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| Sujet: On se calme! Dim 15 Juin - 21:50 | |
| [HJ: Premier post réservé à Léa-chou!!^^ C'est un peu n'importe quoi, je sais. XD] Bon, il était rendu où maintenant? Il se souvenait avoir monté un escalier, tourné à droite puis à gauche, monté un autre escalier puis tourné encore à droite mais cela ne l’aidait pas vraiment à se situer dans le château. Alors, peut-être qu’en tentant de se remémorer l’endroit d’où il était venu il serait capable de déterminer l’endroit où il avait atterri. Par contre, il ne se souvenait pas nécessairement de où il était parti, seulement d’un autre couloir tout à fait semblable aux autres. Peut-être était-il revenu à son point de départ sans le savoir… Soupirant, l’adolescent tourna la tête à gauche puis à droite, il devait bien y avoir quelqu’un dans les environs, non? L’école ne pouvait pas être vide, c’était tout simplement impossible! Bah, pourtant, pas âme qui vive à l’horizon! Il était bel et bien seul dans ce couloir qui était loin d’avoir l’air sympathique, surtout qu’il était rare qu’un couloir montre un quelconque signe de sympathie… Cela aurait été même plutôt étrange qu’il en démontre un signe! Il était probablement mieux qu’il arrête de délirer et qu’il se mette enfin en marche pour trouver quelqu’un de généreux pour lui indiquer le chemin à prendre pour retrouver le hall d’entrée.
Le jeune homme se mit donc à avancer dans le corridor, cherchant en vain une classe ouverte qui démontrerait un professeur présent. Vraiment, tout le monde avait disparu! Ah non, là-bas, il semblait y avoir quelqu’un, sauvé. Le sixième année allait appeler la personne lorsqu’elle disparue soudainement de son champ de vision, bifurquant dans un couloir. Grognant, n’ayant pas nécessairement envie de courir après un inconnu, il se mit tout de même en marche, pas question de laisser cette personne s’échapper. Tournant le coin, Sam aperçu une silhouette pénétrer dans une salle de cours, ce devait être l’individu qui s’était sauvé de lui. N’écoutant que son envie de partir de là, il entra à son tour dans la pièce, tombant pratiquement nez à nez avec une personne qu’il connaissait très bien. D’abord surpris, le jeune Nates fronça fortement les sourcils, qu’est-ce qu’il pouvait bien faire à Poudlard? Il ne le voyait pourtant plus depuis déjà plusieurs années! Il allait lui poser la question lorsque la porte se referma d’un coup sec derrière lui, provoquant un sacré sursaut chez Samyel. Soudainement quelque peu apeuré, l’adolescent posa la main sur la poignée de porte, c’était verrouillé de l’extérieur! C’était pas bon ça, vraiment pas bon!"Hey, qu’est-ce qui…"Samy arrêta sa question en cours de route, constatant qu’il était maintenant seul dans la pièce. Il était passé où? Sentant finalement un vent de panique prendre possession de lui, s'apercevant qu’il était vraiment enfermé, le sixième année sentit sa tête se mettre à tourner et ses membres se mettre à trembler. Sa respiration était saccadée et il avait beaucoup de difficulté à respirer convenablement, il ne se sentait vraiment pas bien! Ouvrant les yeux qu’il avait préalablement fermés, Sam se retrouva dans un placard, le même d’il y a dix ans où son grand-père avait eu la brillante idée de l’enfermer. Mais c’était quoi ce bordel? Ce n’était pas trop le moment de se poser des questions, il commençait vraiment à étouffer! Alors qu’il allait sombrer dans l’inconscience, une voix se fit entendre, une voix lointaine qui semblait lui demander comment il allait…« Hey, Samyel, ça va? » Ledit Samyel se réveilla soudainement en sursaut, quelque peu en sueur et complètement perdu. Ce n’était qu’un rêve? Un cauchemar… Reste qu’il ne se sentait quand même pas très bien, la tête lui tournait toujours, comme un contrecoup de la panique de son rêve. Et puis, il lui semblait qu’il ne respirait pas très bien non plus et que… Voilà qu’il se remettait à paniquer, ce n’était pas bien, il devait sortir d’ici et rapidement! N’écoutant plus la personne à ses côtés, Samy attrapa son sac et sortit de la salle de cours sans un regard pour le professeur qui semblait ne rien comprendre du tout. Ne regardant personne, ne pensant qu’à une chose, le Serpentard se dirigea rapidement vers le hall d’entrée et sortit en trombe de l’école, ayant vraiment besoin de tout l’air qu’il pouvait recevoir! Il marcha ainsi sans but précis, cherchant seulement un souffle qu’il avait terriblement de difficulté à retrouver. Tout ça à cause d’un imbécile de cauchemar? C’était vraiment du n’importe quoi! Se laissant finalement tomber sur le sol en position assise, à proximité du lac, Samy remonta la capuche de sa veste sur sa tête et se mit à fixer le vide devant lui. Il prenait de grande respiration en tentant d’apaiser les tremblements qui secouaient toujours son corps, il devait vraiment se calmer! |
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| Sujet: Re: On se calme! Mar 17 Juin - 1:29 | |
| Travailler; Faire un effort en vue de produire qqch. Travailler dur, fort. Travailler mollement. Des ouvriers travaillent dans la cour. Le cultivateur est en train de travailler aux champs. Un artisan qui travaille avec un grand soin du détail. Étudiant qui travaille dans ses livres. Travailler sur un projet. Étudier; Porter son attention sur des connaissances pour les acquérir. Étudier la conjugaison d’un verbe. Étudier l’allemand. Étudier une leçon par cœur. Étudier la médecine. • Tenter de comprendre par un examen rigoureux la structure, le fonctionnement. Étudier un texte. Étudier un procédé Travailler. Étudier. Bah, Léa, elle ne connaissait peut-être pas parfaitement la définition de ses mots, mais ça ne l’empêchait pas de ne pas les aimer. En fait, elle ne les connaissait pas justement car elle s’était toujours promise de les bannir de son vocabulaire. C’était trop… Pas assez… En fait, travaille et étude, juste ses mots sonnaient mal, n’engageant à rien de bon, elle n’aimait pas. C’était hors de ses capacités, hors de son chant d’intérêt. Les livres qui expliquent la vie? Pourquoi alors que tu peux la vivre, à la place? Les livres qui expliquent des milliers de formules? À quoi bon, lorsque l’on peut tester les mêmes sortilèges un peu n’importent quand dans la vie courante? Apprendre l’histoire? Pouuurquoi se concentrer sur le passé alors que le présent est encore à vivre, que l’avenir nous attends? Franchement, la définition de travailler et étudier ne va tout simplement pas de pair avec les valeurs de la jeune Serdaigle… Mais bon, entre les valeurs favorites de la jeune étudiante, et ce qu’elle finissait par faire, y’avais parfois un petit écart. Et pourquoi? Car elle n’était pas idiote au point de ne pas vouloir réussir son année, et que, parfois, dans la vie, fallait faire des exceptions. Exceptions du genre, ce soir, j’fais comme tout le monde dans la salle commune, et je sors mes bouquins pour faire des devoirs… oh, devoir, un autre mot à mettre sur sa liste noire. Mais bon, pour un petit soir, une heure, peut-être deux si elles se sentaient motiver, elle pouvait bien faire semblant d’être une bonne élève plus qu’accoutumé. Tic. Tac. Tic. Tac. Léa leva son regard, découragé, vers la pendule. Ouais, bah ça faisait déjà un gros cinq minutes qu’elle perdait –investissait- à se motiver. Elle se leva donc, et une fois devant sa pile d’affaire, réalisa qu’elle avait genre style comme, oublié son livre en classe. Houuuuurra! Bon, sa sonne peut-être un peur sarcastique, et ce serait bien normale chez une jeune fille studieuse qui croit perdre du temps d’étude. Mais chez Léa, pour qui tous les prétextes sont bons afin de retarder le temps de travailler et d’apprendre la signification du mot, l’oubli était l’annonce d’une occasion en or pour retarder le moment où elle devrait se mettre au travail. Joie. C’est donc avec cette motivation en tête qu’elle quitta la salle commune rempli d’élève bien plus sage qu’elle, en direction de la classe où l’attendait son bouquin et ses devoirs. Elle marcha un moment dans les dédales des couloirs du château, sans mettre beaucoup d’énergie afin de se hâter. Disons que la soirée ne s’avérait pas très palpitante… Jusqu’à ce que.. que quoi? En fait, la jeune Serdaigle avait vu quelqu’un passé devant elle, à une vitesse… rapide! Il lui fallut au moins quelques secondes pour faire le lien entre le personnage filant vers l’extérieur et Samyel Nates. Quelques secondes de plus pour se demander ce qu’il pouvait bien faire, et puis, ne trouvant pas de réponse, elle en oublia son livre, ses devoirs et ses bonnes résolutions, pour filer à sa poursuite. Finalement, la soirée pourrait peut-être être légèrement plus intéressante, elle l’aimait bien, c’était toujours sympa en sa compagnie. Elle l’avait connu… En fait, sa remontait à un party, où alcool avait coulé à flot, pour les faire terminer ensemble, et bon, vous imaginez le reste du scénario. Scénario qui finissait sans aucune annonce d’une quelconque amitié en devenir, c’était un one nigth classique, disons. Sauf que non, y’avais eu un début après la fin, elle l’avait revu alors qu’il… Qu’il était un peu comme maintenant, en fait. Léa ne savait pas si beaucoup était au courant, mais elle elle l’était, et c’est ce qui comptait; le Serpy souffrait de claustrophobie. Là? Trop aucune idée, peut-être bien, son comportement, c’était pas vraiment type de quelqu’un en état… normal! Léa haussa le pas, désormais nouvellement motivée. Qu’il soit inquiet ou pas actuellement, elle avait envie d’aller le rejoindre. Ce qu’elle fit, au bout de plusieurs minutes, lorsque ’après l’avoir suivit de loin un moment, elle le rejoignit au bord du lac. Ouais bah, pour quelqu’un qui était peut-être en contrôle de ses moyens, il ne filait pas fort. À un mètre de lui, elle voyait les tremblements le secouant. Doucement, elle s’approcha, prenant quand même soin de faire pas mal de bruit en marchant pour qu’il l’entende, et ne fasse pas le saut. Et puis, arrivé à sa hauteur, elle s’assit à ses cotés, assez proche pour pouvoir accoté sa tête sur son épaule. «Hey, Nates. Mais c’est la grande forme, non? T’as pensés à euhm.. respirer? Genre inspire, expire, comme si t’allais accoucher.» Elle redressa sa tête, pour l’observer un petit moment, et se déclarant satisfaite, repris sa position initiale. «Alors, tu fixes quoi là? Y’a pas grand-chose à regarder, si tu veux mon avis. La saison des calamars géants est passés, tu risques pas d’en apercevoir.» Rassuré quelqu’un, c’était pas vraiment son fort. Elle avait beau parfois vouloir être une amie idéale pour les confidences, sa marchait juste pas, elle disait n’importe quoi. Mais bon, là, pour le moment, ce qu’elle voulait, c’était au moins lui décrocher un petit sourire. |
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| Sujet: Re: On se calme! Mar 17 Juin - 19:02 | |
| Saleté de mauvaise journée qui finissait mal et qui n’était pourtant pas encore finie! Il avait fallu qu’il se tape tous ses cours aujourd’hui, ce qu’il faisait plutôt rarement et on pouvait dire qu’il s’était carrément ennuyé ferme. Pourquoi fallait-il être présent lors d’une remise de travaux d’équipe? Si ça n’avait pas été de ça, Samy ne se serait pas pointer à quelques-uns de ces cours et aurait plutôt passé son temps à faire autre chose, n’importe quoi d’autre! Et puis, si ça ne pouvait pas être plus emmerdant, il avait dû, après l’heure du souper, se rendre dans une salle de classe pour terminer un unième travail d’équipe. Tout ça sous la surveillance quasi sympathique du professeur qui semblait se faire un malin plaisir à observer le pauvre Serpentard presque allongé de tout son long sur sa table de travail. D’ailleurs, il semblait bien apprécier lui rappeler qu’il y avait un dossier à sa chaise et qu’il serait bien qu’il s’en serve s’il ne voulait pas finir ses jours avec le dos complètement courbé. À ça, le sixième année n’avait pu s’empêcher de répliquer, ne disant que quelques mots mais juste assez pour énerver le professeur : "Comme vous en fait, c’est ça?" Cette phrase avait été accompagnée d’un petit sourire en coin, tout ce qu’il y avait de plus moqueur. Le professeur n’avait comme qui dirait pas trop apprécié mais n’avait rien répliqué non plus, disons qu’il l’avait un peu cherché!
L’adolescent avait ensuite tenté de suivre la conversation de ses compagnons de travail mais n’avait finalement pas vraiment réussi. Manquant un peu de sommeil, ayant eu l’idée géniale de se coucher aux petites heures du matin, le Serpentard avait finit par s’endormir tranquillement sur son bureau. La suite, il la connaissait très bien! Il avait rêvé, avait paniqué puis s’était retrouvé près de ce sympathique lac en train d’essayer de respirer convenablement. Voilà pourquoi sa journée avait été des plus mauvaise et qu’il avait vraiment l’impression qu’elle n’allait pas aller mieux dans les heures à venir! Surtout que les tremblements ne semblaient pas vouloir se calmer et que sa respiration faisait toujours défaut… C’était vraiment du n’importe quoi cette crise! S’il ne fallait même plus qu’il rêve, lui qui adorait pourtant dormir, ce serait loin d’être la joie. Soupirant, le Serpent passa une main sur son visage et ferma doucement les yeux. Allez, il devait penser à quelque chose d’autre, se concentrer seulement sur l’air qui entrait dans ses poumons, il devait respirer calmement!
Alors qu’il ouvrait de nouveaux les yeux, se sentant quelque peu mieux, Samyel entendit du bruit, quelqu’un s’approchait. Bon, on ne pouvait pas le laisser tranquille trente secondes? Il savait bien qu’il avait quitté la salle de cours sans prévenir mais ce n’était pas une raison pour venir le relancer ici! Il n’était pas idiot, il allait la faire sa partie de travail! Il allait donc se retourner pour dire sa façon de penser à la personne qui approchait, une personne qu’il pensait faire partie de son équipe lorsqu’il aperçut, du coin de l’œil, une Serdaigle. Ah, non, ça, ce n’était pas quelqu’un de son groupe! Qu’est-ce qu’elle faisait ici? Retournant son regard bleuté sur le lac, Sam la laissa s’approcher, enlevant préalablement la capuche qui recouvrait sa tête. Il commençait à faire chaud avec ce truc-là! Sa respiration était encore un peu saccadée mais il sentait que la crise passait et qu’il allait enfin pouvoir arrêter de paniquer pour rien. Sentant la tête de la jeune femme sur son épaule, Samy jeta un œil sur elle, ne pouvant s’empêcher de sourire légèrement. Il ne comprenait pas pourquoi elle arrivait à le tolérer mais c’était agréable de la voir! Malgré ce qui c’était passé entre eux, une unième aventure d’un soir pour le Serpentard, il l’aimait bien et appréciait l’amitié qu’elle semblait lui porter."Voyons, McNeil, je pète la forme, ça paraît pas? lança quelque peu ironique le jeune Nates. Respirer? J’y ai déjà pensé mais mon corps en avait décidé autrement…"Au dernier bout de sa phrase, Samyel fronça les sourcils et ne pu s’empêcher de rire, essayant de s’imaginer ce qu'aurait l’air un Serpentard comme lui en train d’accoucher. Ce n’était vraiment pas une image intéressante! Juste l’idée d’être enceint ne lui plaisait pas plus que ça… Voilà qu’il délirait littéralement, tout ça à cause d’une phrase un peu débile lancée par Léa! Même si elle pouvait penser le contraire, il était persuadé qu’elle était douée pour rassurer les gens ou pour leur faire oublier le pourquoi de leur problème. Ce n’était peut-être pas volontaire mais elle y arrivait quand même! C’était d’ailleurs un peu pour ça qu’il l’appréciait ou, du moins, pour une de ses raisons-là. Il trouvait tout de même cela bizarre, lui, Serpentard dans l’âme, ami avec une Serdaigle? Bah, qu’est-ce que ça pouvait changer? Ce n’était qu’une maison après tout, il n’aimait pas nécessairement tous les Serpents et ne détestait pas non plus toutes les autres maisons alors ça ne voulait probablement rien dire. Peut-être aurait-il était classé ailleurs s’il n’y avait pas eu cet événement de sa jeunesse… Secouant légèrement la tête, ne voulant pas penser à ça, Samy porta plutôt son attention sur les paroles de Léa."Bof, je fixais le vide… Tu sais, l’air qui nous entoure, celle qui m’aide à respirer lorsque j’ai une de ces imbéciles de crises stupides, répondit l’adolescent d’une voix qui semblait quelque peu lasse. Ah, t’es sûre que la saison des calamars est finie? C’est dommage, moi qui avait presque envie d’en voir un… Sa phrase fut accompagnée d’un léger rire et il tourna la tête vers la jeune femme à ses côtés. Il la regarda ainsi quelques instants, comme s’il réfléchissait à quelque chose ou comme s’il était perdu dans ses pensées. Dis, Léa, tu regrettes pas toutes ces aventures d’un soir quelquefois? Tu crois qu’il y a des gens qui sont pas faits pour être en couple?" Il avait le don d’être direct le Samyel, de ne pas y aller par quatre chemins et de dire d’un coup ce qu’il pensait. Par contre, il ne fallait pas nécessairement chercher le pourquoi de ses interrogations, il n’y avait pas toujours de raisons particulières. Mais là, il devait avouer qu’il y avait bien un raisonnement quelconque à sa question, qu’elle n’était pas venue toute seule se pointer dans son esprit! Alors qu’il la fixait, le Serpentard s’était remémoré la soirée qu’ils avaient passé ensemble, se demandant s’il allait finir un jour par arrêter toutes ses aventures sans lendemain ou s’il n’en avait pas tout simplement marre de coucher avec n’importe qui sans réfléchir. C’était peut-être un peu idiot de se demander ce genre de chose là, maintenant mais il n’y avait jamais de mauvais moment pour méditer sur sa vie, non? Soupirant, Samy retourna son regard vers le lac, pourquoi lui avait-il demander ça? Elle allait croire qu’il voulait se mêler de sa vie privée ou qu’il était juste un peu bizarre…"Ah, laisses faire Léa, pas obliger de répondre à mes questions débiles… fit Sam en passant une main dans sa chevelure brunâtre. Je crois que les crises me font délirer! Sinon, tu crois que l’eau du lac est chaude? demanda l’adolescent pour changer de sujet. M’semble que ça serait sympa de se baigner un peu…"[HJ: Vive les questions philosophiques de Samy XD *tousse*] |
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| Sujet: Re: On se calme! Mer 18 Juin - 20:04 | |
| Une Serdaigle. Un Serpentard. Dans la vie, c’est supposé impliquer quoi, exactement? Ils sont dans des maisons différentes. Il devrait exister entre eux une certaine rivalité, ils ne seraient pas supposés s’entendre parfaitement bien, se voir en tant qu’ennemi, peut-être même? Haha. Foutaise tout ça! Léa aurait trouvé un peu injuste de baser son opinion d’une personne sur ce qu’un chapeau avait décider d’elle plusieurs années plutôt… Et ça donnait ça, un étrange mélange des maisons, une amitié peut-être tout aussi étrange. Elle était là, la tête accotée sur son épaule encore légèrement tremblante, à contempler avec lui le vide, au lieu de faire ses devoirs. Sa respiration continuait de se calmer un peu, un autre tremblement vient secouer son épaule, accompagner cette fois d’un rire qui le rendait moins inquiétant. Léa sourit en entendant se son, c’était probablement celui qu’elle préférait. «Le vide, en?» Murmura-t-elle, en guise de réponse, ne sachant pas quoi ajouter. Son visage fit le reste de sa réaction, alors qu’elle regardait dans les environs, évaluant la situation.. «Bah c’est pas ça qui manque»… Ce qu’elle pouvait se montrer perspicace, tout de même! En fait, ce ne l’était pas du tout, mais Samyel semblait déjà moins … effrayer? Par sa crise. Car oui, s’en était bien une, il venait de le confirmer. C’était tout de même un peu étrange, quand on y pensait. Il était claustrophobe, la peur des espaces clos et tout le tralala. Elle n’avait pas de difficulté à comprendre le comment, mais plutôt le… pourquoi? Je veux dire, on a pas peur comme ça pour rien, on se met pas à faire des crises sans raison. Elle avait bien peur des araignées elle, sans raison particulière, mais pas de là à ce que sa la mette dans cet état… Quoi qu’il avait l’air de filer mieux, c’était déjà ça. Sa tête étant déposés sur son épaule, elle sentait le rythme de son souffle qui était bien plus lent, plus rassurant aussi. Plus rassurant, totalement? Elle releva son visage, fixant Samyel qui lui faisait visiblement de même. Un air interrogateur s’imprégna sur elle, et approchant ses doigts de sa bouche, elle lui demanda «Hey? Qu’est s’qui a? J’ai quelque chose de prix entre les dents?» Elle passa sa langue sur ses dents, question de vérifier, mais elle avait balancé ça davantage pour meubler la conversation que par véritables soucis. Un petit morceau de persils coincé bien visiblement, c’était certes pas chic, mais de là à rendre le Serpent dans un tel état méditatif… D’ailleurs, la Serdaigle ne fut pas laissé dans le doute encore bien longtemps. Non pas qu’il le rongeait, mais son compagnon l’ayant observer un p’tit moment, il était légitime pour elle de se demander au moins; en quel honneur? Elle aurait probablement pu se faire une foule de scénario, le persil entre les dents en faisant partie, plus toutes sortes d’autres choses qu’elle aurait probablement trouvé en essayant. Mais bon, comme je venais de l’annoncer, il avait mit fin au silence –qui n’était pas embarrassant, seulement intriguant- . Sauf que la question l’a pris de court un instant; était-elle tannée de toutes ses histoires d’un soir? Voudrait-elle être en couple, ou plutôt, était-elle fait pour ça? Si elle avait eu les idées mal tournées, elle aurait pu croire qu’il était en train de lui demander si elle voulait d’une histoire plus durable avec lui. En fait, elle avait les idées mal tournées par moment, et l’idée lui traversa véritablement l’esprit. Lui + elle, sa pouvait égaler un couple? Non, pas vraiment, il y a avait… Euhm, non, il n’y avait personne (quoi que le personne en question comptait assez pour la cinquième..). Mais avec ou personne dans le décors, Samyel, c’était plus un genre de, grand frère –quoi qu’elle n’aurait jamais couché avec un frère-, plutôt un bon ami. Elle le dévisagea un instant, il pensait ça réellement? Parce que… Ah.. Non, sa question était plus générale en fait, elle le réalisait alors qu’il balayait la question. Mais venant de la comprendre, elle esquissa un sourire, qui remplaçant son expression légèrement déconcertée. C’était quand même répondre où … où aller se baigner? Il divaguait encore à cause de sa crise? L’eau devait être glaciale! Répondre, ouais, c’était bien plus tentant. «Dis, ta question, elle insinuait pas un peu que tu m’traitais de.. comment dire.. De fille facile? Toutes ses aventures? Qu’est s’qui te fait dire ça? » Elle laissa un moment sa question en suspend, avant d’éclater de rire, abandonnant sa mine légèrement déconfite. «Ok, c’est bon. Peut-être un peu, mais j’pense pas pouvoir dire que je regrette vraiment.. En fait, c’est que j’pense que oui, tout le monde est fait pour être en couple… Sauf que c’est pas tout le monde qui peut être en couple avec tout le monde. Et en attendant que s’te personne là s’pointe, j’peux savoir pourquoi on en profiterais pas pour s’éclater un peu? Alors non, j’regrette pas.» C’était quand même simple comme raisonnement, elle l’avait depuis qu’elle avait rencontré Madgy, l’année précédente. Elle ne l’aimait plus, bien sûre, mais elle se souvenait encore de ce que sa faisait, elle croyait encore en se sentiment. Mais elle ne l’avait plus vraiment ressenti depuis elle, et Léa n’était pas du genre à laisser sa vie se gâcher en attendant que quelque chose se pointe. Valait pas mieux provoquer, et voir après? D’ailleurs, parlant de provoquer. Léa jeta un coup d’œil au lac. Il avait parlé de ce baigner, au milieu des monstres marins dans une eau glaciale? Léa se leva, pour aller s’asseoir sur le bord du lac, un ou deux pas plus loin. Elle enleva ses souliers, et trempa ses pieds dans l’eau. Aouh, l’eau était froide, en effet, mais peut être un peu moins que ce qu’elle avait escompté. «Tu voulais te baigner, non? Alors viens, j’t’attends, l’eau est… » froide. Mais au lieu de continuer sa phrase, Léa trempa sa main comme pour en vérifier la température, et un sourire malicieux sur le visage, elle aspergea le Serpentard d’un grand jet d’eau. «Et puis, elle est bonne, non?» rajouta-t-elle, le regardant, le visage rayonnant, un petit air de défi peut-être même légèrement perceptible. |
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| Sujet: Re: On se calme! Jeu 19 Juin - 23:09 | |
| Okay, le post est long pour rien et est débile (un peu beaucoup) mais bon. Si problème, MP ou msn ^^ Ohh, et puis, mon super allemand ***** <33 *Si tu réussit à lire Heath n’était certes pas une personne facilement émue. Oh que non! Beaucoup de ceux qui le connaissaient ne l’avaient même jamais vu en proie à cette drôle de chose. Ceux qui l’avaient fait, quant à eux, étaient facilement comptables sur les cinq doigts de la main. En fait, non, même pas! sur trois doigts de la main! Dixie Von Abend, la grand-mère maternelle du jeune Serpentard, Gwendolyn Cage, la détestée tante-bourreau et pour finir, Tamara Montana, la Gryffondor indiscrète, étaient les seules à avoir vraiment pu profiter d’un tel spectacle. Et pour un spectacle, quel spectacle c’était! En effet, aussi étrange que cela eusse pu paraître –et c’était effectivement, très très étrange– lorsqu’ému, il devenait… bizarre? Mouais, ça explique pas grand chose, ça, bizarre. M’enfin, disons qu’il retombait en enfance, en quelques sortes. Pas plus précis? Hmph… En fait, c’était assez simple, il n’avait plus grand chose du Heath froid, distant et sarcastique qu’il était d’habitude. Dès lors qu’il était ému, il ressemblait à un petit enfant qui pour la première fois, venait d’ouvrir les yeux, ce pour assister au plus magnifique feu d’artifice s’étant jamais produit. Et bien sur, un tel épanchement de merveille n’aurait su qu’attiser l’admiration, la joie et l’énergie, d’un tel gamin, quoique la joie pouvait parfois faire place à l’horreur lorsque Gwendolyn se trouvait dans les parages.
Bref, voir un Heath en proie à l’émotion, c’était tout un quelque chose.
Seulement, comme précisé un peu plus haut, cela ne se produisait pas très souvent et certainement pas devant n’importe qui. Certes, il avait déjà témoigné de cela sans faire exprès, la fois où Montana l’avait surpris en train de maudire tous les dieux du monde et où elle avait lu une lettre compromettante, ou du moins, trèèèès embarrassante qu’il avait eu l’imbécilité de laisser traîner à la portée de tous le monde. Le contenu de la missive? Oh, rien de biien grave. C’est les conclusions que l’on tirait après l’avoir lue qui causaient problème, comme il n’avait pas tardé à le constater. Or, à défaut de pouvoir effacer la mémoire de la Gryffy en toute impunité, elle avait quitté les rangs serrés de ses potentiels futures ennemies pour rejoindre celui, peu garnis de ceux qui étaient ses amis. Et qu’est ce qu’était un événement s’il n’était pas célébré? Bref, il y avait eu une espèce de petite fête au terme de laquelle tous le monde avait viré débile et s’était mis à faire des conneries. Beau contexte pour s’émouvoir, hein? Il s’en était terriblement voulu…
Mais en tout cas, ce n’est pas pour rien que de telles pensées trottaient dans la tête du jeune originaire de feu le troisième Reich, en cette belle journée de juin. C’était parce qu’une fois de plus, une grande fébrilité s’était emparé de lui. Tant et si bien qu’il s’était joyeusement mit à gambader allègrement en chantonnant Billie Jean, la plus que célèbre chanson du plus que célèbre Michael Jackson. C’était tout dire de la gravité de la situation, non? Enfin, c’était tout de même assez déconcertant que de voir l’un des plus grands bad boys de l’école se comporter comme… un crétin? Parce que c’était imbécile ça, se comporter comme un gamin, si? Si, mais le plus beau restait encore à venir. Parce que le plus beau, c’était la raison pour laquelle il osait se comporter comme un gamin. Devinez de quoi il s’agissait? Vous ne voyez vraiment pas? Vous donnez votre langue… au diable? Eh bien d’accord, voilà ce qui s’était passé.
Comme toutes les nuits, Heath s’était trouvé une occupation et cette fois, il avait opté pour quelque chose de relax, dans la salle commune. Donc, jusque là, rien de bien exceptionnel. En fait, même dans les prochaines lignes, rien d’extraordinaire n’allait se produire. Mais bon. Alors, il avait terminé sa nuitée à lire de vieux grimoires spécialement importés de Love Hall à cette fin. Puis, alors que l’aube se levait, il avait pratiqué sa routine habituelle, était monté (et non pas descendu car la salle commune des Serpents se situait dans les cachots) vers la Grande Salle, avait pris son déjeuné et s’était demandé quels cours il avait, lesquels s’annonceraient platement ennuyant (90% d’entre eux), lesquels le seraient un peu moins (5,5% de ce qu’il restait), et lesquels serait peut être un tantinet intéressants, c’est à dire le reste du 10%. Chouette journée, donc –les gens dotés de perspicacité noterons l’ironie qu’il y avait là. Cependant, l’un des avantages à être un septième année, c’était que les señor avaient moins de classes quoique ces dernières fussent plus… enfin, moins faciles qu’en première année, quoi! Mais peu importe car tel n’était pas le point.
Le point était qu’à vrai dire, alors qu’il mélangeait consciencieusement le sucre qui se trouvait dans sa tasse de café, un petit bruit d’ailes s’était fait entendre tout près de lui, sans qu’il ne bronche pour autant. Pour toute réaction, il avait prit un petit cube de sucre et avait patiemment attendu que Cquedy, son hibou, vienne le manger et ne lui remette la lettre dont il était messager. Bien évidemment, pour X raison, il avait cru que la lettre contenait une mauvaise nouvelle. Or, en voyant de qui elle provenait…
En fait, c’était l’écriture qu’il avait reconnue et il n’en avait pas fallu plus pour qu’il s’emballe et crie de joie. La suite était terriblement pathétique, malheureusement. Plantant là tout ce qui pouvait bien être planté, il s’était élancé, la lettre tout contre son cœur qui battait beaucoup trop fort, et avait commencé à jouer de la baguette. Et là… Quelle catastrophe! Il s’était mit à jouer de la baguette, oui, mais pas de la bonne manière. Au lieu d’envoyer des sortilèges tordus dignes d’un Serpentard de sa réputation… eh bien, il s’était mis à envoyer des fleurs et des confettis un peu partout!
Oui, la catastrophe. Purement et simplement. Pourtant, alors qu’il débouchait à l’extérieur comme un beau con, il s’en tapait encore royalement. L’important, c’était la lettre! La belle lettre! La magnifique lettre écrite par la plus formidable de toutes les grand-mères qui avait promis à son petit-fils qu’il passerait l’été avec elle. Était-ce une raison pour qu’il agisse comme un sot? Non, seulement voilà, il n’avait pas encore pris conscience qu’il agissait comme tel. En fait si puisqu’il avait vaguement conscience qu’il n’avait pas encore ouvert la missive mais bon. Il se dit que cela ne saurait tarder et alors qu’il se rendait compte qu’il approchait du lac, endroit où ses pas l’avaient mené, il perdit patience, quoiqu’il n’en eut même pas témoigné puisqu’il avait simplement semblé en train de remuer la l’idée dans sa tête. Dixie Von Abend et lui, faisant le tour du monde et s’amusant à faire des cascades du sommet des Alpes… Ah! Car aux dernières nouvelles, c’était bien cela que son allemande de grand-mère lui avait promis : le tour du monde et beaucoup de divertissements. Et c’était sans doute là la lettre qui spécifiait à quelles activités débiles ils allaient se livrer durant leur beau voyage de débiles.
Ce fut de la main qui tenait sa baguette que Heath décacheta l’enveloppe qui contenant le message tant désiré et lorsqu’il eut devant les yeux la belle et fine écriture de Dixie, il ne pensa même pas à réprimer le sourire béat qui s’imprima sur ses lèvres. Il continuait de marcher en direction du lac mais il était plongé dans la lecture de l’anglais boiteux de celle qui comptait le plus pour lui. Le texte, qui s’étendait sur deux pages mettait un sérieux accent sur le sen de l’humour revigorant de la vieille dame qui semblait beaucoup trop jeune pour son âge mais il ne disait rien de vraiment précis. Juste qu’elle se trouvait à Venise, en Italie et que ce serait elle qui viendrait le chercher à la gare King’s Cross pour le ramener à Liverpool. Et que l’aventure commencerait à Munich. Puis, comme une belle fleur, arriva cette phrase, la dernière du premier parchemin, à laquelle il ne comprit d’abord rien. Ob du gelingt zu lesen.*
Où voulait-elle en venir? Intrigué, il tourna la page et fit une moue.
Hahaha! Très drôle! Plus drôle que ça, ça se pouvait pas. Furieux, le jeune à s’en devenir écrasa le bout de parchemin dans sa main et se mit à sauter sur place, coléreusement, un peu comme l’aurait fait un gamin à qui l’on aurait refusé une part de gâteau au chocolat et qui se permettait de protester ainsi. C’est à peine s’il ne s’était pas mis à boxer l’air! Quelle chance qu’il ne l’aie pas fait! Pourquoi? Eh bien, pour la simple raison qu’en relevant un peu la tête, il avait entr’aperçu quelqu’un qui ne lui était pas étranger. Quelqu’un qui portait le nom de Samyel Nates et qui se trouvait à être son meilleur ami. Pris d’un petit quelque chose à mi chemin entre l’incertitude et l’espoir, Heathiie se mit à courir en direction de l’autre Serpentard, se fichant pas mal de savoir qu’il n’avait probablement pas l’air dans son assiette vu que d’ordinaire, il ne courait jamais alors qu’il n y avait rien d’évident qui pressât. Or, qu’il paniquât à cause d’une lettre ne lui ressemblait juste trop pas et ce n’était pas tellement évident de le deviner. Quoiqu’il en soit, dès qu’il fut à quelques pas de l’autre, le natif de Munich écarquilla les yeux sans raisons apparentes et prit une seconde pour dévisager son ami. Lui demander ou pas, telle était la question. Bon, il n’avait pas l’air d’en être du tout… D’être quoi? Eh bien…
–Dis, est-ce que t’es Italien, toi? Non, c’est pas ça. Tu sais lire l’Italien, plutôt? Dis oui, dis oui, dis ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!! Supplia-t-il carrément en lui fichant la deuxième partie de la lettre sous le nez. Qu’est-ce qui est écrit, tu l’sais? Hein, hein? Il était tant et si bien concentré à paniquer pour absolument rien qu’il oublia momentanément de regarder autour et lorsqu’il remédia à la situation, il eut la surprise de constater qu’ils n’étaient pas seuls et ce faillit lui faire faire une crise cardiaque. Conscient qu’il devait avoir l’air d’un fou, il sourit néanmoins le plus calmement possible. C’était quoi déjà son nom, à la fille? Léa Machteil? Euh... Non. Optant pour l’appellation dont il se souvenait lui avoir donnée, la dernière et seule fois qu’il l’avait croisée. « Schönheit! Content de t’voir. En fait, non, mais c’est pas grave. »
Hmm... La galenterie n'était décidément pas son fort.
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| Sujet: Re: On se calme! Lun 30 Juin - 19:29 | |
| Vive les questions stupides posées à un moment inopportun et sans réel avertissement! Oui, Samy était le roi de l’impulsivité et de l’oubli de réflexion! Ce n’était pas de sa faute, quand il avait quelque chose en tête, il se devait de le dire, que ce soit le bon moment ou non. Il était primordial de s’exprimer dans la vie, d’où le fait qu’il était extrêmement direct et souvent blessant avec ses paroles nullement réfléchies. Il lui faudrait un petit détecteur dans la tête, quelque chose qui filtrerait les phrases qui apparaissaient sans prévenir et qui l’empêcherait de toutes les prononcer. Mais bon, cela n’existait pas vraiment, du moins, il n’en avait pas encore entendu parler. De toute façon, qui disait qu’il voulait s’empêcher de parler comme ça? C’était souvent pratique lorsqu’il avait à envoyer balader les gens ou les professeurs, ce serait tellement dommage de perdre son impulsivité dans ces moments-là! M’enfin, sa question avait été posée sans arrière pensée, seulement pour le plaisir de satisfaire sa curiosité de l’instant présent. Si Léa s’était mise à s’imaginer des choses, ce n’était pas de sa faute, il n’avait en rien voulu insinuer quoi que ce soit. L’insinuation n’était pas dans ses habitudes, il préférait agir directement!
Donc, à la vue de son expression faciale, Samyel fronça littéralement les sourcils. Qu’est-ce qu’elle était en train d’imaginer? Se grattant la nuque, tentant de se remémorer sa question, le Serpentard semblait un peu perdu, il ne voyait pas trop ce qu’elle avait pu penser. Hum… oh, là, il venait de comprendre! Elle pensait vraiment qu’il avait voulu dire… elle et lui? Voyons, ce n’était pas du tout ce qu’il avait voulu mentionner! Léa, c’était un peu plus comme une amie, pas tout à fait comme une sœur par contre. Disons qu’il n’était pas du genre à avoir une aventure avec sa sœur, juste l’imaginer le faisait grimacer de dégoût! Pas que sa véritable sœur était laide mais c’était juste… sa sœur quoi! Et puis, bon, elle était… m’enfin, c’était sa famille et Sam n’allait certainement pas avoir dans l’idée de faire quelque chose avec elle. Il préférerait probablement mourir que de faire ça! Bon, allez, il était mieux d’arrêter de penser à ça, il allait finir par se gâcher sa journée… Dah, sa sœur, beurk! Secouant légèrement la tête pour enlever cette image désagréable de sa tête, Samy se concentra plutôt sur Léa qui semblait avoir enfin compris là où il voulait en venir."Léa, t’as l’imagination beaucoup trop fertile! répondit le Serpent en souriant, lui qui avait probablement l’esprit plus débile que la sienne. Et… euh… je voulais pas nécessairement dire que t’étais une fille facile non plus mais bon… T’as quand même couché avec moi sans te poser de question donc je faisais juste dire ça comme ça… Mais bon, je suis sûr que tu vas pas coucher avec tous les mecs qui passent, du moins, j’espère pour toi! Parce que si c’est le cas, alors là, tu seras une fille facile, conclut l’adolescent en riant, ayant vraiment l’impression d’avoir dit n’importe quoi. Mouin, s’amuser, c’est sûr que c’est bien! C’est juste que, des fois, j’ai l’impression que les couples finissent toujours pas se défaire et qui reste alors juste de la souffrance… Et puis, souffrir, être trahi comme ça, disons que je veux pas ressentir ce genre de truc, j’ai déjà donné," termina Samyel dans un murmure quasi inaudible.
Bon, voilà qu’il se remettait à penser à cette chose idiote qui avait provoqué sa claustrophobie! Ce n’était peut-être pas la même chose qu’être en couple et de se séparer mais il y avait un lien de confiance en les deux personnes, un lien qui finissait par se briser. Et ça, c’était exactement la même chose qu’il avait vécue étant gamin! Disons que le sixième année ne voulait tout simplement pas souffrir encore une fois, se sentir abandonné, trahi et tout ça, ce n’était plus pour lui. M’enfin, ce n’était pas important, ce n’était pas le but premier de sa question, cela avait même aucun rapport. Il avait le don de mélanger les situations quelques fois… Alors qu’il soupirait quelque peu, Sam vit la jeune Serdaigle se relever et se diriger vers le lac. Elle voulait se baigner finalement? Pourtant, elle avait semblé plutôt hésitante tout à l’heure, c’était donc étonnant qu’elle veule soudainement sauter à l’eau. Bon, peut-être que le lac était glacial mais le Serpentard n’en avait rien à faire, c’était l’idéal pour se rafraîchir les idées, non? D’ailleurs, à sa réaction, l’eau ne devait vraiment pas être très chaude! Samyel ne put s’empêcher de sourire à sa phrase non terminée, cela lui signifiait clairement que c’était loin d’atteindre une chaleur extrême."Si je me baigne, tu le fais? demanda le Serpy en penchant légèrement la tête, un grand sourire sur le visage. Un sourire qui se figea quelque peu lorsqu’il reçu de l’eau en plein visage, oui, ce n’était pas chaud. Bah, j’ai déjà vu pire!" conclut-il en s’apprêtant à la rejoindre.
Des bruits de pas lui firent retarder son geste, des pas qui semblaient s’amener à une assez grande vitesse d’ailleurs. Tournant la tête, le jeune Nates reconnu immédiatement son meilleur ami, le Serpentard Heath Cage. Par contre, il avait l’air un peu bizarre mais il n’aurait su expliquer pourquoi. Il n’eut même pas le temps de le saluer que l’adolescent se pointait devant lui et lui fourrait presque quasiment une lettre dans le visage. Surpris, Sam eut un mouvement de recul et un froncement de sourcil d’incompréhension. Italien? Il avait l’air d’un italien peut-être? La grande lignée des Nates ne serait pas très heureuse d’apprendre qu’on le confondait, surtout qu’il était anglais de génération en génération… Ah non, c’était plutôt s’il parlait l’italien! Bah, non, ce n’était pas son cas, il n’avait jamais appris cette langue. Disons qu’il n’avait jamais été très doué dans les langues étrangères, il avait seulement appris l’anglais et le français dans son enfance. D’ailleurs, il ne comprenait pas pourquoi on lui avait fait apprendre le français… Mais bon, c’était toujours pratique pour se ramasser quelques françaises dans son lit, ça avait marché à quelques reprises lors d’un de ses voyages en France… M’enfin, ce n’était pas vraiment ce que voulait savoir Heath!"Bonjour à toi aussi Heath! commença le Serpent en secouant la tête. Désolé de te l’apprendre mais je suis anglais à 100% alors je ne connais aucun mot d’italien. Si ta lettre avait été en français, j’aurais pu t’aider mais là, aucune chance que j’arrive à comprendre quelque chose, fit Samyel en haussant les épaules, vraiment désolé pour son ami. Et puis, tu pourrais te calmer un peu, t’as l’air d’une gamine hystérique qui vient de voir son idole…"C’était tout un phénomène le Cage! Se relevant finalement de sur le sol, Samy s’étira et se gratta la nuque distraitement, il pouvait aller se baigner maintenant? Attendez, Heath venait de parler à Léa en disant qu’il était content de la revoir, chose qui fut réfuté trente secondes après, alors… ils se connaissaient? Par contre, vu sa piètre connaissance de l’allemand, le sixième année ne comprit pas du tout ce qu’il prononça en premier. Pourquoi parler une autre langue que l’anglais? Disons qu’il détestait ne pas comprendre une conversation, même si ce n’était qu’un mot qui avait été prononcé en allemand… Soupirant, Samyel décida finalement de voir par lui-même la température de l’eau. Il s’approcha donc du lac et trempa sa main, constatant que ce n’était peut-être pas si pire finalement. C’était sûr qu’il pourrait se rafraîchir, il n’y avait aucun doute là-dessus! Se souvenant de quelque chose, l’adolescent s’approcha de Heath pour lui parler directement à l’oreille, pour ne pas que Léa entende."On l’a fout dans l’eau? Ça te dit? murmura le Serpy en souriant légèrement. Mais bon, Heath, tu connais pas un sort qui permet de déchiffrer les langues? Me semble que tu dois avoir ça dans ton répertoire, non? continua à voix haute Samyel en s’approchant lentement de Léa, comme si de rien n’était. Ça doit bien exister, me semble avoir déjà vu ça en quelque part! Ça te dit quelque chose Léa?" demande-t-il en jetant un bref coup d’œil à Heath.
Allez, il était mieux de collaborer le meilleur ami! Sam avait tellement envie de voir la face qu’elle ferait en se ramassant dans l’eau, il était certain que ça en valait la peine. Il n’attendait donc qu’un mouvement de l’autre Serpentard pour attraper la Serdaigle, un seul mouvement et elle allait visiter le lac!
[HJ: N'importe quoi...] |
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| Sujet: Re: On se calme! Lun 7 Juil - 0:32 | |
| [C'est moche et court comme poste mais j'espère que c'est correct.]Pour il ne savait trop quelle raison, Heath avait eu l’impression, dès le moment même où il avait finalement rejoint Samy, que celui-ci n’avait pas une goutte de sang italien dans les veines. Et fallait dire, il ne semblait pas tellement italien non plus. Du moins, aux yeux du jeune Sepentard bien sur! Bah et puis de toute façon, c’était pas ça le but non plus hein. Le but était de savoir s’il savait lire –et plus important encore– comprendre l’italien. Et alors que les micro secondes défilaient devant ses yeux, une autre impression vint se rajouter au lot : pourquoi diable est-ce que Sam connaîtrait une telle langue? Après tout, ce n’était pas la plus intéressante du monde… Bref, si ça se trouvait, il s’était précipité vers lui pour rien. Enfin, ça ne le dérageait pas puisque Sam était un bon ami mais peut être que ce dernier serait-il un peu embêté, surtout qu’il n y avait –en apparence- aucune raison de paniquer comme il s’était si sottement empressé de le faire à cause d’une petite page dont il ne comprenait que des bribes et ce, parce qu’il savait que France, c’était Francia. Malgré l’incongruité de la situation, il n’avait quand même été à ce point crétin pour oublier d’user de sa logique, franchement!
M’enfin, bref, quoiqu’il en soit, s’il y avait une raison pour que Nates soit embêté, c’était sûrement à cause de la schönheit. Enfin, pas à cause d’elle mais peut être parce qu’en faisant ainsi intrusion, Cage venait-il de… uhu, d’interrompre quelque chose? Il s’en serait presque sentit coupable s’il ne s’était pas trouvé aussi mécontenté par le fait que la McNeil –puisque tel était son nom, il s’en souvenait à présent- aie assisté à son arrivée un peu, comment dire, inusité? Ce qu’elle avait d’inusité, cette entrée? Eh bien, rien du tout si ce n’est le fait qu’il avait sûrement eu l’air d’un débile mental. Le seul problème était que ça, c’était déjà tout dire. Mais en tout cas, Samyel eut la délicatesse d’éviter de le lui faire remarquer pour le saluer, lui confirmer ce qu’il savait déjà grâce à son intuition masculine et… Et merde, à lui faire réaliser qu’il avait songé trop vite puisque de la confirmation sur ses origines, l’autre Serpent était passé à sa phase critique –phase dont Heathiie se serait bien passé. « Je vais super bien merci, toi? Bon, là, puisque les stupides formalités sont terminés… » Sourit un Cage qui reprenait peu à peu de son légendaire sang froid en réponse au bonjour sarcastique de son copain. « Je-n’ai-pas-l’air-d’une-crétine-de-gamine-hystérique-qui-vient-de-voir-son-idole-parce-que-tous-mes-idoles-sont-morts-et-enterrés-depuis-un-bail. » Reprit-il d’une seule traite, une moue amusée adoucissant son visage de Casanova. « M’enfin, merci quand même. »
Ça ne l’avançait nullement mais bon. Il aurait tout loisir de s’amuser à traduire la fichue lettre grâce à un dictionnaire, lorsqu’il trouverait le temps de le faire. Des heures de plaisir, en perspective. Errg. Heath en avait déjà la nausée. Non mais pourquoi avait-il fallu qu’elle rédige ça en italien, la grand-mère? Qui s’intéressait à cette langue de perdus? Elle avait fait exprès, hein? Bah, bien sur qu’elle avait fait ça exprès. Après tout, si ce n’avait été le cas, elle n’aurait pas précisé qu’il ne parviendrait peut être pas à lire ce qui suivrait, hein. HEIN! C’était drôle à quel point elle avait baissé dans son estime, celle-là! En fait non, ce n’était pas drôle, pas drôle du tout, même. Mais ce n’était peut être pas le moment d y penser, ce, pour deux raisons assez évidentes. De un, il allait avoir sa traduction peu importait ce qu’il allait advenir et sa grand-mère allait payer pour l’avoir réduit à l’état de pauvre garçon impatient. Et de deux, ce n’était vraiment pas chouette de faire subir la présence d’un Cage énervé à un pote et une connaissance qu’il n’avait pas encore mise dans le même sac que la quasi totalité des autres Serdaigle, à savoir, dans sa liste de gens à détester et à martyriser.
Bref, il y avait autre chose à faire que de rester planté là, comme un bel imbécile, à tergiverser avec nul autre que lui-même. Repérer ce qui se passait dans le coin par exemple. Léa n’avait pas de chaussures à ses pieds et elle se trouvait au bord du lac tandis que Sam semblait avoir été aspergé d’eau. La logique était où là-dedans? Eh bien, euuh… Devait-il seulement y en avoir une? Heath haussa les épaules en signe d’ignorance et de nonchalance. Ce qu’il pouvait s’en taper! Ce qui ne l’empêcha tout de même pas de sursauter lorsqu’il se rendit compte que Sam s’était approché et avait commencé de lui chuchoter quelque chose. Cage silla en se demandant c’était quoi son problème, aujourd’hui puis, il prêta l’oreille à ce que l’autre pouvait bien vouloir lui dire, chose qui était loin d’être inintéressant. La foutre dans le lac? Il parlait bien de la McNeil? Un sourire éclaira les le visage du jeune homme à s’en devenir tandis qu’il hochait simplement la tête en signe d’assentiment. Mais Samyel ne semblait pas encore avoir fini. Ce qu’il dit intéressa tout autant Heath qui esquissa une moue assommée. Un sortilège pour déchiffrer les langues. Ce qu’il pouvait être CON! Pourquoi est-ce qu’il n’avait pas eu le bon sens d y penser. « Ahh, euuh… C’est pas bête ça. » C’était vrai! À présent que son ami l’avait mit sur la voie, Heath avait une petite idée de l’endroit où se trouvait le livre qui contenait la formule. Il devait probablement se trouvait dans la rangée a224 6743, sur l’étagère 3A.
Bon, finalement, il avait bien fait d’aller voir Sam. Sam qui s’approchait d’ailleurs de Léa. Heath lui adressa un clin d’œil complice en le suivant de près. « Ouais, c’est vrai, schönheit. Ça te dit quelque chose? » Répéta-t-il tout de suite après son meilleur ami avec un sourire radieux. « Ohh, au fait, j’ai cru n’avoir pas été très très poli il y a un moment. Tu me pardonnes, dis? » Eut-il encore le temps de placer avant de faire un discret signe à Nates pour lui signifiait qu’ils étaient assez près. Assumant que l’autre Serpentard ferait la même chose de son côté, Heath attrapa la sixième année par un bars et sans ménagement, la précipita dans l’eau, faisant toutefois bien attention à ne pas se mouiller lui-même. Qu’est ce qu’il avait dit déjà? Qu’il avait été malpoli en l’ignorant ou whatever? Ah, euh. Eh bien, il avait la curieuse impression qu’après le coup qu’il venait de lui jouer, elle allait le trouver encore plus mal élevé. Et comme son intuition ne le trompait que rarement… Hahaha! Rien que pour envenimé la situation, il lança d’un ton léger : « Elle est bonne? » Il attendait déjà la réaction de la Serdaigle avec impatience! Mais curieusement, son regard fut magnétisé vers Nates qu’il dévisagea avec intérêt. « Dis... Toi tu la trouves comment, l’eau? » Fit-il, un sourire coquin aux lèvres. |
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| Sujet: Re: On se calme! Dim 13 Juil - 19:20 | |
| «T’as quand même couché avec moi sans te poser de question» Ah oui? Elle avait fait ça? Il en savait quoi, lui? En fait, bon, oui, elle avait couché avec lui, et il le savait probablement, et logiquement. Cette partie de sa phrase, elle ne pouvait pas la nier ou la controversé. Mais l’autre, qui lui disait qu’elle ne s’était posé aucune question avant de le faire? Il avait été dans son lit, certes, mais pas pour autant dans sa tête… Elle lui sourit, réfléchissant. Non, elle ne c’était pas vraiment posé de question, mais elle aurait pu le faire. Elle aurait pu vouloir coucher avec lui depuis longtemps, bien avant ce party. Elle aurait pu avoir cherché mille prétextes pour ce trouvé dans la même pièce que lui, être follement amoureuse depuis des lustres. Peut-être que cette soirée avait méthodiquement été orchestré, et que lui, se retrouvait avec une vision complètement erroné de la situation. Peut-être, oui, sa aurait pu…! Sa aurait probablement été assez marrant, de voir Léa complètement amoureuse d’un mec qui ne se souciait pas le moindrement du monde de ses sentiments, les croyant inexistant. Maiis bon, ce n’était pas le cas, on s’en doute tous. Elle n’avait aucunement prémédité ce qui était arrivé, et ne le regrettait aucunement. Sa faisait d’elle une fille facile? Une salope? Tout comme, par exemple, le fait d’avoir couché avec Theo? Et les garçons, eux, qui couchaient à gauche à droite était quoi, populaire, chanceux? Eh bien, elle observa un instant Samyel, avant de s’affirmer intérieurement qu’elle était plus chanceuse que salope, et que n’importe quelle personne sensée doit savoir profité des belles choses de la vie. Elle allait lui répliquer quelque chose du genre, une connerie, peut-être même lui faire croire qu’elle avait véritablement prémédité la soirée lors du party en question, mais la conversation pris une voie différente. Nostalgique, peut-être? Triste, même, un peu.. En tout cas, peut importe le sentiment précis qui transparaissait, il faisait étrangement contraste avec l’éclat de rire qui avait résonné quelques secondes plutôt. Les mots qui sortaient, eux aussi, n’avaient plus aucun rapport avec ceux qui traitaient un peu plus tôt des filles faciles et de leur aventure passé. C’était.. C’était différent, ce n’était pas vraiment le gars auquel Léa était habitué. Rien à voir avec une connerie ou une mauvaise blague, on aurait dit un élan philosophique nostalgique remémoratif, ou un truc du genre. La serdaigle, qui fixait le lac depuis un moment maintenant, alla déposer son regard sur lui, alors qu’il finissait de murmurer. La fin de son petit discours, toutefois, fut à peine audible, et bien qu’elle réussit à comprendre chacun des mots, elle avait l’impression qu’aucun d’eux ne lui avait été spécifiquement destiné. Elle garda donc le silence, se contentant d’un espèce de p’tit signe d’encouragement, fait, finalement, d’un haussement d’épaule. La passe triste du jeune Serpentard ne dura heureusement pas trop longtemps, et il émergea des souvenirs qui semblaient le préoccuper. Peut-être que le jet d’eau que lui avait destiné la cinquième avait aidé, mais en tout cas, c’est avec le sourire qu’il lui proposa un marché; se baigné, tous les deux? Elle était tenté d’accepter, l’eau n’était pas trop froide pour la saison, mais encore une fois, quelque chose, ou quelqu’un, l’empêcha de se prononcer. Elle fronça des sourcils, assistant à l’arrivé plutôt… Coloré, du serpentard. C’était qui, où plutôt, quoi? On aurait dit une fillette hystérique déguisé en grand garçon. Un grand garçon qui disait vaguement quelque chose à la Serdaigle. Si ce n’avait été de son attitude, et de ses mimiques exentriques, la jeune fille l’aurait sans doute immédiatement reconnu. Après tout, une fois, à l’orée de la forêt, elle l’avait rencontré. Ce n’avait pas été particulièrement spécial, ni trop banal, mais au moins assez pour qu’elle en garde un bon souvenir. Tout comme du jeune, qu’elle finit par reconnaître, lorsqu’il s’adressa à elle, légèrement plus calme. «Oh, c’est toi? Désolé, j’t’avais pas reconnu, hystérique comme tu l’étais. Sa t’arrives souvent, de vouloir jouer à la p’tite fille, mein liebling?» Léa lui sourit, légèrement –beaucoup- sarcastiquement. Après tout, elle lui en devait une.. N’était-ce pas par sa faute, que cet été, elle se retrouvait affublée d’un déguisement de clown, pour son bon plaisir? Quoi qu’elle ne s’en plaignait pas trop, ça ne pouvait qu’être drôle, ou pas, elle verrait. Enfin, elle aurait pu en rajouter encore un peu, sûrement, mais Sam se chargea de la suite. Légèrement piqué, Heath répliqua donc, et blablabla… Ils continuèrent tous les deux sur une conversation par rapport à de l’Italien, une lettre, des sorts, bablablalblalaa.. Dès la fin des premières insultes, l’attention de la jeune fille était partit, celle-ci classifiant le sujet d’inintéressant. C’était donc vers le lac que son regard était porté, alors qu’elle tentait de discerner des formes de vies dans le fond. Il devait en avoir, non? Le calamar géant, et les sirènes, et toutes les autres choses dont on leur parlait en cours, alors qu’elle n’écoutait pas. Plongé dans ses observations, elle avait décroché de ce que disaient les deux Serpentard. Une erreur, en? On ne devrait jamais tourné le dos à des membres de cette maison, disait-on. Alors que cette pensée lui effleurait l’esprit, elle se retourna pour les voir. Heath c’était approché d’elle, tout comme Sam. Tient, l’échange italien était finit? On lui parlait? OOoooh. «Et pourquoi, tu voudrais être poli? Pour faire changement? Si sa peux te faire plaisir, je… » te pardonne? C’est sûrement ce qu’elle aurait dit, si elle avait eu le temps de finir sa phrase. Malheureusement, le reste avait rapidement été enterré par un hurlement, qui provenait de sa bouche, à elle! Crier, une réaction typique de fille? Peut-être bien, mais quel autre manière peut-on adopter pour réagir, alors que deux jeune hommes vous aggripe pour vous balancé dans un lac glacial, grouillant de monstre marin? Crier, voilà. Mais bon, pas trop. Elle était une fille, certes, mais pas une pleureuse pleurnicharde. Légèrement rancunière, peut-être bien, joueuse, et.. Léa. Elle était Léa, sa dit tout, non? C’est donc, grâce à cette principale caractéristique, que son cri pris fin au moment ou elle tomba dans l’eau, une autre idée ayant germé dans son esprit. Elle n’était certainement pas pour laisser tomber une si belle occasion de se baigner, surtout qu’elle allait le faire volontairement un peu plus tôt, avec Sam. Elle ressortit donc de l’eau avec un sourit, riant légèrement, décochant une grimace à Nates. Elle se rapprocha ensuite du bord, afin d’enlever sa cape, qui était légèrement trop lourde pour bien nager. Elle hésita un moment, avant d’aussi ôter ses jeans, qui après une bonne réflexion, pesait tout autant. Et puis, être en sous-vêtements (quoi qu’elle avait encore une camisole), ce n’était pas pire qu’être en bikini. Non? Bien sûr que non, et de toute manière, qui aurait l’audace de venir lui chialer après pour ce genre de menu détail? Déposant ses vêtements sur le bord, elle adressa un sourire à Heath, et aggripa sa baguette magique. «Oh, excellente, je dirais. Tu te joins à moi?» Aussitôt ses mots prononcer, elle sorti sa baguette, et dans le même mouvement, murmura levicorpus, ce qui eu pour effet de soulever le jeune homme par la cheville. Elle le fit ensuite voltiger, jusqu’à ce qu’il se retrouve bien au dessus du lac. «Mein liebling, je savais que t’en avais envie!» dit-elle, avant de le laisser tomber, provoquant plusieurs éclaboussures. Elle laissa ensuite tomber sa baguette sur sa pile de linge, et se hissa en dehors de l’eau, pour aller rejoindre Sam, qui était désormais le seul du trio encore au sec. Avec lui, elle n’avait aucune intention d’y aller par la magie, après tout, n’était-ce pas son intention, un peu plus tôt, de faire saucette? Et puis, elle n’avait pas complètement finit la discussion qu’ils avaient eu toute à l’heure, elle avait encore son mot à rajouter. Elle se rapprocha donc de lui, pour finir par l’aggriper, et se frayer un chemin dans ses bras. Un genre de câlin mouiller, qui eu pour effet de l’imbiber lui aussi d’eau. Elle se hissa ensuite sur la pointe des pieds, sans relâcher son étreinte, pour aller lui chuchoter «Tu sais, tantôt, tu disais que j’m’étais pas posé de questions, mais t’en sais quoi, en? Si j’étais amoureuse de toi depuis toujours, tu f’rais quoi? Si j’avais vraiment volontairement couché avec toi, si j’voulais que recommencer? Et si c’était le cas, si on remmetait ça, sa f’rais de moi une fille facile? Si j’disais que risquer de souffrir vaut toujours la peine..?» Elle redescendit de sur ça pointe de pied, lui décrochant un sourire. Non, elle n’était pas amoureuse, c’était des questions presque purement théoriques. Presque, car un jour, elle savait s’être dit qu’elle pourrait peut-être être bien, en couple, avec lui. Et là, pour le moment, ça n’avait pas vraiment de rapport avec les questions qu’elle s’était déjà vraiment posé, c’était plus pour se foutre un peu de sa gueule, histoire de voir comment il réagirait... Quoi que bon, s’il voulait vraiment lui aussi remettre ça une fois, elle ne refuserait certainement pas. Elle l’aimait bien, après tout. Mais bon, quoi qu’il en soit, laissons ces questions un peu, tout comme McNeil venait de le faire. Elle c’était légèrement reculé de lui, quittant un peu à contrecœur sa chaleur (car après tout, elle était complètement trempé, à l’Extérieur de l’eau, et on n’était pas en plein été!). «Si je me baigne, tu te baignes? Ma partie est faite, à ton tour maintenant Nates! Sauf que j’rajoute, si sa d’venait un bain de minuit?» Bain de minuit, haha, avec l’autre Serpentard, en pleine journée? Sa allait plutôt bien avec l’invitation qu’elle lui avait plus ou moins lancé quelques secondes plus tôt, mais cette suggestion, elle le savait était un peu n’importe quoi. Elle n’avait pas vraiment l’intention de le faire, elle voulait juste un peu le provoquer, qu’il vienne au moins à l’eau lui aussi. Elle tourna les talons, n’attendant pas sa réponse pour retourner faire saucette. Elle chercha du regard l’autre Serpentard, et lorsqu’elle le trouva, lui adressa un sourire, avant de lui lancer «Et alors, toi, tu la trouves comment?» Elle ne savait pas vraiment quoi lui dire d’autre, mais comme elle le trouvait sympathique –et incroyablement beau-, une tentative de début de conversation, c’était un minimum, non? |
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| Sujet: Re: On se calme! Dim 13 Juil - 23:40 | |
| Allait-il collaborer à son petit plan machiavélique ou Samyel allait-il être obligé de se la jouer en solo? Connaissant la nature du Serpentard, il ne doutait pas vraiment de son implication mais il ne fallait quand même pas prendre de chance. En fait, ce n’était pas qu’il n’avait pas envie de le faire seul, il l’aurait accomplie volontier! Il était toutefois toujours intéressant d’avoir l’appuie de l’Allemand, surtout dans quelque chose comme ça. Ce n’était rien de grave et personne ne serait blessée, Léa n’aurait droit qu’à une petite frayeur ou à de la surprise! Et puis, est-ce qu’on pouvait considérer cet acte comme étant méchant? Selon Samy, c’était seulement amusant et il n’y avait aucune méchanceté derrière tout ça, il ne pourrait jamais être méchant avec la Serdaigle voyons. Il n’avait rien contre elle et l’appréciait beaucoup alors il n’y avait pas de raison de vouloir lui faire du mal, il voulait seulement se divertir un peu. Donc, du coin de l’œil, le Serpentard observait son compagnon Serpy, prêt à attraper la seule fille présente. Un petit signal fut lancé et le duo de vert attrapa les bras de Léa. Quelques secondes plus tard, la cinquième année se retrouvait submergée dans le lac, ayant effectué un sympathique vole planée. Comme il s’en était attendu, la Serdaigle avait été quelque peu surprise mais le sourire qu’elle afficha en revenant à la surface rassura Samyel. Elle n’avait pas l’air furieuse, seulement amusé. D’ailleurs, elle lui envoya une joyeuse grimace!"Je le savais qu’elle était bonne! s’exclama l’adolescent en riant. Euh… Heath, approches-toi pas de moi! rajouta rapidement le Serpentard en se tournant vers ledit Heath et en effectuant un pas de recul. Que je te voie me lancer là-dedans!"Heureusement pour lui, l’aîné du trio ne put tenter quelque chose contre lui, se retrouvant la tête en bas, soulevé par une cheville. Et bien, elle venait de le sauver la petite bleue! Souriant, Sam regarda attentivement Heath virevolter dans les airs et, finalement, tomber à son tour dans le lac. Tiens, il ne restait plus que lui de sec! Oula, s’ils se mettaient à deux contre lui, il était fait, c’était sûr et certain. Reculant légèrement, comme pour prévenir le coup, Samyel fixa suspicieusement la Serdaigle qui venait de sortir de l’eau. Qu’est-ce qu’elle lui voulait? Est-ce qu’elle essayait de faire diversion pour que Heath vienne l’attraper? Fronçant les sourcils, le Serpentard la laissa tout de même approcher, mettant sa main sur sa baguette, juste au cas. Ah, non, elle n’allait pas le tirer à l’eau finalement! Par contre, elle avait bien réussi à le tremper, sa veste imbibant le sympathique liquide qui s’écoulait d’elle. Léa l’avait agrippé et s’était faufilée dans ses bras, des bras qui n’avaient pas vraiment réagi sous la surprise. Elle manigançait quoi celle-là? Secouant légèrement la tête, Sam la serra à son tour, se mouillant probablement encore plus. Bah, il pouvait bien profiter de ce contact, non?"C’est machiavélique ça, marmonna le Serpentard en regardant sa veste trempée. Il fronça ensuite de nouveau les sourcils et fixa Léa qui avait commencé à parler. J’crois que si tu l’avais vraiment été, t’aurais déjà tenté quelque chose avec moi… Tu m’aurais certainement pas laissé filer… Ou bien tu serais maintenant encore en train de jouer le jeu et je me serais vraiment fait avoir! Le Serpy fit un petit sourire en coin, elle était sérieuse ou quoi? Hum… pour le refaire, c’est quand tu veux! Je dirai certainement pas non, fit Samyel en lui faisant une grimace. Une fille facile? Je sais pas trop, je pense pas, ça ferait probablement juste de toi une fille qui a du goût, non? Ou une fille qui adore s’amuser et qui profite de la vie à son maximum… Mais si j’acceptais, je serais quoi moi? Est-ce que je serais vraiment mieux que toi?"Il savait qu’elle le provoquait mais ne pouvait s’empêcher de répondre! Et puis, c’était vrai qu’il était loin d’être contre une nouvelle aventure avec elle, c’était mieux que de faire ça avec n’importe qui. Et Léa n’était justement pas n’importe qui! Par contre, de là à penser qu’elle aurait pu réellement être amoureuse de lui, cela ne lui avait jamais effleurer l’esprit. Pas qu’il croyait cela impossible… en fait, oui, il croyait vraiment ça impossible! L’aimer? Lui? C’était quasi inconcevable, elle n’aurait jamais pu l’aimer voyons… Et voilà encore ce truc de fille facile qui revenait, il l’avait vraiment insulté? Il n’avait jamais voulu la traiter de salope ou de n’importe quoi d’autre, il n’était probablement pas mieux! S’il fallait qu’il énumère toutes les filles avec qui il avait eu une aventure… C’était vrai quoi, pourquoi fallait-il traiter les filles qui aimaient s’amuser de filles faciles et les mecs de… bah, seulement de gars chanceux qui savaient profiter? C’était du n’importe quoi pur et simple!
À sa dernière phrase, Samyel détourna le regard et perdit le sourire qu’il avait préalablement sur le visage. Il ne la croyait pas, il ne voyait pas en quoi souffrir lui avait apporté quelque chose ou en quoi cela en avait valu la peine. Tout ce que cela avait donné, c’était cette stupide claustrophobie, sa peur de souffrir et de s’attacher et le fait de ne plus voir son grand-père depuis près de six ans… Non, ce n’était pas tout à fait ce qu’elle avait dit, il venait de s’en apercevoir! Elle avait dit risquer de souffrir, ce n’était pas pareil! Mais bon, ce n’était pas mieux de ne rien tenter pour ne jamais souffrir que de tenter quelque chose et de finir par se planter? Probablement que non mais Samy préférait ne pas y croire, il ne voulait même pas essayer. Bah, en fait, peut-être qu’il le ferait un jour ou l’avait déjà fait, inconsciemment…"Je sais pas Léa! Souffrir, ça fait mal et j’aime pas avoir mal… répondit le Serpentard en soupirant. Il haussa finalement les épaules et tenta un sourire pour montrer qu’il ne faisait que dire n’importe quoi, ce qui n’était pas tout à fait le cas… M’enfin, c’est quand tu veux pour remettre ça, tu me fais signe et je suis là!"Sam lui fit une autre grimace en la regardant se reculer, la laissant quitter ses bras. Il ne pouvait pas la garder éternellement pour lui! Et puis, c’est vrai, il y avait Heath dans le lac! Il jeta d’ailleurs un coup d’œil à l’autre Serpentard puis reporta son attention sur la Serdaigle. C’est vrai, il avait bien dit ça, il fallait donc qu’il se baigne à son tour! Il pencha alors la tête sur le côté en plissant les yeux, un bain de minuit? Avec Heath? C’était pas un peu bizarre ça? Il l’aimait bien le Heath mais ce n’était pas une raison pour faire un bain de minuit avec lui, ça non! M’enfin, elle devait avoir dit ça pour le plaisir, juste pour voir sa réaction, du moins, il l’espérait… Il faisait quoi maintenant? Les deux autres étaient dans l’eau et lui était déjà à moitié mouillé, il ne lui restait donc qu’une alternative, aller les rejoindre! Enlevant les vêtements qu’il portait, c’est-à-dire sa veste, son t-shirt, ses jeans, ses souliers et ses bas, le Serpy maintenant en boxer s’étira et plongea rapidement dans le lac. Il ressortit avec un petit frisson, ce n’était pas extrêmement chaud! Il allait ensuite rejoindre les deux autres à la nage, se souvenant d’un truc qu’il avait voulu demander."Dites, ça fait longtemps que vous vous connaissez vous deux? demanda finalement Samyel en ébouriffant ses cheveux pleins d’eau. Je croyais que tu fréquentais jamais des Serdaigles Cage…" |
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| Sujet: Re: On se calme! Mer 16 Juil - 2:50 | |
| [HJ > J'préfères pas trop vous faire attendre après moi XD Pardon, si c'est trop de déconnage pour rien.] Heath ne se souvenait plus tellement de la date où il avait commencé à entretenir de la haine à l’endroit des Serdaigle car, aussi étrange que cela semblât, il n’avait pas toujours eu la même opinion sur eux. Non, lorsqu’il était jeune, ce n’était pas pareil –en fait, c’était à peine s’il se rendait compte de leur existence, voilà tout. Après tout, Heathiie avait toujours eu quelque chose de constructif à faire de son temps libre, et ce même lorsqu’il n’était pas plus grand que trois pommes. À une certaine époque, que quelqu’un fasse partie de la maison de Rowenda Serdaigle l’avait laissé parfaitement indifférent. Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire, à lui? C’était un détail, ça, non? Si et c’était bien là son point. Il n’avait jamais aimé les détails, ne l’avait jamais renié et n y avait jamais prêté attention lorsqu’il ne se trouvait pas dans sa passe d’intellectualisme et de minutie. Bref, durant un certain temps, les Serdaigles, ça venait d’un autre univers et ne méritaient pas qu’on s y attarde. Mais la date… Heath se souvenait qu’au moment où tout avait commencé, il n’était âgé que de 10 ans, qu’il était un bout de chou adorable, si ce n’était de ses exécrables et sempiternels mauvais coups, et qu’il avait un petit vélo dans la tête.
Mais comment ça avait commencé?
Eh bien, à son souvenir, l’aîné des enfants Cage ainsi que ladite famille des Cage avaient été invités à une soirée mondaine. Pour sorciers, cela va de soit. Rien de bien surprenant là-dedans puisque le quotidien de l’ancienne famille de sang pur ne se résumait presque qu’à ça. Des soirées mondaines, des cocktails, des soirées mondaines, des cocktails. Et les cocktails, il n y avait même pas droit, à l’époque –quoiqu’à présent, il s’en passait volontiers. Mais pour le gamin surexcité qu’était alors Heath, c’était d’un ennui mortel et la seule chose qui lui avait été permise était d’obéir à tous les protocoles d’élégance et de grâce ainsi que de rester tranquille. Le premier énoncé, il n’avait jamais eu aucun problème avec. Pour le deuxième par contre… Il fallait dire, ce n’était pas très très intelligent de demander ça à un hyperactif, rebelle de surcroît et qui, cerise sur le gâteau, n’avait pas pris son ritailin. Une telle formule, c’était explosif. Pas besoin d’être Einstein pour s’en rendre compte! Mais quoiqu’il en soit, cette soirée là, personne ne s’en était rendu compte. Personne jusqu’à ce que, pour une raison qui même à ce jour demeurait un mystère pour lui, le magnifique lustre qui diffusait une douce lumière et éclairait la grande salle où s’était réunie la classe huppée des sorciers tomba et se fracassa au sol.
Dès que les lumières furent rallumé, vint le temps de trouver un coupable et devinez qui l’on se fit un plaisir de pointer du doigt? La première personne qui porta l’accusation contre lui n’était autre que le sombre crétin qui dans un futur proche sortirait momentanément avec la cousine du gamin de 10 ans –quoiqu’à l’époque, le jeune Heath l’ignorait encore. Quoiqu’il en soit, l’accusateur –Daniel, qu’il s’appelait– avait commencé à brailler que laisser un Heath Cage sans supervision, c’était risquer la catastrophe, ce qui n’avait pas manqué d’arriver. Il avait même poussé l’audace jusqu’à dire que c’était un fait mathématique et qu’en tant que Serdaigle en pleine possession de tous ses moyens, il savait de quoi il parlait. Et ça, bien évidemment, Heathiie ne l’avait pas pris. Calmement, le jeune garçon s’était approché de Daniel et avait tenté un sourire qui n’avait fait que déformer son visage en un merveilleux rictus sarcastique alors qu’il observait l’autre et son air suffisant. « Tu sais quoi d’autre, qui est mathématique? Mon poing sur ta tronche! ». Et ce n’était bien sur pas des paroles en l’air car aussitôt prononcées aussitôt exécutées : le gamin de 10 ans avait décroché un farouche direct sur le visage de son interlocuteur avant de lancer furieusement : « Ça s’appelle la probabilité. Tu pourras jamais battre un futur Serpentard comme moi à ce jeu là! ». C’était bête, hein? N’empêche! Pour une fois qu’il n y était pour rien dans les évènements qui avaient eu lieu, on lui faisait porter le chapeau. Il y avait de quoi choquer les plus aguerris de l’industrie du sang-froid! Et Cage n’était guère réputé pour son sang-froid, même à cette époque…
M’enfin, c’est ce qui jeta les bases sur les relations assez vénéneuses qu’entretenait depuis le natif de Munich et les représentants de la maison des bleus et bronze. Quoique la partie la plus fielleuse vint du jeune partisan de sensations fortes. Bien sur, comme toute bonne choses, il y avait des exceptions. Charly était une exception. Theo, malgré le fait qu’ils ne se côtoyaient que rarement à cause de Whyte, était lui aussi une exception. Sur les bords, on pouvait même aller jusqu’à citer Coltrane Sween qui lui aussi n’avait jamais eu affaire avec la partie particulièrement méchante du jeune allemand. Et à présent qu’il l’avait de nouveau sous les yeux, quoiqu’un tantinet trempée suite à sa baignade forcée, Léa McNeil pouvait elle aussi devenir une exception, non? Après tout, il s’était amusé avec l’épisode dans la forêt, nah? Bien sur que si sauf qu’il était fort tentant de croire que parce que c’était une Serdy, il serait plus aisé de la détester que de l’apprécier. Dilemme? Pas vraiment, non, lui chuchotait une petite voix. Que savait-il d’elle? Presque rien. Dans ces cas-ci, c’était franchement la norme que de se fier au jugement du choixpeau : il l’avait classée parmi les crétins en bleus. Cela signifiait qu’elle témoignait les défauts de cesdits crétins en bleus, non? Penser de cette manière, c’était se rouler dans la farine lui-même sauf que Heath ne s’en cachait pas : il ne voulait pas que la nature de ses relations avec la maison de feu Rowenda changent. Il avait la rancune coriace! Que dire de son orgueil!… Le problème dans tout ça, c’était que s’il se mettait à apprécier les Serdy selon leur personne et non pas leur maison, cela signifiait piler sur sa rancune ET son orgueil. Était-ce chose faisable? Sûrement oui mais Heath n’en voyait franchement pas l’utilité puisque de toute façon, il ne voyait pas comment il pouvait bien être intéressé par les bleus et bronze puisqu’ils étaient tous sensiblement pareils et que leurs caractéristiques étaient loin de lui plaire.
Conclusion? Les Serdy et lui, ça ne ferait jamais bon ménage.
Ça n’empêchait pas la maison ennemie d’accueillir en son sein des demoiselles pour le moins… euuh… M’enfin, des demoiselles comme Léa et Enjoy. C’était tout dire, non? Après tout, Mlle Anderson était quand même son ex wannabe girlfriend non? Et en ce qui concernait la McNeil… Heath avait vaguement le souvenir d’avoir songé qu’elle était un laideron. Pour quelle raison? Une connerie sûrement parce que de toute façon, il n’avait pas tardé à la surnommer schönheit et jusqu’à présent, peu de filles avaient eu droit à ce privilège, pour ne pas dire, aucune. Et, disons qu’à présent qu’elle était aussi mouillée, elle n’en était que plus belle. Ce n’était finalement pas si impoli de sa part que d’avoir participé à l’envoyer dans le lac, si ça contribuait à la rendre encore plus jolie que lorsqu’elle était sèche. Mais apparemment et d’après ce qu’il venait de dire, Samyel n’avait pas tellement envi de la rejoindre. Curieux ça… Mais ça ne l’empêcherait pas d’aller faire trempette lui-aussi. Heathiie était à deux doigt d’user de son pouvoir de persuasion pour précipiter son comparse dans l’eau mais il n’en eut pas le temps.
En effet, il n’avait guère prévu que Léa sortirait de l’eau pour se débarasser de certains vêtements superflus et pour lui sonner les cloches en le suspendant dans les airs à l’aide du levicorpus. S’il voulait se joindre à elle? Ma foi, pourquoi pas, était-il sur le point de dire sauf qu’encore une fois, elle le prit de vitesse en le larguant directement dans l’eau. Le natif de Munich y resta immergé deux ou trois secondes avant d’en sortir la tête. Il prit d’abord la peine de chasser ses mèches mouillées qui lui gâchaient la vue avant d’éclater de rire.
– Bien sur que j’en avait envi mais tu sais, schönheit, c’était pas la peine d’être aussi draconienne. Avec ça, ma lettre est fichue…
Il désigna le bout de papier qu’il tenait encore dans ses mains avant de se rapprocher de la rive en prenant bien soin à ne pas l’exposer de nouveau au liquide incolore. Oui bon, elle était fichue, d’accord, mais pas irrécupérable. Il voulait encore savoir quelles seraient les étapes du voyage d’été, figurez-vous! Pas question de perdre le bout de papier avant de l’avoir correctement traduit et dûment lu. Et tant qu’il y était, pourquoi déposer le bout de papier seulement? Les habits étaient aussi encombrants, dans l’eau, non? C’était sûrement ce que s’étaient dit l’autre Serpentard car d’un coup, Sam était en culotte tandis que Léa était de retours dans le lac et lui posait la question que lui-même lui avait posée lorsqu’il avait fini de la pousser dans l’eau. Heath prit d’abord la peine d’imiter son meilleur ami, en prenant soin toutefois de bien garder son chemisier blanc. Pourquoi? Sans doute pour se sentir un peu moins dévêtu… Pourquoi? Il n’en avait pas la moindre idée.
– Si elle est bonne? Bah, maintenant que j’ai un peu de compagnie, elle semble délicieuse… Sourit-il en s’enfonçant un peu dans l’eau. Et non, ça ne m’arrive pas souvent de vouloir jouer à la ‘tite fille. Juste quand ma grand-mère se met en tête de brasser Alice au Pays des Merveilles.
À moins d’être initié, ce qu’il venait de dire là ne faisait aucun sens. Certes, le célèbre conte était celui qu’il préférait mais quel était le rapport avec les mots qu’il avait prononcé juste avant d’en arriver là? Euuh… Venant mettre fin à ce qui semblait vouloir devenir un ravissant débat intérieur pour connaître le pour, le comment et le pourquoi, Samy qui les avaient rejoint posa une question uhu… étrange?
– Tu crois vraiment que j’ai retenu la date? Demanda-t-il en gloussant presque. Et puis, y a des Serdy plus supportables que d’autres. Tu m’as déjà vu traîné avec Cha et Theo, nah? Le jeune cach’ l’ambroule haussa les épaules avant d’éclabousser et la McNeil et le Nates. C’est chouette prendre un bain à trois dans un lac mais au final, ça devient ennuyant vous savez? Une bataille d’eau, ça vous tente? Proposa-t-il, tentant tant bien que mal de réfréner l’envi de leur envoyer une autre tasse sur la tête.
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| Sujet: Re: On se calme! | |
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