Anthonio. A Valentino {FINI}

Anthonio. Adams. Valentino

CARTE D'IDENTITE

Anthonio. A Valentino {FINI} 090308033527626502

Nom & Prénoms: Anthonio. Adams. Valentino
Sang & Ascendance: Sang-Pur
Âge & Année: Seize Ans & Sixième Année
Maison: Serpentard
Date & Lieu de Naissance: Né le 21 Novembre, à Londres. Royaume-Unis. Italien d'origine.

DETAILS

Orientation sexuelle: Heureux les bisexuels qui peuvent regarder toute l'humanité avec les yeux de l'amour. Vous l'aurez deviné, notre homme est un indécis, avide de nouvelles experiences. Il demeure tout de même davantage porté sur les femmes, créatures inssaisissables. Mais un maître mot toutefois ... On peut aimer l'amour et mépriser l'amant. Anthonio Valentino esquive Cupidon tandis qu'il embrasse le vieil Eros. On connaît la chanson! Le vieux cliché de l'orgeuil en personne. Insatiable solitude!

Baguette Magique: L'art de diriger consiste à savoir abandonner la baguette pour ne pas gêner l'orchestre. Ceci dit, Anthonio n'en est pas encore arrivé à ce stade. Comme tout apprenti sorcier il s'est marié à l'une des baguette du vénérable Ollivander. C'est une merveille, taillée tout en sobriété, dans un bois de frêne. Elle recèle une griffe de dragon des Cornouailles, massif alpin de Grande Bretagne. Idéal pour la métamorphose.

Balai: La séduction du vol réside dans sa beauté. Les aviateurs moldus volent, qu'ils en aient ou non conscience, pour l'esthétique du vol. Anthonio est un amateur des silhouettes qui dansent au travers des nuages. Il collectionne les vieux balais, du siècle dernier, et aime à s'épancher quelques heures sur son Nimbus quinquagénaire.

Animaux: Anthonio n'a jamais eu la fibre annimale comme on dit. Imaginez vous en train de materner une peluche qui couine à longueur de journée. Son oncle avait des chiens dans le temps mais ils se tenaient à l'écart de tout ce qui était susceptible de finir en hors d'oeuvre et Adams comptait parmis ces casse côûtes potentiels. Il a bien un hibou qu'il laisse à la volière, mais il n'en a cure. C'est un outil, pas une boule de poil. Sans compter qu'il est borgne et qu'il a plus de dix ans.

Forme du Patronus: Quelle créature serrait digne de le représenter lui, Anthonio Adams Valentino, excécrable concentré d'arroguance? C'est une question qui mérite d'être posée. Anthonio a longtemps réfléchi à la question, avant de le découvrir enfin, lors de sa cinquième année à Poudlard. Son patronus n'est d'autre que la représentation spectrale d'un renard des neiges. Ne dit on pas rusé comme un renard?! Finalement, notre homme aurrait pu tomber plus mal. Tous deux frigides comme les neiges eternelles.

Forme de l'Epouventard: De quoi aurrait il peur lui qui se moque de tout un chacun comme de sa dernière paire de manches. Il avance le regard fier, la tête haute dans les corridors esseulés. Mais il n'est point à l'abris de la peur, insatiable monstre qui vous noue l'estomac, dégobille des flots de terreur ... Lui, n'a peur de qu'une chose, outre la peur en personne. Lui même. Il se fait peur, surtout depuis quelque temps. C'est comme s'il abritait deux âmes antonymes dans une même enveloppe corporelle.

Futur envisagé: Que deviendra t'il dans vingt ans, ce fringuant sorcier d'une quinzaine d'années. Ministre, Directeur d'une firme intercontinentale, Rentier? Quoi qu'il en advienne, ce sera un poste à responsabilité. Anthonio embrasse l'ambition avec une perversité malsaine. Il connaît la valeur de l'argent. Pour l'heure, il s'applique du mieux qu'il peut afin de pouvoir un jour prétendre à ses aspirations les plus chères.

HORS-JEU

Spoiler:

APPARENCE

Physique: La beauté est indissociable du regard de celui qui voit.

Un corps. Tailladé par les mains de son créateur. L’artisan sculpte le matériau, encore brut. L’esquisse prend forme sous les yeux de ce père qui, attendri, observe le portrait sur un chevalet de bois. Le corps a mûri. Tableau inachevé, il prend soudain conscience de son existence. Anonyme deviendra homme. Il se construit tandis que le sculpteur, le peintre et le maçon façonnent le corps qui déjà lui appartient. Il est grand, peut être pas très beau. Mais il est doté de la force de son âge. On balaye sa tête d’un pinceau brun, décoloré au Wye spirit. Deux billes sombres prennent place dans les crevasses jusque là restées creuses. Il n’est pas fini le chef d’œuvre, mais il prend forme. Au rythme des années monotones. Perfection inachevée. Unique et authentique. On appose une signature sur ce visage de marbre, cette démarche arroguante et ce regard qui n’y croit plus … Poète funambule … Voila ! Son créateur se lave les mains. Il a fini sa journée de labeur. Anthonio existe. C’est tout ce qu’il avait à faire ce matin.

Le pantin est né, matriculé 1 1175820 dans les registres gouvernementaux. On lui assène de lourdes chaînes virtuelles, qui peu à peu, rongeront son essence propre et individuelle, jusqu’à ce qu’il ne reste de lui, qu’un simple maillon d’une communauté asservie. On oublie peu à peu que cette pièce de choix est née des mains d’un artisan de fortune, qu’il n’est pas le concept matérialisé d’une grande firme intercontinentale. Les années passent tandis que j’assiste au spectacle dégradant. Le regard se voile peu à peu, jusqu’à ce que les yeux se ferment totalement, habitués à ne voir que ce qu’on leur montre, sans préambule. La démarche se fait moins sautillante, plus mécanique. Les traits sont tirés par un quotidien sans soleil, un avenir bancal. Que reste-t-il de l’individu à présent, dans ce corps qui grandit sans connaître ? Quelques détails échappent au massacre, rescapés d’une bataille sans nom. Deux lèvres pleines, sensuellement rosées, une silhouette fièrement masculine, qui se dessine avec une chasteté feinte sous les tissus de l'uniforme. Un écart entre les dents mal rehaussées, défaut témoignant de l’authenticité de l’être. Et puis un nom … Anthonio!

Anthonio et ses mains calleuses. Anthonio et ses sourires engloutis par une frange trop longue, savamment relevés en un chignon sauvage. Anthonio et son "je m'en foutisme" impertinent dans les mornes corridors. Une panoplie de couleurs à son effigie, parfois mal assorties. Du gris, du noir, du blanc. Un clown carnavalesque qui déambule dans la brume, enguirlandé d’un désespoir viral.

Style vestimentaire:

En équilibre sur un câble de verre. Qui risque de céder. En verra t'il l'envers? L'érotisme des esprits superficiels obéit aux conventions de la beauté. Et quelles sont elles ces conventions? Quelques lambeaux de tissus qu'on ajuste au corps, masquant ainsi des courbes naissantes, chastement. Superflus! Hypocrite. Dentelle, Coton, Synthétique, Velours, Soie, Jean, Nylon, Lin ... Autant d'agents de mascarade qui nous enveloppent avec douceur. Ca rassure. On entre dans le moule des préjugés. Quelle belle invention. Anthonio n'échappe pas à la régle. Chaque matin, il enfile sa chemise nacrée de blanc, réajuste le col. Il assigne son jean décousu aux genoux à ses membres inferieurs, osculte sa silhouette tel un docteur. Il se lit dans le regard des autres. Dans le blanc de leurs yeux. Il est élégant, sophistiqué tout en demeurant naturel. C'est un savant mélange, tout en nuance. Ses chaussures sont de cuir, marrons le plus souvent. Il calque sa démarche sur son look. Il se sent quelqu'un. Il inspire au respect. Cette petite merde qui n'a pas su dire non à l'empire de consommation. Un empire intercontinental.

Signe particulier:

On recherche tous en nous ce petit quelque chose qui nous prouve qu'on est unique. Il y a peu de différence entre un homme et un autre, mais c'est cette différence qui est tout. En même temps ça nous fait peur. On est tétannisé à l'idée qu'on pourrait être stygmatisé, mis à l'écart. Et voici venu le mot fatal: AnOrMaL. Où place t'on notre norme dans un tel cas? Hum ... Non, navré de vous décevoir mais les gadjets et autres breloques sentimentales, c'est pas pour Anthonio. Lui son complex, il l'assouvit autrement. Avec les mots, les regards ... Il EST unique et il en a pleinement conscience ce crevard d'arroguance. Il n'a pas besoin de témoins. Aucun bijou pour venir parer son corps décharné. Il se met à nu.

CARACTERE

Description: Le destin bat les cartes. Les hommes jouent.

« Qui suis-je »

Ces quelques mots lancés à tout hasard ont valeur d’enluminure. Qui est-il, notre séduisant Anthonio, concentré d’arrogance amère ? Un petit homme en mal d’amour. Un Rémi sans famille. Un heureux complexé de Peter pan. Ce serrait si facile de s’en convaincre. Mais non. Anthonio Adams Valentino est l’incarnation d’une palette de nuances. Une valse mesurée sous un éclair du ciel. Un iceberg orgueilleux au milieu des océans. Douceur implacable, hypocrite. Amertume qui brûle les veines de ton fiel mortel. Ennui. Autant de conjonctures qui lui siéraient à merveille.

Ne sois pas arrogant mon bonhomme. Le cercle parfait de la Lune ne dure qu’une nuit. Voila ce qu’on voudrait lui hurler en pleine face. Mais on se tait. Sa stature déstabilise, hypnotise. On baisse les yeux. Un bel animal de luxure. Si toutefois vous osez, il ne s’en offusquera point. Il cernera votre tombeau d’un regard sombre et marmonnera quelques mots à votre adresse. Des mots au goût de miel, âpres au sonnet. Ces mots les voici : La timidité est le défaut des petits hommes et l’arrogance, la vertu des grands. C’est une phrase de Rabelais, ce grand homme qui épousait l’humanité tout en laissant partir sa femme.

Il est de notoriété publique que les arrogants ne font rien d’autre que d’édifier des châteaux dans lesquels ils enterrent leurs craintes et leurs doutes. C’est un fait. Une image qui résume assez bien la condition de notre garçon. Terrorisé par lui-même. Abject reflet dans un miroir. Esprit conditionné. Il gerbe les failles qui lui nouent l’esprit sur un vieux tas de cendres, grises et froides. Comme sa façade morbide qui sourit en hurlant de frayeur. En silence. Il hurle en silence. A chacun de ses pas. Mais il est trop tard pour faire machine arrière. Le fantôme d’autrui se rit de lui, dégobille ses maux sur son dos d’enfant malade, effrayé. Il n’ya pas d’issu. Ils ont beau être des milliers à lui tendre la main. Au final, il est toujours seul. Seul face à son reflet. Sa carte joker. Sa façade grise, taguée de déchirures ancestrales.

Un teint livide, couleur olive. Cerné de noir. Il aimerait être quelqu’un. Il suffit d’y croire. Croire en soi comme certains croient au bon Dieu. Il est unique. Authenticité de l’être. Et il assume cette responsabilité. Il en est fier. Cela l’effraie aussi parfois. Mais se hisser en haut du piédestal ne suffit point. Il lui faut encore abaisser les autres à la condition de vermine rampante. Entendez les ces sangsues qui boient le sang de notre monde. Ces abjectes souillés. Il n’est pas salaud. Seulement idéaliste comme bon nombre d’adolescent. Il y croit notre Anthonio, à cette hiérarchie sanguine. C’est son idéal. Son paradis artificiel. Il est au summum et les autres sont en bas. C’est bandant quand on y pense.

Principales Qualités: Atout des nuances - Chanceux - Beau garçon - Curieux - Assidü - Intelligent - Rationnel - Brillant - Riche - Sang pur - Jeune - Ordonné - Intellectuel - Calme - Constant - Persévérant - Précieux - Mesuré -

Pricipaux Défauts: Arroguant - Injuste - Arriviste - Prétentieux - Curieux - Obstiné - Acide - Implacable - Lâche - Mauvais perdant - Menteur - Subtil - Manipulateur - Froid - Calculateur - Cynique - Orgeuilleux - Imbus de lui même -

HISTORIQUE

Histoire:

Chapitre One «Secrets & Disparitions»

Gazette du sorcier. N° 158770
Edition du 8 mars

DISPARITIONS AU MINISTERE

Le Ministère est en état d’alerte rouge. Des forces d’aurors ont été mobilisées dans le but de retrouver les corps d’Angélica et Augusto Valentino, disparus hier au matin, sans laisser de traces. Il faut savoir que le couple Valentino exerçait au département des mystères. Ils se seraient volatilisés sur leur lieu de travail, au plus grand damne de notre bien aimé Ministre.

Telles disparitions n’avait été recensées depuis prés de trente ans et c’est une ambiance instable que nous avons pu observer dans les couloirs des étages inferieurs. Les employés disent ne plus se sentir en sécurité. D’autres encore parlent d’évasion préméditée, hypothèse qui n’est point à exclure selon les enquêteurs chargés de l’affaire. En effet, ce ne sera pas la première fois qu’on verra un couple s’en aller sur un coup de tête, dans les méandres tropicaux... Ceci dit, le doute persiste et s’insinue dans les esprits avec ténacité. Nous avons interviewé Mr Roasenberg, membre du magenmagot et ami de la famille.

« Ce qui me désole dans cette affaire … C’est qu’il ont laissé un gamin derrière eux. Dieu sait ce qu’il deviendra plus tard. »

Effectivement, notre reporter a pu se renseigner sur le propos. Jack Adams Valentino, âgé de huit ans cette date, a été provisoirement confié aux soins de son oncle paternel, l’illustre Manuelo, directeur de la banque de Gringot’s. Toutes nos pensées les accompagnent.

Mais cette affaire, des plus étranges en somme, relance le débat des mystérieux langues de plomb. Est il temps, enfin, de lever le voile sur les activités douteuses de ses fonctionnaires pour le moins discrets ? Quelles sont les conditions de travail à l’intérieur du département ? Enfin, conditions de sécurité du haut lieu de la Magie sont elles efficaces ? On se souvient tous de l’ascension du Dark Lord et nul ne souhaiterais que de tels événements se reproduisent. Une manifestation a été organisée aujourd’hui devant le siège des affaires publiques. On dirait que la bavure de cette disparition soulève d’autres problèmes sociaux. Ainsi le Ministre devrait être forcé de mettre la main à la pâte. Les enquêteurs se sont vu opposés une résistance féroce lorsqu’ils ont revendiqué le droit de se rendre sur les lieux du crime. A l’évidence, les secrets du Ministère ne sont pas encore prêts à être dévoilés. Loin s’en faut. Affaire à suivre …

Un cercle à la mémoire de Angelica et Augusto Valentino devrait avoir lieu dans l’après midi, dans le hall des réceptions closes. 14h.

Miranda Skeeter.

Chapitre Two «Oracle & Confidences»

«Plus haut. Anthonio. Plus haut»

Elle riait aux éclats tandis que la balançoire s’élevait dans les airs. Nous étions au début de l’automne et le ciel était clément, recueillant paisiblement le chahut de nos jeux d’enfants. Ces jeux d’innocents condamnés à s’estomper avec le temps. Je n’aimais point sortir au grand air, contrairement à la plupart des bonhommes de mon âge. Mais j’aimais le sourire de Carolina. J’aimais sa façon de me sauter au cou lorsque je daignais sortir de mon antre de bibliothèque. J’aimais aussi la moue de son visage quand elle boudait. J’avais décidé de faire un effort ce matin là. De faire abstraction des livres mortuaires pour humer quelques heures le parfum de la vie. Elle descendit de la bibliothèque et s’approcha de moi, les poings sur ses hanches de petite fille.

« Tu rêvasses encore Anthonio. Tu n’es pas gentil »
« Non je ne rêvasse pas. Qu’est ce que tu veux faire ? »
« Hum … Je ne sais pas … Je veux que l’on se dise des secrets ! »

Nous avions neuf ans et elle semblait toute excitée à cette idée. Elle battit des mains quelques instants avant de baisser les yeux avec humilité …

« C’est toi qui commence »
« Non je ne veux pas. S’il te plaît commence ».

Généralement, mes réponses se résumaient à oui ou non. J’ajoutais parfois quelques mots de plus, histoire de ne pas paraître trop impoli. A sept ans, je résonnais déjà comme un adulte accompli. Avec parcimonie. Elle, goûtait encore les douceurs de son âge. Enfantine, mais brillante. Nous nous assîmes sur l’herbe grasse. Le manoir nous tournait le dos, face aux vastes landes écossaises, nappées de brumes. Les feuilles mortes craquèrent sous notre poids. Je lui pris les mains pour l’encourager. Carolina était la fille unique de mon oncle paternel. Après la disparition de mes parents, il y’avait de cela un peu plus d’un an, il m’avait recueilli et élevé comme son fils, à l’égal de la rose qui ensoleillait leurs journées. Un bouton de rose, qui ne demandait qu’à éclore. Ce serrait une femme magnifique. Pour l’heure, elle lui permettait de vivre au travers de ses yeux d’enfant, de découvrir un paysage de carte postale. Elle lui sauvait la mise en somme. Elle gratta la terre quelques instants avant d’en extirper une poignée de fourmi auxquelles elle mit le feu, avec une allumette. Je la regardai faire, sans mot dire. Je n’esquissai pas un geste et c’est avec désinvolture qu’elle reprit d’une voix étouffée, à peine audible.

« Tu vois ces bestioles qui crament ? Et bien mon papa … Il a fait pareil à ma maman. C’est pour ça qu’elle est morte ! »

Cette confidence aurait certainement dû m’horrifier mais non. Je me contentai d’exercer une pression contre sa paume, pour la rassurer. Intérieurement, je décortiquais l’information avec sagesse et rationalité, comme le font les vieux au crépuscule de leurs vies. J’ai toujours été bizarre. Mon oncle avait cramé sa femme sur un bûcher et après ? Elle devait certainement représenter un problème. Lorsqu’un problème se pose, il faut le résoudre. Pas par méchanceté ou quoi que ce soit de cet ordre là. Non. Avec calme et parcimonie. Il faut éliminer le mal à sa source. Le feu ne laisse pas de traces. Non. Je trouve mon oncle intelligent, moi. Mais je ne lui dirais pas. Carolina est trop jeune. Elle ne comprendrait pas.

« C’est à toi »
« LES ENFAAAANNNTS »

Argh … Sauvé par la vieille bique. La gouvernante nous appelait pour le goûter et je trouvais ainsi moyen d’échapper au massacre mental. De toute façon, j’aurais eu l’air d’un benêt. Je n’ai jamais eu de secret. Aucun qui ne vaille la peine d’être confié en tous cas. Carolina sauta sur ses pattes et m’entraîna par la main, en direction des cuisines. Je jetai un dernier regard vers les fourmis qui mourraient se consumant.

« Mon dieu que tu es sotte »

Carolina grondait la gouvernante, de cette voix prétentieuse que j’aimais tant. Je fondais sur place, lui trouvant à l’instant toutes les qualités, la prestance d’une femme de ce nom. Elle était fâchée. Elle souhaitait du lait. Mais comme de coutume, la gouvernante s’obstinait à nous servir du jus de pomme. Et puis elle ajoutait dans un sourire confus …

« C’est celles du jardin ».

Je me concentrais sur la bouteille de jus, les yeux rivés sur le goulot d’acide. Je demeurais ainsi, deux heures durant lorsqu’un cri de rage retentit à mes oreilles. Carolina me faisait face, ses traits effacés par une rage inexpliquée. Sur la table, la bouteille de jus de pomme n’était plus. Un litre de lait écrémé.

« POURQUOI FAUT IL TOUJOURS QUE TU ME COPIES ! »
« Hein ? Mais je ne t’ai pas copié ! »
« C’est moi qui ai changé ce jus en lait ! Moi, tu m’entends ! »
« Non Carolina. »
« SI »
« On a qu’à dire que c’est nous deux »

Elle parut se calmer peu à peu et je regagnai ma chambre, pour réfléchir. Qui de nous deux avait usé de dons pour la première fois. Nous étions tous deux très en retard et l’oncle commençait à s’inquiéter que nous ne soyons que deux crackmols. Mais non. L’un de nous avait réussi. Lorsque j’y repense, je suis certain que c’était moi. Mais qu’importe, je finis par m’endormir, épuisé.

Le lendemain, nous pouvions tous deux attester de nos dons en matière de magie. Comme si les astres s’étaient accordés pour que nous ne soyions qu’un. Cette idée germa dans ma tête … Au fil des années monotones !

Chapitre Three «Western & Métaphore»

L’adolescence commence le jour où tu t’assois sur un sofa, pour regarder un vieux western à la télé. Et là, tu comprends que t’en as rien à foutre que le cow-boy embrasse son cheval mais que ce qui compte au fond, c’est qu’il se paye la potiche avec ses jupons blancs. Bah voila mon gars, c’est ton tour. Et ce soir, tu vas te sentir homme et tu vas décapsuler ta première canette de bière. Et surtout, tu vas comprendre que ce décor en black & white abrite un bon million de pantins dans ton genre. Tu vas comprendre qu’au fond, t’es pas unique. Et tu vas chialer comme un môme. C’est ça l’adolescence.

Mais une fois que t’as compris ça … Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Tu sais enfin qui tu es et ce que tu as à faire. Moi, je l’ai compris bien tard, lorsque mon oncle est venu dans ma chambre et a mit le western sur pause, histoire de causer un peu comme il dit. Alors j’ai écouter sans rien comprendre, comme à chaque fois qu’il tente de m’expliquer quelque chose d’important. Mais à la fin, il a bien résumé et je puis vous transcrire en morse ce qu’il voulait me demander.

Imagineons que je sois le vieux cow boy avec son lasso et ses bottes de cuir qui lui montent au genou. Et bien représentez vous la potiche qui va finir dans mon lit à présent. Des yeux sombres, de slèvres pleines. Une silhouette chastement féline sous les tissus de dentelle grise. De longs cheveux d’ébène qui cerne un visage immaculé. Une beauté qui vient d’éclore. Une rose en devenir. Une perfection innachevée. Carolina … Il me l’offre. L’oncle est venu me dire que plus tard, lorsque nous seons grands, je l’épouserai. C’est un bon parti. Elle est issu de bonne famille et recèle toutes les qualités qu’une épouse puisse avoir. Le mariage, c’est un contrat. Financier, rien de plus. Nous ne nous aimons point, mais nous nous respectons avec sincérité. C’est un parfait mélange pour un mariage futur. L’amour aurrait tout fait basculer. Je dis Oui. Elle, je ne sais pas ce qu’elle a dit, mais on s’en fout. Les petites filles ne décident pas dans la maison.

F

Maman

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Nom & Prénoms: Angélica. Aurora. Valentino
{Ferrovechio de naissance}
Sang & Ascendance: Sang-Pur
Métier: Langue de plomb
Ex-Maison: Serdaigle
Qualificatifs: Douce - Conventionelle - Intelligente -
Modérée - Prétentieuse - Maternelle -

Papa

Anthonio. A Valentino {FINI} Julianlena2hl1

Nom & Prénoms: Augusto. Arcangelo. Valentino
Sang & Ascendance: Sang-Pur
Métier: Langue de plomb
Ex-Maison: Serpentard
Qualificatifs: Froid - Arroguant - Calculateur - Ambitieux -
Impose au respect - Mari amoureux - Absent -

Mon Oncle

Anthonio. A Valentino {FINI} Readingglasses2

Nom & Prénoms: Manuelo. Michelangelo. Valentino
Sang & Ascendance: Sang-Pur
Métier: Directeur de Gringot's
Ex-Maison: Serpentard
Qualificatifs: Solitaire - Savant - Cynique - Franc - Politisé -
Mysterieux -

Ma Cousine

Nom & Prénoms: Carolina. Viola. Valentino
Sang & Ascendance: Sang-Pur
Maison: Serpentard
Qualificatifs: Capricieuse - Brillante - Magnifique - Distinguée -
Attractive - Sincère - Ambitieuse -

R

{A tisser au fil du Rp}

Merci <3

Terminé!

Désolé for the double post <3

Et bien, j'dois avouer que tout au long de ta fiche, ton écriture m'a fait porter sur la vie et l'esprit d'Anthonio. Le Choixpeau arrive, il n'y a rien du tout à redire :) Ta fiche est superbe :)

"Oh, toi. Tu es particulier. Calculateur, aussi bien que rationnel, tu es un véritable Narcisse, n'est ce pas ? Fais attention à ne pas t'enfermer dans un glacier, tu risquerais de te retrouver seul, mais le froid qui t'anime fondra avec la famille qui sera la tienne, j'ai nommé la fière

SERPENTARD."

Bon jeu :P

Merci <3