Elisabeth était dans les couloirs un papier en main qu'elle lisait trois à quatre fois toujours et encore sans s'arrêter. Elle finit au bout de quelques minutes pas s'arrêter de ranger le document dans sa poche et de prendre les escaliers pour se rendre au quatrième étage, elle voulait des informations sur un sortilège permettant de voir l'invisible. Elle marchait silencieuse, réfléchissant au papier, à la lettre qu'elle venait de lire et qui la tourmentait depuis quelques années déjà. Elle passa les grandes portes de la bibliothèque et après avoir regardé autour d'elle un instant elle avança parmi les grandes rangées de livres tout en souriant aux personnes qui la regardaient passer. Elle resta quelques minutes devant une rangée quelques minutes qui lui parurent longues, Quel livre allé convenir à sa question, lequel avait la réponse ? Elle n'avait pas du tout envie de passer toute son après midi dans le silence et les vieux ouvrages, certes elle aimait cet endroit, mais de là à y passer toute une journée alors que dehors il fait beau que le parc est blanc et qu'il y a des rires de première année découvrant l'hiver à Poudlard qui n'aident pas à se concentrer sur le travail. Elle se décida au bout d'un moment tout de même à prendre un livre, elle le porta et s'approcha d'une table vide, elle le posa soulagée, c'est qu'il est lourd ce livre. Elle s'asseye et tourna les pages en espérant tomber pile-poil sur la bonne page, il ne faut jamais trop rêver. Une heure plus tard elle est avec une dizaine de livres désespéré la tête dans sa main, coude sur la table tournant les pages sans trop regarder les écrits et à moitié endormie. Soudain elle le trouva, elle vit du coin de l'oeil " invisible" elle se remit droite comme si ses batteries étaient rechargées à bloc et elle lit rapidement voulant en finir au plus vite même si le sujet était des plus délicat. Elle sortit de sa poche la lettre l'ouvrit tel une offrande aux dieux et pointa des yeux la phrase finale " Trouves l'invisible. " Elle ferma les yeux puis après s'être assurée de n'être vue de personne elle retourna la lettre et à la plume commença à recopier le sortilège lorsque quelqu'un la bouscula et fil tomber le livre, paniquée et énervée elle posa sa plume et s'agenouilla pour récupérer le manuscrit qui fermé ne montrait plus le sortilège, Lizie n'avait pas gardé la page et sans même regarder à qui elle s'adressait commença d'un ton sec et agité, " Non mais ça va pas ? Faut regarder où on marche ! " Elle tournait les pages, paniquée debout au bord des larmes, elle avait failli l'avoir sa réponse enfin et voilà que tout s'écroule, elle s'assoie fatiguée sans même cacher la lettre ouverte étalée sur la table.

[color=darkblue]Rosemary, seule comme à son habitude , était assise sur son lit dans le dortoir des Serdaigle, elle tenait dans sa main un livre pour l'étudier pour son cours du lendemain matin. Elle était tranquillement en train de lire, quand un fugace souvenir revint à sa mémoire, elle pensait à la seule et unique amie qu'elle avait eue en étant jeune et qui était morte dans la fleur de l'âge. Celle-ci, de un an plus vieille qu'elle l'avait accueillie à bras ouverte lorsque ses parents, l'avait inscrite dans son école privée pour filles à l'âge de six ans pour privilégier leurs relations avec sa jeune sœur âgée de trois ans, Rose était dans la chambre blanche qu'une surveillante lui avait indiquée. Dans cette chambre, il y avait des lits jumeaux, mais pour l'instant Rose était seule, elle rangeait tranquillement ses affaires dans une armoire quand une boule d'énergie rentra violemment dans la pièce et lui dit :
-"Salut moi c'est Cordélia, j'ai sept ans, je viens de Bristol".
Rose lui répondit timidement car elle n'aimait pas être présentée à des inconnus :
-"Je m'appelle Rosemary , j'ai six ans, je viens de Birmingham"
Depuis ce jour, elles étaient devenues inséparables jusqu'à la mort des plus mystérieuse de Cordélia moins d'un an plus tard.
Aussi brusquement qu'il était venu ce souvenir s'en alla, Rosemary posa doucement le livre sur son lit et se disait, j'aimerais retrouvait une amie aussi énergétique et fidèle amie qu'était la défunte Cordélia. Elle sortit brusquement de son dortoir, et fila prestement à la bibliothèque pour chercher un livre qui pourrait lui indiquer la voie afin de la trouver cette amie qui l'épaulerait dans sa quête afin de l'aider pour s’améliorer au niveau de son manque de confiance et reprendre ses efforts pour être moins timide qu'elle avait commencé avec Cordélia et qu'elle avait arrêtait à la mort de celle-ci parce que elle ne se sentait pas le courage aussi de continuer sans sa fidèle amie qui lui manquait énormément. Enfin, arrivée à sa destination, elle se mit à chercher frénetiquemment dans les livres à la recherche de la formule adéquate mais au bout d'une heure, elle répartit affreusement déçue car malgré tous les livres qu'elle avait feuilleté aucune ne lui avait apporter les informations nécessaire pour trouver cette nouvelle amie et pensa sur le chemin de retour pour son dortoir qu'elle ne la trouverait jamais quand elle bouscula une personne, une fille qu'elle n'avait encore jamais croisée dans les couloirs.
-" Désolée, je ne faisais pas attention où j'allais" paniquée en regardant autour d'elle.

Lizie était assise dépitée et fatiguée, la bibliothécaire arriva brusquement, " Miss Blackstone je vous prierais d'arrêter de hurler vous êtes si vous ne le saviez pas encore dans une bibliothèque et non dans la rue "elle leva les yeux vers la voix qui s'excusait prestement, " Désolée, je ne faisais pas attention où j'allais" la jeune fille était petite et semblait avoir peur, Lizie avait elle répliqué trop froidement et méchamment ou la jeune élève était naturellement ainsi ? Vu les couleurs de son uniforme c'est une serdaigle, aucun doutes. Elle ouvrit la bouche et posant la main droite sur le livre sur la table, elle répondit: " Je suis désolé d'avoir réagis comme çà mais cette formule était si importante pour moi que .... " Sans même terminer sa phrase elle poussa un soupir qui se transforma en sourire, " Peu importe c'est compliqué, je suis Elisabeth blackstone en septième année à poufsouffel" Elle tendit sa main vers la fille toujours assise. Après avoir invité la serdaigle à s'assoir en face d'elle elle demanda, " Tu recherche quelque chose de spécial ? " Sa voix était très différente du hurlement qu'elle avait fait il y a quelques minutes maintenant elle était sereine plus calme. Elle pris quelques livres inutile sur la table et les referma en les posant les uns sur les autres. " Les livres de sortilèges sont juste derrière là " dit elle en pointa du regard les rangées derrière elle, elle sourit puis reprit: " Je reviens je vais ranger quelques livres " Elle fila laissant la serdaigle seule, elle rangea les livres puis souffla de l'effort considérable qu'elle venait de faire. Elle revint à la table deux minutes plus tard, elle repris la lettre rapidement ayant honte de l'avoir oublié sur la table ainsi, elle la plia comme un objet sacré puis la rangea dans son sac.

J'ai été dans la bibliothèque quand j'entendis derrière moi la personne que j'avais bousculé dans le couloir se présenter, je me disais dans ma tête :
- "pourquoi me parle t elle ?"
je reconnus à son uniforme qu'elle appartenait à Poursouffle, j'étais assise à une table quand elle me tendis une main et elle me demanda de s'asseoir avec moi, je la regarda tout étonnée, elle me posa une question, je me mis à peser le pour et le contre pour savoir si j'allais le lui dire, je me demandait si je n'allais pas me sauver en courant pour retrouver mon endroit favori, mais je ne pouvais pas bouger, mon corps refusait de m'obéir, croyant avoir un signe, je décida d'être sincère avec elle et de répondre honnêtement à sa question.
Elle m'indiqua les livres de sortilèges et elle-même rangea des livres pendant quelques minutes, je cherchais pendant son absence le livre qui pourrait m'aider à trouver ce dont j'avais besoin mais je m'arrêta de regarder les livre, j'éprouvais le besoin de sortir de la bibliothèque mais en fait de compte je me mis à rire de mon absurdité, si elle pouvait m'aider autant en profiter, en attendant son retour, je me remis à feuilleter le livre que j'avais abandonné quelques instants auparavant. Je pensais à cette jeune fille que je venais de rencontrer quand une idée me traversa l'esprit et si c'était elle ma nouvelle amie, je secoua la tête pour tenter de m'enlever cette idée mais pas moyen, je me dis :
-"allez enlever toi de ma tête, maudite idée "
Je commençais à reprendre mes affaires abandonnées sur la table quand elle revient, du coup, je décida de me rasseoir, elle commença à me parler d'elle et moi-même à mon grand étonnement, je lui raconta mon histoire même l’événement qui m'avais le plus marqué durant ma courte vie, c'est à dire la mort de ma meilleure amie, Cordélia, ainsi que le manque d'amour de mes parents, j'avais l'impression que j'aurais pu lui parler des heures entières comme je le faisais avec Cordélia au pensionnat de jeune fille.