Cracbadaboum; Une malédiction, des sorciers. Oserez-vous ?
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 ─ Highway to Hell | Mercredi & Sweeney ─

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─ Highway to Hell | Mercredi & Sweeney ─ Vide
MessageSujet: ─ Highway to Hell | Mercredi & Sweeney ─   ─ Highway to Hell | Mercredi & Sweeney ─ EmptyJeu 30 Déc - 23:00

Okay… donc, je disais ? Maudit Sweeney-la pluie-le diable-Liam-Liam-Liam et Liam encore-et puis moi, mort. Une nuit banale en somme. Parce que c’est toutes les heures que je récite ma vie, pour qu’elle paraisse importante, c’est clair. Qu’elle me hante pour devenir la reine fumeuse d’un tapis de cendre déjà consumé. Ça a du sens, ou bien ça en fait ?

Je sais pas vraiment où je suis, ni d’où est sortie l’idée de venir se perdre dans les intestins verdâtres d’un labyrinthe que j’ai envie de cramer tant il m’emprisonne. Ça foisonne. Ça rime, ça fusionne.
Mes pieds me guident parce que le reste se trouve bien incapable de m’aider maintenant, j’entends la vie, je vois le monde tandis que le ciel n’aide pas, à rester là comme un con au dessus de moi. Et s’il descendait pour une fois ? Il a peur ou quoi ? C’est pas comme si j’allais lui arracher les étoiles à l’aide d’une hache taillée rien que pour ça. Comme si je crevais d’envie de brûler mes yeux à l’encontre d’un soleil étranger à ma peau… comme si je projetais depuis toujours de monter le chercher, rien que pour lui montrer. Le dérouiller. Crever sa peau, avant la mienne.

A gauche, j’ai tourné en flambant comme une traînée de poudre que sniffait mon frère. Puis à droite, aussi rapide qu’un poison qui coulerait jusqu’au cerveau de maman. Ah la famille, vraiment. Rien de plus stimulant.
Je marche, tournicote comme dans un manège tordu qui m’invente une issue et l’espoir doucement crève en mon ventre qui se dit qu’il est encore trop tôt tant que je n’ai pas décidé comment. Tu comprends ?

J’écoute, cherche, un bruit qui trahirait la vie tant qu’elle vient. Suis à l’affut d’un bout du monde tel que je le connais. D’une immondice brillante du génie qui sommeille dans le cœur de tous les enfants trop innocents pour se savoir méchants. D’un autre moi, simplement. Je tourne sur moi-même, rampe un peu pour la forme, guette les pieds des haies qui se foutent bien des lois d’une nature moldue. Je saute et maudis d’un juron ma figure de géant, ma putain de grande carcasse, mon corps entretenu parce que trop foutu grand, justement. Le plus petit, ça doit rester le plus petit. Ça aussi, tu comprends ?
Je prends à droite, aussi lent qu’un baiser sur la main d’un irlandais gras de ne plus accomplir ses besognes. Puis à gauche, en dansant comme entre deux balles qui ignorent le pouvoir du noir. Et suis dehors, sorti, juste là.
Je n’avais tourné que deux fois, depuis le début. À drauche une fois, à groite l’autre.

Je martèle ma poitrine d’un coup de poing suivi de son jumeau, pour la forme et presque comme l’homme-singe. Sauf que j’le fais comme Sweeney. Et puis je cris un peu, échappe une connerie que je prends pas la peine d’articuler parce que. Personne. Ne. Crie. Comme. Sweeney.

Mes pensées se rivent toutes entières sur la personne qui était là, depuis un temps que je ne calcule pas. À l’entrée du piège à fous dont je ne m’étais jamais éloigné. Là, calée à faire n’importe quoi.
Je souris à la jolie, claque des doigts d’un air entendu puisque je la connais, je sais tout d’elle, de sa personne, le moindre de ses petits secrets parce que c’est tout con, je sais son nom.

    ─ Synthia Grey ! Miss Grey !… Sissi !


Je vérifie sur mon bras, tranquillement. J’ai volé deux, trois noms dans le bureau d’un autre qui connaît les élèves et leurs lois. Un garçon, deux filles. Elle, c’est une nana, et du coup, je tranche pour ce prénom-là. De toute façon j’ai raison, c’est écrit juste là, bien devant. Comme évident. Ça ne peut être qu’elle, c’est écrit noir sur blanc !


Dernière édition par Sweeney O'Cogan le Mar 4 Jan - 22:28, édité 1 fois
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Mercredi March
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▌Citation : ─ Highway to Hell | Mercredi & Sweeney ─ Clemence
Entre la folie et l'intelligence.
▌Clan : Avec moi-même, ça en fait moins à trahir.
▌Âge : 16 ans (15 juillet)
▌Année : 6 eme
▌Maison : Serdaigle
▌Don(s) : : Loup-Garou
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MessageSujet: Re: ─ Highway to Hell | Mercredi & Sweeney ─   ─ Highway to Hell | Mercredi & Sweeney ─ EmptyDim 2 Jan - 21:46

Et si je dis encore une fois que j'ai suivis mes pieds, je ferais dans le cliché ? Oui, peut être, mais c'est comme ça que ça se passe. J'ai suivis mes pieds, sans savoir où je voulais aller. Puis de toute façon, c'est comme ça, à croire que le " phénomène March " comme ils savent le dire si bien a perdue quelque chose. Ne sait plus comment agrémenter ses pensées. Fatiguée.

Je soupire, de n'être plus rien qu'une fille un peu surmenée, à croire que j'aime être celle qui hante leurs esprit. Qui pourrait-elle tuer aujourd'hui ? Le monde entier, s'il le fallait, je le ferai brûler, si ça me permettait de savoir comment mes parents voulaient m'appeler en réalité. Si ça pouvait ...

Je regarde les haies du labyrinthe, ne me demande même pas si je vais y entrer ou pas, puisque j'ai déjà décidé. Jamais je n'y foutrais un pied. Ces choses là, ce sont pour les tordus, je crois. Alors j'incline mon visage parfait, inspire une nouvelle fois. Trouve une mélodie calme dans mon esprit, elle est tellement posée qu'elle me dicte seule de quoi sont faites mes pensées.

Si l'on parle de tordus, je suis la première de la liste à citer. Bête de foire d'un monde qui ne sait pas encore qui elle est. Putain, c'est à pleurer, pas vrai ? J'expire les notes suivante et prit pour que le rythme chante, qu'il me transperce me montre une chose que je ne connais pas ... Je ne sais pas moi, n'importe quoi. Par pitié, s'il vous plait.

Je ferme les yeux, pour me rappeler la suite de mon requiem fou, je l'aurai jouer au piano, je crois, si j'avais su comment y placer mes doigts. J'aurai souris, aussi, d'être une virtuose au pays des proscrit. Reine d'un monde que je m'invente, la vérité frappe mon visage de plein fouet. Tout est à jeter. Le monde tel qu'il est dans mes rêves n'est pas prêt d'exister. Tout est foutaises, dieu le sait.

Mes songes s'embuent de formes que je ne connais pas, il me faut un livre pour rattraper tout ça, lire quelque chose d'ordonné, vrai et vérifié. Je perds les méninges aujourd'hui, dois-je donc dire merci ?

    ─ Synthia Grey ! Miss Grey !… Sissi !


Manquait plus que ça, aussi. Je fronce les sourcils, me rends compte que j'ai du louper tout d'un spectacle dénué de réalité. J'incline le visage, et suis persuadée quand même temps je fous mes pensées sur le même côté.

Professeur d'un autre temps, il vient d'un monde que lui seul connait. Et je ne dis pas que c'est un point commun qui parait être bon. Tout ça n'est que folie, aujourd'hui, je suis prête à l'assumer. Et puis ...

Quoi ? Grey ?! Non mais, je pourrais même croire qu'il a fumé de l'herbasmarrer. Le prof de mon cours préféré n'a même pas reconnu qui je suis, j'ai le droit de le faire descendre d'un cran ? Et puis, non, de tout un niveau, je crois qu'il le faut.

Je passe ma langue sur mes lèvres, essaie de rester calme, parce que c'est un adulte et je ne suis qu'encore une enfant, bête et discipliné, jamais je ne ferais perdre de point à ma maison. J'aime trop gagner, pour oser.

    - Il y a un problème ?


S'il m'a prise pour Grey, autant continuer à jouer. Je suis une actrice qui pourrait être primée. Pour vous ce soir ; Mercredi March dans son plus grand rôle usurper l'identité de Synthia Grey.
Et si l'on demande, je suis juste épuisée, franchement, aujourd'hui, j'aurai aimé dormir -à jamais- toute la journée.
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MessageSujet: Re: ─ Highway to Hell | Mercredi & Sweeney ─   ─ Highway to Hell | Mercredi & Sweeney ─ EmptyLun 3 Jan - 23:54

Et même si c’est pas vrai, même si ce prénom-là, qui soit dit en foirant ne va pas du tout à ses beaux yeux, n’est pas le sien, je tenterai le prochain ; et puis le troisième parce qu’on sait plus jamais rien à rien sur les prénoms de demain avec les tarés de parents qui font de nous des chiens.
J’apprendrai leurs noms à l’usure, je poserai une empreinte magique sur leur temps en m’enroulant de l’hypocrisie latente de ceux qui nous possèdent comme ils nous nomment. Je me fous des prénoms, je n’aime que le mien. Parce que je l’ai choisi, c’est con tellement ça me suffit. Con, tellement. Ça suffit.

Je regarde la Serdaigle froncer les sourcils, pencher sa tête vers un côté qui m’intrigue et je ne tarderai pas à le lui faire partager. Pourquoi ce côté, en vrai ? J’suis pas vraiment né avec la faculté de mentir alors autant demander, je me bouffe un peu les lèvres quand elle le fait aussi, miroir de son dilemme qui prend du temps et ronge un peu celui qu’il me reste. Mais ne dis rien. Parce qu’ils ont un an tout entier pour m’emmerder et faire de mon existence un total prologue à l’Enfer dans lequel j’irai m’enfourner si tôt le délai épuisé.

Et puis je l’écoute parler avant même qu’elle n’ouvre la bouche. J’ai tellement sondé ses expressions que le suspens a déjà pris, en grand délirant, place sur ses lèvres. Tout inscrit sur son absence de sourire. Et je suis un peu blême, lorsqu’elle dit :

    - Il y a un problème ?


Je lui souris de toutes mes dents encore plus blanches que ma peau parce qu’étrangement, ce phénomène est possible. Je tombe ma tête sur le côté, exactement comme elle l’a fait et secoue mes cheveux imaginaires d’un geste nerveux mais toqué d’une habitude qu’on ne calcule plus parce qu’elle ne se décrit pas. Et lui réponds ce que les braises en mon cœur chantent depuis la seconde même où elle a pensé à parler.

    ─ Merci de poser la question. Il y en a plusieurs, à faux dire. Et pour demander vrai, j’aimerais commencer par celui-là : Est-ce que ta baguette manque à tes cheveux quand je les sépare, abusant un brin de mon autorité de professeur condamné et te demande de la saisir pour t’en servir ?


J’agite ma main derrière mon crâne dans une imitation parfaite et tout à fait mesurée des gestes qu’elle fait lorsqu’elle retire le bout de bois de ses cheveux dorés, pour s’en aller étudier avec les mains et le reste de son corps qui n’a rien demandé et voudrait bien pour une fois, qu’on lui foute la paix. Mais en vérité…. Plutôt que de le penser, je vais le dire, tiens.

    ─ J’avoue que j’aime bien voir tes cheveux retomber, les voir cascader comme on ruisselle sur tes épaules et j’aime surtout me dire que la prochaine fois que tu la prendras entre tes doigts, tu penseras à ce que je viens de sortir. Et te demanderas si je suis en train de penser à la même chose que toi, quand tu la laisseras glisser hors de tes cheveux.


J’essaie de faire des jolies phrases, aussi bien rythmées et rimées que celles que je pense dans ce silence qui me bouffe la tête tant il m’assourdit. Je les écoute résonner et m’impatiente déjà alors que je n’ai pas encore vraiment décidé si je dois ajouter ou pas que je ne me demande plus pourquoi elle place sans arrêt ses cheveux derrières ses oreilles, même quand ils y sont déjà, depuis quand elle a cette lueur fière dans le regard qui la rend plus que les autres qui ignorent leur pouvoir, comment elle fait pour gérer les humeurs de la lune, ce que ça fait de ne plus être vraiment qu’une… mais chut. Je garde ces problèmes pour après, en me susurrant que je me fous de son prénom. Il ne servent à rien, ils n’ont pas de vie. Sauf celui de Sweeney.
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MessageSujet: Re: ─ Highway to Hell | Mercredi & Sweeney ─   ─ Highway to Hell | Mercredi & Sweeney ─ EmptyMar 4 Jan - 20:04

J'examine son sourire, sans savoir d'où il peut bien venir. Ou tout du moins ce qui peut le provoquer ... Le fait qu'il est en train de se moquer de moi, oui il n'y a que cette possibilité qui puisse être vraie. Note le fait qu'il paraisse un peu plus fou que les autres jours, et me surprends à me demander si cela peut être vrai.

J'observe sa tête calquer son mouvement sur celui que j'avais fait quelques secondes auparavant. Me dis que même, ce geste là, il le fait mieux que moi. Tout ça, juste pour me rassurer, c'est n'importe quoi, je serais prête à le parier. Rien que mon écharpe bleue prouve que je ne suis pas une Grey. Et encore moins celle qui fait plus que parler d'elle à Poudlard. On arrête de se foutre de moi, je suis loin d'être Synthia.

Et puis ... Je fronce les sourcils, essaie tant bien que mal d'imaginer ce à quoi il peut bien penser, ce qu'il va me répondre, me siffler, de sa bouche de directeur des Serpents. Depuis quand il ne reconnaitrait pas une élève qui fait partie de sa propre maison. Il me prend pour une con.
Et bizarrement, je déteste ça. Réellement.


    ─ Merci de poser la question. Il y en a plusieurs, à faux dire. Et pour demander vrai, j’aimerais commencer par celui-là : Est-ce que ta baguette manque à tes cheveux quand je les sépare, abusant un brin de mon autorité de professeur condamné et te demande de la saisir pour t’en servir ?


Je hausse mon sourcils droit, surprise par cette réponse venue d'ailleurs. De quoi ? Devrais-je lui préciser que sa phrase est mauvaise ? Que les expressions choisit n'existent pas ? Que tout ça ressemble bien plus à une comédie qu'a la vraie vie. Allez va, dis moi en plus que c'est Mercredi, et là, ce sera une tragédie.

Dans un geste hésitant, et je ne saurais pas dire pourquoi, je lève la main afin de vérifier si ma baguette est toujours là, au milieu de mes cheveux, à les aider à tenir en place. Mes doigts glissent sur le long du bois. Et je ferme les yeux, deux secondes de trop surement, le temps pour qu'il puisse le remarquer, je crois.

    ─ J’avoue que j’aime bien voir tes cheveux retomber, les voir cascader comme on ruisselle sur tes épaules et j’aime surtout me dire que la prochaine fois que tu la prendras entre tes doigts, tu penseras à ce que je viens de sortir. Et te demanderas si je suis en train de penser à la même chose que toi, quand tu la laisseras glisser hors de tes cheveux.


Je me concentre à nouveau sur le professeur O'Cogan, et fronce les sourcils. Je ne comprends pas, pourquoi il me parle de ça. Ma baguette n'a rien de spécial, et son emplacement est banal. Pas de quoi en écrive des symphonies. C'est n'importe quoi, de disserter sur ça ! J'essaie tant bien que mal de ne pas noter que le monsieur a précisé qu'il aime voir mes cheveux retomber. Cascader même, c'est bien ça le mot qu'il a employé ? C'est bizarre tout ça. Et ça m'emmerde d'autant plus parce que je ne comprends pas.

Je ferme les yeux à nouveau, reçois ma fatigue comme une baffe en pleine tête. Me viens même l'envie de frotter mes paupières, mais Mercredi March n'est jamais fatiguée, pas vrai ? Toujours en haut des marches, et la première à parler. March, marches ... Ça ne va plus du tout, moi, je crois.
Rouvrant mes paupières, j'esquisse un faux sourire, fixe mon esprit sur l'effet que peuvent faire mes cheveux, lorsque je les lâche. Me laisse emporter en me demandant réellement, si ma baguette leur manque. Si ... Si tout ce qu'il a dit peut être vrai. Et le pire, c'est que je suis sure que je vais y repenser, lorsque je les détacherai, au prochain cours auquel je vais assister.

Alors je ne sais pas par quel côté commencer. Que répondre en premier ? Je dois noter quoi, d'abord ? L'appellation professeur condamné ? Le fait que mes cheveux pourraient avoir des sentiments ? Ou encore me concentrer sur le fait qu'il se doit de connaitre mon identité ?! Quoi d'autre après ? Ah oui, il parlait de plusieurs problèmes au début, plusieurs à faux dire, c'est bien cela ?

    - Professeur condamné ? Ma baguette ? Cascader ? Le manque des cheveux ? Synthia Grey ? Quels autres problèmes ? Je me surprends à ré-énumérer à haute voix, réellement, n'importe quoi.


Et qu'il y comprenne ce qu'il voudra, peut être rien, comme moi.
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MessageSujet: Re: ─ Highway to Hell | Mercredi & Sweeney ─   ─ Highway to Hell | Mercredi & Sweeney ─ EmptyMar 4 Jan - 22:28



J’écoute mes propres mots résonner dans l’air en accrochant le monde entier de leur fort accent irlandais. La plupart d’entre eux sont déformés, déchiquetés pour être diminués par les anglais. Je ne comprends parfois pas un broc de ce que leur langue raconte avec son petit accent trop doux pour les vrais hommes. Je respire l’Irlande qui s’évapore bientôt au dessus de ma tête et n’essaie pas de la retenir cette fois, si elle me manque, je lui chanterai un hymne de là-bas.

La petite fronce ses fins sourcils et je me dis que décidément, chez elle les émotions s’amoncèlent. Me demande si se torturer à renfort de questions est le lot de ceux qui vivent trop longtemps et patinent sur une vie qu’ils n’ont pas l’audace de raccourcir pour justement, l’embellir. Quand il suffirait de tout cramer pour commencer à exister. Je ne m’emmerde plus depuis… putain, depuis !

Elle ferme les yeux maintenant. Bon. On va juste prétendre qu’on a toute la semaine devant nous. Ça aidera à patienter. Parce que j’sais pas si elle a remarqué, mais j’ai un énorme de foutu cadran qui caquette de monstrueuses instructions au dessus de mes cheveux. Il compte à l’envers, et n’a pas la courtoisie de ralentir quand vient l’hiver. Au contraire. En fait, au contraire.
J’essaie de poser un nom sur les émotions que trahissent ses mains et son visage contrarié, tracassé, torturé par une innocence qui essaie de la quitter mais qu’elle retient tant bien que mal d’un voile correctement calqué sur ses traits d’enfants. Ouuh, ça ne lui plairait pas ce que tu dis-là. Non non non !
Et puis liste les mêmes émotions qui sont déjà passées par moi, que je connais tellement bien qu’il m’est désormais possible de les apprivoiser et les appeler par leurs vrais noms, ceux qui ne veulent rien dire et qu’on devrait prendre la peine de retoucher. Chiens de baptême, c’est un autre de nos problèmes.

Chut ! Elle ouvre les yeux ! Suis-je censé suspendre ma vie à son tourment ? Je tapote sur mon bras dans un tic entendu qui veut dire que merde, quand même, le vent tourne. Je prends même appui sur une seule de mes jambes immenses, pour que l’autre puisse tapoter de son pied rendu impertinent. Ça se voit qu’elle compte pas crever dans l’année celle-là.
Oh, un sourire cette fois ; mais vraiment, tout petit petit. Si mal dessiné, c’est à s’en tuer. Mais pas tout de suite, attention. La poule chante pas encore qu’il est temps. Tant qu’il n’est pas temps… tu comprends ?

Une fois encore, j’attends qu’elle libère les paroles que ses lèvres retiennent prisonnières depuis trop longtemps déjà. Un peu de spontanéité serait la bienvenue, mon enfant.

    - Professeur condamné ? Ma baguette ? Cascader ? Le manque des cheveux ? Synthia Grey ? Quels autres problèmes ?


Vite vite vite, j’essaie de faire ce qu’elle m’a montré. Je fronce les sourcils qui m’emmerdent parce que le gauche descend toujours moins bas que le droit, puis j’ferme les yeux que j’ouvre de suite après. Je cligne, en vrai. Puis souris, mais pas d’une feinte plus grosse que moi parce que ça, je sais pas.
Puis n’y tenant plus, et parce qu’une seule seconde s’est écoulée le temps de mes mimiques sosies, j’applique mes théories. Et dis :

    ─ Tu as une façon très étrange de t’exprimer…


Puis me marre d’une note un peu aigue parce que super emballée. Et tu connais l’histoire de l’hôpital et de la charité ? Laisse-moi te la raconter.
L’hôpital, c’est moi. Un grand édifice très blanc qui inquiète un peu parce qu’on sait jamais vraiment ce qui nous attend à l’intérieur. C’est terrifiant, l’idée de séjourner dans le ventre de ce monstre de misère, de maladies et d’infirmières. Et ils butinent aussi les médecins qui volent dans mon cerveau comme les génies médicaux des hôpitaux. Ah merde bordel, elle est terrible cette rime, j’aurais du la dire ! Quoi qu’il en moi, revenons à soit. La charité, elle, se fout de ce que l’hôpital peut bien penser, tant qu’il lui rapporte un peu du blé et de considération. Après tout, c’est elle qui l’a crée, merde ! Elle a bien le droit d’attendre un peu de reconnaissance en retour, non ? Oui ? Allez, pour un million.

Songeant à ces horreurs, je pense à la mienne, à mon heure. Et aux émotions qui sont toujours couchées partout, sur tous les prénoms. Depuis que j’ai décidé, je me suis dit que le jour où j’en aurais fini de ressentir des choses nouvelles, je serais prêt. Highway to Hell.

    ─ Serdaigle, que je l’interpelle en la pointant d’un doigt impérieux, donne-moi une émotion. N’importe laquelle, la première qui te passe par la tête.


J’en ferais pas toute une montagne, t’inquiètes pas, c’est pas grand-chose. C’est juste, tu sais, histoire de savoir si c’est bon, je peux crever.
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MessageSujet: Re: ─ Highway to Hell | Mercredi & Sweeney ─   ─ Highway to Hell | Mercredi & Sweeney ─ EmptyMer 5 Jan - 10:59

Je ne sais pas pourquoi je fais ça, perdre mon temps avec quelqu'un qui ne me reconnais même pas. J'ai envie de cracher, mais ça est ce qu'il va le remarquer ? Non, non, il s'enfonce dans son monde de taré. N'importe quoi, je crois que je vais moins aimer ses cours à présent, s'il en oublie la fille la plus douée.

Je le regarde faire, me refaire plutôt, c'était drôle, au début. Au début, voilà. J'ai envie de fermer les yeux, encore une fois, mais me vient à l'esprit qu'il referait. Exactement comme il a su le faire deux fois. J'ai pas envie de m'amuser, qu'il aille trouver la véritable Grey, au moins il sera sur de s'amuser, elle ne sera pas crevée, elle. Il tombe le mauvais jour, point à la ligne. Ce qu'il fallait démontrer.

    ─ Tu as une façon très étrange de t’exprimer…


Ouais, il parait, quand je suis épuisée. L'impression de me répéter me brûle le ventre, j'en ai marre. J'essaie tant bien que mal de ne pas bouger, de ne pas lui donner une raison de se moquer encore une fois de moi. Je déteste ça. Et là ? J'aimerai froncer mes fichus sourcils, mais rien, je resterai comme ça, là, sans rien montrer. Sans rien calculer, aucun geste surfait.

    ─ Serdaigle, qu'il me lance avec un doigt pointé vers moi. Sérieusement, c'est quoi ce délire là ? donne-moi une émotion. N’importe laquelle, la première qui te passe par la tête.


Et si je lui donne il va essayer de la copier coller sur son visage à lui ? Si je hurle, est ce qu'il va hurler plus fort ? Se péter une corde vocale juste pour tenter de faire mieux, faire entendre à qui veut l'entendre qu'un professeur sait mieux faire qu'une élève.

La vraie question qu'il faut se poser, c'est de savoir s'il attend vraiment une émotion quelconque de moi, s'il veut me rabaisser, et si je ne lui donne pas, est-ce qu'il va me retirer des points ? Ou bien est ce qu'il va en retirer à Synthia Grey ? Ou bien est ce qu'il va retirer des points à la maison, donc à Serdaigle ?

Et puis, dois-je lui obéir simplement parce que c'est un professeur ? Même lorsque la demande est complétement stupide ? Une émotion, rien que ça ? J'aurais mieux fait de ne pas suivre mes pieds, pour une fois. Au moins, je n'aurai pas eu à fatiguer mon esprit plus qu'il ne l'est déjà.

Sans comprendre pourquoi je me décide, juste comme ça. Je lui obéis sans même y réfléchir, la voilà l'émotion, je ne fais rien, ne dis rien, me justifierais après. Ne bouge pas, essaie même de ne plus le regarder, je me concentre sur tout et n'importe quoi d'autre. Les haies du labyrinthe, au choix. Puis ...

    - Ça c'est de l'indifférence.


La demande est-elle comblée ?
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