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 Une Journée Comme Les Autres

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Hope L. McGwen
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    hope; let me play with words and your mind »



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    Une Journée Comme Les Autres 34srxxh
    «L'un des pièges de l'enfance est qu'il n'est pas nécessaire de comprendre quelque chose pour le sentir. Et quand la raison devient capable de saisir ce qui se passe autour d'elle, les blessures du coeur sont déjà trop profondes.»

▌Clan : Vive le Ministère, ils vont peut-être nous produire un miracle.
▌Âge : 18 ans
▌Année : Huitième année
▌Maison : Serdaigle
▌Sang : Pur
▌Humeur : incertaine
▌Responsabilité : Préfète-en-chef des Aigles; redresseuse de tords; accessoirement gueularde.
▌Poste au Quidditch : Batteuse.

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MessageSujet: Une Journée Comme Les Autres   Une Journée Comme Les Autres EmptySam 13 Sep - 10:13

Premier post réservé à Sofia Lohman


    L'été. Dans quelques jours, cette saison laisserait place à la suivante. La saison de l'automne, celle qui détruit tout ce qu'on réussit à faire le printemps et l'été. L'automne. La saison de la destruction. Pour laisser place à un renouveau. Un renouveau identique. Avec les mêmes odeurs de jasmin et de lilas, avec les mêmes couleurs mordorées du soleil, avec les mêmes bruits de gazouillement. Le temps était un cycle. Un cycle long qui ne s'interrompt presque jamais, comme s'il était condamné à faire cela. Nul n'en connaît les causes. Mais tous peuvent remarquer les conséquences.
    Pour l'heure, il faisait chaud. Disons plutôt qu'il ne faisait pas froid. Mais le temps n'était pas non plus véritablement chaud. Toujours est-il que le temps clément avait poussé certains élèves à se débarasser de leur cape noire. Hope ne comprenait pas cette attitude. Car quoi qu'il puisse arriver, elle le portait. Question d'habitude. Mais aussi question de respect. N'empêche que tout ceux qui l'enlevaient, c'était plus par un soucis de rebellion que d'intelligence. Enfin, certains. Car Poudlard regorgeait aussi d'étrangers qui n'avaient pas l'habitude d'en porter. Dans ces cas-là, soit ils avaient l'air trop rigides, soit ils en oubliaient l'existence. Pas facile de se mettre dans le bain.

    Le soleil était encore haut dans le ciel, La Serdaigle se dit qu'elle pouvait peut être prendre son temps pour aller voir du côté du terrain de Quidditch. Mais elle se contenta de s’asseoir sur les marches n’ayant pas la motivation d’aller voir des entraînements. Faisant partie de l'équipe de sa maison, elle aurait le temps de les voir venir, ses entraînements à elle. L'équipe de Gryffondor qui s'entraînait pour l'heure était pleine de nouveaux élèves et des filles qui plus est. Elle ne les connaissait pas et s’en fichait royalement. C’était le fait qu’elles ne le connaissaient pas elle qui pausait problème, elle ne savaient pas qu’Hope était autoritaire et ne supportait pas tous ces commentaires inutiles que les filles semblaient toujours vouloir se lancer les unes aux autres. Rien que d’y penser son humeur se fit plus morose.

    Des nuages voilèrent le soleil, il fit frais d’un coup et La Serdaigle retint un frisson, elle avait la chaire de poule. C’était une impression assez désagréable, mais elle ne fit rien, déjà les nuages s’écartaient, laissant le soleil l’éclairer de nouveau. Et de toutes manières, elle n'avait aucune envie de retourner à l'intérieur du château. C'était le week-end et traverser les couloirs ressemblait plus à un assaut qu'à une balade tranquille. Des élèves couraient, chahutaient, parlaient, révisaient et pleins d’autres choses que des jeunes étudiants pouvaient faire. C'était même pire ici, dehors. Mais le fait que le parc soit grand permettait de ne pas y faire trop intention. A les voir comme ça, Hope se demanda pourquoi elle n’était pas comme ça. Pourquoi n’était-elle pas insouciante ?

    Insouciante et stupide ? Très peu pour moi !

    Finalement, elle ne se demandait plus pourquoi elle n’était pas comme ça, elle se félicitait de ne pas être comme ça. La Serdaigle n'aimait pas la futilité. Et toutes les choses qui l'entouraient lui paraissait comme telles. Elle était en quelques sortes piégées. Partout l'entouraient des hordes de gens qui ne pensaient qu'à la perversion des choses. Mais elle ne deviendrait jamais ainsi, préférant rester dans son monde. Dans ses pensées. Souvent perdues dedant, elle ne faisait pas particulièrement attention à ce qui l’entourait, de toute manière, à part les arbres qui étaient anormalement fleuris en cette période de l’année, il n’avait rien qui ne l’intéressait.
    Quoique. Si, il y avait quelque chose. Elle voulait pouvoir parler, mais à quelqu’un de sensé.
    Est-ce que cela existait toujours ?

    Elle tourna les yeux vers le château, puis parcourut l’étendue d’herbe qui était là, aux pieds de l’escalier.
    Oui, ça devait encore exister. Mais les spécimens étaient rares. Et ceux qui existaient comme tels n'avaient pas forcément les mêmes opinions que le Serdaigle. Et, dans ce cas, tout était limité. Tout.
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MessageSujet: Re: Une Journée Comme Les Autres   Une Journée Comme Les Autres EmptyVen 26 Sep - 22:54


    Programme du jour ? Solidute habituelle accompagnée d’un bon livre ? Probablement. Depuis son arrivée à Poudlard, Sofia n’avait jamais été aussi seule au monde. Certes, quelques personnes venaient l’accueillir à leur façon, mais d’un geste brusque de la main, Sofia les repoussait. Trop jeune, trop studieux, trop con… toutes les raisons étaient bonnes pour la serpentarde pour éviter les contacts humains. Et pourtant, au plus profond d’elle-même, elle voulait s’intégrer… mais il était nettement clair que ses critères de sélection étaient un peu trop élevés en ce qui concernait son cercle d’amis. Du coup, elle avait arrêtée de chercher, se disant que lorsque le moment s’y prêterait, elle trouverait la ou les perles rares (elle avait une sorte de sixième sens à ce sujet). À force de sonder les gens autour d’elle de son regard amère et froid, elle avait repéré certaines personnes qui, d’un seul coup d’œil, méritait son attention… du moins, plus que les autres. Mais faire leur connaissance n’était pas dans ses plans, non, vraiment pas. Après une semaine intensive de cours, un peu de solitude, loin des chahutements des étudiants en congé et des professeurs qui rouspétait de ne pas courir dans les couloirs et ce genre de choses, prendre l’air, s’évader loin de ces murs de briques… c’était la solution idéale !

    Tôt en matinée, elle avait fuit la salle commune puis le château, n’apportant avec qu’elle que le stricte minimum, soit un livre plus gros que celui de potions et celui de sortilèges mit ensemble. Et elle avait marché. Longtemps. Très longtemps. Jusqu’à la cime des arbres de la forêt interdite, près des limites de Poudlard – du moins, ce qu’elle croyait être les limites puisque les livres n’étaient pas très clair à ce sujet. Soulagée de n’y trouver personne, elle s’assied au pied d’un grand cèdre, heureuse de savourer cette tranquillité d’esprit et cette soit disant liberté d’être enfin seule.

    Pourtant, elle fut incapable de se concentrer sur sa lecture du jour. Des visages lui revenait en tête, deux particulièrement plus intrigants que les autres. Bien entendu, il y avait Jonathan, l’assistant du professeur de potions. Ne désirant pas trop y penser, de peur de se faire elle-même rougir en songeant à ses propres émotions, elle se concentra sur la seconde image… Maxim. Les papillons de son estomac moururent sur le champ, laissant place à quelque chose de plus malsain, de haineux… Elle ne s’expliquait pas cette haine étrange envers ce gryffondor qu’elle connaissait à peine, que de vue devrais-je même dire. Pourquoi alors, à chaque fois qu’elle le voyait, c’était un sentiment de dédain qu’elle ressentait… mêlée avec cette puissante envie de se rapprocher de lui, de lui parler. Cette attraction lui donnait mal au cœur, elle qui, totalement consciente de chacun de ces actes, n’écoutait jamais les cris de son cœur ou de son corps en termes d’amour et de pulsions dites sensuelles.

    Consciente que son avant-midi de calme était d’une certaine façon perdu par ses réflexions qui lui avaient brouillé l’esprit, elle revint sur ces pas, plus lentement cette fois, afin de profiter des derniers moments de solitude qu’elle aurait ce matin là. À quelques kilomètres de Poudlard, elle tomba sur un couple en pleins échanges de salives… Incapable de s’empêcher de les déranger, consciente de leur peur qu’ils auraient de se faire surprendre – et surtout parce que la chose dégoutait à mourir Sofia, elle s’approcha doucement, puis se prononça sur leur ébat.

    « Prenez-vous une chambre… vous êtes dégoutants. »

    Puis, sans un mot, rien de plus, elle continua son chemin. Les groupes d’élèves se firent plus nombreux et plusieurs posèrent leurs yeux sur elle. Mais bon, elle avait l’habitude. Elle, l’une des nouvelles attractions du grand château qu’était Poudlard. Il était si difficile de se fondre dans la masse quand l’on ne connaissait personne… et surtout quand notre apparence reflétait déjà les traits d’une autre personne. Les rumeurs étaient vîtes répondus, à ce qu’on raconte. Oui, bien sur… autant les faits réels que les mensonges et les stupidités que pouvait inventés ces petites commères qui ricanaient à chacun de ses passages près d’elles. Se retournant vers elles et leur lançant un regard noir, elles s’éloignèrent tout en continuant de discuter ensemble. Se retournant, elle voulu poursuivre son chemin mais un obstacle se posa devant elle. En fait… rectifions les choses : une personne (Hope).

    « Pardon. »

    L’évitant, elle se détourna de son emplacement et monta quelques marches avant de s’asseoir un peu plus haut, à son tour, afin d’éviter la cohue qui devait régner dans la grande salle à cette heure – le dîner venait de sonner. Préférant prendre son repas seule, elle se résolu à poursuivre sa lecture, espérant que cette fois ci, personne ne viendrait la déranger.

    (J'ai l'impression que ce message est médiocre. Pardon !)



Dernière édition par Sofia G. Lohman le Lun 20 Oct - 2:36, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une Journée Comme Les Autres   Une Journée Comme Les Autres EmptyLun 6 Oct - 14:30


    Un livre sur les cuisses, ouvert, Hope n’arrivait pas à se concentrer. Le bruit alentour, la douceur du soleil et les derniers parfums de l’automne lui parvenait jusqu’aux oreilles. Jusqu’aux narines. La Serdaigle avait beau se dire qu’elle devait à tout prix apprendre son cours, rien n’y faisait. Elle se contentait de passer la main sur le papier, sensation agréable accompagnée d’un bruit de feuille plissé, et de regarder les hordes d’élèves qui se déplaçaient. Campement par ici ou campement par là-bas, leur déambulement était ahurissant. Ils auraient pu se contenter de s’installer à un endroit bien précis, de parler à voix basse et de travailler. Mais non. Telle place était trop ensoleillée, celle-ci avait une herbe trop humide. Et au final, ça bougeait dans tout les sens, ne prenait pas le temps de travailler et finissait forcément par des éclats de rire et un sac abandonné. Et ce n’étaient pas les regards furax que leur jetait McGwen qui allait changer grand-chose… C’était beaucoup plus amusant d’embêter les autres.

    Plus amusant, oui. Vous remarquerez souvent que l’être humain nuit. Il se complait à être là où les autres ne veulent pas. On dirait qu’ils sont comme animés par des aimants répulsifs. Tout les cris venant à eux ressemblent à des « ne vous approchez pas », des « pas encore eux ». Mais rien n’y fait. L’aimant est trop fort et comme attirés, ils moucheronnent autour de vous. Insectes dérangeants. Toujours à critiquer. Toujours à crier. Espionner, taquiner. Et la paix dans tous cela, elle est où ? Mais elle est là-bas vous dira-t-on. C’était à vous de ne pas vous approcher. Comme si que c’était la supériorité numérique que l’emportait. Malheureusement, oui. Ils étaient trop occupés à discuter et à hurler, alors, sur le coup, vous n’existiez pas. Vous étiez là avant ? Et bien, qu’est ce que vous faites encore ici. Vous n’avez pas remarqué qu’on essayait de vous chasser ?

    Mais bien ancrée, McGwen ne bougeait pas. Elle ne voulait pas. Elle savait qu’elle allait regretter d’avoir perdu du temps et de n’avoir rien appris, rien écris. Mais qu’importe. Elle avait décidé d’optimiser ce temps libre improvisé. Elle observait chaque comportement, chaque attitude, en trouvant des plus ridicules les uns que les autres. Résultat : les hommes sont dans le paraître. Toujours à vouloir impressionner. Toujours à vouloir se montrer. La compétition n’était-elle pas le groupe qui braillait le plus fort. Et dans tout ça, les actions « honorifiques » n’étaient que des prétextes à se mettre encore plus lamentablement en valeur. Les « je respecte la nature parce que je l’apprécie » finissait dans les oreilles de la Serdaigle par « en fait, je m’en contre moque, mais il faut bien que je fasse quelque chose de différent, de respectueux ». Après cela, un peu normal que les relations avec Hope soient au point mort ou au stade supérieur, c’est-à-dire celui des relations défectueuses. Des amis ? Oui, elle en avait. Mais le stade « ami » pour le moment, se limitait à des « enfin une personne intéressante avec laquelle discuter ». Elle avait aussi des aides, comme ce Serpentard. Avery lui semblait-il. Un peu volage mais parfait espion.

    Autre bruit de pas soudain. McGwen aurait pu ne pas le remarquer. Mais voyez-vous, des bruits de pas qui ne s’accompagne pas de piaillements incessants mais plutôt d’une excuse polie, ça change un peu la donne. La sixième Année leva alors la tête vers son interlocutrice fortuite. Pas le temps de répondre d’ailleurs, l’autre s’étant déjà éclipsée sur les marches supérieures, plongée dans un bouquin. Le titre ? Incapable de le lire, l’inconnue avait les mains dessus. D’ailleurs, c’était une inconnue pas si inconnue que cela d’ailleurs. La Serdaigle se souvenait l’avoir vu quelque part, dans un cours seulement. Le nom et le prénom, elle ne se souvenait ni de l’un ni de l’autre. Mais s’il y avait une chose de sûre, c’était que l’inconnue était une des ces nouvelles élèves dont les étudiants discutent comme si c’était un phénomène de foire dont il fallait à tout prix découvrir les secrets. Mais aussi les raisons de sa venue… On ne vient pas à Poudlard sans raison. Surtout si l’on ne veut pas de rumeur sur son identité. Les plus folles n’étant pas écartées.

    La Serdaigle ne s’était vraiment jamais intéressée aux nouveaux. Elle préférait leur laisser la liberté de choisir, de découvrir par eux-mêmes de la même manière que les Poudlariens du départ l’avait fait. Mais là, c’était vraiment différent. Il était rare de voir des gens calmes, ouverts à la lecture. Des gens isolés aussi. McGwen n’avait pas vraiment envie de rompre l’équilibre qu’était en train de mener la Serpentard. Mais elle avait une envie folle de parler avec quelqu’un de sensé. Et à la vue de tout ce qui l’entourait, c’était la nouvelle qui était à même de remplir cette fonction, celle d’une personne posée et réfléchie. Un brin fermé. Ne sachant trop comment l’aborder, elle se contenta donc d’attendre que cette dernière finisse sa page, son chapitre ou même son livre. Hope guettait l’occasion, regardant par moment par-dessus son épaule. Pas à la manière d’une personne curieuse, bien qu’elle l’était, mais à la manière d’une personne qui … Bref, c’est à vous de le décidez.

    [Pas autant que le mien. Désolée]

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MessageSujet: Re: Une Journée Comme Les Autres   Une Journée Comme Les Autres EmptyLun 20 Oct - 2:58

    Il faut croire que le fait d’être entourée de gens, de bruits plus précisément sembla mettre à l’aise Sofia dans sa lecture, qu’elle reprit de plus belle et plus insistante. En fait, s’isolant presque des gens qui l’entourait, et ce, simplement en s’enfermant dans sa petite bulle personnel, elle avait réussi à ne plus faire entièrement partie de ce monde. Elle était dans son monde, celui du livre dont elle parcourait les pages avec avidité. Étonnement, alors que plusieurs songeait qu’elle ne semblait point avoir de sentiments, Sofia était le genre de filles qui s’attachait aux personnages des livres qu’elle lisait, vivant avec eux leurs drames, leurs joies, leurs haines et leurs folies. Elle se fondait dans la littérature, son exutoire, le lieu où elle se refugiait lorsque plus rien autour d’elle n’avait d’intérêt. Passionnée ? Elle l’était, bien évidement, au point de ne pas s’apercevoir qu’on l’observait d’un coup d’œil discret, quelques rangées plus bas.

    Ce fut les gargouillements de son ventre qui criait famine qui la tirèrent de l’autre monde, son imaginaire, qui à ce moment même, inventait mille et un scénario des plus fous sur ce qui attendait les personnages de son livre dans les pages à venir. Refermant son livre délicatement, caressant le papier délicat du bout des doigts, elle posa son signet antique – cadeau de sa grand-mère – entre les deux pages qu’elle venait de terminer. Puis, relevant la tête, elle croisa le regard d’une collègue de classe, un regard, non pas curieux, mais… hum… impatient ? Impatient de quoi, aucune idée. Peut-être que cette dernière voulait lui demander quelque chose – un miracle en soi car rare était ceux qui osait l’aborder, outre que pour vérifier une information qui ne méritait même pas qu’on y porte intérêt ? Ou non, cette personne ne l’observait que pour l’observer, quoi. Elle était l’attraction du coin, non ? Et pourtant, Sofia n’arrivait pas à mettre sur cette fille ce genre de qualificatif, comme si celle qui l’observait ne cadrait pas avec l’image qu’elle s’était faite des gens qui n’avait rien d’autres à faire que courir à la recherche des derniers potins.

    Néanmoins, légèrement intimidé de ces retard jetés par moment, Sofia se releva lentement, puis, descendant les marches qui la séparait de sa voisine de pallier, elle posa son regard près du sol, là où l’autre se trouvait.

    « Pourquoi m’observes-tu ? »

    Ce fut tout ce qu’elle fut en mesure de lui demander, afin de paraître… relativement polie ? Elle n’avait aucune raison de crier des noms à cette étrangère qui était loin de lui donner envie de fuir loin. Non, cette jeune femme avait quelque chose. Quoi ? Aucune idée. Mais Sofia sentait qu’elle n’était pas comme les autres, plutôt, qu’elle était peut-être d’avantage comme elle. De son monde. De sa veine, oui. Le genre de personnes à qui elle prenait la peine d’accorder ne serait-ce qu’une minute de son temps. Et ces personnes, elles étaient rares. En fait, depuis son arrivée à Poudlard, Sofia n'en avait pas croisé une seule. Peut-être que ce jour était enfin arrivé, qui sait. Et il fallait croire que la serpentarde songeait à la même chose, elle qui, lassé de son journal intime qu'elle avait laissé à la maison, se manquait d'une confidente.

    (Je suis désolé, ce n'est vraiment pas long, mais je manquais de temps et j'ai pris trop de retard dans mes RP... et bon, j'ai manqué un peu d'inspiration, aussi bien faire avancer un peu l'histoire, je n'ai pas trop envie de m'attarder sur... "lecture d'un livre 101" LOL ! J'espère que tu me pardonnes, Hope chériee !)
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MessageSujet: M   Une Journée Comme Les Autres EmptyDim 30 Nov - 15:00

    Il faut avouer que ce temps de réponse fut très long, que cela gênait légèrement la narratrice mais aucunement Hope qui n'avait aucune idée de ce qui se passait. La Serdaigle se contentait en effet, d'attendre, jetant par à coups des regards vers les marches supérieures. Et, apparemment, cela avait été remarqué car quelques instants plus tard, la jeune fille, la nouvelle comme d'autres l'appelait, se leva et s'installa à ses côtés. Et là, s'ensuivit une question. Tout à fait banale, à vrai dire. Mais la manière dont elle avait été prononcé bloquait Hope, celle-ci ne sachant que répondre devant tant de gauchèreté, si ce mot pouvait exister. Elle réflechit alors à une réponse plausible car, dans le fond, la Bleue & Bronze ne savait pas pourquoi elle agissait ainsi. Faisant le vide dans son esprit, le répit que lui procurait la question fut alors submergé par les querelles enfantines mais surtout incessantes qui se déroulaient autour d'elle. Hope leva alors la tête, remarquant un elève de gryffondor embêter un autre plus jeune. & Tout cela parce que celui-là avait eut le culot de le regarder. Heureusement que la nouvelle n'était pas ainsi.

    -Je n'en sais rien. Et pourquoi es-tu venue me parler ?

    Ceci est ce que l'on appelle en principe en réponse décalée et absolument idiote. Pourquoi? Pour deux raisons. La première raison étant que l'on ne répondait même pas à la question. Et la deuxième, en toute logique, était que la question que Hope posait à son tour était parfaitement ridicule, étant donné de fait qu'elle connaissait parfaitement les raisons. Ou plutôt la raison en l'occurence: elle. Et dire qu'en principe elle arrivait à se tirer de toutes les situations rien que par des mots. Aujourd'hui, cela aurait été un bel exemple de sa non-réflexion.
    Elle tira alors une moue boudeuse, en espérant que cela ne se voit nullement. La jeune femme tourna alors la tête vers sa camarade, cherchant une conversation à engager. Et dans les circonstances, celle-ci devait venir de Hope en personne.

    -Hu, en fait, j'attendais que tu sois libre. Tu étais si tranquille. & Si différente des autres à cet instant que -Hope marqua un instant d'hésitation- ... que l'idée saugrenue de te parler m'est venu. C'est étrange, non ?

    Sourire discret. Ce n'est pas le genre de chose que la Serdaigle était habituée à dire. En un sens, cela la gênait d'affirmer cela. Mais au moins, elle était fière d'avoir engagé la conversation. Même si, dans le fond, elle aurait pu le faire d'une meilleure manière. Mais on remarque souvent que c'est après s'être rappelé la situation avec du recul que l'on voit ce que l'on aurait pu dire. Ou ce que l'on aurait pu faire. Mais là, Hope avait été destablisée dans les paroles de n'inconnue et, de ce fait, elle avait eut du mal à s'en emmerger. Mais comme d'habitude, elle allaiot s'en sortir. Elle respira alors un bon coup, profitant par la même occasion d'ancrer en sa mémoire les derniers parfums de l'été.

    -En fait, je m'appelle Hope. Hope Lane McGwen.

    La Serdaigle se garda de dire: "Enchantée de faire ta connaissance". Car cela, pour elle, faisait un peu trop cliché. Mais pire que cela, elle avait l'impression que cette phrase la vieillirait, trop habituée à entendre les personnes âgées la prononcer. Elle se contenta alors de se taire, attendant une moindre réponse de sa voisine. N'importe quoi. Un mot, une phrase, un geste. Du moment que ceci, dans leur intégralité, sortent des conversations futiles que la jeune femme avait entendu depuis ce matin. Et ce, même si les quelques paroles qu'elle avait prononcé n'était pas elles-même pas terrible. Un point positif dans tout cela: elle ne pouvait que faire mieux à présent. Du moins, si on lui laissait sa chance.
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MessageSujet: Re: Une Journée Comme Les Autres   Une Journée Comme Les Autres EmptyDim 28 Déc - 4:42

    Il fallut un bon moment avant que la Serdaigle prenne la peine de répondre à la question que Sofia lui avait posée quelques minutes plus tôt. Cherchait-elle une explication plausible à cette séance d’observation ou bien une excuse pour filer rapidement loin d’elle, sans un regard en arrière. Cependant, la jeune femme qui se tenait à ses côtés, sur cette marche, semblait plutôt en train de réfléchir à la meilleure façon de formuler la seule et unique vérité de cet interrogatoire : le fait qu’elle n’en savait rien. Une réponse franche qui eut le don de déstabiliser la Serpentarde. Car cette réponse n’en était pas une en soit… c’était une question ! Osant les épaules, Sofia songea un moment à s’en aller, n’ayant pas envie de perdre son temps inutilement avec une personne qui n’avait peine d’avoir une bonne excuse pour l’observer, l’espionner presque. Il y eut un autre moment de silence avant que sa voisine n’ouvre la bouche pour s’exprimer à nouveau. Quelque chose de mieux d’ailleurs que la fois précédente.

    - Non, ce n’est pas étrange en soi. J’ai eu cette même impression en te voyant m’observer. Tu n’étais pas de celles que j’aurais aimé faire fuir d’un simple regard. Et tu as de la chance. Tu aurais pu attendre d’avantage ; j’avais là une lecture passionnante. Mais il faut croire que mon ventre en avait décidé autrement.

    Un sourire en coin apparu sur ces lèvres, détail qu’elle fit disparaître aussitôt. Qu’avait-elle à faire de l’humour avec une pure inconnue, qui, étonnement, attirait sa sympathie et son attention. La voilà qui discutait avec une fille qu’elle ne connaissait pas, elle qui, d’ordinaire, préférait de loin fuir tout contact humain. C’était peut-être là l’espoir de tissé, enfin, des liens particuliers avec une personne. La personne qu’elle recherchait. Cette confidente qu’elle avait tant espérer depuis son arrivée ici. Comble de l’histoire, la jeune fille qui était assis à ses côtés se prénommait Hope. Quelle coïncidence !

    - Pour ma part, je suis Sofia. Sofia Gillian Lohman.

    Que pouvait-elle ajouter de plus ? Qu’elle était ravie de faire sa connaissance ? Non, beaucoup trop vieux jeux et digne des réceptions auxquelles sa famille étaient conviés plusieurs fois par année, à son plus grand damne. Devait-elle lui demander son âge, sa maison et ce genre de futilité ? C’était banal. Inutile. Depuis quand jugeait-elle les gens par leur maison ou leur âge ? Par leur apparence, peut-être, mais c’est ce qui était le plus frappant chez les gens. Alors, que faire lorsque la conversation, à peine entamé, se confondait déjà au silence ? Parler, probablement.

    - Tu as dit que j’étais différente des autres, n’est ce pas ? Et en quoi suis-je différente de cette masse d’étudiants ?, fit-elle en pointant du doigt un groupe d’élèves qui ricanaient, non loin d’elles.

    En fait, pour une fille comme Sofia, la différence étant frappante ; elle-même était capable de la décrire. Cependant, l'idée de l'entendre de la bouche d'une autre personne lui sembla intéressante. Et on avait là un moyen de vérifier si cette Hope en valait véritablement la peine. Serait-ce une amie en devenir ou une connaissance qu'elle aurait tendance à négliger ? Rien de mieux qu'une conversation pour briser la glace, après tout, et pour se faire une idée, une fois que les barrières physiques étaient dépassés.
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Hope L. McGwen
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    «L'un des pièges de l'enfance est qu'il n'est pas nécessaire de comprendre quelque chose pour le sentir. Et quand la raison devient capable de saisir ce qui se passe autour d'elle, les blessures du coeur sont déjà trop profondes.»

▌Clan : Vive le Ministère, ils vont peut-être nous produire un miracle.
▌Âge : 18 ans
▌Année : Huitième année
▌Maison : Serdaigle
▌Sang : Pur
▌Humeur : incertaine
▌Responsabilité : Préfète-en-chef des Aigles; redresseuse de tords; accessoirement gueularde.
▌Poste au Quidditch : Batteuse.

▌Crédit(s) : (c) zaw & Opium (gif)

AND MORE...
▌Relations:

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MessageSujet: Re: Une Journée Comme Les Autres   Une Journée Comme Les Autres EmptyDim 8 Mar - 13:13



    A vrai dire, Hope ne savait pas vraiment comment réagir. Certes, c’était elle qui avait absolument voulu parler à la Serpent mais après, une fois qu’elle eu attiré l’attention de la demoiselle, plus rien n’allait. Enfin, Hope n’allait plus dans le sens où elle se sentait incapable d’argumenter dans ce genre de situation car les relations humaines avaient encore des airs de mystères. C’était en effet en pure opposition avec les discussions qu’elle avait en principe avec les autres élèves –qui la qualifiait de reine des glaces ou de peste- où elle avait généralement le ton froid et la langue acerbe n’ayant aucune envie de parler futilité et stupidité. Mais là, pour le coup, c’était elle qui se plaçait au rang des autres, bien qu’elle ne braille pas encore. Pour rassurer certaines personnes, elle ne braillerait jamais ; ceci étant réellement à des années lumière de sa personnalité. La jeune fille releva alors la tête, écoutant alors le petit monologue de son interlocutrice. Le tout avec des intonations sympathiques, accompagné d’un léger accent –très léger, disons le nous bien- qui faisait le charme de la Serpent. « Non, ce n’est pas étrange en soi. J’ai eu cette même impression en te voyant m’observer. Tu n’étais pas de celles que j’aurais aimé faire fuir d’un simple regard. Et tu as de la chance. Tu aurais pu attendre d’avantage ; j’avais là une lecture passionnante. Mais il faut croire que mon ventre en avait décidé autrement. » Dès lors, en cet instant précis, Hope ne put dissimuler un vague sourire. C’est curieux à dire, mais c’était le discours de la jeune femme qui lui faisait cet effet. Avec, déjà, le passage lui disant qu’elle avait de la chance de ne pas avoir été rejeté d’un simple coup d’œil. Car c’était le type exact de comportement qu’elle avait avec la majorité des élèves, mais avec une légère touche supplémentaire de parole, onctueuse et malicieuse. Ou sinon, à défaut d’ouvrir la bouche pour chasser les intrus, elle se levait et disparaissait, balayant d’un revers de cape ce qu’une main aurait pu faire d’un cil dérangeant. Et puis, ce qui avait fait surtout sourire la Serdaigle, c’était la fin de la phrase, légèrement humoristique. Certes, ce n’était pas le genre de chose qui faisait qu’elle allait rire aux abois, mais plutôt le genre de chose qui rendait les choses attrayantes : simples mais surtout pas trop ridicules. C’est à ce moment là que Hope se présenta. Et ses propos furent très rapidement suivit par l’interlocutrice qui déclinait à son tour son identité. Sofia Gillian Lohman qu’elle s’appelait. La bleue et bronze réfléchit alors quelques instants, afin de déterminer si elle avait déjà entendu ces noms et prénoms. Sûrement. Car lorsqu’un nouvel élève arrive en cours d’année –disons, lorsqu’il arrive après la première année- il fait l’objet de tous les regards et il serait alors très étonnant que Hope ne l’ait jamais entendu. En réalité, si elle ignorait l’identité de Sofia jusqu’à présent, c’était qu’elle se moquait éperdument qu’une quelconque personne arrive et aussi, que si elle voulait un jour caresser l’espoir de discuter avec elle, comme en ce jour, elle serait allée la voir directement.Un nouveau silence s’installa entre les deux élèves. La Serdaigle n’ouvrit pas la bouche, préférant alors laisser le temps s’écouler et voir si l’Autre acceptait sa compagnie. Si l’on considère le fait que Sofia lui ait parlé, oui. Mais si on tient dès lors compte des propos, c’est une autre histoire. Tu as dit que j’étais différente des autres, n’est ce pas ? Et en quoi suis-je différente de cette masse d’étudiants ? Hope suivit alors des yeux la direction que lui proposait la Verte & Argent. La différence était si frappante que la jeune fille ne voyait pas l’intérêt de la question. A ces yeux, rien ne lui semblait autant évident, plus évident encore et plus vrai que un plus un font deux. Pour vous dire. Elle tourna alors la tête dans l’autre direction, regardant cette fois-ci Sofia. Sofia, Prénom dérivant certainement de celui de Sophie, signifiant la Sagesse et rappelant à certain la cathédrale Sainte-Sophie qui se situe à Constantinople. Mais la encore passons. Car, visiblement, Hope avait pour habitude, en ce jour, de mettre trop de temps pour répondre. Il allait falloir remédier à cela. D’un geste vague, elle désigna de nouveau l’attroupement d’individus bruyants.

    « Veux-tu réellement savoir ce qui te distingue d’eux, Sofia », dit –elle le doigt toujours pointé en leur direction. Cela me semble purement évident. Es-tu du genre à vouloir crier pour que l’on te remarque, pour prouver aux autres que tu existes en ce lieu ? Je ne le crois pas. Sinon, pour quelles raisons te serais-tu isolée en ce lieu, un livre dans les mains ? »

    Dès lors, la Serdaigle marqua une pose. Car nombre de questions rhétoriques se bousculaient dans sa tête et elle ne voulait surtout pas assommer son interlocutrice en les déversant toutes d’un coup et d’un seul. Cela aurait vraiment fait too much et ce n’était certainement pas son attention. La Jeune Femme baissa alors la main & continua son léger monologue sur un ton calme et posé.

    « Es-tu également en train de rire sans arrêt et sans raisons apparentes, balançant ta tête d’avant en arrière, une main sur la bouche ? Es-tu du genre à traîner le soir parce que dans la vie, il faut être « cool » ? Il paraît que cela t’apporte beaucoup d’amis… Mais à quoi cela sert-il d’en avoir beaucoup si c’est pour ne pas être proche d’eux ? As-tu également envie de te montrer insouciante et stupide parce que c’est la norme qui veut cela ? Es-tu aussi une personne aussi matérielle que ces gens-là , préférant juger sur l’habit, la richesse, la beauté, la popularité et toutes les choses du même acabit , au lieu de s’intéresser à ce qu’il n’y a de plus vrai : la richesse intérieure ?

    La encore, la Bleue et Bronze s’arrêta. La dernière fois qu’elle avait parlé autant, c’était lors d’un des ses nombreux débats houleux qu’elle avait l’habitude de faire avec des élèves qui se prenaient pour ce qu’ils n’étaient pas. Vous savez, le genre d’élève qui se croit au dessus des autres, se vieillissant parce que c’est la mode. Typiquement le genre d’attitudes avec lesquelles Hope avait du mal. Mais passons là encore, et revenons-en à nos gobelins car aussi étrange que cela puisse paraître, la Serdaigle n’avait pas fini.

    « Je sais que cela fait énormément cliché, on me la souvent reproché. Mais pourtant, c’est décidément la chose la plus importante à mes yeux. Les autres sont libres de penser autrement, mais cela est vraiment dommage, ajouta-t-elle en baissant la voix, terminant sur un soupir.

    [HJ_Depuis le temps, je considère que la malédiction n’est pas encore passée]

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