Cracbadaboum; Une malédiction, des sorciers. Oserez-vous ?
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 Reunion before the Ministry.

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Reunion before the Ministry. Vide
MessageSujet: Reunion before the Ministry.   Reunion before the Ministry. EmptyLun 17 Aoû - 17:06

Premier message réservé à Maïka O. Allen.



Retour de mission. Quelle galère. Entre la paperasse officielle, signatures par ci, par là… Ah, il faut remplir encore par là, puis ensuite il faudra passer faire tamponner pour ça. ‘Oui, bon d’accord, vous êtes encore en convalescence, vous pourrez le faire dans deux semaines’. Pire que les moldus, les sorciers. Il fallait remplir des papiers de partout, pour avoir de l’argent, des compensations, des décharges pour avoir utilisé la magie devant des moldus, sortilèges d’oubliette, etc. etc. Pourquoi c’était si difficile, de toute façon ? Enormément frustré, le vétéran de guerre qu’était Roderick quitta les lieux les sourcils froncés. Il avait passé 15 ans de sa vie en guerre, à voir des amis crever la gueule ouverte, et voilà qu’on lui demandait de remplir des papiers. Il avait faillit crever à son tour, et c’était comme ça qu’on le remerciait ? Franchement. C’était inexcusable. La preuve, le stigmate encore rougeâtre sur sa tempe, qui trahissait la balle trop proche qui l’avait manqué de peu. Enfin, à la tête. Voir son dos, c’était une autre affaire, avec ses 4 trous de balles qui, par miracle, n’avaient pas touché d’organe vital. Sauf peut-être faire exploser l’os de l’omoplate… Entre autres. La médecine moldue aurait mis plusieurs mois pour l’autoriser à se servir de son bras à nouveau, mais la médecine sorcière était, dieu merci, beaucoup plus rapide. Même s’il avait refusé une guérison totale, il avait l’habitude de faire de la convalescence, qu’il portait encore une attelle à l’épaule. Quoique handicapant, cela lui permettait de garder les pieds sur terre. Après avoir enduré tellement de choses, il était mieux de ne pas se droguer aux potions pour ne pas ressentir la douleur. Il descendit les quelques marches qui le séparaient du couloir dans lequel il venait de passer une heure à se battre contre les formalités écrites et juridiques, et pris le hall du Ministère, avant de prendre une des sorties. Il passerait à pied, par la rue moldue. Les moldus avaient tous trouvé une voie, pour se sortir de la galère. La meilleure, c’était la voiture. Il avait grandi dedans, et Roderick ne supportait pas le balais. Il n’y avait rien de mieux qu’une banquette agréable derrière un volant, qu’un balais où on a des courbatures après plusieurs heures… Une sonnerie retentit, et il sorti son téléphone portable de la poche en fixant l’entrée. Sa mère. Oui, oui, mais non, il ne répondrait pas. Il raccrocha violemment, avant de plonger l’engin mobile dans la poche arrière de son pantalon. Il avait sa baguette dans la manche, le long de l’attelle qui supportait son épaule encore douloureuse. Il soupira en fixant l’arrière du Ministère, qui se cachait derrière la cabine téléphonique. Il resta quelques instants, songeant à oublier son engagement auprès des autorités anglaises. Il avait vu tellement de gens scrupuleux et sadiques, qu’il en avait marre. Au moins, c’était plus facile. Il songea à retourner directement à Pré-au-Lard en transplanant, mais se décida de profiter de Londres, pour une fois.

Lorsque la cabine téléphonique disparut des lieux, il la fixa quelques minutes avant de songer à aller voir son fils au Chaudron Baveur. Il pouvait aussi aller le déposer auprès de sa mère à lui… Il devait passer voir son ex-femme pour régler des courroux monétaires. C’était un véritable enfer. A la limite, s’il devait choisir, il retournerait bien en Irak quelques temps, histoire de fuir la société moderne. C’était tellement plus simple de faire ça… Sauf qu’il avait été honoré par une médaille et désinscrit du servir militaire. Donc bon, à la limite, il pouvait retrouver ses camarades et parler simplement… Il soupira longuement. Puis, le crissement de la cabine reprit. Il releva le visage et se crispa, vieux réflexe de guerre, serrant la baguette dans sa manche. Cependant, en apercevant le profil qui venait d’apparaître, il se détendit quelque peu. Il lui adressa un sourire avant de s’approcher pour la saluer comme il se devait. Maïka. Une très chère amie, ou plutôt connaissance amicale. Il l’avait vue faire ses débuts dans le quartier des aurors, et, aujourd’hui, elle était une plutôt bonne auror. Plus ou moins, il ne savait pas, il n’avait pas épluché son dossier. Question de galanterie ! Il lui adressa un sourire rayonnant, avant de prendre la parole.


Roderick ___ « Bonjour Maïka ! Comment ça va ? »

Il avait dit ça d’un ton détaché, avant de s’approcher encore plus, la main valide dans la poche de son jean. Comme quand on se rencontre dans le métro ou en attendant le bus. Il l’aurait bien enlacée pour la saluer correctement, mais avec son bras dans l’attelle, la tâche était plus ou moins compliquée que normalement. Il lui adressa un sourire franc avant d’attendre une réponse, plus ou moins par politesse. La plupart du temps, ces questions n’étaient qu’une façon d’entamer une conversation de reconnaissances.

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Maïka O. Allen
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MessageSujet: Re: Reunion before the Ministry.   Reunion before the Ministry. EmptyLun 17 Aoû - 22:25

    Elle l’avait évité toute la journée quand elle le pouvait bien sur. La métisse le détestait, comme jamais. Comment détesté autant une personne ? Il fallait qu’il l’ait violé pour avoir ce qu’il désirait, mais Maïka ne le voulait pas. L’hawaïenne avait dit non, il s’était frustré… Cette dernière ne pouvait pas s’y attendre quand il l’a invité dans son bureau pour parler travail – puisqu’Il est l’un des ministres – elle s’y était rendue sans poser de question. Il avait fermé la porte derrière lui pour l’emprisonner. Il l’avait jeté sur son bureau, elle avait tenté de se sauver et de se défendre, mais rien à faire, elle était prise au piège. Depuis ce jour, elle déteste l’un des ministres comme jamais. Elle l’aimerait le voir disparaître. Il lui a fait terriblement mal, en pensant qu’à lui. Il était un violeur, donc un criminel de la pire race. Il devrait être aussi un prisonnier d’Askaban. Il a certainement fait des choses ignobles à d’Autres. Alors, il avait sa place parmi ceux que Maïka et les autres aurors arrêtaient pour faire respecter l’ordre et le bien être de la population moldu et sorcière. Rafael Grey était un ennemi avec du pouvoir à éliminer, mais le problème dans tous ça c’est qu’il avait le pouvoir. Elle ne pouvait donc rien faire pour prouver qu’il était mauvais. La métisse devait donc se cacher le plus qu’elle le pouvait dans le département de la justice où elle pouvait avoir la paix quand il ne rendait pas visite à cet étage. Heureusement pour elle, il travaillait dans le département des mystères, mais malheureusement il venait régulièrement où ce que Maïka travaillait. Elle avait beau s’enfermé toute la journée, mais elle le voyait souvent passer. Elle avait envie d’une chose, c’était de disparaître loin et ne jamais le revoir.

    Elle finit par finir sa longue journée de travail qui l’avait semblé tellement longue qu’elle avait l’impression que le temps n’avait pas avancé. Maïka quitta donc le département rapidement. Elle surveillait ses arrières ainsi, que son chemin pour quitter le plus rapidement le ministère, ainsi que Londres, pour se retrouver à la maison à Honolulu. Là, où, elle pourrait se reposer ayant la tête en paix. La métisse avait comme plan d’aller se baigner avant de manger. Elle aimait sentir l’eau sur sa peau, ça la relaxait. Entendre les vagues étaient si relaxant. Elle ne comprenait plus pourquoi elle travaillait. Elle était immensément riche et avoir un salaire ne changeait en rien à sa fortune, juste qu’à l’augmenter, mais elle a besoin de bouger étant donnée que rester enfermer chez soi n’était pas une meilleure solution. L’auror ne pouvait pas vivre ainsi. C’était impossible. Elle avait besoin de s’occuper pendant ses journées, mais en ce moment, elle changerait plus que tout au monde de travail. Elle se cachait. Elle avait peur. De quoi ? De lui. Il était toujours près d’elle et ça la rendait malade. Maïka ne voulait plus être dans les parages quand il était là. Elle voulait se retrouver ailleurs. Que pouvait-elle donc faire comme travail, sinon ? Rien du tout. Le seul travail qu’elle aimerait faire, c’est une tâche à vie. Elle voulait avoir un enfant, mais comment avoir enfants en étant Maïka O. Allen ? Elle finit par sortir du ministère. La métisse mit un pied hors de la cabine téléphonique qu’il l’avait emmené hors du ministère. Elle fit quelques pas avant qu’elle voit Roderick une vieille connaissance plutôt amicale. Maïka sourit. Elle avait eu peur de tomber sur Rafael ou quelqu’un d’autre d’indésirable. Elle le laissa s’approcher d’elle. Elle s’était arrêtée à quelques centimètres de la cabine.

    « Bonjour Maïka ! Comment ça va ? »
    « Je vais bien, et toi ? » Elle s’approcha encore plus près de lui le détaillant toujours souriante. « Comment tu t’es fait ça ? » Maïka fronça les sourcils. Elle n’aimait pas les gens qu’elle apprécie blesser. « Voudrais-tu prendre un verre ou encore venir souper avec moi ? Si tu es libre bien sur. » dit-elle en le prenant par le bras et l’emmenant le plus loin possible du ministère. Elle tourna le coin d’une rue en marchant rapidement et le faisant suivre en asseyant de lui faire le moins de mal possible.
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MessageSujet: Re: Reunion before the Ministry.   Reunion before the Ministry. EmptyLun 24 Aoû - 18:07




Voyant la chevelure de jais qui retombait en cascades sur les épaules de la jeune femme, l’homme eut un sourire heureux. Cela faisait tellement longtemps qu’ils s’étaient croisés la dernière fois, c’était un plaisir d’apercevoir ses traits tirés en un sourire aux airs un peu préoccupés. Il avait adressé la parole à la jeune femme au teint mât, et il attendait sa réponse en parcourant la peau de sa paume de la main immobilisée avec sa main valide, un tic qu’il avait développé dans sa convalescence de blessure. Ce n’était pas vraiment qu’il avait mal à la main, c’était juste que n’importe quel mouvement incluant l’omoplate, l’épaule même, de ce côté de son corps le faisait souffrir le martyre. Il pouvait très bien prendre une potion qui faisait repousser l’os ou quelque chose dans le genre, mais il était têtu et il avait tellement l’habitude de se soigner seul et par les voies naturelles sur le terrain, que les méthodes magiques ne le mettaient pas trop à l’aise. Pas vraiment pour la douleur, plutôt pour la non habitude qu’il avait développée à la magie en 15 ans… Lorsque la jeune femme se rapprocha de lui, et lui répondit il eut à nouveau un sourire franc, qui disparut quand elle lui prit son autre bras, son bras valide et commença à marcher pour s’éloigner de l’entrée du ministère, comme si elle était prise en chasse par quelque chose. Feignant de ne pas le voir, Roderick la suivit docilement en l’écoutant.

Maïka ___ «
Je vais bien, et toi […] Comment tu t’es fait ça ? […] Voudrais-tu prendre un verre ou encore venir souper avec moi ? Si tu es libre bien sur. »

Toujours aussi bavarde. Roderick ne put s’empêcher de sourire en grand, avant de prendre la parole en regardant l’endroit vers où Maïka les guidait tous les deux.

Roderick ___ « Bah, la guerre, tu sais. Toujours pareil. »

Il marqua une pause et se passa le bout des doigts à la blessure sur sa tempe, frôlant la marque laissée par la balle qui avait manqué de peu de s’enfoncer dans son crâne, lui ôtant la vie avant qu’il n’ait eu le temps de s’en rendre compte. Ils avaient été pris dans guet-apens, et ils avaient perdu trois hommes, trois bons amis à Roderick. Lui, il avait été rapatrié et honoré d’une médaille. Et il avait même pas été fichu de sauver ses camarades. Il rabaissa sa main et sourit à Maïka comme si de rien n’était avant de reprendre :

Roderick ___ « Avec plaisir, Maïka. J’en ai plus que ras-le-bol de ces vautours au Ministère… Un bon dîner en amis, ça nous fera du bien à tous les deux, je pense ! »

Il avait affirmé ça avec un sourire rayonnant, ses yeux souriant et riant, brillants de malice. Il s’adapta aux pas de Maïka qui marchait à une allure rapide, avant de baisser le visage et fixer le pavé qui déroulait sous ses pieds. Il leva le visage au ciel, et, lorsqu’ils passèrent le coin de rue qui les séparait de la ruelle délabrée qui menait au Ministère, il aperçut une forme massive à quatre pattes qui semblait l’attendre, assise au coin du bâtiment ; il ne put s’empêcher de s’esclaffer à gorge déployée, son chien avait réussi à s’échapper de sa chambre d’hôte pour venir l’attendre ici. C’était pire qu’un gamin qui est impatient de voir son père ! Franchement. Aussitôt que le chien ait aperçu Roderick, il se précipita sur ce dernier, manquant de le plaquer au sol et gambadant joyeusement autour du couple que formaient Maïka et Roderick, en jappant comme un chiot heureux.

Roderick ___ « Maïka, voilà Andy, mon chien ! »

Il avait les yeux plus que pétillants, et il se défit de l’étreinte de Maïka pour passer sa main valide sur le crâne de son fidèle ami, avant de s’accroupir pour le laisser le saluer à sa manière – en lui passant sa langue sur le visage accompagné d’un aboiement de joie. Roderick se releva et s’essuya le visage dans sa manche, visiblement heureux de l’initiative prise par son toutou. Il adressa un clin d’œil à Maïka avant de lui offrir à nouveau son bras, histoire de continuer la route tous les deux, Andy les suivant docilement derrière.

Roderick ___ « Alors, tu en es où, maintenant ? »

Il l’avait questionnée à propos de sa carrière. La dernière fois qu’il l’avait croisée, elle en était à la fin de sa formation, ce qui remontait à au moins trois ou quatre ans. Il se souvenait de Maïka comme une fille heureuse et qui allait bon train, toujours souriante. L’attitude qu’elle avait eue en sortant de la cabine téléphonique hantait encore l’esprit récent de Roderick qui feignait toujours n’avoir rien remarqué. Une petite brise vint mêler ses doigts aux cheveux de la jeune femme, puis dans ceux de Roderick. Ce dernier se mit à rire doucement, trouvant la situation agréable. Autour des deux personnes, des passants les évitait en marchant plus rapidement. Peut-être à cause du chien massif qui les suivait, ou juste de leur complicité apparente.

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MessageSujet: Re: Reunion before the Ministry.   Reunion before the Ministry. EmptyVen 28 Aoû - 2:36

    « Bah, la guerre, tu sais. Toujours pareil. »
    Elle fronça les sourcils. La guerre la pire saloperie que les moldus et les sorciers avaient en commun. Ils se faisaient régulièrement la guerre contre des terroristes ou encore pour avoir le pouvoir d’une autre nation, mais il y avait parfois pire du comment que la guerre a été commencée. C’est pour cela que Maïka n’était pas vraiment d’accord avec certaine action que les gouvernements exigeaient qu’il soit Moldu ou sorcier… « Je peux savoir ce qui s’est passée ? » En regardant les blessures que lui avait infligé un certain missile, dont elle connaissait certainement le nom puisque c’était apparemment moldu. Les sorciers utilisaient d’autres choses pour faire la guerre qui était parfois encore plus meurtrier qu’une arme moldu, mais qui était bien moins salissant. Qui était les plus redoutables ? Les deux à la fois. Ce n’est pas tous les sorciers qui connaissent les armes moldus, certains ne savent même pas, comment ses derniers sont aussi destructeurs qu’un Avada Kedevra, parfois pire. Roderick montrait des blessures faites par une arme moldu. Maïka vivait dans le monde moldu. Elle connaissait pas mal de chose sur les moldus, mais jamais elle avait été confrontée à une de ses armes si redoutable. Si jamais, elle était confrontée à ses armes, elle devait trouver le moyen de lutter et ça sans recevoir un projectile. La métisse servirait certainement de sa baguette, mais Roderick avait été à la guerre chez les moldus, il ne pouvait tout de même pas se servir de sa baguette. Il était impossible de faire oublier à chaque personne qui se trouvait sur le champ de bataille la magie dont les sorciers essayent tant bien que mal de garder secrète. Il aurait sûrement eu grandement l’avantage avec une baguette, mais… il n’avait pas le droit. Malheureusement, le malheur pouvait s’abattre à n’importe quel moment. Elle avait une preuve, il était là, blessé, elle se doutait qui s’était passé quelques choses. C’est pour ça qu’elle demandait ce qui s’était passé, même si elle se doutait que ça n’allait pas lui plaire. Mais bon, elle devait s’y attendre puisqu’elle lui avait posé la question, comme une idiote. Elle voulait en savoir plus, quand parfois on devait garder sa curiosité pour autre chose. La question avait été lancée, il était, donc, trop tard.

    « Avec plaisir, Maïka. J’en ai plus que ras-le-bol de ces vautours au Ministère… Un bon dîner en amis, ça nous fera du bien à tous les deux, je pense ! »
    « Je comprend. Les gens m’énervent… On ne peut plus respirer au ministère. Ils font chier » Elle mit sa main sur sa bouche. Elle ne devrait pas dire ses choses là en public pouvant le regretter amèrement. « Pardon, je ne devrais pas dire ses choses. Il est peu convenable de dire ses choses en publiques. » Elle regarda autour d’elle avant de continuer à marcher aussi rapidement. Elle devait s’éloigner de cette foutue ruelle qu’il lui donnait un mal de cœur peut-être incompréhensible, mais elle détestait le ministère depuis quelques temps. Ils étaient tellement énervant, essayant de prendre totalement le contrôle sur l’autre, même si la personne n’était pas intéressé par leur demande. Ça, Maïka l’avait vécu malheureusement, contre son gré. Si les gens savaient qui était réellement leur premier ministre. Quel monstre se cachait sous ses airs !? Ils se doutaient sûrement que Rafael Grey n’était pas le plus gentil, mais ce qu’il lui avait fait, était horrible. Mais changeons de sujet, puisqu’en apercevant Roderick, sa soirée s’annonçait meilleur que ce qu’elle avait prévu… s’enfermer chez elle en écoutant les vagues. Elle allait plutôt écouter un ami, tenter de renouer des liens plus fort que maintenant. Il avait été si longtemps absent qu’elle avait l’impression qu’i l était un inconnu, même si elle le connaissait un tout petit peu. Ils avaient changé, ça c’était certains. Depuis le temps, elle avait pris un peu de maturité, même si elle continuait à mener une vie de débauche pourtant qui était freinée depuis quelques temps par le viol. Elle semblait réfléchir à ce qui s’était passée… à se rendre compte que si elle continuait, ça ne serait pas le dernier, mais elle n’avait personne à qui se confier réellement. La métisse se sentait si seule… Pourtant, elle remarqua le chien qui était assis au coin du mur. Elle entendit Roderick s’esclaffer devant le chien. Elle le regarda en fronçant les sourcils. Ils connaissaient sûrement le chien. C’était certain !

    « Maïka, voilà Andy, mon chien ! Alors, tu en es où, maintenant ? »
    « Oh, il est beau le chien » Elle ne semblait pas enthousiaste, mais elle ne savait pas comment s’y prendre ou le dire. C’était peut-être étrange, mais elle ne s’amusait depuis un bon moment. Elle ne s’était pas non plus approchée d’un chien depuis belle lurette. « Où j’en suis… » Elle recommença à marcher tout en réfléchissant. « Une auror rien d’exceptionnel qui déteste par-dessus tout, un des ministres. Les murs ont des oreilles, je ne peux pas vraiment en parler… » Dit-elle en soupirant. Elle réfléchissait où elle pourrait bien aller souper. L’invité chez elle ? Pourquoi pas… mais ça restait un peu… suspect la connaissant, mais elle n’avait rien derrière la tête. « Une idée de restaurant… Et c’est moi qui Paye ! » Elle regarda le chien. « Où tu préférais qu’on se fasse à manger ? » Elle semblait nerveuse près d’un chien et c’était le cas ne se sentant pas à l’aise.
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MessageSujet: Re: Reunion before the Ministry.   Reunion before the Ministry. EmptyMer 2 Sep - 16:37

Désolé, c'est nullissime.


La compagnie soudaine de son chien avait clairement rendu la joie de l’instant à Roderick, qui ne perdait pas vraiment le sourire. Galopant à côté d’eux, le berger allemand ne cessait d’aller et venir, jappant après les passants, qui changeaient de trottoir, apparemment effrayés. D’un simple chien. S’ils savaient que les deux personnes qui formaient un couple, si on s’y méprenait, étaient en réalité deux sorciers plus ou moins en réussite, ils feraient plus que de changer de trottoir ! Tenant le bras de Maïka, Roderick l’écouta avec attention lorsqu’elle lui questionna comment il s’était blessé. Il refusa de répondre, obstinément, certes, mais il n’était pas encore réellement prêt à raconter l’aventure en public, surtout qu’elle lui avait valu la mort d’un bon camarade, et malgré cela, l’état Anglais lui avait décerné une médaille d’honneur. Il l’avait rangée dans une boîte, n’osant même pas la porter, car il sentait le regard de son ami qui le fixait. Il soupira avant de reprendre son air jovial et accueillant, laissant son chien manquer de le plaquer au sol.

Maïka ___ «
Je comprend. Les gens m’énervent… On ne peut plus respirer au ministère. Ils font chier […] Pardon, je ne devrais pas dire ses choses. Il est peu convenable de dire ses choses en publiques. »

La voyant apparemment préoccupée, Roderick ne put s’empêcher de froncer les sourcils. Il y avait quelque chose qui clochait, mais, restant dans ses tranchées en tant que connaissance amicale, cela ne le concernait pas à moins que Maïka ne se décide de lui dire d’elle même. Il n’irait pas extirper l’information du bout de son cerveau. Il n’était pas legilimens, de toute façon il n’aurait pas réussi. Il la laissa continuer la marche, attendant doucement de reprendre la parole. Ce fut Maïka qui le fit la première.

Maïka ___ «
Où j’en suis […] Une auror rien d’exceptionnel qui déteste par-dessus tout, un des ministres. Les murs ont des oreilles, je ne peux pas vraiment en parler… »

Il la regarda de travers. Ce qu’elle venait de dire l’intriguait. Qu’on n’aime pas un des ministres… Dans son esprit, les images de Rafael Grey et Sean Evans s’enchaînèrent, et, étant pratiquement un meilleur ami de Sean, homme de confiance de ce dernier, même, il ne put que déduire de lui même que c’était du premier qu’elle avait peur et qu’elle détestait. Mais, il ne resta pas ancré là dessus, car, il n’était qu’humain, et ne pouvait avoir raison à chaque fois qu’il disait quelque chose. Maïka enchaîna presque immédiatement.

Maïka ___ «
Une idée de restaurant… Et c’est moi qui Paye ! […] Où tu préférais qu’on se fasse à manger ? »

Le regard qu’elle lança à son chien mit la puce à l’oreiller à Roderick (sans mauvais jeu de mot), et il sourit à l’égard du canidé qui les suivait, avant de prendre la parole :

Roderick ___ « Comme tu le sens, Maïka. Andy n’a pas besoin de rentrer avec nous, il est très bien capable de rester dehors pendant que nous allons manger, si c’est ça qui te tracasse ! »

Il avait dit ça d’un ton chaleureux, et força Maïka à bifurquer dans une ruelle, avant de regarder les enseignes des restaurants qui s’enchaînaient… Aller où ? Le Ministère était-il suffisamment loin pour que Maïka se laisse aller ? Il n’en savait trop rien, en réalité. Il se fichait de ce qu’il mangeait, du moment que ça avait du goût. Les rations militaires n’étaient qu’un vague souvenir, mais manger au fast food, c’était vraiment son pire cauchemar. Il songea au jour où il avait emmené son fils là bas et que ce dernier avait fait exploser une friteuse… ç’avait été coûteux pour lui, mais une broutille étant donné sa condition de magicien. Il adressa un regard à Maïka avant de reprendre la parole :

Roderick ___ « Un restaurant moldu, mais tu choisis. N’importe quoi m’ira, et puisque c’est toi qui paye… »

Il avait dit ça avec un brin de malice dans le regard, blaguant. Cela faisait longtemps qu’il avait été en la compagnie d’une femme, même pour une soirée autour d’un repas pour se raconter le passé et songer au futur. Il était confiant, son téléphone portable était éteint, sa baguette était dans son attelle au bras, si jamais quelque chose tournait mal, ils étaient plus ou moins armés… Après tout, tous les deux étaient Aurors. Ce n’était pas rien !


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MessageSujet: Re: Reunion before the Ministry.   Reunion before the Ministry. EmptyLun 12 Oct - 18:04

    Il y avait tant de chose qui faisait que Maïka n’allait pas bien de ses temps-ci. Depuis quelques années, elle espérait de trouver LE grand amour, mais elle ne le trouvait pas. Elle allait voir aux mauvais endroits et finissait par tomber dans les bras du premier qui passait. La métisse croyait qu’elle était follement amoureuse de son patron, pourtant elle savait qu’il n’était aucunement intéressé par elle. Alors, elle devait l’oublier, mais il y avait aussi d’autres démons qui la poursuivaient, des démons bien plus obscurs et sombres que celui du grand amour. Il y avait Rafael Grey, cet homme abominable qui voulait faire de sa vie un enfer constant. Il rodait tout près. Elle se cachait le mieux qu’elle le pouvait. Un jeu du chat et de la souris version géante, pourtant la petite souris ne voulait réellement pas connaître le félin. Ce jeu de chasse ne faisait pas plaisir à l’un des parties qui était bien sur notre chère auror Maïka. L’hawaïenne se demandait combien temps allait-elle encore tenir ? Allait-il l’éliminer ? Elle le savait capable. Comment un homme placé aussi haut dans la hiérarchie du ministère pouvait être aussi cruel et injuste ? Elle n’en savait rien. Elle se disait qu’il fallait de tout pour former un monde, mais le monde serait mieux sans lui… en fait, pour elle. Maïka ne se sentait en sécurité à nulle part. Il pouvait être partout surtout au travail. Elle était horrifiée de le savoir près. Sa vie n’était que détruite à cause de ses peurs qui ne cessaient. Elle avait besoin de quelqu’un à qui se confier qui comprendrait son envie d’être serré dans les bras pour se sentir libérer d’un poids, mais ce poids ne disparaîtra jamais, puisqu’il est là. Le vrai amour n’avait pas de sens à présent, elle était prise dans un enjeux bien plus grave que de celui de chercher toute sa vie celui qui sera le meilleur à ses côtés, elle luttait contre Rafael Grey qui la rendait complètement cinglé…

    Heureusement que la vie lui réservait des évènements heureux encore. Roderick était peut-être son sauveur dans le fond. Elle le savait bon, même si les années qui les avait séparé lui avait perdre tout contact avec cet homme. À présent, il était un peu, comme un inconnu qu’elle avait envie de revoir, de connaître à nouveau et de s’en faire à nouveau un ami. L’amitié était une forme d’amour peut-être meilleur de celui du grand amour, mais elle n’en savait rien. La métisse avait l’impression que personne ne l’aimera. Elle était seule, celle qui désirait un enfant n’aura même pas une partie de ce qu’elle désir. Qui serait assez fou pour faire un enfant à une femme pratiquement inconnue? Personne qui est dotée d’une intelligence. On finit par s’attacher à la petite chose qui était dans le ventre de la femme… Maïka se forçait en marchant de sourire. Elle regardait inquiète par moment le chien qui les suivait qui était le compagnon de son ami. Elle continuait à marcher parlant un peu de tout et de rien, lui laissant de connaître un peu ses peurs sans vraiment les formulés. Ce n’était pas le meilleur moyen, mais elle voulait parler à quelqu’un. Elle avait besoin de parler. Elle s’étouffait dans ses secrets. Peut-être qu’il serait temps qu’elle s’ouvre à quelqu’un ? Peut-être qu’il serait le temps qu’elle expose ses craintes ? Peut-être pourrait-elle en parler en allant manger avec lui ? Elle était mieux placer pour parler sans avoir des oreilles indiscrètes qui pourraient aller tout dire à ce foutu directeur du département des mystères ? Oui. Oui et re-oui. Elle se préparait mentalement…

    « Comme tu le sens, Maïka. Andy n’a pas besoin de rentrer avec nous, il est très bien capable de rester dehors pendant que nous allons manger, si c’est ça qui te tracasse ! »
    « Non ce n’est pas ça… en fait, oui j’avais pensé à ton chien, mais il y a aussi autres choses. »
    Dit-elle après avoir soupiré bruyamment en continuant de marcher. Il était tellement heureux. Comment faisait-il ? Elle avait tellement envie d’être comme lui. Il avait surement vécu trop de chose pour s’arrêter ;a un simple fait. Il a du trouver une raison qui faisait que sa vie était meilleure, qui était plus belle que ce qu’elle vivait plonger dans ses souvenirs sombres. Elle ne pouvait passer à autres choses. Elle étouffait de plus en plus et ça devait insoutenable. Maïka réfléchissait à l’endroit où ils allaient manger. Elle pensa tout de suite à un restaurant chic où elle avait déjà été mangée avec un homme lors d’un rendez-vous.

    « Un restaurant moldu, mais tu choisis. N’importe quoi m’ira, et puisque c’est toi qui paye… »
    « J’ai une petite idée où aller. » dit-elle en le faisant suivre. Elle l’emmena à un petit restaurant qui semblait terriblement chic, mais ce n’était pas ce qui choquait la métisse puisqu’elle avait beaucoup d’argent. Elle allait tout payer ce soir sans problème. Maïka avait envie pour lui. Ils se firent emmener à une table où Maïka prit un air sérieux en attendant que la serveuse parte les laissant seul. « J’étouffe Roderick. J’ai envie de tout laisser tomber. Tantôt quand j’ai parlé de ministre… » Elle prit sa tête entre ses mains. « Rafael… » Elle le regarda à nouveau. « C’est un homme horrible qui ne lâche jamais… J’ai l’impression d’être une souris… dans un labyrinthe… Il ne me lâche pas. Il a fait de ma vie un enfer… et ça ne cesse. Je me sens constamment traquer. » finit-elle par dire sans tout dire. Elle attendait que tous les informations soient prises en compte patiemment.
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MessageSujet: Re: Reunion before the Ministry.   Reunion before the Ministry. EmptyDim 8 Nov - 14:23

    Et re-désolée, c'est terriblement en retard que je réponds, j'ai honte >.<" :/ .

    C’était étrange. Lui, tellement ‘joyeux’, tellement souriant. Avec le chien qui gambadait derrière lui. Et elle, plus réservée, plus apeurée. Roderick ne savait pas où se mettre, en réalité. Attelle sur le bras, il suivait la jeune Auror comme il avait suivi son ex-femme lorsqu’ils allaient au restaurant tous les deux. Ne vous y méprenez pas, il ne considèrerait pas Maïka comme une femme à mettre dans son lit ou à avoir une relation avec elle, simplement, c’était le même schéma. Et ça lui plaisait, car ça changeait des courses d’un sens et d’un autre de la vie active. Aller se poser dans un restaurant, manger sans se soucier des poêles et autres feux du genre, être tranquilles. Et parler, juste parler. Il lui avait demandé de choisir. Alors, elle choisit un petit restaurant, relativement chic, que Roderick n’avait jamais visité auparavant. Tant qu’à faire, faisons dans le neuf ! Un petit sourire vint percer sur le bord de ses lèvres, mais dès que Maïka s’assit sur son siège, le sourire disparut sous les méandres du soucis. Il l’observa se prendre la tête et lui parler, comme si on venait de détacher une ceinture trop serrée et qu’on peut enfin respirer…

    Maïka __ « «
    J’étouffe Roderick. J’ai envie de tout laisser tomber. Tantôt quand j’ai parlé de ministre… […] Rafael… […] C’est un homme horrible qui ne lâche jamais… J’ai l’impression d’être une souris… dans un labyrinthe… Il ne me lâche pas. Il a fait de ma vie un enfer… et ça ne cesse. Je me sens constamment traquée. »

    Roderick fronça les sourcils et posa ses coudes, tant qu’il le pouvait, sur la table en prenant les mains de Maïka pour la forcer à lever le regard et croiser le sien. Ce qu’elle venait de dire devait être simplement superficiel, il devait y avoir une raison ? Il n’avait pas frappé à tort quand il avait songé à Rafael, cet homme était détestable. Mais qu’avait-il bien pu faire à Maïka pour qu’elle soit dans cet état ? De ce qu’il savait d’elle, elle était une femme forte, or, elle ressemblait à une gamine qui a été battue par son père. Il lui adressa un regard chaleureux avant de lui caresser le haut de la main du pouce, et de prendre la parole.

    Roderick __ «
    Faut pas, Maïka. Faut pas que tu le laisses te tourmenter même quand il est pas là, tu sais. Je sais pas ce qu’il a bien pu te faire pour que tu sois dans un tel état, mais je parie que c’est pas un sourire. Et, qu’importe ce que c’est, tu n’as pas le droit de lui laisser le plaisir de te voir comme ça. »

    Il fit une pause avant de regarder si la serveuse ne revenait pas, et quand il fut certain que non il reprit la parole.

    Roderick __ «
    T’es une Auror brillante à ce que je sais, tu dois bien avoir assez de caractère pour lui tenir tête, non ? »

    Il ne disait pas ça pour l’énerver, juste pour avoir son attention. Il lui adressa un petit sourire, qui se voulut rassurant, encore, avant de serrer ses mains pour lui montrer qu’il était là, maintenant, qu’il ne partirait plus au front, car il avait été rappelé à ‘jamais’ à la patrie mère. De ce qu’il savait de Rafael, c’était un homme tout à fait horrible, froid et glacial, cynique également. Mais il ne lui avait jamais laissé l’occasion de le descendre. Roderick avait vu et subi tellement de choses, que son caractère prenait tous les assauts sans rechigner, il était, si on peut le dire, vacciné à la méchanceté et à la glace de certaines personnes. Il en faudrait plus que ça pour l’énerver. Mais, voir Maïka, son amie, sa collègue aussi, dans un tel état l’alertait. Décidément, le monde allait beaucoup plus mal qu’il ne l’avait songé. Et, en plus, qu’elle désespère à ce point… Il voulait l’aider, lui dire que tout irait mieux – un bon vieux mensonge qu’on dit même dans les pires situations. Tout irait mieux, même avec une gâchette contre la tempe. Même avec le pied sur une mine. T’inquiète pas, mon gars, tout ira bien. Et deux secondes plus tard, il est mort. C’est terrible. De rassurer quelqu’un, en sachant pertinemment que ce dernier sait que tout n’ira pas bien, justement. Vraiment. Roderick l’avait fait souvent. Mais le pire, ç’avait été de voir des gamins blessés sur le front alors qu’ils allaient chercher de l’eau, en train d’agoniser, et leur dire que tout irait bien alors qu’il s’apprêtait à leur tirer une balle dans le crâne pour abréger leur souffrance. Il n’y a rien de pire que ce regard proche de la mort et qui sait. Vraiment.

    Roderick lâcha les mains de Maïka lorsque la serveuse revint, n’ayant même pas regardé la carte. Il observa la jeune fille qui, impatiente, avait déjà sortit son carnet de notes. Mouais. Il n’aimait pas être pressé, et prit tout doucement la carte pour la parcourir, en lançant un regard un peu complice à Maïka. Ils ne pouvaient parler baguette magique et abracadabra devant la serveuse, alors il fallait faire comme si. Il se mordit la lèvre, faisant mine de ne pas savoir. Puis il la renvoya en disant qu’ils allaient voir, qu’ils n’avaient pas encore choisis, et que ça en tarderait pas. Une fois que la serveuse eut tourné le dos, il fit rouler les yeux dans leurs orbites, exaspéré. Bah, des fois hein… Faut faire avec.


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Maïka O. Allen
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MessageSujet: Re: Reunion before the Ministry.   Reunion before the Ministry. EmptyDim 8 Nov - 20:44

    « Faut pas, Maïka. Faut pas que tu le laisses te tourmenter même quand il est pas là, tu sais. Je sais pas ce qu’il a bien pu te faire pour que tu sois dans un tel état, mais je parie que c’est pas un sourire. Et, qu’importe ce que c’est, tu n’as pas le droit de lui laisser le plaisir de te voir comme ça. »
    « C’est impossible, Rod. Il n’arrête pas. Je suis devenue sa poupée. Si tu savais ce qu’il m’a fait, tu en serais dégouté… » Elle regardait son ami qui avait pris une pause entre deux phrases, il surveillait la venue de la serveuse qui allait sûrement les interrompre dans un moment ou un autre plus rapproché de ce qu’il pensait. Ils étaient dans le restaurant assis à une table discutant de ses problèmes qui n’arrêtaient pas de la poursuivre depuis quelques temps qui faisaient qu’elle avait un peu changer encore, et encore. Ses mains étaient dans ses mains. Il était réconfortant, mais elle était perdue, car elle savait très bien que même s’il était réconfortant ça ne changerait en rien le comportement de monsieur le ministre qui la traquait peu importe le moment ou l’endroit. Elle étouffait depuis un peu trop longtemps, ce qui n’arrangeait en rien son moral qui descendait dangereusement. S’il continuait, elle allait sombrer. Fuir ! Mais où ? Il y avait nulle part où elle pouvait aller, sauf si quelqu’un l’aidait en s’enfuir, mais ça serait lâche, très lâche. Maïka soupira de douleur devant son ami. Elle était sur le point d’éclater en larme tellement qu’elle était coincée, tellement qu’elle se sentait comme un petit animal en fuite. Elle n’aimait pas cette sensation qui la rendait complètement folle… encore plus.

    « T’es une Auror brillante à ce que je sais, tu dois bien avoir assez de caractère pour lui tenir tête, non ? »
    « Oui, je suis une auror, mais il est mon supérieur. Si je lui tiens tête, il devient pire… Roderick , j’ai été violée par lui. Il m’a fait monter un soir dans son bureau pour parler travail, je lui avais dit que ses avances ne m’intéressaient pas. J’aurais du m’en douter que c’était louche… Pourquoi voulait-il me voir pour parler affaire quand on avait rarement rapport avec ça ? Mais c’est un supérieur. Je n’avais pas le choix ! » Elle était paniquée en lui parlant de ça. Elle venait d’éclater. Elle lui avait tout dit, mais tout ce qui était important à savoir. Les détails, il pouvait se les imaginer… il valait mieux. Maïka respira un grand coup pour pouvoir revenir sur terre, revenir au présent et ne pas éclater en sanglot. Elle regardait le regard de cet homme qui se montrait aimant envers elle qui essayait de faire oublier ses craintes. Elle sentait qu’elle pouvait lui faire confiance qu’elle pouvait venir lui parler de tout ce qu’elle avait. C’était bien d’avoir des amis qui étaient du bon côté. N’avait-elle pas de vrais amis ? À vrai dire, non. Miranda ne pouvait être classée dans la catégorie des bons amis. C’était plus que compréhensible en fait, car c’était une vipère qui tentait d’arracher la moindre information, en blessant quiconque malgré le fait que ça soit une personne près d’elle. La métisse revint à elle quand la serveuse se présenta à leur table. Malheureusement, l’hawaïenne voulait foutre une claque à cette serveuse impatiente, ce qui laissait l’impression qu’elle était malpolie. Maïka étant de nature explosive et peu commode montrait très clairement que si elle continuait, elle ne ferait certainement pas la gentille cliente. Peut-être faire une plainte directement à son patron ce qui serait mieux pour ne pas perdre les pédales sur une pauvre moldu. Elle laissa Roderick jouer la comédie tandis qu’elle souriait un tout petit peu. Oui, ça l’amusait, mais pas pour longtemps puisque la serveuse repartit en voyant qu’ils n’avaient aucunement idée de ce qu’ils voulaient commander. Ce n’était pas grave, si elle sortait trois heures plus tard du restaurant, elle avait quelqu’un avec qui parlé et c’était bien plus agréable que d’aller se torturer chez elle tenant sa baguette près d’elle au cas où qu’elle aurait une visite indésirable dans sa belle et grande demeure qui n’était plus sécuritaire pour l’auror. Cette dernière remit son regard sur son ami et poursuivit la conversation.

    « Mais ce qui est sur, Rod… c’est que j’ai compris une chose. Je sais ce que je veux à présent… je veux une famille… je veux un mari, j’ai envie de connaître des choses qui m’était impossible de vouloir ou d’espérer, parce que je vivais dans la débauche. C’était mal… Mais je ne le comprenais pas, mais mes centres d’intérêts ont changé à présent. Malheureusement pour moi, je ne crois pas que je pourrais atteindre mes rêves. Tu sais pourquoi ? Parce qu’on me voit comme une aguicheuse… Qui voudrait d’une femme comme moi ? Qui voudrait de moi comme épouse et être la mère de son fils ou de sa fille… ? » Elle le regardait tristement, mais elle avait l’impression que ça serait pour elle comme ça le restant pour le restant de ses jours.
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