G.Gryffondor pour vous servir...(sally]

Elle lui avait dit oui ! Elle avait accepté de venir avec lui au bal de halloween ! Il s’en souvenait comme si s’était hier de cette soirée si fantastique quand elle avait répondu avec aisance qu’elle en serait ravie. Clyde n’en revenait toujours pas. Il avait beau se repasser tout le film dans sa tête, il n’en revenait pas de se qu’il avait accomplit. Une fierté immense l’enrobait, il avait réussit a avoir la fille qu’il voulait pour le bal, et n’avais pas eu à se rabattre sur une quelconque greluche pour pouvoir entrer. Non cette fois-ci, il était fier de lui ! Devant la glace, il tournait et se retournait, pour voire si sa tenue était vraiment bien. Un costume en velours pourpre avec un lion brodé en fils d’or, il avait un pantalon en velours de la même couleur et des bottes en cuir montantes, une cape légère doré, un chapeau à plume blanche et une épée dans un fourreau, bref normalement pas de faux pas possibles… Mais Sally allait arriverait avec une robe fabuleuse, il fallait qu’il soit à la hauteur. De toutes manières plus le temps d’en changer mais enfin, on sait jamais un miracle n’importe quoi ! Clyde inspira profondément, un de ses amis lui décocha une tape dans le dos en l’encourageant. Oui, il allait lui en falloir du courage au brave jeune homme… Puis il se dit que au fond il n’avait fait que de l’inviter. Cela ne signer pas un contrat de mariage pour autant, et n’impliquer pas qu’il ai des sentiments pour elle… Moment d’hésitation, ben en fait… Non n’y pense pas Clyde ! File droit devant avec ton naturel avenant et accessible, soit drôle et charmeur, pas lourd et se sera une très bonne soirée… Il se regarda une dernière fois. Le verdict était difficile à prononcer et il décida de passer outre. Il s’engagea dans les escaliers qui menaient à la salle commune. Ses jambes ne flageolait plus, il avait maintenant retrouvé tout son contrôle de lui-même. Il était confiant et serein. Sally, il la connaissait depuis deux ans, elle était adorable, tout se passerais bien… Il en était à présent persuadé. Il n’avait jamais vu autant de personnes aussi bien habillées et tirées à 4 épingles, ce bal était plus romantique que dansant fallait-il croire… Il marcha dans la salle commune quelques instants, puis s’assit dans un fauteuil face à l’escalier menant au dortoir des filles. Un garçon vint discuter avec lui. Lui n’attendait pas sa cavalière, il la retrouverait en bas, c’était une Serdaigle. Clyde fit semblant d’être intéressé et cela passa presque pour vrai. Le garçon partit 10 minutes plus tard à la recherche de sa cavalière. Clyde attendait depuis 5 minutes mais cela lui parut 5 ans.
Puis enfin, elle apparut en haut des marches. Clyde ne pus réprimer un sourire fier. C’était SA cavalière. Il se leva plein d’assurance et en même temps qu’elle descendait les marches, il s’approchait du bas de l’escalier. Il la regarda avec un sourire, il ne lui dit pas de suite qu’elle était superbe, c’était quasiment évident. Sally, la princesse des gryffondor, était devant lui… Il la regarda avec un sourire et fit une révérence, faisant virevolter son chapeau et s’envoler sa cape :

-Madame, Godric Gryffondor en personne pour vous servir…

La salle commune se mit a sourire. Le plus drôle dans ces bals, c’est quand les personnages se prennent un peu au jeu… Lui avait décidé de s’y prendre, sachant que Sally s’y prenait continuellement, pour elle se serait assez facile. Voire même naturel…Puis il proposa son bras, avec un sourire amusé. Bon ok il devait avouer que c’était un peu parce que Sally était dans des contes de fées qu’il avait un pseudo prince… Mais n’allait surtout pas le lui dire cela gâcherait la surprise…

Voila bientôt 2 semaines que Sally attendait ce moment ! Le bal ! Elle avait fait venir les meilleures couturières au manoir familial… Sally voulait que cette soirée soit inoubliable ! Elle avait opté pour un déguisement de vestales Grecs. Elle portait une robe blanche, nouée et torsadée de façon à suggérer beaucoup sans en montrer trop. Elle avait un décolleté généreux mais pas provocateur, son dos par contre était nu. La robe lui tombait jusqu’au pied et elle portait des scandales à lanières argentées et à talon peu haut. Elle avait maquiller ses yeux de blancs et avait poser des faux cils qui lui faisait un regard de braise, elle avait attaché « négligemment » ses cheveux en un chignon lâche torsadé sur le coté de sa nuque, laissant de longues mèches ondulées flotter sur ses épaules. A son bras, un bracelet en argent ressemblant à ceux antiques lui donnait l’air d’être sortie d’un péplum. Une vraie petite Aphrodite en fleur. Contrairement à son habitude, aucune fleur dans les cheveux, juste un ruban blanc qui tressé certaines mèches… C’est ainsi vêtue qu’elle décida de passer la porte du dortoir. En bas, elle le vit, dans un costume d’époque aux armoiries de Godric Gryffondor… Un sourire s’afficha sur les lèvres de la douce déesse grecque. Elle posa une main sur la rambarde de l’escalier et descendit les escaliers avec un maintien digne des vestales antiques. Arrivant à la dernière marche, elle le vit lui faire une révérence des plus réussit. Elle rie doucement et répondit par une inclinaison de la tête. A ses paroles, elle se mit à rire. Clyde avait cela de géniale, il était imprévisible… Gryffondor dans l’âme, il portait les armoiries haut et fort !

-Monsieur, c’est un réel honneur…

Un sourire amusé persistait sur ses lèvres… Elle lui prit le bras et ils sortirent de la salle commune. Dès le portrait passé, Sally ne pus s’empêcher de dire :

-Mon dieu quelle élégance ! Tu fais de l’ombre à Godric !

Ils marchaient en direction de la grande salle, et y arrivèrent bientôt. Une foule de couples déguisés chacun en des personnages, icônes, et autres folies… Sally restait très enthousiaste à l’idée ce bal. Faut dire que c’était quand même l’attraction de la fin d’année avec Noël, mais là, elle était très contente bizarrement d’être avec Clyde…
Certains Serpentard regardait le déguisement de Clyde d’un œil amusé, voire réprobateur, mais tout les gryffondors étaient unanime, cela était une belle preuve de fidélité à sa maison… Sally entraîna Clyde dans la grande salle pour voire comment s’était décoré.
Magnifique, des chauves souris volantes laissant des traînées de fumés, des citrouilles illuminées un peu partout, bref c’était grandiose ! Poudlard décidemment savait y faire en matière de fête. Elle remarqua pas mal de ses professeurs sans vraiment s’attarder sur l’un deux… Elle se retourna vers Clyde et dit :

-Merci de m’avoir inviter ! Tu as vu ce que j’aurais loupé !!

Dit-elle en montrant les décorations et le monde attroupé du doigt avec ses yeux de petite fille parachutée…

Non de dieu ! Pourquoi donc Dieu avait-il créé la femme ?! Si ce n’est pour la douleur de souffrir tant de beauté quand elles s’apprêtent pour une soirée… Il l’avait attendu avec une robe longue et évasée, de couleurs voyantes, et la voila dans une robe, prés du corps, blanche, dont les plis accentuent les courbes de sa silhouette…D’ailleurs à en regarder les visages des gens de la salle commune, eux aussi s’attendait à quelque chose d’excentrique et la voila toute en subtilité, et douceur… Haa Sally, une vraie petite princesse, sans aucun doute. Il ne pus s’empêcher la contempler. Elle accepta son bras avec un sourire heureux, et lui ne savait plus où regarder. Il garda donc sa légèreté perpétuelle et lui fit faire un tour au milieu de la salle commune, en lui glissant à l’oreille :

-C’est un honneur madame d’apparaître à votre bras…

Pauvre sont les hommes d’être si sensibles à ce genre de charmes. Ils passèrent le tableau et Sally dit d’une voix rieuse qu’il était très élégant. Il ne savait même pas quel mot utiliser pour la déesse grecque qui trônait à son bras

-Merci, mais on ne me verra pas a côté de toi, tu es … sublime…

Le mot n’était pas encore assez fort mais sur le moment, avec l’émotion et tout, il ne savait pas quoi dire d’autre. Il sourit et ils arrivèrent bientôt devant la grande salle. Quelle foule ! Il était fier au bras de Sally en oubliant même les remarques sarcastiques des Serpents sur son costume. Sally faisait fureur. Les yeux des garçons détaillaient sa robe et les filles (sans citer les serpentardes, qui s’étaient engoncées dans des robes de bal immenses) palissaient devant la sobriété de la tenue de Sally. Cette dernière comme à son habitude, n’en n’avait strictement rien à faire. Clyde la remercier pour ce genre de comportement qui parfois lui éviter de passer un quart d’heure à écouter les gloussements extasiés de l’une sur la tenue de l’autre. Sally ne s’étendait pas en compliment, en général. Elle l’attrapa par le bras et l’entraîna dans la grande salle. Wahou ! Cette dernière était décorée avec autant de soin qu’à Noël ! Des lumières orangées et noires tamisaient la pièce, une odeur de jus de citrouilles embaumait toute la pièce. Les bougies avaient étaient baissées leur luminosité pour rendre la grande salle un peu plus sombre. Les couples souriaient et tout le monde semblaient être plutôt heureux.
Sans lui demander son avis, il l’entraîna sur la piste et lui prit la taille pour démarrer une valse des plus joviale. Il était un homme heureux, elle ne regardait que lui, il ne voyait qu’elle, et là sur le moment, il ne pouvait rien leur arriver… Il la fit tourner et sa robe s’envola légèrement, avec aisance et grâce. Sally était une excellente danseuse à deux, car c’était un des apparats obligatoires, chez les princesses ! Il la faisait tourner et retourner, regardant ses cheveux s’envoler et là, il se rendit compte de combien il devait être bon de vivre en dehors de la réalité à mi-temps comme sally…

A peine s’était-elle extasiée, que Clyde l’emmenait danser… Un vrai gentleman a vrai dire… Sally se laissa guider par les pas sûrs de son partenaire. Il la fit tournoyer et virevolter, elle se put s’empêcher de fermer les yeux et de se laisser porter par ses bras. Elle sentait son regard sur elle et elle en était, à la fois, fière et heureuse. Elle rouvrit les yeux et lui sourit. La musique devint plus calme… Sally se rapprocha de Clyde et posa sa main dans la sienne, ils commencèrent une danse lente et calme. Sally ne pouvait détourner son regard, il l’hypnotisait… Et ce n’est pas tous les jours que l’on danse avec Godric Gryffondor en chair et en os ! Comment est-ce donc possible d’exprimer avec des mots ce qu’elle ressentait ? De l’amour ? c’est pourtant bizarre que l’amour soit parfois si doux, et parfois si violent qu’il la pousse aux larmes… est-ce de la jalousie ? Oui mais pourquoi, alors qu’il ne regarde qu’elle, ressent-elle ce sentiment ? Est-ce un mélange des deux ? En réalité Sally ne connaissait pas ce sentiment… Violent, possessif, doux, jaloux, tendre et exclusif… Alors vous en connaissait vous un sentiment qui rassemble tout cela ? L’amour ?! Vous me dîtes ?! Haa non trop simple, ce mot en dit trop long et est bien trop vague… Si deux personnes se haïssent, c’est qu’elles sont attachées, même si c’est par des liens de haine, donc d’un certain sens, elles s’aiment ?! Donc non, pas de mot amour ici… Pourtant il serait tentant de résoudre l’équation par pur désir d’éviter les complications ? N’est ce pas ?

Sally posa sa tête sur son épaule et se laissa aller un instant… Il avait une main sur sa taille, elle était ferme et rassurante, respectueuse et affectueuse. Elle referma les yeux et essaya d’éviter de penser à tout ce qu’elle ressentait. Pas si simple malheureusement. Elle resta là un petit bout de temps puis finit par dire :

-Clyde, je suis heureuse d’être venue avec toi…

C’était une phrase bateau, mais auriez vous préférez qu’elle lui dise « je t’aime », non trop simple !! là encore !! Si on savait avouer ses sentiments comme çà, alors l’homme serait sauver à tout jamais de tout désagréments… Or il n’en est rien. Sally aime peut être Clyde, mais comment en être sûre, en être vraiment sûre…

La grande salle était si différente pour cette soirée ! Clyde n’en finissait pas d’examiner chaque détail. Puis la musique se radoucit, il rapprocha Sally de lui, et lui prit la main. Elle se laissait porter par la musique, Clyde lui posa une main dans son dos. Lui non plus ne savait pas ce qu’il ressentait… Il s’était toujours dit qu’il se rendrait compte de son amour quand une femme s’en irait, qu’elle le laisserait… Mais Sally était loin de le laisser au contraire, semblerait-il qu’elle veuille rester. Mais comment savoir si elle ne le confondait pas aussi avec un de ses rêves ? Puis elle parla lui disant qu’elle était heureuse d’être venue avec lui. Il posa une main sur son cou et garda pendant un instant le silence. Elle avait dit Clyde et pas Godric, donc elle ne devait pas être en train de rêver quand elle avait dit cette phrase… Il ferma les yeux et la musique s’éteignit doucement. Elle redressa la tête de son épaule et il lui prit la deuxième main :

-Moi aussi Sally… Vraiment…

Il regarda la salle, les couples envahissaient la piste de danse. Il prit la main de Sally et l’entraîna à l’extérieur de la piste, là il leur trouva une table et lui demanda :

-Que désir Aphrodite ?

Il sourit avec un regard rieur. Sally était surprenante à n’en point douter… Une fille comme on en fait plus, des rêves et des rêves encore, toujours des rêves… Il avait les mains sur la table, il la regardait, elle n’était pas encore assise. Puis il reposa les yeux sur elle, il l’aimait et pourtant des fois il la détestait de ne pas le suivre sur terre. Mais dans ces moments là, elle le haïssait aussi. Pauvre d’eux ! Mais là, sur le moment qu’importe ce que dirons les autres, même si demain ils ne seraient pas d’accord, ce soir ils l’étaient. Et dans ses yeux il retrouvait tous les rêves qu’ils n’avaient plus eus depuis si longtemps. Il s’assit légèrement sur la table en attendant sa réponse. Drapée dans ce tissu qui ressemblait à de la soie, elle ressemblait à ces jeunes filles de la Grèce antique, les riches filles des politiciens de l’époque, aussi belle que les prêtresses, aussi innocente que les vestales, aussi sûre d’elle que les orateurs les plus convaincants, aussi mystérieuse que les temples, il en était fasciné. Il ne se lassait pas de la regarder, de la détailler, sans la dévorer des yeux, juste la regarder, avec tout le respect que ce mot implique.

-Je voulais te dire que vraiment tu étais très … belle…

Les mots sortaient difficilement, certes. Mais au moins, maintenant, ils sortaient. Ce qui n’avait pas était capable d’être exprimé depuis qu’il l’avait vu, depuis qu’il lui avait parlé, depuis la première fois qu’ils s’étaient pris la tête. Ce sentiment qu’il avait eu peur d’exprimer juste parce qu’elle le fascinait. Aujourd’hui, il n’hésitait pas. Il avait commencer par l’inviter au bal, là il hasardait un compliment, puis un autre, puis une danse, son ventre ne s’envolait pas à chaque fois qu’il la regardait. Bizarrement, il était de plus en plus calme. Plus les choses sortaient, plus elles le laissaient respirer, plus il se rendait compte de ce sentiment ambiguë qu’il éprouvait.