Cours 1; Amortensia (clos) | |
« Une touche de cognac. »
Nettement plus efficace comme tonique, personne n'aurait à dire le contraire. De la bile de tatou, pourquoi pas un bol de tisane à la framboise tant qu'on y est; non décidément, il fallait bien avouer que les recettes ancestrales mises au point par les anciens maître de potion étaient bonnes pour une sacrée mise à jour. Le béozard, et enfin, la douce teinte rosée de la mixture... Parfait, parfaite même. Amortentia, filtre de confusion. Tout était prêt maintenant, le cours pouvait commencer, enfin, quand les élèves seraient arrivés. L'atmosphère glaciale qui rendait la pièce si austère n'était pas propice à une irrésistible envie de se rendre en cours de potion, c'était un fait. Même lui ne supportait déjà plus cette salle, il ne l'avait jamais supportée pour dire vrai, mais il n'était pas en position de faire la fine bouche. Ce seraient les cachots de Poudlard, les ténèbres qui étaient maîtres en ce lieu, ainsi que ce froid glacial qui tiraillait la moindre parcelle de sa peau nue -ou recouverte d'ailleurs- sans aucune once de pitié. Un premier cours qui se déroulerait donc dans des conditions de travail idéales. De quoi ramollir encore un peu plus le cerveau de ses abrutis d'étudiants qui, pour la plupart, ne comprendraient jamais rien à la science des potions. Parler à des ahuris, Gavin Harris ne tolérait pas, alors imaginez que d'ici une poignée de minutes, il aurait en face de lui une trentaine d'élèves avide de connaissance, ahuris de nature avec en plus l'esprit endormi par le froid et brouillés par les douces effluves qui émanerait des chaudrons emplit de filtre de confusion. Pathétique, il en salivait d'avance. D'un geste las du poignée, il décrivit un cercle avec sa baguette, son instrument de bois pointé sur l'immense tableau noir qui dominait la moitié de l'un des murs de la salle. Aussitôt, une craie d'un blanc trouble vint à frapper à une cadence élevée la surface noire, inscrivant mots et ingrédients nécessaires à la confection des mixtures qu'il avait choisit pour tester le niveau de ses élèves. Bien, il n'y a plus qu'à attendre. ** « L'art de la préparation des potions, commença t-il d'une voix maîtrisée sous le regard attentif des adolescents qui se tenaient maintenant face à lui, est un don inné. Cela ne s'acquière pas par le travail, oser soumettre cette idée n'est rien de plus qu'un véritable blasphème. La moitié d'entre vous ne sera capable que de produire une mixture médiocre à souhait disposant d'effet plus ou moins semblables, mais considérablement altérés, à celle à dont je vous avait confié la réalisation. Ainsi, je ne m'attend pas à trouver dans cette assemblée plus de deux élèves qui soient aptes à saisir les diverses subtilités de ces doux breuvages. » Il marqua un temps d'arrêt durant lequel il balaya rapidement la salle du regard, à la recherche d'une quelconque réaction de la part de l'un de ses idiots de Gryffondors qui ont toujours leur langue bien trop pendu, mais rien. Et docile en plus? De véritables crétins en herbe. « Cependant, ma matière est l'une des plus importantes qui soient. Elle fait partie du bagage minimum que tous sorcier se doit d'avoir en sa possession une fois quitté le véritable petit nid douillet que représente ce château. Les potions ouvrent des portes, beaucoup de portes quand on sait en dompter les particularités... Et vous remarquerez vite que chacune des mixtures que je serais amené à vous présenter est toute aussi efficace, si ce n'est plus, que les enchantements et autres sortilèges qui vous contraignent à l'utilisation d'un quelconque bout de bois. C'est pour toutes ces raisons que je demanderais du travail, de l'attention et surtout... Du silence. » Nouveau regard à l'assemblée, toujours pas de réaction notable si ce n'était une élève de Serpentard que ne cessait de le dévisager et dont les traits rappelaient vaguement quelque chose à notre sorcier. Mais quoi, c'était autre chose. D'un mouvement vif, il leva sa baguette au dessus de sa tête et instantanément, une volée de flammes rassurantes prit forme au dessous de tous les chaudrons qui habitaient maintenant la pièce. « Bien, le cours dure deux heures c'est bien ça? » Quelques faibles hochements de tête vinrent à lui confirmer que comme d'habitude, notre sorcier était dans le juste. Il reprit donc d'une voix nette, tranchante. « Donc vous avez une demi-heure pour réaliser un filtre de confusion correcte, la procédure à suivre est au tableau, sur la partie de droite; ne vous souciez pas des autres ingrédients, nous verrons cela plus tard. Cette potion ne revêt aucune difficultés particulières, tout élèves ayant passé un an à Poudlard ce doit de la maîtriser, donc je ne tolérerais aucune excuse qui viendrait à s'échapper par inadvertance de votre bouche en direction de mes délicates oreilles. Vous êtes évaluez, comme ça j'aurais une idée plus précise de qui finira en queue de classe cette année, et je pourrais ainsi mettre de suite des visages sur ceux qui auront à craindre mon cours. Il vous reste vingt-six minutes. » Un brouhaha sans nom accompagna la fin de ses paroles. Tous s'étaient redressés de leurs sièges et déballaient déjà instruments et autres ingrédients en tout genre dans une suite de mouvements maladroits, sans même prendre la peine de jeter un traître coup d'œil au tableau et à ce dont ils auraient besoin. Seules deux jeunes demoiselles étaient assez censées pour s'enquérir des directives de notre maître des potions avant de ce lancer corps et âmes dans leurs travaux, la verte et argent qui n'avait eu de cesse de le regarder d'un air... étrange, ainsi qu'une Serdaigle qui faisait honneur à la digne maison de la sagesse. Bien, peut-être quelque chose à tirer de ses deux là. Les minutes s'égrainaient bien trop lentement aux yeux de notre sorcier qui patrouillait entre les chaudrons d'un pas, lui, très lent. Il guettait la moindre erreurs de ses « petits protégés », observait leurs façons respectives de mener à bien les opérations que tous avaient à effectués. Prodiguant de si de là de précieux conseil d'un ton cassant, histoire d'éviter tout meurtre à l'échelle de la classe. Tout meurtre à l'échelle de sa personne, oui aussi. « Je vous rappellerais juste, souffla-t-il à l'attention de tous alors qu'il vidait un chaudron d'un simple coup de baguette magique, que pour éviter que votre potion ne tue la personne qui la porte à ses lèvres, il faut éviter que cette dernière ne s'imprègne trop du venin d'acromentule, c'est pour cela que l'on déverse d'abord les douze milligrammes de gingembre. » Finalement, la verte et argent à l'attirant physique et à la douce blondeur ne serait pas l'atout numéro 1 de cette classe. Loin de là. « Bien, c'est terminé. » Un nouveau geste de sa baguette, et le contenu de chaque chaudron vint à disparaître sans laisser la moindre trace. Sous le regard interrogateur de la plupart des élèves, il reprit la parole avant que son cher neveu n'ai le temps d'ouvrir la bouche. « J'en ai assez vu. Et comme je m'y attendais, cette classe compte un nombre de catastrophe sur pattes extraordinaire. » Nouveau silence, nouveau regard parcourant la salle, nouvelle tirade. « Bien, peut-être serez-vous plus doués pour la théorie. J'attends de la réflexion, une logique implacable. Et je préviens de suite, le premier qui à le cran de me rendre six rouleaux de parchemin, je me débrouille pour le faire renvoyer de l'école. Est ce clair? » « L'amortentia, souffla-t-il en désignant d'un geste dédaigneux du bras le chaudron qui se trouvait derrière lui, le plus puissant filtre d'amour au monde. Crée une attirance presque aussi puissante, dit-on, que le véritable amour. Ce filtre en reproduit les effets à merveille, obsession, désir... Une potion bien plus terrible que le filtre de confusion que vous avez raté tout à l'heure. Qui peut me dire qu'elles en sont les caractéristiques particulières? » Pas un mouvement, pas de bras qui se lève instantanément. S'asseyant sur son bureau, il croisa le regard de plusieurs élèves sans que rien ne se produise, le regard de Damian également, tout en sachant qu'il ne risquait pas de répondre. « Il a... une odeur et, un goût qui est propre à chacun de nous... le filtre. » Une voix timide venait de raisonner à ses oreilles, mais d'où elle venait, aucune idée. Sans doute la jeune Serpentard qui essayait de rattraper sa manipulation calamiteuse. « En effet, ceci est dû à une liqueur qui entre aussi dans la composition du véritaserum, pour de tout autres raisons cependant. Cette substance permet d'extraire du plus profond de chaque être ce qui le différencie de ses congénères. Je n'en dirais pas plus. Ce sera la première des questions que vous aurez à traiter dans le sujet qui sera à me rendre... au plus vite. » « Je demanderais de la réflexion, rien de plus. Sans réflexion, vos maudit parchemin ne m'intéresse pas. » C'était dit, au moins. « Bien, vous aurez sans doute remarquez, pour ceux d'entre vous dont le cerveau est en état de marche, le parallèle entre les deux potions abordés dans ce cours. Un parallèle au niveau des ingrédients, le venin d'acromentule, le bézoard et le gingembre sont éléments essentiels à la confection de ces breuvages. » Il tourna brièvement le dos à ses étudiants pour pointer de nouveau sa baguette en direction du tableau. C'est ainsi que d'autre mots vinrent à se greffer aux côtés de certains déjà présents. Des précisions sur les deux ingrédients dont il venait de parler. Venin d'acromentule; étouffe l'esprit, provoque une diminution progressive des facultés sensorielles jusqu'à annihilation totale de ces derniers. Entraîne, à terme, la mort cérébrale. Bézoard; pierre se trouvant dans l'estomac des chèvres. Anti-poison. Gingembre; provoque l'exaltation de certains sens, réaction accrue vis à vis des sens régulant notamment, l'accès au désir. « Votre second travail consistera en l'interprétation des effets liés à la combinaison de ses divers éléments. J'attends... » « Que vous réfléchissiez tous de la manière la plus perverse et malsaine qui soit, histoire que je trouve un quelconque intérêt a vos copies. » Turner, petit crétin prétentieux. Il avait craint les retrouvailles neveu/parrain dans une salle de classe. D'accord, Gavin n'avait pas précisé à son filleul qu'il prenait un poste au château, que tous deux allaient se croiser à d'innombrables occasions, mais c'était pour éviter tout conflit familial, parce qu'il y en aurait forcément, connaissant le Gryffondor. « C'est plus ou moins ça. Mais surtout de la réflexion, pourquoi utiliser une substance permettant d'amoindrir les facultés sensorielles d'une personne, avant d'en raviver certaines bien spécifiques pour ensuite détruire le venin d'arachnide avec un Bézoard? Trois lignes me suffiraient si cela est clair et précis sur le papier. Vous déduirez aussi l'ordre d'utilisation des trois ingrédients cités. Incorporons-nous le venin avant le Bézoard? Le Bézoard après le gingembre? Pourquoi? Ce n'est pas si compliqué, bien au contraire, une première évaluation simpliste au possible à l'image de vos visions des choses respectives. » Un -ou une- des membres de l'assemblée explosa d'un rire moqueur, désagréable à l'oreille. « C'est fini pour aujourd'hui, souffla le sorcier d'une voix dénuée d'émotion, les yeux rivés sur la personne qui avait osée se moquer royalement de son être, au plaisir. » Nouveau brouhaha à vous faire regretter la présence d'oreille de chaque côté de votre tête. « Turner, collé, même chose pour vous très cher(e), cela vous apprendras à rire de mes cours », siffla-t-il à l'attention de son neveu et de l'énergumène qui rangeait ses affaires. « Vous aussi Miss, votre tête me dit quelque chose ça vaut bien une heure de colle, pas de chance », la petite blonde le regarda presque choquée avant de s'en aller en pestant silencieusement. Il s'assit de nouveau sur son bureau, regardant la salle maintenant vidée de toute présence humaine autre que la sienne. Un cours magistralement orchestré. Sujet du devoir: L'amortentia 1/ En quoi la saveur et l'odeur propre à chacun permet une efficacité accrue du breuvage? 2/ Vous expliquerez pour quelle(s) raison(s), selon vous, il est nécessaire d'utiliser le venin d'acromentule pour réduire les sens d'une personne à un état moindre que celui de base, avant de raviver de par l'utilisation du gingembre des sens particuliers, puis de conclure par la destruction de toute trace de poison présent dans l'organisme grâce au bézoard. Pour faire simple, qu'elle sera le résultat de tant de manœuvre contradictoire. 3/ Vous déduirez l'ordre d'utilisation des trois ingrédients cités nécessaire à la confection de la potion étudiée ce jour, en expliquant à chaque étape votre raisonnement, cela va de soi. Un devoir simple, la première personne qui me fait plus de deux rouleaux de parchemin est un(e) élève mort(e). Il n'y a aucun piège, c'est le premier devoir de la matière. PS; cherche une énergumène qui voudrait bien prendre la place de la troisième personne colée. Un moment d'intimité avec le si parfait docteur Harris ne se refuse pas =p Le premier à m'envoyer un mp a gagné --" Bonne chance. |
Cours 2; Médicomagie (clos) | |
« Tout le monde assis et on la ferme! »
J'accompagnais mon éclat de voix d'un bruyant claquement sonore. Caractéristique d'une porte que l'on ferme violemment. Ce fut suffisant pour que le brouhaha ambiant cesse immédiatement. Bien, je pointais ma baguette en direction du tableau noir, et aussitôt, les écrits qui en parcouraient la surface disparurent. Puis ce fut au tour du chaudron, dont le contenu sembla s'évaporer en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire. J'aurais aimé qu'on me mette au courant quand même; enseigner la médicomagie sans m'en faire part, à moi le spécialiste mondialement reconnu de la discipline. Moi, référence ultime entre ses murs. Pire encore, apprendre à ses abrutis d'étudiants que la médecine magique se pratiquait baguette en main. De quoi totalement déréglée ses dégénérés qui voudraient embrasser une carrière de guérisseur. Pathétique. Le rendez-vous était prit, j'aurais deux mots à dire à cette Foster de malheur. Donc au diable les sortilèges, et la potion prévue comme objet d'étude de ce cours. J'improviserais au fur et à mesure, si possible, en faisant abstraction de ce foutu mal de tête. « Bien, repris-je d'une voix sonore tout en ôtant ces lunettes noires qui masquaient encore mon regard, j'ai un mal de crâne qui pousserait la plupart de vous au suicide. Je jetais l'accessoire au verres sombres sur le bureau, négligemment, j'avais autre chose à faire qu'à me soucier d'elle. Donc, le premier qui fait parvenir à mes oreilles son magnifique timbre de voix aura l'honneur de servir de cobaye durant mes cours et ce jusqu'à la fin de sa scolarité. Compris? » Pas de sourires moqueurs, pas plus de faciès révoltés. Je continuais à balayer la salle du regard quelques secondes supplémentaires, juste pour la forme, puis reprit la parole après un soupir volontairement prolongé. Aucunes personnalités ces salles gosses. Quelle époque. Enfin. « J'avais prévu un cours simple, qui portait sur une potion toute aussi simple. Le niveau demandé était proche de celui d'une petite fille de cinq ans, amputée des deux mains et aveugle de surcroit. Mais c'était sans compter le magnifique sujet de Miss Foster sur la médicomagie. Donc, j'ai décidé de changer mes plans. » Un nouveau mouvement de baguette, et de nouveaux mots vinrent embellir la surface noire du tableau. « On à sans doute du vous apprendre que médicomagie et baguette allait de paire. Je ne suis pas du tout de cet avis. C'est la théorie de ceux qui en ont un plus longue que les autres. Je parle de baguette, ça va de soit. » D'un geste bref, je désignais de mon instrument de bois la porte de la réserve aux ingrédients. Il ne fallut que quelques secondes pour qu'une pléiade de produit viennent à se poser délicatement sur le meuble qui me servait de bureau. Je pivotais sur mes pieds en silence, tournant le dos à ses très chères têtes blondes qui se disaient être mes élèves. Puis je m'installais derrière mon chaudron d'étain et me saisit d'un bézoard qui me servirait de base pour la préparation de mon breuvage. « Le Revigore, sortilège de base qu'on attribue à la médicomagie, commençais-je en jetant négligemment la petite pierre grise au fond de l'imposant récipient, technique médicale d'appoint inventée par des sorciers ahuris pour d'autres sorciers qui le sont encore plus. Pour une personne qui n'aurait rien dormi durant la nuit, aussi efficace qu'un bon café... Pour le reste... » J'épluchais deux gousses d'ail, sans me soucier des quelques larmes qui me montaient aux yeux, puis les lâchèrent à leur tour. « Episky, pathétique. Un saignement de nez, oui c'est efficace. Une fracture ouverte, nettement moins. Seul certains grands spécialistes sont capable de refermer de manière acceptable une plaie importante. Pour le reste, les guérisseurs de Ste-Mangouste se servent de potion. Pas d'objet en bois inutile. » Le miel, je me saisit du bocal le renfermant avant de vider entièrement ce dernier. « Medecine et Magie, je suis d'accord. Baguette et Magie, cela me fait doucement rire ». Je jetais un bref coup d'œil au fond de la salle, là ou mon neveu et son visage mutilé avaient trouvés place. Même moi, je n'avait pas été capable de le soulager de ses douleurs physique, pas en mesure de soigner ses côtes. Il lui avait fallu des baumes, des mixtures. « Vous ne verrez jamais, et je dis bien jamais, un guérisseur soigné un patient gravement atteint avec sa baguette. C'est en cela que les potions servent, et importent. J'abandonnais Turner pour me concentrer de nouveau sur le reste de l'assistance. Quiconque désirerait devenir médicomage dans cette salle devra oublier que soigner une personne se fait par le biais d'un vulgaire bout de bois. J'attends de vous que vous agissiez en médecin aujourd'hui, pas en sorcier. Un sorcier s'occupe des soins de bases, il soigne, un guérisseur lui sauve des vies; à vous de saisir la nuance. » Deux yeux de cafards, puis tourner la mixture trois fois dans le sens des aiguilles d'une montre, puis une fois dans le sens opposés et enfin une dernière fois dans le bon sens. Et elle prendrait une teinte rose pâle... Oui, rose pâle. C'était ça. « Aujourd'hui, je vais vous apprendre une potion que tous médicomages se doit de maitriser, et qui fait aussi partie intégrante de la formation des chasseurs de mages noirs. Depuis quelques années le Directeur du bureau des Aurors exige que la confection de ce breuvage soit maîtrisé par ses hommes. Il n'est pas rare de croiser ses derniers avec une fiole au contenu rose pâle. Elle est dite des Cent Lésions car est très générale. Une goute sur une plaie béante et la chair sentira l'irrépressible besoin de se refermer. Une fracture, les os se ressouderont progressivement. Un coma profond, la potion à pour tâche de l'alléger. Elle n'est pas infaillible, n'a aucun effet sur les blessures les plus graves, mais à valeur de premiers soins plus que convenable. » « Vous avez trente minutes, l'exercice ne représente en soit aucunes difficultés. Certains passages nécessites une concentration importante. Mais rien d'insurmontable pour vous. La recette est au tableau. » Un léger silence, pas de mouvement dans l'assistance, j'avoue m'être sentit légèrement troublé. « Il vous reste vingt-neuf minutes, on se bouge! » Aussitôt, un vacarme assourdissant. Des élèves qui grouillent de partout dans la pièce, à la recherche d'ingrédient, de leur matériel perdu. Vingt minutes plus tard, après avoir observé des mixture de toutes les couleurs, de toutes les teintes les plus remarquables qui soient, je mis fin au cours, non sans rappeler à tous ses incompétents que du travail les attendaient pour le cour suivant. « L'art des Potions et Médicomagie, un duo indissociable? » Tels furent mes derniers mots de la journée, ils sauraient tous à quoi s'attendre, et sinon cela me ferait moins de copies à corriger. Même principe que Gaby, du moins niveau devoir. Compliqué de vous faire faire un devoir purement pratique dans une matière comme les potions. Donc, les devoirs se composeront maintenant en deux, une partie théoriques et une partie pratique qui devra être faite, pour la seconde p sous forme de RP. Partie théorique; une note sur vingt. Le sujet est « L'art des Potions et Médicomagie, un duo indissociable? », j'attends une développement de minimum 40 lignes. Vous répondrez à la question comme vous le sentez avec vos arguments. Vous pouvez puiser dans les maigres paroles du prof mais j'attends vraiment vos idées, vos avis. Vous comprendrez qu'il n'y a pas de bonne réponse. L'orthographe ainsi que la présentation sera prise en compte. C'est un sujet volontairement vaste pour que personne ne soit bloqué dans la réponse. Si il y a un problème, n'hésitez pas à envoyer un mp à votre très cher professeur. Partie pratique; pas encore de barème fixe. Vous décrirez la préparation de la potion par votre personnage. Éléments à respecter: Recette; Bézoard comme premier ingrédient, deux gousses d'ails préalablement épluchés et coupés en deux, mélanger la potion (deux tour dans le sens des aiguilles d'une montre), vider 500 cl de miel, rajouter un bouquet de persil, réduire le feu, la potion prend à ce stade une teinte ambre, 10 cl de bave de Scroutt à Pétard, deux jus de citrons vert, mélanger (un tour dans le sens inverse des aiguilles d'une montre), à ce stade la potion prend une teinte rouge vif, partie délicate puisqu'il faut verser trois graines de pissenlit tout en mélangeant par deux tours dans le sens des aiguilles d'une montre la potion (répétez la même opération deux fois de plus), augmenter le feu, ajoutez trois feuille de mente, la potion prend une teinte mauve, il faut maintenant verser 10 ml de lait de licorne adulte tout en ajoutant deux foies de crapaud (la difficulté est qu'il faut que le liquide et le fois touche la surface de la mixture au même moment. L'opération doit être réalisé deux fois, une fois par organe de batracien), deux yeux de cafards, puis tourner la mixture trois fois dans le sens des aiguilles d'une montre, une fois dans le sens opposés et une dernière fois dans le bon sens. La potion prend une teinte rose pâle. Passage du professeur; le professeur passe parmi vous, vous décidez si il s'arrête, vous conseil, passe sans rien dire, vide votre chaudron en vous disant de recommencer. Vous serez noté sur la qualité du Rp, la description des événement. Vous n'êtes pas obligé de réussir l'exercice pour avoir une bonne note. En cas d'échec, vous avez carte blanche quant aux effets sur votre potion (odeurs nauséabondes, potion au teinte verte pomme, …) Bonne chance. |