« Nous sommes le 3 juillet, les élèves n'attendaient qu'une seule chose : ces grandes vacances méritées après une année de labeur et clôturée par des examens pour certains privilégiés. Quel ne fut pas leur désarroi quand arrivant dans le hall d’entrée, les imposantes portes de l’école ne daignèrent pas s’ouvrir. Déjà les cris et reproches fusèrent, certains même tentèrent de sortir leur baguette mais sans succès, certainement que l’ombre qui fit surface leur enleva toute envie de sortilèges. Maureen Filztter, la directrice se présentait à eux. Bien des élèves étaient conscients que tout ne tournait pas rond à Poudlard depuis quelques mois, bien des élèves étaient heureux des nouvelles directives, mais là bien des élèves ne pouvait supporter l’idée d’être privé de ce doux moment de repos loin de l’enceinte de l’école. Et pourtant ils allaient devoir accepter la triste réalité, cette année serait la plus longue que tout élève n’aurait jamais connu, pour la première fois, personne ne prendrait le Poudlard Express, personne ne se rendrait voie 9 ¾ pour aller saluer ses parents.

« Que chacun retourne dans son dortoir. En ces temps troublés la menace est omniprésente, c’est pourquoi afin de vous protéger au mieux, le Ministère et moi-même avons décidé que Poudlard serait l’endroit où vous serez le plus en sécurité. En ces lieux vous ne craindrez rien, tant que vous vous tiendrez aux restrictions. Vos familles ont reçu des hiboux, vous ne tarderez pas recevoir des réponses. Prenez votre mal en patience. Nous ne voulons pas que la moitié des élèves disparaissent durant ces vacances. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter de bonnes vacances… »

Et elle s’éclipsa. Poudlard était-il vraiment sûr pour les élèves ? N’était-ce pas à Poudlard que l’on avait retrouvé un cadavre ? Qu’une élève avait perdu une partie de sa mémoire ? Que les tableaux disparaissaient ? Que les fantômes étaient de plus en plus agressifs ? Qu’un loup-garou résidait ? N’était-ce pas Poudlard qui était dirigé par la grande Filztter atteinte plus que jamais par la Malédiction ?
C’est au cœur du mal que l’on est le mieux protégé.»