Conversation avec un dragon. [LIBRE]

Il était environ 19 heures. Isak avait passé la journée ainsi que la nuit précédente a travailler. Et un peu de repos lui ferai le plus grand bien. Il traversa les couloirs, emprunta les escaliers passa devant de nombreuses portes pour finalement arrivé devant sa chambre. Il entra.
La pièce, petit en extérieurs, représentait a l'intérieurs les dimension d'un appartement. Isak jeta sa grande veste sur son canapé et s'approcha du bar. Il sortit une bouteille de whisky et se le servi dans un verre avec deux glaçons. Isak n'était pas alcoolique, mais il avait souvent recourt a cette sorte de rituelle qui l'apaisait. Le jeune homme portait un tee shirt a manche longues blanc et par dessus, il avait enfilé un tee-shirt noir a manche courte.
Dehors, en quelques minutes, le vent s'était levé. Puis, en quelques secondes, l'activité s'amplifia. Une simple brise se transforma en une rafale puis en une véritable tempête. Isak était bien a l'abris chez lui. Il s'approcha de la fenêtre, son verre a la main. Il regarda. De sa chambre, il avait une superbe vu sur le parc. Vu le temps, et l'heur tardive, aucun élève n'oserai s'aventurer. Pourtant, Isak remarque un détail qui attira son attention. Il y avait une forme mouvante au sol, en plein milieu de la pelouse. Isak reconnu immédiatement la silhouette inconnue : un dragon. L'animal avait aparement essayait de se poser mais le vent était si important qu'aucun vole ou atterrissage n'était possible. Isak jeta son verre au sol et sortit sans prendre son manteau. Il traversa les couloirs en courant sous les yeux étonnés des élèves. Il pris une petite porte dérobée et arriva dans le parc. Il traversa les allées, toujours au pas de course, sauta par dessus une haie et arriva enfin prêt du monstre.
C'était un Suédois a Museau court. Le dragon était magnifique. Sa couleurs, bleu argenté lui donnait une sorte d'élégance. Au moindre de ses mouvements, on pouvait voir ses imposants muscles se contracter. La bête pesait environ cinq tonnes et cette caractéristique ne lui enlevé pas une silhouette allongée et fine. Son museau a forme triangulaire et, comme son corps, parsemé de piques. Ses yeux, bleu également finissait de s'harmoniser avec la couleur de ses écailles.
Isak s'approcha du dragon en difficulté. La bête s'agrippait au sol avec ses serres. Les rafales la happait au moment où elle repliait ses ailes. Isak se précipita vers l'animal.
Il fut déséquilibré par une bourrasque plus forte que les autres. Il partit en vol plané, et s'étala sur le ventre. Il se releva, dérapa, se rétabli et repris sa progression vers la bête. Celle-ci n'était plus qu'à quelques pas, mais il ne pouvait pas la rejoindre, car les ailes de l'animal battaient dangereusement au vent. Le dragon luttait en vain pour les soustraire au souffle de la tempête. Isak fut même heurté par une de ses ailes. Il fut projeté et passa par dessus, évitant de peu l'un des piquants qui hérissait le dos de l'animal.
De nouveau, le vent gonfla ses ailes. Isak se précipita sur l'aile gauche, malgré le choc qu'il avait subit. L'aile, grâce a son aide se plia au niveau de l'articulation et le dragon réussi a la plier. Il en fit de même pour l'aile droite.
Le jeune homme au niveau de son coup. Ceci était très risqué, car le dragon pouvait le brûler ou simplement le croquer en quelques secondes. Il mis sa main sur son coup pour calmer la bête. Il sentait des tremblement. La bête semblait sérieusement éprouvé. La preuve : elle ne pouvait pas bouger ; même pas remper. Isak resta prêt d'elle, cherchant a la rassurer jusqu'a la fin de le tempête.
Une fois que celle-ci fut terminé, Isak recula pour regarder l'imposant animal. Le dragon était bien un Suédois a museau court. Que faisait il ici ? Isak chercha a nouveau a s'approcher du dragon, mais, cette fois, la bête le projeta en le frappant avec son imposant coup. Le choc était amorti, mais Isak vola néanmoins a plusieurs mètres. Il se releva tout sourire et se ré approcha du dragon qui semblait amusé par le comportement de l'humain.
Le dragon déplia ses ailes, mais il eu un problème avec son aile gauche : l'articulation semblait brisée. Chez les dragons, la cicatrisation était rapide, mais l'animal devait se reposer.
Et Isak ne pouvait pas laisser un Suédois à museau court en plein milieu du parc...

Ce n'était encore pas le moment de se promener dans le parc, mais Sheeta avait très envie de faire une petite balade avec sa tortue Liflat. Bien sûr, pour avancer à sa vitesse, elle devait marcher très lentement, mais profiter de l'air ambiant était une assez bonne idée, non? Il faisait presque nuit, il devait être six ou sept heures du soir, pas moins. L'air était toujours doux, puis soudain il se transforma en bourrasque et Sheeta poussa un cri de surprise, se jetant au sol pour tenir la carapace de sa tortue (évidemment, puisqu'en tant que tortue jeune elle ne pesait que quelques centaines de grammes).

La jeune Serdaigle était plus qu'étonnée, elle ne comprenait pas comment le vent avait pu se lever aussi rapidement... Elle eut juste le temps de voir un surveillant, apparemment, se précipiter près d'elle (enfin, à quelques mètres) et lutter contre la tempête. Mais que pouvait-il bien se passer, à la fin? Sheeta releva le nez et ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux d'horreur: c'était bel et bien la bestiole la plus énorme qu'elle ait vue de toute sa courte vie.

Un dragon. Un vrai. Un peu bleuté, brillant, énorme, dangereux, tous les qualificatifs étaient bons. Sheeta prit sa tortue dans ses mains et regarda ce que faisait le surveillant: il semblait toucher le dragon un peu partout, ses ailes, son cou, et la bête avait l'air de trouver ça amusant. La jeune Serdaigle ne trouvait pas ça drôle du tout, elle était morte de peur devant ce dragon gigantesque, ne sachant si elle avait le droit de crier ou de vouloir aider l'homme...

Puis le surveillant s'aperçut que le dragon avait une articulation brisée, ce qui signifiait sûrement qu'il n'allait pas pouvoir bouger du milieu du parc. Et comme par hasard, Sheeta était exactement au bon endroit: si elle s'enfuyait, le dragon allait s'énerver, et si elle ne bougeait pas, elle allait mourir de terreur sur place. Elle se contenta donc de chuchoter à l'homme:

"Monsieur, est-ce que vous voulez que j'appelle quelqu'un?"

Le dragon tourna sa grosse tête bleue vers elle, et elle se raidit d'un coup. Là, félicitations: la bête venait de trouver une jolie proie croquante plus une tortue qui servirait d'apéritif, ou tout ça en barbecue... Le dragon déroula son long cou vers la jeune fille, qui commença à se sentir très mal, et lui souffla dans la figure par les naseaux. Alors là, bravo Sheeta, elle avait tout gagné...

Morte de trouille, elle essaya de ne pas ciller en attendant la réaction du surveillant, restant raide comme la justice. Ou pire.