Cracbadaboum; Une malédiction, des sorciers. Oserez-vous ?
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 J'ai accepté par erreur ton invitation, j'ai du m'gourer dans l'heure j'ai du m'tromper dans la saison.

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J'ai accepté par erreur ton invitation, j'ai du m'gourer dans l'heure j'ai du m'tromper dans la saison. Vide
MessageSujet: J'ai accepté par erreur ton invitation, j'ai du m'gourer dans l'heure j'ai du m'tromper dans la saison.   J'ai accepté par erreur ton invitation, j'ai du m'gourer dans l'heure j'ai du m'tromper dans la saison. EmptyDim 26 Sep - 15:56

Commençons par un retour rapide sur les merveilleuses vacances de Nathanael comment c'est trop génial les vacances d'été comment c'est trop son moment préféré de l'année youpi. Ça durait deux mois, les vacances d'été. Deux mois. Les deux premières semaines, c'était encore sympathique. Décompresser après examens, ne pas s'inquiéter des résultats parce que les chances que ça ait complètement foiré étaient très minces. Se reposer. Ces deux semaines, il était seul dans l’appartement de sa mère en attendant que cette dernière et sa soeur rentrent d'Égypte. Mais dès la fin de la seconde, il s'était mis à s'emmerder, s'ennuyer, se faire chier, comme un rat mort, enfin c'était débile comme expression, le rat quand il est mort, il s'ennuie pas, il est mort, il rien du tout. Il n'avait plus de livres qu'il avait envie de lire, il avait relu son top ten, il n'avait plus rien d'intéressant à trouver sur internet, ou c'était ce qu'il semblait, dehors il y avait le stupide soleil et il faisait super chaud, il n'avait personne à voir dans le coin, même manger ça le gavait, il dormait de trois heures à midi et se nourrissait n'importe comment, et de temps en temps il jetait un oeil aux devoirs à faire pour la rentrée sans avoir la moindre envie de s'y mettre, d'autant qu'il lui semblait que s'il les faisait maintenant, après, son ennui serait encore plus profond, parce que le fait qu'il ne fasse rien ne serait même plus coupable, s'il n'avait plus mieux à faire, genre travailler, par exemple. Et puis le retour de sa mère et sa soeur n'arrangerait rien. Il s'ennuierait et en plus elles l'agaceraient. Le temps passait à la fois bien trop vite et bien trop lentement. Il regardait des films et fantasmait sur ces vies romancées. De temps à autre il sortait, et marchait, jusqu'à ce qu'il ait mal aux jambes et songe qu'il lui faudrait encore rentrer.

Parfois il jetait un coup d'oeil à Lube, quand il revenait au matin, en se demandant s'il ne pourrait pas entamer une grande correspondance épistolaire d'une qualité littéraire exceptionnelle qui serait un jour publiée et traduite en cinquante-trois langues et douze dialectes régionaux, mais d'abord il se disait qu'il fallait qu'il laisse les autres profiter de leur temps sans lui, et ensuite que de toutes manières, au bout de deux lettres il se lasserait et ne répondrait plus, ce qui serait affreusement grossier. Après le retour des femmes de la famille, l'existence entre ces quatre murs lui devint plus insupportable chaque jour. « Qu'est-ce que tu fais de tes journées ? Sors un peu ! » Et cette idée qu'il fallait qu'il se lève le matin. Et qu'il se couche le soir. Et qu'il leur parle. Pourquoi faudrait-il qu'ils parlent en dehors des quarante minutes consacrées à chaque repas ? Il n'avait rien à leur dire, ce qu'elles lui disaient ne l'intéressait pas, point, on arrête là les dégâts. Et oui il était probablement très facilement agacé mais c'était comme ça et il ne demandait l'avis de personne alors va coiffer ta mère. La quatrième semaine de ses formidables vacances fut celle qu'il passa chez son père, en compagnie, toujours, oh mais quelle joie immense, de sa soeur. Il lui sembla qu'elle passait plus vite que la précédente, probablement parce que ce fut une semaine raccourcie du dimanche soir au matin du samedi. Son devoir familial accompli, il effectua un séjour de trois jours à Londres afin d'y effectuer des emplettes nécessaires et bien d'autres superflues. ( On n'allait pas entrer dans les détails, ce serait trop long et pas nécessairement passionnant, mais elles se constituaient de moult livres et une quantité assez considérable de vêtements, d'un nombre non négligeable d'articles nécessaires à la poursuite de sa scolarité, d'une petite collection de parchemins de plumes et d'encres hors de prix et de quelques autres choses encore. Il avait déjà remarqué qu'il avait tendance à dépenser à peu près tout son argent en une fois dans l'année, et toujours à la même époque de l'année. Ce n'était probablement pas vraiment un défaut. )

Puis il passa une semaine et demie en Irlande, où il visita quelques connaissances, beaucoup d'Églises, pas mal de musées et une foultitude de champs. Quoique peut-être les champs ne soient pas quelque chose qui se prêtât à la visite. Peu importait la terminologie, il en avait traversé plein. Il y avait des moutons bien entendu et quelques maisons perdues et des arbres et un vent très frais et des averses subites. Il passa saluer ses grand-parents paternels, mais ne leur accorda qu'à peine une journée — c'était le seul moyen de ne pas devenir désagréable avec eux. Ils étaient si … vieux. ( Et s'il n'était pas gentil, après il se faisait engueuler, et il en avait marre, au bout d'un moment, qu'on l'engueule. ) Ce petit périple accompli et quelques ours en peluche ornés d'un trèfle brodé achetés, il rentra en Angleterre, et plus précisément il s'installa à nouveau à Londres, où il comptait demeurer jusqu'à la rentrée, qui, fort heureusement, se rapprochait. ( Et puis si la famille voulait le revoir, après tout ils n'étaient qu'en banlieue, las, point assez loin. ) La fête foraine s'y était installée, du côté moldu comme du côté sorcier. Sa première opinion son premier réflexe sa première pensée avait bien entendu été « Tain mais c'est quoi ça encore plutôt crever que d'y aller. » Parce que, oh, c'était plein de gens, pour commencer, des gens partout. En plus, il risquait de croiser des gens qu'il connaissait et peut-être pas ceux qu'il aurait voulu y croiser. Mais cette pensée lui fit songer que c'était aussi un bon lieu de rendez-vous, pour les gens qu'il avait envie de revoir. Comme par exemple quelqu'un qui lui avait manqué tout l'été. Comme par exemple quelqu'un que pour voir il devait tout de même trouver un prétexte pas trop bidon. Comme par exemple quelqu'un à qui il n'avait pas écrit de tout l'été alors qu'il aurait probablement du mais en même temps est-ce qu'il ne fallait pas laisser les gens tranquilles pendant l'été pour pas avoir l'air d'une sangsue ? Comme par exemple, comme ça, au hasard, Andrew.

À peine cette pensée eut-elle traversée son esprit qu'il était attablé au bureau de sa chambre, armé d'une plume neuve qu'il trempa dans de l'encre noire avant de tracer — de son écriture habituelle parce qu'il avait depuis longtemps abandonné l'idée d'essayer d'écrire « de sa plus belle écriture » parce que de toute manière il écrivait comme un gamin de trois ans trisomique qui écrivait avec ses pieds ( peut-être un peu moins mal, mais bon ) — sur un de ses morceaux de parchemin nouvellement acquis ces quelques mots :

Je ne sais si mon silence durant ces vacances t'a vexé, j'espère que non mais si c'est le cas sache que je m'en sens coupable. Pour m'offrir l'occasion d'être pardonné avant que nous nous retrouvions entre les murs de Poudlard, ou simplement pour me faire la joie de te voir un peu avant la rentrée, je t'invite à la Fête Foraine — dont tu ne peux j'imagine ignorer l'existence ; j'espère simplement que tu n'y es pas déjà allé. Sinon j'aurai probablement l'air un peu con.
Donne-moi une date, je compte y aller en reconnaissance histoire de voir ce qui vaut le coup.
J'espère que tu es disponible. T'as intérêt à être disponible. Je te tue si t'es pas disponible. Si t'es pas disponible c'est que tu mens. Et mentir c'est vilain.
Nathanael.
Il avait du mal à se définir un style épistolaire, alors ça partait toujours un peu en vrille comme ça. Enfin. Au bout d'un moment, fort heureusement, les gens s'y habituaient, ou du moins faisaient semblant de s'y être habitué ce qui revenait exactement au même. Il avait obtenu une réponse positive, et était effectivement parti en mission de reconnaissance à la Fête Foraine, il y avait eu quelque incident, mais il en était revenu avec le sentiment que ce n'était pas trop abominable et même presque vivable, si on faisait abstraction de ces saloperies de Cupidon débiles et menaçants qui voletaient partout. Il décida qu'il iraient d'abord voir une des deux expositions, et comme celle sur les créatures était pleine d'affreuses familles avec enfant qui braillaient et piaillaient et bavaient et hurlaient et s'extasiaient, il décida que celle sur l'inquisition, bien que pas franchement la plus joyeuse qui soit, serait bien préférable.

Le jour dit, Nathanael passa le matin environ une demi heure à choisir ses vêtements, puis emplit un sac en bandoulière de choses utiles et inutiles, puis s'en fut, en avance d'un quart d'heure, il aimait mieux attendre qu'être attendu. Il se planta à l'entrée à de la Fête Foraine et sortit un livre de son sac, dans lequel il se plongea, tout en jetant à intervalles irréguliers des regards alentours pour surveiller les gens qui passaient. ( Il portait un jean noir avec des converses grises une chemise blanche avec un pull gris clair en V par dessus et une cravate noire, et il avait au bras une veste noire, au cas où le temps fraîchirait. ) Il lui sembla au bout de quelque temps reconnaître cette silhouette qui s'avançait cette allure cette démarche. Il avait ses lunettes dans son sac, mais il refusait de les porter si ce n'était pas expressément nécessaire. De toute manière, il reconnaissait Andrew même sans, sans déconner. Il sourit et entreprit de terminer sa page. Il n'aimait pas attendre quelqu'un en le regardant avancer, il trouvait ça très gênant, oui, très gênant.
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Andrew M. Dangelo
Andrew M. Dangelo



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MessageSujet: Re: J'ai accepté par erreur ton invitation, j'ai du m'gourer dans l'heure j'ai du m'tromper dans la saison.   J'ai accepté par erreur ton invitation, j'ai du m'gourer dans l'heure j'ai du m'tromper dans la saison. EmptySam 2 Oct - 3:12

    Andrew avait passé un été enfermer chez lui. Ses parents n’aimaient pas le voir traîner avec les gens de poudlard. Déjà qu’ils avaient fait tant de choses pour leur fils, comme ils disaient. Le jeune Dangelo ne disait jamais rien. Il ne parlait jamais de ses amis à poudlard. Il préférait taire leur identité pour ne pas leur attirer les foudres de ses parents. Il n’était pas fou. Il voyait bien que ses parents avaient des hommes de main en prétextant que c’était pour le bien de l’humanité. Ils ne voyaient pas à quel point les gens pouvaient être formidables. Il ne fallait pas s’arrêter que sur les croyances des gens, car si ses parents savaient comment Andrew doutait de l’existence de son dieu… il serait tué. Il savait que ses parents ne le regardaient plus. Eh bien, au diable ses vieux. Ils faisaient tout pour qu’il soit si innocent aux yeux de poudlard en entier. Les gens le visaient parce qu’il n’était pas eux. Il était totalement différent. Il ignorait encore tant de choses que les gens communs connaissaient depuis si longtemps. Le poufsouffle ne comprenait pas le pourquoi qu’il avait toujours été éloigné des réalités. Il voulait vivre, comme tout le monde sans avoir peur que quelqu’un le suive pour faire du mal à ceux qu’ils aimaient à cause qu’ils étaient normaux. Il ne pouvait pas approcher des filles qui n’étaient pas comme sa cousine. Sa cousine était la presque seule fille avec qui il pouvait parler. En fait, les filles dans le style de sa cousine, c’était permis, mais les autres… oublions. Andrew ne connaissait pas tout ce que les autres connaissaient. Il avait déjà eu des petits sentiments envers des jeunes femmes qui lui plaisaient réellement, mais il n’avait jamais tenté sa chance ne connaissant pas vraiment ses filles. Il ne se disait pas amoureux totalement de ses dernières. Il voulait attendre la bonne. Il voulait vraiment attendre. C’était important pour lui. Il prenait cette valeur de la religion, mais il ne la détournait pas , parce qu’il était tout simplement un garçon. Il se foutait de ce détail. Il se foutait que plusieurs personnes avaient réussi à contourner cette règle. C’était par pur principe. Andrew ne pouvait rien promettre qu’un jour, il ne craquera, mais il tenait depuis déjà bien longtemps. Il ignorait bien des choses sur ce corps tant désiré. Il n’avait jamais osé peloter une fille, comme disait tant. Andrew n’avait pas le droit de toute manière. Si sa mère le découvrait, elle le tuerait presque sur le champ. De toute manière, le poufsouffle était loin de faire plaisir à sa mère dans un sens. Il se préparait à prendre tous ses affaires. Partir. Loin. Pour ne plus jamais revenir. Un rêve bien enfoui depuis de nombreuses années. Il voulait vivre. Il avait toujours voulu connaître ses enfants qui faisaient du bruit dans la grande forêt qui entourait le grand manoir Dangelo. Le pauvre garçon n’avait jamais pu s’amuser comme un enfant « normal ». Il avait entendu tous ses rires qui l’avaient fait languir. Sa mère était cruelle. Andrew le pensait réellement. Donc il avait caché à sa mère presque l’existence de possible ami. Il n’avait pas communiqué avec eux par peur que ses parents décident d’enquêter sur leurs cas. Il devra leur expliquer. Il se le promettait. Il leurs devait bien cela. Andrew pensait à eux. Ils étaient sa vie. C’était grâce à eux qu’il ne devenait pas totalement fou. C’était réellement difficile de ne pas le devenir avec la vie qu’il menait. Il tentait de rester saint d’esprit dans ce manoir de fou. Il préférait grandement poudlard et ses nombreux devoirs à effectuer, mais, au moins, il gardait toute sa tête. Andrew avait passé l’été en attendant que quelques choses se produisent. Rien. Le néant. Il n’était fâché contre personne. Jamais, il ne serait fâché contre ses amis, malgré qu’il n’avait aucune nouvelle d’eux. Mais, il était rassuré au fond de lui-même. Bref, il finit par avoir une lettre venant d’un garçon, jeune homme plutôt, qu’il considérait comme son meilleur ami. Il avait ouvert la lettre en l’ayant caché dès qu’il l’avait eu. C’était ainsi que ça fonctionnait. Il monta dans sa chambre en ayant dissimulé la lettre sous son chandail. Il déchiqueta l’enveloppe qui l’entourait et commença à la lire.

    « Je ne sais si mon silence durant ces vacances t'a vexé, j'espère que non mais si c'est le cas sache que je m'en sens coupable. Pour m'offrir l'occasion d'être pardonné avant que nous nous retrouvions entre les murs de Poudlard, ou simplement pour me faire la joie de te voir un peu avant la rentrée, je t'invite à la Fête Foraine — dont tu ne peux j'imagine ignorer l'existence ; j'espère simplement que tu n'y es pas déjà allé. Sinon j'aurai probablement l'air un peu con.
    Donne-moi une date, je compte y aller en reconnaissance histoire de voir ce qui vaut le coup.
    J'espère que tu es disponible. T'as intérêt à être disponible. Je te tue si t'es pas disponible. Si t'es pas disponible c'est que tu mens. Et mentir c'est vilain.

    Nathanael
    »

    Le jeune homme eu un sourire. Toujours aussi amusant. Il ne pouvait pas prendre le risque de lui répondre par des mots. Andrew s’approcha de sa fenêtre et siffla espérant de voir apparaître sa chouette. Il ne lui avait pas donné de surnom à sa chouette, autrement que Oiseau lorsqu’il voulait lui parler d’une autre manière. Andrew accrocha aux pattes de son hibou tout simplement un truc collier avec une croix pour qu’il comprenne. Il allait se présenter à la fête foraine. Pourtant, il devait commencer à penser à comment il allait aller à Londres. Il allait prétexter de faire ses emplettes pour son nouvel année scolaire. Il était du genre travaillant et surtout très minutieux. Il suivait régulièrement à la lettre les effets scolaires demandés. Il achetait souvent même plus voulant toujours plus pour ne jamais rien manquer lorsqu’il sera à poudlard. Il savait qu’il était quelqu’un qu’il prenait régulièrement des notes pour approfondir les informations données déjà par le professeur. Il faisait toujours plus. Il faisait toujours plus. Il partit donc le matin même pour ne pas laisser planer des signes suspects planés au dessus lui. Andrew allait rester là-bas pour un temps. Peut-être allait-il finir par rester là-bas tout au long des dernières semaines qu’il restait avant de reprendre les cours ? Il allait voir. Il avait tout préparé. Il avait même osé emmener son hibou pour envoyer des lettres à ses parents pour faire comme à l’habitude. Il ne devait jamais montrer des signes qu’il avait des amis et une vraie vie d’ailleurs. Il arriva donc dans un hôtel qu’il avait payé de sa poche qui venait de l’argent que lui fournissait ses parents. Il était incroyablement riche. Il ne s’en vantait jamais. Il faisait souvent profil bas. Il s’en foutait totalement. Il avait juste plus de facilité dans sa vie à atteindre des choses que des gens feraient des économies pendant plusieurs années. Andrew déposa ses choses. Il enfila un manteau de pluie. Ils étaient tout de même à Londres. Il préférait toujours traîner quelques trucs pour ne pas passer pour un vrai con lorsqu’il sera là-bas. Il quitta marchant rapidement jusqu’à la fête foraine. Son regard fit le tour cherchant désespérément son ami. Il le trouva finalement. Il s’approcha de lui tout doucement avec un petit sourire sur ses lèvres. « Désolé. Je suis vraiment désolé de ne pas t’avoir répondu qu’avec le collier, mais je ne pouvais pas répondre. Je n’ai pas envie que toi, tu es des problèmes avec ma famille. Ils sont étranges. Ils sont dangereux. Ils sont fous. Bref, ton été… tu as fait quelques choses de spécial ? » Il lui présenta sa main pour l’aider gentiment à se lever de son banc.


Dernière édition par Andrew M. Dangelo le Mer 24 Nov - 23:19, édité 1 fois
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J'ai accepté par erreur ton invitation, j'ai du m'gourer dans l'heure j'ai du m'tromper dans la saison. Vide
MessageSujet: Re: J'ai accepté par erreur ton invitation, j'ai du m'gourer dans l'heure j'ai du m'tromper dans la saison.   J'ai accepté par erreur ton invitation, j'ai du m'gourer dans l'heure j'ai du m'tromper dans la saison. EmptyMar 5 Oct - 10:23

Le collier, oui. Il avait l'habitude des problèmes pour établir une communication normale avec Andrew. Sa famille tout ça. Si on demandait son avis à Nathanael, celui-ci se résumerait par « tous les tuer » — mais heureusement, personne ne lui demandait jamais son avis. C'était très triste et tout le monde y perdait beaucoup, même si personne ne semblait s'en apercevoir. Tous des pauvres truffes, voilà. Le collier, donc. Il avait fallu qu'il se mette des claques mentales successives douloureuses pour ne pas — oh ! Pour ne pas tout un tas de choses débiles et idiotes du genre, petit un, par exemple, le porter, petit deux, le mettre sous son oreiller, petit trois, le manger, mais ça, il était vraiment très fatigué quand il y avait pensé, hein, parce qu'il ne mangeait pas très souvent du métal quand même merci, enfin bref, on n'allait pas en parler toute la vie. Maintenant il l'avant dans son sac et à un moment il songerait à demander à Andrew s'il voulait qu'il le lui rende ou non. Un jour. À un moment. Peut-être. Aujourd'hui, probablement. Très certainement. Enfin plus tard, tout cela, plus tard. Pour le moment, il attrapa la main d'Andrew, se leva, pendit ses bras autour de son cou et l'embrassa sur la joue. ( Oui, ça lui faisait grave plaisir, oui il trouvait ça très chouette oui il était très content. ) Et puis il se dit que sourire c'était très gentil mais que maintenant que ça c'était fait, c'était vrai qu'il avait parlé, et il avait même posé une question, et quand les gens posaient les questions, il fallait répondre. Oui. Bien. Chouette. Non mais, il avait pas de problème dans sa tête hein, il savait qu'il fallait répondre aux questions des gens, il n'avait pas besoin de se le rappeler dans sa tête, oh. Et il ne venait pas de passer tout un moment à ne rien dire, là, non, à peine une demi-seconde. Mais le temps d'étire quand des petites pensées gambadent dans sa tête. Les petites pensées sont très mignonnes et galopent très vite. Oh là là mais qu'était-ce encore que ces conneries. Au fait, vous avez entendu, là ? Envie et toi dans la même phrase si peu éloignés ? Hein ? Oui, sa gueule, oui.

« Oh, tu sais, j'ai pas fait grand chose, enfin j'ai vu ma mère et mon père — ma soeur aussi, puis j'suis allé à Londres et puis en Irlande aussi comme d'habitude quoi j'ai fait coucou aux grands-parents, aussi, enfin voilà quoi, the usual. C'était long. Toi, tu … es resté chez toi j'imagine ? »

Un jour, tu devrais mettre le feu à ta et t'en aller en volant jusque très très loin tellement loin que … que … Ah, on s'en fout, l'essentiel de l'idée c'était la partie « foutre le feu à la maison » okay ? Tra la la. Enfin maintenant ils se déplaçaient d'une manière assez évidente vers l'entrée de la Fête Foraine, et c'était bien connu, quand on voulait entrer quelque part, aller vers l'entrée c'était vraiment un très très bonne idée. D'ailleurs régulièrement il entrait par des entrées. Parce qu'essayer de passer par ailleurs, c'était beaucoup plus compliqué. Parfois l'entrée et la sortie, c'était la même chose, ça simplifiait beaucoup la vie. Mais passer à travers des murs pour rentrer dans un bâtiment, c'était dur hein. Non, il n'était pas assez idiot pour avoir essayé, merci. Mais il savait d'expérience que les murs, c'était pas exactement fait pour qu'on passe à travers. Bon. Ça c'était une grosse digression sur n'importe quoi pas intéressante du tout, de quoi qu'est-ce qu'il se passait avant déjà. Ah, oui. Il achetait deux places. ( L'avantage d'être avec quelqu'un qu'on connait bien et qui vous connait bien et d'avoir tous les deux bien plus d'argent qu'on n'en a besoin, c'est qu'on n'a rarement voire jamais le problème du « ah non ne paie pas pour moi au secours » ou autres trucs du même genre. Non parce que c'était chiant hein. ) Youpi des places youpi youpi ! Youpi youpi entrer dans la Fête Foraine youpi youpi ! Oui, vraiment, il n'avait qu'une envie, sautiller en l'air et danser en gaélique et — non. Il s'inquiétait déjà des Cupidons débiles sales moches méchants pas beaux, mais il était sûr et certain que les ignorer c'était LA bonne idée.

« Faudrait, un jour, tu sais, peut-être, que je t'emporte, ou que tu m'embarque, pour les vacances d'été, parce que quand même, c'est vraiment long tous ces jours dans ces mois, et tu dois t'ennuyer encore plus que moi non ? Et s'ennuyer beaucoup plus de Nathanael, c'était pas donné à tout le monde, hein. Enfin. Alors, j'y suis déjà allé, il y a un tas d'attractions, des cochonneries dans les airs mais je fais comme s'ils n'existaient pas, j'ai pensé qu'on pourrait, donc, aller voir l'expo là, sur l'Inquisition, parce que j'ai pas envie de me cogner tous les gamins qui piaillent devant des créatures magiques parce que sinon je vais les tuer. Ça te va ? »

Non, mais en vrai, il ne tuait pas des gens, il était gentil et tout, les gens il les tuait tout le temps, à longueur de journée, tous les matins en se levant, mais exclusivement dans sa tête ! Donc ça ne faisait de mal à personne. Il ne savait pas bien ce qu'il avait contre les enfants. Là, c'était vraiment parce qu'ils feraient beaucoup de bruit et puis c'est insupportable et tout. Sinon parfois il se réveillait le matin et il se disait que ah, tiens, un jour, il aimerait bien avoir un enfants, ou des enfants, mais bon, il fallait les faire avec quelqu'un, et c'est compliqué, de faire des enfants à quelqu'un, parce que les enfants moches c'est triste quand même, non ? C'était un peu cruel de faire des enfants, pourquoi on faisait des enfants, les élever c'était faire quoi, c'était essayer de perpétuer ses gènes, c'était vouloir créer quelque chose, quelque chose qui quoi, qui vous ressemble, qui soit mieux que vous, qui réussisse tout ce que vous avez raté ? Non, il ne ferait pas d'enfants. Si. Non. On pouvait acheter à manger, se souvenait-il, à moult endroits dans cette Fête Foraine. Est-ce qu'il avait envie de manger, il ne savait pas bien, mais il l'aurait probablement à un moment ou à un autre, les pommes d'amour il n'aimait pas tellement ça, mais ils devaient bien vendre des gâteaux, c'est super bon les gâteaux, oh oui, tellement — ah, mais ça rendait gros, il faudrait peut-être que non, finalement, ah, la vie, dure dure dure la vie.

« Au fait, rien à voir avec rien, t'as fait tes courses de rentrée ? »

Oh, encore une entrée ! Génial, c'est une de ses activités favorites, dans la vie, entrer. C'était chouette, entrée. Sortir aussi. Oui, sortir aussi. Mais sortir ça avait des synonymes moins marrants. Moins sexuels. Pas sûr que sexuel soit un exact synonyme de marrant. Mais si. Mais non. Si.
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Andrew M. Dangelo
Andrew M. Dangelo



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J'ai accepté par erreur ton invitation, j'ai du m'gourer dans l'heure j'ai du m'tromper dans la saison. Vide
MessageSujet: Re: J'ai accepté par erreur ton invitation, j'ai du m'gourer dans l'heure j'ai du m'tromper dans la saison.   J'ai accepté par erreur ton invitation, j'ai du m'gourer dans l'heure j'ai du m'tromper dans la saison. EmptyVen 15 Oct - 1:37

Andrew avait besoin de rencontrer son meilleur ami, car il s’ennuyait, seul, dans ce grand manoir loin de ceux qui constituaient sa vie lorsqu’il était à poudlard, pendant son année scolaire, pendant six mois par année. Le peu d’amour qu’il recevait lorsqu’il était à la maison pour l’été. Il avait besoin de son entourage. Il avait besoin de ses amis qu’il considérait, comme ses vrais amis, tandis que sa famille était des inconnus totalement. Le poufsouffle avait besoin de son ami, mais aussi son meilleur ami. Le garçon qui pouvait le comprendre. Il était le seul à ne pas le juger sur ce qu’il faisait. Il ne disait rien sur sa vie personnelle par rapport aux filles et de sa vie sexuelle inexistante. Il était peut-être le seul à savoir qu’il était terrifié par l’idée de voir sa mère. Sa mère était une femme mauvaise. Son père n’était pas mieux, mais il n’était pas aussi présent dans sa vie que sa mère. Elle était terrifiante, quand elle approchait avec sa main bien haut prête à s’abattre sur sa joue ou encore ses fesses. Il la haïssait sa voix criarde qui le réprimandait toujours. Il la haïssait tout simplement d’avoir fait de lui un être éloigné de tout ce que les autres enfants avaient connu. Ce n’était plus de l’amour, mais de la dictature pour faire de Andrew un enfant parfait. Mais la perfection n’existait pas. Personne ne pouvait l’atteindre. Pourtant, il savait ce que sa mère tramait dans son dos. Elle voulait qu’il soit un prêtre. Il en était sur. Il fallait qu’il craque. Qu’il ignore la voix criarde de sa mère qui lui hurlait dessus de ne pas succomber aux pêchés. C’était ce qui l’arrêtait. Son stupide de subconscient qui le faisait totalement chier ( désolée pour les mots ). C’était ce qu’on lui avait inculqué au tout début. Le poufsouffle en avait marre. Pour tout dire, il allait faire comme les autres adolescents qui étaient en couple. C’était fini de s’arrêter à ce que pourrait faire sa mère. Il était logique. Il voulait vivre sa vie. Il devait surement en faire part à Nathanael pour l’aider à le guider, car il ne savait pas trop, même s’il en avait réellement envie. Pourtant, il n’était pas capable d’accepter le fait de coucher avec une fille et le lendemain ne plus la revoir. Il n’était pas comme tous ses adolescents qui se tapaient la moitié des filles de Poudlard. Non, il voulait être lui, mais sans s’arrêter à ce que pouvait penser sa mère. Bref, Andrew était présent devant Nathanael. Il était souriant. Il était heureux de le retrouver. Il était heureux d’être avec son meilleur ami. Il s’était promis de le revoir avant de retourner à poudlard. Bah quoi ? C’était totalement son meilleur ami. La personne qui le comprenait le plus. La seule personne qui ne lui posait pas trop de questions gênantes sur sa religion ou encore sur le pourquoi qu’il n’était pas comme les autres. Il était reconnaissant envers son ami. Il était là face à lui. Il avait débuté une petite conversation. Son ami s’était levé pour être à la même hauteur que lui. « Oh, tu sais, j'ai pas fait grand chose, enfin j'ai vu ma mère et mon père — ma soeur aussi, puis j'suis allé à Londres et puis en Irlande aussi comme d'habitude quoi j'ai fait coucou aux grands-parents, aussi, enfin voilà quoi, the usual. C'était long. Toi, tu … es resté chez toi j'imagine ? » Il l’avait écouté en souriant sans jamais l’interrompre. C’était ce qui était plaisant avec le poufsouffle. Il n’interrompait jamais. Il attendait patiemment son tour avant de parler. Il était rare qu’il veuille interrompre quelqu’un. « Moi… je suis un solitaire. J’étais seul. J’en ai marre, Nath’. J’ai hâte de partir. Je vais ramener ma cousine avec moi pour qu’elle sorte de cette bande de coincer… Elle ne doit pas vivre ce qu’elle ne veut pas vivre. Tu sais ce qu’ils veulent lui faire ? » Il regarda avec tant de sérieux. « Ils veulent la marier à un type totalement inconnu qui est obligé de lui faire des enfants. Tu te rends compte. C’est horrible ! C’est comme ma petite sœur. Elle a le droit de faire ce qui lui plait. Je ne peux accepter le fait qu’il la force à écarter les jambes ou être avec un homme qu’elle ne désire pas pour les beaux yeux de sa mère… Je ne tolère pas. » Il s’était laissé aller. Il était fâché dans un sens par ce qu’ils allaient lui faire subir. Il marchait inconsciemment vers l’entrée du parc d’un pas calme. Il était calme, mais il était frustré par ce qu’il avait parlé à son ami. C’était horrible pour sa cousine qu’il aimait énormément. Il ne voulait pas qu’elle vive cela. Il savait que parfois les gens tombaient sur un homme mauvais. Les histoires se finissaient souvent tragiquement. Il ne voulait pas perdre sa cousine adorée. Sa meilleure amie pendant des années, mais aussi sa petite sœur dans son cœur. « Faudrait, un jour, tu sais, peut-être, que je t'emporte, ou que tu m'embarque, pour les vacances d'été, parce que quand même, c'est vraiment long tous ces jours dans ces mois, et tu dois t'ennuyer encore plus que moi non ? Alors, j'y suis déjà allé, il y a un tas d'attractions, des cochonneries dans les airs mais je fais comme s'ils n'existaient pas, j'ai pensé qu'on pourrait, donc, aller voir l'expo là, sur l'Inquisition, parce que j'ai pas envie de me cogner tous les gamins qui piaillent devant des créatures magiques parce que sinon je vais les tuer. Ça te va ? » Il lui sourit gentiment encore une fois. « Mon dieu, j’aimerais partir dans un chalet entre hommes. Genre retourner aux sources. » dit-il en riant un peu. C’était drôle de penser de cette manière. « Oui ça me va. Je ne savais pas que tu haïssais autant les enfants Nath’. C’est la relève de demain, n’oublie pas. » Ils entrèrent finalement dans le parc. Il suivait son ami qui semblait savoir comment était la fête foraine. Il avait surement fait de l’exploration avant de l’inviter ici. C’était de toute manière le genre de chose que faisait Nathanael. Il était habitué. « Au fait, rien à voir avec rien, t'as fait tes courses de rentrée ? » Merde. Il aurait du attendre Nathanael pour faire cela. C’était logique au fond. Il aimait faire ce genre de truc. Merde. Merde. Merde. Une grosse claque dans le front pour ne pas dire qu’il s’auto-battait avec ses points. « Oui, c’était un peu la raison que j’ai donné à mes parents. Toi, tu les as surement fait en te connaissant. Ça m’étonnerait que la réponse soit négative. Peut-être au fond tu m’attendais. Bon, je ne sais pas. » Il regarda autour de lui. « Alors, c’est par où qu’on doit se diriger pour aller à l’exposition ? Alors, tu as pris quoi comme option cette année ? Je suis parti trop vite à la fin de l’année pour que tu ais le temps de me le dire. »
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