Histoire de Poudlard vs Voix nocturnes [Libre]

|Alban| " De toute façon, les hommes sont bien supèrieurs aux femmes. Ca sera toujours ainsi ! "
|Julia| "Seulement dans tes rêves, Kinsgton !"
|Alban| "Et bien quoi, c'est vrai ! Les proverbes le démontrent tous : c'est à l'homme de porter la culotte et de gérer son foyer car la femme en est incapable ! De plus, tous les grands magiciens sont des hommes. Il n'y a pas de trace de femme sauf des illuminées qui se consacrent à la divinisation et encore..."
|Julia| "Mais tu n'as pas bientôt fini de déblatérer des âneries pareilles. Tu es complétement à côté de la plaque." Remarquant Jane revenant vers eux "N'est-ce pas Jane ?"
|Jane| "Hum ?"

Déposant son livre sur le rebord de la table de la bibliothèque, Jane n'avait pas entendu le moindre mot que ses compagnons de travail venaient d'évoquer. Quelle chance avait-elle de se retrouver avec deux Serdaigles bosseurs comme pas deux et surtout qui se cherchent constamment des poux pour savoir qui est le meilleur. Mais à quoi avait penser le professeur en la mettant avec eux? Qu'elle ferait le lien consolidant entre eux pour une bonne entente ? C'était comme s'ils ne l'écoutaient même pas. D'ailleurs les voilà repartis dans leur débat.
Inintéressée et surtout perdue au bout de trois secondes à tenter de comprendre pourquoi ils se disputent, Jane avait ouvert le livre de potion et tenter de comprendre le chapitre. Et dire que pour une fois elle se plongeait elle-même dans la lecture d'un chapitre. Vite, une photo !

|Julia| "Qu'en penses-tu Jane ? Toi, cela ne te dérangerait pas d'y aller pour moi ? J'ai une réunion d'échec dans une vingtaine de minutes, je ne pourrai pas."
|Jane| "De quoi parl...'
|Julia| "Je savais que tu étais compréhensible et loyale envers le sexe féminin. Il est temps de montrer à tous ses machos qui nous sommes. Allez viens. Emprunte le livre si tu n'as pas fini."
|Jane| "Mais ... Atta', où on va ?"

Attrapant ses affaires, Jane suivit Julia et Alban qui se disputaient encore et toujours jusqu'à la bibliothécaire afin d'emprunter le livre de potion. Jane McGregor empruntait un livre à la bibli. On aura tout vu décidément. D'ailleurs la bibliothècaire parut étonnée de ne pas connaitre une élève. Hihi ! Non, en fait, cela n'avait rien de drôle quand on se fait trainer par la manche sur plusieurs étages jusqu'à arriver devant un curieux couloir. Oh non, pas le couloir aux murmures. On racontait tous un tas d'histoires plus étranges les unes que les autres concernant ce couloir. Pourquoi étaient-ils là ? Comment qu'elle, elle rentre là-dedans pour un stupide combat d'hormone ? Et pourtant, la Poufsouffle n'eut pas le courage de refuser devant la ténacité de sa camarade. Se retournant vers le couloir sombre, Jane tentait de se contrôler pour ne pas trembler. Ok, elle aime secrétement l'aventure. Ok, elle était prête à n'importe quoi pour rendre service à autrui. Ok, elle tremblait comme une feuille parce qu'elle n'était pas courageuse. Ok, elle pouvait pourtant être suicidaire mais là... là c'était plus que du suicide. Elle n'arriverait jamais à avancer ses pieds afin de rentrer à l'intérieur de ce couloir qu'on disait sans fin et dont on entend des murmures étranges.

Et pourtant, voici désormais deux minutes que Jane marchait tout droit en se refusant de regarder derrière elle, brandissant sa baguette droit devant elle ce qui lui permettait de voir le chemin sous ses pieds. L'anxiété était à son comble. Elle aurait pu sursauter si la moindre mouche passait devant elle. Pour dire. Mais comment ses pieds avaient-ils avancé sans qu'elle ne puisse s'en rendre compte ? Elle n'en avait aucune idée mais la peur avait pris possession de ses membres. L'oeil vif et aux aguets, son rythme cardiaque commença à augmenter lorsqu'elle entendit un bruit... plutôt une voix. Caverneuse et lointaine.

|Voix| 'Vient ! Vient ! Vient à moi ... Approche. Approche! "

Tournant la tête sur sa gauche et sa droite, Jane ne repèrait rien. Il n'y avait plus vraiment de lumière dans le coin : une torche tous les dix mètres. Aucun corps ne semblait être présent. La rumeur voulait que se soit les murs qui parlent : était-ce vrai ? Dans ses conditions, Jane ne se rapprocherait d'aucun mur. Et pourquoi était-elle ici, complétement sur les nerfs, apeurée comme pas possible et prête à prendre ses jambes à son cou ? Surtout que Jane s'était complétement perdue dans le couloir. Il fallait dire que la jeune fille était réputée pour se perdre très facilement et rapidement. Trouvera-t-elle la sortie avant le couvre-feu et le diner ?

|Voix| "Sang ! Il y a du sang ! Frais. Très frais. Faim. Non, pas bien. Pas bien mais faim. Alléchant. Un coup de hâche. Rapide. Sec. Concis. Oui, oui, c'est comme cela que ca va arriver. Que c'est arrivé. Que ca va recommencait ! "

Maman ... Elle est où la sortie la plus proche ?

Le couloir des murmures. C’était un étrange couloir. Certains disaient que les pierres parlaient, savaient tous les secrets les plus secrets d’une personne sans jamais l’avoir vue passer auparavant et prenaient un plaisir fou à faire des sous-entendus avec. Ou parfois, ils aimaient titiller les élèves avec des sentiments qu’ils prenaient pour des réalités. Dans les deux cas, Zeké avait fait un bras de fer avec la pierre. S’il n’était pas à Serdaigle, et donc, il devait passer le Sixième étage pour atteindre le dortoir, il n’aurait jamais, au grand jamais, voulu passer devant ledit couloir. Hélas ! Le hasard fait parfois bien mal les choses. Pour Zeké, ces murs, c’était l’enfer. Non seulement ils étaient incapables de se la fermer avec leurs bouches à papote, mais en plus, s’ils étaient deux dans le couloir, ils avaient toujours la mauvaise idée de mettre la puce à l’oreille de l’autre qui était avec Zeké sur le problème de fourrure de ce dernier ! Assez de raisons pour Zeké d’éviter le maudit couloir. Et pourtant… Il se dirigeait droit dessus. Un espèce de pressentiment l’avait poussé à s’y diriger, aucune idée pourquoi. Certes, il paraissait être un gars costaud, entrer dans le couloir lui foutait les chocottes. Mais bon, comme le dit Timon du Roi Lion ‘Quand faut y aller, faut y aller, et on va y aller…’ Simple ! Sur la bifurcation menant jusqu’au couloir, le Serdaigle hésita quelques secondes. Une main passée derrière la tête, histoire de se redonner du courage, puis un mètre… Deux mètres. Trois mètres ! Et il était dans le couloir. Pour l’instant la pierre ne semblait pas avoir remarqué sa présence.

Certainement parce qu’autre chose attiraient leur attention. Généralement, c’était les premières fois qui laissaient du répit à Zeké. Petits pas, pour ne pas faire peur à la personne qui s’était osée dans le couloir avant lui. Enfin, petits pas… Grandes foulées qui résonnaient sur les murs. Au moins, l’autre personne était alerte de la présence d’un autre dans les parages. Et lorsqu’il déboucha finalement sur … Une fille debout, seule, dans le couloir, Zeké haussa les sourcils bien haut. Il ne l’avait jamais vue ici, jamais vue tout court à vrai dire. Elle avait l’air complètement paniquée à ce qu’il pouvait en déduire.

Voix : 'Vient ! Vient ! Vient à moi ... Approche. Approche! […] Sang ! Il y a du sang ! Frais. Très frais. Faim. Non, pas bien. Pas bien mais faim. Alléchant. Un coup de hache. Rapide. Sec. Concis. Oui, oui, c'est comme cela que ça va arriver. Que c'est arrivé. Que ça va recommencer !

Histoire de bien lui foutre la frousse, ce que disaient les murs lui rappelaient à lui une histoire vécue. Foutu Serpentard qui avait fait peur à Ashley, la petite amie de Zeké. Enfin, peur et peur… Qui avait carrément décapité le parrain de cette dernière, sous leurs yeux. Vive les vacances entre amoureux ! Cependant, avant que Zeké ne puisse ouvrir la bouche, les murs semblèrent enfin prendre conscience de sa présence, en même temps que la jeune fille.

Voix : Un habitué. Un petit loup qui n’a pas appris. Pas appris à éviter les pièges. Qui a le dos déchiré. Un coup de griffe. Griffes comme des lames de rasoir. Muscles de fer. Oui ! De fer…
Zeké : Roh, les murs, vous en avez pas marre de toujours radoter la même chose ? (Il lança un œil à la jeune fille, un coup d’œil qui se voulait rassurant, avant de laisser les murs reprendre…)
Voix : [...] Qui a une petite amie aux cheveux roses. Une petite amie qu’il a peur de dévorer. Dévorer, d’un coup de dents.

Apparemment, Zeké avait été immunisé contre ces voix, puisqu’il ne laissait pas paraître la moindre réaction. Sa cape de Serdaigle posée sur ses épaules il s’approcha de la jeune fille qu’il devina être de Poufsouffle. Fronçant les sourcils, il la regarda avant de lui adresser la parole directement :

« Ca va, miss ? Tu t’es perdue ? »

Il était très perspicace ! Une Poufsouffle au sixième étage, c’était pas commun. Forcément, elle avait dû se perdre ou être menée là. Le fait d’avoir croisé une camarade de Serdaigle sur le chemin du couloir aurait pu lui mettre la puce à l’oreille, mais non… C’était un mec. Et donc, bouché pareil.

[Mwahahah je m'incruste!]

Et voilà qu'elle avait encore disparu. C'était un don chez elle, une véritable manie! Dès qu'il tournait la tête, elle partait telle une fusée pour laisser libre cours à son mépris pour les mortels. Enfin, au moins elle n'était pas toujours comme sa. Elle avait bien changé depuis tout ce temps, depuis cet époque si lointaine... Alyss. Tournant la tête de droite à gauche, le spectre cherchait du regard sa soeur jumelle. Elle n'avait pas aimé qu'il la sermonne un peu pour son comportement. Elle avait faillit tuer cet imbécile dans la salle de bain! Bon, d'accord, il avait eût la mauvaise idée de l'appeler au beau milieu de la nuit, mais ce n'était qu'un jeu de courage, rien de plus. Enfin, il ne pouvait empêcher sa sœurette d'être ce qu'elle était désormais; un esprit frappeur. Lui, de son côté était plutôt du genre calme et posé, bien qui lui arrivait parfois de pété un câble, comme sa sœurette. Passant au travers d'un mur, il se concentra sur l'énergie de miss Rosenbaum mais ne la repéra nul part. Elle avait un don du ciel pour disparaître comme si rien n'était! Elle était probablement partit s'occuper du crétin qui l'avait appelé et cette fois, Aaron ne serait pas là pour l'arrêter.

Errant donc dans les couloirs de Poudlard, le spectre fit apparaître à sa main une rose qui brillait comme un rubis heurté par les rayons du soleil. Posant son nez dans ces pétales immatérielles, il inspira un coup (enfin, façon de parler) et fût triste de ne plus sentir ce parfum si doux et apaisant. Ce n'était qu'une image, rien de plus, tout comme lui. À chaque fois qu'il tenait cette fleur imaginaire à la main, il se rappelait cette Femme. Il la détestait au plus profond de son être ectoplasmique et tout ce qu'il attendait, c'était de voir son fantôme errer, comme lui pour ensuite la tourmenter pour le restant de leurs jours. Ou mieux, il espérait que cette folle furieuse fasse un autre enfant pour qu'il se venge sur celui-ci. De toute façon, ses enfants, elle ne les aimait pas, visiblement, ils en étaient la preuve même, lui et Alyss. Il sentit tout son être fantomatique vibrer de colère à cette idée. Il allait lui faire payer, sa il le promettait. Et bien que sa sœur ne le lui disait pas directement, il savait que celle-ci lui en voulait pour l'avoir laissé en vie. Pourquoi avait-il fait sa au fait? Simplement pour déguster davantage sa vengeance. De toute façon, la connaissant, cette femme hystérique aurait surement appelé un exorciste ou fait jeter un sort sur sa maison pour expulser les esprits malveillants des jumeaux.

Enfin, il devait tenter de penser à autre chose. Ou était la jeune Ickle-Dawes? Il avait été injuste avec elle. Simplement à cause de son nom, il avait été odieux à son égart. Ce n'était pas sa faute si ses parents avaient choisit un si mauvais nom, un nom qui évoquait en lui tant de laideur et de dégoût. Cherchant la damoiselle, il glissa son esprit à travers une autre paroi rocheuse et des murmures retentirent alors. Fermant les yeux un instant, il écoutait avec attention les propos des murs jacasseurs. Ils parlaient de sang, de hache, de tragédie... Et de loup? Ouvrant les yeux à nouveau, le spectre jeta un regard autour de lui. Les murmures avaient cessé pendant un instant, puis reprirent de plus belles.

- Du sang, encore plus de sang. Un crâne fracassé. Un chandelier souillé. Un bain de sang. Une rêveuse écorchée et une mère coupable. Une rose de rubis fanée. Un être errant. Vengeance. Douleur. Vengeance.

Un rire cynique quitta les lèvres fines du spectre. Ces murs avaient le talent d'être perspicaces. De plus, ils repéraient même la trace des fantômes? Ce qui était surprenant en soit. Néanmoins, Aaron n'avait pas peur. Ce devait faire une décennie qu'il n'avait pas ressentit cette émotion si troublante. C'était simplement... étrangement surprenant. Il avait déjà passé devant ces murs et pourtant, ils ne disaient jamais la même chose.

- L'amour d'une mère oubliée. Brisé. La haine. La haine si forte. La mort. Une éternelle existence.

Alors, là, sa commençait à bien faire! Écrasant dans son poing la rose délicate qui s'éteignit comme une ampoule grillée, il agrippa une torche sur le mur alors que la haine vibrait dans son être entier. Avec tout la force que pouvait posséder un spectre, il fracassa la dite torche sur le mur qui laissa échapper à la fois un rire et un cri strident, celui de sa sœur. Le bruit fût infernal pendant un instant alors que l'écho amplifiait le tout, puis se fût le silence total. Tentant de retrouver son calme, Aaron entendit à nouveau les murmures familiers, mais décida de ne plus y accorder attention. Voltigeant donc à quelques mètres du sol, il repéra deux élèves. L'un était familier; Zeké Jordan. L'autre, lui était plutôt inconnu. Une damoiselle, une Poufsouffle. S'approchant d'eux à une vitesse plutôt modéré, il les observa un instant. À voir leur réaction, il sût que la jeune femme était effrayée et que Zeké était venu à sa rencontre.

Il savait qu'il serait bientôt repéré, car généralement, les spectres se faisaient ressentir par les mortels de par l'onde de fraicheur stupéfiante qui les entouraient. Mieux valait ne pas rester cacher, puisque de toute façon, il se ferait surement repérer éventuellement. S'arrêtant à une distance respectable, il se tint là, immobile devant la jeune fille alors que Zeké était dos à lui. Le loup-garou... il le connaissait bien et depuis qu'il avait découvert son secret, il gardait celui-ci jalousement, afin de se montrer digne de confiance. Bien que Jordan fût dos à lui, Aaron savait que celui-ci l'avait déjà repéré, il devait être habitué depuis le temps.

- Il ne faut pas céder à la panique en ces lieux, fit le spectre de sa voix à la fois si proche et si lointaine. Ce ne sont... que de vulgaires murs.

Puis, il glissa ses doigts légèrement translucides sur la paroi de pierre et plongea son regard d'un bleu éclatant sur les deux jeunes gens.

- Il me semble que l'endroit est très inapproprié pour des élèves tels que vous, continua-t'il de sa voix douce mais étrange. Surtout pour une Poufsouffle qui est si loin de ses dortoirs. Serait-ce trop curieux de ma part que de vous demander ce que vous faites ici?

Perdue, la jeune demoiselle devait être perdue. Ce n’était que quelques secondes après avoir posé sa question que Zeké se rendit compte de la stupidité de cette dernière. Intelligent sur le banc d’école, il baissait un peu en estime en dehors de la salle de classe, ces derniers temps ! C’était certainement la raison pour laquelle il évitait de sortir en dehors des temps autorisés. Mais là, ce n’était ni trop tôt, ni trop tard pour sortir se balader dans les couloirs, il avait donc tout à son aise à être dehors. Il avait croisé cette jeune demoiselle dans le couloir des Murmures. Lui avait demandé si elle était perdue. Stupide. Complètement et entièrement stupide.

Puis il sentit l’atmosphère se rafraîchir. Mais pas le genre de froid qui accompagnait Flora, l’esprit vengeur ennemi des grands élèves de Poudlard. Un autre froid. Une sorte de froid masculin. Eliminant Elis des possibilités, le fantôme de Quidditch ayant été emporté par une tempête, Zeké pinça les lèvres pour sourire de lui même. Aaron. Le gardien de Serdaigle lança un coup d’œil par dessus son épaule pour s’assurer que c’était bel et bien Aaron, mais lorsque ce dernier prit la parole, il sourit pour lui même une autre fois. C’était bel et bien lui.

« Il ne faut pas céder à la panique en ces lieux…Ce ne sont... que de vulgaires murs. »

Zeké acquiesça. Ce n’étaient que de vulgaires murs. Il était habitué à ces murs maintenant, peut-être pas la jeune fille en face de lui. La présence d’Aaron ne devait pas être plus rassurante que ne l’était déjà celle d’un Serdaigle grand comme Zeké qui demandait si elle était perdue alors que c’était plus qu’évident.

Se tournant vers le spectre, Zeké le fixa quelques secondes. Sa voix résonnait dans les murs encore, et laissant ces murs vaquer à leurs bavardages, le Serdaigle écouta de nouveau ce qu’Aaron avait à dire :

« Il me semble que l'endroit est très inapproprié pour des élèves tels que vous, Surtout pour une Poufsouffle qui est si loin de ses dortoirs. Serait-ce trop curieux de ma part que de vous demander ce que vous faites ici? »

Il laissa quelques secondes à la jeune fille pour répondre, mais voyant qu’elle semblait trop effrayée, il hocha la tête pour répondre à la question du fantôme :

« Elle s’est perdue. Avec un très mauvais sens de l’orientation en plus… ‘Fin, je pense. Pas sûr. Elle m’a pas répondu quand je lui ai demandé… » il lança un coup d’œil vers la jeune fille avant de reprendre « J’l’ai trouvée en rentrant au dortoir. Tu cherches ta sœur, toi ? » questionna-t-il ensuite, histoire de relancer la conversation. Il sourit à l’intention du fantôme. Habitué maintenant, à le voir dans les parages. Il ne l’avait jamais vraiment remarqué avant, dans ses années précédentes, mais en fait, Aaron avait toujours été là. C’était surtout depuis qu’il était loup-garou que Zeké avait commencé à parler aux fantômes. Mais c’était peut-être normal, puisqu’ils savaient toujours tellement de choses…