I need a new heart for xmas Cos you broke it all apart Put it back together again You hit me oh so hard Put me back together again
Corey se retourna brusquement sur son lit en faisant tombé sur le sol un épais volume de contes et légendes diverses…Cela faisait bien une heure qu’il avait terminé de le lire mais il aimait resté allongé a ressasser pendant des heures, analyser, approfondir…Le jeune Serpentard avait toujours adoré lire, surtout qu’il avait apprit a déchiffrer les mots a un âge déjà avancé…Depuis il n’avait eu cesse de se rattraper en lisant tout ce qui lui tombait sous la main et avec une large préférence pour les contes de fées , poésie et romans d’amour…Oh oui tout cela le passionnait et il n’avait rien a faire de tout ceux qui le jugeaient parfois comme trop fleur bleue…Si ils savaient…Si ils savaient ce que cache le véritable Corey…
Le jeune homme se redressa sur son lit et passa une main dans ses cheveux brun foncés…Avec tout ce qu’il avait vécu son cœur aurait probablement du se transformer en pierre mais pourtant il ne demandait qu’a chavirer…Battre plus fort et plus vite ou encore et surtout battre pour quelqu’un…Aimer, souffrir, jalouser, désirer…En effet Corey n’avait jamais considérer l’amour comme une chose facile et jolie mais plutôt comme un destin tragique et il brûle de le connaître encore…Au final son esprit était probablement bien plus torturé que son cœur…Organe qui a toute son importance par sa valeur symbolique…
Il fallait absolument qu’il fasse quelque chose. L’amour ne viendrait pas tout simplement frappé à sa porte …Ses yeux noisettes se plissèrent avant de glisser sur le recueil de conte…Il bondit férocement et le saisi dans ses mains avant de tourner les pages a une vitesse folle…Finalement il s’arrêta brusquement et posa le doigt sur le titre d’une nouvelle qui lui avait particulièrement plût…Il en parcouru a nouveau les lignes principales alors qu’une lueur furieuse apparut dans ses yeux…OUI !!!! Il avait trouvé !!! Corey bondit hors de son lit et a toute vitesse il saisi sa baguette magique, un pull et enfila ses chaussures…
Un large sourire était dessiné sur ses lèvres alors qu’il remonta les escalier des sous sols jusqu’au grand hall…Désert…Se retrouvant a l’extérieur il réalisa qu’il faisait déjà presque totalement nuit mais ce n’était pas cela qui risquait de l’arrêter….D’autant plus qu’il avait eu de la chance de ne croiser personne dans les couloirs. Corey accéléra donc le pas en direction de la foret interdite…Il n’y avais probablement que la qu’il trouverait ce dont il avait besoin…Pour son plan il ne voulait pas de créatures magiques se serait trop risqué mais il était persuadé que certains animaux sans aucune vertus magiques devaient bien se cacher dans la foret interdite…Cette faune et flore doit bien en avoir besoin…Sans hésiter une seule seconde il pénétra dans les lieux maudits et partit en quête d’un petit animal quelconque…
Au bout d’une demi heure de recherches totalement infructueuses il passa le revers de sa main sur son front en sueur et laissa un profond soupir quitter ses lèvres…Peut être n’abordait il pas la bonne technique…Corey se posa donc immobile et silencieux derrière un épais buisson…Au bout de vingt longues minutes un mouvement presque imperceptible se fit entendre non loin…Prenant le risque …A tout hasard…Il bondit et lança un stupefix suivi d’un lumos…A ses pieds se trouvait un petit lapin d'un blanc immaculé…parfait…Il se pencha et saisi la bête par la peau du coup avant de le libérer du sortilège…L'animal se débattait mais Corey n'y prêtait aucune attention alors qu'il repris sa marche afin de trouver un endroit qu'il le satisferait pour accomplir sa besogne...Au bout de quelques longues minutes de marches il s'arrêta non loin de l'orée des bois, un endroit a l'écart et plutôt dégagé entre d'épais arbres qui dansaient dans le vent faisant jouer sur le sol les reflets des premiers rayons de lune...
Il leva le lapin devant lui arborant toujours cet air a la fois victorieux, avide et mystérieux tout en contemplant ce petit être innocent qui se tortillait sous la pression de ses mains...Corey aperçu un rocher non loin de lui et il y posa le lapin sans faire preuve d'une once de délicatesse...Il sortit sa baguette et a l’aide d’un sortilège de découpe il ouvrit le ventre de la bête…Sans perdre un seul instant il y enfouit sa main et en ressortit victorieusement le cœur encore chaud et palpitant…Voila il était proche du but et il souris tout en contemplant l'organe avant de le mener a ses lèvres pour croquer dedans...Certes cela n'avais pas un gout agréable mais si le résultat apportais l'effet escompter tout les efforts en valaient la peine...Le sang lui coulait le long de sa bouche et venait taché son t-shirt blanc, cet scène semblerait probablement démentiel pour quiconque la verrais sans en comprendre l'origine...A cet instant un bruissement de tissus éveilla l'attention de Corey mais il était bien trop occupé a croqué a nouveau dans le cœur...
Alice M. Ewing
You sold your soul to feed your vanity, your fantasies, & lies.
▌Citation :
Il n'y a qu'un seul monde et il est faux, cruel, contradictoire, séduisant et dépourvu de sens. Un monde ainsi constitué est le monde réel. Nous avons besoin de mensonges pour conquérir cette réalité, cette "vérité".NIETZSCHE
▌Clan : Avec moi-même, ça en fait moins à trahir. ▌Âge : 18 ans ▌Année : Huitième ▌Maison : Serpentard ▌Sang : Impur ▌Humeur : lost. ▌Crédit(s) : Ava (c) texas-flood & icon (c) Fox
Sujet: Re: - A New heart for Christmas - Jeu 9 Oct - 16:34
Le sommeil fuyait Alice. A moins que ce soit la jeune femme qui préférait fuir le sommeil. Quoiqu’il en soit, Alice n’était pas disposée à se blottir dans les bras de Morphée pour le moment. La Serpentarde réfléchissait, assise en tailleur sur son lit, vêtue de son éternel survêt’ blanc, qui, à force de ses expériences, se tâchait et se trouait. Au niveau du ventre, il y avait une tâche marron, trouée au centre. Vestige d’une brûlure. Elle avait aussi des tâches suspectes -variant du rose au bleu, en passant par le vert et le jaune- provenant sans doute des pigments utilisés, ou des substances dont elle cherchait à exploiter les propriétés. Son dernier bébé était une petite potion qui colorait les choses en bleu. L’idée lui est venue en observant le comportement d’une fleur blanche trempant dans une bouteille d’encre bleue. Au fil des heures, par capillarité, les pigments de l’encre avaient migré dans les pétales de la fleur, leur donnant, du coup, une teinte légèrement bleutée. Elle avait passé un peu de temps à la bibliothèque pour dégotter le Manuel avancé des Potions et elle avait, du même coup, trouvé d’autres manuels qui pourraient la renseigner sur l’existence ou non de potions qui changeaient les propriétés physiques d’un objet, en dehors de la métamorphose et du Polynectar. Elle finit par trouver son bonheur après avoir englouti le deuxième volume. Elle avait recopié la « recette », soigneusement, avant de refermer le bouquin et de se faufiler hors de la bibliothèque. Le tout en plein milieu de la nuit. Elle retourna à la salle commune, fouilla dans ses affaires et dégotta la plupart des ingrédients dans son nécessaire à potions. Dedans, il y a avait tout un arsenal dont la plupart des ingrédients ne rentraient pas dans la fabrication de potions étudiées en tronc commun. Elle se les procurait, pour beaucoup, au marché noir. Ou en les dealant comme de la drogue. Rien de bien légal, en somme. Alice avait fourré le tout dans son chaudron, et elle s’était trimballée tout ça dans les toilettes des filles désaffectées, où elle avait commencé à préparer sa mixture.
Le résultat était une substance visqueuse, rouge, qui faisait fort penser à de la moelle osseuse. Ou du sang coagulé, ça dépend de quel point de vue on se place. Loin de l’idée qu’on se faisait d’une solution censée colorer les fibres d’êtres vivants en bleu. Mais la magie était pleine de surprises, et l’art des potions était plus surprenant encore. Quoiqu’il en soit, la coloration rouge de la potion était une aberration à laquelle il fallait remédier. Il fallait trouver de quoi donner une coloration bleue à la potion sans en modifier les propriétés et sans allonger la liste des effets secondaires, si possible. Alice se promit d’y revenir plus tard. Elle avait tout rangé, tout nettoyé, puis elle était repartie dans son dortoir, un erlenmeyer contenant sa potion en prime. Elle s’était assise sur son lit, et elle avait commencé à plancher sérieusement sur la question. Au bout d’une demi-heure, les recherches d’Alice n’avaient pas abouti. Ou si. A une impasse. La jeune femme soupira, et finit par ranger le tout. Elle se changea, optant pour un débardeur noir et la jupe assortie. Elle enfila ses rangers, et partit dans la salle de bain. Comme on pouvait s’y attendre, à une heure aussi tardive, il n’y avait personne. Alice prit une paire de ciseaux, et regarda sa longue chevelure brune, qui lui tombait en bas du dos. Elle adorait ses cheveux, mais là, elle avait besoin de changement. Elle les coupa donc, jusqu’aux épaules. Alice, pendant sa manœuvre, essaya d’ignorer la masse de cheveux tombant au sol, ces longueurs qu’elle ne connaîtrait plus, pas plus que ses boucles brunes qui n’allaient plus exister. Elle fit disparaître toute trace de sa présence, et elle garda néanmoins une mèche de ses cheveux. Lubie étrange, mais pas tant que ça, si on savait qu’Alice était une fétichiste des cheveux. Rien d’étonnant venant de la part d’une fille qui disait détester les enfants, et qui prenait la première fillette venue pour une poupée, la coiffant, la maquillant, et compagnie. De quoi effrayer les plus vaillantes. Alice avait toujours adoré les poupées. Mais elle les aimait tellement que ces dernières avaient encore des stigmates, vestige des traitements que leur avait fait subir Alice. Il y avait Marie-Madeleine, bien sûr. La poupée préférée de la petite fille qu’elle avait été alors, et qui a fini cassée au fond d’un puits. Mais toute meilleure-amie qu’elle avait été, la poupée avait été délavée de ses couleurs suite à un bain forcé, ses cheveux avaient été brûlés suite à une tentative de friser les cheveux en nylon à l’aide d’un fer à friser, et autres sévices du même genre. De toute façon, rien avec Alice ne restait intact. Alors pourquoi s’en faire? Mais il y avait plus urgent à faire, ce soir. Alice voulait tester la potion, même si cette dernière n’était qu’en cours d’élaboration.
Alice se faufila en dehors, en évitant de réveiller ses camarades de dortoir. Il fallait qu’elle occupe sa soirée. Quitte à faire une nuit blanche. Seul problème, elle ne trouverait pas de cobayes « volontaires » pour tester son nouveau produit. C’est alors là qu’elle eut une idée. Un animal fera très bien l’affaire. Un instant, Alice envisagea de se servir du crapaud débile de sa voisine de chambre, mais elle doutait fort du fait que les effets seraient les mêmes sur un batracien ou sur un mammifère. Solution? La forêt interdite. Bah quoi? La forêt Interdite, interdite? Sans blague? Mais une interdiction ne fera pas peur à Alice, et s’y promener la nuit ne la fera pas renoncer à son projet. Quand je disais qu’Alice était un brin tête brûlée, je n’exagère en rien. C’est même plutôt un euphémisme. Suicidaire aurait été plus approprié. Kamikaze aurait été déplacé. Alice arriva bientôt à l’orée de la forêt interdite, son sac en bandoulière passé autour d’elle. Elle avait dedans la fiole de potion, de quoi faire un garrot et des seringues, de différentes capacités. Un frisson d’excitation parcourut sa peau blême. Si elle ne trouvait pas d’animal, au pire, elle testerait sa potion sur elle. Alice n’avait pas peur des piqûres et se moquait de ceux qui faisaient de telles sensibleries à ce propos. Elle avait les bras pleins de bleus, causés par les aiguilles qu’elle se rentrait dans les bras, pour s’injecter diverses substances parfois vraiment bizarres. Pour quiconque n’y connaissant rien, Alice se droguait. Mais ce n’était pas ça du tout. A défaut de cobayes, elle se prenait elle même comme cobaye. Surtout quand son expérience est nouvelle et qu’elle ne connaît pas encore les effets secondaires de sa concoction. Là, elle essaierait de savoir quels sont les effets indésirables pour essayer d’y remédier par la suite, à défaut de trouver un moyen de donner à la potion l’apparence qui se rapprochait un peu de son but. Alice posa son sac sur une souche d’arbre, dans une clairière, puis elle étala son matériel sur la souche. Alice emplit une seringue de liquide, et commença à partir en chasse.
Elle venait d’apercevoir un lapin blanc jaillissant d’entre les fourrés. Parfait. Restait plus qu’à le suivre. La jeune femme posa sa seringue en verre sur la souche, la calant pour éviter qu’elle roule et ne se brise au sol. Ce n’était pas le moment de gâcher du produit, surtout si elle cherchait à l’améliorer par la suite. Elle se rua à la suite de l’animal, repoussant de ses bras les branches basses, pataugeant à travers les ronces et slalomant entre les racines. Ses vêtements se déchiraient, ainsi que ses avant-bras et ses mollets. Bientôt, le sang commença à couler le long de son bras, mais Alice s’en fichait. Le Christ a du supporter ses stigmates, elle pouvait bien supporter deux ou trois petites égratignures. Elle ramassa au passage quelques toiles d’araignée, des feuilles mortes. Au bout de vingt minutes de traque, Alice revint dans la clairière, aux trousses du lapin blanc qui bondit droit sur la souche d’arbre où était posé son matériel. Prenez un éléphant dans un magasin de porcelaine, et vous aurez le même effet. Bref, la seringue contenant le liquide rouge sang roula, et tomba, se brisant sur une racine assez massive. Elle jura, puis elle continua à cavaler, ignorant du même coup que sa potion colorait un arbre non loin de là. Ou du moins, une petite zone de l’écorce, qui se teintait d’un beau bleu cobalt. Alice ne vit pas le buisson, et passa devant sans s’en préoccuper pour le moins du monde, ayant perdu le lapin de vue et ignorant qu’une personne s’y trouvait. Alice retourna bredouille à la clairière, et constata les dégâts. Mais non loin de là, elle entendit les feuilles remuer, quelqu’un crier « stupéfix ». Alice arqua un sourcil, mais resta là où elle était. Elle ne voulait pas se faire voir de ce qui se cachait là bas, même si, de toute évidence, c’était humain. Elle rassembla son matériel, gémissant de dépit en voyant sa belle potion fichue en l’air à cause d’une stupide bestiole. Elle essuya de sa main gauche le sang qui maculait son bras droit, pas gênée pour un sou. Certains auraient hurlé d’horreur en voyant l’hémoglobine, mais plus grand chose n’impressionnait Alice. Essoufflée, dépitée, Alice jeta son sac sur son épaule, et voulut partir vers le château pour nettoyer toute trace de sa malheureuse cavalcade. Si on lui posait des questions, elle dira qu’elle est tombée dans les escaliers, ou alors qu’elle a marché sur la queue du chat d’une de ses camarades, lequel a feulé, toutes griffes dehors, la lacérant joyeusement. Mais alors qu’elle retournait sur ses pas, quelque chose attira son attention, dans l’ombre.
Ce qu’elle vit la fascina. Pour un peu, elle aurait cru à l’existence des vampires, si seulement le garçon qui se nourrissait de la bête n’avait pas aussi l’air humain. Mais la chose était là, il se délectait de l’animal. L’animal qu’elle avait commencé à traquer, lui, il l’avait eu. Elle en déduisit que le supéfix venait de lui, et qu’il avait eu une bonne méthode, n’ayant pas pensé à employer celle-là. N’importe qui aurait pu hurler d’horreur devant un spectacle aussi sordide, mais pas Alice. De toutes façons, on disait d’elle que c’était une « freak », qu’elle était complètement cinglée en plus de ça. Le savant fou. Le génie morbide. Alice se terra derrière un tronc d’arbre, regardant la scène, fascinée par l’allure presque bestiale de cet homme...de ce jeune homme. Un voile de cheveux tomba devant son regard ambré, alors qu’elle regardait, en silence. La folie était souvent incomprise, mais Alice savait que sur cette terre, il y avait au moins quelqu’un aussi décalé qu’elle, sinon plus. La lune, disparue derrière un nuage, éclaira le visage du jeune homme, qu’Alice n’avait pas encore vu. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle reconnut Corey Sykes, un élève de son année, dans la même maison qu’elle, qui traînait une réputation aussi morbide que celle de la jeune fille, sinon plus. Elle marcha sur une branche d’arbre, qui craqua. Elle craignait que le bruit ne dérange le jeune homme, l’arrachant du même coup de sa contemplation de ce spectacle fascinant. Alice n’avait pas peur. Elle voulait même savoir pourquoi il faisait ça, car il fallait le reconnaître que c’était assez insolite comme activité. Assez décalé pour éveiller son intérêt, à mille lieues des futilités qui jalonnaient les dires de la plupart des adolescents de son âge. Elle jeta un regard à son bras, qui saignait. Elle pensa à nouveau au vampire, l‘image de cet être des ténèbres se calquant sur celle de son camarade. Serait-il alerté par l’odeur de son sang à elle? Lui viendrait-il à l’idée de la prendre en chasse? Alice eut furtivement la vision du chasseur, dans Blanche-Neige, qui sacrifia une biche pour épargner la vie de la jeune fille. Serait-elle la biche, ou Blanche-neige? Elle n’en savait trop rien. Mais elle s’avança, voulant voir les choses de plus près. Lentement, sur la pointe des pieds, elle avançait. Elle avait le cœur qui battait fort, la respiration saccadée et haletante, mais c’était à cause de sa course, non parce qu’elle avait peur. Elle s’appuya sur un arbre, à quelques mètres de lui à peine, n’osant pas bouger pour éviter de trahir sa présence.
Bizarrement, Alice se mit à penser au piercing qu’elle voulait se faire à la langue. C’était hasardeux comme technique, mais Alice avait fait ses piercings toute seule, encore prise dans son élan d’intrépidité qui ne lui faisait pas ressentir la douleur. Elle avait été assez habile pour ne pas se défigurer quand elle s’était percé le nez, et les oreilles. Vous pouvez la prendre pour une malade, je n’ai jamais dit qu’elle était parfaitement saine d’esprit, bien au contraire! Mais la douleur la refroidissait légèrement quand il s’agit de se percer elle même la langue. Elle trouvait ça génial, mais elle ne voulait pas avoir la langue pâteuse pendant plusieurs jours, gonflée à bloc, et devoir se nourrir de milk-shakes et autres trucs liquides et semi-liquides en attendant que ça se cicatrise. Surtout si elle faisait un travail de boucher. Alors le piercing à la langue, ça pourra attendre. Elle en voulait déjà un au nombril. Autant faire celui là avant, on verra clair ensuite. Alice ne craignait pas la douleur. Avoir mal montrait justement qu’on était en vie. Et Alice jouait avec ça, en s’injectant toutes ces substances, pouvant être parfois dangereuses si elles sont mal préparées. Alice était embêtée de ne pas avoir eu ce lapin blanc. Il aurait été tellement plus mignon en bleu. Ca aurait fait peluche. Après tout, ils faisaient des lapins en peluche rose, alors pourquoi pas? Elle rechignait un peu à s’injecter le produit, pour une fois. C’était compréhensible, qui aurait envie de se montrer en cours alors qu’on ressemblait à un Schtroumpf? Elle ignorait combien de temps les effets de la potion duraient. Si c’était quelques heures, ça pouvait aller, le lendemain, Alice n’aurait plus aucune trace de son expérience interdite. Mais si ça se comptait en jours, par contre, là, c’était plus délicat. Tout le monde verrait ses méfaits. Si encore c’était seulement le bras qui était bleu, suite à son injection, elle pourrait encore se cacher derrière un pull à manches longues et porter des gants. Mais comme c’était à prévoir, le liquide circulerait dans son sang, et donc son corps entier serait coloré.
Alice M. Ewing
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▌Citation :
Il n'y a qu'un seul monde et il est faux, cruel, contradictoire, séduisant et dépourvu de sens. Un monde ainsi constitué est le monde réel. Nous avons besoin de mensonges pour conquérir cette réalité, cette "vérité".NIETZSCHE
▌Clan : Avec moi-même, ça en fait moins à trahir. ▌Âge : 18 ans ▌Année : Huitième ▌Maison : Serpentard ▌Sang : Impur ▌Humeur : lost. ▌Crédit(s) : Ava (c) texas-flood & icon (c) Fox
Sujet: Re: - A New heart for Christmas - Jeu 9 Oct - 16:35
[La longueur de votre message...]
Alice fit une légère moue. Voilà pourquoi elle voulait tant ce lapin blanc. Lui, il pouvait ressembler à un Schtroumpf, ça ne la gênait pas plus que ça. Un pépiement attira son attention. Des oiseaux? Dans la forêt interdite? Alice leva la tête, pour scruter le feuillage de l’arbre. Il devait y avoir un nid là dedans. Et accessoirement des oiseaux, des nouveaux cobayes potentiels. Alice reposa sa seringue, et commença à escalader les branches, sans mal, ayant toujours été agile. Tout en essayant de faire le moins de bruit possible. Sauf qu’immanquablement, les branches craquaient. Alice atteignit bientôt la branche où il y avait un nid. Elle sortit le bonnet qu’elle avait embarqué, puis elle captura l’oisillon avec ça. Elle redescendit de l’arbre, et s’assit à nouveau sur la racine où elle s’était posée quelques instants plus tôt. Elle vérifia que la seringue n’était pas obstruée, avant de sortir l’oisillon du bonnet. Il avait les plumes froissées et pépiait comme un dément, tentant de se libérer de la poigne d’Alice.
Doucement! On n’entend que toi ici!
La Serpentarde prit la seringue dans l’autre main, en évitant les coups de serres et les coups de bec. Alice maugréa encore une fois, l’exhortant en silence. A coup sûr, on s’apercevrait de sa présence ici. Alice, excédée, piqua l’oiseau qui émit un couinement de douleur.
Tout doux, petit! C’est bientôt fini! Voilà.
L’oiseau battit des ailes, alors qu’Alice continuait de le retenir. Elle prit la seringue entre ses lèvres, histoire d’avoir les mains libres, en prenant garde de ne pas se blesser avec l’aiguille, au cas où il y aurait encore de la potion dessus. Alice fut une fois de plus un peu trop brusque dans ses mouvements, et non seulement l’oiseau rendit l’âme car il était trop serré dans sa main, mais en plus, elle s’était blessée au niveau de la lèvre. Elle sentit le goût du sang dans sa bouche, et elle s’essuya d’un revers de mains. Décidément. Alice changea de tactique. Elle couvrit à nouveau l’aiguille de son étui, avant de poser la seringue dans son sac. Tenant toujours l’oiseau mort entre ses mains. Elle venait d’assister à une version beaucoup moins noble, je vous l’accorde, de la Mort du Cygne. Elle espérait juste que cela serait suffisant pour pouvoir diffuser le produit dans le sang de l’animal. Alice avait eu des animaux, mais elle s’en est toujours servi comme cobayes, si bien qu’ils ne survivaient pas trop longtemps. La jeune femme oublia la scène à laquelle elle venait d’assister. Elle fixait l’oiseau, guettant l’apparition des premières plumes bleues.
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Sujet: Re: - A New heart for Christmas -
- A New heart for Christmas -
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