Cours 1; Une approche de la notion de plante. (clos) | |
Toute une flopée d’élèves était en train de s’installer silencieusement dans la salle. L’allure de vieux fou déjanté qu’avait le Professeur Bower y était pour beaucoup. Une fois tous immobiles, le regard vif de Frederick balaya la salle. Tous étaient là, il n’y avait pas de retardataires, le cours de Botanique était en effet l’un de ceux où il ne valait mieux pas arriver en retard, se faire un peu trop remarquer par le professeur pouvait attirer des ennuis. « Si vous êtes là aujourd’hui c’est pour étudier la Botanique, et que nous soyons bien d’accord tout de suite, la Botanique ce n’est pas de la Jardinerie. N’allez pas vous imaginer que dans ce cours vous aller simplement planter des végétaux et les regarder pousser ! Nous sommes ici dans une école de magie, nous allons donc étudier les propriétés magiques des plantes. » Un silence, et un regard acéré vers ses élèves, il voulait vérifier qu’il avait bien toute leur attention. « Bien, alors commençons par le début, et décrivons la forme générale d’une plante. Allez, j’attends vos réponses ! » Les élèves firent les gros yeux, ne sachant que répondre, déjà parce que cela leur paraissait évident, mais aussi parce qu’ils s’imaginaient qu’il y avait forcément quelque chose de louche qui se cachait derrière. Finalement un premier courageux tenta une réponse : « Des feuilles… - Oui et quoi d’autre ? » Voyant que le premier ne se faisait pas incendier, les langues se délièrent : « Des racines. - Une tige. - Ou un tronc ! - Des fleurs. - Euh des fruits ? - Stop maintenant ! Je voudrais à présent vérifier que vous avez compris ce que vous venez de dire. À quoi servent les racines ? - Euh à aller dans le sol pour chercher de l’eau. » Une fois encore c’était le même premier courageux qui avait osé répondre. Voyant qu’il avait l’air plus bavard que les autres Frederick l’encouragea à en dire plus : « Oui, et quoi d’autre ? - … - Les racines servent à une autre chose aussi… - À se tenir debout ? - Se tenir debout ? Et qu’est-ce que cela veut-il dire pour toi, se tenir debout pour une plante ? » Ça y est, il va se mettre à délirer, le vieux fou, durent penser plusieurs élèves. Frederick quant à lui si dit plutôt que le cours commençait enfin. « Votre cher camarade viens de nous démontrer un problème qui n’est que trop récurent dans vos copies, vous ne savez pas utiliser les bons termes, et pire encore, lorsque vous utilisez les bons termes vous ne savez pas ce qu’ils veulent dire en réalité, car vous ne vous êtes jamais posé la question. Se tenir debout n’a aucun sens pour une plante, en fait par ses racines, elle se maintient ancrée dans le sol, et c’est tout. Pour le maintient de la forme de la plante, ce sont d’autres mécanismes qui entrent en jeu. Mais ce serait alors faire une approche purement scientifique, purement moldue que d’expliquer en détail, donc inintéressante dans notre cas. « Non nous ce qui nous intéresse aujourd’hui c’est de définir ce que j’attends de vous. Tout au long de mes cours j’emploierais un vocabulaire précis, et j’aimerais bien le revoir dans vos devoirs. Mais surtout avec du sens derrière ! Je veux que quand vous parlez de feuilles vous sachiez ce que sont les feuilles, de même pour les tiges, et tout le reste. Tenez une question au passage, vous parlez de feuilles, bien, que sont les feuilles des sapins ? Vous allez bien sûr –du moins je l’espère– me répondre les aiguilles, mais dans ce cas pourquoi dire des aiguilles, et non des feuilles ? Et oui là ça devient compliqué… « D’où l’intérêt de savoir exactement de quoi vous parlez ! Bien, l’introduction est terminée, nous allons pouvoir passer au premier chapitre : Le substrat ! » Les élèves, décontenancés par cette entrée en matière, chuchotèrent entre eux pour bien vérifier qu’ils avaient bien tous rien compris à cette introduction étrange. Mais Frederick ne les laissât pas faire : « Silence s’il vous plaît ! Bien, le substrat d’une plante, c’est ce dans quoi elle développe ses racines et puise eau et éléments minéraux. Bien entendu cette définition est vague, et imprécise, car en réalité vouloir réduire l’ensemble des substrats à un seul mot est réducteur. Mais faute de mieux, nous sommes obligés de l’employer. Alors à votre avis quel genre de substrat à besoin une plante ? Et au lieu de ne laisser que quelques uns d’entre vous parler, vous aller tous aller au fond de la salle, prendre des pots contenant diverses substances et les poser devant vous. Vous allez devoir constituer ce qui vous semble le meilleur substrat pour faire pousser une plante. Vous pouvez prendre un pot de tout ce qui vous semblera le plus opportun, et peu importe le nombre de ce que vous aurez à la fin, je veux que vous puissiez expliquer pourquoi vous avez fait ce choix. Que ce soir au hasard, ou le résultat d’une longue réflexion, je veux le savoir ! « Bien, vous pourrez trouver au fond de la salle du terreau, du fumier, de la tourbe, de la sphaigne, du sable, du compost, de la vase, de la perlite, des cailloux, et enfin un pot vide, dans lequel vous pouvez ajouter quelque chose qui n’est pas présent dans cette salle. Allez-y ! » Test écriture Le professeur les regarda s’activer, certains faisaient des choix vraiment étranges, et Frederick espéra que ceux là jouaient sur le hasard… Il remarqua qu’un jeune garçon, qui devait se penser plus malin que tout les autres avait pris un pot de chaque, et voyant que l’élève avait pris un de ceux qui étaient vide, il alla lui demander ce qu’il pensait ajouter avec celui-là. Le sourire fier qu’il affiche fut bientôt remplacé par un air stupide. Ne s’attardant pas plus longtemps avec cet élève le professeur remarqua que tout le monde avait fini, mais que personne n’avait l’air totalement sûr. « Maintenant je veux que vous inscriviez sur une feuille les différents composant qui se trouvent devant vous, et comme l’heure se termine, je veux que pour la prochaine fois, vous m’apportiez cette liste, avec toutes les justifications qui vous semblent nécessaire. Pas besoin de me tartiner des pages entières, tant que c’est suffisamment précis, et compréhensible… Bien, je crois en avoir fini avec vous pour aujourd’hui, alors du vent, je ne veux plus vous voir ! » Décrivez-moi ce que vous aviez imaginé comme substrat pendant le cours, et pourquoi. (Et ce même si vous n’aviez pas de raison particulière et que vous l’ayez choisi au hasard) N'OUBLIEZ PAS DE RENDRE LE DEVOIR SOUS FORME DE RP ! |
Cours 2; L’adaptation des végétaux à leur environnement. (clos) | |||||||||||
La botanique n’était pas une matière qui passionnait les foules et le professeur Bower le savait. Alors il essayait de s’arranger pour faire des cours qui intéressent ceux que la Botanique ne repoussait pas et pour être utile à ceux qui faisaient l’effort de suivre son cours. Il n’en avait pas l’air, mais il essayait d’être un professeur sérieux. D’ailleurs, s’il n’était pas sérieux dans son travail, pourquoi les directeurs de Poudlard auraient gardé un drogué et un alcoolique comme lui ? Mais aujourd’hui, il allait essayer de faire un cours qui intéresserait tout le monde. Du moins tout ceux qui s’intéressait à la beauté de la magie. Et ils devaient être nombreux dans cette école de magie du moins il l’espérait. Il avait préparé pour ses élèves, une sorte d’exploration de l’univers des plantes, bien sûr, l’idée de se balader dans les différentes serres allait certainement leur plaire, mais lorsqu’il allait leur apprendre qu’ils allaient devoir prendre des notes, ils allaient râler. L’heure étant arrivée, il alla ouvrir la porte de la serre au flot d’elève et attendit qu’ils soient installés. « Bien aujourd’hui vous allez mener une exploration à travers les serres. Vous aller devoir récolter des informations concernant quelques plantes types, dont les adaptations à leur environnement est de l’ordre magique. Vous allez étudier cinq plantes aujourd’hui la Maliarius cesarus, la Complentus pithellius, l’Amarellia Fugitus, le Crataegus violentus et la Lampanyctinae sombrus. Devant chaque plante, il y aura un écriteau décrivant quelques propriétés de la plante, vous devrez, sur un parchemin noter le nom de la plante, et dire qu’elle est son adaptation magique à son environnement. « Avant de vous laisser partir explorer, un petit topo sur l’adaptation des plantes. L’exploration sera ensuite une illustration du cours. Autre détail, vous pourrez avoir des questions sur ce qui est écrit sur les panneaux, donc prenez des notes. « Donc l’adaptation. En fait par adaptation j’entends des propriétés que possède la plante qui font qu’elle se développe très bien dans l’environnement dans lequel elle vit. Car bien sûr l’adaptation est un concept inventé par les humains pour décrire des phénomènes naturels, et comme cela est plutôt compliqué pour des non initiés aux sciences de la vie, je vais uniquement vous parler de ce qui nous intéresse pour ce cours. Une adaptation est ce qui donne à la plante, un avantage par rapport aux autres plantes pour se développer dans un milieu particulier. Cela permet à la plante d’effectuer son cycle de développement le mieux possible. « Par exemple, pour une plante normale, ça serait de pourvoir résister à une grande concentration d’élément nocifs pour la plante. On trouve ce genre de plante dans des milieux pollués par exemple. Car même s’il y a beaucoup d’éléments nocifs, qui normalement empêchent le développent d’une plante non adaptée, il y a aussi beaucoup de nutriments pour qu’une plante se développe. Donc la plante, par différentes adaptations qui lui permettent de résister à cet élément nocif, que ce soit chimiquement, physiquement ou, pour les plantes qui nous intéressent, magiquement, s’arrange pour que cet élément n’entrave pas le bon développement de la plante. Et donc permet à la plante de se développer là où les autres plantes ne se développent pas. « Bon je ne m’attarde pas plus longtemps là-dessus, à vous de parcourir les serres tempérée, tropicale humide et tempérée froide et de voir par vous-même ces adaptations. Vous pouvez réfléchir à plusieurs si vous voulez, mais je veux un parchemin par élève. Allez-y. » Frederick avait installé avant que le cours commence cinq panneaux qui suivent : Climat tel que l’ont retrouve en Angleterre.
SERRE TROPICALE HUMIDE. Environnement foisonnant en végétaux et en animaux très friands de jeunes plantes.
SERRE TEMPÉRÉE FROIDE. Climat froid et sec, que l’on peut trouver en hiver, ou dans les forêts boréales.
Les élèves lancés, il les suivit allant d’un groupe à un autre, juste pour les écouter réfléchir. À chaque fois qu’il voyait qu’un élève allait lui poser une question, sûrement pour demander la bonne réponse, il s’éclipsait. Ce qu’il leur demandait de faire était quand même très facile, il n’allait pas en plus leur mâcher le travail ! Décrivez le parcours de votre élève dans les différentes serres, avec les réponses récoltées au fur et à mesure. Cela vous vaudra un Acceptable, si vous réussissez. Question bonus qui vous apportera des points si vous répondez bien, mais qui ne vous en retirera pas si vous répondez mal : À votre avis, quel est le fil logique qui vous a conduit d’une plante à l’autre ? |