# Birthday Party... Well, is it really a party, though?
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Sujet: # Birthday Party... Well, is it really a party, though? Sam 13 Sep - 17:07
Near Liverpool, England 13 of August Kensigton Hall, AKA, Love Hall.
Heath pencha la tête, une mine pensive au visage. Ses grands yeux verts parcouraient attentivement le tableau devant lequel il s’était stationné et qui se trouvait placardé au beau milieu de plein d’autres dans ce qui semblait être une salle sans fin. La vérité était que bien évidemment, la salle avait une fin et la sortie n’était d’ailleurs pas si loin que ça mais dû à la monotonie des peintures accrochés aux murs qui monopolisaient l’attention même si elles n’intéressaient pas, elle semblait inexistante. Cage poussa un profond soupir et décida de changer de position à ses bras jusqu’alors placé derrière son dos. Il les croisa sur sa poitrine et promena son regard dans la salle spécialement peinte en blanc flash –si l’on pouvait dire– pour l’occasion. Personne. Ils n’avaient pas encore investit les lieux. Il n y avait rien qu’un peu de décoration impersonnelle : une étrange lampe cristallisé par ici, un lustre qui diffusait une lumière tout aussi blanche que la salle par là… Tout était tellement immaculé que ça en faisait presque mal aux yeux. Aussi, Heath eut-il tôt fait de retourner son attention vers le tableau.
L’œuvre était d’une laideur digne de Picasso… Le Casanova ricana. Quoi de plus naturel, C’ÉTAIT une œuvre de Picasso. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le jeune homme ne portait pas dans son cœur le peintre heureusement mort et enterré depuis une éternité. Lui était avis que son cubisme était franchement trop… pas assez… M’enfin, c’était pas de son goût, point. Le problème, c’était que ses œuvres, elles, elles étaient toujours vivantes et que par un hasard plus que malencontreux, elles plaisaient beaucoup à une certaine Gwendolyn Cage. Peut être était-ce aussi un peu du pourquoi il n’aimait pas les gribouillis du bonhomme… Quoiqu’il en soit, l’allemand avait vite été réduit à penser que traiter un artiste de Picasso était la pire insulte que l’on pouvait lui faire. Il n’avait d’ailleurs pas tardé à inscrire la nouveauté dans son déjà plus qu’appréciable registre de mots grossiers dont il n’usait pourtant que rarement, ne voyant pas trop l’utilité d’insulter les gens alors qu’il pouvait simplement les ignorer ou bien leur dire leurs quatre vérité sans leur épargner le petit quelque chose qui faisait si mal et le fait de se faire dire ça par ce qui était la plupart du temps un parfait étranger puisqu’en général, Heath ne se souciait guère de connaître la personne personnellement pour analyser ses défauts et ses faiblesses et si ses martyrs le connaissaient peut être, ce ne devait être que de vue car ce n’était certainement pas lui qui leur aurait accordé un bon moment en sa compagnie. Bien entendu, il y avait des compromis, des exceptions mais ce n’était pas tellement fréquent.
M’enfin bref. Ce n’était pas tellement en rapport à la situation. Ce qui l’était par contre, c’était le fait que le très sympathique bonhomme qu’il était détestait les vernissages. Dès lors qu’on savait cela, il était inutile de se demander pourquoi Kensington Hall, aka Love Hall, en accueillait aussi souvent : sa chère tante l’aimait tellement, son petit Heathiie d’amour! Toujours là pour pourrir son existence autant que possible, hein… La bougresse! Non mais enfin, c’était vrai quoi! C’était quand même son anniversaire, là! Mphhff… L’un de ses anniversaires, plutôt. Car s’il n’était né qu’une seule fois officiellement et officieusement, il fêtait 3 fois le jour de sa naissance un peu foirée. Foirée car ni Frédéric ni Evelyn n’avaient su que cette dernière portait un enfant avant que l’allemande ne perde ses eaux à Munich, Munich où le jeune homme se rendait chaque 13 Juillet afin de festoyer en compagnie de sa très chère grand-mère. Et festoyer avec grand-maman Dixie, ça voulait dire faire des conneries à gogo, boire de la Fée Verte jusqu’à ce que le peu d’alcool –le seul qui faisait un tant soit peu d’effet sur lui– qu’elle contenait leur sorte des oreilles et construire des château de chocolat et de guimauves. Le seul problème –problème qui n’en était pas vraiment un– qui s’était posé était le mode de transport. Liverpool, c’était quand même relativement loin de Munich… Avant d’atteindre l’âge de 17 ans, il s y était rendu principalement en avion moldu et en portoloin car c’était moins salissant que la poudre de cheminette et qu’alors, il n’avait pas encore décroché son permis de transplanage.
Puis ensuite venait la deuxième fête d’anniversaire, celle qu’il fêtait avec ses très peu nombreux amis, à Poudlard, le 13 septembre.
Et enfin, celle du 13 Août, celle qu’il « fêtait » le jour même. Et si la fête qu’il préférait était celle fêtée avec grand-maman Dixie –quoique celle à Poudy n’était pas mal non plus– celle qu’il fêtait à Love Hall était sans conteste celle qu’il aimait le moins. Certes, chaque année, il avait droit à un clown mais passé 5 ans, un clown, ça n’intéressait plus tellement les gens et Heath ne faisait pas exception à la règle! Cette année, une fois n’étant pas coutume, la chose allait peut être différente quoique les fois précédentes, ce n’avait guère été intéressant. À part pour le moment où il faisait regretter au clown d’avoir choisit une profession aussi minable à coups d’âneries pendables. Mais pour en revenir à la fête proprement dite, c’était un fiasco la plupart du temps. Pourquoi? Parce que premièrement, c’était toujours une occasion pour Gwendolyn d’organiser un vernissage. Deuxièmement, c’était une occasion d’inviter les bonnes gens de la société sorcelique comme il se plaisait à l’appeler, se fichant pas mal du fait que c’était SON anniversaire et que s’il connaissait la plupart des invités pour les avoir croisé dans les salons de thé organisés par des sang-purs pour des sang-purs, il ne les aimait guère. Et troisièmement, ça donnait une occasion à cette même Gwendolyn de commander l’immangeable bouffe de la Tour d’Argent. Qu’était la Tour d’Argent? Eh bien, il s’agissait du plus vieux restaurant de Paris et il est cependant vrai que si la plupart de leurs plats étaient proprement déguelasses, force était d’admettre que certaines bouchées –Heath en rendait grâce à Machiavel– étaient potables, quoiqu’elles ne pouvaient visiblement remplir que le ventre d’un britannique…
Heath partit d’un grand rire. Qu’est-ce que c’était que cette logique? Il n y avait pas plus creux que l’estomac d’un britannique : il le savait pour voir tous les jours les habitants de Liverpool et de London trouver leur bonheur dans de ridicules quantités de bouffe incroyablement riche en gras. Quand aux parisiens… bah, leurs petites quantité de bonne nourriture devaient être aussi grasses que les cochonneries que les Englishmen consommaient à longueur de journée. Alors que dire de leurs grandes quantités. Heathiie secoua la tête de droite à gauche. Et puis d’abord, qu’est ce qu’il venait faire dans l’histoire, le Machiavel? Il avait pas assez de problèmes dans ses fins et ses moyens, le pas rapports? Le natif de Munich haussa les épaules et tourna le dos à l’œuvre de l’affreux Picasso tout en décidant que son estomac à demi britannique n’aurait pas à digérer les plats parisiens et qu’il n’avait à justifier cela ni devant ce bon vieux gourou ni devant sa chère tante : si elle n y tenait tant, elle n’avait qu’à empoisonner ses invités toute seule. Et sa petite personne aussi, par la même occasion, tiens. Lui et SES invités à lui, ils se contenteraient bien des friandises qu’il avait demandé à l’elfe de maison des Cage de leur préparer. Remarquez, ses invités et lui, ils n’étaient pas tellement nombreux. En fait, à moins qu’un de ces rarissimes amis ne débarque à l’improviste, Heathiie ne risquait d’être l’hôte que d’une seule personne. Et cette personne n’était nulle autre que Léa euuh…
En fait, non, elle ne s’appellait pas Léa euuh, loin de là. Le "Euuh" n’était à vrai dire qu’une onomatopée. Mais alors quel était son nom? C’était bien là le problème : il ne s’en souvenait plus.
Ohh! La belle affaire quoi! Fallait dire, il ne l’avait pas tellement connue, la Serdaigle! Et le jour où il lui avait transmit l’invitation –ou du moins, le laissez-passer puisqu’il doutait sérieusement que l’elfe de maison laisserait passer une parfaite inconnue seulement si cette dernière présentait une invitation– à son clown de l’année, il n’avait pas eu à écrire le nom de famille : il s’était contenté de lui donner le bout de parchemin en mains propres lorsqu’ils étaient encore tous deux à Poudlard, peu avant les vacances. Depuis, il y avait eu tant de choses, tant de nouveaux apprentissages et tant de nouvelles sensations extrêmes que ce simple nom lui était coooomplètement sortit de la tête. Qui pouvait lui en vouloir pour ça? Certainement pas lui et c’est pour cette raison qu’haussant une fois de plus les épaules, il quitta d’un pas leste la grande salle blanche où s’empilaient les laideurs sur les murs. Love Hall –un surnom que Heath estimait aussi hypocrite que la famille qui y vivait– était un très grand manoir, tant et si bien qu’aller d’un endroit à l’autre devenait carrément une expédition, surtout si l’on tenait compte du fait que certains endroit étaient proprement dédalique. Bref, si l’on avait envi de se déplacer, mieux valait savoir l’endroit où l’on voulait se rendre afin d’économiser de la salive.
Heath pour sa part connaissait tous les recoins de la demeure familiale, ayant eu tout le temps de l’explorer lorsqu’il était petit. Il avait même découvert l’existence de raccourcis dans les murs et n’éprouvait donc pas de problème à se déplacer à son aise. Mais étant donné le fait qu’il savait à présent transplaner, c’était de cette manière qu’il se transportait lorsqu’il avait un trop long chemin à faire jusqu’à l’endroit désiré. Et comme il avait décidé que de la grande salle jusqu’à sa chambre, ça faisait une méchante marche, c’est grâce à ce moyen de transport qu’il finit par atterrir dans une chambre moyenne d’un vert bleuté ornée de grands rectangles blanc caillé et éclairé au lustre qui s’ouvrait circulairement sur une autre pièce, celle-là pas mal plus grande, percée de grande fenêtre rectangulaires et très simplement meublée d’un bureau d’un noir d’obsidienne, d’une bibliothèque pleine de livres à reliures de cuir blanc et d’un immense piano à queue de la même couleur. Sur le chevalet du piano, la partition de "Careless Whisper".
Quand à la pièce où il avait atterrit, bah, elle ne contenait qu’un grand lit dont le couvre-lit vert émeraude s’ornait d’une grande effigie de Winnie the Pooh, deux commodes de part et d’autre du lit, chacune supportant une veilleuse et enfin une armoire incrustée dans le mur vers laquelle le jeune homme se dirigea d’un pas nonchalant et ouvrit d’une main habituée. Il en sortit un jeans des plus ordinaires ainsi qu’un chandail noir qu’il affectionnait particulièrement en raison de ce qui était écrit dessus. "Created by God, Perfected by Me". Déjà là, c’était assez prétentieux. Mais ça le devenait encore plus du moment que l’on savait qu’Heathiie avait spécialement fait fabriquer le vêtement… C’est sur cette pensée qu’il entreprit d’enfiler ces vêtures et de jeter sa robe de sorcier dans le placard avant de le refermer et de se diriger vers la fenêtre de l’autre salle. Il s’accota confortablement sur le rebord avant de laisser vagabonder ses pensées.
Allait-elle venir? Si elle venait, comment allait-elle faire? Allait-elle venir déguisée en clown? Dans son invitation-laissez-passer, il n’avait rien demandé du tout. C’était une invitation, point. Touuut était laissé à sa discrétion. Mais… mais qu’est ce qu’elle fichait? Elle n’allait pas venir, c’était ça? Fichu bordel. Pourquoi il n’avait pas spécifié d’heure dans l’invitation? À moins qu’il ne l’aie fait?… Boff… Hmm? Merde!
« Cellophane flowers of yellow and green, towering over your head. Look for the girl with the sun in her eyes and she’s gone... » Se mit-il à fredonner pour passer le temps. Si elle ne venait pas, ce n’était pas dramatique dans le fond. Liverpool était juste à côté, il pouvait toujours allez se ballader là, il n y avait aucun problème. « Quoiqu’il allait peut être falloir que je change de souliers pour ça » Réfléchit-il à voix haute en constatant qu’il était en pantoufles. Pire, en pantoufles de Tom and Jerry!
[HJ: Plus prétentieux, ça se peut pas mais j'espère que ça te vas, Léa-dear ^-^]
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Sujet: Re: # Birthday Party... Well, is it really a party, though? Mer 17 Sep - 0:45
Bon. Un clown, tout le monde connaissait ça. C’était habillé de toute sorte de couleur, picoté, rayé ou même quadrillé, et sa portait une perruque multicolore. Sa avait un hideux maquillage dans le visage qui faisait peur mais qui amusait les gamin, un gros nez rouge, des souliers démesurées, une salopette, peut-être, et… Et euhm, sa faisait des ballons, de la magie à la moldues, sa faisait rire le monde en ayant l’air d’un parfait crétin. Et … Et sa, c’était un clown, mais pour les gamins. Les flots. Ceux qui ont entre quoi, 4 et 8 ans. 9 ou 10 ans, peut-être encore, sa pouvait passer. Mais après, on voulait vieillir, on détestait sa, et si on les trouvait drôle, c’est car il devenait amusant de les maltraités. Il fallait être assez barjo pour choisir un métier aussi suicidaire, d’ailleurs.. Et. Et pourtant, elle était actuellement elle-même dans l’un de ses magasins pour amateur qui veule faire ça de leur vie, à regarder d’un œil critique les costumes se trouvant devant elle. C’est fou le nombre de chose dont pouvait avoir besoin l’un de ses personnages colorés… C’était une invention du monde magique ça? Probablement pas. Ou du moins, le seul magasin qu’elle avait réussi à dénicher dans les environs de sa ville était dans une région clairement sans sorcier.
Elle avait donc du convaincre un peu ses parents. Au début, évidemment, il c’était lancé dans un interminable monologue de réprimande sur les moldus, sur son ridicule sang pure, et sur la raison obscure qui la poussait à s’habiller d’une manière aussi indigne… Évidemment, elle n’avait pas parlé d’un pari incluant les centaures et la forêt interdite.. Elle avait plutôt optée pour un bal à ce thème, en l’occasion de l’anniversaire du fiston Cage. Et bien sûre, comme escompté, la discussion avait alors changé de ton. «Ah oui, les Cage? Mais il fallait le dire plus tôt, mon ange. Comme c’est une bonne nouvelle. Nous sommes heureux de voir que tu as enfin compris l’importance de …» Et blablabla. Les Cage! Comme c’était fantastique que cette famille si parfaitement sang pure, Allemande et de bonne classe l’invite? Haha. Elle s’en fichait, tellement, mais alors là tellement de cette partie du contexte. Elle savait, pour le peu qu’elle le connaissait, que Heath, aussi Cage soit-il, ne correspondait pas type gentil garçon mondain bien élevé qu’elle détestait tant. Et en plus, il était terriblement beau, rendait le pari, même perdu et déguiser en clown intéressant.
Enfin. Revenons au fait qu’Elle devait choisir un costume. Devant elle se dressait tout un étalage, une variété folle. Du coin de l’œil, son père observait le tout d’un air dégoûté, mais ne rechignait pas, sachant la destination ou sous peu, il irait reconduire sa fille. Valait mieux la voir ici, ou plutôt, là bas, qu’avec des moldus indignes d’elle. Finalement, Léa finit par faire son choix. Ou plutôt, quelques choix. Elle retint environ quoi… 5 ou 6 costumes, qui à eux faisaient le tour de toute les palettes de couleurs et type de motifes. Passant de la salopette, au jupe plus ou moins longue, au haut plutôt ample et bouffant, jusqu'à un certain qu’elle avait déniché dans une section qui devait être des costumes destiné à une clientèle plus.. adulte… et bon. Enfin, elle, elle arrivait pas vraiment à choisir, aussi, Heath pourrait le faire, non? Et, comme il était un adulte.. Alors, alors, bah pas grand-chose dans le fond. Aussi plus petit que les autres le costume fut-il, McNeil doutait fortement que quiconque puisse être le moindrement sexy dans une tenu de clown avec des motifs et couleurs aussi grotesque. Évidemment, elle avait un style particulier et originale, mais pas de là à être comparable.
Enfin, son père régla la facture, qui pour lui, ne représentait pas grand-chose, et il n’osa ni regarder, ni poser de question sur tout ce qu’elle avait choisi. Après tout, elle allait rejoindre une grande et importante famille, et lui était loin d’être le genre d’homme ayant à se poser des questions sur l’Argent. Ils s’éloignèrent un moment, et rendu dans un endroit désert, Léa fourra sa quantité de fourniture assez incroyable dans sa sacoche, qui, par miracle engloutit le tout, sans éclater. Et ensuite, finalement, elle s’aggripa à son bras, pour réapparaître devant le manoir plus que grand de Cage. Elle dit ensuit au revoir à son père, pour se diriger vers la maison. Celui-ci voulu l’accompagner, mais sous menace de lui faire honte s’il en faisait autant, il s’éclipsa sans demander son reste.
Ou peut-être aurait-il du rester? Après tout.. Elle n’avait jamais rencontré la famille des Cage, ce qui était tout a fait normal, puisqu’elle n’avait parlé au jeune homme lui-même qu’a de rare occasion. Une première fois après volontairement lui avoir foncé dedans, et perdu le pari qui la conduisait ici. À un party, où celui-ci l’avait invité, mais dont elle ne gardait que peu de souvenir… Et… Et, au bord du lac aussi. Elle eu un sourire à ce souvenir. Mais bon, elle ne le connaissait toujours pas, et n’Avait toujours aucune idée à quoi s’attendre, et, et… et bon. C’était pas comme si elle arrivait en clown, non? Ses costumes attendaient dans sa sacoche, que Heath la somme de les sortir. Et bon, elle continua de marcher, et se présenta au bas de la porte, un petit être la dévisagea, demandant son invitation.. Une invitation? Un laisser passer? «Ah, euhnm, oui, oui, bien sûr. TIeeeeent, voilà». Elle sortit un papier froissé qui avait longtemps traîné dans sa chambre, et sous l’œil douteux de l’elfe de maison, elle fut autorisée à pénétrer dans le manoir. À sa demande, on l’amena dans les dédalles des couloirs. Du coin de l’œil, elle perçut la salle où semblait être la majorité des personnes. À sa surprise, c’était pas qu’un tas de jeune en train de boire et faire le party, mais plutôt un tas de vieux ennuyé contemplant d’horrible tableaux. Le même genre de sottises qui plaisait à ses parents, et donc, qu’elle se faisait un de détester.
Mais bon, comme je disais, ce n’est pas là qu’elle se dirigeait, Heath n’y étant pas. Surprise? À voir l’ambiance qui semblait y régner, c’était loin de ressembler à une fête… À une fête pour un jeune. M’enfin, elle se laissa entraîner dans les dédalles. C’était quoi, à l’autre bout du monde sa chambre? Elle-même en avait une grande maison, mais, pas à ce point. Et.. Elle finit par arriver. Et c’est ce qu’elle en conclut, lorsque l’Elf la planta devant une porte clause, avant de s’éclipser. «Et c’est ça! Dis pas aurevoir, monsieur l’elfe!» Elle tambourina donc à la porte, avant d’hurler qu’il était mieux de ne pas être nu, car elle rentrait. Accompagnant le geste à la parole, elle ouvrit la porte, pour finalement voir le sanctuaire secret de Heath Cage, le populaire Serpentard. Y’avais beaucoup de monde, qui y était rentré? C’était.. C’était quand même une douillette de Winnie de Pooh, sur son lit. Elle y jeta un regard attendri, avant de rire un peu, et de se retourner vers celui qu’elle était venu voir. «Euhm. Bonjour. Vous saviez que votre Elfe, il était vraiment mal élevé? Y dit pas, ni bonjour, ni aurevoir. Y’a l’air marabout.» M’enfin, elle lui décrocha un sourire, avant de sortir de sa sacoche un petit ballon, qu’elle lui tendit. «M'enfin, je... OOOOooh! Attends, avaaant, faut pas que j'oublie: Bonne fête m’sieur Cage!» Elle replongea aussitôt sa main dans son sac, et à travers les fanfreluches des différents costumes, dénicha un paquet, qu’elle lança sur son lit. Il contenait un mélange de tout ce qui lui était tombé sous la main dans un magasin de bonbon sur le chemin de traverse, ainsi que celui de farce et attrape. En somme, rien de particulier, si ce n’étais, aussi, quelque part, dans le paquet, un toutou ayant l’allure d’un centaure, qu’il pourrait chevaucher, selon ses envies. Mais bon, il déballerait ça lorsqu’il le voudrait. «Pouuuuuuur toi!» Fut tout ce qu’elle dit au sujet du cadeau, avant de changer de sujet, et de se mettre a sortir les différents costumes, pour les étaler.
«Donc, tu voulais un clown? Un pari, c’est un pari, et donc, j’suis là pour faire le clown. J’savais pas vraiment quel costume prendre, donc gâte toi, t'as le droit de choisir celui de ton choix… Et sinon, j’t’avertis, j’peux essayer de t’amuser un peu, mais mes balounes en forme d’animaux éclate avant d’avoir l’air de quelque chose, ma magie moldue est fouareuse, j’ai pas l’intention de faire de galipettes… et, en fait, j’dois être plutôt un mauvais clown. Quoi que, j’connaîs bien une blague…» Elle monta donc sur son lit, bondissant quelques fois, avant de se stabiliser pour le regarder, et lui adressa un sourire. «Alooooors, c’est une fois un canard. Il lève une patte.» Elle le mima, bien sûre. «Il trouve ça drôlee, alors, il lève l’autre. Il tombe sur le cul». Elle se laissa donc tomber, défaisant son lit. «Voilà! Tu veux que je continue avec un costume?» Elle ramena ses jambes vers elle, ne sachant pas vraiment s’il avait vraiment l’intention de lui faire enfiler un habit. «C’est ça, alors, ta chambre? Et ta fête? Et euhm.. Ta douillette? Qui aurait cru que Mister Cage contemplait des Picassos pour se divertir et partageait ses nuits avec un ours jaune?»
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Sujet: Re: # Birthday Party... Well, is it really a party, though? Jeu 16 Oct - 23:49
Flûte alors! Il était quelle heure? Les nerfs dans les talons, Heath lança un regard en direction du premier cadran venu. Il n’avait pas envi de rester là pour le restant de l’éternité et n’avait aucune envie de rejoindre les invités de sa tante pour contempler les horreurs qu’elle estimait siii chics. Et la Serdaigle ne semblait pas vouloir arriver.
Conclusion? peut être était-il temps d’aller chausser ses converses et se taper une belle balade jusqu’à Liverpool… Mouais, sûrement. Mais pour une raison fort évidente, l’idée n’enchantait pas tellement l’ancien Serpentard. Pour quelle raison? Après tout, Liverpool était tout de même la ville natale des Beatles, pour ne citer qu’eux… Remarquez, il n y avait personne d’autre digne d’être cité mais bon. Liverpool n’en demeurait pas moins une belle place où passer sa journée. Le problème résidait dans le fait que pour une rare fois, le jeune homme ne désirait pas enfiler les vêtements classiques qu’il affectionnait tant en temps normaux et que ne pas descendre à Liverpool en tant que riche signifiait y descendre en tant qu’être quelconque. Ça n’aurait pas dérangé le jeune natif de Munich outre mesure si un certain Bert Skill ne s y était pas fait toute une réputation, par le passé. En quoi cet énergumène doté d’un nom merdiquement merdique embêtait le cadet Cage? C’était très simple : Bert Skill était le nom que Heath s’était donné à lui-même au moment de descendre en ville pour étudier le comportement des idiots de pauvres. C’était également sous ce nom que les délinquants de la ville avaient fait sa connaissance. Pour eux, Heath n’était alors qu’un petit con en quête d’un peu d’argent de poche. S’ils avaient su dès le début!… Savoir quoi? Eh bien d’abord, que de l’argent de poche, il en avait quasiment à volonté. Deuxièmement, que du haut des 13-14 ans qu’il avait à l’époque, c’était lui qui les considérait comme étant de parfaits crétins et troisièmement, qu’il s’apprêtait à leur faire un coup dont ils allaient se souvenir!
Quel était ce coup? Une fois n’étant pas coutume, Heath avait honte de l’idée qui lui était passée par la tête pour l’occasion. En effet, force était d’admettre que piquer 5000 livres sterlings de drogue à des malades mentaux, ce n’était pas la chose la plus brillante qu’il aie faite. Et même son jeune âge ne justifiait pas la chose. Ohh mais ne vous méprenez pas quant à ses intentions. Il s’était senti très fier d’avoir réussit à dépouiller les pauvres connards de ce bien. Ce dont il n’était pas très fier par contre, c’était la suite. Parce que, oui, l’histoire ne s’était pas achevée comme cela, loin de là! Bert Skill, même avec une personnalité radicalement différente, était un fervent anti-drogue. Et la première chose à laquelle il songea fut bien évidemment de détruire la cochonnerie pour laquelle il s’était mis à dos les mecs de la rue. Pour ce faire, il s’était dirigé vers un entrepôt désaffecté appartenant à une compagnie qui pensait raser les lieux bientôt et s y était engouffré. Le truc, c’est qu’il n’avait su qu’au dernier moment que l’air était bourré d’hydrogène. Et que signifiait dernier moment? Ça signifiait le moment où le feu qu’il avait originellement destiné à brûler les substances illicites avait fini par faire Boum! Le feu avait fini par prendre et se propager, et le lendemain matin, deux entrepôts avaient à cramé à demi et Heathiie avait été la proie de la colère de sa tante qui heureusement et par un hasard qu’il ne parvenait toujours pas à s’expliquer, s’était trouvée dans les parages lorsque… l’incident eut lieu. Cette soirée-là, elle avait été accompagnée d’un monsieur dont il n’avait jamais revu la tronche mais qu’il avait aisément identifié comme étant un sorcier car il aida Mlle Cage à éteindre le feu avant que les dégâts ne soient vraiment considérables.
Cette journée-là, Heath s’était fait savonné comme peu de fois avant. Toutefois, l’affaire fit peu de bruit et on ne soupçonna pas le moins du monde qu’un bonhomme de bonne société tel que lui puisse avoir trempé dans l’affaire. Affaire qui fut bientôt close. Sauf pour les délinquants qui aujourd’hui encore devaient se souvenir du p’tit Bert, quoique ce dernier avait été rayé de la carte depuis un bon moment…
Tout cela pour dire que Liverpool en converse, c’était hors de question!
L’ancien Serpentard en était là dans ses réflexions lorsqu’il sursauta brusquement. Son regard vert se tourna vers la porte qui s’était ouverte à toute volées sur… Léa. Euh? Il avait manqué quelque chose? Comment ce faisait-il qu’il ne l’aie pas entendue débouler comme un canon? Trop absorbé par ses souvenirs? Mouais. C’était bien beau le passé mais à présent, c’était pas le plus important. Un petit sourire sans arrière pensée étira les lèvres du jeune homme.« Moi aussi je vais bien, Ironisa-t-il néanmoins en faisant semblant qu’elle lui avait demandé comment il allait. Content que ça tu t’en soucies et estimes-toi heureux que notre elfe se soit pas montré mielleux avec toi. Quand il devient collant, c’est franchement plus énervant que lorsqu’il est juste impoli… ».
Sur ce, il eut l’incrédulité de se recevoir un petit ballon ainsi qu’un cadeau. Un cadeau? Qu’est ce que c’était? Heath se débarrassa de ses pantoufles Tom & Jerry pour se rapprocher de ce phénomène qu’était Léa et regarder ce qu’elle faisait. Et, admettons-le, pour déballer le présent également, chose qui fut promptement faite. Après avoir constaté qu’il s’agissait principalement de bonbons, il se re-concentra sur ce que faisait la belle Serdy, non sans avoir pris la peine d’engloutir une friandise auparavant. Un petit sourire ravi se dessina bientôt sur ses lèvres tandis que son interlocutrice monologuait et sortait ses habits de clown. Wouhouuu! Y avait pas à dire, plus élégant que ça, tu mourrais! Heath fut tenté d’en faire la remarque mais à peine eut-il ouvert la bouche que l’autre grimpait sur son lit et parlait d’un canard. Un canard? Pourquoi pas un orang-outan pendant qu’elle y était! Par crainte que cela fasse désordre, il ne l’interrompit toutefois à aucun moment et lorsqu’elle finit par ne plus dire un mot, il lui adressa un petit clin d’œil. « Tu sais que je n’ai pas compris un traître mot de ta blague Orang-outaneuse –pas besoin de chercher dans l’dictionnaire, j’viens d’inventer le mot– mais c’est pas grave parce que je ne te demanderais pas les trucs que font habituellement les clowns. C’est trop cliché. » Il alla s’asseoir à son côté et se mit à chercher parmi la multitude de couleurs qu’elle venait d’étaler sur sa couette. « Picasso, moi, boff… J’admet avec fierté que partager mon lit avec un nounours jaune est plus palpitant qu’avec une des étrangetés du bonhomme! Mais euhmm… pour en revenir au clown… bah, j’serais pas contre que tu débarques au vernissage et que tu foutes tout en l’air! Ça me ferait même plaisir mais pour une fois, j’vais pas trop organiser moi-même. J’te laisse le loisir de me distraire ou si tu préfères, c’est toi qui choisi à quoi on occupe la journée! Il se tût un moment et tira vers lui un haut de costume jaune criard. Lui, inspiré par le canard de tout à l’heure? Jamaiiiiiiiiiiiiis! Un sourire qui se voulait innocent mais qui n’était au fond que très narquois aux lèvres, il ajouta : Tu aurais l’air superbe dans ce machin-là, j’peux te l’enfiler? »
[Nul nul nul >_< Pardon, darling!]
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Sujet: Re: # Birthday Party... Well, is it really a party, though? Ven 17 Oct - 22:53
Un an auparavant, si on lui avait dit qu’elle se retrouverait dans le même lit que Heath Cage, elle aurait probablement rit au nez de la personne. Quoi que. En fait, non, pas vraiment. Elle aurait haussé les épaules, déclarant que le jeune homme étant plutôt beau, c’était tout à fait envisageable. Toutefois, si on lui avait dit qu’elle se retrouverait assise à sa maison, dans un lit recouvert d’une couette représentant un gros nounours, pour l’anniversaire chic et huppé de Cage, au milieu de déguisements clown… Alors là, en fait, elle aurait probablement rit au nez de la personne, lui conseillant de boire un peu moins pour le reste de la soirée. Allez, il fallait avouer que la situation était tout de même ridiculement… différente? Du moins, d’un point de vu extérieur. Car de plus proche, il ne s’agissait que d’une Serdaigle en compagnie d’un ancien Serpentard-détestant-par-excellence-les-Serdaigle, en train de discuter de ce qu’elle devrait faire en tant que clown personnel, suite à un pari stupide. Sur une couette de Winnie de Pooh, ce détail ne changeait pas. Et bon, le reste était tout aussi étrange, mais Léa n’était pas du genre à se laisser décontenancer par des détails du genre ; c’est une situation pas banale. Car, c’était décisif évidemment; le banal, c’était aussi emmerdant. Et au contraire, aujourd’hui, la journée s’annonçait intéressante. Cage n’avait même pas été… emmerdeur avec elle, encore. Du genre, pas comme la première fois où elle l’avait rencontré. Quoi qu’elle n’était pas effrayé à proprement dit par les remarques acerbes, mais elle lui était tout de même reconnaissante de ne pas avoir abuser de la situation, pour le moment.
Elle lui jeta un regard interrogatif. Pas un clown traditionnel? Mais alors, sa servait à quoi, exactement, un clown? Quoi qu’elle venait de lui demander d’éviter les galipettes, les jongleries, les blagues… oh, en fait, finalement, elle-même l’avait prévenu qu’elle ne jouerait pas au clown cliché. Ce qui était aussi bien ainsi. Probablement, car d’ailleurs, elle aurait été mauvaise. Ridicule. Et si le ridicule ne tue pas, eh bien… Il rend la personne ridicule. D’ailleurs, il voulait qu’elle fasse quoi? Foutre en l’air la réception?! Un sourire s’étira sur les lèvres de la jeune femme, imaginant déjà les moyens qu’elle pourrait employer pour faire plaisir à Cage. Enfin, au plus jeune des Cage, car elle doutait plaire aux autres personnes dans la maison. Elle ne porta pas vraiment attention aux autres idées envoyées par l’ancien Serpentard, qui se résumait, en gros, à lui laisser carte blanche. Non, la première proposition serait sûrement plus marrante. Elle mettrait aussi probablement ses parents en colère, mais bon, se serait leur problème… et le sien, plus tard.
Elle jeta un regard amusé vers le morceau que lui tendait Heath, remontant ensuite vers lui. Jaune canaris, en? Elle étira son bras, et le saisi d’un mouvement sec. «Je doute que sa m’aille bien, mais si tu veux, c’est ta fête après tout.» Elle l’observa un instant devant elle. Jaune, complètement, il s’agissait d’un t-shirt au manche bouffante, avec de multiples rubans, des froufrous ridicule un peu partout… Elle haussa un sourcil, puis, dans un soupir, entrepris de l’enfiler. Conservant un minimum de pudeur, et elle tourna dos à Cage pour enlever le gilet qu’elle portait actuellement, question de mettre l’autre. À travers les froufrous jaunes, elle tourna la tête vers Heath avec un sourire. «Je le met, mais t’inquiète pas, j’ai pas b’soin de ton aide pour l’enfiler, mein liebling.» Sur quoi elle se retourna, et finit de le mettre. Elle se dirigea vers un miroir, quelque part dans la chambre, souriant devant le résultat. Ouah. Coté ridicule, sa atteignait des sommets. Elle se retourna ensuite vers Heath, montrant d’un signe de tête le résultat. «Tu peux rire» Dit-elle, avec un sourire sarcastique. «Je le ferais aussi, si j’tais toi. N’empêche que tu l’as choisi, donc c’est de tes goûts que tu ris…!» Sur quoi, elle partit un instant fouillé dans sa masse de costume, pour en ressortir une salopette bleu, orange et rose. Elle l’observa un instant, avant de la lui lancer. «Je suis certaine que tu s’rais beau, là dedans. Y’a rien qui te force à le mettre, mais… Le rose te va probablement à ravir. Et d’ailleurs, c’est beaucoup plus drôle mettre le bordel en tant que criminel masqué! Surtout en clown, sa fait.. plus professionnel.»
Sur quoi, après lui avoir laissé quelques secondes pour se changer, elle entreprit de sortir de la chambre. Il avait demandé un peu de pagaille? Elle avait réfléchi un instant à la méthode approprié pour lui offrir ce ‘’cadeau’’ pour sa fête. Normalement, elle n’aurait pas pu utiliser la magie. Cela n’empêchait pas par contre qu’elle ait toujours sa baguette avec elle, se sentant... désarmé, sans elle. Aussi, elle savait, s’étant bien renseigné, que l’on ne pouvait déterminé exactement qui utilisait la magie, simplement sa provenance. Dans un lieu ou se trouvait autant de sorcier réputés et d’Elfe de maison, on n’accorderait aucune attention particulière à de petits sorts. Oh, et dans le pire des cas, on lui collerait un avertissement… Avertissement qui changerait quoi? Absolument rien, dans la mesure où elle serait bientôt majeure, et bientôt de retour au château. Donc, aucun problème avec la magie. Restait maintenant à trouver comment foutre le bordel proprement. La première idée de la jeune Serdaigle avait été de déclencher un incendie. Mais généralement, les sorciers, sa éteignait sa facilement. Les Moldus, pour eux, par contre… c’était beaucoup plus compliqué. On faisait venir les pompiers, qui eux, aspergeait d’eau et de mousse le site enflammés jusqu’à ce qu’il s’éteigne. Voilà qui était beaucoup plus intéressant. Elle sortit donc de sa sacoche un cellulaire, une invention moldu somme toute assez pratique. Elle composa les trois chiffres la reliant au système d’urgence moldu, et prenant une voix de panique, les informa du terrible incendie qui ravageait la salle de réception des Cage. Dans environ quelques minutes, tout au plus maintenant, ils devraient débarquer avec leur arrosoir et leur sirène.
Elle avait donc encore quelques minutes pour créer un incendie qui vaudrait la sortie des canons à eaux et à mousse. Elle se dirigea donc à la course vers l’extérieur de la maison, entraînant dans son sillon, elle pensait, Heath Cage. Après quelques instants, elle arriva juste devant les fenêtres de la salle de réception. «Flambios» murmura-t-elle, faisant apparaître de grandes flammes dans les airs, qui, justement placé, donnait l’impression de sortir de la fenêtre. Elle répéta l’opération devant toutes les autres fenêtres. De loin, pour quelqu’un ne connaissant absolument pas la magie, cela ne pouvait qu’avoir l’air d’un véritable feu ravageant la grande salle. Satisfaite, elle se tourna vers Heath, avec un grand sourire. «Viens, on va profiter du spectacle!?»
Elle entendait les sirènes des pompiers, et voyait les tâches rouges apparaissant à grande vitesse. Elle partit d’un pas rapide, pour pouvoir regarder le travail des pompiers, d’assez loin pour éviter d’être aspergé eux aussi par l’eau. Elle recula un instant, puis s’assit à l’écart dans l’herbe, laissant de la place près d’elle. Comme elle l’avait prévu, l’illusion fonctionna, et les jets d’eau (et mousse) brisèrent rapidement les vitres, pour pénétrer dans la pièce, foutant très probablement le bordel dans la réception. «Quelque chose dans ce genre là?» Lui dit-elle, avant de lui sourire, une légère trace de fierté transparaissant dans son regard. «Et maintenant, on fait quoi? J’suis encore à ta disposition... Pour le reste de la journée, du moins, alors sa s’rais l’moment ou jamais d’en profiter mein liebling!.»
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Sujet: Re: # Birthday Party... Well, is it really a party, though? Jeu 23 Oct - 2:02
Heath jeta un regard appréciateur à la pièce qu’il avait choisi. La chose était… enfin, elle n’était pas si terrible. Non, à vrai dire, c’était tout le contraire : la chose était d’une laideur incommensurable. Et même là, ce n’était pas tout à fait le terme approprié car –par souci de donner un exemple– lors de leur toute première rencontre, à Léa et lui, ne s’était-il pas aventuré à l’appeler –ou du moins, lui en donner le surnom dans sa tête– laideron? Or, pas plus tard que quelques minutes après, elle était devenue une schönheit. Nette amélioration, non? Si, mais pour en revenir au mot qui aurait le mieux qualifier l’espèce de t-shirt jaune qu’il avait désigné à la Serdaigle, eh bien, sans être parfaitement ridicule, il était… risible? Mouais. Ce sont des synonymes diriez-vous et vous auriez sûrement raison de le dire mais cela n’avait aucune importance dans les circonstances. Ce qui importait aux yeux du semi-allemand, c’était d’étudier la réaction afin d’en apprendre un peu plus sur son clown de service. Ce qu’il apprit le laissa toutefois tout amusé. Qui l’eut crût : Léa McNeil était pudique! Bon, bien sur, s’il s’était fié à son registre de standard assigné aux Serdaigle, la chose lui aurait parue parfaitement normale mais les rares fois où il avait eu l’occasion de croiser l’allemande, il s’était rendu compte qu’elle dérogeait parfois à ces dits standards. Aussi fût-il quelques peu surpris, quoiqu’il ne détourna pas le regard le moins du monde pour lui laisser le temps de se changer. À la place, un sourire de ceux dont il avait le secret vint éclairer son visage.
« Je trouve mes goûts exquis, moi! C’est bien pour ça que j’en ris! » rétorqua-t-il à son sarcasme. Où était la logique dans cette réplique? Eh bien, c’est un peu comme en mathématiques : tout d’abord, elle n’était guère visible puis, à force de gosser dessus, on finit par trouver. Dans le cas présent, la logique était plus ou moins là où on la cherchait : Heath riait parce que son goût mettait son invitée bien en valeur, ce qui revient à dire, au ridicule. Son sourire se figea néanmoins lorsqu’elle lui tendit l’horreur rose, bleue et orange. Bah, il n’avait rien contre la salopette, c’était chouette, les salopettes. Rien non plus contre le bleu ou le orange –quoiqu’il leur préférasse de loin le noir et le vert. Par contre, le roooOse? Avant qu’il n’aie pu glisser un mot sur la sainte aversion qu’il éprouvait contre cette couleur, son interlocutrice s’était remise à blablaber. « Moi, beau là-dedans? HAHA, laisse-moi rire! Je paries que tu ne crois pas toi-même un mot de ce que tu viens de dire! » Il avait dit ça mais c’était presque comme s’il avait parlé dans le vide, l’autre voulant sans doute le voir se changer illico presto quand même. Heath s’y résolut mais ce n’était certes pas de bon cœur. Et par ailleurs, elle avait dit "déguisé en clowns", n’ayant pas précisé qu’il fallait à touuuuuut prix mettre la salopette rose. Bref? Cage se permit d’interpréter ses paroles comme bon lui semblait, aussi partit-il à la découverte des autres clowneries que Mlle McNeil avait laissé traîner sur son lit.
Au bout d’un petit moment, il sortit de sa chambre à la suite de la jeune allemande. Vêtu d’un débardeur vert fluo pointillé à intervalle régulières par de gros pois orange enfilé par dessus une chemise aux longues manches bouffantes d’un turquoise très flash, il avait l’air d’un sacré barjo. Et cerise sur le gâteau, un énorme nœud papillon aussi jaune que la chose que portait Léa, venait lui enserrer la tête à la base du cou. Fallait-il qu’il y tienne, au gâchage de son "anniversaire"…! De son accoutrement, seul ses converses ainsi que ses jeans qu’il n’avait pas changé lui donnaient quelque chose dit normal. Et encore, la salopette que lui avait donné la Serdy trônait sur son épaule, au cas où… Au risque de se répéter, Heath se fit une fois de plus l’impression d’un barjo. C’était pas lui le clown, c’était elle! Il n’avait pas d’affaire à faire ça pour son anniversaire! Au fait, pourquoi l’avait-il fait déjà? Le natif de Munich ne put laisser libre à ses questions sur ce sujet car il remarqua bientôt que la jeune femme avait sortit un cellulaire et qu’elle avait composé un numéro. Lequel? Il n’en avait pas la moindre idée. Piqué de curiosité, il eut envi de la questionner sur ses intentions mais n’en eut malheureusement pas l’opportunité, l’autre semblant atteinte de bougeotte aigue. En moins de deux, ils furent à l’extérieur et elle pointait de sa baguette une des grosses fenêtres de la salle de réception.
Le jeune homme ne fit aucun commentaire lorsqu’il la vit faire usage de sa baguette, même si elle n’était ni à Poudlard –visiblement– ni majeure et il n’en fit pas plus lorsque des flammes apparurent. Le manège se répéta jusqu’à ce que toutes les fenêtres semblassent en proie aux feu. Seule réaction de la part du futur héritier de Love Hall : un sourire flottait sur ses lèvres. Il répondit par l’affirmative à l’invitation de sa peut-être-potentielle-future-amie d’aller profiter du spectacle –il ignorait encore lequel– à partir d’un endroit d’où la vue était dégagée. La lumière ne se fit que lorsqu’il entendit les sirènes de pompiers et il éclata d’un fou rire lorsqu’il vit ceux-ci débarquer en masse dans la cour pour se mettre à asperger les fenêtres, brisant de ce fait les carreaux. Elle avait de l’imagination, la McNeil! Même de l’endroit où il se trouvait, Heath parvint à entendre le rugissement de colère que poussa sa tante, fort probablement prête à tuer le responsable du méfait. Le semi-allemand quant à lui s’en roula dans l’herbe tant la situation était loufoque. La seule chose qu’il espéra fut que les tableaux de Picasso –tout millions de livres sterling qu’ils valaient– en fussent réduits à l’état de simple choses informes.
Il lui fallut une bonne seconde avant de reprendre son souffle et lorsque ce fut fait, il essuya une larme de rire. « Ouais, quelque chose dans ce genre-là! » répondit-il à la Serdaigle avant toutefois de lui faire un clin d’œil. « La prochaine fois, peut être juste éviter d’endommager la baraque. J’ai pas tellement envi de réparer ça. » Les joues légèrement rosées d’avoir trop ri –il fallait admettre que ça ne lui arrivait pas très souvent, en compagnie d’une Serdy qui plus est!–, il s’étendit dans l’herbe de manière à voir le ciel et se mit à méditer sur la prochaine activité à laquelle ils allaient s’atteler. « J’estime qu’on a passé trop de temps à Love Hall et si je donne crédit à ces vociférations de tantôt, ma tante serait capable de nous assassiner pour ça. Je propose qu’on aille prendre l’air quelque part d’autre! »
Et il n’attendit pas qu’elle donne son consentement : il se redressa, lui prit un bras et bientôt, le tourbillon désormais si familier quoique toujours un peu désagréable les prit tous deux. Où les emmena-t-il? Au moment où il avait entamé la procédure, Heath s’était trouvé à penser à Alice Springs et c’est donc non loin de l’aéroport de cette belle ville perdue au beau milieu de nul part qu’il atterrirent. C’est seulement alors que le semi-allemand jugea bon de se souvenir que la municipalité se situait dans un désert aride. « Le désert aride, ça te dis quelque chose? » demanda-t-il à Léa, estimant qu’il n y avait que peu de choses qui pussent être amusantes à faire là-dedans. Il fit donc comme si elle avait répondu avant de reprendre. « Mouais, hein? Ça à saintement l’air plate, ici. Que dirais-tu d’aller passer Halloween à Chicago? » Encore une fois, quoiqu’il lui aie demandé son avis, il ne lui laissa pas le loisir de répondre. De nouveau, la sensation d’enfermement se fit sentir et puis pouff! Ils réapparurent à Lincoln Park. Ce n’était pas ultra brillant il fallait dire… Halloween en plein milieu du mois d’aout? Hmmm… Et puis, Lincoln Park, ce n’était pas non plus l’endroit idéal où atterrir pour trick or treater; le parc se situait après tout dans un quartier huppé et il n’était pas certain que les petits riches qui y habitaient allaient voir d’un bon œil que deux barjos déguisés en clown viennent leur demander des friandises. Ohh, et puis tant pis, finit-il par se dire en jetant un coup d’œil circulaire sur les lieux. Ces petits cons allaient se faire tricker, voilà tout! Ressentant le besoin de s’expliquer, ou du moins, de se défendre contre une accusation qui n’avait pas été portée contre lui, il fit tout bonnement à la McNeil : « Bah! Au moins, ils fêtent Halloween à Chicago! J’ai jamais su, pour Alice Springs… »
Synthia Grey
synthia; disturbed malicious admin;
▌Citation :
«Méfiez-vous de tous ceux en qui l'instinct de punir est puissant»
Nietzsche
▌Clan : Le pouvoir mène au succès. ▌Âge : 19 ans. (7 août) ▌Année : 9ème année ▌Maison : Slytherin ▌Sang : Mélé ▌Humeur : Solitaire ▌Poste au Quidditch : Poursuiveuse.