la pile d’examens à coté d’elle pour lui permettre d’avoir les mains libres. On ne savait jamais quand on devait se mettre à courir... Quoi que tout bien réfléchit, converser avec un fantôme, non plutôt converser avec ce fantôme précisément, avait quelque chose d’insolite, mais aussi de très plaisant... et de fascinant. Le personnage était tout simplement rafraîchissant. Étrange vu l’époque dans laquelle il avait vécut. C’est peut-être parce que Frian se sentait en terrain connu. Elle avait été élevée pour respecter le plus possible les traditions anglaises, même si elle restait foncièrement indépendante et moderne. Elle gardait quand même cette élégance classique et intemporelle qui la caractérisait. Et James la gardait aussi, ce qui la ravissait. Notre maman ne s’était pas autant amusée à dialoguer avec quelqu’un depuis... longtemps. Maintenant que la moitié de la population débloquait, ce n’était pas facile de se comporter, comment dire, hum, normalement.

Lorsqu’elle remarqua le clin d’œil du Fantôme, elle comprit. C’était un jeu. Il lui proposait un jeu et elle acceptait évidemment d’y participer. Sauf que notre directrice des Rouge et Or ne jouait que pour gagner... Elle sentait que sa nature ludique reprenait le dessus. Mrs Moore se pencha vers James, emmenant avec elle des effluves de lilas, et jeta un coup d’œil suspicieux aux murs les entourant.

« Savez-vous garder un secret Mr Brandon? demanda-t-elle avec des accents de conspiratrice. Mais je ne peux pas en parler ici... Les murs ont des oreilles. Vous le savez mieux que moi. Reprenant une posture et une voix normale, elle continua, J’ai bien quelques minutes – et même plus – à vous accorder Mr Brandon. Accepteriez-vous de me suivre jusqu’à la salle des professeurs ? J’aurais quelques documents à y poser. »

Elle ne douta pas un instant qu’il la suivrait. Passer sa vie à errer dans un univers auquel on n’appartenait plus. Quelle tristesse. N’être ni réellement mort, ni réellement vivant. Les humains rejetaient ceux qui avaient le malheur d’être différent d’eux, et cet adorable fantôme rentrait malheureusement dans la catégorie à part. La professeure secoua la tête, exaspéré, comprendrait-elle un jour l’Homme avec un grand H ? Comment un humain sensé pourrait ne pas apprécier la compagnie d’un homme aussi charment que Mr Brandon sous prétexte qu’il était légèrement plus transparent que la moyenne ? Frian le préférait à bien d’autre gens, comme la Vipère Skeeter ou encore la feu Garce Du Ministère. Quand elle pensait à Mlle (comme si elle méritait autant de politesse) Johansson, la haine qu’elle avait ressenti envers cet femme de son vivant ne s’était pas apaisé au contraire. Elle éprouvait une déception amère de voir que cette garce s’en était tiré si facilement, se contentant de mourir en laissant dans son sillage, folies, vices et désespoir. C’était nettement trop facile. Une voix dégoulinante de haine soufflait des idées dans la tête de la professeure. Elle aurait voulu qu’Heather brûle des décennies, des siècles pour ce qu’elle avait fait. Frian aurait voulu la regarder souffrir inexorablement, sa belle dignité envolée. La douleur sur les traits d’Heather lui apportait une sorte de satisfaction perverse. « Non ! ». Ce n’était pas elle qui pensait cela. Ce n’était pas elle. Heather arrivait à lui gâcher la vie même morte... il y avait des gens sur cette Terre à qui la vie ne servait qu’à rendre la votre infernal. C’est à ce moment que l’arithmancienne remarquait qu’elle avait dit son ''non'' à haute voix. Elle s’arrêta pour sourire à James. Un sourire d’excuse. En espérant qu’il ne pensait pas qu’elle s’adressait à lui. Elle secoua la tête à nouveau pour chasser les pensées sulfureuses qu’elle avait eu.


« Alors Mr Brandon, parlez-moi un peu de vous. Je dois admettre que vous m’intriguez... »

Elle lui jeta un regard en biais, avant de poser son pied distraitement sur la première marche de l’escalier en lui faisant signe de la suivre. Perdue dans ses pensées, la jeune femme n’avait même pas remarqué qu’elle était arrivée à l’escaliers, si elle n’avait pas prêté attention, James aurait droit à une dégringolade en règle. Cette pensée la fit sourire. Puis elle se tourna totalement vers le fantôme, attendant avec impatience une réponse.
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James Brandon
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MessageSujet: Re: Agréable rencontre [pour Frian S. Dandy]   Agréable rencontre [pour Frian S. Dandy] EmptyLun 20 Avr - 15:59

La charmante professeure sourirait, notre fantôme avait même l’impression qu’il lui avait fait bonne impression en la complimentant sur sa tenue. Pourtant tout cela était naturel pour lui, voilà bien quelque chose que les jeunes générations devraient retrouver, le style gentleman, il n’y a pas mieux pour plaire aux femmes et leur être agréable ! James pouvait paraitre stupide de rester campé sur ses vieilles idées, toujours ressasser le ‘bon vieux temps’ mais voilà, il ne pouvait s’empêcher de comparer les mœurs de son époque avec celle d’aujourd’hui, et ainsi il en tire des conclusions, et en apprend un peu plus sur l’espèce humaine. Il a toujours aimé observer les gens, les êtres vivants, et particulièrement les femmes, et maintenant qu’il est mort il continue encore, de façon beaucoup plus détaché maintenant, mais cela ne l’empêche pas d’avancer dans ses découvertes. De cette façon il a pu se rendre compte que la femme en face de lui était quelqu’un de très précieux. Toutes ses paroles qui pourraient faire augmenter l’estime qu’elle avait de lui seraient les bienvenues. Enfin bon, James n’avait pas envie d’essayer d’être à tout prix agréable, car bien souvent c’était ainsi qu’on devenait pénible, il se reprit alors, et tenta de rester naturel. Après tout pour devenir ami avec quelqu’un il faut bien se montrer naturel ! Et puis, le naturel de ce fantôme là est quand même bien agréable !

Mais revenons au Professeur Dandy et à son charmant sourire, elle acceptait son jeu. Voilà qui rempli de bonheur notre fantôme, jouer, il aimait bien cela, d’autant plus quand cela était avec une femme ! Il avait déjà joué de tels jeux par le passé, avec des femmes mariées un peu plus sérieuses que les autres qui ne voulaient pas aller plus loin que la parole, mais comment dire… aujourd’hui le jeu semblait bien plus passionnant. Peut-être était-ce grâce à sa partenaire de jeu qui était suffisamment libérée et décomplexée pour jouer ce jeu à fond. Ou alors peut-être que James avait changé, et que sa nature de fantôme l’encourageais à profiter du mieux qu’il pouvait de ce jeu tout à fait envisageable pour un esprit. Toujours est-il que James se lança dans le jeu et il pu constater qu’il avait en face de lui une redoutable adversaire. A peine avait-elle compris le jeu, qu’elle osait déjà miser gros, en se penchant vers lui et apportant avec elle de douces fragrances de lilas. Parfum, qui, elle devait le savoir, le allait parfaitement et qui la rendait encore plus séduisante. De plus elle se parât d’un air conspirateur, qui ne fit que pimenter un peu plus le jeu, pour dire :

« Savez-vous garder un secret Mr Brandon ? Mais je ne peux pas en parler ici… Les murs ont des oreilles. Vous le savez mieux que moi. J’ai bien quelques minutes –et même plus- à vous accorder Mr Brandon. Accepteriez vous de m’accompagner jusqu’à la salle des professeurs ? J’aurais quelques documents à y poser. »

Garder un secret, être le confident de ces dames, voilà quelque chose que James savait faire ! De plus la professeur avait allumé une étincelle de curiosité en lui, il n’y avait pas besoin de plus pour que celui-ci soit suspendu aux lèvres de la femme. Bien entendu celui-ci était d’accord pour la suivre jusqu’à la salle des professeurs. Il l’aurait suivit n’importe où pour en savoir un peu plus sur le secret qu’elle lui promettait ! Il était tellement excité par la pensée d’un secret révélé prochainement, qu’il n’entendit même pas l’arithmancienne dire « Non ! ». En revanche il remarqua qu’elle paraissait perturbée par quelque chose, mais le sourire d’excuse qu’elle lui lança lui fit comprendre qu’elle ne voulait pas en parler. Il repoussa ses inquiétudes dans un coin de son esprit, prêt à l’écouter et à lui venir en aide si elle en éprouvait le besoin. En attendant il devait respecter les secrets qu’elle voulait conserver pour elle, et continuer à être le plus charmant possible. Il l’écouta continuer :

« Alors Mr Brandon, parlez-moi un peu de vous. Je dois admettre que vous m’intriguez… »

Parler de lui… voilà quelque chose qu’il savait faire ! Et au moins avec cela, il était sûr qu’il allait pouvoir changer les pensées de son agréable compagne. Mais voilà, par où commencer ? Le sujet était vaste, il couvrait près de deux siècles ! Mais James préférait parler de lui lorsqu’il était vivant, de plus il pourrait ainsi renseigner son amie sur les façons de vivre de cette époque, peut-être était-elle curieuse ? Alors que James réfléchissait à ce qu’il allait bien pouvoir lui dire, il vit qu’elle le regardait avec impatience, alors il choisi au hasard l’une des anecdotes de sa vie.

« Et bien, chère Mrs Moore, je vais lever le voile sur ce qui vous passionne tant ! Non, plus sérieusement, je vais vous raconter une fabuleuse histoire… Tel que vous me voyez aujourd’hui vous ne pouvez pas imaginez ce qui m’est arrivé de nombreuses années auparavant… » Tandis qu’ils continuaient à descendre les escaliers, il regardait l’effet produit par son annonce, il était évident que ce qu’il allait raconter n’allait pas apporter grand-chose au professeur, mais il espérait qu’il allait la faire rire. « Figurez vous que par un beau matin de printemps, alors que j’accompagnais les charmantes filles d’un homme avec qui j’avais à faire, l’une d’elle perdit son mouchoir. J’avais quand même remarqué qu’elle l’avait volontairement perdu, mais je ne pus m’empêcher d’aller le ramasser pour lui être agréable, tel qu’un gentleman doit le faire et tel qu’elle espérait me voir faire. Hélas, la pauvre malheureuse avait mal lancé son mouchoir et il était tombé dans du crottin. Et le problème, c’est que je ne le vis pas tout de suite, je m’en rendais compte lorsque je serrais tendrement le mouchoir de la belle avant de lui rendre. Et comme vous pouvez l’imaginez, je m’en suis mis un peu partout… Je ne pouvais plus rendre le mouchoir, et devait m’éloigner des jeunes filles pour aller me laver un peu, cela fit beaucoup rire les demoiselles, et comme j’étais encore jeune à l’époque cela me mortifia beaucoup ! Mais en y réfléchissant plus tard, je me suis rendu compte du comique de la situation et maintenant ces demoiselles sont toutes pardonnées. Imaginez-moi, jeune homme, prêt à tout pour séduire les dames, me souiller de crottin ! »

James ne pu s’empêcher de rire doucement à l’évocation de ce souvenir, c’était stupide, simpliste, naïf, mais cela n’avait pas d’autres buts.
Au moins cela avait eut l’effet escompté, James remarqua sa compagne esquissait un sourire. L’atmosphère était détendue entre eux alors qu’ils continuaient à avancer. Rien ne pouvait faire plus plaisir à notre fantôme, deviser gaiement avec quelqu’un d’aussi charmant que Mrs Moore, prendre du plaisir à être avec quelqu’un qu’il appréciait et puis aussi jouer à ce jeu très agréable. C’est pourquoi il ajouta après son long monologue :

« Voilà, je me suis mis à nu, je vous ai raconté une de mes expériences humiliantes, à vous d’en faire autant pour que nous soyons sur un pied d’égalité. Ne soyez pas timide, je suis bon public et je ris facilement ! Racontez moi n’importe quoi, dévoilez moi une petite partie de vous, moi aussi je suis intrigué par la charmante professeure d’arithmancie que vous êtes ! »

Pour l’encourager à parler, il lui lança un sourire charmeur, l’invitant à se confier à lui en toute confiance. Il ne fallait pas qu’elle ait peur de ce qu’elle allait lui raconter, même le plus petit secret resterait secret avec lui, surtout qu’il ne faudrait pas que l’enseignante perde le respect que ses élèves avaient pour elle ! Avec James, elle pouvait avoir confiance, il ne lui ferait pas défaut.
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