[Tête de Sanglier] Pourquoi?!!

Le temps passe, sans que quiconque ne puisse s’interférer entre lui et demain, sans qu’aucune supplication ne puisse le convaincre d’arrêter sa course, ne serais-ce qu’un peu. Il passe, les moments heureux deviennent des souvenirs, les personnes que l’on a connu change au rythme des jours qui filent, et bientôt, il ne reste aucune trace de ce que tu as vécu. Les bons moments s’effacent et se perdre. Les meilleurs amis, eux, deviennent des amis, bientôt des connaissances, avant de n’être que des inconnus que tu ne reconnaîtras probablement pas quelques années plus tard, dans la rue. Et même si c’était le cas, bien souvent, les quelques brides perdues des moments partagés ne suffiraient pas à combler le vide béant que le temps à laisser entre vous. Le temps passe, les personnes changent, le présent devient une multitude de souvenir, et des relations meurent alors que de nouvelles naissent. Mais même après un beaucoup de temps ou de grands changements, certaines amitiés sont plus fortes que d’autres, et survissent à tout, si les personnes sont prêtes à se battre suffisamment fort en son honneur. Certaines amitiés, qui sont plus forte que les autres, décide de bouder le jeu du temps et des séparations, décide de combler le vide avant même qu’il ne se forme.

«Amie pour la vie, en? Sa changera jamais.» Avait elle-même dit, Léa, quelques mois plutôt, refusant de croire qu’une amitié pourrait changer. Pourtant, malgré cette promesse, elle n’était plus la même. Si Léa connaissait Charly Nicholls depuis quelques années déjà, si celle-ci était à la fois une grande sœur et sa meilleure amie, celle avec qui elle avait tout fait et tout partagé, elles avaient toujours été toutes deux, ensemble, à Poudlard. Elles avaient toujours pu passer autant de temps ensemble qu’elles l’avaient désirées, elles avaient toujours été proche, dans la même maison, dans la même demeure durant la majorité de l’année. Évidemment, Léa connaissait beaucoup d’autres mondes au château, mais il semblait qu’un vide était laissé depuis le départ de son amie, qui avait terminée ses études l’année précédente. Et puis, elle lui manquait horriblement. Sa faisait étrange, de ne plus pouvoir aller la voir a toute heure du jour ou de la nuit. Alors oui, en dépit de cette promesse qu’elles c’étaient faite, leur amitié avait changé. Ce n’était plus comme avant. Mais le changement n’implique pas toujours nécessairement une perte, non? Je veux dire, Charly était et resterait indéfiniment sa sœur, sa meilleure amie, même si elles ne se voyaient pas aussi souvent que Léa aurait pu le souhaiter. Non, ce n’était plus pareille, car elles ne pouvaient plus se voir comme avant, mais l’amitié survivait et continuerait évidemment de survivre. Quand bien même le temps et la vie ne l’auraient pas voulu, Léa ne les aurait pas laissé se mettre en travers de son chemin.

D’ailleurs, c’était pour cette raison que Léa avait décidé que se soir, les devoirs, le château et l’école, ce n’était plus important; ce qu’elle souhaitait, c’était aller rejoindre son amie. Et dès lors qu’elle avait cette idée en tête, il serait difficile de l’en empêcher. Ça faisait quelques semaines qu’elles ne s’étaient pas vues, peut-être deux ou trois, ce qui était largement trop. L’an passé, Léa ne supportait une telle séparation que durant les vacances de Noël. Non pas qu’elles étaient touuuujours ensemble l’an passé. Non, non. Mais entre rien du tout et se parler quelques fois chaque jour, il y avait une énorme différence. Et donc, Léa la verrait se soir. Son amie avait une chambre à la Tête de Sanglier, elle irait la rejoindre –elle y serait forcément, non?- et elles pourraient ensuite décider de comment elles utiliseraient leur nuit à bon escient. La Serdaigle se prépara rapidement, prenant avec elle un peu d’argent, sa baguette, et quelques autres babioles, et pris la direction de Pré-Au-Lard. Contrairement à ce que la majorité des professeurs devaient penser, sûrement pour se rassurer, il était assez facile de quitter le château le soir. Les passages secrets n’étaient plus si secret que ça, finalement, mais personne n’avait jamais songé à installer un garde devant chacun d’eux, ce qui était tant mieux, sinon, ils auraient du trouver d’autres méthodes de les déjouer. M’enfin, c’est sans trooop d’inquiétude que Léa pris la direction de l’auberge ou séjournait son amie, et y arriva, sans trop trop d’embûches, un moment plus tard.

L’endroit, maintenant sous la direction des jumeaux, n’avait pas particulièrement changé. Elle y était allée quelques fois, mais règle générale, on la voyait plus souvent au Trois-Balais. Enfin, quoi qu’il en soi, si c’était là que Charly avait décidé de vivre, c’était là que Léa irait la rejoindre. Elle était déjà aller auparavant dans sa chambre, et cette fois, elle ne s’attarda donc aucunement à la salle principale. Elle fila tout droit vers la chambre de son amie, qu’elle trouva débarrée, mais vide. Léa esquissa une moue déçue. Elle s’attendait d’avantage a un genre de SUPRISE CHA D’AMOUR’ J’SUIS LÀ! Suivi de cris hystérique et de chouette retrouvaille. Pas un SUPRISE JME SUIS POINTÉ POUR UNE CHAMBRE VIDE! Elle pénétra tout de même dans la pièce, et alla s’asseoir sur le lit de son amie. Tôt ou tard, elle rentrerait, n’ayant, à la connaissance de Léa, aucun autre endroit où aller.

La Serdaigle resta assise ainsi quelques minutes, laissant filer le temps. Lorsque Cha arriverait, elles iraient probablement boire quelques verres et s’amuser un peu. Alors, il lui faudrait probablement quelques choses à porter, autres que son uniforme qu’elle avait oublié d’enlever. Et puis, s’habiller convenablement, sa l’occuperait. Elle se leva donc, et alla vers les armoires de Charly, fouillant parmi tout son linge. Elles faisaient a peu prêt la même taille qu’elle, et même si les goûts de Léa étaient plus excentrique que ceux de son amie, il lui était arrivé souvent de lui emprunter ses vêtements. Elle savait que son amie ne s’offenserait pas, si elle l’avait vu fouiller dans ses affaires, elles avaient toujours tout partagés sans que sa ne pose problème. Elle décrocha une paire de jeans bleu foncé, taille basse, et l’envoya sur le lit, et alla ensuite vers la commode. Elle ouvrit quelques tiroirs, cherchant un peu partout une camisole ou un gilet qui ferait l’affaire, et alors qu’elle mettait la main sur un haut bleu, qui mettrait parfaitement ses yeux en valeurs, assortis avec une autre camisole blanche, quelque chose attira son attention. Parmi une pile de linge qu’elle avait déplacée, se trouvait une petite valise, une sorte de boîte.

Léa jeta un coup d’œil à la porte. Jusqu’à qu’elle point, Cha ne lui en voudrait pas de s’immiscer dans sa vie? Euhm. Tenant compte du fait qu’elle n’avait jamais eu conscience d’un secret entres elles, et que cette boîte contenait certainement quelques accessoires qu’elle pourrait lui emprunter, la limite ne s’en trouverait pas dépasser par cette intrusion supplémentaire. La prenant donc, ainsi que les morceaux de linge qu’elle avait choisi, elle alla s’asseoir sur le lit. Ce qu’elle trouva à l’intérieur, toutefois, ne ressemblait aucunement à ce qu’elle avait cru y trouver. Elle laissa échapper un petit «Oh..» en voyant le contenu, mais elle ne pu déterminer s’il s’agissait d’une exclamation de peine, de colère, d’inquiétude, d’excitation ou de surprise. En fait, ça devait être un mélange de toutes ses émotions, mais ce n’était que trop confus, sur le coup. Elle avait toujours su que son amie avait des périodes plus difficile, ou encore, peut-être tout simplement qu’elle aimait s’éclater, et avait voulu essayer quelques choses de nouveau. Mais la première option semblait plus réaliste; c’était pas pour son bien, pas pour son plaisir, c’était car sa allait mal. Si sa avait bien été, qu’elle c’était éclaté à jouer à la junkie, si sa avait été uniquement par plaisir, elle lui en aurait parlé.. Non? Je veux dire, après tout ce qu’elle avait pu expérimenter ensemble, Léa se sentait blesser d’avoir été tenu à l’écart. Non pas qu’elle aurait elle aussi voulu se planter ses seringues dans le corps, juste qu’elle n’aurait pas voulu de secret entres elles, ce qu’elle croyait impossible quelques minutes plus tôt.

Dans les deux cas, elle aurait du lui en parler. Si sa allait mal, Léa aurait préféré qu’elle s’appuie sur elle que sur la drogue. Et si sa avait été une si belle expérience, elle aurait du vouloir la partager. Leur amitié avait peut-être changé bien plus qu’elle ne le pensait, si elle n’était plus assez bien ni pour l’épauler, ni pour s’amuser avec elle. Léa regarda la boîte. C’était pas rien, c’était pas de petite drogue. C’était… Inquiétant, aussi. Surtout si elle ne lui en avait pas parlé, si… Oh Charly, mais qu’est-ce qu’elle avait fait? Qu’est-ce qu’elles feraient, maintenant?

La Serdaigle, déposa les trucs, et pris une seringue dans ses mains, la faisant tourner avec ses doigts. Il eu des bruits de pas dans le corridor. Charly devait revenir. Lorsque l’on poussa la porte, ce n’était plus vraiment la surprise qu’avait anticipé Léa. «J’veux essayé, moi aussi.» Se contenta-t-elle de lui dire, un sourire légèrement arrogant dans le visage, un air de défi au regard. Non, elle ne tenait pas à être une junkie, non, elle ne voulait pas vraiment essayé. Elle voulait juste pouvoir tranché entre les deux hypothèses qu’elle avait, savoir où Charly en était. Où elles en étaient, aussi.

Je vais tellement m’ennuyer de toi, je viendrai te voir. Je te le promet. »

Charly avait promis. Mais était-elle la personne qu’on pouvait compter sur elle ? Oui, seulement les gens importants pour elle pouvait la croire, pourtant elle leurs cachait des choses. Elle leurs cachait son aventure avec Miranda, ses problèmes dont elle n’en est pas fière et plusieurs autres choses. Elle ne le savait pas qu’elle deviendrait ce qu’elle deviendrait auparavant. Charly se disait que rien ne pourrait être pire et que tout pourrait devenir mieux. Quand elle a quitté Poudlard, elle avait des amis plus jeune qu’elle. Elle les aimait plus que tout au monde. Elle était prête à tout pour eux. Elle leurs avait promis de sacrifier des journées entières pour eux. Est-ce qu’elle l’avait fait ? Pas vraiment. Ce n’est pas qu’elle les oubliait, mais plutôt, elle ne voulait pas que ceux-ci découvrent ses secrets. En même temps, Charly avait changé depuis la dernière journée d’école. Il y avait eut temps de chose qui lui ont totalement pourri la vie. Ce qui lui a bousillé toute envie. Charly n’a jamais assez dit à ses amis qu’elle les aimait plus que tout au monde, mais… Est-ce que sa se disait entre ami un Je t’aime beaucoup ? Elle ne savait pas trop. Pourtant, l’ancienne Charly ne se serait pas posé de question et elle aurait dit à tous qu’elle les aimait, mais encore… elle serait totalement capable de le dire, mais avec un peu plus difficulté, puisqu’elle avait peur de se faire encore abandonné et avoir de nouveau le cœur en mille morceaux, si vous aimez mieux. Comment dire à quelqu’un qu’on l’aime, quand d’autre vous ont brisé le cœur ? C’était bien dur. Savons-nous quand le prochain je t’aime nous détruira ? Charly n’osait plus le dire. Elle voulait pu penser. En tout cas, Poudlard était bien loin, mais retournons tout de même dans cette ancienne demeure et situation.

Avant tout allait si bien. Pas besoin de se casser la tête. Elle avait un endroit où se couvrir, elle avait un endroit pour manger. Je parle au passé, car voyez-vous notre cher Charly est maintenant une EX-Serdaigle. Le mot Ex est là et je ne dis pas ça pour rien. Bon, il y avait des moments que tout allait pas bien, mais Poudlard égalait des jours heureux. Le passé était le passé. On ne pouvait retourner en arrière le temps défilait et ne revenait jamais. On ne pouvait que ce souvenir des souvenirs déjà passé. Charly vivait trop dans le passé, mais le présent n’affichait rien de bon. C’est vrai que son cœur avait trouvé le bon garçon, depuis quelques temps. Était-ce du sérieux ? Elle en était pas sur. Elle ne voulait pas encore avoir le cœur brisé. Elle ne voulait pas voir partir une personne qu’elle aime loin de cette dernière. Elle avait trop souffert de perte de gens qu’elle aimait plus que tout au monde. Ceux-ci préférant avoir « mieux » comme amie, certains lui ont offert de telle réponse. Étaient-ils alors de vraies Amis ? Je ne penserais pas, mais Charly ne s’en rendait nullement compte. Elle aimerait de ne pas être aussi fragile. Elle pourrait vivre une vie normalement ? Pourtant, le garçon qui avait conquis son cœur était parfait à ses yeux. Il avait beau être tout sauf parfait, mais à ses yeux… il était que parfait. Elle l’aimait. Et lui, l’aimait-il comme elle l’aimait ? La perfection avait un nom pour elle et c’est Derek. Chaque pensé qui lui redonnait le sourire avait rapport à Derek. Elle voulait partager tout ce qu’elle possédait avec lui. Elle donnerait son âme pour être près de lui, pourtant lui désirait-il cela ? Voulait-il d’elle dans sa vie ? Dans le passé, Charly avait souffert. Elle essayait de trouver un peu d’affection dans les bras de plusieurs garçons parfois des femmes ? Ce vide immense n’était jamais comblée. Elle avait tombé dans la drogue. Les effets euphoriques lui procurent un bien immense, mais encore elle souffre toujours. Elle souffre tout le temps. Elle aimerait qu’un jour que quelqu’un lui dise un vraie je t’aime. Charly voulait avoir une vie calme et elle voulait être heureuse au côté de quelqu’un qu’elle aime. Sa souffrance aurait toujours été là, mais quelqu’un faisait de quoi pour lui faire plaisir. Elle voudrait changer de vie. Elle détestait Ashley Johnson, car elle avait de la popularité sans l’avoir acheté de la mauvaise façon, la Poufsouffle avait de l’affection de celui qu’elle aime… Charly, elle, n’avait rien. Elle voulait avoir ce que la jeune fille avait… De l’amour. On prend Charly pour une salope, mais au fond ce qu’elle cherche c’est de l’affection, de l’amitié, de l’amour… Se sentir bien pour de bon. Tout était bien compliqué. Il faut bien sûr comprendre. Il faut bien sur essayer de la connaître.

Pourtant, elle n’avait pas respecté sa parole. Elle n’était pas souvent là pour ses amis. Pas autant qu’elle aurait espéré. Elle avait l’impression de s’enfuir, de s’éloigner d’eux. Était-ce un mauvais présage ? Elle ne voulait pas croire à ça. Charly devait les revoir le plus tôt possible. En plus, elle devait donner régulièrement des nouvelles à Synthia. Elle avait pourtant peur de lui dire qu’elle n’était incapable d’arrêter. Elle a arrêté d’augmenter les doses, elle ralentit la consommation… Elle en prend à petite dose réduisant toujours. Pourtant ce n’était pas assez. En plus, elle ne voulait pas perdre la face devant Derek. Comme je l’ai dit plus haut, Charly est follement amoureuse de Derek, face à lui, elle perd tous ses moyens. Donc, si elle est dans une mauvaise passe, elle ne veut pas qu’il la voit. Il y a encore un problème, elle n’est pas capable de se passer de lui. Savez-vous quoi ? Charly n’a pas encore couché avec Derek. Elle a peur. Charly a peur de ne pas être à la hauteur, car lui elle l’aime. Entre une baise et faire l’amour, il y a une différence pour elle. Elle n’a jamais fait l’amour, elle a toujours baisé. Elle ne voulait pas le négliger son nouveau petit ami. Cependant, elle négligeait ses amis. Elle était dans une mauvaise position la Charly. Allait-elle finir par trouver le bout, par avoir la chance de stabilisé et de trouver le bon moyen pour être juste ? Un jour, un jour… Pour l’instant, elle se sauvait de dormir dans les bras de Derek, mais aussi elle revenait dans ses bras dans d’autres moments qui faisaient sorte qu’elle n’avait pas le temps pour les voir. Les était bien sûr les amis de Charly. En plus du travail, elle était pratiquement jamais présente pour les autres. Parfois après le travail, elle allait le voir. Derek avait donc souvent Charly pour lui. Était-ce juste… ?

Charly avait travaillé quelques heures aujourd’hui. Elle avait décidé de faire le magasinage des fêtes. Elle voulait acheter des cadeaux pour Synthia, Léa, Heath et Bien sur Derek. Elle n’allait certainement pas oublier son petit blondinet. À noël, elle avait bien sûr l’intention de passer à travers sa peur et finir par se réveiller au côté de lui un matin. Allait-elle être capable ? Elle ne voulait pas non plus se sauver de lui. Elle se sentirait tellement… Tellement… Tellement conne. Charly sentait que Derek essayait de l’emmener petit à petit dans son lit. Elle faisait semblant de ne pas voir les signes. C’était inutile. Elle allait devoir finir par succomber de toute façon elle en avait envie. Elle ne savait juste pas si prendre. L’ex-Serdaigle ne se faisait pas confiance. C’est en rentrant dans une boutique moldu qu’elle eut une idée de cadeau pour Léa. Elle allait lui offrir un petit pendentif. Cependant, elle trouvait son idée bidon. En plus, elle avait peur que Léa soit déçu. Elle se résolu à lui acheter quand même, elle fit graver « Amie pour la vie » en arrière du pendentif qui était un cœur. Ce cadeau représentait pour elle quelques choses. Si Léa ne le voyait pas, elle lui expliquerait. Elle souhaitait plus que tout au monde que sa plaise à sa Léa. Charly n’avait pas beaucoup d’argent et ce qu’elle achetait pour ses amis venaient du fond de son cœur. Elle serait blessé si Léa n’aimerait pas son cadeau. Encore plus, si cette dernière faisait semblant d’aimer. La pauvre Serdaigle trouvait son cadeau nul. Pourtant, après avoir payé, elle repensait à ce cadeau. Elle avait rentré dans une bijouterie pour ne pas lui donner un cadeau bidon. Un pendentif dans une vraie bijouterie comme celle-ci coûtait cher. Charly manquait beaucoup d’argent. Certains disent que l’argent ne fait pas le bonheur, mais en manqué est pénible. Surtout quand la personne n’a pas les moyens de payer ce qu’elle désire offre. Or, elle en aurait eut assez si ses frères n’avaient pas vidé son compte de banque. Elle était maintenant dans une situation les moins agréables.

Charly poursuivit sa route. Elle fit encore des achats. En même temps, elle s’acheta quelques nouveaux vêtements qu’elle avait aperçu par-ci par-là. Charly se prit de quoi à manger avant de transplaner à la tête de sanglier. Elle avait une petite chance pour quelques temps. Elle avait caché un peu de drogue dans un tiroir. Elle passa avec tous ses paquets et ses sacs parmi les clients et monta à l’étage. Elle ouvrit la porte et tomba sur… sur… Léa. Elle regarda son amie tenir une seringue et son héroïne. Charly paniqua. Elle laissa tomber ce qu’elle transportait. Elle ne voulait pas. Charly allait perdre le contrôle d’elle-même surtout quand Léa lui dit clairement «J’veux essayé, moi aussi » Charly allait perdre la tête. Elle ne voulait pas. Charly ne voulait pas que cette dernière détruit sa vie comme elle l’avait fait. Charly devient presque agressive. Elle prit ses paquets rapidement les mit dans la chambre. Elle respirait bruyamment. Elle allait faire une crise. Elle ne voulait pas. Elle ferma la porte derrière elle. Charly s’assit dans un petit coin de la chambre. Elle avait absolument envie de hurler. Elle avait envie de ne pas être dans la vie de Léa. Elle ne voulait pas que la drogue change la Léa qu’elle connaisse. Elle ne voulait pas que Léa essaye les drogues dures. Charly le savait qu’on devient très rapidement accro. On ne peut être plus forte ou plus fort de cette substance. Les Junkies comme elle le pense. Pourtant, elle le sait que c’est faux. Dès qu’on a commencé, on est dans le pétrin. Charly était déjà dans la merde jusqu’au coup. Elle rapprocha ses genoux de son visage. Elle respirait bruyamment. Le stresse causé par ça allait lui faire faire une crise d’hyperventilation. Elle essayait de se calmer, mais c’était tellement difficile. Son amie allait être en danger par sa faute. Elle ne voulait pas. Elle avait peur pour la vie de son amie. Elle avait peur de la perdre. Elle ne voulait pas qu’elle devienne comme elle. Elle était une mauvaise personne. Charly se releva après quelques minutes. Elle regarda Léa.

« Do..donne moi ça, maintenant » En essayait d’être le plus autoritaire possible. « Je t’interdis de vouloir commencer ça… Léa, je ne déconne pas. » Elle fronça les sourcils. Elle tendit la main en direction de la Serdaigle. Charly était sérieuse et sur le bord des larmes. Elle ne voulait absolument pas que Léa se pique et meurt d’une overdose, car Charly l’avait laissé faire. Bordel! Charly ne voulait pas la perdre. Elle avait peut-être négligé ses amis, mais elle l’aimait. « S’il te plaît. Ne fais pas ça. Je t’aime trop pour que tu touches à ça. Léa » Elle était rendue à la supplier. Elle était au bout du rouleau. Elle était dans un cauchemar. Elle voulait sortir de là. Elle ferait tout pour que Léa n’essaye pas. Elle serait prête à se faire détester par cette dernière, mais elle ne voulait pas perdre son amie. Elle savait qu’au fond si Léa la détestait, elle serait toujours vivante… Saine et sauve.

[ Voilà ma grande, même si je n'aime pas ma réponse... J'espère qu'elle te plaira ]