Cracbadaboum; Une malédiction, des sorciers. Oserez-vous ?
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 Vipères, je vous aimes.

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Damian J. Turner
Damian J. Turner



▌Citation : "J'ai tout donné au soleil, tout, sauf mon ombre."
- Guillaume Apollinaire

▌Clan : Plus de libertés, moins de contraintes.
▌Âge : 20 ans
▌Année : ---
▌Maison : Gryffondor
▌Sang : Pur
▌Humeur : Parano, mon ombre et une sociopathe française.
▌Emploi : Auror en formation en France. Elève de neuvième année, théoriquement.
▌Responsabilité : ---
▌Poste au Quidditch : ---

▌Crédit(s) : Fae

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Vipères, je vous aimes. Vide
MessageSujet: Vipères, je vous aimes.   Vipères, je vous aimes. EmptyDim 20 Déc - 12:41

Premier post; Miss Naggans



    Une fois encore, il fit volte-face et chercha du regard ce ou celui qui pouvait bien faire naître en lui cette si désagréable sensation. Mais une fois de plus, rien ne sembla trahir ce délicieux décors hivernal qui encadrait Poudlard et son parc. Ses pas dans la neige marquaient le chemin qu'il avait parcouru depuis que ses grandes enjambées lui avaient fait quitter la chaude atmosphère qui régnait à l'intérieur du château pour, à la place, goûter aux délices glacés de cette période de l'année.
    Emmitouflé dans son long manteau d'un noir de jais, il frissonnait, balayant encore du regard les plaines enneigées du parc qui, en cette glaciale matinée, ne représentaient rien de plus qu'un immense no man's land. Pas âme qui vive, et pourrait-on dire que c'était normal tant l'heure qu'il était semblait indécente pour une promenade en extérieur. Rares étaient les élèves qui se levaient aux aurores un dimanche matin, se refusant une matinée de repos bien méritée pour aller batifoler dans la neige immaculée qui recouvrait de plusieurs dizaines de centimètres le sol du Parc. Alors pourquoi lui, ressentait-il cette sensation? Pourquoi avait-il la gênante impression que quelqu'un l'observait, suivant ses pas sans qu'il n'arrive à discerner sa présence. Plusieurs fois, son esprit lui avait joué un tour, il avait d'abord cru entrevoir une silhouette qui se dessinait dans l'horizon, puis se fut de faible bruissement de tissu qui était venu à lui chatouiller délicatement les tympans, à tel point que dans un mouvement vif de sa main engourdie par le froid, il avait plongé cette dernière dans la poche intérieure de son manteau pour en retirer sa baguette. Geste inutile car aucune présence ne vint à se matérialiser concrètement.
    Oui, il était seul, seul dans cette immensité blanche et froide que représentait ce parc. Durant un moment, il avait vu en cette impression de présence discrète l'œuvre d'un auror en patrouille qui surveillait les moindres fait ses gestes de notre sorcier, après tout, s'ils étaient en faction à Poudlard, le moindre élève se promenant seul à une heure inhabituelle était suspect. Peut-être était-ce pour ça que son poursuivant ne c'était pas montrer à ses yeux.

    Dam' reprit sa marche, acceptant une nouvelle fois le fait que personne ne le suivait. A dire vrai, il aurait préféré être la cible de l'un des chasseurs de mage noir chargés de la surveillance de Poudlard. Car si il n'avait pas été obnubilé depuis ses premières minutes en extérieur par le fait que quelqu'un semblait suivre ses pas, il aurait sans doute remarqué plus rapidement qu'aucun de ces derniers ne patrouillaient en cette froide matinée. Et c'était maintenant la seul chose qui le dérangeait réellement.
    Certes, aucun ne s'était présenté à lui ni à un quelconque autre de ses camarades lors de leur prise de fonction. Seul la Directrice avait annoncée par voix d'affichage qu'une équipe du Ministère viendrait renforcer les défenses du château en réponse aux événements qui s'y étaient déroulés. Une nouvelle qui avait fait sensation; nombreux furent ceux qui voyaient en cette prise de pouvoir des ministres une preuve que Raven ne mettrait plus un pied sur le territoire de la plus grande école de sorcellerie du monde, d'autres se trouvaient surtout rassurés de par la présence de sorciers d'exceptions pour assurer leur protection. Mais même si tous savaient ces hommes en fonction, rares étaient les moments ou ils se laissaient observés. Et ce matin, notre Gryffondor ne pu que ce poser une question peu rassurante, tant pour lui que pour ses autres camarades, ou étaient donc ses foutus aurors?

    Ses pas se portèrent ensuite jusqu'à l'orée de la forêt interdite, non, il ne comptait se mettre à l'abri en se terrant comme un rat dans le terrier à serpent que représentait sa salle commune. Il avait besoin d'air; sa nuit avait été mouvementé, torturée par des rêves ou il la voyait s'en aller avec Owen, un grand sourire au lèvre, le délaissant définitivement. Il ne voulait pas croiser le regard de Synthia ce matin, il n'en serait pas capable. Donc il avait fuit les cachots pour s'imprégner de ce froid polaire qui lui permettrait de faire le vide dans son esprit. Il voulait respirer cet air glacial, il voulait être en contact avec cette neige qu'il n'appréciait pourtant pas. Il voulait ce sentir vivant, ressentir ce froid; ce sentir vivant peut-être, plus qu'il ne l'a jamais été ces derniers mois. Ca devait être ça.
    Soudain, il pivota sur lui même et tendit sa baguette en direction des arbres qui marquaient l'entrée de la forêt dont l'accès était des plus prohibées en cette période de trouble. Là, il y avait eu du mouvement, et en aucun cas il était question d'un quelconque fruit de son imagination. N'osant même plus respirer, il se fit patient, immobile, prêt à faire tomber une pluie de sort sur la personne qui apparaîtrait dans on gens de vision d'un instant à l'autre.
    « Bouge de là », rugit notre rouge et or d'une voix sûre, tandis qu'un buisson vint à trembler légèrement, preuve que lui ne se trompait pas et qu'il était bel et bien observé par une personne enveloppée de par la pénombre qui régnait au cœur de ce lieu maudit. Cependant, un détail fit que lentement il abaissa sa baguette. Un doux parfum vint à s'emparer de son esprit, une senteur qu'il connaissait car elle était sienne. Maudites Serpentards, toutes autant qu'elles étaient.

    « C'est bon sors, souffla-t-il en un murmure, on est bien trop grand pour jouer à cache-cache c'est toi même qui l'a décidé il y a quelques années. »
    C'est fou, mais chaque fois qu'il s'approchait de cette fichue forêt interdite, il comprenait à quel point elle pouvait être dangereuse pour lui.
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Vipères, je vous aimes. Vide
MessageSujet: Re: Vipères, je vous aimes.   Vipères, je vous aimes. EmptyDim 20 Déc - 14:02




    Le sommeil ne venait pas. Ou il se cachait dans la pénombre du dortoir féminin Serpentard mais le résultat était le même, Erwin n'avait pas dormit de la nuit. Tracassée? S'il vous plait pas d'insulte, il faudrait que sa mort sois imminente pour tracasser la blonde au point de l'empêché de dormir. Disons plutôt qu'elle ne se sentait pas assez fatiguée pour espérer sombrer dans le sommeil juste en fermant les yeux. Alors elle s'était promené. Dans le château en pleine nuit, je vous avoue que ce n'était peut être pas la meilleure de ses idées mais étant donné qu'elle ne s'était pas fait prendre, personne ne va lui reprocher.
    Elle avait passer une grosse partie de la nuit à flâner dans la bibliothèque, cherchant un peu de documentation sur les "voitures" pour le cours d'étude des moldus entre deux lignes d'un roman dont elle n'arrivait plus à se détacher. Puis arriva le moment où elle trouva cela suspect que la bibliothèque soit aussi accessible, surtout en pleine nuit. Un petit tour vers la réserve lui avait bien sur démangé les membres mais voyant que le soleil n'allait plus tarder à se lever elle choisi plutôt de se rendre à la volière. Elle avait du courrier. Comme tout les mois une jolie enveloppe d'une couleur turquoise attendait patiemment dans le bec de Ramsèss, son hibou. Son grand-père lui écrivait régulièrement et si même quelqu'un d'autre avait osé utilisé une enveloppe turquoise aux armoiries de sa famille, Erwin reconnu facilement l'écriture propre, haute et calligraphiée de son aïeul. Elle fut tenter un instant de redescendre dans son dortoir pour y répondre mais l'envie de se frotter aux autres pimbêches mal réveillées de son dortoir était comme qui dirait inexistante. Elle avait vraiment beaucoup de mal avec les Serpentardes le trouvant toute plus stupides les unes que les autres, à une ou deux exceptions près. Mais bon entre filles de la même maison on essaye au minimum de se supporter alors elle gardait ça pour elle. Alors que Ramsèss lui mordillait affectueusement le doigt, miss Naggans percher sur le bord d'une ouverture vit au sol, loin en dessous d'elle, un truc bouger. Un truc qu'elle aurait certainement reconnu même sans le voir d'ailleurs.
    Que pouvait bien faire ce fichu Turner, debout, dehors, à cette heure si matinale !?! Il n'avait rien de plus passionnant à faire que de lui gâcher le paysage !?! Et quel paysage ! Poudlard sous la neige ça valait bien de se taper les nombreuses marches de la volière. A chaque fois qu'elle se trouvait face à ce cadre blanc et immaculé, la Serpentard partait malgré elle dans ses souvenirs d'enfance. C'était comme ça, une mauvaise habitude. Bien qu'habituellement personne ne venait la déranger dans ses songeries, encore moins un griffondor. Oui, franchement, elle se demandait ce que pouvait bien trafiquer Damian Turner, dehors, par un temps pareil. Un sourire malsain au bord des lèvres, la demoiselle se dit qu'il n'y avait qu'un moyen de le savoir. Lui demander ? J'y ai penser aussi mais je trouvais ça un peu trop simple et beaucoup moins marrant.
    Nan le suivre, discrètement. Le voir se retourner subitement vers le vide qu'Erwin occupait quelques seconde avant même qu'il n'entame sont mouvement de volte-face. Observer ses traits tirés par l'inquiétude et le manque de sommeil lorsque, par on ne sait par quelle magie, la blondinette se retrouvait à avancer quelques pas devant lui sans qu'il ne suspect ne serait-ce qu'un instant sa position. Menacer l'inconnu de son regard noisette et téméraire. Ça c'était marrant.
    Être dans la tête du bonhomme aussi aurait put être marrant. Si la donzelle avait sut qu'il tergiversait à propos des Aurors à Poudlard elle lui aurait sans aucun doute rit au nez. Comme ci ça pouvait réellement changer quelque chose. Les Aurors étaient tous, et sans exception, des incapables. Poudlard n'était plus l'endroit le plus sûr d'Angleterre, c'était la raison de leur venue ici et la preuve de leur échec. S'ils savaient faire leurs boulots il n'y aurait pas un seul homme du ministère se baladant par ici.
    Mais toute bonne chose à une fin. Le froid engourdissant et la lumière encore un peu faiblarde en ce début de matinée endommageait petit à petit la faculté de discrétion de la donzelle. Zut, repérée ! Enfin non, il ne savait toujours pas où elle se trouvait exactement mais il savait désormais que c'était elle. Et je vous avoue que le "comment" lui tracassait pas mal les neurones à la blonde. Alors qu'il baissait sa garde lentement, cherchant encore où pouvait se cacher la verte et argent nationale, cette dernière se faufila sans un bruit derrière lui. Un sourire vicieux et franchement amusé sur le bout des lèvres, elle avançait doucement vers lui, laissant ses traces de pas dans la poudre blanche qui tapissait le sol. A quelques centimètre de lui, avant même qu'il n'ait pu le remarquer et se retourné pour lui en coller une, les dents aussi blanche que la neige d'Erwin virent mordiller une parcelle de peau, non dissimulée par le gros manteau, du cou du beau Griffondor.


    « Je n'ai rien décider du tout, murmura t'elle à l'oreille du rouge et or dans un souffle avant de reprendre d'une voix plus veloutée, c'est toi que cache-cache n'intéressait plus... Damian. Je n'ai fait que m'adapter... »

    Se redressant doucement, la demoiselle fut tenter de caresser imperceptiblement la joue de Damian de ses doigts froids mais n'en fit rien. Elle restait plantée derrière lui, droite et fière, cette lueur malicieuse et habituelle se baignant dans le gris bleuté de ses iris. Aussi gris bleuté que l'était sa longue veste entrouverte sur un chemisier vert au décolleté prononcé. Avec Erwin la jupette traversais les saisons, même alors qu'il gelait à du -10 dehors, elle se baladait ses fines jambes à l'air. Son manteau aussi long que son dessous on aurait presque cru qu'elle ne portait rien sous sa veste.


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Damian J. Turner
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▌Citation : "J'ai tout donné au soleil, tout, sauf mon ombre."
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Vipères, je vous aimes. Vide
MessageSujet: Re: Vipères, je vous aimes.   Vipères, je vous aimes. EmptyLun 21 Déc - 14:44


    Il sentit un souffle chaud venir lui caresser la nuque, immédiatement suivi par une légère pression exercée sur la seule partie de son cou qui se révélait encore nue et à la merci de la jeune femme. Il imaginait déjà le regard mutin de cette dernière, cette étincelle de malice qui éclairait ses yeux d'un gris bleuté. Il ne la connaissait que trop bien pour savoir qu'à l'instant même, la situation lui plaisait au plus haut point. Comme elle même était consciente du fait que notre rouge et or affectionnait tout particulièrement ce genre de geste, surtout quand elle en était l'auteur. Les dents de son ancienne amante qui venait à mordiller sa peau, le souffle chaud de la sorcière venant à se perdre le long de la nuque glacée de notre sorcier; puis ce parfum entêtant qui n'avait pas changé malgré les années, ces senteurs qui n'avaient pour seuls effets que de retourner l'esprit du jeune homme depuis qu'il avait partagé le plus intensément possible la vie de son amie.« Je n'ai rien décider du tout, c'est toi que cache-cache n'intéressait plus... Damian. Je n'ai fait que m'adapter... »
    Et elle se tenait maintenant dans son dos, immobile, sans doute encore plus fière du résultat de son petit manège. Ces murmures à l'oreille avait toujours été l'un de leurs jeux préférés. Ils ne s'en passaient jamais et, on pouvait dire qu'Erwin excellait dans cette discipline. Et, depuis un certain temps, il fallait reconnaître que c'était au plus grand damne de notre Gryffondor. Imaginez cette attirance dangereuse envers sa vis-à-vis alors que lui ne voulait que Synthia; tous ces gestes troublants, dérangeants au possible, toutes ses attentions malsaines qui n'avaient de cesse de lui rappeler tous les délicieux moments qu'il avait partagé avec son amie... Qui n'avaient de cesse de raviver à son esprit la terrible attirance qui tel un incendie incontrôlable, réduisant en cendre tout ce qui se trouvait sur son passage, consumant son être de désir. Mais, jamais cet ardent désir, ces envies incendiaires ne viendrait à annihiler son amour pour la Princesse des Serpentards, jamais.

    « T'adapter? Il me semble que c'est toi qui t'es imposé à mon regard dans une tenue des plus affriolantes... Enfin, tu vois ce que je veux dire. »
    Avouons une petite chose, la simple évocation de ce souvenir avait eu un effet néfaste sur notre sorcier. Elle était la seule, la seule qui, en sa présence, faisait qu'à aucun moment ses pensées ne viennent à se porter en direction de celle qui aurait du devenir sa femme. Elle pouvait choisir d'occulter ses sens, lui faire oublier la présence de ce monde qui les entouraient, et lui devait se battre pour ne pas céder à certaines pulsions amenées à le tirailler. Un combat de tout instant.
    « Qu'est ce que tu fais là, Erwin? Tu peux vraiment plus te passer de moi. »
    Un simple murmure, après tout, elle ne se trouvait qu'à quelques centimètres de lui, dans son dos. Il pouvait encore sentir la douce respiration de la sorcière venir caresser délicatement sa nuque, comme si le visage de cette dernière c'était une fois encore rapproché de lui. Bien sûr, la connaissant elle n'allait pas mettre un terme à cette proximité ambigüe, bien au contraire, elle allait en jouer, en abuser, comme elle le faisait avec son corps, avec son regard vicieux à souhait. Comme elle le faisait avec ses tenue également, avec cette jupe courtissime qu'elle devait encore porter aujourd'hui encore, offrant ses fines jambes à la vue de quiconque le désirait malgré le froid glacial qui régnait dans ce parc et les minuscules flocons de neige qui venait à se déverser de nouveau. Il imaginait aussi son décolleté plongeant, affriolant à souhait qui le troublerait au plus haut point lorsqu'il poserait un regard innocent sur cette partie de l'anatomie de son amie.

    « Toi, debout à cette heure-ci... T'es tombée du lit ou ton camarade de la nuit t'as jeté lui aussi après s'être bien amusé? »
    Encore ce même murmure, de quoi lui permettre de gagner du temps. Il fallait réfléchir, et faire le bon choix également. Il ne pouvait pas rester dos tourné, lui laissant un trop large gamme de possibilité pour le torturer, mais il ne pouvait en aucun cas lui faire face. L'affronter de face était un jeu aussi dangereux que de la savoir le dominer, mais au moins, lui pourrait réagir.
    « Tu permets que je me retourne très chère? Pas que la situation me déplaise, mais je préfererais pouvoir surveiller tes mains.»

    Il attendit quand même une réponse, ne pas brusquer la demoiselle, jamais, c'était une des choses à ne faire sous aucun prétexte sous peine de quelques contrariétés. Et ça, il le savait plus que quiconque, lui qui l'avait délaissée à sa rencontre avec Synthia sans demander son avis, le payait cher, très cher. Trop cher.
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Vipères, je vous aimes. Vide
MessageSujet: Re: Vipères, je vous aimes.   Vipères, je vous aimes. EmptyLun 21 Déc - 20:02




    Fière ? Il n'avait même pas idée. En fait fière était pas vraiment le mot pour résumer sa situation disons plutôt grandement amusée. Damian dans tous ses états ça vaut le détour. Pour le moment, à croire qu'il le faisait exprès, ils ne se voyaient plus beaucoup. Le beau blond essayait-il de la semer ? Détail peu important maintenant qu'elle avait mit la main sur lui, dans un endroit totalement vide de présence humaine, elle ne comptait pas le lâcher de si tôt. Au contraire elle se délectait de sa présence qui s'avérait aussi distrayante que celle de son ex futur-femme... Elle l'aurait bien dit tout haut pour insister sur ce surnom si mignon qu'elle donnait à Synthia mais ça aurait été manque de tact. Depuis quand elle se souciait d'avoir du tact, encore plus en s'adressant à Damian ? Elle ne l'a jamais fait mais pour une fois son but n'était pas qu'il grogne et sorte les griffes. Quoi que grogner il le faisait déjà, voila que maintenant c'était sa faute si on lui avait sauter dessus, elle l'innocente Blanche-Neige. Bon c'est certain elle devait peut être l'avoir un peu chercher mais qui est ce qui avait proposer qu'elle vienne dormir chez lui ? Deux adolescents déjà bien proches, qui aiment jouer avec le feu, qui planifient de dormir dans la même pièce, je dirais même plus le même lit, ça n'as plus rien d'innocent. La proposition de Damian n'avait fait que mettre le feu au poudre. Du moins c'est comme ça qu'Erwin s'en souvenait. La demoiselle ne put empêcher un petit rire moqueur et à la fois cristallin de franchir ses lèvres.

    « Parceque tu te souviens de ma tenue ? Même moi je n'ai plus aucune idée de ce que je portais la première fois. C'est que des tenues affriolantes t'en as déjà vu passer quelques unes. »

    Dit elle alors d'une voix un peu rieuse alors que juste pour la forme elle prenait la pose, ignorant magnifiquement la seconde remarque du rouge et or. Se passer de lui ne devait pas être très compliquer mais elle n'avait pas l'envie d'essayer là maintenant. Non la tout de suite, le nez légèrement froncé, un doigt posé sur les lèvres, les yeux levés au ciel, un sourire mutin sur le bord des lèvres elle donnait l'air de réfléchir. En fait sa réflexion était bien plus aisée qu'elle ne comptait s'en donner l'air. Elle s'en souvenait très bien de cette première nuit et comptait bien à ce que Damian aussi. Gardant la pose, elle reprit la parole, l'air un peu ailleurs.

    « Attends la première fois... eum. Je ne portais pas une nuisette bordeaux ? Très courte comme d'habitude mais... décidément je n'arrive plus à me souvenir exactement de sa couleur... Ah non violette plutôt. Oui c'est ça elle était violette. Un peu de dentelle noire sur le haut non ? Ou non ça c'était peut être celle d'après... Ah et j'avais même acheter les porte-jarretelles qui allait avec mais je ne vois toujours pas leur utilité vu que je n'avait pas de bas. Elle n'était pas légèrement transparente aussi ? »

    Si elle l'était, aussi légèrement que des sous-vêtements pouvaient l'être. Elle s'en rappelait, et ce tout haut. Pourquoi ? Parce que ça allait inciter Damian à se remémorer lui aussi sa tenue se soir là et même s'il était toujours de dos à elle, Erwin n'avait aucun mal à s'imaginer la tête qu'il ferait en faisant ressurgir ses souvenirs. Elle reprit une position plus naturelle, ce sourire mauvais au creux des lèvres comme toujours. Pendant son monologue elle avait réduit l'espace entre eux de quelques centimètre de plus, juste un ou deux pour pas qu'il oublie sa présence. Ça serait cruel ! La neige s'était remise à tombé, levant la tête pour observer ce doux spectacle, on put apercevoir dans les grands yeux bleus d'Erwin une petite lueur enfantine. Elle aimait bien la neige. Elle adorait ça d'ailleurs, elle était loin d'être frileuse. Reposant son regard sur Damian elle fronça légèrement du nez lorsqu'il eu l'audace de faire une remarque sur le fait qu'elle soit déjà lever et que c'était peut être à cause d'un pauvre type qui en aurait eu marre d'elle. C'était petit ça mais ça ne la toucha pas plus que ça. Du moins elle le trouva fortement imprudent de se lancer sur un terrain pareil et elle n'allait pas tarder à lui faire remarquer.

    « Me faire jeter ? Encore aujourd'hui, même toi tu as du mal à le faire. »

    Elle laissa passer un léger blanc le temps de savourer ses quelques mots avant que cette lueur si particulière s'allume dans le fond de ses yeux. Une lueur mauvaise, celle qu'on voyait si souvent dans son regard et qui ne présageait pas grand chose de bon. Elle avait encore quelques chose à dire et pour se faire elle se pencha à nouveau, lentement, vers l'oreille de Damian pour y murmurer ces quelques mots.

    « Et puis même si je m'étais effectivement fait jeter après un folle nuit, moi au moins je me serais amusée... et d'une voix innocente elle termina en s'éloignant tout aussi doucement qu'elle ne s'était approché, se faire jeter après une demande en mariage n'a rien d'amusant par contre. »


    C'est lui qui avait dérapé en la prenant un peu à rebrousse poil et s'il avait dans l'idée de se vexer pour cette remarque bien sentie, elle n'hésiterait pas à lui faire remarquer. Mais monsieur se montrait à nouveau téméraire et demandait la permission de se retourner. Depuis quand Erwin avait elle son mot à dire sur ça aussi ? Elle n'en avait aucune idée mais c'était plutôt plaisant de se dire qu'il n'osait pas bouger sans lui demander la permission de le faire. Il avait peur qu'elle le morde ? Ok mauvais exemple, ça c'est déjà fait... Posant ses bras tendus sur chacune des épaules du jeune Griffondor pour qu'il ait ses mains bien en vue elle se joignit à son mouvement et se retrouva enfin nez à nez avec le beau blond. Là il devait peut être s'inquiéter ses mains pouvait s'attaquer à son dos. Elle n'en fit rien et reprit ses mains chez elle, les levant innocemment comme si elle avait été en état d'arrestation. Un petit sourire adorable sur le visage si bien assorti à deux grands yeux innocent.

    « Je vais pas te manger... Damian. »

    Murmura t-elle doucement tout en insistant un petit peu sur le prénom du jeune homme. Ah qu'est ce qu'il pouvait lui plaire ce ptit gars !


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Damian J. Turner
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▌Citation : "J'ai tout donné au soleil, tout, sauf mon ombre."
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MessageSujet: Re: Vipères, je vous aimes.   Vipères, je vous aimes. EmptyJeu 14 Jan - 22:50


    « Parceque tu te souviens de ma tenue ? Même moi je n'ai plus aucune idée de ce que je portais la première fois. C'est que des tenues affriolantes t'en as déjà vu passer quelques unes. »
    Évidemment, il s'en souvenait comme si la scène c'était produite quelques minutes plus tôt. Ce genre de détail que l'on oublie pas, que personne n'oublie. Pas même elle. Elle pouvait feindre de ne pas se souvenir, feindre un oubli pur et simple, lui ne la croirait pas. Naïf, il imaginait que leur première fois avait été aussi importe pour lui que pour son amie; il osait espérer que comme lui, Erwin se souvenait des moindres détails de cette première nuit partagée, que la valeur de cet instant était encore partagé par les deux amis. « Attends la première fois... eum. Je ne portais pas une nuisette bordeaux ? Très courte comme d'habitude mais... décidément je n'arrive plus à me souvenir exactement de sa couleur... Ah non violette plutôt. Oui c'est ça elle était violette. Un peu de dentelle noire sur le haut non ? Ou non ça c'était peut être celle d'après... Ah et j'avais même acheter les porte-jarretelles qui allait avec mais je ne vois toujours pas leur utilité vu que je n'avait pas de bas. Elle n'était pas légèrement transparente aussi ? »
    Si, transparente au possible. Une nuisette qui semblait être plus encore qu'une seconde peau. Une tenue légère qui avait eu le don de faire perdre tous repères à notre sorcier.

    FlaskBack;

    « Il te faut vraiment une demie-heure pour te préparer? Allez viens te coucher! »
    Grognon? Oui, un peu. Allongé sur son lit, il ne faisait que répeter inlassablement les mêmes gestes depuis qu'il c'était installé d'interminables minutes plus tôt. Une fois encore, le vif d'or qu'il tenait fermement dans sa main droite fut libéré de son éphémère prison. Dès qu'il se trouva séparé du jeune homme d'une distance honorable, ce dernier d'un geste précis du bras vint à ce saisir une nouvelle fois de la petite balle métallique. S'inscrire dans l'équipe de Quidditch des rouge et or, voilà la dernière envie en date du jeune Turner.
    « Sincérement, t'abuses Erwin. Je suis claqué moi, j'ai pas encore l'habitude d'aller faire les magasins. Je te jures, si tu viens pas dans les deux minutes qui suivent, je m'endors! »
    Toujours pas de réponse à l'horizon, évidemment, elle savait aussi bien que Dam' lui même qu'il n'aurait pas l'audace de s'endormir sans elle. Après tout, c'est le sorcier qui avait proposé à son amie de passer la nuit chez lui. Dans sa chambre, et donc par la force des choses, dans son lit. Depuis le temps que tous deux ce connaissaient, jamais telle situation n'avait encore été envisagée, et ce à la grande surprise de notre sorcier. Chaque jours ou la demoiselle était venue passer un moment avec son vieil ami, et ce depuis leurs plus jeunes ages, cette dernière c'était mise en tête de rentrer passer la nuit dans le foyer familiale sans que Dam' ne trouve à redire de cette solution. Ainsi, après une longue et éreintante journée à arpenter les rues -tant moldues que sorcières- de Londres pour s'adonner à ce sport typiquement féminin qu'est le lèche-vitrine, il était venu à proposer à la jeune femme de passer la nuit avec lui, dans ce manoir désert, dans sa chambre. En toute amitié bien sur.
    Et c'est donc tout logiquement qu'elle avait acceptée. A deux conditions cependant: qu'elle puisse retourner chez elle prendre de quoi ce changer, et que tous deux dorment dans le même lit; la deuxième exigence coupant net notre Gryffondor dans sa proposition de dormir sur le canapé du salon ou dans une des autres chambres inoccupées.

    Et cela faisait maintenant plus de trente minute que la splendide Miss Naggans était enfermée dans la salle de bain de la chambre, prétextant le besoin de ce « préparer pour dormir », abandonnant donc son ami à son sort, allongé seul sur le lit, vêtu de son simple caleçon et s'ennuyant comme jamais ce ne fut le cas quand Erwin se trouvait dans sa demeure. Et ça, ça avait le don de l'énerver au plus haut point.
    « Allez, sors ou je vais vraim... »
    Il ne pu terminer sa phrase. La porte de la salle de bain venait de s'ouvrir et notre sorcier n'eut que le loisir d'écarquiller les yeux de surprise. Certes, la pudeur d'Erwin n'était pas toujours des plus présente, surtout lorsque les deux amis étaient ensemble, il n'était pas rare de voir la sorcière se promener sans problème -et ce pour le plus grand plaisir de notre Dam' national- dans une tenue des plus légères, pour ne pas dire indécente, sous ses yeux comme si de rien n'était. Mais à ce moment précis, il fallait avouer qu'elle faisait plus fort que jamais. Une nuisette violette, plus courte encore que la plupart des tenues que portait habituellement Miss Naggans au quotidien, une touche de dentelle noire du plus belle effet qui agrémentait le tout. Une nuisette transparente au possible, qui délivrait à la vue de Dam' le corps quasiment nu de son amie. Si bien que son regard passait des fines jambes de la jeune femme à son ventre plat. Puis à sa poitrine masquée de ce voile transparent. Son corps n'avait plus de secret maintenant... Il n'avait pas prévu ce genre de dénouement à cette agréable journée, il fallait l'avouer.
    Elle souffla une simple phrase sur un ton narquois que le sorcier ne comprit pas. Le vif d'or s'envola sans que Dam' ne puisse rien faire, il n'avait d'yeux que pour cette déesse qui, même si il ne le savait pas encore, allait lui offrir sa première expérience « d'adulte ». Une chose dont il était sûr, c'est que jamais il ne pourrait oublier la vision de cette femme, la première qui l'eut subjuguée littéralement. La première pour laquelle il ne pu que se demander, si l'amitié qu'il lui vouait ne s'était pas transformée en quelque chose de bien plus compliqué que ça. Elle s'approcha du lit sous son regard avide, puis s'allongea avec grace à ses côtés. La suite leur appartient.

    EndFlashBack;

    Non, il n'avait pas oublié. Il s'en souvenait et n'oublierait sans doute jamais cette première fois avec elle. Il en avait connu d'autre que son amie avec le temps, mais il serait mentir de dire que toute ont eu le même impact sur le jeune homme. A vrai dire, seule Synthia pouvait se vanter d'avoir offert plus de sensation à Dam'. Mais à cet instant rien n'était moins sûr. Le fait de ce remémorer ce souvenir d'une nuit de rêve avec sa sublime amie n'était pas sans le troubler, et le fait qu'il se trouve à sa merci, dominé par cette femme imprévisible au possible à laquelle il tournait naïvement le dos n'était pas pour arranger la situation. Ainsi, il n'écouta qu'à moitié les phrases acides crachées par la sorcière. A quoi bon répondre? Plus les minutes passaient, plus il était apte à saisir la terrible vérité qu'elle lui présentait. Non, même lui n'arrivait pas à ce détacher de son amie. Inutile de nier, elle était toujours présente dans son esprit; certes moins qu'il fut un temps, moins également que la princesse des Serpentards, mais elle était bien, par moment, l'une de ses forces qui torturait l'esprit du sorcier.
    Il ne prit pas la peine de relever l'agression de la jeune femme concernant sa demande en mariage ratée. Ou plutôt, son mariage raté. Même si il n'avait pas supporter ce rappel qui venait grincer à ses oreilles, ne pas répondre à ce murmure horrible était le meilleure moyen pour éviter de s'attirer les foudres de la sorcière. Même si il fallait reconnaître que l'entendre parler de son échec avec Synthia, surtout en de tels termes, ne provoquait en lui que rage et chagrin.

    A la suite de sa demande ridiculement incompréhensible qui consistait à réclamer le droit à son amie de lui faire face, il sentit deux mains se poser sur ses épaules. Il lui fit donc face, se retrouvant bien vite à poser son regard sur le doux visage d'Erwin. Un visage qui n'était séparé du sien que de quelques centimètres. Un visage qu'il pouvait détailler à loisir, contempler dans ses moindres détails. Un visage sur lequel s'affichait un sourire mutin à souhait, et un regard emplit de ces étincelles de malice qu'il ne lui connaissait que trop bien. Tandis que la sorcière prononçait ces quelques mots inutiles, Dam' quant à lui vint d'un geste hésitant de l'une de ses mains caresser délicatement l'une des joues de sa vis-à-vis.
    « La situation te plait j'imagine? Elle t'amuse au plus haut point... N'est-ce pas? »
    Un murmure, suffisant pour ce faire entendre, vu la proximité des deux adolescents. Un murmure à l'oreille de la sorcière, ce qui impliquait cette fois si, un geste plus ambigüe encore. Puis sa main vint se poser sur celle que la sorcière avait nonchalamment déposée sur son épaule droite une fois sa petite comédie débutée. Sa peau était si douce, ce contact avait eu le don de le troubler de plus belle.
    « Qu'attends tu de moi? »
    Il saisit le poignet de la jeune femme pour l'inciter à ôter sa main, il sentit un résistance de la part de cette dernière. L'échange de regard qui découla de ce geste se prolongea de longs instants. « Tu veux bien me lâcher maintenant? ». Le ton était plus sévère qu'à l'accoutumée. Il ne pouvait se laisser dominer de cette façon.
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Vipères, je vous aimes. Vide
MessageSujet: Re: Vipères, je vous aimes.   Vipères, je vous aimes. EmptyLun 8 Mar - 21:11




    A quoi s'attendait-il de toute façon de la part d'Erwin ? Qu'elle lui dise oh combien cette nuit avec lui, la première plus qu'une autre, était présente dans son esprit ? Que les lagons bleus que sont ces yeux s'habillent de reflets nostalgiques ? Qu'elle laisse tombé son masque d'indifférence pour lui prouver qu'encore aujourd'hui il possédait une place toute particulière dans son cœur de serpent ? Ce n'était pas dans ses habitudes et le trouble qu'elle ressentait en présence de Damian, pas assez puissant pour qu'elle se laisse aller à tant de sentimentalisme.
    Bien sur que non elle n'avait pas oublier. Qui l'aurait pu ?

    Une journée magnifique s'annonçait et Erwin s'était mise en tête d'aller faire un peu de shopping mais le goût n'y était pas d'y aller seule. Elle avait dut se battre un peu mais avait finalement réussit à convaincre son ami Damian de l'accompagner, rien ne lui résiste après tout. Et puis une journée avec Erwin n'est pas si déplaisante qu'elle n'y parait. Ils s'étaient bien amusé tout les deux à flâner de boutique en boutique. Enfin, peut être elle plus que Damian mais elle était quasiment certaine de pouvoir dire que cette journée lui avait plu à lui aussi même s'il aurait peut être préféré un match de Quidditch... Un sport typiquement sorcier auquel la jeune serpentard n'avait jamais vraiment accroché mais soit. La compagnie du beau Turner était une des rares compagnie qu'Erwin appréciait vraiment, à tel point même que parfois il lui manquait avant même qu'elle ne l'ait quitté. Cela faisait tellement longtemps qu'ils se connaissaient et se fréquentaient que le jeune griffondor lui semblait devenir de plus en plus indispensable pour passer une bonne journée. Elle ne lui avait peut être jamais dit, ou alors quand elle était encore une enfant tout à fait charmante qui n'avait pas la trouille bleue de montrer son attachement à quoi ou qui que se soit. Mais même après tant d'années à se partager fou rire et secrets jamais ils n'avaient osé loger l'un chez l'autre. Erwin ne l'aurait jamais proposé bien trop "honteuse" de sa famille et les rares fois où ce fut Damian qui formula cette éventualité, elle avait décliné la proposition pour des raisons x ou y. Mais aujourd'hui, alors qu'ils récupéraient tous deux doucement de leur dure journée sur un banc du Londres moldu, Damian proposa une nouvelle fois à notre blondinette de passer la nuit chez lui. Ses parents n'étaient pas là et il avait bien assez de chambres inoccupées pour qu'il n'y ait aucun soucis de place. La tradition aurait voulu qu'Erwin refuse une fois de plus mais plus aucune excuse ne lui venait en tête et l'idée de passer la nuit avec son petit griffon lui plaisait en fait beaucoup. Terminer la journée sur un gros dodo l'un dans les bras de l'autre était une vision des plus sympathique. Et puis, loin d'elle l'idée néanmoins de formuler cette pensée, Erwin avait un peu le cafard ces derniers temps et avait une envie incommensurable d'affection. Peut être Damian l'avait-il remarquer au nombre de bisous qu'avait fait pété la jeune Naggans sur ces joues de ptit homme durant la journée. Elle le cache bien je dois l'avouer mais personne n'est sans cœur et cette journée avait été comme qui dirait parfaite. Pas de tracas, pas une seule apparition de madame Naggans pour noircir la journée, pas de faux semblant. Pour une fois Erwin avait tous laissé chez elle. Et rendue là, sur ce banc, blottie contre Damian, elle n'avait plus l'envie d'aller retrouver tous ça. C'est donc avec un grand sourire néanmoins un peu fatigué qu'elle accepta l'invitation du jeune homme. A deux seules conditions, et oui on ne perd pas le nord quand on est Erwin. Un: qu'elle puisse repassé vite fait chez elle pour prendre quelques affaires de rechange malgré que ses sacs de shopping soient abondamment remplis de fringues en tous genre. Deux: qu'ils dorment tous les deux. Dans le même lit avait elle cru bon d'ajouter malgré qu'il n'y avait derrière ça encore aucune pensée peu catholique. Ne cherchant même pas à argumenter, le jeune Turner accepta et ils partirent, d'un pas certes un peu trainant.

    Ça pourrait vous paraître bizarre mais jamais Erwin n'avait fait entrer Damian dans sa maison, même lorsqu'ils étaient petits. N'allez pas chercher pourquoi. Ils avaient toujours été chez lui ou alors trainaient dehors jusqu'à pas d'heure. Ça aussi c'était quelque chose de bien caché mais Erwin était la première Naggans à ne pas être fière de sa famille et l'idée de l'imposée à son ami lui tordait l'estomac.
    Sur un ton qui ne permettait aucun contre-argument, la jolie blonde annonça à son ami qu'elle viendrait le retrouver chez lui une fois prête et partit donc en croisant les doigts pour que ses parents à elle aussi soient sortis. Pas de chance au détour d'un couloir elle tomba nez à nez sur sa mère. Aucun son n'était sortit de la bouche de la jeune fille face à cette femme qui la répugnait tant et c'est sans oublier le regard mauvais pour sa génitrice, qu'elle se réfugia dans sa chambre. Elle ne voulait pas s'éterniser et aussi vite qu'il lui fut possible de le faire elle attrapa un sac et quelques affaires à y fourrer. Ce n'est que lorsqu'elle chercha une tenue de nuit qu'elle prit le temps de réfléchir à ce qu'elle allait porter. Farfouillant dans sa garde robe au point de jeter la moitié de son contenu à terre au fur et a mesure qu'elle refusait de porter ceci ou cela, elle tomba sur une nuisette quelque peu... osée. Indécise elle la contempla quelques minutes avant de la mettre dans son sac avec l'autre tenue de nuit plus "sage" qu'elle avait choisi. Elle ferait les essayages chez Damian là elle avait pas l'envie de poireauté dans cette maison, tant pis pour la douche, ç asera chez Dam aussi.
    Encore une fois pas de chance, en bas des escaliers patientait madame Naggans. Erwin pensa bon de l'ignorer et passa à coté de celle-ci sans même un regard. Trop simple peut être... Avant même que la mère ait eut le temps d'ouvrir la bouche que sa fille lui lançait déjà un "Tais-toi !" sec et froid qui ne permit pas à la dame de répliquer. Le dialogue ne passait plus du tout entre Naggans mère et Naggans fille, et ce depuis la mort de la grand-mère d'Erwin. C'est donc un peu "à cran" que la blondinette prit la direction de la maison de Damian. Une fois arrivée là-bas, le sourire (un peu forcé il faut dire ce qui est) lui était revenu et voir la jolie frimousse de Turner lui ouvrir accentua encore un peu plus celui-ci. Elle connaissait le chemin par cœur et devança donc son hôte pour aller s'enfermer dans la salle d'eau adjacente à la chambre. Elle avait envie d'une douche et devait se changer pour aller dormir.
    Propre, sèche et délicatement parfumée, Erwin était assise contre le lavabo avec sa nuisette violette entre les mains. Damian râlait dans la pièce d'à coté et ces remarques la firent franchement sourire. S'endormir sans elle ? Mais quel culot !!! Il ne le ferait certainement pas mais après trois petites minutes de plus à potasser elle préféra tout de même passé sa tête dans l'autre pièce en entrebâillant légèrement la porte de la salle d'eau pour s'en assurer. La jeune homme était complètement absorbé par sa petite balle d'or et la jeune Naggans quant à elle était plutôt absorbée par son corps quasiment nu. Le caleçon coloré eut même le don de la faire rire silencieusement. La peau légèrement hâlée de son ami lui semblait tout d'un coup douce à s'en pendre et on ne pouvait cracher sur la douce musculature que s'était fait le jeune homme grâce au sport qu'il affectionnait tant. Quelques secondes de plus à observer son ami d'enfance, quelques secondes de plus à savourer ses yeux noisettes et voila qu'Erwin avait fait son choix et refermait la porte assez délicatement pour que Damian ne remarque sa petite intrusion. Rapidement elle remit de l'ordre dans ses longs cheveux blonds et enfila sa nuisette violette. Celle-ci était légèrement transparente, bon peut être pas si légèrement que ça mais elle n'avait rien de vulgaire, un petit quelque chose de provocant tout au plus. Tout à fait dans la ligné des autres habits de la demoiselle. Un dernier regard dans le miroir et une grande respiration qu'Erwin sortait enfin de la salle de bain sous une nouvelle exclamation de Damian, que l'ennui gagnait. Il ne finit pas sa phrase ce qui eut le don de faire sourire Erwin. Elle avait fait mouche et respirait de nouveau correctement. Car oui cela peut paraître bizarre venant de sa part mais elle avait réellement angoissé quelques secondes avant de sortir de la salle d'eau. Ce n'était pas sa première fois elle devait bien l'avouer, mais le stress qu'elle s'était prit toute seule dans cette salle de bain pouvait porter à croire le contraire. Elle avait eut peur de se prendre une veste, pour la première fois de sa vie. Elle avait envie de plaire à son ami, dans d'autres termes que ceux qui plaisait déjà suffisamment à Damian pour qu'il apprécie sa compagnie. Gracieuse comme à son habitude, elle alla s'allonger contre Damian une fois que son regard chocolat ne lui procurera plus assez d'envoûtement. Le reste de la nuit ne regarde qu'eux.


    Se remémorer tous ça n'avait pas été sans effet pour la jeune Naggans, elle déplora d'ailleurs ce moment de laisser aller par une légère grimace. Ce n'était ni l'heure ni l'endroit de se laisser aller a ce genre de bons sentiments. Heureusement pour elle Damian lui tournait le dos, il n'avait donc pas pu voir ce moment d'égarement, tout au plus avait il put le sentir à cette hésitation qu'avait eut Erwin d'en rajouter une couche à propos de Synthia. Elle laissa tomber, elle avait été suffisamment odieuse en ces quelques mots pour le reste de la semaine au moins. L'espace d'un instant elle parut désolée mais déjà Damian amorçait un mouvement pour se retourner et plus vite que jamais elle reprit contenance, son fameux sourire malicieux au bout des lèvres.
    Le Grinffondor lui faisait à présent face et plonger ses grands yeux bleus dans ceux noisette de Damian eut un véritable effet dévastateur sur les pensées de la miss Naggans. Il avait toujours eut cette étincelle de gentillesse à son égard, même après toutes ces choses blessantes que pouvait dire la Serpentard. Rien ne passa le mur de son visage, inlassablement ce regard perçant et ce sourire mutin accompagnait les secondes qui passèrent. Depuis toujours Erwin avait eut un don pour la comédie, pour cette comédie. Son esprit calculateur l'aidait énormément à garder le cap mais ce que fit Damian, dont le visage d'ange était à présent à quelques centimètres du sien, elle ne l'avait pas vraiment prévu. Sans crier garde, d'un geste hésitant, le jeune Griffondor vint effleurer la joue de miss Naggans. Les traits de celle-ci se raidirent presque imperceptiblement de surprise avant de se détendre d'un coup un seul. Les paupières délicatement maquillées de la demoiselle se fermèrent sur ses deux orbes bleutées, un léger sourire satisfait se posa sur ses lèvres. D'un mouvement infime elle blottit un peu plus sa joue contre la main du jeune homme avant d'ouvrir à nouveau ses grands yeux. Les éclats de malice n'avaient pas déserté les iris d'Erwin mais désormais une autre émotion y dansait également. Je ne peux mettre un nom sur celle-ci. Encore une fois elle s'était laissée aller mais il n'était plus question de grimacer sous l'effet de la colère qu'elle ressentait face à cet échec de contrôle d'elle même. Damian l'aurait remarquer. Ce type avait réussit à la troubler et qu'il le n'ai pas remarquer était devenu le souhait le plus cher de la miss. Elle récupéra donc son petit sourire mutin alors que le jeune Turner s'approchait un peu plus pour lui murmurer quelques mots à l'oreille. Que répondre ? Bien sur que cela l'amusait même si elle devait reconnaitre être assez mécontente de ses quelques "sorties de piste".
    La petite blonde posa délicatement ses fines lèvres sur la joue de Damian, à quelques centimètre à peine de son oreille. C'était sa façon de répondre. Il s'écarta un peu, posant sa main sur celle qu'Erwin avait délicatement posé sur son épaule. Qu'attendait-elle de lui ? C'était une bonne question, elle même n'en était plus certaine en ce moment même. Le temps de faire le tri dans ses pensées elle replongea ses grands yeux dans ceux de Damian. Qu'attendait-elle de lui ? Qu'il arrête enfin de l'éviter peut être... Par automatisme, elle opposa une légère résistance à l'envie qu'avait le beau Turner de lui faire lâcher son épaule mais devant sa demande si sévèrement formulée elle finit par lâcher prise sans un mot. Sa main quitta son épaule mais ses yeux étaient toujours rivés dans ceux du jeune homme à qui elle ne trouva rien de plus intelligent à dire que:

    « Que t'invente une machine à remonter le temps pour revenir à cette époque où on jouait dans les bois rien que tous les deux... »

    Plus tard peut être lui demanderait-elle la lune.


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