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 Gracieuse décédée & patin à glace

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Astrid L. J. de Blevey
Astrid L. J. de Blevey



▌Clan : Plus de libertés, moins de contraintes.
▌Âge : 17 ans
▌Année : 7e
▌Maison : Sorcier Etranger Cheminant à Travers les Ecoles.
▌Sang : Mélé
▌Humeur : Lunatique
▌Crédit(s) : AVATAR BY KIWII

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MessageSujet: Gracieuse décédée & patin à glace   Gracieuse décédée & patin à glace EmptyMar 5 Juil - 21:59

GRACIEUSE DÉCÉDÉE & PATIN A GLACE


« ▬ Elizabeth Mary Whipstaff &. Astrid Lise Jewel de Blevey »

    Qui avait décidé ? Qui pouvait dire que tout était prévu, calculé ? Qui pouvait dire 'je suis le destin, je vais pourrir ta vie' ? Personne. Définitivement personne. Pouvait-on dire pour autant que les destinées étaient figées, écrites à l'avance ? Figées dans un avenir trop brusque, trop rapide, trop brutal pour les âmes éphémères qui peuplaient le monde de maintenant, d'hier et de demain. Personne. Personne n'est sûr de sa vie, de ses projets, des aléas de la vie comme des accidents de la route qu'on contemple, spectateur, navré et soulagé de ne pas y être, sous le tas de métal fumant. A la place de ceux qui souffrent, qui hurlent leurs douleurs aux yeux pudiques des autres automobilistes qui longent le trottoir en détournant les yeux. Pudique, trop pudique notre monde ? A-t-il toujours été ainsi, figé dans ses idéaux de bienveillance et de bonne conduite ? Quand a-t'on dit qu'il était indécent de manger avec les doigts, de vomir, d'être malade, d'agoniser ou encore de mourir ? Qui a dit qu'être mort, ce n'était pas poli ?

    Déambulant dans les couloirs, Astrid Lise Jewel de Blevey ne faisait rien. Si un de ses amis avait débarqué à ce moment là pour la saluer d'un aimable : 'salut, ça va ? Tu fais quoi ?', Astrid aurait répondu un simple 'Rien'. Oui elle ne faisait rien. Ou peut être si, tiens. Elle déambulait dans les couloirs. Oui, ça elle le faisait. Mais pouvait-on considérer la déambulation dans les couloirs comme une occupation à part entière ? Était-ce considéré comme un véritable passe-temps, ça, de déambuler dans les couloirs ? Sûrement pas. Mais qui était en droit de dire que ce n'était pas un véritable hobby ? La déambulation dans les couloirs est une très bonne activité. Physique et mentale de surcroît. Faire travailler ses fessiers, ses cuisses tout en cogitant sur l'importance des hobbies dans la vie d'une élève. Ça, c'était peut être mieux comme titre, non ? Oui, c'était déjà plus pimpant. Ainsi à la question précédente, Astrid aurait pu répondre : 'Je déambule dans les couloirs en faisant travailler mes fessiers et mes cuisses tout en cogitant sur l'importance des hobbies dans la vie d'une élève'. Ça, c'était déjà mieux comme réponse. Plus original. Mais ce n'était pas sans garantir que son interlocuteur serait un peu surpris, voir même effrayé par la réponse original de la jeune fille. Donc, la question restait entière. Que répondre à l'interrogation sus-mentionnée ? Si question il y avait car jusqu'à nouvel ordre, le couloir était désert et les amis inexistants.

    Astrid sentit un poids tomber de ses épaules. Question impertinente, il n'y aura pas, se rassura t-elle en s'accoudant au bord d'une fenêtre. Son regard bleu tomba comme une pierre au pied du château. Elle fixa pendant quelques instants les quelques élèves emmitouflés qui se lançaient de la pluie glacé à grands renforts de cris et d'éclats de rire, entrecoupés par de nombreuses chutes. Elle sourit en pensant que les batailles de boules de neige étaient reconnues comme passe-temps officiel. Elle leva les yeux et posa son regard sur la surface rayée du lac où quelques courageux s'essayaient au patin. Son sourire se fana en grimace et ses yeux furent voilés pendant quelques instants par les souvenirs de ses séances de patinage avec sa mère. Elle se souvenait comme si c'était hier des nombreuses chutes qu'elle avait fait, alors âgée de six ans. Elle se rappelait aussi parfaitement des coups de crosse de hockey que distribuaient généreusement sa mère, des coupures sur ses mains, des bleus de ses genoux, de ses pleurs fumants sur la glace, de ses lèvres gercées et tremblotantes sous la déception de sa mère. Elle ferma les yeux avec force et les rouvrit, refoulant les images à l'arrière de son crane, loin loin, où elle ne pourrait plus jamais y penser. Elle visualisa mentalement son coffre de Gringotts et se vit jeter les images, fermer le coffre à double tour, condamner la porte avec des chaînes, des cadenas et même des dragons pour finalement avaler toutes les clefs. Elle soupira, satisfaite, avant de s'éloigner de la fenêtre et se diriger vers les escaliers.

    Astrid arriva bientôt dans le hall d'entrée et resserrant son manteau marron autour de ses épaules, elle s'aventura au dehors. Le froid la frit frémir mais elle ressentit une grande satisfaction à entendre crisser la neige sous ses pas. Le vent faisait voler ses cheveux blonds et elle ajusta ses caches-oreilles en (fausse !) fourrure sur ses oreilles. Arrivée au bord du lac noir, elle regarda avec une joie paisible les quelques couples qui s'élançaient sur la glace et priait mentalement pour qu'ils ne tombent pas tout de suite. Elle vit alors, au fond de la patinoire, à la lisière des arbres, une étrange silhouette translucide. Astrid plissa les yeux et vit le fantôme - car c'en était un - glisser avec grâce au dessus de la glace. Ses mouvements étaient fluides et la volupté que dégageaient chacun de ses gestes fascinèrent la petite française. Alors sans réfléchir, elle sortit sa baguette et murmura la formule pour faire apparaître des patins à ses pieds. La sensation de glisse lui rappela quelques souvenirs saccadés qu'elle jeta sans scrupules dans le coffre déjà bien rempli. Mais malgré elle, Astrid retrouva peu à peu les réflexes d'une patineuse et fut elle même surprise de ses compétences. Arrivant à distance raisonnable du fantôme, elle vit que c'était une jeune fille, à peine plus âgée qu'elle, qui glissait comme une danseuse sur la surface glacée. Astrid qui s'essayait alors à patiner à l'envers, prit exemple sur la belle patineuse morte qui semblait prendre beaucoup de plaisir à se mouvoir ainsi sur la glace. Lorsque celle-ci partait à droite, Astrid faisait de même, soucieuse d'acquérir la même grâce que la gracieuse décédée.
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Elizabeth M. Whipstaff
Elizabeth M. Whipstaff
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▌Clan : Le pouvoir mène au succès.
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MessageSujet: Re: Gracieuse décédée & patin à glace   Gracieuse décédée & patin à glace EmptyVen 8 Juil - 14:12

Je ferme les yeux, l'espace de quelques secondes, me remémorant la discussion que j'ai eu avec madame la direction il y a quelques jours de cela. Peut être deux, ou peut être trois, je ne sais pas. Je pourrai avoir mal en repensant à cette conversation là, mais à l'évidence mon mal de ventre s'est enfuit il y a presque quatre cent ans déjà, en même temps que moi.

Je ne sors pas souvent du château, pas que j'ai peur de cela, mais j'aime savoir que je vais croiser des élèves dans les couloirs de Poudlard. J'aime qu'ils me questionnent ... Montrer au monde que j'ai vécu des choses qu'ils ne peuvent qu'imaginer. J'aime être le centre de l'attention. Aujourd'hui, ma confiance en moi est revenue. Aujourd'hui j'oublie le fait de ne devenir qu'une assistante plutôt qu'une professeure.

Et puis, assistante c'est déjà bien, n'est ce pas ? Oui, oui, c'est déjà ça, du moins. Je fais semblant de respirer au moment où mes yeux se tournent en direction du lac noir, j'avais oublié qu'une patinoire avait été mise en place. Alors encore une fois je vais faire semblant, croire que j'existe parce que je l'ai décidé. J'avance, je glisse plutôt dans la direction que j'ai trouvé.

Mon esprit empli par une mélodie d'un autre temps, toujours la même en réalité. Celle que je ne pourrai réellement chanter, parce que les années ont trop pesées sur elle. Parce que ma pauvre chanson elle a été tellement oubliée qu'aujourd'hui elle pleure d'être si solitaire, de n'existait que dans mon pauvre corps qui n'en est plus un, depuis longtemps ça aussi.

J'imagine le froid qui claque contre ma peau. J'imagine mes pantins avancer d'abord lentement sur la glace. Et puis accélère, même ma respiration. J'imagine ma vie comme elle aurait pu l'être si elle ne s'était pas stoppée. J'entrevois un monde où j'aurai été à ma place. J'aperçois quelque chose de nouveau, une chose que bon dieu, j'aurai voulu vivre.

Je ferme les yeux, encore une fois, fais semblant de glisser tourner. D'être vivante une nouvelle fois. La mélodie s'enfuit, en même temps que mon esprit. Les premières notes, c'était quoi, déjà ? Mon regard se pose sur la ciel presque aussi blanc que moi. Presque aussi fantomatique. Blafard. Je ne suis rien, si ce n'est quelqu'un qui n'a pas réussi à partir.

Et puis ? Puis je lâche des yeux cette chose qui me rappelle trop ma condition. Je fais mine de soupirer tandis que je remarque cette élève en train de me copier. J'esquisse un sourire qui se place sur ce visage d'enfant que je possède depuis bien trop longtemps maintenant.

    - Je crois que pour savoir patiner, il faut d'abord savoir voler.


Non, non, mon enfant, ne prends pas peur. Je ne dis pas ça pour t'embêter, je t'explique juste que je préfère te voir vivante et à vouloir me refaire, plutôt qu’espérer un jour être comme moi. Je suis une pierre, une tapisserie. Quelque chose qu'on enlèvera jamais, qui restera ici jusqu'à la fin des temps. C'était mon choix, et il y a des jour comme celui la où je regrette d'avoir préféré cette option. Celle qui n'aurait jamais du être ma solution.
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MessageSujet: Re: Gracieuse décédée & patin à glace   Gracieuse décédée & patin à glace EmptyLun 22 Aoû - 15:50

    Ses patins crissaient sur la glace dans un rythme uniforme. Ses mouvement étaient expérimentés, certes, mais l'impression d'être lourdaude s'accentuait dans son esprit. Elle essayait, du mieux qu'elle pouvait, d'imiter la majesté de son modèle. Oui, elle n'était pas si mauvaise patineuse, pas si mauvaise danseuse, c'est vrai. Mais elle n'atteindrait pas, ça jamais, une telle élégance. Elle tenta, elle imita du mieux qu'elle put mais rien n'égalait la grâce qu'on acquérait seulement lorsque la vie nous avait échappé.

    Astrid s'arrêta en même temps que la demoiselle et elle ne put s'empêcher de détailler sa silhouette fantomatique. Les années, peut être les siècles, ne semblaient pas avoir altérer la beauté figée de ses traits. Seule, la douceur de son regard semblait voilée, lointaine, inaccessible. Prisonnière d'un monde vide que la jeune française ne connaissait pas encore. Mais cette distance dans ses yeux la choqua et son esprit se questionnait. Pourquoi cette jeune femme était là, encore ici, avec elle ? Pourquoi n'était-elle pas morte ? Et surtout, pourquoi disait-on qu'elle était morte, si elle était encore présente, ici, à Poudlard ? Dans cette réalité qu'Astrid connaissait, cette réalité vivante. Qui avait dit que les fantômes étaient morts ? Si ils étaient toujours présents, toujours conscients ? En fait, c'est quoi, un fantôme ?

    Elle sourit aux dires de la jeune femme. Voler ? Ah, si seulement. Le vol sur balai magique était grisant, certes. Mais voler de ses propres moyens, se sentir soulevée, emportée comme une feuille sous les assauts du vent... Si seulement, elle pouvait à son tour déjouer l'attraction de la Terre, bannir les principes de la physique en prenant son envol, tout simplement, tout naturellement... Mais voler n'était-ce pas la preuve de notre inexistence ? Si elle volait, cela ne prouvait-il pas que sa vie ne pesait plus, que son corps n'était qu'une ombre, que son âme déchue habitait une enveloppe vide ? En fait, c'est quoi être fantôme ?

    _ Oh, peut être. Je n'ai donc aucune chance.

    Elle sourit, mais les quelques plis sur son front trahissait sa méditation. Que restait-il, après la mort ? L'âme, l'esprit, le corps, l'ombre ? La conscience ? Astrid gratta la glace coincée sur la lame avec le talon de son autre patin. Étions-nous vraiment... nous, en étant fantôme ? Avions-nous vraiment toute possession de nos sens, de nos capacités mentales après la mort ? Astrid releva la tête et croisa le regard de son interlocutrice. Qui était-elle ? A qui parlait la jeune française ? A une empreinte de la défunte restée sur Terre pour l'éternité ? Elle ne savait pas. Mais les questions se bousculaient dans sa tête. Astrid savait pertinemment que ce n'était pas très poli de demander à un fantôme pourquoi il était mort. C'était sûrement trop personnel, trop intime, trop pudique. La mort pudique, la mort taboue, la mort inviolable, sacrée, défendue. Prohibée. Interdit de mourir dans le monde des vivants. Interdit de montrer la mort, de toucher la mort. Alors, pourquoi ? Pourquoi les fantômes étaient-ils là ? Présents dans ce monde qui avaient été le leur, autrefois. Pourquoi rester ? Pourquoi résister ? Se battre contre la nature, les lois de la vie. Les fantômes étaient-ils... contre nature ?

    _ Ce n'est peut être pas très poli mais... Qu'est-ce qui est mort en vous ? Je veux dire... -elle cherchait ses mots dans son anglais qui battait de l'aile- qu'est-ce qui a disparu ? Vous êtes là, avec moi, ici. Alors. Peut être, que si vous existez... c'est que vous vivez ?
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MessageSujet: Re: Gracieuse décédée & patin à glace   Gracieuse décédée & patin à glace EmptyDim 30 Oct - 22:29

Je fais semblant de respirer, lui souris toujours, bienveillante comme je peux l'être avec mon visage d'enfant. Je dois être ridicule, mais je me dis qu'après tout le ridicule ne tue pas, et puis dans le cas contraire je n'ai rien à craindre moi.
J'observe son visage, me le permets, me dis tout simplement qu'il ne me reste plus que cela à faire à présent. J'admire ses traits étrangers, et j'essaie de deviner dans ma petite tête d'où elle vient. Je ne sais pas, quelle école était la sienne ? Qu'a-t-elle pu voir ailleurs ? Je me souhaite à moi même qu'elle murmure doucement « un monde meilleur. »

_ Oh, peut être. Je n'ai donc aucune chance.

Ah oui, c'est vrai, c'est de ça dont je parlais au début de cette histoire. De vol, de vie, de patinage et puis surtout de rien. Des mots lancés dans le vent, pour du vent surement. Je n'attendais rien de toi comme tu te dois de n'attendre rien de moi. C'est bien cela dont on parlait ? D'un monde au pouvoir illimité. Je ne sais pas, je ne sais plus. J'ai trop vécue. Je suis fatiguée, je crois, u tout du moins je crains de faire semblant de l'être comme je peux le faire avec toutes les émotions. Mais aujourd'hui c'est différent, depuis que j'ai vu son sourire venu d'ailleurs, j'ai pas vraiment envie de faire semblant. Je devrai peut être rentrer, la laisser exister.

_ Ce n'est peut être pas très poli mais... Qu'est-ce qui est mort en vous ? Je veux dire...

Je hoche la tête, ne suis pas sure d'avoir bien compris, d'avoir bien entendu. Je ferme les yeux même pour me concentrer un peu mieux. Ne pas louper un de ses prochains mots, ne pas me dire une chose qui ne serait pas la bonne, je ne sais pas en fait, pourquoi je fais cela. Pour m'empêcher de m'en aller, peut être. Pour me dire que la vie mérite d'être vécue et qu'il ne faut pas laisser les morts vous achever. Je ne sais pas, n'importe quoi.

_qu'est-ce qui a disparu ? Vous êtes là, avec moi, ici. Alors. Peut être, que si vous existez... c'est que vous vivez ?

Je souris, parce que sa question est maladroite. Je souris pour ne pas être vexée par ses mots. Je souris aussi, parce que ce n'est pas vraiment la première fois qu'on me demande cela. J'incline le visage, joue de es expressions celles qui me font paraitre encore plus vraies, vivante comme elle pourrait le penser.

Pourtant c'est simple, je pourrai le jurer. Le promettre sur n'importe quelle tête sans avoir peur de la voir tomber. Je m'approche d'elle, une idée en tête, toute bête surement, mais nécessaire, je crois. Il ne suffit pas de voir pour croire, alors pourquoi ne pas toucher ?

J'approche ma main de son visage, lui effleure la joue, mais ne le sens pas. Reste là un instant en essayant d'imaginer ce que ça pourrait me faire si ma chair était encore là si je n'étais pas qu'une enveloppe de moi. Errante à jamais, par mes choix et mes envies d'exister pour toute l'éternité. Je stoppe mon mouvement, mon bras retourne à sa place initiale, ballant dans le vent.

« Je suis là, oui, mais tout est mort en moi. Je n'existe pas vraiment. Je ne touche pas, ne ressens pas ta peau, je voudrai pouvoir pleurer de savoir cela et je ne le peux pas. Je suis là, mais dans ma poitrine il n'y a aucun cœur qui bat. »

La vérité s'écrit dans le monde des nuages, immuable. Je n'existe pas vraiment, à demie-moi, à défaut d'être entière comme toi.


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