Cry Out _Matt Spencer_

Premier message à Matt Spencer.

Il y a exactement 3 ans, une âme se promenait dans les couloirs de l’école. Cette personne était un peu perdue, naïve et surtout remplie d’espoir. La première réflexion qu’on peut avoir serait de l’imaginer très jeune et même idiote sur les bords. Sérieusement, c’est ce qu’on peu appeler un esprit fermer. C’est le genre de personne qui n’a plus d’espoir en la vie, qui n’a plus rien devant lui qui le dira. Flora connaissait bien cette personne. Même très bien. Aussi intelligente qu’elle soit, cette jeune sorcière en savait plus sur la vie que n’importe qui. Elle était heureuse. La personne qui n’a jamais aimé n’a jamais vécu. Flora avait bien vécu ses 16 ans. La revenante était maintenant bien triste de cette fracture au cœur qui n’arrête pas de la faire souffrir. Pourtant, elle ne choisirait pas une autre vie. Elle n’aurait pas voulu d’autres parents, un autre corps, un autre frère… Jamais. Qu’ils aillent mourir sans elle ces gens moqueurs qui n’avaient rien de mieux à faire que lui dire qu’elle était idiote. Ils la trouvaient sotte car elle étudiait toujours à l’école, mais ses notes baissaient rapidement. La raison leur était égale. Ils préféraient se dire qu’elle était stupide, tout simplement. Flora ne les écoutait pas. Ils la dérangeaient bien sûr, mais jamais elle n’aurait perdue une seconde de sa précieuse vie pour aller leur dire sa façon de penser. Pourtant, si ils avaient insulté une autre personne en particulier, cela l’aurait beaucoup plus dérangé. Si ils avaient appris pour la naissance de son petit frère, ils s’en auraient prit à lui aussitôt. Flora le savait. Et si ses jeunes sorciers imprudents avaient insulté qu’une seule fois le petit garçon, ils auraient subit la douleur qu’ils ne semblaient jamais avoir reçu. Ils auraient subit la fureur de cette rose noire. Cette rose qui, en ce moment même semblait n’être qu’une faible ombre qui cri et qui souffre. Cette ombre s’était retrouvée ce matin là, dans une humeur meurtrière. Comme si un couteau lui avait transpercé le cœur, la douleur lui était insupportable. Évidemment, elle ne souffrait pas de la même façon que tous les humains, mais c’était tout autant atroce. Ses yeux pairs n’avaient plus le même éclat. Ils étaient sans vie et vitreux. La seule lumière qui était bien visible, c’était ce feu meurtrier qui brillait.

Il était à peine 4 heures du matin. Comme si la lune n’avait pas l’intention de se lever, il faisait encore aussi noir. Aussi noir que cette silhouette sombre qui était assise sur la pierre rugueuse. La fenêtre sur laquelle reposait l’ectoplasme était dans la plus haute tour de Poudlard. Plus précisément, elle était dans la salle commune des Serdaigles. Quand Flora était vivante, il lui aurait été impossible de visiter cet endroit. Maintenant, elle pouvait y aller quand bon lui semble. Les petits Serdaigles dormaient tranquillement dans leurs lits douillets. La revenante sentait ce feu qui montait tranquillement dans son esprit. Cette ombre était, en ce moment même, invisible aux yeux de tous. Flora sauta d’un bond de son bord de fenêtre pour se retrouver sur le plancher froid de la salle commune des Serdaigles. L’énergie se propageait à travers son corps. La revenante partie en trombe à travers les couloirs de l’école. Traversant les murs et les obstacles, elle ne voyait plus rien. Prête à tuer, ses nerfs n’en pouvaient plus. Elle cherchait un refuge. Pour se cacher de quoi? À ce moment là, la jeune fantôme n’en savait rien. Flora savait seulement qu’elle ne voulait plus subir ça. Courant comme une défoncée, elle ne savait plus où elle allait, faisant tomber tout sur son passage. Des tables aux livres, tout y passait. L’ectoplasme se retrouva dans un long couloirs sombres. Elle avait déjà visité celui-ci des dizaines de fois, mais ses idées n’étaient plus claires. Avançant toujours aussi rapidement dans ce corridor désert, elle s’arrêta nette. La jeune fantôme s’adossa lentement aux parois rocheuses. Elle glissa le long du mur pour se retrouver assise au bord du couloir. Malheureusement, elle n’eu même pas le bonheur d’avoir un peu de répit. Ce couloir n’était pas n’importe lequel. Des langues sales y vivaient constamment. Vous avez trouvés? Oui, c’est bien le couloir aux murmures. Ces voix aimaient particulièrement s’occuper de cette revenante. Ils en avaient long à dire sur elle. N’ayant aucune pitié pour cette âme seule, ils commencèrent comme à l’habitude. Ils disaient toujours la même chose. Et ça avait toujours le même effet sur la revenante. Ils étaient des dizaines à dire à l’unisson tout ce qu’elle avait fait de mal dans sa vie, tout ce qu’elle aurait du faire pour offrir un semblant de bien être à son petit frère. Toujours aussi à fleur de peau, elle leur cria d’un ton cassant :

« FERMEZ-LA! »

Son expression cassait un peu son joli minois. Mais en fait, elle ne voulait même pas le savoir. Flora s’en alla encore. Les voix continuèrent jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus les entendre. Allant toujours aussi vite, les murs et les portes passaient à côté d’elle sans qu’elle en fasse la différence. Les larmes aux yeux, elle pleurait et criait comme un défoncée. Flora tourna brusquement à une de seules portes qu’elle vit arriver. En passa brusquement dans la porte, elle ne regarda même pas où elle s’était rendu. Continuant sa fureur, elle se mit tout faire tomber dans la salle. L’ectoplasme entendait bien des cris de terreur derrière elle, mais elle n’y portait pas attention. Il y avait même des tonnes de claquements de porte. Elle pleurait de colère. Ses cris auraient pu réveiller des morts! Elle cassa même le beau vitrail qui ornait la fenêtre. La salle mystère était sans dessus dessous. Il n’y avait plus de cris. Visiblement, ils étaient tous partis. Ça n’arrêta point la terreur qui attaquait ce lieu. En ce moment même, elle a du réveiller le manoir entier, mais elle s’en fichait carrément. Le monde aurait pu s’arrêter de tourner, elle n’en aurait rien su. Ses yeux étaient directement gorgés de larmes. Si il y avait une seule chose qui la différenciait des autres fantômes, c’est qu’elle pouvait encore pleurer. La revenant était maintenant bien visible aux yeux des spectateurs qui avaient eu droit à un spectacle effrayant.

"Cause you had a bad day, you're taking one down, you sing a sad song just to turn it around"... Je ne vais pas vous refaire toute la chansson, vous la connaissez surment déjà pour la plupart. Il y a des jours où on a l'impression que tout est contre nous, que cette journée est telement noire que quoi que l'on fasse, elle le restera jusqu'au bout. C'était en quelques sortes une "bad day" que Matt avait vécu aujourd'hui, et encore la journée n'était pas terminée... Tout commence par le réveil, la veille Matt avait passé une partie de la nuit dans le parc à boire de la vodka avec quelques malins élèves qui avaient trouver le moyen de faire entrer de l'alcool dans Poudlard, de l'alcool venu tout droit de Pré-Au-Lard, plus précisement de la Tête de Sanglier. Il n'y avait qu'eux pour vendre des bouteilles d'alcool à des adolescents. Si ils avaient eu la maladresse de demandait la même chose au Trois Balais, la directrice de Poudlard en aurait était immédiatement mise au courant, vive les balances ><.

Matt avait eu enormement de mal à sortir de ses rêves, il avait la gueule de bois, mal à la tête, l'estomac un peu fragile, et pourtant aujourd'hui n'était pas un jour férié, il devait aller en cours. La salle de bain était completement vide, étrange car d'habitude cette pièce est en pleine ébulition, rempli d'élèves qui se lavent, qui se coiffent, qui se rasent pour les plus vieux...ect Matt avait eu besoin d'un bref moment de réflexion avant de se rendre compte que les autres élèves étaient déjà en direction de leurs salle de cours, en gros qu'il était légèrement en retard xD. Il se jeta un peu d'eau sur la figure, avant de partir avec toujours ce mal de tête et ce mal de ventre vers les cachots pour un ennuyeux cours de Potion. Etant arrivé avec une dizaine de minutes de retard, le jeune Spencer fit perdre 2 points à sa maison, ce qui lui valu quelques regards noirs jetés par les "fayots Gryffondor". Et bizarrement l'histoire se répeta pour la plupart des cours de la matinée, les professeurs avaient toujours quelque chose à lui reprocher, que se soit ses devoirs non fait, ou le fait qu'il soit peu interéssé par les cours... Puis vint le moment du déjeuné où Matt renverssa son verre de Bièraubeurre sur sa veste, bref la "bad day" continue... Pour les cours de l'après-midi, n'en parlons pas, c'était en quelques sortes un remake de la matinée de cours avec toujours ses professeurs qui ont toujours quelque chose à reprocher, à croire qu'ils n'avaient que ça à faire. En même tant, Matt n'était pas un cadeau, loin d'être un élève modèle, il était donc facile de lui reprocher quoi que se soit.

Il était maintenant minuit, le chateau était paisiblement endormi, plongé dans le noir, un noir si intense que même la lumière de la lune n'arrivait à la pénétrer. Tout les élèves, tout les professeurs, tout le personnel étaient déjà endormis, tous plongés dans leurs rêves et dans les bras de Morphée. Tous ?? Pas vraimant. Il y avait bien un élève qui avait les yeux grands ouvert. Cet élève était pourtant alongé dans un lit de la deuxième plus haute tour du château, celle des Gryffondor. Cet élève n'avait pas prévu de dormir cette nuit, pourtant il n'avait pas très bien dormi la vielle, continuant la série de cette "bad day". Cet élève qui s'apellait Matt, sortit discrêtement de son lit, avant de lentement se diriger sur la pointe des Pieds jusqu'à la porte. Il déscendit les quelques marches d'escaliers qui le séparait de la salle commune, avant de lentement ouvrir la porte et d'y entrer. La salle etait totalement vide, normal sachant qu'il était minuit, et que dans à peine sept heures tout le monde devra être debout pour faire face à une nouvelle journée de cours. Mais pourquoi Matt avait quitter son grand lit douillé pour venir dans la salle commune ?? Tout simplement pour avoir un petit moment d'intimité avec une Gryffondor que Matt affectionne tout particulièrement, une Gryffondor avec qui Matt entretient une relation assez spécial =P. Il c'était donné rendez-vous à minuit, il était 00h10. Espéront que la belle Manie Estella n'allait pas lui poser un lapin. En même tant cela ne l'étonnerai pas, tout va de travers aujourd'hui, n'oublions pas que c'etait une journée noire xD. 00h45, ok... Elle ne viendra plus maintenant. Lui qui avait telement besoin d'un petit moment de réconfort dans les bras de sa belle allait devoir s'en passer. C'est avec beaucoup de deception qu'il s'appretait à remonter dans les dortoirs lorsque des bruits fuyants se fit entendre. Matt s'arrêta, écoutant ses cris devenir de plus en plus forts, puissants, intenses. Le bruit commençait à devenir insoutenable quand l'auteur de ses cris entra dans la salle commune, toujours en criant et surtout en traverssant le mur. Traverssant le mur ?? Inutile de vous préciser qu'il s'agissait d'un fantôme. Oui Poudlard en était bondé xD. L'ectoplasme de sexe féminin, mit la salle sans dessus dessous tout en ne cessant à un seul instant de crier. Au bout de quelques minutes elle s'arrêta, se mettant cette fois-ci à pleurer. Plusieurs élèves avait rejoint Matt, Bah oui même un sourd aurait était réveillé par ses cris perçants. D'ailleurs un d'entre-eux lui demanda ce qu'il faisait déjà là, Matt avait alors répondu qu'il était déscendu en même tant que lui, mais qu'il ne l'avait surement pas vu. Oui Matthew est un excelent menteur^^. Fasciné par ce spectacle d'un ectoplasme qui pleure, les élèves mirent une bonne dizaines de minutes avant de tous retourner dans leur dortoir. Matt fit mine de monter avant de redescendre. Il ouvrit lentement la porte, le fantôme était toujours là, toujours en train de pleurer. Matt n'avait jamais eu peur des fantômes, il a d'ailleurs toujours était fascinait par eux. En Première année le Gryffondor s'amusait même à passer sa main à travers les fantômes, un jeu qui à l'époque l'amusait beaucoup xD. Le beau brun ténébreux s'approcha lentement d'elle, il ne savait pas pourquoi mais, il avait envie de lui parler et non de l'ignorer et d'aller se coucher. L'ignorer... beaucoup de monde devait le faire avec elle. Dès que vous êtes un fantôme vous êtes forcement invisible au yeux de tous, seul et perdu dans un monde paralèle sans vie...

- Euuuh... Sa va pas ?

La belle fantomette avait maintenant son regard tourné vers lui, elle pleurait toujours, mais au moins elle ne criait plus, c'était toujours ça de gagner xD. Elle avait un visage si adorable, elle devait avoir 16 ou 17 ans, pratiquement le même âge que Matt. Morte si jeune ?...

Les gens parlent souvent de « Bad Day ». Ils l’utilisent avec les bons termes car cette expression signifie un jour où plein de petites choses t’énervent. On ne pourrait alors pas exactement appeler la journée de Flo’ « Bad Day ». Elle, c’était plutôt une de ses journées où on voudrait disparaître à jamais. Dans le cas de Flora, c’était partiellement réussi. Pourtant, elle n’aurait pas eu moins plus mal étant vivante. La jeune fantôme ne pouvait pas tomber plus bas. Elle avait tout perdu, sa famille, ses amis, sa vie, sa joie. Que dire de plus? À qui ou même à quoi pourrait elle se raccrocher? Un arbre? N’importe quoi! Elle n’avait même plus d’espoir d’avoir une nouvelle vie. La revenante n’avait même plus de vie si on y pense. Son cœur ne battant plus, elle était physiquement, génétiquement et mentalement hors service! Par contre, son cœur était bien là pour témoigner de sa souffrance non? C’est bien la preuve que revenir en fantôme n’a que des désavantages. Quel espoir pouvait-elle en tirer? Vous vous doutez bien que personne ne veut d’elle comme petite amie. On ne veut pas d’elle comme employée non plus. Les fantômes sont considérés comme des êtres malfaisants et nuisibles. En fait, c’était vrai car les revenants sont imprévisibles. Ils sont profondément malheureux. C’est bien pour cette raison qu’ils sont encore ici. Dans plusieurs films, ils sont sadiques, laids et repoussants. C’est ainsi que le monde a forgés des images bien difficiles à effacer. Rares sont les personnes qui ont un minimum de compassion envers ces êtres. Ils se disent qu’ils l’ont mérités. Si il y a bien une chose sur cette terre dont je suis sûre, c’est que Flora n’avait rien fait pour mériter cette fin cruelle. Malgré tout, elle y avait bien eu droit. Sans aucune pitié, on l’avait abattue sauvagement. Sans aucune culpabilité, cet homme a tout utilisé pour la faire souffrir le plus possible avant qu’elle rende son dernier souffle. Autant sur le plan physique qu’émotionnel. Ce n’est pas un meurtre rapide qui ne visait qu’à tuer une unique personne. Le meurtrier a tué son frère pour mieux la tuer complètement. Flo’ était jeune, elle ne pouvait donc pas être morte de façon « Naturelle ». Elle se rappellera toujours de ce jour fatidique. C’est bien pour cette raison qu’elle est cloîtrée ici.

Les élèves continuaient à la regarder comme une bête de foire. Ils avaient les yeux rivés sur elle comme si ils n’avaient jamais vu quelqu’un en plein désespoir. Certains ne pensaient qu’aux objets qu’ils avaient laissés dans la salle commune. Il y en avait quelques uns qui se disaient que, demain, ils iraient se plaindre sur la sécurité de l’école. Il y en avait même qui riaient dans leur barbe en étant sûrs qu’elle était devenue folle. Après quelques minutes, ils partirent. C’étaient-ils lassés de la regarder hurler sa terreur? Voulaient-ils partir avant que ça dégénère encore plus? Ou étaient-ils simplement morts de fatigue. Ce dont je suis sûre, c’est qu’ils ne pensaient pas à grand-chose d’autre. Mais, contre toute attente, il y en eu un qui eu l’intelligence de faire autre chose. Un, qui eu le cœur de ne pas partir comme tout le monde. Cet élève était un jeune Gryffondor qui venait d’arriver près de la salle. On se demande bien ce qui lui était passé par la tête pour qu’il ait envie de lui parler. Il y en avait bien quelques uns qui s’essayaient à lui parler, mais leurs paroles étaient loin d’être amicales. Toujours est-il que ce jeune homme était sûrement spécial pour penser de cette façon à la jeune revenante. C’était presque du suicide. Pourtant, continuant dans son élan, il lui parla calmement, lui posant une question.

- Euuuh... Sa va pas ?

En une fraction de seconde, elle eu le souffle coupé. Elle s’arrêta net. La revenante se retourna vers lui. Qui venait de lui parler? En fait, On lui avait parlé? À elle, cette bête qu’on dit qu’elle devrait se faire enfermer? Non, c’était impossible. Quoique… C’est étrange mais, pendant que ces mots se firent entendre, elle sentit quelque chose passer dans ses cheveux noirs. Pourtant, ça faisait plusieurs années qu’elle ne sentait plus rien. Elle aurait jurée qu’elle vivait durant à peine une seconde. Cette sensation de… vie la paralysa. Elle restait là à le regarder bêtement. Son regard en disait long. Elle regardait l’inconnu. C'est-à-dire, cet homme qui ne se fichait pas de tout. Bon, c’est vrai que Matt n’en avait pas dit beaucoup, mais ça représentait tant. On ne peut pas le savoir quand on a jamais vécu une telle situation. C’est vrai que l’expression « Il faut perdre pour apprécier » est vraie. On ne profitera jamais assez de la chose la plus importante, la vie. Si on n’existait pas, on ne serait rien. On se fiche des « Bad Days »! Tant qu’on est aimé et qu’on est en vie, quel est le problème? Voila que Flora regardait profondément le garçon qui l’avait interpellé. Il était grand, beau et il avait un regard pétillant. La revenante aussi était très belle. Ses beaux cheveux noirs tombaient sur ses épaules frêles et ses yeux pairs avaient attirés bien des regards. Pourtant, il a fallu que son unique petit ami en profite. Quelle ironie du sort! Malgré tout ce qu’on peut raconter, elle ne souhaite pas ce cauchemar à personne. Et surtout pas à ce jeune imprudent. Elle ne pouvait même pas répondre à sa simple question. Même si, la réponse était assez évidente. Non, elle n’allait pas bien. Ses yeux étaient gorgés de larmes. Même si Flora avait le goût de crier, elle n’aurait pas pu. La jeune fantômette se mit à regarder un peu partout. Comme si la revenante cherchait des réponses, des mots à aligner pour lui répondre, elle fixait furtivement chaque mur. Pourtant, elle eu bien de la difficulté à prononcer cet unique mot. Elle murmura d’une voix faible…

« N…Non. »

Sa voix était hésitante. Étrange, car elle n’aurait pas pu lui répondre autre chose. Elle n’aurait pas pu lui dire que tout allait bien et qu’elle ne faisait qu’un réarrangement des meubles! Ça serait simplement idiot. De toute façon, il ne serait jamais assez naïf pour croire à des trucs pareils. Flora hésitait à donner trop d’importance à cette simple question. Il n’était pas le premier à vouloir se servir d’elle pour punir des ennemis à eux. Même à sa mort, elle ne fut pas débarrassée de ces profiteurs. Mais il y avait quelque chose qui la poussait à le croire. Son intuition n’avait plus vraiment de crédibilité auprès d'elle-même.