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| Petit 0ubli qui v0us c0ûte v0s pièds | |
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| Sujet: Petit 0ubli qui v0us c0ûte v0s pièds Mar 26 Fév - 21:37 | |
| La pénombre régnait encore dans la pièce quand Bubbles cessa de jouer les belle au bois dormant, d'autant plus que, contrairement à la plupart des filles de son dortoir, son sommeil avait été agité. Une habitude : Incapable de rester dans la même position, même dans son inconscient. Et, conjugué à sa maladresse prononcée, le résultat fut des plus pathétiques. Elle roula sur le côté et tomba lamentablement par terre dans un grand fracas mélangé au cri du parquet. Le choc la réveilla aussitôt. Une affreuse douleur aux genoux et aux coudes la prit et la fit largement grimacer. Aussitôt ses sens en alerte, elle marmonna comme pour se rassurer « Chuis pas morte, hein ? ». Elle ne cessait de le répéter. C'était une peur qu'elle avait depuis qu'on lui avait apprit que la plupart des gens mourraient dans leur sommeil. Son anxiété la fit haleté ce qui réveilla l'une de ses camarades de chambrée qui balança un coussin en disant des choses dans son sommeil, des choses qu'elle ne comprit pas. Bubbles se sentit aussitôt rassurée. Certes, vu de cet angle et dans le noir, elle ne reconnaissait vraiment pas la pièce, mais, à moins que toute la chambre ait explosé, elle ne voyait aucune raison pour que sa colocataire soit elle aussi défunte. A cette idée, un sourire enjoué se dessina, elle se redressa en s'appuyant sur les lattes de bois qui grincèrent de nouveau mais, se cognant la tête contre le chevet, ses mains dérapèrent et elle s'affala de nouveau. Cette fois plus silencieusement.
Soupirant, elle hésita à se réveiller totalement ou bien d'achever sa nuit par terre. Elle opta tout d'abord pour la seconde idée mais, le sol étant bien trop dur, elle se résigna à choisir l'autre. Elle se releva mais cette fois-ci en prenant plus attention. Une fois debout, elle chercha à tâtons le rebord de son lit pour s'y asseoir en attendant que ses yeux s'habituent à l'obscurité, ce qui ne tarda pas. Bientôt, elle parvint à discerner les formes des objets bien qu'elle ne put affirmer savoir réellement ce que représentait certaines formes. Soudain, elle sentit que quelque chose lui mordillait le pieds, elle sursauta manquant de perdre de nouveau l'équilibre. Elle baissa son regard n'apercevant même pas ses pieds puisqu'elle leur faisait ombre, elle se mit alors à dévisager l'invisible avant d'entendre un léger miaulement. Miaulement ? Non, quelque chose de plus craintif, plus innocent. Elle réalisa aussitôt que c'était Herbie, le chaton qu'elle avait eu quelques jours avant la rentrée. Elle soupira, soulagée et tendit les bras et le chercha en tapotant très légèrement sur le plancher avant de parvenir à attraper la petite boule de poils. Elle le posa sur le lit, lui ordonnant de rester sage le temps qu'elle se prépare. Elle se mit à chercher son uniforme, là encore à tâtons en se prenant de temps à autre les pieds dans sa valise puis alla se changer dans la salle de bain avant de revenir en se faisant le plus discrète possible. Elle se rassit sur son lit, fouilla dans son oreiller à la recherche de ses créoles porte bonheur et dès qu'elle les trouva, elle les glissa, avec sa baguette, dans la poche de la cape de sorcière qu'elle avait revêtu. Une fois prête, elle s'empressa de sortir du dortoir des Poufsouffle en s'activant pour éviter les préfèts ou professeurs qui trainaient dans les couloirs. Sachant pertinemment qu'elle serait plus à l'abri dehors, elle se risqua à s'approcher du hall et, après avoir attendu le moment propice, elle se faufila à l'extérieur, son chat dans ses bras, à l'intérieur de la cape.
Elle ne voyait pas vraiment le décors qui s'offrait à elle mais, étrangement, quand elle commença à avancer, elle crut s'enfoncer. S'immobilisant, elle crut avoir soudainement très froid aux pieds, encore plus qu'elle n'avait froid aux mains qui étaient alors à découvert. Réalisant qu'elle avait oublié ses chaussures, elle se mordit la langue pour s'empêcher de crier alors que la neige venait à lui brûler les pieds tellement elle était froide. Elle lâcha alors le chaton qui retomba bien évidement sur ses pattes alors qu'elle s'empressa de courir sous une sorte d'arche qui lui servit de porche. Elle s'apprêta à repartir dans la salle commune avant d'entendre un miaulement. Comprenant qu'elle avait fait l'erreur de laisser la pauvre créature contre une nature féroce à laquelle il n'était pas habitué, elle se tapa le front et, inconsciente, s'avança de nouveau dans la neige. Faisant des foulés rapides pour laisser le minimum de temps ses pieds sur le tapis blanc, elle sortit sa baguette et dans un léger grognement, elle dit « Lumos ». L'extrémité du morceau de bois s'éclaira et Bubbles aperçut son chat, un peu plus loin qui s'en allait à la découverte. Elle l'appela à plusieurs reprises tout en le suivant le plus rapidement qu'elle pouvait mais sa course était ralentie par la neige qui ne semblait pas gêné son animal qui, trop léger, ne s'enfonçait pas. Essayant de le rattraper, des grimaces dues au froid lui arrachèrent quelques jurons. S'efforçant de ne se concentrer que sur sa mission, elle ne faisait même plus attention vers l'endroit où elle se dirigeait, trop occupé à garder sa cible dans son chant de vision.
Des heures semblèrent passer mais en réalité, ça ne faisait qu'une petite demie-heure quand elle parvint enfin à l'attraper. Le disputant gentiment bien qu'elle se serait laisser emporter si ça avait été quelqu'un d'humain qui lui avait fait ça, elle voulut faire volte face et revenir sur ses pas mais elle réalisa avec horreur qu'elle était entourée de murs... De murs végétales. Aussitôt, elle comprit où elle était piégée : Le labyrinthe ! Désespérée, la douleur se faisant de plus en plus instance, elle s'affola et se mit à courir comme si cela allait l'aider à trouver la sortie.
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| Sujet: Re: Petit 0ubli qui v0us c0ûte v0s pièds Dim 2 Mar - 17:08 | |
| Il était tard. Très tard. Et pourtant, Bonnie veillait encore dans la salle commune. En fait, préférant d’avantage se coucher tôt pour se réveiller avant les autres et faire les rondes du matin, il était logique de voir une Bonnie presque assoupie, bien installée dans l’un des hamacs qui occupait la pièce centrale de la salle commune de sa maison. En fait, la nuit avait été si tranquille que la préfète de la maison des jaunes et noir n’avait pas vraiment eu à être totalement vigilante, et elle avait abaissé sa surveillance, relaxant plus qu’autre chose. Cependant, un grand fracas failli presque lui faire perdre pied, et la faire tomber quelques centimètres plus bas, sur le sol de ciment, dur et frais, du sous-sol de Poudlard. Reprenant lentement contacte avec la réalité qui l’entourait, les lieux aussi (rarement elle s’endormait ainsi dans les hamacs), elle scruta attentivement les lieux, dans l’espoir d’entendre à nouveau ce bruit étrange. Rien, sauf peut-être un petit bruit étouffée d’un juron, comme si quelqu’un venait de se cogner le petit orteil sur le coin d’une porte. Rien d’alarmant en soi : probablement un élève qui avait eu une petite envie nocturne. En effet, quelques instants plus tard, Bonnie aperçu une ombre sortir du dortoir des filles afin d’aller aux escaliers, et y revenir quelques instants plus tard. Il faisait sombre, dans la salle commune : quelques chandeliers brillaient encore, mais la plupart avait été éteint à l’heure du couvre-feu obligatoire. Croyant que le calme était revenue dans la pièce, Bonnie referma les yeux, se callant confortablement dans le dis hamac qu’elle habitait depuis quelques heures.
Un bruissement de pas, et le bruit d’une porte qui se referme. Étrange non? Ouvrant les yeux d’un coup, elle eut tout simplement le temps de voir le passage secret se refermée sous ses yeux, une silhouette disparaissant derrière cette dernière. Hé merde ! Quelqu’un avait échappée à sa vigilance… elle allait avoir des ennuis si on découvrait qu’un élève de sa maison était sorti en pleine nuit, comme ça, sans se faire prendre ! Enfilant ses souliers et sa cape, par-dessus son pyjama douillet, elle se faufila à son tour par le seul passage menant à la salle commune de Poufsouffle. Elle entendait, au loin, des bruits de pas précipités, mais elle fut incapable de rejoindre l’ingrat qui avait osée sortir alors qu’elle était de garde, cette nuit. Elle croisa quelques professeurs, les saluant d’un signe de tête. Ces derniers, sachant qu’elle faisait probablement une tournée tout à fait normale, ne s’informèrent pas des raisons de sa présence hors de la salle commune. Par chance ! Elle aurait alors dû leur avouer qu’un élève avait outrepassé les règlements sous sa surveillance, sans qu’elle ne puisse rien faire. Maugréant contre elle et son envie folle de dormir un peu, cette nuit là, c’est au dernier moment qu’elle se rendit compte qu’elle se retrouvait à présent dans le hall d’entrée. Et que l’ombre d’ailleurs qu’elle poursuivait depuis un moment venait tout juste de sortir à l’extérieur.
BONNIE « C’est pas vrai… » murmura-t-elle pour elle-même.
Enroulant autour d’elle, du mieux qu’elle le put, sa cape, elle ouvrit alors la grande porte, avant d’elle aussi, se diriger vers l’extérieur. Un bref courant d’air vint alors lui chatouiller le cou, et elle frissonna tout entier. Pas qu’il faisait froid à l’extérieur, en fait, c’est plutôt la présence du vent qui gênait Bonnie, bien plus qu’autre chose. Bon, bien évidement, avec la noirceur qu’il faisait à l’extérieur, elle n’allait clairement rien y voir, à moins bien sûr d’user de sa baguette magique. Sortant cette dernière de la poche de son pantalon de pyjama, qui par chance, la gardait encore au chaud, même à l’extérieur, elle alluma sa baguette magique, afin d’avoir un peu de lumière dans toute cette noirceur.
BONNIE « Lumos ! »
Et c’est tout ce qu’il lui fallut pour repérer là où se dirigeait la personne qu’elle avait prit en chasse depuis la salle commune. Dirigeant ses pas là où menait ceux qu’elle suivait, elle se rendit compte, avec horreur, que ces derniers entraient dans le labyrinthe, celui-là même qui avait servit pour le Tournoi des Trois Sorciers de l’époque d’Harry Potter. Il y a longtemps, d’ailleurs qu’il n’avait pas servit : trop de mauvais souvenirs se reportait à ce lieu, précisément là où avait trouver la mort Cedric Diggory, fier représentant de sa maison. Ayant une petite pensée pour ce dernier, Bonnie fini par se dire qu’elle n’avait pas vraiment le choix d’entrer en ce lieu, si elle voulait retrouver celui ou celle qui lui avait échappé, et qui aurait, très probablement, de sérieux ennuis. Craintive – car ce labyrinthe l’avait toujours effrayé, et encore plus la nuit – la préfète fit alors ses premiers en pas en ces lieux, guettant les traces de sa cible. Elle écoutait aussi attentivement ce qui se passait autour d’elle, mais le bruit du vent dans les arbres camouflait une grande partie de ce qu’elle aurait dû entendre. Se promenant, à la recherche d’une personne qu’elle n’avait pas encore sût identifié, elle reçu soudainement un coup en plein milieu du ventre, et elle s’effondra sur le sol, étouffée sous un point inconnu. Un hurlement avait d’ailleurs sortit de sa bouche, à l’instant même du choc. Tremblant de la tête au pied, autant de froid que de peur, elle chercha un moment à retrouver ses esprits, afin de prendre son courage à deux mains afin de savoir ce qui avait bien pu la frapper ainsi. Relavant doucement la tête, elle lâcha un soupir découragé lorsqu’elle se rendit compte de la cause de toute ceci.
BONNIE « Bubbles ! Mais qu’est ce que tu fiches ici ! » murmura-t-elle à la dite personne qui se trouvait encore sur cette dernière, flanchée au sol. «J’étouffe, relève toi, je t’en pris !»
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