Cracbadaboum; Une malédiction, des sorciers. Oserez-vous ?
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 C'est interdit de tuer un clown?

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Aksel Reid
Aksel Reid



▌Clan : Plus de libertés, moins de contraintes.
▌Âge : 17 ans
▌Année : 7e année
▌Maison : Serdaigle
▌Sang : Impur
▌Humeur : Neutre
▌Responsabilité : J'ai l'air responsable?
▌Poste au Quidditch : Dans les gradins...


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▌Relations:

C'est interdit de tuer un clown? Vide
MessageSujet: C'est interdit de tuer un clown?   C'est interdit de tuer un clown? EmptyMer 25 Aoû - 6:07

[Premier post pour Alice]

Encore à la fête foraine? Et oui, c’était qu’il ne se pouvait plus, il était fou amoureux de cet endroit, c’était la joie incarnée… Légèrement sarcastique? Totalement… Alors, pourquoi aller se perdre à nouveau parmi tous ces gens? Simple; pour fuir! Sérieusement, il avait l’air d'être du genre à adorer les fêtes foraines? Il avait l’air d’aimer se faire harceler par les forains et se faire menacer par des clowns fous? Il n’était quand même pas masochiste voyons, peut-être un peu désespéré par moment, mais certainement pas du genre à aimer souffrir. Donc, oui, il fuyait! Toutefois, que fuyait-il? Là, encore, il n’était pas nécessaire de chercher bien loin et de faire beaucoup de tergiversation pour trouver la raison ou, plutôt, la personne. Non, ce n’était pas un tueur en voulant à sa vie, ni une ex-copine désirant lui arracher les poils un par un ou même un chien enragé le prenant pour un bon repas (même si un chien n’est pas vraiment une personne)… Cette vilaine source d’ennui se trouvait simplement à être sa mère, plutôt ennuyant, non? Il ne fallait quand même pas s’attendre à quelque chose d’extraordinaire; il n’avait pas nécessairement besoin d’un truc spécial pour avoir envie de fuir… Alors, cette charmante dame qu’était sa mère l’avait finalement décidé à remettre les pieds dans cette fête, mais pas vraiment pour s’amuser. Il désirait seulement l’éviter pour la journée, se sauver de ses stupides visites de musées emmerdantes et de ses sorties en famille! Il avait l’air de vouloir suivre ses parents partout? Il plaignait presque son petit frère qui devait les endurer maintenant qu’il s’était sauvé…

Bon, sauvé, il ne fallait pas exagérer non plus. Disons qu’il avait seulement fait semblant d’avoir un truc terriblement important à faire et il était parti, tout bonnement. Sa mère avait tout de même eu une de ses crises plus ou moins agréables pour l’oreille humaine, mais il avait réussi à s’en sortir indemne. Non, il n’était même pas devenu sourd! Il était peut-être parti à temps, qui sait… Bref, il était donc de retour dans cette plus ou moins palpitante fête foraine et il errait sans but précis parmi les gens. Il ne savait pas si c’était lui qui paranoyait complètement, mais il avait bien l’impression qu’un de ses stupides clowns le suivait. En tant normal, il ne l’aurait probablement même pas remarqué, mais là, pour une raison obscure, il se sentait observé sans arrêt et ça commençait sérieusement à l’agacer. S’il l’attrapait, il lui ferait bien manger ses fleurs mordeuses! Enfin, ce devait être son imagination qui lui jouait des tours alors mieux valait se concentrer sur autre chose, soit rien… Bah quoi, il n’avait pas envie de se casser la tête aujourd’hui, comme souvent d’ailleurs. Moins il pensait, mieux il allait! Ou bien, il était préférable de se perdre dans des pensées futiles et inintéressantes, comme ce qu’il prévoyait manger ce soir. Hum, d’accord, peut-être pas si futiles que ça; il allait finir par s’endormir sinon… Il pouvait toujours penser à la rentrée des classes qui arrivait à grand pas, mais ça le déprimait plus que d’autre chose.

Le jeune homme secoua un peu la tête pour revenir sur terre; il était rendu où là? Ah oui, devant un stand de bonbons… Il pouvait en prendre ou il finirait empoisonné? Il commençait à se demander s’il pouvait tenter quelque chose sans risquer de mourir, de perdre un membre ou de finir défiguré. Pourquoi il était venu ici déjà? Aksel soupira en approchant lentement du stand; il tentait le coup ou pas? Attendez, ce n’était pas un clown là-bas? Il lui disait vaguement quelque chose celui-là, même s’ils se ressemblaient tous quand même un peu. Oh, c’était celui de la première journée, celui qu’il avait légèrement menacé de lui refaire le portrait s’il osait s’approcher… Est-ce que c’était le clown espion? Hum, il ne semblait pas vraiment lui porter attention alors ce ne devait pas être le cas. Il fallait tout de même demeurer sur ses gardes, qui sait ce qui pouvait arriver. Le Serdaigle reporta tout de même son attention sur les bonbons; grosse erreur! Rapide comme l’éclair, le clown était maintenant à ses côtés et lui présentait son très sympathique bouquet de fleurs mordeuses. Une d’elles commença d’ailleurs à lui mâchouiller l’épaule et une autre s’avança vers une mèche de cheveux pour en faire son goûter; il avait l’air si délicieux que ça? Sans pouvoir s’en empêcher, et parce qu’il n’était pas d’humeur à se faire dévorer aujourd’hui, Aksel envoya vivement son poing entre les deux yeux du clown fou. Le bonhomme recula sous l’impact et emporta joyeusement avec lui ses imbéciles de fleurs, ainsi qu’un bout de t-shirt, de peau et de cheveux du Serdaigle…
« Reviens ici imbécile de clown! J’vais te les faire bouffer par la racine tes maudites fleurs! » lui lança un peu méchamment le jeune homme en grimaçant légèrement. C’était que ça faisait plus ou moins du bien de se faire arracher un bout de peau… Il saignait en plus, c’était pas la joie!

Soit le clown était plus intelligent qu’il en avait l’air, soit Ak lui faisait un peu peur, mais, peu importe, il prit ses distances en se massant la tête. Bien fait pour lui! Toutefois, hors de question de le quitter des yeux; il n’allait pas le laisser s’approcher une nouvelle fois. Les deux hommes restèrent donc à bonne distance, mais se fixèrent presque sans sourciller. D’ailleurs, l’apprenti-sorcier aurait bien continué encore longtemps s’il n’avait pas eu la brillante idée de bouger légèrement et de percuter quelqu’un. Surpris, il tourna la tête pour s’excuser.
« Dés… Alice? » Uh, qu’est-ce que Alice foutait dans cette fête foraine? C’était bien elle, non? Il n’hallucinait quand même pas, si? Le jeune homme secoua vivement la tête, ferma brièvement les yeux et les rouvrit. « Ah, t’es bien là… Désolé, je pensais que je délirais! Et puis, désolé aussi de t’avoir accroché, je… » Oh merde, le clown devait en avoir profité pour filer! Aksel regarda là où il devait techniquement se trouver; plus rien. Il fit ensuite une rapide observation des alentours; aucune trace! Non, non, non, c’était pas vrai, il était parti… En fait, il aurait pu en être très heureux, s’il n’était pas persuadé que le clown s’était enfui pour préparer un plan pour lui jouer un sale tour! Dire qu’il l’avait quitté des yeux seulement quelques secondes, c’était à croire qu’il s’était volatilisé. C’était peut-être vrai qu’ils pouvaient se rendre invisibles… Hum, il n’oubliait pas quelque chose lui?

« 'scuse Alice, j’étais concentré sur un truc et là, il a filé… tenta de se justifier le jeune homme avec un petit sourire. Un espèce de bonhomme fou qui a décidé de me présenter ses fleurs mordeuses… »

Il lui désigna le trou dans son t-shirt et, par le fait même, son épaule qui saignait. Heureusement que l’autre fleur n’avait pas arraché un trop gros morceau de cheveux; il aurait eu l’air idiot avec une mèche en moins… Reste que la blessure ne faisait pas trop du bien, mais il allait survivre; tant qu’il ne bougeait pas trop son membre endolori. De toute façon, à part frapper un clown, il n’avait pas prévu de faire beaucoup de sport aujourd’hui. « Sinon, eh, qu’est-ce que tu fais ici? Une envie soudaine de participer à des attractions débiles? » demanda finalement Aksel en se grattant l’arrière de la tête. Ça faisait bien un petit moment qu’il n’avait pas vraiment discuté avec la Serpentard alors il ne savait pas trop quoi dire, quoi faire. Depuis la mort de Geoff et le départ d’Alice, leur amitié n’était plus très claire. Et puis, disons qu’il y avait toutes sortes de trucs qui circulaient à propos de la jeune femme… Pas qu’il croyait tout ce qui se racontait, mais tout le monde trouvait étrange qu’il soit ami avec elle. Il avait même entendu quelqu’un raconter qu’il serait sous l’emprise du sortilège de l’Imperium et que c’était pour ça qu’il était ami avec Alice… Enfin, que des conneries quoi! Il avait l’air d’être sous le contrôle de quelqu’un? Il serait plutôt étonné qu’une personne le force à taper sur un clown, ce serait une terrible perte de temps à son avis. Bref, se concentrer sur le moment présent et arrêter de délirer dans sa tête, c’était mieux. Tiens, pendant qu’il y pensait, peut-être qu’Alice avait vu le bonhomme idiot.

« Au fait, t’aurais pas aperçu un espèce de clown pas très sympathique qui se massait le front et qui tenait des fleurs? Je sais pas pourquoi, mais il semble m’avoir pris comme cible… »
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Alice M. Ewing
Alice M. Ewing
You sold your soul to feed your vanity, your fantasies, & lies.


▌Citation :
Il n'y a qu'un seul monde et il est faux, cruel, contradictoire, séduisant et dépourvu de sens. Un monde ainsi constitué est le monde réel. Nous avons besoin de mensonges pour conquérir cette réalité, cette "vérité".NIETZSCHE

▌Clan : Avec moi-même, ça en fait moins à trahir.
▌Âge : 18 ans
▌Année : Huitième
▌Maison : Serpentard
▌Sang : Impur
▌Humeur : lost.
▌Crédit(s) : Ava (c) texas-flood & icon (c) Fox

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MessageSujet: Re: C'est interdit de tuer un clown?   C'est interdit de tuer un clown? EmptyJeu 26 Aoû - 20:26

Elle le savait, depuis le départ, que c’était une très mauvaise idée. Alice, à présent, regrettait d’être sur place. Elle contemplait d’un air dubitatif le dédale de la fête foraine qui s’étalait devant elle, sur plusieurs hectares. Elle avait détesté l’endroit dès l’instant même qu’elle l’avait vu, et pourtant, elle s’était d’elle-même greffée à la file d’attente déjà importante au vu de l’heure actuelle, et elle s’était laissée porter par le flot de voyageurs insouciants, venus ici par curiosité ou par simple envie de passer un moment en famille. Alice n’appartenait à aucune de ces deux catégories. Elle n’était pas de ceux qui étaient venus par curiosité. Elle n’en avait vraiment rien à faire de ce type d’évènements, laissant ces divertissements pour les autres. Elle avait toujours considéré d’un œil sceptique ce que les lieux avaient à offrir, et selon elle, ce n’était visiblement pas grand-chose. Elle détestait les manèges à grande vitesse, les mioches qui se bousculaient pour faire un tour sur les manèges, les relents de barbe-à-papa, pommes d’amour et autres friandises avaient don de l’écoeurer, elle qui détestait les sucreries. Tout en réalité était détestable, que ce soit les sons, les odeurs, ou même les personnes qui fréquentaient de telles installations. Elle était encore moins venue avec des personnes de sa famille, tout simplement parce qu’elle demeurait inconnue au bataillon. Alice était la fille sans passé, sans histoire, sans avenir. Avec juste quelques bribes de rêves dont elle ne connaissait pas la provenance, peinant à différencier le vrai du faux, le rêve de la réalité. D’ailleurs, la jeune élève se demandait si elle n’était pas en train de rêver. Elle avait l’impression d’être dans une succession d’images, qui montaient crescendo, laissant une sale impression, comme s’il allait arriver quelque chose de dramatique. C’est à ce moment là que l’on se réveillait, le cœur battant à tout rompre, un relent de peur flottant dans l’air. Ca faisait longtemps qu’Alice ne faisait plus de cauchemars, dormant toutes les nuits d’un sommeil sans rêves. Mais là, la fête foraine avait tout l’air d’être un songe éveillé. Un très mauvais songe.

Mais qu’importe. Elle était là, et elle venait de payer son entrée. Le guichetier venait de la regarder l’air incertain, la dévisageant presque d’un air indécent. La frêle brune avait filé, comme une ombre. Voilà à quoi était réduite Alice. Autrefois, Miss Ewing aimait tellement sortir de la masse, se faire remarquer, jouer de l’extravagance et de la provocation. A présent qu’elle était devenue marginale, son passé la stigmatisant, elle donnerait n’importe quoi, quitte à vendre son âme au diable, pour qu’elle puisse passer inaperçue. Se noyer dans la foule sans être dévisagée de la tête aux pieds, sentant les regards tantôt curieux, tantôt effrayés, comme si elle présentait une anomalie difforme au visage ou sur le restant du corps. Et plus que jamais, Ewing ressentait le poids de ses chaînes. On pouvait certes choisir de vivre sur le moment, sans jamais se soucier de demain, sans jamais contempler hier, mais tout acte avait des conséquences, plus ou moins graves. Elle s’était trop exposée, elle aurait pu être plus discrète, encore mieux, modérer ses folies des grandeurs. Mais le mal était fait, elle était marquée à vie, comme scellée au fer rouge. Elle portait désormais une étiquette. On la craignait, on la respectait. On murmurait sur son passage, et pas seulement des choses gentilles. Mais quel était le prix pour tenir ainsi les autres au respect? Pour éviter toute incitation à la haine? Finalement, Alice ne rêvait pas mieux que d’être n’importe quelle adolescente. Elle avait eu une vie sans amour, sans chaleur humaine, sans présence rassurante, sans épaule sur laquelle pleurer. Tous les semblants de relations qu’elle avait eues, elle les avait sitôt détruites, effrayée à l’idée de s’attacher, et d’en souffrir par la suite. Faute de ne plus rien avoir à détruire chez elle-même, sa vie tombée en ruines depuis longtemps, pour peu qu’elle ait ressemblé à quelque chose un jour, alors elle détruisait ce que les autres s’acharnaient à construire. Parce que eux, au moins, voulaient s’en sortir.

Alice avisa de son regard vide cette foire bondée, où les gens allaient et venaient, se remettant de leurs émotions. La brune soupira doucement en voyant un drôle d’individu déguisé en panda -une mascotte, très probablement- tendre un ballon à un gamin qui affichait un sourire reconnaissant. L’enfant regagna les bras de sa mère, mordant allègrement dans la gaufre au sucre que cette dernière lui avait ramenée. La petite famille s’éloigna, tandis que la Serpentard venait de laisser s’échapper un soupir à fendre l’âme. Le gamin ne pouvait pas savoir à quel point Alice pouvait l’envier. Il ne saurait jamais qu’elle était orpheline, et qu’il n’y aurait jamais personne pour venir la chercher là où elle était. Si ça se trouve, ses parents, en admettant qu’ils étaient encore en vie, l’auraient probablement reniée pour ce qu’elle avait fait, si ce n’était pas déjà fait. Voilà ce qui manquait tellement à la jeune Ewing. Une famille, une vraie. Elle enviait tous ces jeunes crétins qui râlaient contre leurs parents, trop carcéraux, trop castrateurs, faute de pouvoir le faire elle-même. Elle aurait même donné n’importe quoi pour avoir un frère ou une sœur qu’elle aurait envie de tuer parce qu’ils se seraient amusés à piquer ses chaussures ou à prendre ses affaires sans rien lui demander, malgré sa sainte horreur des mioches. Oui, elle voulait, mais elle n’avait pas. La famille faisait partie des rêves qu’avaient Alice, et qui ne se réaliseraient jamais. La brune sentit une larme salée venir lui chatouiller la joue. Elle sursauta, surprise, de ce contact humide, qu’elle chassa d’un revers de main. Et voilà qu’à présent, elle se lamentait sur son sort. Elle qui avait toujours été digne et fière, presque étouffée par son orgueil, elle pleurait sur sa minable existence. Elle fit un tour sur elle-même, bienheureuse de ne pas avoir encore croisé de clowns, sinon ça aurait vraiment été le drame. Et toute perdue dans ses rêveries qu’elle était, elle était carrément rentrée dans quelqu’un, à moins que ce soit ce quelqu’un qui lui était rentré dedans. Une colère sourde s’empara alors d’elle, fulgurante. Déjà qu’elle n’aimait pas qu’on la bouscule, si en plus on la surprenait dans un moment de faiblesse, c’était la fin!

« Putain, vous pouviez pas faire attention? » L’impulsivité, encore. Mitigée au choc. A sa peine encore refoulée, furieuse qu’on ait pu la troubler dans son moment d’humanité. Si Alice avait vraiment été elle-même, sa main serait sans doute déjà partie. Un réflexe, vous comprenez? Mais le coup l’avait anesthésiée, presque étourdie. Elle cligna des paupières, sentant ses yeux devenus désagréablement humides et larmoyants, vestiges de sa potentielle crise de larmes, complètement sonnée, quand elle aperçut, dans le flou de sa vision, des cheveux sombres, un visage qu’elle connaissait. « Aksel? Qu’est-ce que tu fous ici? » La surprise lui faisait toujours tenir des propos abrasifs, ne serait-ce que pour se cacher. Masquer le tremblement de sa voix, la crise cardiaque qu’il a failli lui faire faire. Ewing porta sa main diaphane à son front livide, tout en fronçant les sourcils. «  Euh, non, t’en fais pas, y’a vraiment pas de quoi…s’inquiéter. » La sorcière arqua un sourcil alors qu’elle examinait de son regard vif et alerte son ami, dans un sale état, il fallait le préciser. « Et je suis bien réelle…enfin, je crois. Tu viens de m’assurer que ce n’était pas moi qui était en train de faire un mauvais rêve, ça aurait très bien pu, tu me diras. » Oui, au moins, maintenant, elle avait la certitude que tout ceci était vrai, malgré l’atmosphère étrange qui régnait par ici. Mais si ça se trouvait, c’était elle qui s’imaginait des choses. Paranoïa, quand tu nous tiens…

Elle respira profondément, encore sous le choc, main contre son cœur qui battait à une allure folle. Ce n’était rien. C’était juste un ami qui l’avait bousculée, manquant de la faire tomber au passage. Rien de bien grave, quoique le choc l’avait quand même sacrément secouée. L’Œil vide, elle contemplait ce qu’Aksel était en train de lui montrer, ne réalisant pas vraiment ce que c’était. Elle était beaucoup trop confuse pour réagir correctement, d’autant plus que sa migraine s’était réveillée du fait de la collision. Elle parut atterrir quand elle répondit à son ami, toujours incertaine. « Je? Oui oui, j’suis bien là, à mon grand désespoir d’ailleurs, mais bon, ça fait quand même du bien d’apercevoir des têtes familières en milieu hostile. » Alice regardait d’un air incertain sur le côté, perturbée. Elle n’avait pas vraiment les idées claires, elle déambulait dans la foule, mal à l’aise, ne supportant pas que tant de personnes puissent empiéter sur son espace vital. De plus, Aksel venait de la percuter, et elle était encore un peu sonnée. Ce qui n’aidait pas vraiment pour avoir une discussion intelligente digne de ce nom. La brune regarda ailleurs, se hissant sur la pointe des pieds, ne serait-ce que pour voir s’il n’y avait pas effectivement d’autres têtes connues. En fait, elle n’avait aucune envie de rencontrer d’autres personnes de Poudlard, ici, elle se considérait comme étant sur un terrain neutre. « J’suis pas vraiment venue pour les attractions…J’ai pas envie de perdre mon temps dans ces horreurs. Mais j’avais nulle part où aller, alors je me suis réfugiée ici, histoire de fuir ma misérable vie, être en dehors de la réalité pour quelques heures, même si cela signifie…Non, rien, laisse tomber, j’vais pas t’ennuyer avec tout ça, t’as probablement mieux à faire que d’écouter les élucubrations bizarres d’une fille réputée être à moitié folle. » Elle se tordait les mains, mal à l’aise, presque en détresse. D’ailleurs, son désespoir pouvait se lire dans son regard. Pour la première fois de sa jeune vie, Alice était vraiment perdue, elle avait réussi à se paumer dans cette foutue foire! Dire que quelques heures auparavant, cela allait lui permettre de s’évader un tant soit peu, comme elle venait de le dire. Sauf qu’à présent, elle se sentait davantage en prison qu’en pleine liberté. Mais tandis qu’Aksel avait parlé de clowns, Alice percuta soudainement, et se redressa dignement, yeux grands ouverts, un brin effrayée. « Euh…Quoi? Il y a des clowns ici? Tu veux dire, des vrais de vrais? Ceux qui sont censés amuser mais qui ne font jamais rire personne?  » Au tremblement de sa voix, qu’elle masquait derrière son ironie habituelle, on pouvait aisément deviner que les clowns mettaient Alice franchement mal à l’aise. Non, vraiment, elle ne les aimait pas. Vraiment pas. Elle en avait même plutôt peur. Le cœur battant à tout rompre, sous l’effet de l’anxiété et de la frayeur combinées, elle passa une main dans ses cheveux bruns, avant de se mordiller la lèvre inférieure, tout en soupirant lourdement. « Clowns et pas sympathique c’est un pléonasme. Qu’est-ce que tu lui as fait pour qu’il ait envie de te suivre de la sorte? C’est lui qui t’a amoché de la sorte? » Si c’était le cas…Elle n’allait vraiment pas aimer cette foire. Mais alors pas du tout. Surtout s’il y avait un clown tous les cent mètres, et qui attaquaient les gens qui de plus est. Imaginez le cauchemar. Les clowns qui devenaient tous méchants, pétant soudainement un plomb, puis qui se mettaient à les poursuivre dans le seul but de les découper en morceaux. Alice frissonna. Il n’y avait vraiment que les clowns qui puissent avoir l’air d’être des psychopathes en puissance. « Et attends, quel genre de fleurs? Des qui mordent? Mais ils sont débiles ou quoi, y’a des gosses dans le coin, un accident est si vite arrivé! » Voilà, c’était fait. Déjà, Alice râlait contre la fête foraine, trouvant toujours quelque chose à redire. Non, vraiment, elle regrettait déjà d’être venue jusque là. Elle savait d’avance qu’elle ne s’y amuserait pas.
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Aksel Reid
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MessageSujet: Re: C'est interdit de tuer un clown?   C'est interdit de tuer un clown? EmptyMer 1 Sep - 21:26

C’était lui ou il devenait vraiment paranoïaque? Non mais, devenir fou à cause d’un clown, c’était pas un peu idiot? Bon, d’accord, le bonhomme donnait un peu raison de paniquer, mais il devrait peut-être se calmer les nerfs. Regarder partout comme un hystérique n’allait certainement pas aider les choses; il aurait juste l’air plus bizarre. Et puis, peut-être que le clown n’allait pas revenir pour tenter de l’assassiner et que c’était simplement un trop plein d’imagination de sa part. Voyons, il ne lui avait pas fait grand chose pour mériter de telles menaces, enfin, c’était relatif... Reste que, malgré tout, il ne se sentait pas très rassuré et croyait avoir de bonnes raisons pour être un peu parano. Si cela pouvait lui empêcher de subir encore une attaque de fleurs mordeuses alors pourquoi pas! D’ailleurs, en parlant de ça, sa blessure ne faisait vraiment pas du bien. Hum, il y avait une infirmerie en quelque part? Il avait envie de chercher? Pas le moins du monde… Et puis zut, il perdrait juste un peu de sang, rien de bien grave, si? Il n’allait certainement pas se vider de son sang juste à cause de cette petite plaie, à moins que… Hum, non, sûrement pas. De toute façon, ce n’était pas réellement important pour le moment. De un, il se demandait toujours où était rendu le stupide clown; de deux, Alice était encore devant lui et, de trois, elle semblait tout de même assez perturbée. Est-ce qu’il l’avait frappé si fort par inadvertance? Il n’en avait pas l’impression pourtant, même s’il n’était peut-être pas la meilleure référence. S’il n’avait pas été aussi concentré sur le vilain bonhomme, peut-être l’aurait-il remarqué, mais là, pas du tout. De toute façon, il y avait bien des trucs qu’il ne voyait pas alors bon…

Au moins, la demoiselle ne semblait pas avoir perdu l’usage de la parole, ce qui était tout de même mieux. Il aurait eu l’air idiot à parler tout seul ou à faire des grands gestes pour tenter de se faire comprendre. D’ailleurs, Aks prit quelques secondes pour s’imaginer puis fronça les sourcils. Ouais, il aurait l’air complètement dingue! Enfin, Alice pouvait parler donc l’écouter était une bonne option puisqu’il ne voyait pas trop ce qu’il pourrait faire d’autre. De toute façon, sa mère lui avait toujours dit que c’était plus poli d’écouter quand les gens parlaient, ce qu’il ne faisait pas toujours, il fallait bien l’avouer. Par exemple, quand, justement, sa mère lui cassait les oreilles avec il ne savait trop quoi ou lorsqu’il était malheureusement pris dans un cours. Se perdre dans ses pensées ou dormir, c’était plus intéressant selon lui. Il savait que ce n’était pas l’avis de tout le monde, les profs en particulier, mais est-ce qu’il avait l’air de s’en soucier? Et bien non! Toutefois, puisqu’il était question d’une amie en ce moment, il était probablement mieux de porter attention à ce qu’elle racontait. Et puis, elle avait tellement l’air perturbé par quelque chose que ça l’intriguait un peu.
« Ah, tiens, moi aussi je suis venu parce que je savais pas trop où aller… Sauf que je suis vraiment en train de me dire que j’aurais dû rester coucher dans mon lit à fixer le plafond. Pff, tu viens pour essayer de passer le temps et tu te fais sauter dessus par un débile profond, c’est assez démoralisant. » Aksel haussa un peu les épaules en soupirant; peut-être y avait-il un coin plus tranquille dans cette stupide foire… Hum, bizarrement, il ne croyait pas ça possible. Il avait bien l’impression que, où que tu ailles, tu finissais toujours par avoir envie de disparaître loin, très loin. C’était peut-être ça le but de la foire; faire partir tout le monde complètement effrayé et ne voulant plus jamais y remettre les pieds. Pourtant, ça faisait bien deux fois qu’il y venait; il devait être masochiste sur les bords…

« Mais non Alice, tu m’ennuies pas du tout. J’ai l’air de faire quelque chose de spécial en ce moment? Le jeune homme pencha un peu la tête en levant les bras; il avait plutôt l’air de perdre son temps à son avis. Et puis, folle, toi? Si tu veux savoir ce que j’en pense, je crois qu’on est tous un peu bizarres et qu’on cache tous un brin de folie en quelque part. »

L’adolescent tenta un petit sourire pour rassurer la Serpentard ou pour lui montrer qu’il s’en foutait un peu. Elle n’avait tellement pas l’air à l’aise qu’il commençait à se demander si elle ne finirait pas par s’enfuir en courant. Et puis, lui, il avait bien envie d’une cigarette soudainement… L’atmosphère de la foire lui donnait bizarrement le goût de fumer, comme si avaler une quantité x de nicotine lui ferait un bien quelconque et lui ferait oublier tout ça. S’il pouvait momentanément ne plus penser à ce stupide clown fou… Aksel entreprit donc de s’allumer une cigarette, du moins, s’il trouvait son paquet. Hum… Ah, Alice venait de parler. « Hein? Ah oui, il y a plein de clowns ici, mais sont pas très amusants… Tu les as pas vu? T’as été chanceuse. » C’était presque étrange; comment avait-elle fait pour ne pas les voir? Oh, c’était peut-être mieux comme ça finalement. C’était lui ou elle ne semblait pas apprécier ces bonshommes supposément drôles? À voir ceux de cette foire, c’était plutôt normal, mais elle ne les avait pas croisés donc… Elle avait peur des clowns? « Je te jure qu’ils sont pas sympathiques; ils ont des espèces de masques pour faire peur aux gens! C’est des espèces de fous, je te le dis. Je crois que je préfère ceux du monde normal, du monde moldu je veux dire. Je risque moins de me faire démembrer avec eux… » Eh, ce n’était peut-être pas la meilleure chose à dire… Enfin, il haussa les épaules à la première question puis fit un petit hochement de tête pour confirmer que c’était bien un de ceux-là qui l’avait légèrement amoché. Bah quoi, il ne savait vraiment pas pourquoi le clown lui voulait du mal; il ne lui avait rien fait! Du moins, pas avant aujourd’hui… Avec tout ça, il avait complètement oublié son paquet de cigarettes; il était où bordel? Il avait deux poches, ce ne devait pas être bien compliqué. Hum, à droite? Nah! Alors, à gauche? Ah, tiens, ça ressemblait à ce qu’il cherchait!

Tout en s’allumant enfin son bout de nicotine, Aks hocha la tête en direction d’Alice. Il tira une longue bouffée avant de finalement lui répondre de vive voix.
« Ouais, des fleurs qui mordent et je peux t’assurer qu’elles mordent très fort! » Il jeta un bref coup d’œil sur son épaule et grimaça quelque peu; ça saignait encore. Il soupira puis ébouriffa ses cheveux bruns d’un geste agacé; il aurait dû rester à l’hôtel. Il regarda ensuite autour de lui, juste au cas où un sale clown fou surgirait de nulle. Rassuré, le jeune homme tendit son paquet de cigarettes à Alice, pour voir si elle en voulait, puis le rangea finalement dans sa poche. « Dis, tu veux aller faire un tour? Pas dans les manèges, mais loin de cet endroit? Je crois que plus je bougerai, moins j’aurai de chance que le clown me retrouve… Et puis, il doit bien y avoir un coin moins dangereux en quelque part. Mais bon, ce n’est peut-être pas une bonne idée de rester avec moi si t’aimes pas trop les clowns… Qu’est-ce qui est pire? Se promener tout seul dans cette foire de dingue et risquer de se faire attaquer ou se promener avec une cible potentielle d’un clown démoniaque? » Aksel prit une pause en réalisant ce qu’il disait; aucune des deux options ne semblait intéressante. Il secoua donc la tête en se grattant la nuque. « D’accord, j’avoue que c’est pas très réjouissant ni l’un ni l’autre. Mais, à deux, je me dis qu’on risque moins de se faire avoir. À toi de voir, je te force pas. » Il haussa les épaules en commençant une marche à reculons très lente, donnant ainsi l’opportunité à Alice de le suivre si l’envie lui prenait. Il espérait qu’elle le fasse, il ne voulait pas être encore tout seul en fait. Donc, fixant toujours la demoiselle, Aksel tira distraitement sur sa cigarette en continuant sa marche arrière. Elle était mieux de se décider rapidement, car il finirait bien par percuter quelque chose à reculer comme ça à l’aveuglette…
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Alice M. Ewing
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Il n'y a qu'un seul monde et il est faux, cruel, contradictoire, séduisant et dépourvu de sens. Un monde ainsi constitué est le monde réel. Nous avons besoin de mensonges pour conquérir cette réalité, cette "vérité".NIETZSCHE

▌Clan : Avec moi-même, ça en fait moins à trahir.
▌Âge : 18 ans
▌Année : Huitième
▌Maison : Serpentard
▌Sang : Impur
▌Humeur : lost.
▌Crédit(s) : Ava (c) texas-flood & icon (c) Fox

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C'est interdit de tuer un clown? Vide
MessageSujet: Re: C'est interdit de tuer un clown?   C'est interdit de tuer un clown? EmptyLun 6 Sep - 15:39

Du temps, il n’en fallut pas beaucoup à Alice pour se remettre du choc. Déjà, ses légers vertiges post-traumatiques étaient déjà passés, et elle voyait beaucoup mieux. Elle avait pleinement conscience de la foire qui s’étendait autour d’elle, tout du moins, autour d’eux, à présent qu’elle était en compagnie d’Aksel. Sa perception était à présent totalement revenue à la normale. A présent que son problème sensoriel était réglé, il y en avait toujours un autre, et il était de taille. Il lui avait semblé voir un drôle de monsieur au costume bariolé et au nez rouge, le teint blafard, le regard mauvais probablement braqué sur eux. Alice ne faisait que supposer, le clown était loin d’eux, mais elle avait la nuque qui picotait désagréablement, lui donnant l’impression d’être observée. Mais le temps qu’elle se retourne une nouvelle fois, comme pour avoir une confirmation tacite, le clown avait disparu ailleurs. Sans doute venait-il de transplaner, partant à la recherche d’autres victimes naïves susceptibles de tester leurs facéties. Bien. A présent que le danger était écarté, Alice se sentait beaucoup mieux. Elle n’aimait vraiment pas les clowns, ces derniers la terrorisaient depuis leur plus tendre jeunesse. Elle avait souvenir d’un de ces êtres vils et pervers, qui était venu distraire les enfants de l’orphelinat quand elle y était encore. Elle n’aimait pas ces nez trop rouges, ces cheveux oranges frisottés, ces teints trop blafards, ces maquillages trop exagérés. L’ensemble avait quelque chose de glauque, d’effrayant, pas du tout amusant. Pourtant, n’était-ce pas la fonction première d’un clown, amuser les gens? La première fois que la jeune Ewing en avait vu un de près, elle en avait pleuré. Bon, d’accord, elle avait été très jeune, mais sa peur des clowns était restée. C’était un traumatisme de son enfance qui avait du mal à s’effacer avec le temps.

La vision d’horreur passée, la Serpentard put à nouveau porter son attention sur son ami, remarquant ses quelques blessures. Quoique bénignes à première vue, elles témoignaient de la dangerosité de cette maudite foire. Des clowns au demeurant aussi hargneux ne devraient pas circuler librement. A présent, Ewing craignait en croiser d’autres. Au premier individu qui présenterait des fleurs mordeuses, elle prendrait ses jambes à son cou, quitte à se faire passer pour une lâche. Fort heureusement, il n’y en avait pas dans les parages. Au pire, elle pouvait aussi se réfugier derrière Aksel. Ca sert à ça un mec, après tout, non? En fait, ils avaient un peu le même problème. Ils avaient du temps à tuer, mais pas d’activités digne de ce nom. Alice se frotta légèrement les tempes, toujours perturbée, avant de marmonner. « J’avoue, c’est très ironique. Mais quitte à s’emmerder, autant s’emmerder à plusieurs, non? Le temps passera peut-être légèrement plus vite…Puis il n’y a pas à dire, mais la foire, c’est vraiment rasoir lorsqu’on est seul…surtout poursuivis par des clowns assoiffés de sang. » Elle frissonna rien qu’en imaginant la scène. Mieux valait penser à autre chose, non? Puis tant qu’à faire, autant essayer de semer le problème numéro un, c’est-à-dire ces foutus clowns. Alice allongea le cou, pour tenter d’apercevoir le guichetier de la première attraction venue. Il s’agissait de la ballade de l’amour. Alice soupira légèrement, blasée, tandis que les couples se bousculaient au portillon. Mais au moins, la personne qui tenait l’attraction était tout à fait normal. Pas de maquillage suspect ni trop d’extravagances, c’était déjà ça. Aksel n’eut pas fini de s’allumer une cigarette qu’Alice la lui avait déjà prise, pour en tirer une bouffée. Elle s’efforça d’avoir l’air tout à fait détaché lorsqu’elle reprit la parole, bien que sa voix tremblait légèrement. « Huuum, moins je les verrai ces satanés clowns et mieux je me porterai…ils m’ont traumatisée quand j’étais toute petite et depuis j’en ai peur…Rien à faire, je ne les aime vraiment pas. Alors si l’un d’eux s’avise de s’approcher de nous pour refiler une de ses foutues fleurs mordeuses…Je suggère qu’on la lui chope et qu’on fasse en sorte qu’elle lui bouffe le nez…Et le temps qu’il est occupé à se défaire de son pétrin…On se barre. » Bon, d’accord, ce n’était pas terrible comme plan. Mais elle n’avait pas vraiment mieux en stock, puis il fallait dire qu’elle préférerait plutôt crever que d’être à nouveau confrontés à cette chose. Alice avait avoué à demi-mot sa crainte actuelle mais elle s’en foutait. Il pouvait bien penser ce qu’il voulait, à chacun sa phobie, non?

C’était elle ou Aksel en rajoutait une couche? La brunette ouvrit grand les yeux tandis qu’Aksel se lançait dans une description complète d’un des clowns de la foire. Du coin de l’œil, elle guettait autour d’eux, sans doute pour éviter les mauvaises surprises. Et à mesure que le Serdaigle parlait, elle était de moins en moins rassurée. Soudain, la brune ne toléra aucun mot de plus. Elle boucha ses oreilles en plaquant les paumes de ses mains dessus, et d’une voix suraigüe elle piailla. « Euuuh…Nooon, c’est bon, je ne veux rien savoir! T’es pas obligé d’en rajouter une couche, je flippe déjà assez comme ça. Stooop, asseeeez! On y va, j’ai pas envie de rester là. On aura moins de chances de se faire démembrer comme tu dis si bien si on bouge. J’ai pas envie de me lancer dans les grandes théorie du mouvement et de l’aléatoire mais…rester ici serait une très mauvaise idée, et augmenterait nos chances de tomber sur ces dingues. » Parce qu’il fallait vraiment être tordu pour avoir telle vocation. Jamais il lui serait venu à l’idée de s’attifer de la sorte pour amuser les gosses. Quoiqu’il en soit, la jeune Ewing prit Aksel par le bras pour l’emmener plus loin. Plus elle s’éloignerait des endroits dits à risque, c’est-à-dire où la concentration de clowns était la plus importante, et mieux elle se porterait. Et tant qu’à faire, ne pas se faire mordre par ces foutues fleurs, car d’après Aksel, lorsqu’il s’agissait de mordre, elles ne faisaient vraiment pas semblant. Alice fit cependant la moue lorsque son ami lui fit part de ses deux propositions. L’une comme l’autre ne l’emballait pas forcément, et c’est d’une voix atone qu’elle finit par couiner, les yeux grands ouverts, en désignant un clown du doigt. « Euuh…on ne va quand même pas faire une course poursuite avec les clowns dans toute la fête foraine, non? Mais par Merlin, ils ont un radar ou quoi, pour te suivre partout comme ça? Ou alors un champ de force autour d’eux qui fait que dès que tu les touches ou tu les cognes, tu es frappé par une malédiction ou quelque chose du genre? Approcher les clowns est vraiment la dernière chose que j’aimerais faire…Mais tu as mis le doigt sur quelque chose qui m’intriguait. J’ai vraiment envie de savoir ce que ceux là ont de plus par rapport aux autres…Outre leur masque qui fait peur et leurs fleurs mordeuses cela étant…ouais, une étude scientifique. C’est tout à fait ça. » Tandis qu’elle énonçait son discours sans queue ni tête, davantage fait pour masquer son trouble que pour une quelconque autre utilité, elle avançait vers Aksel, comme pour dire qu’elle le suivait. Cela serait en effet très con qu’elle retourne de son côté alors qu’elle avait tant prié pour avoir de la compagnie.

Elle eut tout à coup un air songeur, tout en entortillant une mèche de cheveux autour de son doigt. Elle jeta un regard circulaire au décor, tentant d’apercevoir l’un des imposteurs, mais ceux-ci demeuraient invisibles. Tant mieux…Ou pas. La Serpentard fronça les sourcils, avant d’aviser son ami du regard. « Récapitulons. J’ai une peur à vaincre et toi tu as des comptes à régler. Ce n’est pas en s’abrutissant dans des attractions débiles que nous allons atteindre notre objectif. » Son ton était ferme, déterminé. Elle n’avait aucune envie de tester les attractions. A la rigueur, l’exposition sur l’Inquisition pourrait éventuellement être intéressante. Elle garda cette option dans un coin de son esprit. Elle avait également en tête la fameuse galerie des glaces, qui pouvait être un vrai dédale à tel point qu’on pouvait s’y perdre soi-même. « Ton clown. Il te suit partout, n’est-ce pas? Le tout, c’est de ne pas s’enfermer dans des attractions où il pourrait nous attendre à la sortie. Non, le tout, ce serait de faire en sorte de les attirer dans un piège. » Tout à fait, il avait bien entendu. Alice proposait ni plus ni moins qu’une partie de chasse. Elle voulait étudier le comportement de ces prédateurs d’un genre nouveau, se renseigner sur leur mode de fonctionnement. Savoir si éventuellement, ils ne distribuaient pas à l’occasion quelques malédictions. Puis une fête foraine, c’était tout de même fait pour tester différentes attractions, non? « je propose qu’on aille dans un premier temps voir l’exposition sur l’Inquisition. Ce n’est peut-être pas l’attraction la plus gaie, je te l’accorde, mais…ça pourrait créer une sorte de diversion. Rappelle-toi que nous ne sommes pas des touristes normaux. Mais eux, ne le savent pas forcément. Tu saisis? » Bon, d’accord, elle partait un peu en live là. Mais concocter des plans tordus était pour elle une distraction comme une autre. Elle se rappelait de la farce de grande envergure que Synthia et elle avaient concocté pour s’amuser aux dépends de cette vermine de Gryffondor, du temps où ils partageaient encore leurs dortoirs. La brune soupira. Depuis qu’Alice avait brisé l’amitié entre les deux blondes, de tels complots n’allaient sûrement plus voir le jour…Ou alors, ce serait contre elle. Ceci dit, le complot en place ne visait aucun élève de Poudlard, seulement ces satanés clowns. Elle arqua un sourcil, puis elle continua sa démonstration. « Une fois qu’ils nous auront repérés, il ne faudra pas les fuir. Pour eux, nous sommes du gibier. Mais en ce qui nous concerne…c’est complètement l’inverse. Une fois repérés, NOUS les traquerons. Et on se débrouillera pour les semer dans la galerie des glaces ou la maison hantée. Après tout, la maison hantée, ça ne peut pas être pire qu'un clown, non? »
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C'est interdit de tuer un clown? Vide
MessageSujet: Re: C'est interdit de tuer un clown?   C'est interdit de tuer un clown? EmptyLun 4 Oct - 18:24

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Un tour de manège, dites ?


Pauvres enfants. Vous pensiez vous amuser. Passer du bon temps. Rire un peu ; comme quand vous étiez gamins. Gamins et insouciants. Vous pensiez, aussi, passer un moment tranquille. En amoureux, peut être ? Ou juste pour rencontrer quelques amis, perdus de vue ? Cela serait trop simple, beaucoup trop simple. La magie ne serait pas au rendez-vous ; la magie de l’inattendu. Cette fête foraine n’est pas comme les autres, elle les dépasse en tout point. Il n’en existe aucune meilleure. Tout comme il n’en existe aucune pire ; tout dépend du point de vue auquel on se place. Les cris de peur se mêlent aux rires, douce chanson mélodieuse ; étrange gamme musicale. Les cris de joie rencontrent avec frénésie les lamentations et tristes hoquets. Détendez-vous mes enfants, vous êtes là pour profiter du moment présent. De ces attractions étranges. Et de ces clowns étranges ; pas vraiment comme les autres. Vous avez peur d’eux, vraiment ? Mais qu’est-ce que vous faites ici ? Avez-vous perdue la tête ? Si ce n’est pas encore le cas, cela ne saurait tarder. Voilà d’ailleurs au loin, un auguste qui tente de pointer le bout de son nez. Nul ne connait ses raisons et motivations. Pourtant, il n’a qu’un seul objectif : s’amuser. Parfois au détriment des autres. Souvent même. Mais n’ayez pas peur de son maquillage sanguinolent, ce n’est pas du sang. Juste quelques pigments, mélangés à la va-vite en des proportions connues et secrètes, appliqués sur le visage. Il ne faut vraiment pas avoir peur ; vous risqueriez de partir déçu. Ou de ne pas partir du tout. Ces clowns ont besoin d’être aimés et admirés ; les rejeter aurait tendance à les énerver. Tenez-le vous en pour dit, conseil d’ami.

Aérien et pétillant, je suis là pour vous aider. N’ayez crainte de mes discours, souvent sans aucune importance. Les augustes m’échappent. Le rôle du clown blanc est mis en côté ; la malle attend le costume. Bientôt, les autres n’auront plus de maîtres ; ils avanceront en solitaire. Et je plains les personnes qui vont se trouver sur leur chemin. Comme les deux jeunes gens, là-bas. Ils semblaient être des victimes parfaites. Un petit coup de fleur mordeuse, de fleur arroseuse, de fleur tout court. C’était ce qui les attendait. Peut être un peu plus, peut être un peu moins. Le numéro 3 semblait avoir des plans ; pas forcément diaboliques mais plans tout de même. Ils passaient autour d’eux, repassaient encore et encore. Ils allaient les faire virer fous, à les narguer de la sorte. Faux rire cristallin résonnant dans les airs, il venait disparaître pour la énième fois. Le jeu venait de commencer. Game On, comme on a tendance à dire, dans notre coin. Allaient-ils mordre à l’hameçon, ces braves enfants ? Je l’espérais, oui, je l’espérais. Numéro 3 avait intérêt à se faire prendre ; il était trop ennuyeux. Trop réactif. Trop quoi. C’était le clown à abattre. Le clown en trop. Si je n’avais plus aucun pouvoir sur lui, j’espérais que ces deux morpions puissent en avoir. Qu’ils puissent le mettre hors-service, j’étais près à les aider dans l’ombre. Mais qu’ils ouvrent les yeux. L’autre allait bientôt commencer par être dangereux. N’était-ce pas déjà fait ? N’était-ce pas lui que j’avais aperçu à la sortie de la diseuse de mauvaise aventure ? Peut être, peut être pas. Après tout, dans la nuit, tous les chats sont gris. C’était du pareil au même avec mes compatriotes. N’était-ce pas lui qui avait ordonné à deux acolytes de lâcher des billes, aussi ? Numéro 3 était vraiment dangereux. La chasse était ouverte. Ne me décevez pas.

Pour réclamation ; Mp pour Hope L. McGwen


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Aksel Reid
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C'est interdit de tuer un clown? Vide
MessageSujet: Re: C'est interdit de tuer un clown?   C'est interdit de tuer un clown? EmptyMar 12 Oct - 3:37

[HJ: Ouf, trop désolé d'avoir pris tout ce temps >_< Mal de main et de doigts obligent... ¬¬ Enfin, j'espère que ça ira!^^]

Tiens, Alice semblait aller mieux! Hum, peut-être pas finalement… Il n’aurait peut-être pas dû en rajouter sur la férocité des clowns; ça semblait vraiment la terroriser. Il n’avait pas vraiment voulu faire ça, mais c’était légèrement sorti tout seul. Pourquoi aurait-il désirer lui faire peur de toute façon? S’il voulait survivre à cette journée, il aurait besoin d’une Alice en pleine possession de ses moyens et il n’était pas certain qu’elle le serait s’il continuait à délirer sur les clowns. Il n’avait jamais nécessairement détesté ces individus; ils étaient plutôt sympathiques dans le monde moldu selon lui. Pourtant, depuis peu, il ressentait une terrible aversion pour ces êtres déguisés. Il était certain que s’il en apercevait un en dehors de la fête foraine, il serait porter à le frapper ou à déguerpir le plus vite possible. Non, il n’avait pas peur, mais il tenait encore à la vie! Ah lala, c’était n’importe quoi; il devait se méfier d’un clown! Assez pathétique à son avis, désespérant aussi… À l’avenir, s’il projetait encore de visiter une fête foraine, il se renseignerait avant d’y mettre les pieds. Si des clowns étaient annoncés, vous pouvez être assuré qu’il n’y mettrait même pas le gros orteil! Pas question de se faire avoir de nouveau, oh non! Enfin, pour le moment, mieux valait se concentrer sur Alice et espérer qu’elle accepterait de l’accompagner. Il avait d’ailleurs arrêté de reculer sans regarder et attendait tranquillement qu’elle vienne le rejoindre. Elle semblait peu apprécier l’idée de rester toute seule, ce qu’il comprenait parfaitement à vrai dire. En écoutant son petit discours, Aksel finit par hausser les épaules.

« J’aurais bien aimé savoir pourquoi ils me suivaient comme ça, mais c’est malheureusement pas le cas. Et puis, sérieusement, si je pouvais éviter de toujours regarder derrière moi pour voir si je suis pas suivit, ça ferait vraiment mon affaire. J’ai pas trop envie de devoir fuir à tout bout de champ; ça serait plutôt fatigant à la longue. L’adolescent se gratta distraitement la nuque en fronçant les sourcils. T’es sérieuse là? Tu veux étudier ces fous furieux? C’est pas toi qui voulait pas s’en approcher? »

Et bien, elle avait de drôle d’idée, surtout qu’elle avait peur d’eux. Peut-être désirait-elle vaincre sa peur, qui sait. Il ne croyait pas que ce soit les clowns idéals pour ce genre de tentative, mais elle faisait bien ce qu’elle voulait. À son avis, il aurait été plus simple de faire ça avec de gentils bonshommes joyeux gonflant des ballons et faisant de sympathiques formes avec… Chacun sa façon de vaincre ses phobies… Il haussa les épaules pour lui-même puis retourna totalement son attention vers la Serpentard. « C’est sûr que les attractions ne sont pas un endroit génial quand on est suivit… On pourrait avoir de très mauvaises surprises en sortant et on aurait ensuite probablement pas beaucoup d’endroit où disparaître. Sauf que, un piège, c’est quand même pas évident ici. Ils doivent connaître l’endroit comme le fond de leur poche et on pourrait alors se retrouver nous-même piéger. Par contre, rester ici à ne rien faire n’est probablement pas mieux, » conclut Ak en regardant autour de lui. Ils étaient trop à la vue de tout le monde et il n’y avait pas beaucoup de cachettes dans le coin. Et puis, non, se cacher ne résoudrait rien du tout! Il ne tenait pas à rester dans un coin tout le reste de la journée en espérant ne pas se faire attraper; il serait resté à l’hôtel sinon… Enfin, déjà, mieux valait se fondre dans la foule pour essayer quelque peu de les semer. Ça leur donnerait le temps de concocter un super plan! Oui, le Serdaigle avait décidé que l’idée d’Alice était intéressante et il était prêt à participer à 100%. Les clowns allaient regretter de s’être attaqué à lui!

« L’exposition sur l’Inquisition? Ça semble, eh, intéressant? Enfin, peu importe, on arrivera peut-être à quelque chose si on réussit à les attirer là-bas. Aksel fixa un point en tirant distraitement sur sa cigarette, réfléchissant tout en avançant. Qui sait, on arrivera peut-être à en faire tomber quelques-uns sur les instruments de torture… »

L’adolescent sourit légèrement puis haussa les épaules pour montrer qu’il n’était pas sérieux. Il n’était pas nécessairement fan de la torture et il ne tenait pas à voir quelqu’un en subir, même si les clowns le méritaient certainement. Juste l’imaginer le fit grimacer quelque peu; ça ne devait vraiment pas être joyeux d’assister à ce genre de trucs. Ce devait être pire lorsque la personne ne succombait pas immédiatement et qu’il fallait alors entendre les cris de douleur; à moins qu’elle ne s’évanouisse… Bref, ça ne lui plaisait pas plus que ça et il préférait éviter. Il décida toutefois de ne pas faire part de ses réticences face à la torture et se concentra plutôt sur la suite des paroles de sa compagne. Il fixa un instant le vide en analysant ses paroles; il n’était pas sûr de comprendre où elle voulait en venir. « Comment on peut les traquer si on décide de les semer? Je suis pas sûr de suivre à vrai dire. À moins que… Aksel prit quelques secondes de plus pour réfléchir, aspirant distraitement une bouffée de sa cigarette pour s’aider. On les amène à nous, on les sème pour qu’ils ne nous suivent plus et, ensuite, on s’arrange pour les retrouver et les traquer? Ah, ouais, c’est plus clair maintenant. Ça pourrait peut-être fonctionner, mais ça dépend combien ils sont. On s’entend que nous sommes juste deux et qu’ils doivent bien être une bonne dizaine, si ce n’est pas plus. » Le Serdaigle grimaça à cette idée plus ou moins agréable et à cette sensation qu’ils ne feraient qu’une bouchée d’eux. Disons qu’il ne se sentait pas très optimiste en ce moment. Et puis, elle avait parlé de la maison hantée et il n’avait pas trop envie d’y remettre les pieds. Une fois, c’était bien assez à son avis! « Au fait, je préfère le palais de glace si ça t’dérange pas. J’ai eu une mauvaise expérience avec cette maison hantée… » Il grimaça brièvement à nouveau puis secoua la tête pour enlever ce souvenir de son esprit. Il était peut-être mieux de surveiller ce qui l’entourait ou ce qu’il entendait. Il avait bien entendu quelques rires désagréables et il était certain que c’était les clowns qui s’amusaient à leur tourner autour. S’il arrivait à en chopait un, il lui ferait passer un sale quart d’heure!

Alors qu’il imaginait joyeusement ce qu’il pourrait faire (ce qui revenait un peu à de la torture, mais détail), il oublia momentanément de porter attention à son entourage. Mauvaise idée, très mauvaise même. Il n’avait pas entendu dire qu’il fallait faire attention lorsqu’on passait près de la tente de la diseuse de bonne aventure? Sûrement, mais il l’avait oublié et c’était dommage pour lui. Alors donc qu’il mettait un pied devant ce presque sympathique endroit, il se sentit soudainement glisser. Avant même qu’il ne le réalise, il percutait violemment le sol et perdait complètement le souffle. Qui était le pauvre imbécile qui avait foutu des billes par terre? Cette question passa en boucle dans sa tête pendant quelques secondes, le temps qu’il réussisse à respirer normalement en fait puis il se releva lentement en grognant. Assis à même le sol, une main dans son dos pour masser sa pauvre peau endolorie et un regard bleuté qui n’avait rien de bien sympathique, Ak fixait un clown qui venait d’apparaître et de disparaître aussi rapidement dans son champ de vision.
« Je pense que la torture pourrait être très envisageable maintenant! Ou bien, l’élimination totale semble agréable aussi… J’ai bien envie de tous les tuer en ce moment, tss. » Après avoir soupirer, l’adolescent se remit sur ses deux pieds et s’attrapa une nouvelle cigarette, l’autre ayant volé il ne savait trop où. Il l’alluma presque rageusement et tira une très longue bouffée dessus. Il devait se calmer un peu ou il allait étriper quelqu’un tout de suite sur place. Une deuxième longue bouffée vint quelque peu le détendre et il put reprendre des réflexions plus normales.

« Bon, on les sème, on les traque et on fait quoi ensuite? Il ne faut pas oublier qu’ils sont plus nombreux que nous… Toutefois, s’ils sont séparés, on doit être beaucoup plus forts qu’eux! Il nous faudrait une idée pour réussir à en avoir qu’un à la fois et que les autres ne s’en mêlent pas, ce qui peut tout de même être difficile. On peut peut-être réussir à en faire tomber quelques-uns dans les différentes attractions et s’arranger pour qu’ils y restent un petit moment. Par exemple, un qui se retrouve sur la grande roue et, par hasard, celle-ci bloque alors qu’il est en haut. Ou bien un autre qui se ramasse dans la balade de l’amour… Enfin, tu vois le genre, non? Par contre, le stupide clown qui m’a présenté ses fleurs mordeuses, je veux lui faire payer ce geste moi-même… »

Là, il était tout à fait sérieux; pas question qu’il s’en sorte facilement celui-là! Toutefois, il y penserait en temps et lieux, ce n’était pas trop le moment de fabuler. Ils n’avaient pas encore atteint l’endroit désiré donc mieux valait penser à ça en premier. Finalement, après quelques minutes, ils arrivèrent devant l’entrée de la superbe exposition sur l’Inquisition. C’était lui ou l’extérieur n’était pas plus agréable? Son imagination peut-être… Par contre, il était certain qu’il ne délirait pas lorsqu’il avait l’impression d’être observé ou d’entendre des rires. Oh, il venait de voir un clown là-bas! Ça voulait dire qu’ils les suivaient donc… « Je crois qu’ils nous suivent; j’en ai vu un sur ma gauche, près d’un stand de bonbons. Bon bien, on entre alors? » Il regarda à nouveau l’entrée et grimaça; il aurait préféré l’exposition sur les créatures magiques…
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Alice M. Ewing
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Il n'y a qu'un seul monde et il est faux, cruel, contradictoire, séduisant et dépourvu de sens. Un monde ainsi constitué est le monde réel. Nous avons besoin de mensonges pour conquérir cette réalité, cette "vérité".NIETZSCHE

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C'est interdit de tuer un clown? Vide
MessageSujet: Re: C'est interdit de tuer un clown?   C'est interdit de tuer un clown? EmptySam 20 Nov - 13:51

Tout à coup, j’eus plus froid. Je n’aimais pas l’aura lugubre que dégageait la fête foraine, j’avais plus que jamais l’impression qu’Aksel et moi ne tarderions pas à faire des mauvaises rencontres. Ni l’un, ni l’autre n’apprécions les clowns, et pourtant, en ces lieux, il y en avait à foison. Je m’efforçais pourtant de me rassurer comme je le pouvais. J’étais en compagnie d’Aksel, il ne pouvait rien m’arriver, non? Néanmoins, dans une fête foraine de cette envergure, on n’était jamais sûr de rien. La magie avait du bon comme du mauvais, elle était capable de guérir comme de blesser, voire même tuer. Qui sait si ces clowns pourtant réputés farceurs n’étaient pas dangereux? Certains avaient l’air tout à fait adorables, pour peu qu’un clown puisse être considéré comme tel, mais d’autres faisaient froid dans le dos. Il se dégageait de certains spécimens quelque chose de glauque, d’inquiétant. Comme s’ils avaient dans l’esprit de faire quelque chose de mal, de jouer des tours aux gens. Mais ce n’étaient pas des tours innocents, desquels on pouvait rire. Ceux là donnaient plutôt envie de pleurer, parce qu’ils faisaient mal. N’avais-je pas vu un d’entre eux sillonner entre les passants, rictus diabolique imprimé sur son faciès blafard, en train de préparer ce qui ressemblait à s’y méprendre à un mauvais coup? Inconsciemment, je me rapprochai du Serdaigle. Je n’avais plus aucune envie d’être seule dans ce lieu maudit, et je n’avais aucune envie de le perdre dans la foule. A deux, on se sentait vraiment plus forts. Quoiqu’Aksel avait raison dans un sens. Avec tous ces mouvements suspects parmi la foule, il y avait véritablement de quoi virer parano. Je finis par hausser les épaules à mon tour, sourcil arqué en signe d’intense perplexité. Bien sûr que j’étais sérieuse. Je n’avais pas envie de servir de gibier, alors autant se ranger du côté des chasseurs. Avais-je seulement l’air de plaisanter quand je disais vouloir traquer ces satanés clowns? Certainement pas. Je me mordillai un instant la lèvre inférieure, avant de rétorquer, stoïque. « J’ai l’air de déconner tu crois? Tu as parfaitement entendu, traquons les! T’as vraiment pas envie de régler tes comptes avec eux? Je te signale qu’une de leurs foutues fleurs mordeuses ont failli t’amputer d’un bras. Vengeance je dis! On va voir si nos blagues font aussi rire que les leurs! » j’étais à présent animée d’une fougue nouvelle, une lueur farouche d’ores et déjà prête à chercher du regard la cible pour ne plus la lâcher. J’étais certaine que c’était l’autre là bas, le sournois, l’insidieux, un sale traître qui ne perdait pas une seule occasion de frapper par derrière. J’allais tout naturellement me tourner vers mon ami pour lui signaler la présence de l’intrus, mais je me ravisai à la toute dernière seconde, me rappelant qu’il n’avait pas totalement adhéré à ma proposition, pire, qu’il était toujours sceptique. Soit. Comme pour achever de le convaincre, sourire mutin aux lèvres, j’enroulai une mèche de cheveux bruns autour de mon doigt et je lui adressai le regard le plus séduisant possible. « C’est ça ou je te traîne de force à la ballade de l’amour. On jouera au parfait petit couple et on se bécotera tendrement dans le noir. Le choix est vite fait, non? Quitte à fuir la mièvrerie, autant se lancer dans une quête à la fois passionnante et dangereuse, non? » J’espérais qu’il n’allait pas répondre qu’il ferait bien cette fameuse ballade de l’amour, juste pour m‘embêter, sans quoi mon plan tomberait à l’eau. Je haussai une nouvelle fois les épaules, avant de me hisser sur la pointe des pieds.

Je me sentais comme n’importe quelle adolescente normale. J’étais simplement en train de discuter avec un ami, de presque rire de nos mésaventures, nous désirions juste fuir les attractions qui à nos yeux semblaient inintéressantes pour se livrer à un tout autre type d’amusement. Nous risquions certes de nous faire bannir de la fête foraine si nous nous avisions de faire du mal à un de leurs employés, mais qu’importe. Ces clowns étaient dangereux et n’avaient pas lieu d’être dans un tel endroit où les enfants pullulaient. Je n’aimais pas spécialement les mioches, mais je voulais leur épargner le traumatisme de leur enfance. Parce que mine de rien, outre avoir prématurément des cheveux blancs en étant en présence de ces êtres maléfiques, cela sonnait bien ridicule d’annoncer la bouche en cœur que vous aviez peur des clowns. Il était tout naturel d’avoir peur des araignées, des cafards, ou autres bestioles toutes aussi immondes. Il était encore une fois normal d’avoir le vertige, d’avoir peur du feu ou de ne pas supporter les espaces clos. Mais les gens peinaient souvent à concevoir qu’on pouvait avoir peur des chiens, de l’eau, des poupées ou même des clowns. Et pourtant, ces peurs étaient amplement justifiées. Autant les clowns moldus étaient certainement inoffensifs, ils ne faisaient rien d’autre que nous arroser avec des fleurs en plastiques en croyant que c’était drôle et que nous allions en rire. Ceux là, en revanche, étaient réellement terrifiants, en plus d’être potentiellement dangereux. Aksel en avait fait les frais et je ne tenais vraiment pas à subir le même sort. Nonobstant, Aksel n’avait pas tort. La fête foraine s’étendait sur une surface relativement vaste, et quitte à traquer un clown parmi la masse bourdonnante, autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Les risques de se perdre étaient non négligeables, après tout, pour l’un comme pour l’autre, c’était bien la première fois qu’on s’aventurait par ici. Mais ce n’était sûrement pas ça qui allait me faire reculer, il en faudrait bien plus. Je fouillais dans la poche de mon blouson pour en sortir un papier que j’avais soigneusement plissé. Il s’agissait d’un plan de la fête foraine, que l’on m’avait délivré en même temps que le précieux sésame d’entrée. Triomphante, je me tournai vers Aksel. « Nous n’avons peut-être pas de quoi semer derrière nous comme l’a fait le Petit Poucet mais…J’ai ici un plan de la fête foraine, avec ça on ne risque sûrement pas de se perdre. Regarde. » je désignai de l’index l’attraction la plus proche. Il s’agissait d’une grande roue, mais d’un tout autre genre que celles dont les Moldus sont friands. « Tu vois, là…c’est la grande roue. Et nous sommes ici. » Je montrai sur le plan l’allée où nous étions. Mon sens de l’orientation n’était pas phénoménal mais je savais au moins lire une carte. Tout en gardant le doigt sur le dépliant en guise de repère, je m’hasardai à regarder en direction de l’endroit où j’avais vu le clown que nous allions pourchasser. « Et notre ennemi du jour, je l’ai vu là bas. » Je désignai à cet effet la roulotte de la diseuse de bonne aventure, qui était bien plus loin que nous étions. « Il s’agit de la roulotte de la diseuse de bonne aventure. Et c’est là que nous allons. Il suffit juste de suivre l’allée juste comme ça. » Je traçai du bout de l’index le chemin, imaginant que nous étions en train de le parcourir. Le clown aurait sans doute le temps de filer, mais qu’importe, je n’étais pas disposée à le lâcher du regard de sitôt. Je levai à tout hasard mon regard ambré vers le Serdaigle. « Une fois l’ennemi repéré, on s’arrangera pour qu’il nous repère. Je pense qu’il y a des chances qu’il te reconnaisse puisque tu l’as attaqué. Nous servirons de gibier un moment, puis nous allons s’occuper de son cas. Nous maintiendrons la distance pendant que nous visiterons l’exposition sur l’inquisition, tout en nous assurant que nous sommes suivis. Une fois sortis de là, toujours l’air de rien, nous irons donc au palais des glaces puisque Monsieur semble avoir été traumatisé par la maison hantée. »

Un sourire amusé se pendit sur mes lèvres tandis que nous avions repris notre route, le précieux plan à la main. Comme convenu, nous allions donc voir la diseuse de bonne aventure, là où nous avions repéré notre cible pour la dernière fois. Tandis que nous marchions, je guettais toujours la présence de l’imposteur, m’inquiétant de son absence. Ne pas le voir dans les parages était très mauvais, et j’étais sur le qui-vive, en mode radar. Mon regard balayait les environs, rien n’était susceptible de me déconcentrer…Sauf peut-être le magnifique vol plané que fit alors Aksel, qui venait de glisser sur des billes qui, j’en étais sûre, avaient été placées là à notre intention par notre cher clown. L’étonnement s’invita un instant sur mon visage pâle, remplacé par une légère inquiétude tandis que je lui tendais ma main pour l’aider à se relever. « S’attaquer à tous les clowns de la fête foraine est une très mauvaise idée, crois-moi. Il y en a beaucoup trop, le combat est déséquilibré à l’avance. Mais j’ai remarqué qu’il existait différentes sortes de clowns. Si on caricature un peu, il y a les gentils, pour peu qu’un clown soit gentils, et les méchants. Tu vois là bas? C’est un auguste. Le clown au nez rouge et aux costumes ridicules. C’est un de ce type que nous recherchons. Les clowns blancs quant à eux sont inoffensifs. J’en ai vu quelques uns, et je peux jurer qu’ils n’essaient pas de nous refiler des fleurs mordeuses ou que sais-je d’autres. Ceux là, on ne s’en préoccupe pas. Ce sont les augustes les ennemis. »[/font"> Les ennemis de toujours, faillis-je préciser. Ceux là même qui m’ont traumatisée quand j’étais toute petite et qui continueront sans doute longtemps encore. Chemin faisant, nous étions arrivés à l’exposition sur l’inquisition. Aksel me fit remarquer que nous étions suivis. Je haussai finalement les épaules. « Qui dit stands de bonbons dit souvent mioches. Ils seront occupés à ça pendant un moment, alors laissons les. Ça nous laisse un peu de répit. » Je pris alors le Serdaigle par le bras, avant de le traîner à l’intérieur de la tente qui abritait l’exposition sur l’Inquisition.
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