Cracbadaboum; Une malédiction, des sorciers. Oserez-vous ?
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 Quand on est confus ...

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Quand on est confus ... Vide
MessageSujet: Quand on est confus ...   Quand on est confus ... EmptySam 12 Avr - 23:57

{ Réservé à Theo Peers. [<3]

« Run. Faster, faster. Don't look back, never look back. Are you listening to me ? Run ! Hold your bloody tears, don't think about anything ... Keep on running ... »

C'était ce qu'elle faisait, justement. Dans un élan de folie complète, elle s'était retrouvé ici. Elle ne savait pas pourquoi, elle avait juste fait ce que lui dicter la voix dans sa tête. La voix ... C'était une voix qu'elle avait cru effacée à tout jamais. La voix douce et chaude de l'être le plus cher au monde. La voix de Serge. Serge, son grand frère protecteur. Serge, son meilleur ami et confident. Serge, pauvre victime d'un accident de voiture. Serge, maintenant au grand Paradis ... Elle ne savait pourquoi elle avait pensé à lui. C'était arrivé ce matin, actuellement. En ouvrant les yeux, elle avait l'image du visage de son frère bien-aimé dans son regard. La respiration haletante, Gabrielle avait été troublée dans son sommeil... par lui. Elle n'avait pas pu retourner dormir. Son coeur battait trop fort, son esprit avait été trop confus par le mirage, son visage été couvert d'une sueur froide. Puis les larmes s'échappèrent de ses beaux yeux bruns et roulèrent lentement sur ses joues, se perdant dans les plis de ses draps et de ses pyjamas. Serge ... Il lui manquait tant. En repensant à lui, son visage se torda de douleur et les larmes ne firent que doubler. Elle remémora de ses cheveux, blonds comme le blé, de son rire cristallin, de son sourire éblouissant, de la couleur bronzée de sa peau et de la douceur de celle-ci ... Fichu moldu. Espèce d'imbélice ivre. Elle aurait fait n'importe quoi pour le tuer, maintenant. Heureusement, il lui semblait que Dieu avait déjà su qu'elle allait penser à cela, ce pourquoi l'homme ivre mourrut aussi dans l'accident. Bien fait pour lui. Le sot. Mais bon... maintenant, ce n'était pas le matin, mais bien le soir. Sur une autre étage se déroulait le repas du soir, sans elle. Ses amis et amies riaient, sans elle. Gabrielle était même sûre qu'ils ne remarqueraient pas son absence. Bon, peut-être Adriana et Ange seraient troublées par celle-ci, mais sans plus. Et puis, elle ne voulait causer d'inconvénients pour personne. Ses amis avaient conscience de cela, et elle espérait bien qu'ils respecteraient sa décision. Elle ne voulait pas mêler les autres de ses problèmes, mis à part Julien et Victoire. Mais c'était uniquement parce qu'eux aussi avaient les mêmes problèmes qu'elle. Son grand frère et sa petite soeur pleuraient aussi la mort de Serge, le soir, dans le lit. Elle le savait.

En parlant du grand hall où ses amis et confrères de Gryffondor bavardaient gaiement tout en mangeant comme des ogres, sur une certaine étage... En effet, elle ne savait plus où elle se trouvait. Au quatrième étage ? Au deuxième ? Au troisième ? Au cinquième ? ... C'était clair, elle était perdue. Mais elle s'en fichait, elle avait voulut se perdre. Comme ça, elle avait une belle excuse lorsqu'on lui demanderait : « T'étais où, Gabrielle ? », elle n'avait qu'à répondre : « Oh, je me suis perdue ... Oui, je sais, je suis stupide à la max ! » C'était simple, hein ? Mais ce n'était guère le temps de penser à cela, elle avait mieux à faire. Beaucoup mieux. Elle penserait aux conséquences plus tard, le temps venu. Maintenant, Gabrielle devrait retenir les larmes pour qu'elles ne débordent pas, comme ce matin. Elle devrait rester forte, comme elle l'avait toujours été dans le passé. Le passé ... Ouch. Sans le vouloir, ses pensées s'en allèrent vers Serge. Un autre coup de dague planté dans son pauvre coeur. Son sac à dos retenu par sa main, elle mit l'autre, la droite, sur sa poitrine, et sentit son coeur battre d'une telle façon qu'elle eut peur qu'il ne s'éclate. Elle toucha son visage du bout des doigts. Il était brûlant, comme si elle avait de la fièvre. La demi-Vélane tenta de se faire calmer, de reprendre conscience de son entourage. Mais il n'y avait aucun entourage pour qui prendre conscience. Le couloir dans lequel elle se tenait était complètement désert. Pas surprenant, tout le monde était dans le Hall à manger ... Cependant, elle se sentit tout de même horriblement seule. Et elle eut crainte. Pour quoi ? Pour sa vie, peut-être. Mais que pourrait-il lui arriver à Poudlard ? Absolument rien, pensa-t-elle. Bon, peut-être y avait-il une petite chance que quelque chose lui tombe dessus, ou que quelqu'un lui attaque par derrière pour lui trancher la gorge parce qu'il voulait voir son sang couler sur les dalles froides du corridor ...


« Attention, petite Gabrielle ... »

Elle sursauta tout d'un coup, émettant un petit cri de surprise. Elle avait raison ! Quelqu'un était venu la tuer ! Lâchant son sac en dos en cuir, qui tomba lourdement sur le sol avec un « TUMP » bruyant, elle commença à courrir de nouveau. Heureusement, elle avait de longues jambes, qui lui permettaient d'être deux fois plus vite. Puis, elle l'entendit à nouveau, puis constata que ses paroles n'étaient que des murmures ...


« Il vient te chercher ... Il te ... veut revoir ... Ton visage ... Attirance ... Attention, dame Vélane ... Vas ... Rentre ... Hall ... »

Elle regarda autour d'elle avec des yeux furieux. Qui est-ce qui était en train de lui parler ? Comment savait-il -- ou elle -- que Gabrielle était une demi-Vélane ? Des milliers de questions commencèrent à se bousculer dans la tête fatiguée de la jeune fille de seize ans. Mais l'interrogation la plus troublante restait ; qui est-ce qui était en train de venir la chercher ? Pourquoi ? « Attirance » ? Pour quoi, pour qui ? Rentrer au Hall ? « Il ne peut pas m'avoir si je commence à courrir, » pensa-t-elle en jetant des regards furtifs autour d'elle, comme pour voir d'où venait la voix. Sans succès. Elle décida donc de mettre son plan en action et recommença à courrir de plus bel. Un vent se forma alors qu'elle serpentait ainsi dans l'air, jouant avec sa crinière brune-blonde et semblant vouloir lui mettre en garde contre quelque chose... Une minute ! Le vent était en train de lui parler ? Comment ça ? Était-elle en train de devenir fo-- Elle ne put terminer ses pensées. « BOUM ! » Gabrielle se releva lentement du sol, sur ses coudes. Sa tête tournait, elle ne se sentait plus du tout bien. Mais le plus curieux, c'étaient ces pas qu'elle entendait, non loin d'elle ...


GABRIELLE : « Hello ? Qui est là ? »
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Quand on est confus ... Vide
MessageSujet: Re: Quand on est confus ...   Quand on est confus ... EmptyDim 20 Avr - 5:26

L'as-t-il suivi ? Est-il arrivé par là par hasard ? Était-il là bien avant qu'elle ne s'y trouve ? Il ne serait le dire. En fait, le Couloir des Murmures était légendaire. Bien des élèves disaient qu'il n'avait rien d'exceptionnel, que c'était un couloir comme les autres... mais il avait effectivement quelque chose de particulier. Vous avez l'impression d'être suivi continuellement dans ce couloir. D'oublier complétement ce qui se passe dans le reste de l'école comme si vous étiez dans votre bulle. Dans les étudiants qui croient aux caractéristiques particulières du Couloir des Murmures, plusieurs disent que c'est les fantômes du passé qui reviennent hanter... hanter est un bien grand mot. Qui viennent voir, visiter, déranger les personnes désigner. En fait, ça serait les fantômes des personnes chères décédées. Mais si nous n'avons aucun mort près de nous ? Le corridor vous donne l'impression d'être comme tous les êtres autres. C'est un peu comme Luna LoveGood, une ancienne élève étudiant avec le digne Harry Potter qui voyait les étranges chevaux-dragons qui tiraient les nombreuses dilligences. C'est le même principe pour le Couloir des Murmures. Mais bien sûr... cela ne reste que rumeur et hypothèse. C'est pourquoi le Couloir des Murmures était simplement un grand mystère pour la plupart des élèves.

Mais ce n'était pas ce dit mystère qui avait attiré Theo dans ce Corridor. Bon ! Peut-être un peu, mais c'était surtout la vision qu'il avait eu qui le poussa à y aller. Malheureusement pour l'ancien Theo, mais heureusement pour le Theo qu'il était devenu, ce n'était pas une vision de Madison qu'il avait entrevu. Voir sa belle rousse, sa Madison l'aurait anéanti et même Adam et Judith n'auraient pas pu rien y faire. Madison était encore son point faible. Lui dire qu'elle n'est jamais morte que tout était qu'une mise en scène, sa mort dans ses bras n'était qu'évanouissement, qu'elle dans un cerceuil n'était qu'elle endormit et qu'elle morte... n'était que mensonge... Theo en mourrait littéralement. Aussi drastiquement que cela. Madison est la seule personne qu'il ait réellement aimé de toute son existence. Oh ! Je ne parle pas de simple bégin, mais bien de véritable amour. Oh ! Ne vous ai-je jamais dit qu'il souhaitait la fiancé à sa sortie de Poudlard ? Ce n'était pas rien ce qu'il ressentait pour elle. D'ailleurs, il ne comprit jamais pourquoi elle se tua et pourquoi il n'alla la rejoindre. Faiblesse de poser le geste ? Force d'affronter les événements ? Pfff ! Je ne crois à aucun des deux en réalité. Disons que c'est plutôt ça le réele mystére comparativement au mystère du Couloir des Murmures. Mais bon ! Je me suis éloignée. Au souper, il remarqua l'absence de la sublime vélane à la table des Gryffondor. C'est cela qui l'intrigua. Pourquoi une personne si sociable et si belle manquerait-elle un repas ? Pourtant elle avait été là lors des cours de la journée. Il l'avait croisé à plusieurs reprises dans les corridors. Comment cela ? Il s'était arrangé pour. Le pouvoir de séduction de vélane faisait plus qu'effet sur le setptième. Il ne pouvait résister à la beauté de la demoiselle. Il ne la suivait pas... mais s'arrangeait pour la croiser à plusieurs reprises, pour la regarder dans les yeux, lui faire des signes plus ou moins subtiles. Par chance pour lui, il ne manquait pas de charme lui aussi. Theo n'était pas de ces laiderons qui se croient attirants. Lui, il se sait attirant. Voilà la différence. Mais bon ! En sortant de la Grande Salle, son repas à peine englouti, il l'avait vu. Elle se dirigeait, bien que loin devant lui, vers une partie du château rarement utilisé. Le Couloir des Murmures. Elle semblait tellement perdue. On aurait pu croire qu'elle était prise d'un délise tellement elle se sentait... suivie ?

C'était probablement le mot, suivie. Theo la suivait, mais depuis bien moins longtemps qu'elle ne devait le croire. La voyant se retourner vers lui, il crut qu'il aurait droit à une attaque ou un cri. Non. Le silence accompagné d'échos de pas. Elle courait ! Elle fuyait ! Prenant ses jambes à son cou, Theo la suivit. Elle courait vite la belle Vélane. Par chance qu'il était en forme, il n'avait pas de difficulté à la rattraper. Elle courait, il la poursuivait. Sur un tout autre territoire, l'image aurait été très... mal vue, mais pour une photographe, l'image, sublime. Imaginez. Une magnifique adolescente voire jeune adulte, ses longs cheveux blonds dans le vent, le corps vers l'avant en plein mouvement de course, mais la tête tourner vers l'arrière pour être certaine que son poursuivant n'est pas trop près d'elle. Bien sûr, avec une expression de peur sur son visage, mais la peur mêlée au courage pour ne pas se faire capturer par le dit poursuiveur. Puis ce dernier, quelques mètres derrière la belle, déterminé à attraper celle qui le fuit, le capuchon tombant de sur son crâne découvrant son visage pour finalement réaliser que c'est quelqu'un qu'elle connait qui la poursuit. Si c'était une photo ou une peinture, l'image vaudrait mille mots, milles expressions, mille sentiments. Mais si cela avait été, par exemple, en plein Londres, la belle aurait été prise par un bon gentleman tandis que l'homme se serait faire prendre par un second bon samaritain désireux de protéger la belle. Mais par contre... ce n'était ni un ni l'autre dans le Couloir des Murmures. C'était simplement Gabrielle de la Croix, la belle vélane, poursuivit par Theo Peers, le dit Peers.

Soudainement, un bruit sourd se fit entendre. La belle était tombée au sol. Dans une plainte de désespoir, on aurait cru qu'elle espérait ne pas se faire tuer. Theo ralentit question de faire comme s'il ne l'avait pas suivi de trop près, il s'approcha d'elle. Tendant sa main, il espérait qu'elle ne la refuserait pas. Après tout, elle ne l'avait peut-être pas remarqué dans son «délire». L'aidant, il la remit debout la supportant. Comme s'il était un parfait gentleman (vous le savez ! Theo est un menteur et manipulateur !), il demanda doucement :


    Theo : Vous allez bien demoiselle ?


C'était tout. Le reste dépendait de la vélane. Déjà qu'elle ne semblait pas dans son assiette.
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Quand on est confus ... Vide
MessageSujet: Re: Quand on est confus ...   Quand on est confus ... EmptyDim 20 Avr - 16:43

Sa tête tournait toujours, lui faisait mal au point où elle aurait dû gémir si elle ne se s'était pas serré les dents. Là, au beau milieu de ce long couloir qui lui semblait interminable, ainsi gisant sur le sol, Gabrielle se sentait effroyablement vulnérable. Encore plus vulnérable que d'habitude. B'ah ouais, ce n'était plus un secret que la belle demi-Vélane se sentait ainsi. Les personnes les plus jolies étaient souvent celles qui étaient les plus vulnérables, non ? C'était le cas de Gabrielle, surtout depuis la mort de Serge. Elle avait perdu un petit bout d'estime en soi. C'était déplorable, horrible mais vrai, de voir que la mort d'une personne peut ainsi affecter la morale d'une autre. « Je ne veux pas rester ici » pensa Gabrielle en essayant de se relever. Ce n'était ni une belle chose, ni calmante, encore moins présente de rester ainsi sur le sol de dalles froides de ce couloir qui ne lui inspirait rien de bon. Ces murs ... Ces murs faisaient courir des frissons de crainte dans le dos de l'adolescente blonde. Ils pouvaient parler, murmurer, ce qui n'était rien de normal. « Est-ce pourquoi on nomme ce corridor le Couloir des Murmures ? » se demanda-t-elle en posant une main délicate et frêle sur sa tête. Ouch. Elle l'avait heurté en tombant sur le sol et à présent, une belle bosse se formait sur la partie arrière (notez le sarcasme, je vous en prie). Elle n'avait besoin que de cela pour s'ajouter à tout le contenu de sa journée pitoyable et désastrueuse. Gabrielle se pinça la lèvre intérieure. Elle avait besoin de quitter ce couloir au plus vite possible, avant que quelque chose d'autre, encore plus horrible, plus cruelle que les autres, se produise et rende son état encore plus minable. Mais que lui était-il arrivé, bon sang ? Avant, Gabrielle resplendissait de vie et de courage, et le simple fait de se retrouver dans un couloir mi-désert - il ne fallait pas oublier qu'elle se sentait poursuivie ... - n'aurait fait qu'encourager son esprit de jeune aventurière. Toutefois, cela ne semblait plus être le cas présent. Maintenant, la demi-Vélane avait crainte de tout ce qui l'entourait - les élèves, les enseignants, les animaux de compagnie - et croyait que tous avaient le pouvoir de lui faire du mal et de la briser telle une poupée en porcelaine fragile. Oui, c'était ça, elle se croyait être comme une poupée. Belle, avec de magnifiques boucles blondes aux mèches brunes, de grands yeux et un regard perçant, une peau douce et exquise à la touche ... Mais délicate. Fragile à un point où s'en était incroyable. C'était honteux de se croire ainsi. Vraiment, cela l'était. Elle était une séduisante Vélane, bordel ! Ce devrait être son entourage qui devrait avoir peur d'elle et de son pouvoir d'envoûtement. Elle pouvait enchanter les garçons aussi facilement qu'elle pouvait compter jusqu'à dix ; elle pouvait voler les petits amis de toutes les filles à l'école en moins de deux grâce à sa voix chantante ; elle pouvait rendre jalouse la plus humble des filles, après tout ! Gabrielle secoua la tête. Non, fallait pas faire cela, c'était injuste pour tout le monde. Elle devrait rester simple, sans arrogante ou vanité ... Arg, c'était pourtant si difficile !

« Tump, tump, tump. » Gabrielle ouvrit grand ses yeux de couleur chocolat. C'était un bruit de pas. « Reste calme, reste calme. Pas de panique, surtout » se promit-elle en son for intérieur, fermant les yeux et ralentissant sa respiration. Ce n'était sûrement qu'un simple élève qui avait dû la voir courir et s'était demandé ce qu'elle faisait. Oui, c'était sans doute cela. Mais comment en être certaine ? Après tout, les élèves de Poudlard n'étaient-ils pas censés être dans le Hall, en train de manger, d'hurler des conneries, de se parler, de boire, de se taquiner ? Que faisait cet élève, loin des autres de son genre ? Elle ouvrit lentement ses yeux et l'aperçut finalement. C'était Theo Peers. Alias le jeune homme de dix-sept ans en Serdaigle qui, depuis un bout, n'arrêtait pas de regarder Gabrielle d'une façon ... étrange. Anormale. Comme si elle l'avait envoûté sans le vouloir. Oui, c'était sûrement cela. Elle était connue pour faire des choses par accidents, et cette attirance était sans doute le fruit d'un autre geste irréfléchi de la part de la jeune fille ravissante. Qu'elle pouvait être imprudente et stupide, des fois ! Il ne suffisait d'un seul regard de sa part pour qu'un homme soit envoûté par son charme et cela, elle le savait très bien - ce pourquoi elle refusait de regarder les gens dans les yeux, bien souvent -, sa mère le lui avait clairement expliqué à son entré à Poudlard. Et là ... En voyant Theo Peers s'approchait d'elle, une expression paisible sur son visage lisse, elle ne put s'empêcher de s'insulter pour sa sottise. Gabrielle n'aurait pas dû le dévisager l'autre jour, surtout qu'elle avait maintenant un petit ami ... Il s'avança encore plus vers elle et, la voyant ainsi sur le sol, lui tendit sa main. L'idiote qu'était Gabrielle la prit mais sentit ses jambes flancher sous elle. Theo vit sans doute cela, parce qu'il aida la belle à se tenir debout.


THEO : « Vous allez bien demoiselle ? »

GABRIELLE : « Um ... Non ... Pas vraiment ... Je ... J'ai mal à la tête ... »

Avec le peu de force que la demi-Vélane possédait, elle tenta de se dégager du jeune homme, sans grand succès. Eeek, elle savait que quelque chose n'allait pas bien. Theo était d'ailleurs connu pour son côté étrange et pervers, tout le monde savait cela. Ou du moins, tous les élèves de Gryffondor et même ceux de Poufsouffle. Son frère Julien lui avait même dit d'être prudente lorsqu'elle se retrouverait seule avec lui. Dah. Pourquoi a-t-elle eu la très brillante idée de s'éclipser du Hall, ce soir ? Et surtout, de ce rendre dans ce maudit couloir des Murmures, où les murs étaient en train de lui parler ? C'était absurde comment tout cela soit tombé le même jour. Depuis quelques journées, Gabrielle avait été forcée, d'une certaine façon, de sourire à Theo Peers puisque celui-ci croisait que trop souvent son chemin. C'était comme s'il ... comme s'il avait été en train de la suivre. Encore une fois, elle tenta de se dégager de lui. Et cette fois-ci, son effort porta fruit. Yay ! Mais malheureusement pour l'élève de sixième, cette dernière tomba lourdement sur le sol avec un gros THUMP. Arg. Elle avait oublié que sa tête tournait ...

GABRIELLE : « Aïe ... ma tête ... »

Ses longues boucles blondes ondulaient le long de son dos, mais quelques mèches rebelles s'étaient retrouvées devant les yeux sombres de l'adolescente, qui leva un regard fatigué vers Theo. Que faire maintenant ?
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MessageSujet: Re: Quand on est confus ...   Quand on est confus ... EmptySam 26 Avr - 21:31

Un boom étrange suffit d'un silence. Seuls les pas d'une personne résonnait dans l'étrange couloir. Couloir qui lui faisait entendre une fois qui le rendait atrocement vulnérable. Cette voix qui lui rappelait milles souvenirs plus dur à se souvenir les uns que les autres. Tant de moments heureux et enthousiasmes pour toujours en arrivé à ce moment si désatreux et anéantissant. Ce sourire, ce rire, ce regard. Pourquoi tout lui revenait à l'esprit à cet instant précis ? Était-ce réellement le Couloir des Murmures qui créait ce remou dans sa mémoire ou était-ce son inconscient qui lui ramener Madison afin qu'il laisse tomber Gabrielle et qu'il ne tente pas de l'approcher ? Des deux hypothèses, les deux sont aussi stupides l'une que l'autre. Il était vrai que ce couloir était étrange, mais comment savoir si c'était réellement les fantômes du passé qui revenaient ? Et non, les fantômes communs, du genre les pires souvenirs vécus, car c'en était des bons que Theo Peers revoyait, à son plus grand malheur, mais bien de réels fantômes, des personnes chères ou traumatisantes qui reveniennent à l'esprit. Gabrielle, bien que Theo ne le savait pas, ne connaissant aucunement rien de sa vie, à part son sang de Vélane, entendait depuis le début de sa course, son frère. Theo, lui, même lorsqu'il maudissait cette voix, cette si jolie voix, elle ne se faisait que plus forte. Durant sa course contre Gabrielle, il s'était même arrêté, mettant ses mains sur ses oreilles et fermant les yeux. Il n'espérait que Madison ne se taisse. Pourquoi souhaitt-il cela ? Il devrait se réjouir d'entendre à nouveau la voix qu'il préférait, mais qu'il avait oublié. Justement, ce point : il l'avait oublié. Il avait oublié ce qu'il l'avait détruit et cet oubli lui avait permis de se reconstruire comme il le souhaitait réellement. La réentendre, c'était comme revoir une personne qu'on croyait morte : c'était infaisaible, trop dur.

Se battant contre Madison, il peut reprendre sa course pour finalement retrouver la Gryffondor au sol. La chute avait dû être douloureuse. Doucement, il l'aida à se relever lui faisant prendre appui sur lui. Non, elle l'allait vraiment pas bien. Sa tête devait lui faire mal. Mais pas suffisant pour se garder debout et appui sur Theo, car elle tenta de se défaire de lui. Il la retint lâcha un «Oulà!», mais sa deuxième tentative le prit au dépourvu et il l'échappa ce qui eut comme résultat, qu'elle retomba au sol. La regardant quelques instants au sol, elle semblait étrangement étourdie. Il aimait la réaction que la demie-vélane avait : elle se méfiait de lui et cela l'amusa énormément. Définitivement, la réputation qu'il avait avait fait le tour de l'école. La belle se méfiait de lui. Pendant qu'il se pencha, il disait quelle réputation il pouvait bien avoir. Celle d'un mec à ne pas faire confiance dont les fréquentations sont peu recommandables. On disait que les deux Peers ensemble n'étaient guère rassurant. On disait même qu'ils étaient assez louches et dangereux. En ce qui concerne Theo, on radotait qu'il était un vrai salopard couchant par-ci par-là (ça, ce n'était pas un secret pour aucune des quatre maison) et que pour arriver à ses fins, il pouvait même faire croire à des sentiments avant de jeter la fille après avoir couché avec. On disait qu'il était assez dérangé et capable de faire des choses complétement incensés et louche. En fait, il n'était pas une personne à côtoyer ou simplement à être en sa présence. Pour ? De peur, pour les membres de la gente féminine, de se faire violer par l'obésédé sexuel qu'on disait être Theo ? Non ! Violer une femme était totalement dégoûtant aux yeux du Serdaigle. Même bourré ou droguée, il se répugnerait lui-même d'avoir forcé une fille. Pour les gars ? De peur de se faire battre ? Theo ne frappait que lorsqu'il avait une raison... sauf peut-être pour Jordan où il s'amusait à le frapper et à se battre avec, car c'est simplement amusant. Stupide ? Parfois. Du moins, il était maintenant à la hauteur de Gabrielle et la regarda en souriant. Elle n'était que trop belle. Tendant sa main, il entendit qu'elle la prenne pour la relever.

    Theo:Vous savez, demoiselle. Vous n'avez pas à avoir peur de moi. Je ne suis pas dangereux.

Hummm... C'était dur à savoir. C'est sur, il n'était pas un violeur et encore moins une meurtrier, mais il battait bien des filles s'il le fallait. Un peu Ashley. Il l'avait étranglé assez fortement. Pour lui, la phrase : «On ne bat jamais les filles» est d'un ridicule énouie. Si une fille cherche le trouble et le frappe, il lui rend la pareil. Ce n'est pas une signe de faiblesse, bien des filles peuvent mettre des mecs à terre couvert de sang. Alors pour se retenir de les frapper à leur tour si elles peuvent très bien se défendre ? Cela est certain que dans la situation présente, tabasser la jolie Gryf' serait plutôt mal vu. Mais ce n'était pas son intention. En fait, connaissant moindrement Theo, il ne souhaitait que bien paraître afin qu'il puisse l'avoir dans ses relations pour éventuellement... vous savez la suite. Mais bon. Tenant Gabrielle, il attendait qu'elle réagisse. Il était patient, le gentil Peers.
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MessageSujet: Re: Quand on est confus ...   Quand on est confus ... EmptyLun 26 Mai - 23:56

    Toujours assise dans une position inconfortable sur le sol froid, ses yeux aussi sombres que les Ténèbres desquelles Lord Voldemort - ou Celui-Dont-On-Ne-
    Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom pour les plus peureux - était issu fixés sur le jeune Peers, elle le dévisageait avec curiosité. Une minute passa, puis deux, et Gabrielle continuait de l'observer alors qu'il lui tendait la main. Il la prenait certainement pour une retardée mentale, à présent. Mais elle s'en fichait, ne dérangeant pas ses yeux qui le regardaient soigneusement, qui notaient chaque petite beauté de son corps jeune et attrayant. Oh, mais bien sûr, il n'était pas facile de séduire l'éblouissante demi-Vélane, mais le contraire arrivait à tous les jours. C'était, sans aucun doute, ce qui était arrivé dans ce cas-ci. Il l'aurait vu, aurait tombé sous le charme dont la jeune fille avait hérité de sa mère et voulait maintenant l'avoir tout pour lui. Certes, c'était un peu inquiétant, mais tout à fait normal aux yeux de Gabrielle. Elle l'avait vu tant de fois dans le passé, elle le voyait tant de fois dans le présent et le verrait sûrement des centaines de fois dans le futur. La seule curiosité de cette situation-ci, c'était qu'elle avait actuellement peur du jeune homme en question. De sa réputation, surtout. Mais bon, il ne fallait pas revenir là-dessus, c'était inutile. Lentement, elle tendit une main délicate mais tremblante vers Theo, tout en mordillant sa lèvre inférieure, et il s'en saisit vivement tout en lui disant d'une belle voix charmante ;
    « Vous savez, demoiselle. Vous n'avez pas à avoir peur de moi. Je ne suis pas dangereux. »

    Elle voulait bien le croire, mais les rumeurs qui circulaient à son sujet étaient bien trop forts et bien trop répandus pour que ses paroles fonctionnent sur elle. Oh, peut-être n'était-il pas dangereux. Peut-être qu'il n'utilisait jamais de la violence. Et puis? Peut-être l'était-il vraiment, caché sous un masque bienveillant? Gah, tant de questions, aucune réponse. C'était plus qu'énervant, à la fin. Et les nerfs de Gabrielle n'étaient guère préparés pour cela. Elle le laissa la tirer vers lui. Son corps fut secoué de maigres frissons lorsqu'il posa une main ferme sur sa taille, mais elle ne bougea pas, elle ne brancha pas. Elle resta ainsi, telle une poupée en porcelaine sans vie. Finalement, ce n'était pas si pire d'avoir le corps du jeune Peers si près du sien, de sentir presque son bouffée d'air, d'avoir ses longs doigts posés sur sa taille fine. C'était électrifiant, même. Enfin, elle découvrit en elle le courage d'ouvrir la bouche devant Theo. « Premièrement, ne me vouvoie pas, s'il te plaît, » commença-t-elle en posant son regard perçant sur lui. « Deuxièmement, je n'ai jamais dit que tu étais dangereux ... Mais j'avoue que je te crains. C'est plus fort que moi. Tant de rumeurs, tant de gossip ... Comment savoir si c'est la vérité ou non, hein? Apparemment, tu n'es intéressé qu'en ce qui se cache sous les jupes des filles. » Elle baissa ses yeux, embarrassée. « Mais je ne sais pas. Tu sembles ... gentil. Pas du tout dangereux. Ce sont juste les préjugés qui te donnent un air un peu violent, je suppose. »

    Elle arrêta sa marche pour un moment, la main de Theo toujours sur sa taille, et jeta un regard aux murs. « C'est moi, ou les murs sont en train de... de parler? Débile, non? C'est comme ... C'est comme s'ils sont en train de me murmurer quelque chose. Et ils arrêtent pas de me dire de faire attention, aha. Weird. » Elle porta une main délicate à sa chevelure ondulée et caressa pour un moment la derrière de sa tête. Aïe, y'avait une belle petite bosse, désormais... Joyeux. « Je crois que je peux continuer d'ici, maintenant. Ma tête ne tourne plus vraiment, il n'y a qu'une bosse ici, » elle montra de son doigt la bosse en question avant de continuer. « En tout cas, merci de... de m'avoir aidé, Theo. Je crois que je peux continuer seule d'ici. » Elle jeta un regard séduisant vers lui. Oups, pas vraiment volontaire, là... « À moins que tu veuilles m'accompagner? »


{ OMG C'EST HORRIBLE T-T Le post le plus nul de toute ma vie vient de voir le jour. x___x }
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Quand on est confus ... Vide
MessageSujet: Re: Quand on est confus ...   Quand on est confus ... EmptySam 31 Mai - 21:04

Courtiser, séduire, charmer, intéresser, aimer. On sait tous ce que signifie ses verbes, mais peu d'entre nous sachent vraiment comment les utiliser ou simplement ce que c'est réellement. Courtiser, c'est la manière polie de flirter, de cruiser. Séduire, c'est ce que fait trop souvent Gabrielle. C'est être belle, attirer les regards. Charmer, c'est comme séduire, mais avec notre personnalité. Bien souvent une personne charme parce qu'elle est dépourvue de beauté... du moins, d'une grande beauté. Intéresser, c'est ce que la personne charmée ou séduite ressent envers l'autre personne. Elle est intéressée. Comme Theo en ce moment. Il est intéressé par Gabrielle. Oh ! Mais on s'entend que c'est purement physique. Que Gabie soit une personne extrêmement humoristique, artistique ou très polyvalente, il s'en fiche littéralement. Il la veut dans son lit, il va l'avoir dans son lit. Simplement. C'est ça être Theo Peers. Oh ! Et aimer... dois-je vraiment faire la définition de ce mot ? Aimer, c'est tellement plusieurs facettes de pleins de choses. Aimer, c'est être intéressé, c'est séduire, c'est courtiser. Aimer, c'est apprécier tout d'une personne sans contrainte. Du moins, ça c'est l'amour passionel. On n'embarquera pas dans les sortes d'amour et ce qui les constitue... car, j'en aurais pour cinq pages words. Et ce n'est pas intéressant... En fait, si, ce l'est, mais c'est bien plus amusant de voir la très belle Gabrielle avec le séduisant Theo.

Il lui avait tendu la main, tout gentleman, mais elle semblait hésitante à la prendre. La réputation qui refaisait surface ? Probablement. Il doit toujours jouer le jeu avec les belles filles qui ne sont pas que belles. Gabrielle est futée et semble très intelligente. Mais juste le fait qu'il déposa sa main dans la sienne prouve encore une fois qu'il sait s'y prendre et qu'un échelon vient d'être gravi. C'était toujours ainsi : chaque chose en son temps. Peu à peu, il l'aurait pour lui. Il devait simplement se montrer comment étant un bon gars affuté d'une répuation totalement ridicule. Pour le moment, tout allait à merveille pour le Serdaigle. Il la tira pour qu'elle se relève et sans hésitation, déposa une main sur ses hanches. Aucune mauvaise réaction. Tout allait très bien. Pour les femmes, c'était très dégrandant, mais tout était calculé. Bien sur, il faut toujours se laisser une marge de manoeuvre, ce n'est pas tout le monde qui réagit pareil, mais tout est tant prévisible dans un monde comme le leur. Monde qui ressemble drôlement à celui des joueurs qui créent les personnages. Bref, elle le regarda et parler. Bien, il cessera de la vouvoyer. C'était simplement la politesse face à une demoiselle qu'il ne connaissait pas intimement. Il avait raison. La répuation refaisait surface. Theo sourit. Ça l'amusait tellement entendre cela, mais il ne devait pas faire paraître son sourire pour de l'amusement. En fait, si, mais pas un amusement cachant une véracité, mais un amusement de stupidité.

    Theo: Heummm... Ma réputation. Je ne peux guère la camoufler, ne l'ayant guère choisi. Des rumeurs restent tout de même très souvent sans fond et c'est tellement compliqué devoir les prouver. Les rumeurs stipulent que je ne m'intéresse qu'aux dessous des jupons des filles comme tu dis ? Ma nature de gars ne peut pas cacher que je trouve très séduisant et belle une fille. Comme toi d'ailleurs. Il planta son regard dans celui de Gabrielle avant de poursuivre. Et je ne peux cacher que j'aime les plaisirs que la vie m'apporte, mais je n'en abuse pas. C'est bien des rumeurs dont on entend parler.

Que de sottises ! Abuser, c'était bien ce que Theo faisait de ce qu'il aimait. Les drogues, le sexe, l'alcool, toujours lorsqu'il le peut. Il continua d'écouter Gabrielle sans trouver rien à répondre. Un petit sourire était sur ses lèvres, mais rien de pervers ou simplement d'amusant. Un sourire comme s'il appréciait le moment avec la belle Vélane. Du moins, c'était l'interprétation qu'elle pouvait en faire. Puis elle marcha un peu, sans que la main de Theo quitte ses hanches, et parla des murs. Des voix ? Certainement, il avait entendu celle de Madison. La regardant, elle se contenta d'acquiser. Puis elle lui dit que tout irait bien et qu'elle pouvait continuer seule... à moins que le Serdaigle ne souhaitait l'accompagner. Pour rien au monde, en ce moment, bien sûr, il l'aurait laissé partir. Son sourire s'agrandit au regard séduisant qu'elle lui fit

    Theo: Avec une bosse pareille, je ne te laisserais certainement pas partir seule. Qui sait si tu ne perdras pas connaissance soudainement.

Approchant sa main de la tête de la Gryffondor, il lui demanda s'il pouvait toucher pour voir si c'était bien grave. Elle ne s'y opposa pas. Doucement, il passa sa main dans la chevelure de la Demie-Vélane et tapota un peu la blessure. Rien de bien terrible. Lentement, alors qu'il plantait son regard dans celui de Gabie, sa main descendait le long de la nuque de cette dernière. Soudainement, il l'empoigna et vint coller sa bouche contre celle de Gabrielle. Si elle le prenait mal, elle n'aurait qu'à partir, il l'aurait au moins embrasser, sinon... tant mieux ? Sa première main la retenait par la nuque tandis que sa seconde venait se poser dans le bas du dos. Par contre, Theo n'osait pas, pour l'instant, aller trop loin dans le baiser. Question de ne pas l'effrayer...
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MessageSujet: Re: Quand on est confus ...   Quand on est confus ... EmptySam 21 Juin - 15:18

[Très désolée pour ce retard ... ^^ J'espère que tu comprends, j'étais en session d'examen de fin d'année. --']

Il y a des fois où on découvre un talent. Un beau talent inouï, très utile dans la vie et dans certaines situations. Toutefois il y a éventuellement un jour où on regrette ce dans quoi on est doué. C'était le cas de mademoiselle de la Croix. Fille de Karolina Rose, l'une des plus fascinantes Vélanes de son temps et qui, malgré ses cinquantes ans, n'avait point perdu de sa beauté et de son charme, on lui avait légué la dite beauté époustoufflante de sa mère. Certes, elle se sentait souvent très chanceuse d'avoir autant de charme et de perfection dans sa personne. Mais aujourd'hui, alors qu'elle se trouvait dans un couloir sombre, elle se disait que peut-être aurait-elle préféré avoir des traits simples plutôt qu'un physique d'ange. Mais bon, on ne pouvait pas toujours avoir tout ce qu'on veux, n'est-ce pas ? Dans ce cas-ci, il était stupide d'avouer qu'elle n'avait pas crainte d'un jeune homme qu'elle connaissait à peine. Elle n'avait pas tellement peur de lui ... Seulement une sorte de crainte. Elle était encore une vierge. Theo prenait plaisir à coucher avec des filles de son âge. Du moins, de ce que les filles en question lui disaient. Elles parlaient souvent de la belle nuit passée avec monsieur Peers ... Mais se fâchaient lorsqu'elles voyaient que ce n'était qu'une seule nuit, qu'il n'était pas amoureux d'elle et qu'il allait continuer son chemin sans un regard en arrière vers elle. Était-ce le cas de ce qui était en train d'arriver maintenant ? Peut-être. Du moins elle ne l'espérait pas. Elle détestait les mecs qui ne voulaient que la toucher pour toute la soirée, pour ensuite l'oublier. Elle avait déjà été dans une situation pareille, mais avait refusé d'aller plus loin avec le gars, qui était un ami de son défunt grand frère, Serge. Elle essaya de mettre fin à ces pensées. Il ne fallait pas vivre dans le passé, mais bien dans le présent. Et présentement, c'était Theo qui parlait. De sa réputation.

« Heummm... Ma réputation. Je ne peux guère la camoufler, ne l'ayant guère choisi. Des rumeurs restent tout de même très souvent sans fond et c'est tellement compliqué devoir les prouver. Les rumeurs stipulent que je ne m'intéresse qu'aux dessous des jupons des filles comme tu dis ? Ma nature de gars ne peut pas cacher que je trouve très séduisant et belle une fille. Comme toi d'ailleurs. Et je ne peux cacher que j'aime les plaisirs que la vie m'apporte, mais je n'en abuse pas. C'est bien des rumeurs dont on entend parler. »

Ses joues étaient en train de brûler. Elle aimait les compliments, c'était dans sa nature de Vélane. Elle aimait les beaux mots. Surtout le « Comme toi d'ailleurs » qui s'était écoulé de sa jolie bouche. Lorsque ses yeux s'étaient posé sur les siens, lorsqu'il avait planté son regard ardent dans le sien, plus froid, elle savait ce qu'elle avait à faire. Le séduire malgré elle. Certes, ses pensées n'avaient pas de sens. Une minute elle le détestait, l'autre elle le craignait et maitenant ? Sa nature de demi-Vélane la commandait à le charmer, à l'envoûter. À utiliser de belles gestes grâcieuses et élégantes pour le rendre prisonnier de sa beauté féerique. Elle n'avait pas besoin de jouer une pute pour le faire, elle n'avait qu'à commander sa partie Vélane et hop ! Le tour était joué. Elle l'aura tout pour elle. Si elle le voulait réellement, elle pouvait même le mettre dans un tel état qu'il ne la laissera jamais. Mais elle ne voulait pas cela. Une seule caresse, un seul baiser, c'était assez. Après tout, elle avait un petit ami. Déjà, en se trouvant dans une position où un autre jeune homme l'avait prise par la taille était assez pour semer la culpabilité dans son esprit. Elle détestait décevoir les gens, et tromper Coltrane Sween la rendrait malade. Pour quelques jours, au moins. Après elle reviendrait à son état habituel. Celui d'une Vélane prête à faire jouer les gars du bout de ses doigts fins.

« Avec une bosse pareille, je ne te laisserais certainement pas partir seule. Qui sait si tu ne perdras pas connaissance soudainement. Je peux la toucher pour voir si rien n'est grave ? »
« Oui, bien sûr. »

Il avait approché sa main de la tête blonde de Gabrielle, la passant dans sa chevelure soyeuse et tapotant la blessure. Ce n'était rien qu'une petite bosse, d'après elle. Elle leva sa face vers lui et sentit ses yeux la percer, son regard perdu dans le sien. Le temps s'était arrêté. Pour elle du moins. L'élève de sixième année frissona lorsque la main de Theo descendit le long de sa nuque. Elle aimait ce contact. Et elle savait mieux que quiconque ce qui allait se passer maintenant. D'un mouvement soudain, il colla sa bouche sur la sienne. Mais elle n'avait pas été prise au dépourvu. Les lèvres minces de Theo étaient pas mal - elle en avait sentit des plus douces - mais le baiser était vif. Ses lèvres encore sur celles de Peers, Gabrielle sourit lorsque l'autre main du jeune homme vint prendre sa place sur le bas de son dos. Les papillons reprirent vie dans son estomac. Elle répondit au baiser, bien sûr. Comme le dit plus haut, c'était dans sa nature de Vélane de séduire. Et de laisser les hommes heureux, ça aussi, c'était dans sa nature. Elle n'osait pas faire quelque chose d'autre, cependant ; mais un joli rictus se fit entendre quelques secondes plus tard. La demi-Vélane retira ses belles lèvres de celles de Theo et, souriant de plus belle, lui murmura :

« Tu es trop facile. Ou bien, tu as été impulsif. J'aime bien. »

Elle faisait référence au fait qu'il n'avait pas pu résister à ses lèvres au moment où ils étaient assez proches l'un de l'autre. D'habitude, elle voyait les gars attendre quelques jours avant d'oser cueillir un baiser de sa bouche. C'était la première fois qu'elle avait affaire à quelqu'un qui n'avait pas peur de la décevoir. Elle posa un doigt fin sur la bouche du jeune Peers, laissa échapper un dernier rire avant de reprendre le baiser là où ils l'avaient laissé. D'un geste élégant, elle laissa sa main délicate reposer sur l'épaule carrée de Theo et plongea tout son être dans le kiss.
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