• Nom : Arshavin. Un nom familier, dirons certains fanatiques du football. Bien sûr que ça l’est. Dans ce monde-là, on a connu un génie au nom d’Andrei Arshavin, qui jouait dans l’équipe russe durant l’Euro ’08. Eh bien c’est nul autre que mon père. • Prénom(s) : Maxim Roman Dmitriy Mikhail Anatoly Yegor. Des prénoms compliqués pour un gars qui l’est tout autant. Par contre ce que j’utilise le plus est Maxim. Ce fut le prénom de mon grand-père, signifiant « le plus majestueux » en Latin. Puis s’en viennent tous les autres ; Roman Dmitriy Mikhail Anatoly Yegor, chacun ayant sa propre signification, la plupart étant soit le prénom d’un membre de ma famille mort tragiquement (Dmitriy, Anatoly, Mikhail), soit celui d’un grand-père (l’autre là, Yegor). Tous sauf Roman qui, lui, lui a été donné en honneur d’un magnifique joueur de foot au nom de Roman Pavlyuchenko, c’est-à-dire mon parrain tant adoré. Je suis actuellement assez fier de porter tous ces prénoms, contrairement à certaines personnes de mon âge qui n’en ont que deux ou peut-être trois et n’arrêtent pas de s’en plaigner. • Age & Année : Seize ans et, évidemment, en sixième année. • Date & Lieu de Naissance : Un quinze décembre des plus froids, à St-Petersbourg, en Russie. D’ailleurs à ma naissance on avait été coupé de tout électricité à cause d’une panne majeure entourant la ville et notre foyer familial était plongé dans la noirceur. Pourtant, lorsque j’émis mon premier cri, les lumières s’allumèrent tout soudainement, en même temps. Comme par magie… Du moins, de ce que ma mère ne cesse pas de me rencontrer, comme si ma venue au monde était un miracle. Har har. • Sang : Sang-Mêlé. Avec un père entièrement moldu et une mère qui l’est à moitié. Apparemment m’man ne sut que tard dans sa vie que toute la famille du côté de sa propre mère étaient des sorciers de Sang Pur. • Maison : Gryffondor.
_____o2. apparence
• Physique :
Maxim R. Arshavin : « Il n’y a pas que mon paternel qui est beau, vous savez. Je suis sa copie miniature. Ou du moins c’est ce que tout le monde me dit. ‘Oh Max ! Tu ressembles tellement à ton père lorsqu’il était adolescent !’ Ouais c’est ça. Comparez-moi à P’pa. Comparez-moi avec celui qui me regarde avec nostalgie, c’est incroyablement rusé de le faire. C’est une merveilleuse idée d’éveiller en moi la rage que je tente d’endormir, de me forcer d’être encore plus comme lui. C’est-à-dire magnifique, capable de tout. Possédant un corps d’Apollon et un visage qui vient avec, aux fossettes adorables. B’ah, j’suis un peu comme lui de ce côté. Même corps, même couleur de cheveux, même yeux, même fossette adorable (je n’en ai que sur une joue), même forme de visage, même lèvres… Bon, j’avoue, je suis une miniature de lui. Malheureusement. »
Il n’a pas cette beauté flagrante qui vous frappe du premier coup. Mais il a un charme. Un charme incontrôlablement fervent qui vous fait fondre du premier coup. Un charme qui compense pour le manque d’une allure de star de cinéma. Eux, les célébrités, ont une beauté sans charme qui peut vous rendre fou (ou folle dans la majorité des cas), mais ça s’arrête à un certain point. C’est seulement la beauté qui est là ; et une fois son impression passée, vous vous retrouvez avec la personne la plus désagréable et désintéressante de toute votre vie. Bon, peut-être n’est-ce pas réellement comme ça, que ça se passe différemment et que pas tous les stars et starlettes sont de la sorte, mais vous voyez où je veux en venir non ? Exactement. C’est du charme fortuit qui se dégage continuellement de Maxim. Mais… Mais. Il a une certaine beauté, dans son corps plutôt que dans les traits de son visage, dans son corps d’Apollon comme l’avouerait-il dans ses pensées de temps en temps pour se donner du courage. Pour passer à travers une longue journée et affronter le monde cruel et vicieux dans lequel on l’a planté. Pas qu’il a des problèmes de confiance, loin de là. Il a seulement besoin de quelque chose à quoi penser lorsqu’il veut faire un acte particulier. Et cette autre chose… On en parlera plus tard. Ça ne rentre tellement pas dans cette section. Peut-être est-il mieux de ne pas parler de sa terrible addiction aux trucs narcotiques ? Certainement, très certainement.
Bon, commençons finalement cette fichue description qui lui emmène tant de peines, tant de souvenirs qu’il aimerait tasser de côté ou de laisser dans son passé, de les oublier tout court. Du haut en bas pour faire un peu plus organisé ; il aime l’organisation après tout, faisons donc cela en son honneur. Ses cheveux viennent inévitablement en premier. De couleur blond sale, penchants plus sur le brun qu’autre chose, mais tout de même blond sale. Des cheveux ternes, pas un beau blond doré comme ceux de sa grande sœur Alina. Ils sont sans éclat, sans brillance, mais sombres et défraîchis. Ça fait de la peine de voir un visage aussi blafard, aussi angélique être entouré par une chevelure aussi décoléorée, désintéressante, à la coupe courte et un peu (très peu par contre) en bataille. Mais c’est la vie vous dira-t-il. Son visage est anguleux, aux traits purs et séraphiques diront certains, alors que d’autres diront qu'ils sont banales et simples, trop simples à leur goût. Mais ça, c’est la réaction en Grande Bretagne. En Russie il est normal, son visage est typique du pays. Il a par contre quelque chose que d’autres ne possèdent pas et qui fait fondre le cœur de certaines. Non, ce n’est pas la couleur blême de sa peau. Ça aussi c’est commun en Russie. Ce ne sont pas ses lèvres, certes un peu étranges par fois, qui donnent envie de l’embrasser. C’est… sa fossette. Une seule, non deux comme son père en a. C’est un peu symbolique vous ne trouvez pas ? Il n’a qu’un, représentant qu’il est inférieur à celui qui en porte deux. Lorsqu’il y pense il a seulement l’envie de se forcer encore plus pour surpasser son géniteur. Oh ! on a faillit oublier. Il fait froid dans le dos avec son regard de glace, avec ses yeux perçants qui semblent vous analyser dans les profondeurs de votre âme. Ses yeux bleus, limpides comme l’eau mais gris comme le chagrin. Parce que oui, ils prennent de temps en temps une teinte plus grisâtre, mais le vert n’y apparaît pas du tout. Il ne semble pas avoir suivi l’évolution normale d’un être humain. D’un bébé aux yeux clairs et à la tête blonde, il s’est transformé en un adolescent aux yeux bleus-gris et aux cheveux blondâtres. Rien n’a changé, à part son corps. Oui, ça s’en vient.
Il n’est pas grand. Il est normal, à peu près un mètre soixante-douze (1m72). Bon, à voir les autres élèves dans les couloirs, les autres sixièmes de son âge, il a l’air un peu plus petit, moins imposant. Son corps n’est pas celui d’un joueur de football américain. Il ne pratique pas la musculation pour tout dire. Cela ne peut pas pourtant faire croire qu’il est sans une seule once de muscle, au contraire. Sous son chandail se cache un abdomen qui ne fait qu’exciter les fantaisies des filles. Ses bras et ses jambes sont proportionnelles à sa taille et à son poids de 70 kilos. Il n’est pas gros mais plutôt mince ; pas grand mais plutôt normal, voire même petit ; pas costaud mais un peu moins du gars athlétique. Il est actuellement très capable de faire tout ce qu’un gosse pratiquant des sports intensifs peut accomplir, les muscles encombrants en moins. Il a seulement besoin de se forcer. Il ne veut pas le faire. Mais Maxim est tout de même apte à passer un ou deux jours de la semaine à s’entraîner au Quidditch et à faire partie de l’équipe de sa maison. Il est en santé, quoi. Il pourrait avoir tout ce qu’il désirait si seulement il se comportait plus ‘normalement’. Il a déjà eu tout ce qu’il désirait, à vrai dire. Mais n’en a pas voulu. Certains croient actuellement qu’il a tout. Le corps sculpté, le visage aux traits froids et angéliques, les yeux perçants qui vous glacent le sang… Le type mystérieux de l’école quoi. Il n’est pas mystérieux puisqu’il est nouveaux à l’école et qu’il n’a aucune relation avec les élèves ; il reste entouré de cet aura de mystère uniquement parce qu’il le désire. Comment rester aussi distant, aussi antisociale et encore pouvoir charmer tout le monde avec son physique, sa fossette, son regard bleu, ses gestes calculés ? Lui seul détient probablement ce secret. Et c’est sûrement mieux ainsi. • Style vestimentaire : Un style assez décontracté à vrai dire. Il abhorre les robes noires des sorciers, les trouvant démodés, et déteste le style du monde magique. Sous son uniforme ridicule il ne porte souvent qu’un T-shirt et une paire de vieux jeans déchirés ici-et-là. Pas de marques, il s’en fiche tout simplement. Mais il aime avoir l’air présentable donc n’hésite pas à passer quelques minutes par matin pour se parfaire comme habillement. Cependant il a eu ses journées où il ne voulait que rester en pyjamas et se moque si quelqu’un les a remarqués. • Signe particulier : Son air typiquement russe. Blond aux yeux bleus, pâle, charmant… Quoi de plus ? Ah oui, la chose la plus dangereuse qui orne son beau corps ; une terrible cicatrice longeant du haut de son épaule droit jusqu’à sa côte. Toujours là, ce truc. Toujours aussi rouge, toujours aussi terrible. C’est suite à un maudit accident, à un affrontement horrible à vrai dire, qu’il a acquiert ça sur sa peau. Et l’a acquiert dans son âme également.
Dernière édition par Maxim R. Arshavin le Mar 9 Sep - 23:35, édité 6 fois
Maxim R. Arshavin : « Alors que votre esprit s’enflamme, le mien se réduit en poussières. Quand votre sourire se peint, le mien s’évapore. Lors d’une belle journée, votre rire se répand, mais n’arrive jamais à se rendre à moi. Je ne veux pas qu’il se rend à moi. Je veux rester loin de vous et de vos bêtises, de votre personnalité enfantine. Je veux rester… seul. Je déteste les groupes. Je déteste les idioties. Je déteste le mec ivre qui a fait du mal à ma famille. Je déteste faire semblant. Et pourtant je le fais plus que d’habitude, je le fais à tous les jours. J’affiche toujours un sourire même si, au fond de moi, je suis en train de me déchirer, de me réduire en morceaux par les remords et les regrets. Mais y’a aussi des choses que j’aime… Elles sont moins nombreuses. J’aime l’art, la poésie, les mots doux qui nous réchauffent l’âme (malgré que celle-ci soit des plus froides dans mon cas), la musique, la peinture… Mais je me torture de jour en jour en détestant plutôt qu'en aimant.
Si vous regardez les étoiles, et qu’elles tombent soudain sur vous… Vous ne comprendrez toujours pas ce que je ressens, Vous ne comprendrez pas les blessures de mon âme, Et ce feu évanoui, qui ne se rallumera pas. »
Maxim… Il est étrange. Il n’a pas l’air de l’être, mais il l’est lorsqu’il enlève ce deuxième masque du visage. Visage qui, d’ailleurs, sait exactement comment garder ses émotions un secret ; visage qui peut jouer la ruse à la perfection, que vous ne pouvez pas déchiffrer. Ses yeux aussi n’expriment rien. Ils ont l’air vides, comme si rien ne les anime, comme si Maxim ne peut rien ressentir… Et c’est plus ou moins vrai. Il y a des moments dans sa vie où il ne ressent plus rien. À cause de quoi croyez-vous ? De la drogue bien sûr. Il déteste sentir quelque chose. Il ne veut pas sentir. Il veut être engourdi de… de tout. Que son cerveau soit engourdi par un froid intense, par exemple. Que ses sens le soient aussi, c’est un plus. Il ne désire rien que de la paix, de l’harmonie dans lui-même. De l’harmonie avec son entourage ? B’ah il se fiche de ça. Ouais, c’est peut-être un peu égoïste de sa part, mais c’est comme ça que ça se passe dans sa tête. Il n’aime pas les émotions trop fortes comme l’amour, la joie, la peur, la haine, la souffrance. Surtout le premier, il le déteste. Pourquoi aimer si personne ne peut l’aimer, lui ? Pourquoi se rendre servant d’une personne qui le fait encore plus souffrir au lieu de l’apaiser avec les mots qu’elle utilise, les gestes qu’elle emploie, les regards qu’elle envoie ? Rester dans sa bulle est la chose la plus brillante qu’un homme puisse faire. Mais attention : les pensées de Maxim changent. Beaucoup trop souvent qu’il le désire. Il est contradictoire, paradoxal, avec lui-même autant qu’avec les autres. Il est sélectif, il choisit à l’avance celui qu’il aime et celui qu’il déteste. Dans sa tête tout doit être calculé à l’avance. Les gestes, les paroles, les phrases, les regards, les expressions… Il est une sorte de calculatrice sur deux pieds.
C’est un jeune homme intriguant, époustouflant, intéressant, et très charmant. Dynamique lorsqu’il le veut, intelligent lorsqu’il le désire. D’ailleurs c’est comme si tout est décidé de cette façon. S’il veut être intéressant, il l’est. S’il veut s’entourer de cette aura mystérieuse, il l’est ça aussi. C’est facile pour lui de devenir quelqu’un d’important dans la vie. Mais, tout indépendamment de s’il le désire ou pas. Il ne présente pas toujours des étincelles de bonté, préférant les cacher avidement dans lui-même. Il a un bon fond qu’il ne laisse pas voir. Il préfère vivre avec une image plutôt qu’avec la réalité ; avec des paroles fausses qu’avec des mots signifiants ; avec une vie superficielle au lieu de la vraie. Au fond, il a peur. Peur de lui-même, de ce qu’il est devenu, de la douleur qu’il ressent secrètement, des souvenirs atroces qui le hantent depuis le jour malheureux où il a vu son frère mourir devant ses yeux. Son frère le manque, la chaleur qui entourait auparavant la famille lui manque cruellement… Pas étonnant que sa personnalité a viré à l’extrême incompréhension. De sa propre part surtout. Il ne comprend pas pourquoi il est comme ça. Il sait que c’était seulement pour se sentir après la meurtre d’Artem… Ah, Artem. Magnifique Artem. C’était son idole. Il désirait de vivre plus longtemps. Pas comme lui. Lui, Max, il gâche sa vie à prendre des drogues, allant du cannabis à l’acid. Il détruit son existence alors que d’autres personnes, comme Artem, en avaient besoin. Il avait le droit de vivre. Pourquoi donc c’est Maxim qui est présent aujourd’hui et pas Artem ? ‘J’aurais dû mourir à sa place’ sont les paroles qui résonnent le plus souvent dans sa tête moitié-endormie.
Pourtant ça ne veut pas dire qu’il était comme ça du tout début. Non, il n’était pas aussi sombre, aussi insensible, aussi… étrange. Il avait été simple, il y a trois ans. Il riait et jouait et bavardait gaiement, ne se mettait pratiquement jamais en colère, était loyal aux êtres qui lui étaient chers et courageux face aux dangers quotidiens de la vie. Ce fut sans doute pourquoi on l’envoya à Gryffondor. Pour sa bravoure, pour sa gentillesse, pour pleines de choses… Qui dorénavant n’existent plus en lui. Il se comporte normalement à l’école, toujours souriant, toujours tentant de rire. Mais personne n’a vu son vrai sourire, personne n’a entendu un vrai rire de sa part. Il semble sociable, normal même pour certains. Aucun élève n’a jamais entendu parlé du drame l’entourant. Mais pourtant beaucoup savent qu’il aime bien ‘s’amuser’ avec l’alcool et les drogues. Pourtant il ne s’amuse pas du tout – il cherche seulement à endormir la douleur… Parce qu’à la fin, c’est tout ce qui reste de Maxim, le garçon autrefois tellement brillant, tellement extraordinaire : un tas déchiré de souffrance, de douleur, de peine. Il est frustré, mal à l’aise, triste. Il aimerait tellement pouvoir changer le cours des choses, pouvoir être celui qui est mort, celui qui a souffert… Quoique dans ce dernier cas c’est déjà lui qui emporte la trophée. Actuellement, non. Il n’aurait pas aimé être tué. Sa mère se serait enlevée la vie si elle l’apprenait. Il aimerait que personne n'ait tué personne. C'est pas le cas.
Il veut juste redevenir normal. Il veut qu’on l’aide. Il ne sait seulement vers qui tourner. Personne ne veut l'entendre, de ça il en est sûr.
• Principales Qualités : Il peut se faire très charmant, exquisément intelligent et intéressant aux yeux de tous, mais ce ne sont que de faibles facettes. Il fait tout ça par force vous savez, c’est jamais du naturel. À la base il était bon, un cœur d’or, un esprit de justice incroyablement tenace, brave et courageux au point de vouloir prendre le blâme pour une bêtise qui n’était pas tienne, pour le simple fait de venir en aide à un ami… Maintenant il ne reste de lui qu’une pâle copie de ce qu’il était. Maintenant épatant, fascinant, intriguant, rusé… Quoique toutes ces qualités soient fausses. Pour lui il n’y a qu’une chose qu’il considère être une belle caractéristique ; son côté manipulateur. • Principaux Défauts : Ah, la liste s’agrandit majoritairement. Il était naïf, ce qui l’a emmené à cet état semi-réveillé d’aujourd’hui, à une vie qu’il voit se défiler devant ses yeux sans pouvoir rien changer. Il a peur au fond de lui, peur des émotions, peur de la réaction de son entourage, peur de son état réel… On peut dire qu’il est dangereux. Un peu du moins. Il n’est pas une bombe atomique mais n’est pas loin d’être un volcan actif. Donc ça se résume à ; craintif, gêné, colérique, pervers, malveillant, engourdi, nerveux, anxieux, égoïste, … • En plus : Certes, il a vécu un drame émotionnel. Il a été traumatisé. La vie ne serait plus la même qu’auparavant. C’est donc pourquoi il utilise assez fréquemment les drogues pour engourdir la souffrance qu’il doit endurer en temps normal à tous les jours, la réalité qu’il doit affronter, les sentiments qu’il sera forcés de ressentir. Ça ne paraît sérieusement pas. Tout le monde croit que rien n’a changé en lui, mais tout le monde a atrocement tort. Oh, s’ils savaient seulement ce qui se passe chaque jour dans son cœur…
Dernière édition par Maxim R. Arshavin le Mer 10 Sep - 23:55, édité 5 fois
• Histoire : «Vous avez quinze ans. Le monde est à vos doigts, prêt et attendant vos ordres. Vous êtes jeune, beau, avec un certain charme qui fait de vous ce que vous êtes, qui fait de vous quelqu’un d’unique. Vous avez un père magnifique qui était une célébrité dans son temps. Votre mère est chaleureuse et vous aime de tout son cœur. Votre grand frère est un macho qui rend votre vie merdique à la maison, mais qui vous adore tout de même et vous protégeait souvent des idiots de la cour. Votre sœur est sympa mais trop calme ; elle est tout de même utile puisqu’elle fait vos longs devoirs d’été au lieu de s’occuper de ses propres intérêts. Les deux sont fiers de vous avoir comme cadet. Votre petit frère vous idolâtre, vous croit parfait, veut devenir comme vous mais en même temps désire briller dans votre ombre. Vos amis tournent autour de vous, veulent être ‘le’ meilleur ami pour vous. Mais vous êtes incertain d’en vouloir., d'en avoir besoin. Ils essaient quand même. Les filles vous tournent autour. Y’en a même certaines qui donneraient tout pour être votre petite amie. Après tout, vous êtes ‘si intéressant… et brillant… et mystérieux… et parfait… et beau… et romantique’. Vous avez l’air du fils dont tous les parents aimeraient avoir ; dynamique, intelligent, créatif et original. Vous jouez au Quidditch. Vous savez peindre exquisément et votre idole est Marc Chagall. Vous bouillez d’impatience de découvrir le monde, de découvrir de nouveaux sentiments, de nouvelles personnes, de s’aventurer au-delà des limites imposées par vous-même…
Jusqu’au jour où votre monde s’écroule autour de vous. Et dans vous. Vous tombez dans les ténèbres et ne désirez pas en sortir de sitôt. »
Une maison moderne avec deux garages semblait bien normale de nos jours, même si la famille en question ne possédait qu’une seule voiture. La maison était blanche, à trois étages, avec deux grands balcons. Un beau Porsche garée dehors, une pelouse des plus vertes jamais vues en Angleterre, une route de pierres brunes serpentant jusqu’à la porte colossale de l’entrée. Tout ça copié une centaine de fois pour construire le petit quartier russe de Londres. En contraste avec la ville elle-même, grise et morose, ce quartier avait l’air… blanche et ennuyante. Surtout ennuyante, puisqu’à un certain point les maisons changeaient de couleur. Mais c’était bo-ring. Surtout pour les jeunes, fils de parents russes qui avaient élu domicile à Little Leningard. Tous attendaient impatiemment l’anniversaire de leur dix-huit ans pour dire un aurevoir à papa et à maman, pour sortir du foyer familial, pour aller découvrir le monde à travers leurs propres yeux, tout sous prétexte de vouloir travailler. Pour sortir de cet enfer blanc et propre, quoi. C’était présentement une heure du matin, le ciel était d’un noir d’encre avec comme seul source de lumière les étoiles qui brillaient joliment là-haut. La Lune jouait à cache-cache derrière un gros nuage gris. Contre qui jouait-elle, personne ne le savait. Contre le Soleil ? Avait-elle peur de lui, de cet astre qui mettait fin à son règne d’obscurité ? Dommage. La nuit, c’était probablement la seule partie de son existence où il se sentait en sécurité. Où personne ne pouvait le découvrir, où il sentait les affrontements de la journée s’évanouir derrière lui. Si seulement le Soleil éclatait en morceaux, laissait la Lune tranquille pour qu’elle veille éternellement sur lui.
Dans les rues, les lampadaires n’émettaient plus de lumière. C’était leur façon de dire ‘Ça y est les mecs, temps de faire dodo. Allez, rentrez chez vous.’ Et vous croyez que ce système fonctionnait ? Bien sûr que non. La preuve vivante se trouvait sur Peter Ist Crescent, où un groupe de gars traînait encore, cigarettes à la bouche. Un était grand, costaud, blême et blond ; un deuxième brun aux yeux bleus, plus petit ; l’autre était maigre, avec une chevelure blond pâle qui ne laissait aucune contraste avec son visage. Finalement le petit dernier portait des traits plus réguliers, plus nobles si on voulait dire, que les autres, avec cet air de dignité sur son visage de pêche encadré de cheveux noirs visiblement teints. Ils se dirigeaient à loisir dans les rues, sûrement sans l’avis de leurs parents. B’ah c’était la dernière journée avant les cours, qui pouvait les réprimander ? Passant devant la maison avec la Porsche noire de tout à l’heure, ils s’arrêtèrent brusquement en voyant une fenêtre de la deuxième étage encore éclairée. Le grand blond se pencha, ramassa quelques cailloux qui jonchaient le sol, et commença à les lancer sans pitié sur le vitre, l’atteignant à chaque fois. Une bonne minute plus tard leur copain se fit voir derrière la fenêtre, le teint livide et de gros cernes sous les yeux. Voyant ses amis en bas sur la pelouse bien soignée, il ouvrit la fenêtre de ses mains habiles. Sa tête blonde sortit de l’ouverture et il fit un rapide clin d’œil au groupe.
« Tu viens ? » demanda le mec blond, lâchant les cailloux restants qui tombèrent sans bruit sur la pelouse. C’était Sasha. Ils se connaissaient depuis un bout.
« Naw, pas c’soir. » fut sa très brève réponse. Il jeta un coup d’œil derrière lui, juste pour être plus sûr que personne ne se trouvait derrière lui. Quelqu’un comme son père par exemple.
« Ah bon ? Pourquoi pas ? » l’interrogea Dmitriy, le petit brun. Il se méfiait de ce gars. Surtout parce qu’il était jaloux que son père était un joueur de foot. B’ah à vrai dire Dim’ se méfiait de pas mal de monde.
« Je me prépare pour l’école. » Haussement d’épaules, sourire gêné. « J’ai des trucs à ranger. »
« T’es sûr que tu viens pas Maxoushka ? » ricana Andrey Pavlyuchenko, le fils de son parrain adoré. Maxoushka était son surnom haït.
« Certain. »
« Bon, ben… On se revoit en décembre. » chuchota tout timidement le maigre Dima en passant une main dans le tas de paille qu’était sa tignasse.
« Tu nous appeleras dès que tu rentres hein ! » lui sourit Andrey.
« C’est promis. »
Les gars envoyèrent des clins d’œil et des signes de la main à leur copain avant de se diriger furtivement dans le sens inverse, vers le centre du quartier. Maxim souriait. Il les suivit des yeux jusqu’à ce que leurs figures soient happées par les ombres et qu’il ne restait aucune trace d’eux à part les cigarettes par terre, à des intervalles de quelques mètres, dispersées sur les trottoirs et la route. C’étaient de bons gars, vraiment fidèles à leur amitié. Ils n’étaient pas vraiment intelligents, à part Andrey et Dima qui étaient des élèves honoraires de leur école, mais ça n’avait pas d’importance. Voilà huit ans qu’ils se connaissaient, c’est-à-dire depuis que Roman, le père d’Andrey, eut la gentillesse de leur pointer vers ce quartier alors inconnu de la famille Arshavin. C’était une bonne chose qu’il ait fait ainsi, sinon il n’aurait jamais eu le plaisir de croiser le fils de son parrain et les autres gars. Il se fichait pas mal que ce soit un quartier russe ; il ne savait même pas s’il devrait se rappeler de ses journées passées en Russie, parce qu’il ne s’en souvenait tout simplement pas, contrairement à ses parents qui avaient passés leurs moments les plus glorieux là-bas. Il n’était pas ses parents, se dit-il en détachant son regard de la rue vide. Une brise légère s’éleva dans l’air, caressant le visage anguleux du jeune homme de seize. Il n’avait pas de temps pour rêver se dit-il. Rapidement il referma la fenêtre. Son sourire s’effaça. Ce n’était pas un vrai sourire.
Il se laissa glisser sur le sol parmi les nombreux objets qui prenaient toute la place dans sa chambre aux murs blancs et nus. Sur le plancher, des journaux, des livres, des vêtements, des… trucs, bon. À droite une rangée de tiroirs divers, puis une armoire. Les tiroirs étaient surtout là pour abriter les belles photos que Maxim prenait plaisir à garder. Un, deux, trois… Non, huit cadres à photo. Y’avait encore les albums scolaires et les albums familiaux qui jonchaient par terre. Et l’armoire était surtout remplie d’habits entassés pêle-mêle là-dedans, de choses qu’il n’allait pas mettre sur le dos parce qu’elles étaient des présents de la part de grand-parents quétins et qu’elles étaient toutes ridicules. Sa mère ne rangeait sa chambre que lorsqu’il était (enfin) partitpour l’école. Il devrait tout ranger ce soir, en moins de cinq heures, pour qu’elle ne trouve pas les trucs qu’il ne voulait pas qu’elle trouve. Vous savez de quoi j’parle, c’est tellement évident. Mais il ne bougeait pas. En position assise mais sur ses pieds, le dos collé au mur, le regard vide. C’était un regard typiquement Maxim A. Un regard qui se perdait quelque part, derrière vous. Vous regardez en arrière mais de trouver pas exactement où. C’était normal, il ne regardait nul part. Il voulait seulement s’enfuir de vos yeux. Il ne voulait pas que vous voyez ses émotions. C’était top secret après tout. Y’avait que lui qui y avait accès. La porte vers eux était fermée à clé… Et la clé était perdue dans sa chambre en bordel, parmi tant d’autres souvenirs et mémoires, les uns plus douloureux que les autres.
Prenant son courage à deux mains, il se laissa tomber sur son ventre, sur les vieux journaux. Ils étaient vraiment vieux, datant de 2027. Maxim mit sa tête blonde de côté, laissa ses bras serpenter le long de son corps immobile. Il vit le titre ‘Homme de 23 ans tué dans une bagarre’. Just en dessous, écrit en plus petit ‘Frère de 13 ans à moitié mort retrouvé à côté de lui’. Il ferma les yeux, luttant contre les larmes qui s’éclataient dans son cœur. Mais, même si ces larmes n’arrivèrent pas à percer la barrière de glace qu’il avait imposée, ça n’empêcha pourtant pas aux souvenirs de surgir à nouveau…
Le soir frais d’une journée d’octobre. L’odeur des feuilles mortes qui faisaient ‘Scronch scronch’ lorsqu’il marchait dessus. Sa mère emmenant Alina et Alexei à la fête d’un ami de classe et son père qui n’était pas à la maison, laissant Artem et Maxim seuls. Les deux avaient prévu tellement de choses ce jour-là et ils arrivèrent à n’en faire que la stricte moitié… Les gars qui vinrent taper à la porte deux heures plus tard, à 21h. Trois hommes ivres, qui demandaient une somme d’argent à Artem. Il leur avait répondu que son père n’était pas là pour la leur donner, mais eux, les fous, ils ne voulurent rien entendre. L’un d’eux avait tenté de tirer Artem par les cheveux jusqu’au salon, sans grand succès à cause de l’adolescent qui lui avait sauté dessus.
« Maxim ! Idiot, descend de son dos ! » fut la réaction d’Artem.
« Fais pas d’mal à Artem, tu comprends, le gros ?! » hurla Maxim dans l’oreille du gros bonhomme. Il sentait la pisse de chat et les cigarettes. S’en suivirent les jurons du mec, qui étaient tellement cruels que l’élève de Poudlard lâcha son cou, pris par surprise. Le mec dont l’estomac devrait sans doute peser autant que Maxim lui-même prit ce dernier par la taille et le jeta derrière son épaule comme un sac de patates. Il hurla, cria, donna des coups de pied à l’homme. Rien. Tandis que les deux autres mecs, l’un maigre comme un cheveu et l’autre dans un état épouvantable de saleté, se virèrent sur Artem. Le premier sortit un pistolet de son jean et le pointa sur la crâne de son grand frère. C’était le point culminant. D’un mouvement ferme, Maxim mordit le cou gras de l’homme, qui cria de douleur et lâcha l’enfant. Il se rua tout de suite sur les jambes du mec avec le pistolet qui avait commencé à reparler de la somme d’argent. Il le déstabilisa mais un ‘bang !’ se retentit tout de même. La balle avait fait un trou dans le plafond et une large partie de ce dernier tomba en morceaux sur Artem. La suite se passa plus rapidement, plus vivement, que c’était déjà finit en moins de deux. Maxim se jeta sur son grand frère, s’accrochant à son cou comme un chaton effrayé. Le gros avait sortit un couteau suisse de sa poche et ordonna de sa voix dégoûtante au maigre de l’emmener autre part, lui lançant le couteau alors que lui-même jeta son pistolet sur le sol. Mais Maxim n’était pas prêt à abandonner. Il resserra sa prise sur Artem même si on lui tirait par les pieds. Il était à deux doigts de pleurer lorsqu’il sentit quelque chose lui déchirer le corps… Quelque chose qui faisait mal. Il jeta un coup d’œil derrière lui. Le maigrichon avait planté le couteau dans son épaule et la tirait vers le bas. Les vêtements n’arrivèrent pas à le sauver. Maxim lâcha le cou de son grand frère, de son protecteur, de son idole, à contrecœur. Et il l’entendit. BANG ! Il ferma les yeux, mais ce n’était pas finit. Un autre. Et un autre. Les larmes coulèrent le long de ses joues avant de retomber sur ses vêtements ensanglantés. Maxim osa ouvrir les yeux, malgré la douleur qui déchirait ses entrailles. Les deux mecs n’étaient plus là, le troisième qui le tenait auparavant non plus. C’était curieux, il n’avait pas ressentit son départ… Puis Artem. Sur le sol, le côte troué, le sang sortant à une vitesse alarmante de son corps. « A… Artem… » Les larmes doublèrent, la douleur devint plus cuisante, mais il rampa tout de même vers son frère. Il posa sa main aux doigts fins sur son cœur, l’entendit battre… Sûrement pas pour longtemps.
« Maxim… » Les yeux de son frère étaient pleines de larmes, eux aussi. Il tremblait de la tête aux pieds, et avec raison ! « Maxim… C’est… C’est dommage que je meure aussi jeune. Je ne te verrai pas grandir. Je ne pourrai pas me marier, fonder une famille comme papa le voulait. Ça va se terminer… ici. »
« Ne dis pas ça, Artem… J’vais appeler l’ambulance okay ? Reste fort, Artem, reste fo– » Il avala son dernier mot, trop ému pour pouvoir le prononcer. Il se releva en gémissant. Faisant fi de la profondeur de sa blessure il se jeta sur le téléphone et composa le numéro en tremblotant. « Mon frère… et moi… y’a eu des mecs qui ont voulu nous tuer… » Il laissa le téléphone là comme il l’était et retourna en rampant vers Artem, les larmes coulant de plus belle. « Ne t’en va pas, Artem, s’il te plaît… Reste… Pour maman, pour papa… Pour Alina et Alexei et moi… »
« Pleure… pas Maxoushka… Je serai toujours… là avec toi c’est… compris ? » Artem avait de la difficulté à dire ses mots maintenant. C’était pire que ce que Max croyait. « Là-haut… Avec le Seigneur… Viens, prions une dernière… fois ensemble… » Ils le firent, tous les deux dans un état déplorable. « Toi… tu vas rester fort… okay ? Je… ne veux pas… que tu gâches ta vie… Comme moi j… je l’ai fait… » Il leva son regard vers lui. Ce regard bleu, froid, perçant, signe de la famille sans doute. Les larmes redoublèrent de plus bel. « Merci Maxim… dis à la famille que… je les aime… Dis à maman de… ne pas être trop triste… Dis à papa la même… ch… chose… Je vous aime tous Max, je t’… aime… прощание [Adieu] ... »
Dernière édition par Maxim R. Arshavin le Sam 13 Sep - 17:50, édité 4 fois
Retourne à la réalité, Max. Revoir les images d’Artem dans ton esprit ne le feront pas revivre sur terre, c’était inutile. Sa vie était inutile. Il était inutile. Il ne savait plus pourquoi il continuait d’exister, pourquoi ce Dieu que tous voulaient croire juste et bon voulait qu’il existe. Mais pourtant Maxime n’était pas prêt pour se suicider, loin de là. Il s’accrochait toujours à l’idée que quelque chose viendra bousculer son existence, la rendre plus intrigante, plus intéressante, plus… valable ? Même si, pour le moment, ses journées étaient monotones, moroses, ennuyantes. Rien ne venait les perturber pour qu’il s’amuse ne soit-ce qu’un tout petit peu. Bon, quoiqu’il en soit, il devrait se concentrer sur le présent pour l’instant. Comme pourquoi il restait là, étendu comme un cadavre sur un plancher sale. Certes, il était déchiré, mal à l'aise, triste, furieux, chagriné plus que tout… Mais il devrait retourner sur Terre, loin de la Lune, et réaliser que trois longues années atroces avaient passé depuis la meurtre, depuis la fameuse cicatrice qui orne son corps comme une blessure permanente dans son cœur. Durant un moment, ce fut le silence complet qui régna dans la grande chambre à coucher. Il ne bougea pas, n’agita pas les trucs autour de lui, ne fit rien à part rester mollement par terre comme un être sans os. Puis… Une larme, deux larmes, trois larmes. Il tenta de lutter contre l’océan qui essayait de découler de ses yeux, sans grand succès. Malgré toutes les reproches qu’il s’était faites, voilà que la barrière se brisa sous la pression et que l’eau inonda sa résistance.
Rapidement, il se releva et se jeta sous le lit. Il devrait le retrouver, c’était sa seule chance d’arrêter ces fichues larmes, de redevenir normal, de pouvoir se contrôler. Sous le lit se trouvaient surtout des papiers usés avec les mots Tu me manques, Je ne veux plus de ça, Don’t lose control et autres petites phrases banales du genre écrites dessus. Des papiers tellement vieux qu’ils avaient jaunis. Et puis sous ça se trouvaient les habituels ; les bas multicolores, les sous-vêtements, les T-shirts et même un jean… Finalement. Il le tint dans sa main tremblante, effaçant avec l’autre les larmes qui serpentaient sur ses joues pâles. De cette même main qui ne pouvait plus se tenir tranquille, il l’inséra dans sa bouche. Fallait attendre les effets. Ils surviendraient habituellement quelques dizaines de minutes plus tard. Habituellement. Les larmes se séchèrent peu à peu, mais ce n’était pas dû à la drogue. La maîtrise lui revenait enfin. Se retirant du dessous de son lit colossal, il regarda autour de lui. Beurk, sa chambre faisait pitié. Et puis sa valise qui se tenait tout tranquillement dans un coin n’était pas encore prêt pour demain… Et c’était le milieu de la nuit en plus. Ses yeux tombèrent sur les photos sur les tiroirs. Une photo de famille, trois de lui-même à différents étapes de sa vie, une avec Artem, avec ses parents, puis avec ses deux autres frères et sœur, pour finir avec une de lui et de la famille de son parrain. Spontanément, il commença à chantonner. Il ne savait plus d’où il avait commencée la chanson, ça lui avait juste sauté dans la tête.
Gentle words, no aim It seems we’re playing a game Easy smile, but no fun Sweet music for no one Close embrace, but no more Cold Champagne we forgot to pour Baby now it's happened with us We are dancing on broken glass Can’t stand no more...
Les effets commencèrent. Le silence retomba de nouveau, lourdement, dans la chambre. Il dirigea un regard confus vers un journal sur le sol, sur lequel on pouvait lire « Andrei Arshavin ; le Tsar devenu Star ». Un article sur son père. B’ah, il pouvait aller crever en enfer celui-là, Max le détestait de toute façon. Ouais il avait toujours été là pour lui, comme un bon papa le devait ; mais n’empêche que des cinq enfants de l’homme y’avait que lui, Maxim, qui était sa copie miniature alors que les autres portaient des traits des deux parents. Il vivait donc dans l’ombre de son paternel qu’il ne pouvait jamais rivaliser en matière de magnificence. D’un mouvement brusque il se pencha mais tomba, sa tête tournant soudain à une vitesse folle, et ses mains délicates caressèrent doucement la page vieillie avant de l’arracher en morceaux. Ah que ça lui faisait du bien. Il se lança à la suite des photos. Il visa par contre mal et finit par faire tomber toutes les cadres sur le sol en les poussant de ses mains. Il entendit des cracks, quelques unes se brisèrent mais il se fichait bien s’il marchait ou non sur elles. Il ouvrit l’armoire ; ses yeux se posèrent sur le ballon de foot rouge qui se trouvait au fond ; et dans un état de rage il le jeta hors de sa chambre, dans la rue. La signature « Arshavin » écrit dessus avec du feutre en était la cause bien sûr. Puis il continua de se déchirer intérieurement, de s'arracher le cœur à maintes reprises sans en être satisfait. De causer du chaos à sa pauvre chambre. Le LSD était bien connu comme étant mal, ça donnait des hallucinations mais ça rendait à Maxim une poussée de colère et de destruction incroyable. Il voulait pulvériser tout ce qui lui causer du mal, qui ouvrait les blessures qu’il avait pourtant pris soin de fermer dans son âme.
Cet état dura pendant quelques heures.
Au matin, à sept heures piles, sa mère vint le chercher. Tout doucement, elle poussa la porte et vit dans l’entrebâillement son fils étendu par terre, sur son côte, sa main agrippant la page d’un journal. Ah, ses foutus journaux, Maxim les gardait partout. C’était comme s’il était un journaliste lui-même. Yulia entra dans la chambre avant de voir le désordre. Elle était choquée. Surprise, stupéfaite. Les photos se retrouvaient toutes sur le plancher. Pourtant Max’ aimait bien ses photos… non ? Et puis… Oh Seigneur, la fenêtre était cassée. Elle jeta un rapide coup d’œil dehors. Sur sa pelouse se trouvaient les morceaux de ver, ainsi qu’un… ballon de foot ? Encore sous le choc, elle se pencha pour ramasser tous ces bouts de journaux que son fils avait déchiré. Pour réaliser après quelques minutes qu’ils comportaient des images d’Andrei. Son Andrei. Maxim détestait son propre père ou quoi ? Pourquoi tous ces dégâts, que prouver ? Était-il instable ? Elle alla près de lui, s’accroupissant à son côté comme une bonne mère le doit. Faiblement, elle le secoua. Rien. Il semblait mort. Bien sûr qu’il ne l’était pas actuellement, mais il avait le teint tellement livide, tellement vert, les mains tellement froides, que n’importe qui aurait bien pu croire que les Arshavin gardaient un cadavre dans la maison. Elle s’inquiéta, mais décida finalement d’arracher de la main crispée de son fils l’article de journal. Ce n’était que là que Maxim commença à réagir et à s’agiter. Il bougea d’abord sa main, d’où sa mère lui piqua son article, puis son autre main, puis sa tête, ses jambes, son corps… Mais ses yeux restèrent fermés pendant que Yulia lisait les mots « Les drogues, ça s’arrête ici » comme titre du petit article. Elle fut incapable de bouger. Son regard n’osa même pas se reposer sur son garçon. La terreur et la réalisation de quelque chose qui lui avait échappée si facilement la frappèrent brutalement. Son garçon… Son bébé… Non… Ce n’était pas possible…
Finalement, Maxim ouvrit les yeux. Son corps lui faisait mal – dormir sur le sol n’était pas vraiment confortable vous savez –, sa tête aussi. Comme si quelqu’un essayait de la briser à coups de marteau. Il la tourna de côté et vit sa mère, ses cheveux bruns relevés en une queue de cheval, son regard posé sur le sien. Il lui sourit. Avant de réaliser que son regard avait quelque chose de différent… Quelque chose d’effrayée, comme si on venait de lui annoncer sa propre mort… Elle ouvrit la bouche et les mots en sortirent d’un seul coup.
« Depuis quand tu fais de la drogue ? »
Dernière édition par Maxim R. Arshavin le Sam 13 Sep - 14:45, édité 2 fois
Zeké Jordan
▌Citation :
| SATANIS;
Ergo draco maledicte et omnis legio diabolica adjuramus te.
cessa decipere humanas creaturas, eisque aeternae Perditionis venenum propinare !
▌Clan : Avec moi-même, ça en fait moins à trahir. ▌Âge : 19 ans ▌Année : 7e ▌Maison : Serdaigle ▌Don(s) : : Loup-garou. ▌Sang : Mélé ▌Emploi : // ▌Poste au Quidditch : ex-Gardien & Capitaine de Serdaigle.
Je te souhaite une bonne chance pour terminer ta fiche (Qui est magnifique jusque là <3) et je te réserve l'avatar.
Bonne chance :D
&Vive Arshavin ^^ Me faudra obligatoirement un lien avec toi une fois que tu seras validé :P
Invité
Invité
Sujet: Re: • | Maxim R. Arshavin » Jeu 11 Sep - 0:01
• Découverte de la Magie : Officiellement à l'âge de cinq ans, il eut son premier contact avec la magie. Un jour d'hiver ennuyant, il voulait se divertir, mais pourtant tout le monde s'affairait à ses tâches. Son père était à son entraînement de foot, sa mère dans la cuisine en train de préparer quelque chose d'alléchante, Artem était chez un ami, Alina était partie magasiner avec ses copines et Alexei prenait une petite sieste. Mais lui, il n'avait rien à faire, mais voulait avoir un peu de fun. Il réveilla Alexei, qui commença à l'engeuler par la suite. En colère et très, très mécontent, la bibliothèque faillit tomber sur la tête de son frère si sa mère ne s'était pas interposée en lui murmurant des mots doux. • Famille : Andrei Arshavin et Yulia Arshavina (née Ivanova ; ne pas confondre avec la top modèle qui porte le même nom) sont ses parents. Son père, un footballer avec une grande agilité qui l’aida beaucoup dans son ‘métier’, a joué dans l’Euro ’08, la Coupe du Monde ’10 et tous les autres compétitions du genre qui le suivent. Il a cessé de jouer à l’âge de quarante-et-un ans. Quant à sa mère, elle est issue d’une famille assez pauvre, avec un mère à demi sorcière. Elle épousa (avec joie) Andrei à l’âge de vingt-deux ans. Ensemble ils ont eu une belle progéniture dont Maxim fait partie. Le premier enfant du couple, Artem Arshavin, est mort ; Alina Arshavin aux cheveux d’or se trouve (volontairement) dans l’armée russe ; Alexei est lui-aussi dans l’armée mais par force (en Russie tous les jeunes garçons de dix-huit doivent obligatoirement compléter une ou deux années dans la service militaire) ; lui-même, Maxim Arshavin, est élève de l’école de sorcellerie ; et finalement petit Artyom, ainsi appelé en honneur de son grand frère décédé, va commencer sa première année à Poudlard. Si vous avez remarqué il n’y a que Max qui ne porte pas un prénom commençant par la lettre A. • Relations amoureuses : Dans sa famille il y a une tradition que les mâles doivent respecter ; « Ne jamais s’éprendre d’une fille si tu n’es pas sûr à cent pourcent de vouloir sacrifier ta vie pour elle ou bien de vouloir l’épouser sur le coup. » Il l’a respecte, cette parole, du moins il tente de le faire du mieux qu’il le peut. Ses hormones et les trucs qu’il prend lui rendent parfois incapable d’ignorer le désir sexuel si commun à son âge. Et puis, si les autres mecs de l’école ont déjà couché avec une fille (au pluriel peut-être même…), alors pourquoi pas lui? • Relations amicales : Il a quelques amis ici-et-là à Poudlard, quelques amis en dehors de l’école, quelques amis laissés en Russie… Mais il déteste être en groupe. Un ou deux meilleurs potes, ça suffira. Quelques connaissances et autres relations amicales éparpillées un peu partout dans les maisons aussi ça lui va, mais il n’est pas très chaud à l’idée d’être dans un gang d’une dizaine de personnes. Solitaires au pouvoir!
_____o5. détails
• Orientation sexuelle : Bien qu’il n’aime pas l’avouer, même pas à lui-même, il est bisexuel. Par contre, quant ça revient à apprécier la silhouette d’une personne, ce sont les filles qui gagnent. Il trouve seulement que certains mecs ont un jolis visage et un corps pas mal aussi, mais se couvrirait d’honte en se retrouvant dans le même lit qu’une personne du même sexe. • Baguette Magique : Ollivander dût tenter une belle dizaine de baguettes avant de trouver une qui convient à merveille au nouvel élève d’autrefois. 32 centimètres, bois d’ébène (qui d’après lui représente son esprit un peu trop sombre), ventricule de cœur de dragon. Il n’a aucune idée lequel par contre et s’en fout complètement. Tout ce qui l’importe c’est d’avoir quelque chose qui marche normalement. • Balai : Un Nimbus 2o2o. • Animaux : Aucun, Max n’aime pas les animaux. Du moins c’est ce qu’il avait répliqué à ses parents lorsque ceux-ci avaient voulu acheter un hibou pour lui (« T’sais, pour que tu nous envois des lettres de temps en temps… »). En réalité c’était parce qu’il préfère ne pas communiquer avec ses parents tout court. • Forme du Patronus : Un loup blanc. • Forme de l'Epouventard : Le cadavre de son grand frère Artem, sur le sol, baignant dans son propre sang. Du sang rouge. Des yeux bleus, grands, ouverts, sans vie. Des lèvres entourées de sang. Des cheveux pleins de sang. Le T-shirt tacheté de sang. Du sang partout, partout... Lorsque l'Épouventard se manifeste, que Maxim réalise ce qu'il est, il s'évanouit. Il n'en peut plus. Il ne veut pas affronter cette journée de nouveau. • Futur envisagé : Ministère de Magie, Directeur de Poudlard, vendeur de crème glacée, tueur en série, bibliothécaire, ramasseur d'ordures... La vie est pleine de possibilités qu'il doit encore découvrir.
_____o6. hors-jeu
• Star sur l'avatar : Andrei Arshavin. *sort avant de se faire tuer* • Personnage prédéfini ? Niet. • Prénom ou Surnom : Appellez-moi... Andrei's lover ou Mrs. Arshavin the Second. • Age : Majeure dans quatre ans. Vous savez les bases des maths non? • Code Règlement : Incarcerem. • Commentaires : Le forum est, comme d’habitude, orné d’un design exquise qui va à merveille avec la bonté de ses membres. (Moi être prise dans un moment poétique? Oh non, ça jamais.) • Taux d'activité |/7| : Quatre jours sur sept je dirais… Mais tout dépend de l’école et des devoirs sataniques qui nous empêchent de vivre librement. Ahem. • Où avez vous connu le forum? Par partenariat. Avec un autre forum, bien entendu.
Invité
Invité
Sujet: Re: • | Maxim R. Arshavin » Sam 13 Sep - 4:46
Terminoche <3
Roh merchi Zekie d'amouw *devient rouge comme une tomate x)* Arshavin's the man ! <3
Zeké Jordan
▌Citation :
| SATANIS;
Ergo draco maledicte et omnis legio diabolica adjuramus te.
cessa decipere humanas creaturas, eisque aeternae Perditionis venenum propinare !
▌Clan : Avec moi-même, ça en fait moins à trahir. ▌Âge : 19 ans ▌Année : 7e ▌Maison : Serdaigle ▌Don(s) : : Loup-garou. ▌Sang : Mélé ▌Emploi : // ▌Poste au Quidditch : ex-Gardien & Capitaine de Serdaigle.