Cracbadaboum; Une malédiction, des sorciers. Oserez-vous ?
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 Dear Colleague ...

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Stamford E. McShadow
Stamford E. McShadow



▌Clan : Neutre, ou presque...
▌Âge : 40 ans
▌Don(s) : : Animagus & Occlumens
▌Ancienne maison : Gryffondor
▌Sang : Pur
▌Humeur : En pleine réflexion
▌Emploi : Professeur de Défense Contres les Forces du Mal
▌Crédit(s) : Avatar: Barda & Signature: White Rabbit

AND MORE...
▌Relations:

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MessageSujet: Dear Colleague ...   Dear Colleague ... EmptyMar 31 Mai - 10:36

Dear Colleague ... Stam_a10

La forêt interdite, c'était tout de même un endroit à part dans l'univers de Poudlard. Même si de manière générale Stamford avait cru comprendre que les élèves osaient de plus en plus s'y aventurer elle restait empreinte d'une atmosphère sauvage. D'ailleurs si la tendance des "balades" entre ces arbres venait à se confirmer il était clair que la direction devrait mettre un frein à cela car ces rejetons se leurraient vraiment s'ils pensaient qu'il n'y avait aucun danger ici. Les créatures qui rôdaient là n'étaient pas des plus sociables et pouvaient surtout se révéler extrêmement dangereuses. Et ce n'est pas parce que des professeurs comme lui se permettaient d'y faire un tour qu'il fallait faire de même, car, sans se vanter, il n'y avait guère d'élève pouvant rivaliser avec son expérience et ses connaissances. Bref, dans l'immédiat la réflexion de Stamford n'était pas vraiment tourné vers ces têtes brulées, il ne manquerait plus qu'il se soucie en permanence de toutes ces créatures juvéniles qui peuplent les murs de Poudlard.

Non, dans l'immédiat le sorcier était surtout intéressé parce que son museau légèrement rosée humait avec attention. Ses pattes s'enfonçaient silencieusement dans la couche de neige qui avait réussi à percer entre les arbres et suivaient une piste étrangement odorante. Kincaid le suivait en trottinant sagement, cependant le chien loup ne semblait pas du tout s'intéresser à la piste que suivait son ami, le regard perçant de l'animal se baladait aléatoirement pour observer le paysage qui les entourait. Sous cette forme il y avait tellement de choses que Stamford pouvait sentir, dans de choses à sentir, à voir, à entendre, cela faisait déjà bien longtemps qu'il avait comprit que l'humain avait énormément de choses à envier à l'animal. Comparer à certaines créatures l'Homme était aveugle et sourd mais heureusement pour le sorcier, lui avait apprivoisé l'animal en lui et il pouvait à présent profiter de cette nouvelle vision des choses. Un craquement attira l'attention du duo qui tournèrent leur tête à droite dans un même mouvement. Toujours en parfaite synchronie, les deux créatures obliquèrent sur la gauche pour profiter de l'abri que pouvait leur offrir un buisson de ronces. Il était temps car quelques secondes plus tard, un centaure apparu, un centaure inconnu à Stamford qui plus est. Connaissant les relations tendues entre ces créatures et les sorciers, il était plus prudent de ne pas se montrer, cela évitait des soucis qui pouvaient devenir très vite délicats.

La créature passa donc devant eux sans les voir, ou du moins sans faire attention à eux. Stamford resta allongé au sol plusieurs secondes après que le centaure ait disparu, le museau en l'air, il chercha à retrouver sa piste mais malheureusement, le passage du mi-homme mi-cheval avait fait voler en éclat son jeu de piste. Un peu contrarié par cet imprévu, le sorcier décida qu'il était l'heure de reprendre la route du château. Kincaid à ses côtés, il prit la direction de la sortie de la forêt. Quelques mètres avant de déboucher sur le parc, Stamford reprit sa forme originale et re-ajusta sa cape sur ses épaules tout en sortant de l'ombre des arbres. Il sortit sa baguette de sa cachette située dans une de ses manches et murmura une formule en destination de ses pieds et plus précisément de ses chaussures, pour éviter que ces dernières ne prennent l'humidité. L'homme aimait les balades dans la neige mais avouez que cela pouvait perdre de son charme lorsque vos pieds gèlent à cause du froid et de la neige. Il était encore tôt, le jour commençait à s'installer doucement sur ces vallons enneigés d’Écosse. Stamford respira goulument l'air frais qui s'engouffrait dans ses poumons et observa le petit nuage de condensation qui s'échappait de sa bouche à chaque expiration. Ses mains gantées se frottèrent mutuellement tandis qu'il entreprenait de suivre Kincaid qui avait prit la ferme décision de prendre la direction du lac.

Le duo progressa donc à son rythme dans la fraîcheur du matin. Stamford suivait machinalement son compagnon à quatre pattes dont la fourrure sombre se détachait sur la clarté blanche du manteau de neige qui recouvrait tout. Après s'être approché du lac, l'animal décida de rester dans le parc et trottinait avec légèreté à la recherche d'une activité intéressante. On était en droit de se demander qui baladait qui mais le duo avait toujours été bien loin de ce concept. Bref, cette promenade aurait pu continuer aussi calmement qu'elle avait commencé mais Kincaid finit par s'arrêter brusquement, le regard fixé sur le château. Cette brusque immobilité sorti le sorcier de sa réflexion et il s'arrêta aussi pour voir ce qui avait ainsi attiré l'attention de l'animal. Ses yeux finirent par voir une silhouette se détacher du gris de la pierre et quelques secondes plus tard, Stamford réussi à mettre un nom sur cette apparition: Allister Gerwald. Il n'était peut-être pas le seul à profiter du calme avant la tempête de la journée ... L'homme et l'animal reprirent leur route et il s'écoula un peu de temps avant qu'ils ne s'aperçoivent que le professeur cherchait de toute évidence à les rejoindre. Intrigué, Stamford ralentit un peu plus le pas, au grand désarroi de Kincaid qui aurait préféré un rythme un peu plus soutenu pour finir cette promenade. Lorsqu'enfin son collègue arriva à portée de voix, le sorcier le salua.

    ▬ " Bonjour Allister. "

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Allister Gerwald
Allister Gerwald



▌Clan : Le pouvoir mène au succès.
▌Âge : 28 ans
▌Ancienne maison : Serpentard, les meilleurs, évidemment !
▌Sang : Pur
▌Emploi : Professeur d'étude des moldus, idiot et père.
▌Crédit(s) : Hollow Bastion

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MessageSujet: Re: Dear Colleague ...   Dear Colleague ... EmptyVen 3 Juin - 21:44

Discuter avait toujours été une seconde nature, chez moi. Enfin, discuter, le mot était peut être un peu trop important pour ce qu’il convenait de dire ; j’entendais par discuter le fait de râler, de mettre en avant ce qui n’allait pas. Critiquer, aussi. J’avais toujours été très fort à ce jeu, aimant mettre la lumière sur toutes les erreurs, rappeler toutes les fautes. Le tout avec un petit sourire amusé aux lèvres. On m’avait dit, quand j’étais petit – ne me demandez pas qui, je n’en ai aucune idée – que les sourires, vous savez, ces étirements de zygomatiques, adoucissaient les mœurs et permettaient de faire passer les informations plus facilement. Soit. Dès lors, tout ce que je faisais s’accompagnait d’un sourire, souvent qualifié de bienheureux ou de bienveillant mais qui était, je vous l’avoue, tout à fait hypocrite. Il faut dire que les soucis des autres, ce qu’ils pensent – de moi ou des autres – ne m’atteint pas. Tout ça me passe bien au dessus, il faut dire. Je fais juste attention à qui j’ai affaire ; après tout, je veux mettre toutes les chances de mon côté. Si bien que je ne vais pas réagir de la même manière avec les mêmes personnes. Tout est question d’intérêt, absolument tout. Bien que les histoires d’amour aient une certaine tendance à abattre mes défenses. Il faut dire que c’était ainsi, pour une histoire purement d’intérêt, que je m’étais rapproché de Lloyd, enfin Annalyn pour les intimes. Et pour cette même histoire, d’intérêt hein, que j’avais engagé la conversation avec Allen. J’avais bien merdé. L’intérêt s’était transformé en un sentiment étrange si bien, qu’à présent, je me retrouvai avec un futur mioche dans les bras. Un mioche qui allait se retrouver métisse ; qui allait me brailler entre les mains ou pire, me jeter des sardines au visage. Ou n’importe quoi d’autres. Et ce n’était certainement pas ce à quoi j’aspirais. Il faut dire qu’en ce moment même j’espérais prendre les rennes de ma famille afin de mener ma propre barque. On m’avait promis un héritage monstre, et toutes ces choses qui vont avec. Et suite à ces conneries, là, de cœur, je sentais que j’allais tout perdre. Absolument tout. Enfin, il ne me restait plus qu’à espérer que le mioche en question soit une fille, ça pouvait peut être m’aider. Mais je n’avais qu’une chance sur deux – en espérant qu’Allen aille jusqu’à terme. Et, entre nous, j’étais très mauvais au jeu.

J’avais l’impression de crouler sous le poids de toutes ces interrogations, de tous ces doutes qui naissaient en moi. Alors que, d’ordinaire, tout me semblait limpide. J’étais face à un problème de taille et quelques soit la manière dont je l’envisageais, je ne savais comment le résoudre. Après tout, je ne pouvais pas demander à Allen d’avorter, je ne pouvais pas forcer le destin de me retrouver avec une gamine baveuse et ne pouvais pas, non plus, bousculer les principes de ma famille. J’avais beau me montrer révolutionnaire et inventif, dans le fond, j’étais un brin conservateur. Et fier de l’être. Après tout, conserver un héritage si longtemps, de génération en génération, avait de quoi fasciner. Et c’était sous cette emprise, celle de la fascination, que je me retrouvais bloqué ; en proie à un cruel dilemme. Enfin, dilemme … c’était une façon de parler, sachant que je ne savais pas trop où je m’aventurais, avançant à tâtons. Je ne savais pas où je mettais les pieds, avançant au jour le jour alors que je préférais largement tout prévoir ; absolument tout. De mes rencontres faussement impromptues à mes passe-temps. Et là, j’étais pris de cours. Et cela m’agaçait prodigieusement, cette histoire. Si bien que j’avais envie de prendre l’air, vraiment. De goûter à cette froideur hivernale. De toucher la neige, dans l’espoir qu’elle puisse me faire réfléchir, y voir plus clair dans toutes ces histoires. J’attrapai alors mon pardessus, beige clair. Je me regardais dans la glace, après l’avoir enfiler. J’hochai la tête, tout à fait satisfait de ce que je pouvais admirer, lâchant un « timide » parfait pour moi-même. Se dire quelques compliments, comme ça, à la volée, ne faisait de mal à personne. Ca permettait de regonfler l’égo, sans faire de mal à personne, sans perdre sa modestie.

Je n’avais pas pensé qu’il puisse faire aussi froid, si bien que je redressai le col de mon pardessus. Plissant les yeux, j’examinai la surface blanche qui s’étendait, immaculée, devant mes yeux. Quoique … je distinguais quelques traces de pas dans la neige, devinant l’escapade de certains élèves, trop contents de profiter de la poudreuse pour chahuter un peu, gaiement. Pauvres insouciants … Ils avaient cependant raison d’en profiter ; avant qu’il ne soit trop tard. Fronçant les yeux, je tentai de me faire à cette clarté qui illuminait les alentours, distinguant au fond deux silhouettes. Je penchai la tête sur le côté, tentant de mettre un nom sur ce que je pouvais observer ; avant de trouver la nature de l’intrus : professeur de DCFM. Nouvellement nommé. Possédant de vastes connaissances dans le monde sorcier. Être taciturne. Et, accessoirement, personne ayant connu Allen. Étrangement, c’était cette dernière partie qui m’intriguait. Car j’étais curieux de savoir comment il avait pu la supporter. Et, aussi, j’étais peut être un peu jaloux. Mais c’était secondaire, vraiment secondaire. Ceci ne m’avait pas empêché d’arriver à grandes enjambées, un large sourire se dessinant sur mes joues – très important, le sourire, pour tromper l’ennemi.

- Bonjour Allister.
- Bonjour McShadow, avais-je fini par lâcher, plein d’entrain. Je jetai alors un coup d’œil sur la bête qui nous suivait, enfin, qu’on suivait. Je m’étais toujours demandé pourquoi les deux se déplaçaient ensemble, ou presque. Dans mon esprit tordu, j’avais fait quelques mélanges un peu étranges que je n’oserai même pas dévoiler en voix off ; c’est peu dire. Regardant la neige s’accumuler au bout de mes chaussures, j’avais finalement poursuivi ce que j’avais commencé, cette phrase sur le ton de la plaisanterie :
- Tiens donc. Je ne savais pas qu’avec un chien, vous preniez des allures de mouton. Comment vous portez-vous ?. J’étais ridicule ? Oui, et alors ? L’essentiel, c’était de le savoir.


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