Cracbadaboum; Une malédiction, des sorciers. Oserez-vous ?
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 Let The Sunshine In

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Vesper B. Winnfield
Vesper B. Winnfield



▌Clan : Avec moi-même, ça en fait moins à trahir.
▌Âge : 17 ans
▌Année : 7ème année
▌Maison : Poufsouffle
▌Sang : Mélé
▌Humeur : Joyeuse
▌Crédit(s) : kebeo

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▌Relations:

Let The Sunshine In Vide
MessageSujet: Let The Sunshine In   Let The Sunshine In EmptyVen 19 Mar - 17:05

Let The Sunshine In Img-15100150ixy & Let The Sunshine In Ellen_10

Let She Sunshine In
L I L L Y F O S T E R & V E S P E R W I N N F I E L D

Le soleil. Astre lumineux, brillant. Qui réchauffe les cœurs et les esprits. Enfin, pas vraiment à vrai dire mais il n’empêchait que chacun était ravi lorsqu’il pointait le bout de son nez, ne serait-ce que quelques instants. Quelques minutes. Quelques heures. Quoique, d’heures, en Angleterre, c’était presque le remake de Mission Impossible. Mais voilà, après quelques mois d’absence, son apparition, aussi fugace soit-elle, faisait toujours des heureux. Les élèves accouraient dehors, se dévoilaient afin de se régénérer. Parce que, sans blague, les propriétés de l’astre étaient telles qu’après une petite exposition, le taux de vitamine C dans le corps était plus important. A moins que ce ne soit la vitamine D. A vrai dire, Vesper avait un léger doute à ce sujet. Il faut dire qu’on lui rabattait toujours les oreilles avec des « tu n’as pas l’air en forme, il faudrait que tu prennes du magnésium ». Là-dessus s’enchaînait l’énumération incontrôlable d’éléments, minéraux pour la plupart, qui pourraient être bénéfiques pour elle. Fer. Zinc. Calcium. Sans compter les minéraux. Et de qui venait cette idée, à votre avis ? Je vous le donne dans le mille. Madame Winnfield. Helen de son prénom. Une femme assez étrange, au final, qui avait toujours eu des idées étranges et ce n’était pas près d’en finir. Le plus étrange, là-dedans, c’est que dit comme ça, on dirait qu’elle surprotège ses enfants. Entre nous, vous vous foutez le doigt dans l’œil. C’était juste histoire d’avoir une progéniture en pleine forme, capable de travailler et réfléchir. Chose qui ne pouvait se faire que lorsque Madame était très loin parce que dans son genre, elle était particulièrement chiante et vous tenait la jambe pendant une éternité avec de déclarer sérieusement que « ses enfants sont des imbéciles car ils ne travaillent pas ». Assez folklorique comme histoire.

Mais pour revenir à la base, on s’en moquer un peu de la Dame. Là, on discutait bienfait du soleil. Un point, un trait. Alors, forcément, la brune n’allait pas se priver, comme tant d’autres, à se poser dehors pour en profiter. Mais tant qu’à faire quelque chose d’intéressant au lieu de flâner pour flâner, la Poufsouffle avait amené au dehors quelques affaires scolaires. Notamment une grande liasse de parchemin traitant du cours d’arithmancie. Où seuls les nombres étaient au rendez-vous. Les chiffres s’accumulaient sur les pages, s’entrechoquaient, comme s’ils étouffaient dans les écrits presque incompréhensibles. Pour les autres en tout cas car, fort heureusement pour elle, Vesper se relisait sans aucun soucis. D’ailleurs, le fait d’écrire de cette manière pouvait avoir des effets bénéfiques : on pouvait être sûr que personne n’allait copier sur elle lors qu’un examen sans se faire chopper pendant la phase de déchiffrage. Bien entendu, le point négatif de cette histoire était que, parfois, les professeurs n’arrivaient pas à lire. Et conséquence de cela, ils ne se prenaient pas la peine de déchiffrer et c’était la bulle assurée pour la question. Faute n’était pas d’essayer de faire des efforts. Mais soit l’écriture était encore plus laide. Soit la rapidité était perdue et là, c’était le cafouillage total. Un cours à rattraper car la demoiselle avait perdu le rythme. S’était perdue tout court. Mais là, en arithmancie, c’était plus lisible. Après tout, il n’y avait qu’une succession de chiffres. Quelques mots griffonnés mais c’était tout. Et si la brune prenait ce cours, c’était dans l’optique de préparer le devoir qu’elle avait à remettre la semaine suivante. Et dans l’optique, également, de parer à toute interrogation surprise. Surtout qu’elle détestait les surprises.

Alors, que demander de plus que d’apprendre un cours plus ou moins agréable ; après tout, elle l’avait choisi en option, sous le soleil. Certainement rien, ne serait-ce alors un verre de jus de fruit multivitaminés. Ou un petit cocktail non alcoolisé avec le rebord du verre recouvert de sucre. Car Dieu que la jeune femme aimait tout ce qui était sucré. Doux. Moelleux. Attendrissant. Enfantin. Aussi la comparait-on souvent encore à une gamine. Chose qui l’énervait au plus au point. Et qui par la même occasion faisait rien les autres. Car son énervement ressemblait plutôt à un grand écarquillement des yeux et à un « mais pourquoi vous dites cela » dubitatif. Il n’y avait rien à redire là-dessus. Ne serait-ce qu’affirmer que, parfois –souvent même- Erwann avait raison : Vesper était souvent à côté de la plaque. Si ce n’est pas pour dire toujours. Mais ce n’était pas pire que sa sœur, sa petite sœur, qui elle était décidément pire qu’elle de ce point de vue. Cours en main. Serviette de l’autre, la Poufsouffle se rendit alors dehors. Le parc était déjà occupé par des élèves, groupes hétérogènes disposés ça et là. Au loin, Vesper remarqua un arbre et décida de s’y rendre. Car quand bien même il y avait du soleil, elle n’allait pas trop s’y exposer. Après tout, sa peau ne le supportait pas vraiment. Enfin seule, installée confortablement, elle se mit à étudier la série de chiffres. Chiffre personnel. Chiffre de réalisation. Tout y passait. Y compris les cours des années précédentes : il s’agissait par la même occasion de se remémorer le tout. Mais le fait que le soleil dure était une chose trop belle. Impossible même. Les nuages commencèrent à arriver de l’horizon et à chasser le ciel bleu qui s’était fait, décidément, trop timide. Mais si vous croyez que Vesper l’avait remarqué, vous vous trompez. De la même manière qu’elle n’avait pas vu d’autres élèves partir, soucieux que la pluie ne tombe. D’ailleurs, sur ce point là, ils avaient tous à fait tord. Ce n’était pas parce que des nuages étaient apparus qu’il allait forcément pleuvoir. Il ne faut pas tout confondre, non plus. Mais quand on est bête, on est bête. Il n’y a rien à redire là-dessus. Mais pour ce qui était du vent, c’était aussi – et encore – une autre histoire. Parce que lui n’allait pas se priver pour faire sa petite promenade, pour embêter les gens. Elèves pour l’occasion. Perfide, mesquin, celui-ci se glissa dans les feuilles que Vesper avait maladroitement coincées sous son pied.

Et que se passe-t-il, dans ce cas là, à votre avis ? Tout s’envole. Tout s’échappe. Tourbillonne. Quand vous croyez avoir attrapé quelque chose, un ultime coup de vent vous montre que vous avez tord. Et à vous de courir derrière. Pour changer. D’ailleurs, c’était ce que faisait Vesper à l’occasion. Elle courrait derrière ses feuilles éparpillées, en attrapait plusieurs au passage mais beaucoup lui demeurait inaccessibles. Trop lointaines. Trop près. Instables. C’est là que la fille de Madame Foster entra dans l’arène. Peut être y était-elle depuis quelques instants déjà, ce n’était pas impossible. Après tout, Vesper, trop occupée à ses affaires n’avait pas levé une seule fois le bout de son nom. Enfin, l’arène n’était peut être pas le bon mot également. Disons qu’elle était dans la place, en scène. Est-ce mieux ainsi ? Certainement. La Poufsouffle avait déjà fréquenté l’enfant plusieurs fois. Après tout, Vesper traînait souvent avec Elizabeth. Et cette dernière semblait être un objet de fascination ou d’admiration pour la petite. Une véritable icône, un modèle à suivre. Ce qui ne semblait pas vraiment être de l’avis de la mère qui trouvait qu’Elizabeth pouvait avoir une influence négative. Comme elle se trompait. Cette fille était géniale. Sympa. Amicale. Enfin, encore fallait-il la connaître et lui faire confiance. Du coin de l’œil, Vesper remarqua alors qu’un de ses parchemins se dirigeait vers la petite. Sans prendre le temps de réfléchir – pourquoi le ferait-elle pour cela, d’ailleurs ? – elle tourna la tête vers la demoiselle et lui manda : « Lilly ! Choppe cette feuille, veux-tu ? ». Pas le temps d’attendre la moindre réponse. La brune continuait droit devant elle, à la poursuite d’une feuille réfractaire. Pour sûr, les personnes qui devaient l’observer depuis le château devaient bien rigoler. Mais qu’importe, la demoiselle n’en avait rien à foutre de leurs opinions. Bien des rumeurs circulaient déjà sur sa famille. Alors, une de plus, une de moins, ce n’était pas franchement cela qui allait changer quelque chose à la donne. Coup de main devant dans un ultime assaut. Froissement du papier. Enfin, s’en était terminé de cette histoire. La Poufsouffle fit alors demi-tour et revint en direction de son point de départ. Qui n’était pas si proche que cela finalement. Elle posa alors sa main sur sa joue, elle était brûlante. Vesper avait l’impression que la peau de sa joue lui tirait. Que celle de son front, de son thorax également. Et pour cause, la demoiselle était asthmatique et fatiguait pratiquement à chaque effort fait. Et pour couronner le tout, un point de côté fit son apparition alors qu’elle marchait tranquillement. C’était quoi le problème ? Arrivée au pied de l’arbre, Vesper se laissa glisser contre le tronc. Histoire de reprendre sa respiration. Et de soulager quelque peu son palpitant. Sourire aux lèvres –sourire qu’elle ne quittait jamais – elle tourna la tête la petite. « Alors, Lilly. Comment vas-tu ? Mais peux-tu m’aider ? Je voulais juste savoir si j’avais des plaques rouges sur le visage … » Chose dont elle ne doutait pas. C’était juste pour s’assurer.


Dernière édition par Vesper B. Winnfield le Sam 9 Oct - 19:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Let The Sunshine In   Let The Sunshine In EmptyDim 26 Sep - 19:20

[Désolée pour le retard... Je n'ai pas eu d'accès Internet fiable pendant... Trop longtemps.]

Elle adorait le soleil.
Lilly aimait bien les couloirs et leur pierre et la senteur du château et l'atmosphère de l'intérieur, mais jamais autant que la chaleur douceâtre des jours où il faisait beau, alors que tous les étudiants se précipitaient dehors pour profiter des quelques rayons dont ils étaient gratifiés par un astre un peu trop avare.
La fillette s'était levée ce matin-là comme tous les autres matins. Faut dire que Poudlard, même si c'était un bâtiment magique, ne changeait quand même pas de nature foncière tous les matins, et que si les escaliers aimaient bien changer de place, ça ne changeait pas grand chose au fait qu'elle finissait toujours dans le même lit aux mêmes rideaux noirs et aux mêmes couvertures roses, près de la même maman et du même papa. On s'entend, quand elle avait ouvert les yeux, il était pas la même heure que d'habitude, elle s'était précipitée à la fenêtre pour voir ce qu'elle ne croyait pas; là-bas, derrière les nuages, du soleil, du vrai, pas tout à fait encore là mais qui prévoyait une certaine - on ne parle pas de la durée - présence. Alors une robe. Un coup de brosse - pas de coup de brosse et c'est les tableaux qui se mettaient à râler, surtout celui tout près de l'entrée. C'est pas qu'elle le détestait, elle avait grandi tout près, mais parfois, il devenait un peu… Rabat-joie? Parce qu'à force d'être bougon, on perd de son charme… Enfin. C'est selon elle. Elle se retint tout juste de réveiller sa maman, il était encore trop tôt, puis sortit nu-pieds, lunatique, gambadant dans les couloirs silencieux en sifflotant tout doucement, pour pas réveiller qui que ce soit. Ce serait quand même fâcheux de… Se voir interrompue par quelconque frustre personnage alors que le soleil allait apparaître! Elle allait enfin pouvoir sortir sans manteau ni parapluie, juste comme ça! Elle arriva dans la cour, toute seule, alors qu'elle était encore noire et froide et vide, et fronça les sourcils en s'assoyant sur le sol. Ça ne tarderait pas.
Et, puis, les premiers étudiants commencèrent à sortir en même temps que les rayons, un à un ou en groupe, souriant, riant, criant, l'heure avançait alors que les nuages se poussaient sous la caresse d'un vent qu'on ne sentait pas. Tous sortent, pour étudier ou seulement pour prendre l'air, et Lilly les regarde, invisible par sa perpétuelle présence. Elle venait d'avoir sept ans et sept ans c'est long, hein, alors on était habitués de la croiser partout, quasiment tout le temps! On en la regarde plus ou un peu, on lui sourit et on lui dit bonjour, parfois, on lui remet des documents pour sa mère qu'elle s'empresse de hum… Bon, peut-être pas perdre, mais égarer momentanément, admettons, ce qui ne manquait pas de provoquer les réprimandes de ses parents… Suivies des recherches des travaux. Ceci dit elle s'améliorait, la semaine dernière elle avait remis TROIS devoirs sans les perdre. Peut-être faudrait-il qu'elle commence à marcher en regardant le sol et pas le plafond, en rêvant du soleil et du ciel blanc et des gros nuages blancs et cotonneux qu'elle ne voyait que rarement, comme ce matin, et dont on disait qu'ils étaient le lot quotidien de tout plein de gens vivant très, très loin de chez elle. Oh la la. Enfin, elle ne vit aucun de ses amis sortir - ils devaient passer par une autre porte, assise sur l'herbe, sa robe mouillée de la rosée du matin. Elle souriait et poussa un petit cri d'émerveillement en même temps que tant d'autres alors que les derniers nuages se poussèrent et qu'on Le vit tout entier, dans toute sa rondeur et sa brillance. Ceci dit, elle détourna les yeux, apeurée, se rappelant de Gaby lui avait dit qu'elle pouvait se brûler les yeux en regardant cette immense boule dorée trop longtemps, et ne plus jamais rien voir pour de vrai. Et elle ne voulait pas ça. Elle plissa le nez, symbole de son mécontentement alors qu'elle se rendit compte qu'à peine ils avaient cédé leur place, les nuages s'apprêtaient à revenir prendre la place qu'ils s'étaient octroyée en quasi permanence. Elle vit des dizaine de jeunes sorciers retourner à l'intérieur en soupirant, les cheveux déplacés par le vent qui se levait, décida de rester encore un peu à l'extérieur, de profiter jusqu'au bout du beau temps - pour le nombre de fois qu'il les gratifiait, eux, anglais, de sa présence. On fait ce qu'on peut! Elle se leva et marcha un peu, riant de voir sa robe poussée de tous les côtés par le vent qu'elle adorait parce qu'elle avait toujours l'impression qu'elle pourrait s'envoler sur la brise, un jour, comme d'autres sur leurs balais - elle n'avait pas de balai, elle, son papa il disait qu'elle était trop jeune, mais c'est long d'attendre à quand elle aurait onze ans! - et qu'elle verrait le monde entier d'en haut, comme un oiseau. Et puis, elle remarqua une amie d'Elizabeth. Hum… Vesper? Si, si, c'est ça. Elle l'avait vu, l'autre journée, c'était une poufsouffle, pas comme ses parents, mais elle s'en fichait bien. Elle courait… Courait après ses feuilles de parchemin que ledit vent avait décider de lui arracher pour lui faire une blague, sûrement. Bref. Elle vit que des feuilles se dirigeaient vers elle, lui demanda quelque chose qu'elle comprit comme «Chope cette feuille» - elle n'écoutait pas vraiment. Elle courut alors pour attraper la feuille qui semblait vouloir se sauver d'elle, riant de courir ainsi à travers le parc pour un parchemin récalcitrant, qui stoppa sa course sur le tronc d'un arbre. Lilly se jeta dessus, essayant de ne pas trop déchirer la feuille alors qu'elle s'écorchait les bras sur les branches piquantes aux endroits où les feuilles manquaient. Elle se retourna et s'approcha de la jeune fille appuyée sur un arbre, soufflant, les joues rouges d'avoir couru, et peut-être même d'avoir trop pris de soleil. On y était pas habitué, ici… Elle la regarda, lui sourit, lui demanda comment elle allait, si elle pouvait l'aider, si elle avait des plaques rouges sur le visage. Lui rendant son sourire par une expression encore plus radieuse que celle qu'elle avait déjà - elle ne connaissait pas vraiment d'autres expressions faciales que le sourire, hum - elle se demanda quelques instants si elle devait insister sur le nombre de plaques rouges ou les faire à moitié passer sous silence. «Moi ça va très bien, tu sais… Y'a du soleil, c'est difficile de pas aller bien! Toi, ça va bien? J'espère que oui… Mais tu as perdu tes feuilles?» Elle lui tendit le parchemin qu'elle avait encore sans ses mains. «C'est celle qui est passée près de moi. Tu les as toutes retrouvées? Si non, je peux t'aider, tu as l'air très essoufflée… Et puis hum… Ton visage… Oui, tu as des plaques rouges. Mais tu sais, maman elle m'a mis une fois une crème qui empêche les plaques rouges de faire mal. Tu voudrais que j'aille te la chercher? Je crois qu'elle est encore dans ma chambre, tu vois, et toi tu pourrais rester ici pour te reposer en attendant…» Elle n'avait pas du tout l'habitude d'un peu trop parler. Ceci dit, elle ne s'en rendait pas compte, et elle voulait seulement aider. Ça fait si mal, la peau qui se détache quand la peau a pris un trop gros… Comment maman elle appelait ça, déjà? Ah, si… Un trop gros coup de soleil


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Vesper B. Winnfield
Vesper B. Winnfield



▌Clan : Avec moi-même, ça en fait moins à trahir.
▌Âge : 17 ans
▌Année : 7ème année
▌Maison : Poufsouffle
▌Sang : Mélé
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MessageSujet: Re: Let The Sunshine In   Let The Sunshine In EmptySam 9 Oct - 19:43

C’était un fait. Vesper n’avait jamais été très sportive. Elle ne comprenait pas pourquoi les gens voulaient absolument faire du sport. Elle ne comprenait pas que l’on puisse vouloir faire cela pour maigrir, après tout, elle avait beau manger tout ce qu’elle voulait ; le poids n’augmentait pas. On lui avait alors parlé d’une histoire d’endorphine. Une sorte de drogue naturelle atténuant la douleur et se déclenchant pendant l’effort. Enfin, drogue naturelle était un bien grand mot, c’était le corps qui la produisait lui-même… Il ne devait donc pas y avoir d’effet de dépendance, non ? Alors, autant vous dire qu’avec son manque de pratique sportive et son asthme à l’effort ; elle n’allait pas bien. Elle avait même un peu chaud, peut être un peu trop même. Son corps réclamait à boire, histoire d’atténuer cette sensation de sécheresse, piquante mais pourtant si présente dans sa gorge. De l’eau, de l’eau, de l’eau. C’était tout ce dont elle avait besoin, pour le moment. Peut être même d’un peu de repos, oui. Elle haletait. Il fallait qu’elle se calme. Qu’elle donne l’oxygène nécessaire à ses muscles ; là-dessous se cache une autre histoire par rapport à certaines molécules et compagnie du corps. Mais à vrai dire, elle s’en foutait un peu et, surtout, n’avait aucune intention de travailler dans la biologie moldue. De tout façon, elle n’y comprenait rien. Ca ne lui disait rien, même – contrairement à la magie. Il n’y avait rien de plus vrai. Mais rien de plus emmerdant que l’arithmancie, finalement. Cette matière, que la Poufsouffle aimait dans un premier abord, lui était soudain apparue comme complexe. Incompréhensible même. Sûr qu’à force de potasser dessus, c’était le genre de cours à vous donner un mal de crâne incomparable. Les chiffres se mélangeaient, s’inter-changeaient. Jouaient même avec l’esprit humain, afin de faire des nœuds. Des nœuds au cerveau, oui. Ca embrouillait, mais impossible de se débrouiller avec. Alors, si en plus les feuilles décidaient de se faire la malle, ça allait finalement mal finir. Et ça, ça gonflait la brune.

«Moi ça va très bien, tu sais… Y'a du soleil, c'est difficile de pas aller bien! Toi, ça va bien? J'espère que oui… Mais tu as perdu tes feuilles?» Ah, heureusement que la petite était là. La petite au sourire, fille de Madame Foster, si elle se souvenait bien. Levant les yeux vers les cieux, Vesper en fut éblouie. Elle aimait le soleil. Le soleil était là pour elle ; il ne fallait pas qu’elle s’énerve – surtout pour des feuilles. Tout allait bien, comme tentait de le dire l’expression enfantine et joyeuse peinte sur le visage de la petite blonde. Reprenant soudain ses esprits, quoique toujours essoufflée, elle regarda son interlocutrice. Allez, c’était parti ma fille. Chacun son quota de parole, c’était ton tour à présent. « Mais oui, très très bien. Comme tu le dis, le soleil étant là, tout va ! » Le tout dit avec un enthousiasme imposant ; c’était d’ailleurs à se demander si la Bronze & Jaune n’en faisait pas un peu trop. En réalité, elle en faisait toujours trop, trop devait d’ailleurs être son second prénom – mais non, c’était Brionny – ou alors la définition même de Vesper. Après tout, elle n’avait jamais réussi à trouver l’étymologie. Alors, elle pouvait bien en inventer une ; une qui lui conviendrait vraiment. Même si, bon, d’accord, ce ne serait pas une vraie étymologie ; mais on s’en fou, non ? C’était son délire. Le délire d’une fille un peu trop folle et décalée, peut être. Bien que niveau décalée, elle avait vu bien pire. Et ça faisait franchement peur.

C'est celle qui est passée près de moi. Tu les as toutes retrouvées? Si non, je peux t'aider, tu as l'air très essoufflée… Et puis hum… Ton visage… Oui, tu as des plaques rouges. Mais tu sais, maman elle m'a mis une fois une crème qui empêche les plaques rouges de faire mal. Tu voudrais que j'aille te la chercher? Je crois qu'elle est encore dans ma chambre, tu vois, et toi tu pourrais rester ici pour te reposer en attendant…» Waa, mais elle était pas mal, la petite. Niveau parole. D’un côté, c’était normal. C’était une gamine, non ? Et généralement, les mioches, ça a un peu tendance à blablater pour tout et pour rien. Même que ça a tendance à parler quand il ne faut pas ; quand il faut se taire. Mais ça, ils s’en foutent, un peu trop ancrés dans leur monde. Un monde de fées, de licornes et de pirates. C’était cool les pirates. Ca voyageaient à travers les océans. Délivrant des princesses perdues aux quatre coins du monde, battant des monstres difformes et informes. Si Eireann rêvait de chevaliers et de princesses à délivrer avec Erwann ; Vesper rêvait de pirates et d’aventures. D’aventures imaginaires et surréalistes. Elle avait toujours aimé voyager ; voyager mentalement et voir ce que cela pouvait donner. C’était d’ailleurs pour cela que, souvent, elle restait dans son lit bien plus longtemps que prévu. Histoire de continuer son rêve de la vie, tranquillement. Et de reprendre ce qui n’allait pas. Mais là, elle était bel et bien éveillée. Et surtout pas en état de se rendormir. Elle était … surexcitée, tout simplement. Comme d’habitude. Un peu plus que d’habitude. Tendant la main, elle récupéra ce que lui présentait Lilly. Décidément, elle aurait mieux fait de numéroter ses pages. Damned. « Merci Little L. Je crois que je les ai toutes. Enfin, je l’espère. En auquel cas ; j’suis un peu dans la … mouise. » C’était-elle repris au dernier moment ; aucune raison de lâcher des obscénités devant une gamine ; dire merde en était-elle vraiment une ? C’était une bonne question – qui allait rester sans réponse un petit bout de temps. En attendant, la demoiselle fit un tas sommaire de toutes les feuilles qu’elle avait pu récupérer ; avant de les enfoncer dans son sac. Elle s’en foutait de l’état de ses cours, c’était des cours. Donc, pas si important que cela, finalement. « Heu, non. C’est bon. Merci bien mais ça va passer. Si on reste assis pendant quelques temps, ça te va ? Mais dis moi, miss, quand rentres-tu à Poudlard. Dans un an, deux ans ? Peut être plus, peut être moins ? » Simple petite question, la routine quoi. Histoire de porter l’attention de la petite sur autre chose que sur ses joues roses ; que Vesper touchait machinalement. Elle voulait croire que c’était juste son asthme. Certainement pas un coup de soleil quelconque, comme le laissait supposer la gamine. Manquait plus que ne se retrouve avec un teint rouge écrevisse, elle allait encore se faire tanner. Et ça, elle n’en avait pas vraiment envie. Faire la bête de service auprès de ses frères passait encore ; mais ça, hors de question. Se tapotant les joues, elle espérait faire circuler le sang plus vite ; pensant que cela atténuerait les rougeurs. Mais, punaise, elle avait franchement soif. Personne ne voulait traîner dans le coin, une gourde à la main ? Et elle ne savait pas trop quoi dire à Lilly, pour une fois. Quelles étaient les façons d’aborder un gamin ? Pouvait-on leur parler de la même manière qu’avec des personnes de son âge ? Certainement, non. En plus de ne pas comprendre grand-chose, elle pouvait acquérir de mauvais types de langage ; même si Vesper jurait très peu. Et pour cause, elle avait horreur de cela. Et avait perdu quelques noises quand elle était petite. Le pire, là dedans, c’était que c’étaient les parents qui les récupéraient alors que, bordel ! – oups – ils étaient bien pire qu’elle. Mais avaient décidément tous les droits ; du fait de leur statut. Et mince, c’était mal fichu la vie. « Tu as une petite idée de se que tu vas faire pendant les vacances, avec tes parents ? Tu sais si des voyages sont prévus ? Ou si, au contraire, tu vas rester dans les murs frais de Poudlard. Tu m’diras, c’est p’t’être pas plus mal. Tu ne vas pas risquer de mourir de chaud ici ; la pierre aidant. Elles sont si épaisses que la fraîcheur reste entre les murs. C’est d’ailleurs pour cela que, parfois en hiver, j’ai franchement froid ici. J’espère que les appartements de tes parents sont mieux climatisés que les salles communes et .. ouais, non. » Fallait qu’elle s’arrête. Parce que lorsqu’elle était partie, Vesper avait parfois du mal à s’arrêter. Ce qui aurait été fâcheux, pour sûr ! Elle n’avait aucune envie d’assommer Lilly de paroles prononcées avec un débit considérable ; ça aurait été une mauvaise récompense de l’avoir aidé à retrouver ses feuilles.
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