Cracbadaboum; Une malédiction, des sorciers. Oserez-vous ?
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 [Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban]

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[Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban] Vide
MessageSujet: [Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban]   [Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban] EmptyMar 17 Fév - 12:45

    Le quatorze Février, jour de la fête des amoureux. Tandis que le bal battait son plein dans la grande salle, les pas et les rires de deux jeunes gens brisaient le silence des couloirs du septième étage. Cela semblait évident qu'ils venaient du bal et qu'ils avaient lutté contre les caprices des escaliers pour arriver jusque là. La jeune femme portait une longue robe brune dos nu en satin à laquelle elle avait assorti un magnifique collier fantaisie rouge foncé et des hauts talons de la même couleur. Elle avait attaché ses longs cheveux bruns en un chignon dont s'échappaient savamment quelques mèches ondulées. Elle y avait également attaché une rose rouge. Côté maquillage, sa bouche avait revêtu cette même teinte sang; tandis que ses yeux verts étaient simplement mis en valeur par de longs cils noirs. Depuis qu'Ange et Alban s'étaient remis ensemble, c'était leur troisième bal ensemble. Et à chaque fois, Ange ressentait la même excitation quand il lui proposait de l'accompagner, en la regardant de ses magnifiques yeux bruns.

    Tout d'abord, il y avait eu le bal d'Halloween. Inoubliable, mais pas forcément dans le bon sens du terme. Elle se souvient juste qu'elle était descendue avec Aléria et d'autres amies de dortoir, chacune devant retrouver son cavalier dans la grande salle. Et là, elle avait trouvé Alban bien entendu, mais pas seul. Il était avec Charly, Charly et son air trimphant, Charly qu'il essayait de repousser. Mais Ange avait compris, elle n'était pas bête. Cette scène aurait été digne d'une série américaine. Alban l'avait vue, mais il était trop tard. Elle avait fait demi tour, les larmes aux yeux, empêchant tant bien que mal celles-ci de couler sur ses joues qui avaient brusquement pâli. Qu'est-ce qu'elle avait été bête... Elle avait pensé... Qu'il n'était pas de ces hommes là, pas de ceux qui prétendent aimer quelqu'un avant de coucher avec une autre... Les bras croisés sous sa poitrine, ses talons avaient claqué dans le hall puis dans le couloir qui la mènerait vers la salle commune de Gryffondor, là où elle serait seule. Elle n'avait même pas entendu Alban qui trottinait derrière elle pour la rejoindre. Il l'avait prise par les épaules, lui avait expliqué. C'était pendant les vacances d'été que ça s'était passé. Et il avait eu besoin d'un peu de cette poudre blanche qui l'avait rendu accro. Et Charly était là, avec ce qu'il recherchait. Son prix? Allez, vous l'avez deviné. Alban était dans un état second, un état de manque. Tandis qu'il lui avait expliqué tout cela, Ange n'avait même pas osé le regarder dans les yeux. Elle avait essuyé d'un revers de main les larmes qui coulaient inexorablement. Et puis finalement, il l'avait pris dans ses bras et l'avait serré contre lui, lui murmurant à l'oreille qu'il était désolé. Voilà, ça avait été ça, leur bal d'Halloween.

    Il y avait ensuite eu le bal de Noël. Plus joyeux. Ange avait eu du mal à digérer l'histoire de Charly mais essayait de passer outre. La seule réminicence qui lui restait était bien une envie de lapider cette pétasse qui vendait son corps contre la détresse d'un jeune homme. Mais ce bal-là se passa sans incident notable. Le temps d'une soirée, ils avaient été un couple normal, sans blondasse, sans drogue, juste eux. La grande salle, la musique, la danse, les rires. Juste eux.

    Et puis, il y avait ce troisième bal depuis Octobre. Le bal de la Saint Valentin. Quatorze Février. Quand Alban lui avait proposé d'être sa cavalière, Ange avait accepté bien entendu, avec la même excitation que pour les deux précédents. Avec Aléria et quelques compatriotes de dortoirs, elles avaient préparé chaque détail de leur tenue. Ange avait mis un moment à trouver la robe idéale, mais à force de sorties à Pré-au-Lard, elle avait fini par dégotter ce qu'elle cherchait. L'approche du bal s'était fait ressentir une semaine auparavant. Tout le monde en parlait, des garçons invitaient des filles à la dernière minute et on pouvait entendre des cris de joie au détour d'un couloir; d'autres filles se lamentaient de ne pas avoir de cavalier, d'autre encore décidaient d'y aller entre amies; l'agitation se faisait ressentir du côté des elfes de maison que l'on pouvait apercevoir en pleine panique quand on le rendait visite en cuisine. Dans son dortoir, certaines jeunes femmes faisaient des essais de maquillage et de coiffure, ce qu'Ange trouvait assez drôle. Avec Aléria, elles les regardait en donnant leur avis, bavardant comme elles aimaient le faire. Et puis était arrivé ce fameux vendredi quatorze Février. Ce jour là tombait fort heureusement pendant les vacances. Ange fut réveillée par une jolie hulotte contre laquelle elle jura. Celle ci apporta un bout de parchemin que Damian avait griffoné quelques instants auparavant. Il l'invitait à le rejoindre dans ses appartements pour déjeuner ensemble. Après avoir pesté contre l'innoncente bête, elle s'était préparée et avait rejoint Damian. Damian, qui, malheureusement, avait oublié de spécifier à sa future femme qu'il déjeunait avec elle... Elle se retira donc, laissant tout loisir au couple de s'expliquer, et avait passé le reste de la journée avec des amies. Elles ne purent s'empêcher de travailler un peu, mais parlèrent aussi beaucoup, comme toute jeune femme de 17 ans qui se respecte. En fin d'après-midi, sans doute comme toutes les autres filles qui comptaient aller au bal -autant dire toutes les filles de Poudlard ou presque-, elles se retrouvèrent dans leur dortoir commun de 7eme années de Gryffondor, telles des agents secrets à qui on donnerait le plan d'attaque. Il n'aurait pas été étonnant d'entendre un « votre mission, si vous l'acceptez, est de... ». Toujours était-il qu'apres avoir pris leur douche, les filles étaient dans leur dortoir. Ange posa sa robe sur son lit, tandis que deux de ses compatriotes pouffaient de rire en parlant de ce Billy qui avait enfin osé faire le premier pas...! Elle échangea un rapide coup d'oeil amusé avec Aléria et enfila sa robe. Quelques minutes plus tard, elle était devant le grand miroir installé par les filles dans leur dortoir pour se coiffer et se maquiller. Et à 21H, elle descendait les marches de Poudlard pour rejoindre la grande salle et son amoureux...

    Et, quelques temps plus tard, tandis que la fête battait son plein, Ange et Alban quittaient la grande salle, main dans la main. En un coup d'oeil, ils s'étaient compris. Ils étaient prêts. Ce ne serait la première fois ni pour l'un ni pour l'autre. Ange avait perdu sa virginité il y avait un moment déjà. Et Alban avait couché avec... Ne pas prononcer son nom. Toujours était-il que celà importait peu. Ils étaient près à passer à autre chose, ensemble. Ils avaient mis un moment à arriver au septième étage; les escaliers n'en faisaient qu'à leur tête. Une fois dans le bon couloir, Ange avança de quelques pas devant Alban et lui prit les deux mains, le regardant d'un air malicieux, tandis qu'une porte apparaissait à sa gauche.
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MessageSujet: Re: [Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban]   [Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban] EmptyDim 22 Fév - 21:36


    La Quatorze Février n’avait jamais rien signifié pour Alban. Pour lui, c’était un jour comme un autre. Certains lui rétorqueront que c’est le jour de la Saint Valentin. Tout ce qu’il dira, c’est « et alors? ». Pour lui, la Saint Valentin n’était qu’un truc strictement commercial, et qui ne servait à rien, qui de plus est. Pourquoi? Parce qu’il n’y avait pas forcément besoin d’attendre cette date pour faire quelque chose avec la personne qu’on aime. Ca pouvait être toute l’année. Tout ça pour dire que finalement, la Saint Valentin, ça craignait. Au bout d’une semaine, il y avait des petits cœurs partout, des cupidons, et tous autres trucs susceptibles de lui coller une overdose. Et c’est là qu’il priait pour que ce jour se passe vite, afin qu’on range ces horreurs dans des cartons, et les cartons, au fond du grenier. Jusqu’à l’année prochaine. La Directrice avait jugé bon d’organiser un bal pour célébrer ce jour. Le matin même, il s’était levé avec l’idée que c’était sa première Saint Valentin accompagné. Officiellement, cela va s’en dire. Pas pour dire de ne pas se retrouver comme un con, tout seul, comme les autres années. Bref, ça lui avait fait tout drôle. Mais il avait continué de faire comme si de rien n’était. Et il s’est contenté d’ignorer l’effervescence suscitée par l’évènement, mais il avait quand même invité Ange à l’accompagner pour la soirée. Bref. La moitié du mois arriva bien vite, et à dire vrai, il était à la bourre. Il n’avait pas trouvé de cadeau, et en l’espace d’un instant, il se demanda si Ange lui en voudrait réellement s’il se ramenait sans cadeau. La soirée arriva bien vite elle aussi, et il arriva le moment M, celui où il dût retrouver Ange devant les grandes portes du hall, qui menaient à la Grande Salle où se tenait la réception. Il avait fait dans le simple, ce soir. Costard cravate noir, avec une chemise rouge. Pas de costume marron, il trouvait ça moche. Il avait rajusté son nœud de papillon, puis il l’avait vue. L’Apparition. Elle était tout simplement magnifique. Il lui avait tendu la main, puis il l’avait rapprochée de lui, en lui murmurant à l’oreille:

    « -Vous êtes toute en beauté, ce soir. »

    Elle était parfaite. Et ce soir devait être parfait. C’était presque une obligation. Comme s’il désirait, à chaque bal qu’il avait, rattraper la connerie monumentale qu’il avait faite. Le Bal d’Halloween avait été un désastre. Les cris, les larmes. Les voyeurs qui regardaient la scène, motivés par une curiosité morbide qui était à vomir. La soirée avait été balancée aux orties, sans ménagement. Une soirée qui aurait dû être parfaite, comparée à la perfection de leurs retrouvailles, pas plus tôt que le début de l’année. Tout avait été gâchée. Un peu comme dans un mariage, où le marié se bagarrerait avec l’amant de la mariée. Le tout finissant dans la splendide pièce montée, alors que les plats s’effondraient, dans un immense fracas. C’est tout ce qu’il avait mérité. Tout était allé si vite. Trop vite, même. Il avait vu Charly. Charly l’avait vu. Et elle l’avait regardé, avec un sourire goguenard aux lèvres. Lui rappelant la nuit qu’il a passé avec elle. Puis, Ange est arrivée. Et a découvert le pot aux roses. Le secret qu’il s’efforçait de cacher depuis un bout de temps maintenant. Il avait trompé Ange, de sang froid -quoiqu’il était quand même défoncé quand ça s’est passé, disons qu’il n’a pas cherché à repousser Charly du début à la fin- quelques jours seulement après leurs retrouvailles de début Septembre. La loose totale, quoi. Mais dans sa tête, il n’était pas coupable. Charly avait profité de lui pour obtenir ce qu’elle voulait depuis longtemps déjà. Elle avait marchandé son corps contre de la came. A dire vrai, il ne savait plus comment se comporter vis-à-vis de Charly. Il éprouvait à la fois de la haine et de la pitié pour elle. De la haine, parce qu’elle avait foutu joyeusement en l’air son couple avec Ange. De la pitié à cause de ce qu’elle lui avait montré. Ces cicatrices. Ces traces de morsure, quand elle avait été face à un cinglé. Elle avait réussi son objectif. Il aurait dû s’y attendre. Ange et Charly se détestaient cordialement. Depuis le début. Et il a couché avec elle, alors qu’il sort avec Ange. Comprenez alors que ça coince. Seulement, après coup, il a amèrement regretté de ce laisser aller, d’avoir été autant réduit à l’état d’épave, une épave qui ne réfléchissait plus par elle-même. De toute façon, depuis quand une épave était dotée d’une matière grise lui permettant la réflexion? Ca ne s’est jamais vu, et ça ne se verra jamais. Bref, il n’avait plus d’autres choix s’il voulait sauver son couple. Aller voir Ange. Lui dire qu’il était désolé. Et lui expliquer. Pourquoi il était tombé là dedans. Comment il en est arrivé là. Elle savait toute l’histoire. De A à Z.

    Les jours passèrent, arriva Noël. Ils n’avaient plus parlé de l’épisode Charly, et de toute façon, moins Alban y pensait, mieux il se portait. Ce n’est pas qu’il n’avait pas pris son pied dans l’affaire, mais quitte à avoir sa première fois, autant l’avoir avec celle qu’il aimait vraiment et non avec quelqu’un qui lui a fait du chantage, et qui l’a séduit en profitant de son état. Ange avait fait la tête pendant un moment. Normal. Mais ils en avaient jamais reparlé. Et tant mieux. Car s’ils l’avaient fait, nul doute qu’ils se seraient encore engueulés. Bref, l’épisode marquant avait désormais des traces qui s’estompaient au fil du temps. La plaie était encore vive, mais ils s’en étaient sortis. Il s’était promis, par la même occasion, de ne plus adresser la parole à Charly. Il avait tenu parole car il ne l’avait plus vue. Mais que se passerait-il s’il la croisait à nouveau? Bref, là n’est pas la question. Pour Noël, ils avaient hissé le drapeau blanc. Celui de la paix, du cesser le feu. Ils avaient passé la soirée ensemble, et cela s’est déroulé sans anicroche. Juste avec ce goût amer dans la bouche, un goût de défaite, quelque chose d’assez inexplicable et pourtant dérangeant.

    Il faisait toujours aussi froid, mais la neige avait fondu. Et celle qui emprisonnait leur relation aussi. L’épisode avait toujours laissé des lézardes dans leur couple, mais c’est à croire que ça commençait à s’arranger. La crise était passée, ou presque. De toute façon, il l’avait bien mérité. Et il fallait remarqué qu’il n’avait plus touché à la drogue depuis un bout. Petit à petit, Alban redevenait celui qu’il avait été avant. Seulement, il avait dû faire une connerie monumentale pour avoir le déclic. Il aurait pu tout perdre, mais non, il avait pris les bonnes décisions. Fait ce qu’il fallait. Appris à combattre cette dépendance. Il n’avait toujours pas revu Charly, ni Judith qui le fournissait en coke. Il n’avait plus besoin de tout ça. Il recommençait à rire aux blagues de Zeké, aux coups tordus et aux farces d’Ange. Il recommençait à jouer à saute-mouton dans les couloirs avec Ashley. Il était plus patient envers Eireann; quand elle le dessinait. Il n’était plus agressif, il ne pétait plus les plombs pour n’importe quoi. Il redevenait normal. Et faisait petit à petit son deuil. Il se sentait beaucoup mieux, comme délivré d’un poids énorme. Il a fallu vivre presque six mois l’enfer pour commencer à entrevoir le paradis. L’autre jour, il a écrit à sa mère, qu’il n’avait pas contactée depuis sa fugue l’été dernier. Il s’était excusé, de mille et une façons différentes. Il lui avait dit qu’il l’aimait. Il ne l’avait pas inquiétée avec ses problèmes. En classe, ses notes remontaient. Si l’an dernier, il avait failli couler son examen, maintenant, il entrevoyait l’espoir de le réussir. C’était avec une certaine allégresse qu’il s’était habillé ce soir là, en bavardant avec ses compagnons de dortoir. Le genre d’attitude qui était récurrent à l’approche d’une manifestation comme celle là. Il parvint à rire des blagues grivoises des autres garçons de Serdaigle. Et à balancer la dernière qu’il a entendue et qu’il a trouvée bonne. Il allait réellement mieux. Et il savait que les professeurs, tout comme son entourage, s’en félicitait. Il était tellement plus abordable, tellement plus agréable. Ca passait tout de suite mieux. Et Charly n’était pas réapparue. Tout allait bien, ou presque. Bien sûr, son père lui manquait, mais enfin, il respirait, depuis des mois. Depuis l’annonce qui a tout foutu par terre. Il y pensait de moins en moins, en réalité, juste avant d’aller se coucher, il adressait une prière silencieuse au défunt. Il espérait que dans sa maison d’Edimbourg, sa mère faisait pareil. Et il dormait, d’un sommeil sans rêve. Bien différent des nuits agitées qu’il avait connues alors, ponctuées d’angoisses et autres méchantes humeurs dues à la période de descente. Il avait retrouvé son entrain, sa motivation. Il faisait des efforts. Et ce soir, il s’était fait la promesse que tout serait parfait. Ca devait l’être. C’était probablement l’un des derniers bals de leur scolarité, sinon, le dernier. A 21 heures précises, il attendait Ange, qui arriva avec ses amies de Gryffondor. Ensemble, main dans la main, ils se sont rendus dans la grande salle, profitant des premières minutes de la fête qui s’annonçait grandiose. Nul ne saurait dire si c’était bon ou mauvais, mais qu’importe.

    Après quelques danses, et quelques boissons plus tard, ils avaient quitté la salle commune, pour avoir un peu d’intimité. C’était ce soir que ça devait se faire. Il avait une certaine confiance dans les évènements à venir. Rien ne pourrait les déranger. Certes, ils n’avaient pas eu leur première fois ensemble, mais qu’importe. Se donner entièrement à l’autre, c’était ça le plus important. Ils rirent comme des enfants quand les escaliers n’en firent qu’à leur tête. Rien que d’accéder à la salle sur demande avait été une épopée digne d’Ulysse retournant à Ithaque. Simplement parce que ces foutus escaliers les avaient amenés dans des endroits pas possibles. Et le temps de retourner sur leurs pas, ils avaient mis une bonne demi-heure. Ils y arrivèrent enfin, et Alban sourit quand Ange lui prit les deux mains, alors qu’une porte apparaissait à leur gauche. Il lâcha une main de la jeune femme, puis il actionna la poignée, et il s’engouffra à l’intérieur, tenant toujours la main d’Ange. Il referma la porte derrière eux, d’un coup de pied, puis il la prit dans ses bras et commença à l’embrasser. Sans rompre le baiser, il la porta comme une mariée, et la déposa délicatement dans le lit qu’il y avait alors, venant se mettre doucement au dessus d’elle. Il la regarda, ses yeux brûlaient de désir. Il l’embrassa à nouveau, longuement. Quand il détourna la tête. Il lui sembla qu’au rez-de-chaussée, il avait entendu des cris…

    {Je fais donc le parallèle entre le topic du bal et la transformation de Zek’, fin bref, si ça ne va pas, je modifierai la fin x) mais c’était par rapport au truc où ils devaient être interrompus XD}
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MessageSujet: Re: [Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban]   [Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban] EmptyDim 1 Mar - 11:56

    Parfaite. La soirée avait tout d'une soirée idéale jusque là. Elle avait eclipsé les mauvais souvenirs de la fin de l'année précédente, laissant place à un couple amoureux et heureux. Les choses avaient été dures à avaler pour Ange, mais elle y avait fait face, tant bien que mal. Qu'Alban l'ait trompé avec Charly avait été pour elle un véritable coup de massue, quelque chose qu'elle n'aurait pas même osé imaginer dans le pire de ses cauchemars. Il était une des rares personnes pour qui elle aurait tout donné. Quelques jours avant les faits, ils avaient passé un moment magique digne des films romantiques les plus clichés qui soient. Ange n'avait pas su combien de temps ils étaient restés dehors, sous la pluie, enlacés, à se regarder, se comprendre sans se parler. Elle n'avait pas voulu le savoir, ces instants avaient été si parfaits qu'elle voulait les garder magiques & hors du temps. Rien que de penser que quelques jours après ces faits, Alban avait sauté le pas avec Charly lui faisait monter les larmes aux yeux. Des larmes de tristesse, de colère... Après qu'Alban lui ait expliqué la situation dans laquelle il se trouvait alors lors du bal d'Halloween, elle avait essayé de comprendre. Elle n'avait pas réussi, car c'était impossible pour elle de comprendre les choses, mais elle avait mieux accepté le fait que cela se soit passé. Les mois qui suivirent furent difficiles; quand elle voyait Alban, elle ne pouvait s'empêcher de s'imaginer la scène, de se demander si après celà c'était vraiment elle qu'il aimait. Et puis, au fil des mois, elle avait peu à peu tourné la page, lui faisait de nouveau confiance. Un nouvel Alban était apparu. Il ressemblait à celui qu'elle avait rencontré pour la première fois; il avait ce même sourire sur le visage, les mêmes yeux rieurs et pétillants de malice. Il y ressemblait, oui, à celà près que tout ce qu'il avait traversé l'avait muri, changé. Dans le bon sens. Après avoir vécu l'enfer, il avait gagné en maturité. Ange était heureuse qu'il s'en soit sorti. Elle avait été là à chaque instant, même si depuis Halloween, leur relation s'était un peu gelée. Ange avait pris un peu ses distances et s'était un peu renfermée sur elle-même; en faisant attention d'être toujours là pour lui comme elle se l'était promis et comme elle l'aurait fait en tout cas, quoi qu'il en coute. Au fil du temps, la plaie commençait à cicatriser. Ange devenait de moins en moins distance avec Alban, elle lui faisait à nouveau confiance. Cet épisode resterait gravé en elle, mais elle voulait tourner la page, passer à autre chose. Alban allait mieux, les choses avaient doucement évoluées. Ils semblaient arriver dans une nouvelle ère, un nouveau jour. Comme si le soleil s'était arrêté de rayonner et que le jour revenait enfin les éclairer. Leur complicité s'était réinstallée, ils riaient à nouveau comme des enfants, à l'image de ces deux jeunes gens qui avaient quitté la salle festive pour être entre eux deux.

    Pour Ange, tout semblait à présent différent. En quelques mois, beaucoup de choses semblaient avoir changé. Elle ne s'était que rarement sentie aussi heureuse. Elle était entourée, elle aimait, elle était aimée. Côté études, c'était la dernière ligne droite et bientôt elle pourrait réaliser son rêve de médicomage. Sa vie semblait ressembler à un arc-en-ciel coloré depuis quelques temps. Alban était là, il allait mieux, elle lui faisait à nouveau confiance. Ses amis étaient présents; il y avait Dam' qu'elle avait revu pas plus tard que le matin même, il y avait Aléria, chacune des personnes qui la faisait sourire ou rire, qui rendait sa vie plus joyeuse. Sa vie, en ce moment, semblait digne d'un conte de fée. Et puis Alban avait fait l'effort de l'inviter au bal de la Saint Valentin même si elle savait qu'il avait du mal rien qu'à supporter les décorations qui s'installaient dès une semaine avant l'événement. Elle ne l'aurait forcé en aucun cas à l'accompagner, mais elle était une jeune femme comme tant d'autres. Qui avait besoin de toutes ces preuves d'amour qu'un homme pouvait lui offrir. Et la seule présence de l'homme qu'elle aimait ce soir là était pour elle le plus beau des cadeaux.

    Et si elle se souvenait bien, cela faisait près d'un an qu'ils avaient commencé à se rapprocher, tous les deux. Un an qu'innocemment, en sixième année, apres six ans à se voir quotidiennement, l'un avait parlé à l'autre. Et qu'ils s'étaient parlés de plus en plus, qu'ils avaient cherché à se voir en dehors des cours, de plus en plus. Et puis, il y avait eu ce baiser spontané. Et un an plus tard, ils en avaient parcouru du chemin... Rien n'était aussi simple que dans les films. La vraie était loin de ces contes de fée que l'on vous présente lorsque vous êtes enfant. Ils avaient fait une pause en été. Le père d'Alban était décédé, et le Serdaigle avait commencé à plonger. Il se droguait, était agressif, renfermé, distant. Et il l'avait trompée. Avec Charly, pour de la drogue. Et puis, il remontait doucement la pente. Oui, en près d'un an, il pouvait s'en passer, des choses. Et ce jour là, c'était leur premier bal de Saint Valentin ensemble, et un des derniers de leur scolarité à Poudlard si tout se passait bien. Ils s'étaient retrouvés dans le hall avant d'entrer ensemble dans la Grande Salle. « Vous êtes toute en beauté, ce soir. », lui avait-il glissé dans l'oreille tandis que leurs mains étaient entrelacées. Ange avait souri et avait malicieusement répondu : « Merci très cher; vous n'êtes pas mal non plus. ». Dès qu'ils entrèrent dans la salle, Ange remarqua la métamorphose. Elle semblait encore plus grande que d'habitude, l'espace avait été aménagé de manière à laisser de la place aux couples pour danser. Le plafond était paré de milles étoiles et un joli croissant de lune brillait parmi elles. Ils étaient donc restés un moment dans l'immense salle, dansant, buvant quelques verres (non alcoolisés!) et parlant. Et puis, ils s'était eclipsés, laissant l'ambiance commune et festive dans la Grande Salle, derrière eux. Ils devaient alors les seuls étudiants de Poudlard à ne pas être dans la Grande Salle ; ou presque. Les escaliers en avaient profité pour n'en faire qu'à leur tête, les menant dans des endroits pas même soupçonnés par Ange d'exister. Ils étaient revenus bien des fois sur leurs pas. Il était rare de voir les couloirs de Poudlard aussi vides. Leurs pas, leurs rires, leurs mots raisonnaient. Ils se tenaient par la main, de temps en temps l'un tirait l'autre vers un couloir qui semblait plus approprié. Une demi heure passa ainsi : le calme du chateau troublé par deux dernières années, quelques « chttt » des rares potraits qui ne s'étaient pas déplacés de leur cadre pour être au plus prêt de la fête qui battait encore son plein quelques étages plus bas.

    Et puis, ils étaient arrivés. Septième étage, le bon couloir. Ange avait senti que la porte menant à la pièce tant recherchée apparaitrait dans l'instant; intuition féminine dirons-nous. Elle était alors passée devant Alban et lui avait pris les deux mains, un sourire en coin sur le visage, tandis que la-dite porte faisait son apparition. Alban avait alors doucement laché une main de la Gryffondor pour clancher la porte. Quelques instants plus tard, ils étaient tous les deux dans la pièce et le jeune homme avait refermé la porte d'un coup de pieds. Il l'embrassait, et Ange passa ses bras derrière son cou, l'enserrant de ceux-ci. Quand il la porta, elle le laissa faire, continuant de partager leur baiser passioné. Alban la déposa alors sur le lit, se mettant délicatement au dessus d'elle. Un instant, ils se regardèrent; Ange pu lire bien des choses dans les yeux d'Alban, chose qu'il devait également percevoir dans son regard. Un nouveau baiser. Long, passioné. Ange passait ses mains dans le dos d'Alban, tandis qu'elle pliait une jambe contre le flanc du jeune homme. Et puis, il détourna la tête. Oui, il y avait eu des cris & des bruits plutôt anormaux un soir de Saint Valentin au rez-de-chaussé. Mais peu importait, c'était sans doute quelques élèves qui avaient fait une blague peu drole pour certains, ou une rupture de chocolat. Rien qui nous pourrait les déranger, pas dans ce moment là. C'était un moment unique, attendu, où chacun d'eux se livrerait à l'autre. Et ce n'était pas une rupture potentielle de chocolat qui allait briser ce moment. Alors, Ange passa doucement une main sur la joue d'Alban pour détourner son visage de la porte qu'il regardait avec interrogation. Elle sourit, le regard pétillant. « Ce n'est rien » sembla-t-elle vouloir dire. Alors elle approcha sa bouche de celle d'Alban et se remit à l'embrasser, glissant une main dans le cou du jeune homme.

    HJ : Nan nan c'est parfait =) La métamorphose de Zek' tombe au bon moment xD.

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[Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban] Vide
MessageSujet: Re: [Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban]   [Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban] EmptySam 4 Avr - 15:08


    Oui, ils l’avaient eu, finalement, leur soirée parfaite. Une soirée pour laquelle Alban aurait voulu éventuellement aller plus loin. Oui, il était un peu vieux jeu là-dessus. Mais que voulez-vous. C’était normal, non, de souhaiter le meilleur pour son couple? Mais il cherchait aussi à se racheter. Pour ce qu’il avait fait. C’était certes impardonnable. Mais il faisait des efforts. Pour que tout aille mieux. Ca faisait des semaines qu’il n’avait pas touché à la came. Et il s’en sortait bien sans. Il redevenait plus calme, moins sur les nerfs. Plus accessible, aussi. Il redevenait peu à peu le Alban que tous aimaient. Laissant l’agressif et le salaud au placard. Il avait, en se comportant comme un sale con, failli perdre à la fois son meilleur ami et sa petite-amie. Il avait fait du mal à Ashley, en l’envoyant paître. Il avait connu cette période de froid avec Zeké, et maintenant, ils recommençaient à faire leurs conneries, mais avec un peu moins d’innocence qu’avant. Et le plus important. Ils savaient. Pour ce qu’il cachait. Il avait réussi à nommer l’innommable, s’en délivrant du même coup. Petit à petit, il faisait son deuil. Il redevenait celui dont tout le monde était fier à la maison. L’adolescent déconneur, studieux et préfet. Et non cet espèce de zombie moribond dopé à la coke. Tout s’était arrangé. Enfin, presque. Certaines cicatrices qu’il aurait causées seront à tout jamais gravées dans la chair de ceux à qui il a fait subir cela. Comme Ange. Il l’avait trompée. Elle l’avait su. Il y avait eu comme un gros blanc, une immonde période de froid et de gêne. L’incompréhension. Le moment où l’on doute de l’autre. Quelque chose d’irrémédiable. Parce qu’on se disait que s’il a trompé une fois, qui dit qu’il ne serait pas capable de recommencer? Le doute sur les sentiments, aussi. La gêne, encore une fois. Les moments passés ensemble n’étaient plus dans un silence qui créait une bulle intime, où on comprenait l’autre sans lui parler. Non, c’était ce genre de silences, qui avaient tendance à tuer le couple. Ils avaient eu ce moment où ils ne se disaient plus rien. Où ils contrôlaient leurs faits et gestes l’un envers l’autre. Il avait fait une erreur. Il avait payé. Mais il ne pouvait pas rester trop loin d’elle. Alors il l’avait regardée. De loin. Et ainsi, il veillait sur elle. Puis ils s’étaient parlés à nouveau. Et voilà où ils en étaient. A s’isoler, pour avoir un moment seul à seul. Oh, combien cela lui avait manqué tout ce temps.

    Oui, ils avaient tout repris à zéro. Peut être pour des bases plus saines, allez savoir. Tout allait pour le mieux. Quant à savoir si cela allait durer…Bref, là n’est pas la question. Tout ce qui importait, c’était le moment présent. Quelque chose avait irrémédiablement changé dans leur couple. Ils n’étaient plus des enfants. Ils avaient grandi. Les évènements récents se sont donné le mot pour les séparés, mais ils sont à nouveau réunis. Peut être pour toujours. Peut être pour la dernière fois. Ils entraient doucement dans le monde des adultes. Ils pouvaient être ensemble comme des adultes responsables. Et non pas comme des enfants qui joueraient à la guerre en plantant leurs épées dans l’eau. Ils abordaient peut être leur relation d’une façon plus mature. Qui sait. Peut être que ce soir était LE soir. Tout était si parfait. A l’instar même des bals de promo si chers aux séries télé américaines. Le bal de la Saint Valentin. Le jour de la fête des amoureux. Un pur cliché, certes, mais vous savez, le bal de promo, ou bal tout court, ça en fait fantasmer plus d’un. Bref, c’était ce qu’on pouvait appeler de l’ambiance parfaite. Lumières tamisées, décor romantique, musique un peu gnangnan mais apaisante. Un truc censé plaire aux adolescents, et qu’exécrait Alban. Mais il avait voulu passer la soirée avec sa petite-amie. Il avait fait des efforts. Il l’avait invitée, malgré l’overdose de rouge et de marron qu’il avait faite ces derniers jours. Il n’avait pas respecté la convention des couleurs, en s’habillant juste d’un smoking élégant, et d’une chemise rouge. Il était là, venu simplement, sans fioriture ni autre cérémonie inutile. Il était vrai. Il riait, enfin. Il souriait aussi. Ca ne s’était pas vu pendant trop longtemps. Et un jour, il s’est surpris à sourire. Un sourire certes crispé, mais qui, après, se détendait, et redevenait naturel. Alban était venu tel qu’il était. Sans fard. Juste lui. Pour elle. Pour leur soirée.

    Et puis si ce n’était pas ce soir, ça sera un autre jour. Alban était patient. Il était gentleman. Il ne lui forcerait pas la main si elle ne voulait pas, si elle n’était pas sûre que c’Est-ce qu’elle voulait. Et puis…Ils avaient une autre date importante pour eux. Pour leur couple. Un an, ils s’étaient fréquentés avant, mais ça faisait presque un an qu’ils étaient ensemble. Avec le lot de tragédies que nous connaissons. Le roseau ploie mais ne se rompt jamais. Leur couple a connu un gros moment de crise. Mais ils se sont relevés, et la preuve, ce soir, ils en étaient là. Septième année. Dernier bal à Poudlard. D’ailleurs, qu’en adviendrait-il de la suite? Il devait continuer de la voir. Mais comment? Il était à Edinburgh en Ecosse. Il fallait qu’ils parlent du sujet, sérieusement. Voir ce qui allait advenir de leur relation après Poudlard. Mais là n’était pas la question. Ils avaient encore le temps. Mais ce soir…Devait être parfait. Continuer à l’être. Ange était arrivée, il l’avait complimentée, elle lui avait retourné le compliment. Alban fut agité d’un petit rire nerveux, et il l’avait entraînée dans la grande salle, où tous les couples s’agglutinaient déjà, tendrement enlacés. Comme tous les autres, ils ont dansé, bu, parlé, et ri. Mangé quelques unes des friandises proposées. Pommes d’amour, fruits rouges, chocolat, caramel. Des trucs rouges ou marron. Pour coller avec le thème de la soirée. Du sucré. Comme le miel qui pouvait suinter d’une sérénade faite par un jeune homme à sa dulcinée. C’était assez bourratif. Alban venait d’achever une pomme d’amour quand ils s’éclipsèrent, laissant les autres personnes à la fête. Ils n’avaient plus besoin d’eux. Tout était parfait. Les escaliers auraient pu tout casser à force de se montrer aussi capricieux et les emmener dans des endroits incongrus, leur faisant faire des tours et des détours par rapport à leur destination initiale. Mais…Ils en riaient. Il valait mieux en rire que d’en pleurer, non? Cela les occupa un bon moment. Alban explosa carrément de rire quand un portrait osa leur intimer de se taire. Alban rétorqua, toujours en s’esclaffant, que s’ils n’étaient pas contents, qu’ils avaient qu’à se déplacer et aller voir la fête en squattant les autres tableaux. Non mais.

    Et…Tout arrive à qui sait attendre, dit-on. Oui, ils avaient trouvé cette porte. Du moins, ladite porte était apparue. Et ils entrèrent dans la salle sur demande. Alban avait pris Ange dans ses bras, et il l’avait embrassée. D’abord chaste, leur baiser s’était approfondi, devenant plus langoureux, plus impatient. A l’image du désir qui commençait à le posséder. Entièrement. Totalement. Alors, il la fit basculer dans le lit, et il vint doucement au dessus d’elle, caressant son corps de ses mains, embrassant la jeune femme, encore, avec force. Et leurs regards se croisèrent. Oui, ils étaient sur la même longueur d’onde. Et oui, ils savaient. C’était ce soir. Ils étaient prêts. Il sourit, avant de fondre sur elle pour un nouveau baiser. Il sentait les mains de la jeune femme dans son dos, et sa jambe remonter contre son flanc. Une des mains du garçon s’appuya sur le genou de la belle, et doucement, il la fit glisser, contre sa cuisse, sous sa robe qui pour le coup s’était remontée, révélant les broderies de ses bas. Et puis oui. Il y avait eu les cris. Mais Ange ne semblait pas s’en inquiéter. Et elle le rassura du regard, alors qu’il ramenait son attention sur elle. Partagé entre le désir d’être sien, mais aussi celui d’aller voir ce qui se passait. Ses prunelles sombres rencontrèrent celles d’Ange. Il défit le nœud de sa cravate, et défit le bouton de son col, qui enserrait inutilement son cou. Il laissa à nouveau un baiser sur les lèvres de la jeune femme, avant de laisser ses lèvres parcourir son cou. Se poser près de sa poitrine. Il sourit, avant de la regarder à nouveau. De ses pieds, il vira ses propres chaussures et ses chaussettes. Il se redressa, et vira les chaussures de la belle. Il eut un sourire malicieux, avant de s’emparer d’un bord de bas, et de le lui enlever. Il fit pareil avec l’autre. Et tout cela s’en alla s’échouer au sol.


    [Désolée pour le temps de réponse, j’suis trop boulette, j’avais pas vu ta réponse >.< Brefouille, si tu réponds, tu peux toujours me MPotter, sous Alice, parce que j’ai toujours la fâcheuse manie de cliquer sur marquer tous les messages comme lus.]
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MessageSujet: Re: [Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban]   [Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban] EmptyJeu 9 Avr - 17:17

    Celà faisait maintenant presqu'un an qu'Alban et Ange étaient ensemble. Qu'un bel après-midi comme les autres, ils s'étaient embrassés. Et en une année, ils s'en étaient passées des choses. Il y avait eu Evan, ce doute qu'avait eu Ange à son sujet. Elle avait alors demandé à Alban du temps. Pour réfléchir. Du temps qu'il lui avait accordé. Les vacances d'été étaient arrivées, et, en deux mois, elle avait eu tout loisir de faire le clair dans ses idées, et elle s'était déjà imaginée retrouver Alban sur le quai de la gare ou dès leur arrivée au château, lui sauter dans les bras, et lui dire qu'elle l'aimait, lui, Alban Hector Klyde. Mais le sort en avait alors décidé autrement. Ce n'était pas à la gare qu'elle l'a revu. Et ce n'était pas un sourire qu'elle avait arboré en le voyant. Il s'était assis à la table des Serdaigle, lors de la répartition des premières années, et il était si différent... Pendant plusieurs jours, elle l'avait observé, inquiète. En cours, il était au fond de la salle, n'écoutant même pas ce que pouvaient raconter les professeurs. Et Ange ne l'avait guère vu en dehors de ceux-ci. Et puis, il y avait eu cet après-midi pluvieuse dans le parc, où elle avait reconnu sa silhouette sous les trombes d'eau. Digne d'une série américaine X ou Y, faite pour faire rêver les adolescentes en mal d'amour. Encore maintenant, Ange ne saurait dire pendant combien de temps ils avaient été enfermé dans leur bulle. Mais ils y étaient, ensemble. Ils s'étaient retrouvés. Comme avant, où, en un regard, l'un comprennait l'autre. Comme avant, ou presque... Alban traversait quelque chose. Et cet après-midi là, Ange lui promis d'être à ses côtés. Les mois suivants furent difficiles. Le bal d'Halloween avait été un désastre complet. Elle avait appris qu'Alban l'avait trompée, avec Charly Nicholls qui plus est. Ca avait été le début de la descente pour la Gryffondor. Il lui avait expliqué la situation, le décès de son père, la drogue, ses besoins. Connaître les circonstances de la chose avait sans doute rassuré Ange, mais cet épisode lui resta en travers de la gorge un bon moment. Alban redevenait peu à peu lui-même, grâce à ceux qui l'entouraient. Zeké était là. Ange probablement moins. C'était bien malgré elle, d'ailleurs. Evan était venu lui avouer ses sentiments, et elle avait affirmé avec certitude qu'elle aimait Alban. Elle l'aimait, oh, ça oui. Mais de l'imaginer... Elle ne pouvait pas lui en vouloir. Charly vendait son corps contre de la came, et elle en avait clairement pitié. Mais Alban... Elle s'en était voulue. Elle aurait pu être là pendant les vacances. Elle l'aurait du. Ne pas le laisser. Et puis, au fur et à mesure, elle regagna confiance en Alban. Il redevait celui qu'il était, avant. Plus mature. Cette épreuve l'avait transformée, finalement dans le bon sens. Et cette autre épreuve traversée à deux, cette infidélité, les avait également changé. Ils n'étaient plus un couple d'adolescents à l'image de ceux qui se faisaient si nombreux dans le chateau. Et d'ailleurs, que se passerait-il ensuite? Ange préférait ne pas y penser pour le moment, mais après Poudlard, qu'en adviendrait-il? Elle ne pouvait se séparer de lui, c'était un fait. Et elle resterait très probablement à Londres pour trouver de quoi étudier la médicomagie. Lui était en Ecosse... Non, elle préférait ne pas y penser pour le moment, même s'il était clair qu'ils devraient aborder le sujet tôt ou tard.

    Quatorze Février. Une date qui en fait frémir plus d'un. A Poudlard, c'était synonyme de bal. Pour ceux qui répugnaient à ce genre d'événements, le bal de la Saint Valentin en était probablement l'apogée. Cette année, le rouge et le marron avaient commencé à montrer le bout de leur nez assez tôt, les décorations se pressaient dans les couloirs et les garçons, avec plus ou moins de retard, invitaient leur cavalière à les accompagner. Les filles devenaient vite hystériques, parlaient de robes et de coiffures, de garçons, de réactions à avoir en telle ou telle circonstance. Celà faisait doucement sourire Ange. Mais il ne fallait pas nier que, par ses doubles chromosomes X, elle était aussi du genre à réfléchir un moment à la meileure tenue à arborer. Les choses allaient de mieux en mieux entre Alban et elle. Ou plutôt, entre elle et elle-même. Cette histoire avec Charly l'aura sans doute marquée pour un moment, mais elle s'y était faite. Elle avait de nouveau confiance en Alban. Et qui plus est, elle retrouvait quelqu'un de posé, de souriant. Alors il n'était tout de même pas à exclure que ce soir de Saint Valentin, les choses aillent plus loin entre eux. Et Ange était prête pour celà. Ce ne serait la première fois pour aucun, mais ce serait leur première fois, à eux. Elle n'aurait qu'à voir comment les choses évolueraient.

    Et les choses avaient évolué dans ce sens. Ils étaient allés dans la grande salle qui, pour le coup, était méconnaissable. Remplie de friandises, de chocolat, de surcreries. Le rouge et le marron sautaient au yeux, tant par les tenues des élèves que par la décoration. Les couples passaient une soirée pétillante et heureuse, à l'instar de celui formé par les deux préfèts en chef. Les danses se succédaient, la vaste table remplie de sucreries se remplissait inlassablement tandis que les élèves se délectaient de chacune des friandises qui leur était présentée. Alban et Ange passèrent un moment dans cette salle, riant, parlant, buvant. Ange était aux anges. Quel magnifique jeu de mot, me direz-vous. Toujours était-il qu'elle se sentait sur un petit nuage. La soirée était parfaite. Ils étaient tous les deux. Heureux. Ce soir, tous leurs soucis semblaient s'être envolés. Pour de bon. C'était carrément comme s'ils n'avait jamais existé. Alors ils s'étaient pris par la main. Ils s'étaient compris d'un regard. Ils s'étaient éclipsés, laissant friandises et décorations bicolores aux autres élèves. Les instants suivants ne furent pas aisés. Les escaliers, capricieux, les emmenèrent dans des endroits qu'Ange était persuadée de ne jamais avoir vus. Des portraits ralèrent, un plus particulièrement, et ils rièrent. Ange fut heureuse d'entendre Alban rire de cette façon et répliquer au dit tableau. Avec un grand sourire, elle avait conclu en tirant la langue d'une manière on ne peut plus enfantine au portrait qui, pour le coup, ne répondait plus rien, probablement effrayé par tant de maturité. Ils avaient marché un moment, mais peu importait. Ange savourait chaque minute passée avec Alban, chaque minute de ce bonheur qui semblait irréel tant il était beau. Leurs rires raisonnaient dans les vastes couloirs de pierre, tandis que le bruit de la Grande Salle s'éloignait au fur et à mesure qu'ils avancaient vers la promise porte. Et bientôt, la porte fut là. Ils l'avaient trouvée. La salle sur demande était à eux pour ce soir-là.

    Ils étaient entrés. Alban avait porté Ange, l'embrassant. Un baiser de plus en plus fougueux & passioné. Empreint de désir. Il l'avait posée sur le lit sans rompre leur baiser. Tandis qu'elle sentait les mains de son aimé caresser son corps, elle faisait de même. Elle passait ses mains dans le dos d'Alban, ne cessant pour autant les baisers passionés qui les unissaient. Elle croisa un instant son regard. Un regard qui voulait tout dire. Ils sourirent et leurs lèvres se rejoignèrent à nouveau. Ange remonta une jambe contre le flanc du jeune homme et elle sentit une main d'Alban glisser le long de sa cuisse. Le désir l'envahissait. Des cris s'étaient alors fait entendre, et Alban avait détourné son regard un instant. Ce n'était rien. A Poudlard, ce ne pouvait jamais rien être de grave. Des gamins farceurs, probablement. Elle le rassura d'un regard, et Alban dessera sa cravate et déboutonna le col de sa chemise. Ils s'embrassèrent à nouveau. Les baisers d'Alban se logèrent ensuite près de sa poitrine. Ange savourait chacun d'eux. Elle répondit à son sourire, les yeux pétillants de malice, tandis qu'il virait chaussettes et chaussures. Il s'en prit ensuite au bas de la demoiselle qui rejoignèrent vite ces dernières par terre. Elle dénoua le ruban de soie brun qui maintenait le haut de sa robe derrière son cou, et se redressa, partageant un nouveau baiser avec le Serdaigle, tout en enlevant la cravate du jeune homme qui s'échoua en compagnie de chaussures, chausettes et bas. Elle posa ses mains sur le torse d'Alban, les glissa jusqu'à la veste de costard qu'elle ôta et jeta à terre à son tour. Elle glissa les mains sous sa chemise, déposant au passage quelques baisers dans son cou. Son regard émeraude croisa celui du Serdaigle. En cet instant, il pouvait y lire tellement de choses...


    HJ : Pas grave jte dis hug

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MessageSujet: Re: [Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban]   [Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban] EmptyJeu 7 Mai - 13:27

    En un an, il pouvait s’en passer des choses. Certains osaient encore se plaindre de la routine, de leur vie trop parfaite. Il ne se passait jamais rien d’intéressant dans leur vie, ils s’ennuyaient, et essayaient de provoquer le destin. Mais voilà, le destin, c’est une machinerie bien réglée à l’avance, et changer ne serait-ce qu’un seul élément pourrait changer tout le restant. Mais oui, il s’en était passé des choses, en un an de temps, depuis qu’Alban et Ange se sont rapprochés, un jour de printemps, pour devenir ce qu’ils étaient maintenant: un couple. Ils avaient eu aussi leur routine. Si bien qu’au bout d’un moment, Ange avait demandé à faire un break. Histoire de réfléchir sur ses sentiments. Alban l’avait laissée partir sans se poser d’autres questions, sachant pertinemment qu’il finira par la retrouver de toute façon. Arriva l’été, et son drame. Alban plongea dans son enfer, devenant méconnaissable. Perdant peu à peu toutes les personnes qui lui tenaient à cœur à force d’enchaîner connerie sur connerie. De fréquenter les mauvaises personnes, pour des mauvaises causes. Alban n’était plus le gentil élève de Serdaigle, studieux et tout ce sur quoi on pouvait bien le complimenter autrefois. Il était plus lunatique, plus instable. Toujours de mauvaise humeur. S’il avait été un personnage de dessin animé, il aurait sûrement eu un gros nuage gris au dessus de la tête, et quelques gouttes de pluie en seraient tombées. Pire encore, un éclair, un coup de tonnerre, et il aurait eu la tête « grillée », avec de la fumée émanant de lui, alors qu’il croiserait les bras d’un air boudeur. Malheureusement, Alban n’était pas un personnage de cartoon. Quand il se prenait le mur, on ne voyait pas sa silhouette se dessiner parmi les briques, et lesdites briques qui tombaient de temps à autres. Quand il se prenait le mur, il avait bien du mal à se relever, et ça faisait mal, très mal. La première fois qu’il s’est pris un mur, c’est au décès de son père. Alban n’avait pas tenu le choc. C’est vrai qu’Hector, à qui il ressemblait tellement, fumait beaucoup depuis près de trente ans et qu’irrémédiablement, il avait fini par tomber malade. Son échéance, à plus ou moins court terme, avait été fixée. C’était arrivé. Alban n’y avait jamais cru. C’était tout simplement impensable. Mais la vérité avait été là, et ça faisait mal.

    Alban s’était pris le mur une deuxième fois. Quand il a couché avec Charly. Il avait déjà tourné le dos à ses anciennes relations de par son comportement agaçant. Son attitude un peu déplacée, due à la drogue et autres stupéfiants qu’il prenait. Il avait couché avec Charly pour non seulement obtenir, au bout du chemin, sa came, mais aussi pour assouvir un besoin bestial, animal. La connerie de trop. Ange, par on ne sait quel moyen, avait fini par être au courant de son méfait, et la rage avait éclaté lors du bal d’halloween. Ce n’était plus Alban au pays des Merveilles mais Alban au pays des cauchemars. Ange n’était plus non plus un ange immaculé. L’ange avait désormais quelques plumes noires à présent indélébiles. Mais leur relation en a pris un sacré coup, ça, c’était indéniable. Alban avait dû se montrer patient pour qu’elle accepte de lui refaire confiance. Parce que bien évidemment, une phrase n’avait pas suffi à gommer tous les doutes, et la réconciliation ne s’est pas passée en un jour. Mais Alban avait finalement, tiré quelque chose de positif avec toute cette histoire. Il avait fini par apprendre que tout ne pouvait pas lui être apporté sur un plateau, lui qui avait été pourri gâtée depuis sa naissance. Le bonheur ne pouvait pas s’acquérir d’un claquement de doigts. Il fallait parfois se sortir les tripes pour obtenir un résultat. Rien n’était simple. Mais ça en avait valu largement la peine. Ce n’est pas comme si ses efforts s’étaient montrés vains tout du long. Qu’il avait dépensé son énergie inutilement. Il savait que ce n’était pas la première difficulté qu’ils auront eu à affronter. Que tantôt, d’autres allaient se poser. Mais pour le moment, Alban n’avait pas à s’en soucier. Il était pleinement satisfait.

    La satisfaction perdurait, en ce quatorze février. Une date, ni plus, ni moins. Pas de quoi en faire un plat cependant. Tomber en syncope juste parce que cette date approche, c’est un truc de greluches, ça. Et voir ce genre de comportement lors de l’approche de cette fête des amoureux arrachait un sourire en coin au jeune préfet. Il arborait un sourire goguenard quand Ange parlait du bal avec certaines de ses amies et qu’il venait pour dire bonjour, ou même glisser un mot avant le prochain cours. Ca le faisait sourire de voir ses camarades garçons espionner les filles qu’ils ont l’intention d’inviter exprès pour savoir si elles étaient libres, ou encore, quand ils les avaient invitées, pour tenter de savoir si elles parlaient d’eux à leur copines, ou encore quelle robe elles allaient mettre. Ceci était bien entendu valable dans l’autre sens. Alban se moquait un peu de l’effervescence occasionnée par tout ça. Des fois, il regardait les manifestations d’enthousiasme en hochant la tête de droite à gauche, avec un sourire en coin et un air dépité. Bref, il avait attendu ce jour là sans grande impatience. Ce matin encore, il ne savait pas si ça allait être un jour important, ou un jour comme tous les autres. Bien sûr qu’il s’était demandé ce que sa dulcinée allait porter, il était un minimum curieux à ce propos, mais pas au point d’en faire toute une maladie. Leur premier bal ensemble avait été un fiasco. Le second était allé bien mieux, qu’en allait-il être du troisième? Il fallait juste espérer que la loi des séries soit bel et bien bidon. Car rien ne devait perturber cette journée. Non pas la journée entière, mais la soirée tout du moins. Car c’était inconcevable que quelque chose ou qu’une quelconque catastrophe ne ruine leur moment. C’était peut être égoïste comme réflexion, mais après tout, comment pouvait-on lui en vouloir d’espérer le mieux pour cette soirée alors que les deux autres n’avaient pas été terribles? Après tout, il avait fait de gros efforts, il avait tenu lors des moments de galère, il avait même essayé de se racheter pour sa tromperie avec Charly. Et puis…Ce soir, il n’y avait pas de Charly. Il n’y avait aucune raison pour que ça se passe mal. Il y avait donc de quoi être optimiste.

    Surtout quand on sait que finalement, la soirée ne se présentait pas comme un désastre en gestation. Alban avait été sur des gardes au début, comme s’il avait craint voir surgir les fantômes du passé indésirable. Mais rien qui pouvait ressembler à Charly se montra alors, et il finit par se détendre, et profiter des attractions de la soirée. Les décorations un peu guimauve de la salle, le romantisme ambiant, la soirée était une réussite. Nul ne se doutait de la menace qui se profilait au dehors, mais de toute façon, comment une telle soirée pourrait s’en retrouver menacée? C’était tout bonnement impensable. Alban s’était approché d’une table contenant tout un tas de sucreries. Le jeune homme avait pris au hasard une brochette de marshmallows en forme de cœur. Bon, OK, c’était gnangnan et cliché, mais il ne résistait pas aux marshmallows. Parce qu’il lui arrivait à lui aussi de faire le con devant les copains en essayant d’en mettre le plus possible dans sa bouche. Et même que des fois, ils faisaient des concours. Bref, après s’être gavé de ces sucreries molles et collantes, Alban avait fait une razzia sur les loukoums. C’était une très bonne idée d’en avoir mis, surtout ceux avec les cerneaux de noix. S’il avait pu avoir un péché capital, nul doute qu’il aurait eu la gourmandise. Ou la paresse. Bref, ils étaient partis, laissant là la fête, et il avait emporté au vol quelques sucreries supplémentaires. Il avait bien fait, compte tenu du périple qui s’en était suivi. Les escaliers capricieux les laissèrent finalement aller là où bon leur semblait, puis, même les tableaux trouvèrent le moyen de s’en mêler. Alban, poliment, lui conseilla d’aller voir ailleurs s’il y était. Il s’esclaffa en voyant sa compagne tirer la langue. Et ils étaient censés avoir dix-sept ans, hein? Presque majeurs, tu parles! Mais pourquoi être vieux avant l’âge? Ils étaient jeunes, autant en profiter, non? Ils seront bien accablés en temps voulu. Tout ce qu’il voulait, en ce moment, c’est la paix. Et la paix, il l’avait. Un bonheur absolu en prime. Si ce n’était pas ça le paradis, alors ça y ressemblait fortement. Il ne se souvenait pas d’avoir connu cette plénitude depuis…Euh, bien longtemps en fait. Mais c’était bon à prendre, n’est-ce pas? Il en avait vécu des vertes et des pas mûres. Après tout, il avait le droit d’avoir accès à tous ces instants. Il sentit la fébrilité le gagner alors qu’ils s’approchaient de la fameuse porte. Alban n’était jamais venu ici auparavant, il découvrait donc. Quand la porte apparut, ni une, ni deux, il n’hésita aucunement et la poussa, emmenant Ange à l’intérieur.

    Il avait porté Ange. Fermé la porte derrière eux d’un coup de pied. Et sans s’exploser les orteils au passage. Parce que ce soir, bizarrement, il avait l’air plus confiant, plus sûr de lui. Cela se traduisait notamment par l’absence d’appréhension dans ses gestes. Ce n’était pas sa première fois à proprement parler, même si avec Ange c’était une première. Il savait à quoi s’en tenir. Il n’y avait pas vraiment cette crainte de l’inconnu comme il avait pu l’avoir. Même si c’était avec Ange, et que c’est sûrement bien différent. Mais il n’était sûrement pas question d’établir des comparaisons, s’il avait pu oublier l’épisode Charly nul doute qu’il l’aurait fait. Bref. Ce soir, il était avec Ange. Sa petite amie officielle, qui l’était toujours malgré ce par quoi ils ont pu passer, leurs moments de crises. Mais Alban était toujours préoccupé. Comme s’il s’attendait finalement à quelque chose de grave. Tout ça parce qu’il entendait l’agitation anormale au rez-de-chaussée, et les cris qui s’en suivirent. D’ordinaire, Alban serait allé voir de quoi il en retourne -après tout, il est préfet- mais le regard d’Ange le captiva à nouveau, le dissuadant du même coup. Ca devait sûrement être un fantôme qui a trouvé cela marrant de plonger dans un de ces puits de chocolat, aspergeant tout le monde au passage. Un peu comme Mimi Geignarde qui plongeait dans la cuvette des toilettes dans la cabine du fond dans les toilettes des filles. Euh. Comment s’était-il retrouvé à assister à ce genre d’évènement? Question suivante. Non qu’il était bizarrement devenu un voyeur, mais c’était une histoire idiote avec les copains quand il était en quatrième année…Ils avaient jugé bon de l’enfermer là, pour lui faire une petite farce. Un truc de gamins. Encore heureux qu’ils n’aient pas eu l’idée de l’enfermer dans une armoire à disparaître, pour voir ce que ça fait. Bref, maintenant, il avait un peu plus de dix huit ans -eus en Janvier- et même s’il avait eu des remords en lisant la carte que sa mère lui a envoyée alors qu’il était parti comme un voleur de la maison l’été dernier sans lui dire au-revoir, maintenant, il était avec celle qu’il aimait et rien ni personne ne pouvait lui enlever ça. Leurs accessoires avaient fini à terre, dans divers cliquetis ou bruissements d’étoffe, alors qu’ils continuaient de s’embrasser passionnément. Sa main remontant impudiquement le long de la cuisse de la jeune femme, alors qu’elle avait enlevé le nœud derrière son cou. Alban la remercia d’un regard, il n’était pas sûr qu’il aurait réussi à l’enlever. Il se redressa précautionneusement quand elle se redressa, suivant son mouvement. Sa cravate quitta son cou, s’échoua au sol, suivi bientôt par sa veste de costard. Impatiemment, il vira de lui-même sa chemise, défaisant sans aucune hésitation les boutons, puis il la jeta au sol, avant de se coucher à nouveau au dessus de la belle, ses doigts se refermant sur la glissière de la fermeture éclair, ouvrant du même coup sa robe. Ses lèvres ne quittant jamais les siennes, son autre main se perdant dans ses cheveux, sur son visage.


[Voilà, c’est fait. Re-désolée du temps de réponse. Je suis désormais en vacances, et j’ai tout mon temps pour répondre, ça devrait aller plus vite. J’ai juste été prise de court par les cours et mes problèmes de santé survenus pendant les vacances --’ ]
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MessageSujet: Re: [Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban]   [Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban] EmptyMer 27 Mai - 20:55

    Les vêtements des deux jeunes gens se retrouvaient impudiquement les uns après les autres à terre, couvrant le dallage de la salle sur demande. Les divers tissus étaient ôtés plus au moins à la hâte, laissant leurs corps se dévoiler peu à peu. Chacun suivait le mouvement de l'autre, permettant à leurs gestes d'être accordés à la perfection, comme le serait un instrument de musique. Chaque mouvement devenait mélodique, doux mais révélateur de leur impatience. Impatiente oui, Ange l'était. Mais elle savourait chaque moment, chaque baiser, chaque caresse. Ce bonheur, ils l'avaient mérité. Ce bonheur d'être ensemble, d'avoir savouré des sucreries en forme de coeur & dansé sur des slows romantiques à souhait, d'avoir fait raisonner leurs rires insouciants dans les vastes couloirs du château. Cette joie faisait suite à des mois plus tourmentés qui semblaient alors appartenir au passé. En cet instant, plus rien d'autre ne comptait. Que ce soient les quelques cris entendus quelques étages plus bas, un être aimé qui était décédé, ou l'image d'une autre femme qu'elle avec Alban. Exit ces soucis, au moins le temps d'une soirée. Alban & Ange s'étaient retrouvés, un peu comme en Septembre après la longue séparation estivale, lorsque la pluie les avait fait se réunir au sein de la vaste pelouse réhydratée. Cet instant avait marqué leur retour. Leur retour en tant qu'Alban & Ange, en tant que couple. Ange avait retrouvé Alban, lui assurant qu'elle était là, quoiqu'il adviendrait. L'année qui s'était écoulée aurait pu marquer la fin de leur couple, pour bien des raisons. D'autres couples y auraient vu bien des raisons pour se séparer, eux avaient juste affronté les soucis, comme ils le pouvaient. Ange avait soutenu Alban du mieux qu'elle pouvait, malgré ce qu'elle avait appris. Elle lui avait promis qu'elle serait là, et elle mettait un point d'honneur à tenir ses promesses. Quand bien même elle ne l'aurait pas promis -chose peu concevable envers quelqu'un que l'on pouvait aimer comme Ange aimait Alban-, elle aurait été là. Rien que parce que voir les êtres qu'elle chérissait le plus souffrir en restant passive relevait de la torture pour Ange. Rien qu'essayer... Rien qu'essayer d'aider, de faire tout son possible pour lui faire décrocher un sourire... Elle s'était tout de même éloignée sans s'en rendre compte. Parce que, bien malgré elle, des images hantaient son esprit, et une angoisse parvenait parfois à la réveiller au beau milieu de la nuit. Cette même angoisse qui ressurgissait lorsqu'elle pensait à Alban. Soit tout de même une large majorité du temps. Les explications qu'il lui avait donné la hantaient; elle ne cessait de se demander si ça avait été la seule fois, et si cela serait la seule... Elle se demandait aussi si le problème était venu d'elle, si elle n'aurait pas simplement pu empêcher tout celà. Mais au fur & à mesure que les mois étaient passés, Ange se faisait à l'idée. Alban semblait retrouver la joie de vivre, les sourires illuminaient de plus en plus régulièrement son visage. Il redevenait le Alban que tous aimaient. Et quelque part, ça rassurait Ange. Petit à petit, elle reprenait confiance en lui, en eux.

    Ils s'étaient remis à repasser de plus en plus de temps ensemble. Petit à petit, cette complicité qui les avaient réunis en sixième année les réunissait à nouveau, si on pouvait considérer qu'elle avait réellement disparu à un moment ou à un autre. Parce que oui, il fallait bien l'avouer, ils continuaient à se comprendre d'un regard, et le moindre sourire d'Alban créait dans le coeur de la Gryffondor un petit feu d'artifice. Alors, cette complicité, l'avaient-ils réellement perdue un jour? Rien n'était moins sur. Mais ils s'étaient retrouvés, avaient retrouvé un brin de cette innocence qu'ils avaient perdue. Ils avaient muri, chaque épreuve les avait fait évoluer. C'était sur qu'ils pouvaient se vanter d'avoir traversé bien des épreuves ensemble, mais toujours était-il qu'ils les avaient traversées. Ensemble. Et maintenant, tout celà ne semblait appartenir qu'au passé, se résumer à des mauvais souvenirs. Ce serait des blessures ancrées pour de nombreux mois, mais les cicatrices avaient fait leur apparition, atténuant la douleur. Et Ange pouvait à nouveau faire confiance à Alban. Chaque instant passé avec lui la rendait heureuse, ils riaient à nouveau, à l'instar de cette recherche de la salle sur demande. Pendant cette septième année, Ange avait l'impression d'avoir largement plus muri que pendant toute sa scolarité à Poudlard. Les choses avaient été différentes avec Alban de tout ce qu'elle avait connu jusque là. Parce que ce qu'elle ressentait pour lui était différent. Parce qu'il avait traversé une épreuve difficile. Aussi parce qu'il l'avait trompée, et que ça lui avait fait tellement mal... Et qu'elle s'était découverte on ne peut plus amoureuse. Et l'amour faisait souffrir parfois, oui, mais il savait aussi donner des ailes. Alors, après ces mois d'obscurité, la lumière ne pouvait plus être très loin...

    ... Et elle ne l'était plus. Depuis quelques temps, les choses s'amélioraient entre Alban & Ange. Le Serdaigle lui avait donné une certaine marge de manoeuvre, l'avait laissée s'éloigner pour digérer. Et Ange lui en était reconnaissante. Et la confiance avait ressurgi, alors même qu'Ange craignait de toujours avoir cette peur constante, qui la suivrait où qu'elle aille. Cette peur qu'Alban ne l'aime pas, ou qu'elle n'ait pas été digne de lui. Cette peur qu'il aille voir ailleurs. Mais il en avait été autrement. Tandis que la Saint Valentin et le bal traditionnel qui l'accompagnait s'approchaient dangereusement, Ange voyait ressurgir tout ce qu'elle espérait et avait attendu. Alban et elle étaient de plus en plus proches, comme avant. Ce bal ne pouvait que bien se passer. Le passé était passé, et à moins qu'ils n'y ait encore quelques secrets enfouis, rien ne pouvait ressurgir pour gâcher un des derniers bals de leur scolarité à Poudlard. Ange, comme toute jeune femme qui se respecte, avait minutieusement choisi chaque détail de sa tenue. Elle n'avait pas été de celles qui étaient hystériques lorsqu'un garçon les invitait, pour la bonne et simple raison qu'elle irait avec Alban, celui qu'elle aimait déjà. Ce n'était pas la même excitation du nouveau qui l'attendait, mais celle de se découvrir encore davantage. Peut-être que leur première fois serait ce jour là, peut-être pas. Mais les soirées de la sorte étaient rares à Poudlard, et passer de longues heures avec celui qu'elle aimait, en dehors d'un recoin de Poudlard calme ne lui ferait pas de mal, en tous les cas. Le sourire qu'il avait eu en la voyant arriver dans le hall lui avait réchauffé coeur. Le compliment qu'il lui avait fait lui avait légèrement fait monter le rouge aux joues. Que l'homme que qu'une femme aime dise qu'elle est belle est toujours un merveilleux cadeau pour celle-ci, et Ange ne dérogeait pas à la règle. Ils s'étaient pris par la main en souriant et avaient découvert ensemble l'univers qu'avait crée la directrice et son équipe dans la Grande Salle. Les couleurs de mise étaient bien évidemment le marron & le rouge, celles mêmes qu'il leur avait été intimé de porter ce soir-là. Les friandises étaient majoritairement surcrées, réjouissant les plus gourmands. Les danses qui se succédaient ravissaient les couples de la salle. La soirée qui se déroulait alors était belle, comme on les voit dans les films; les couples riaient et dansaient, parlaient et grignotaient. Ange et Alban faisaient partie de ces couples heureux de la soirée. Et puis d'un regard entendu, ils avaient finalement quitté la grande salle à la recherche de plus de calme et d'intimité.

    Après une bonne demi heure de marche dans les couloirs calmes qui faisaient raisonner chacune de leurs paroles et chacun de leurs rires, ils étaient arrivés à la salle sur demande. C'était Alban qui l'avait portée vers le lit, en l'embrassant. Et puis, leurs vêtements trouvaient place à terre les uns après les autres, tandis que les baisers ne cessaient presque pas. Ange avait défait le noeud derrière son coup et les rubans de soie tombaient à présent le long de son dos nus. Elle s'était redressée pour ôter la cravate de son homme, qui fut bientôt suivie par sa veste et sa chemise. Il se recoucha alors avec précaution sur elle, tandis qu'elle passait ses mains avec envie sur son torse et son dos nu dévoilés quelques instants plus tôt seulement. Lui caressait doucement son visage d'une main, la passant dans ses cheveux bruns, et avait posé l'autre sur la fermeture éclair de sa robe, sur son flanc, qui fut bientôt ouverte elle aussi. La jupe de sa robe était à présent assez relevée pour ôter la soie brune de sa peau claire, comme on pourrait enlever un simple t-shirt, en faisant rouler le tissu sur sa peau. Les mains de la brune descendirent alors le long du corps du Serdaigle pour commencer à s'aventurer sous les vêtements qui lui restaient. Elle s'attaqua doucement à la fermeture de son pantalon noir, sentant les mains chaudes d'Alban caresser sa peau et se perdre dans ses cheveux..



    HJ : Pas grave ^-^. J'espère que côté santé, ce n'était rien de grave, j'avais vu vite fait que ça n'allait pas fort... Bref, honte sur moi, j'ai été super longue... Problèmes de connexion aujourd'hui réglés, je suis aussi en vacances, donc... =)

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MessageSujet: Re: [Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban]   [Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban] EmptyMer 3 Juin - 11:47


    Dans une relation amoureuse, la première fois est une étape cruciale. Pas seulement dans un couple, d’ailleurs, mais pour l’individu en lui-même. C’est le moment où il passerait du statut de garçon à homme, où elle passerait de la fille à la femme. Le passage tant fantasmé au rang d’adultes. Trop idéalisé parfois. Mais c’était important tout de même. C’était le moment où on apprenait à mieux connaître l’autre. Quand on acceptait de donner son corps à l’autre, on accepter de se donner à lui ou à elle entièrement. Pour Alban, ce n’était pas la première fois. Mais cela ne voulait pas dire non plus qu’il avait une grande expérience dans ce domaine. En fait, il ne l’avait fait qu’une fois. Et cet épisode de sa vie, il préférait l’oublier. Avant Ange, il n’avait connu qu’une seule fille. Belen. Une première petite-amie. Rien de bien transcendant. Ange était véritablement son premier amour. Et la seule personne qu’il aimerait, l’espérait-il, pendant longtemps encore. Beaucoup cherchent désespérément la bonne personne du premier coup, et ne tombent que sur des aventures d’un soir, enchaînant déceptions sur déceptions. Son père lui disait souvent que c’est en cherchant qu’on trouve. Car après tout, les filles, c’est comme le restant, ça ne tombe pas tout cuit dans le bec. Et Alban affichait une moue sceptique, préférant croire que lui tomberait sur la bonne personne tout de suite. C’était en partie le cas. En partie, parce qu’il a connu quelqu’un avant. D’ailleurs, il se demandait ce qu’elle devenait. Il l’avait croisée plusieurs fois depuis qu’il avait mis fin à leur relation, presque un an plus tôt. Ca ne collait pas trop, ils étaient différents. Certes, les opposés s’attirent, mais il ne fallait pas vraiment faire dans l’exagération. Deux personnes qui n’avaient rien à voir l’une avec l’autre ne pouvaient pas s’aimer. Parce que quelque part, quand on aime quelqu’un, c’est que quelque chose en lui ou elle plaît, et comme l’humain a tendance à être narcissique, cela se retrouve dans sa propre personnalité. Cela s’appellerait même point commun. Mais le but n’est pas, ici ,de passer les sentiments amoureux au crible, ni de comprendre pourquoi et comment ça marche. Ca marchait, point. Et ce soir, entre Ange et Alban, l’alchimie était en route. C’était ça d’être avec la personne aimée. Se sentir totalement en phase, comme quand ils s’étaient retrouvés des mois plus tôt. Autrement dit, une éternité. Et l’éternité, c’est long, très long. Le rapport? Il n’y en avait aucun. Si ce n’est que la longévité de leur relation -assez exceptionnelle, car ici, à Poudlard, les couples se font et de défont sans cesse- est assez conséquente pour qu’ils puissent, enfin, songer à passer à l’étape supérieure de leur relation. Faire l’amour. Pour qu’ils ne fassent réellement plus qu’un. Un seul et même être. Même si des images continuaient à s’imposer, même si les mauvais souvenirs auraient pu faire en sorte que ce moment n’arrive jamais. Parce que dans la vie, il n’y a pas de certitudes absolue. On ne peut pas se coucher le soir en étant certains que le matin, on retrouvera tout en état. Tout change, les gens aussi. Ils avaient appris à changer eux aussi, à s’adapter l’un à l’autre, pour continuer d’être véritablement en phase. Ils étaient toujours en phase alors qu’ils étaient, maintenant, prêts à se donner l’un à l’autre. Qu’importe ce qu’ils puissent advenir par la suite, l’Avenir ce n’était pas le plus important, ils auraient tout le loisir d’y réfléchir. Quitte à engendrer de nouveaux conflits, des nouveaux désaccords, avant la réconciliation et de nouveau l’osmose. Car dans un couple, c’est normal qu’il y ait quelques dysfonctionnements. Parce que la vie de couple, ce n’était pas toujours rose.

    Mais tout ça, il fallait apprendre à le surpasser. A mettre de l’eau dans son vin, comme on dit. A accepter ses erreurs. A assumer ses choix, tous aussi difficiles et peu reluisants soient-ils. Ce fameux soir du début de l’année, il aurait pu abandonner Charly là où elle était, retourner sagement dans son dortoir et essayer d’oublier tout ce qui s’est passé. Mais non, il a choisi d’y aller, de la suivre, sachant pertinemment quel était le genre de Charly et ce qu’ils allaient faire. Il avait fait son choix. Cela avait eu des répercussions désastreuses. C’était facile alors de rappliquer et de dire d’une voix haut perchée tu l’as bien mérité mais voilà, ce genre de choses arrivent souvent sans qu’on puisse y faire quoi que ce soit. Le nier ou se cacher derrière des excuses minables ne servent à pas grand-chose. Sauf peut être à aggraver le problème. Même quand on avait ses raisons d’agir ainsi, n’importe quelle excuse ne suffirait pas à excuser un tel comportement. Certes, il y a, indéniablement, des faits qui l’ont fait plonger. Qui ont un peu tout foutu en l’air. Ca s’appelle le destin. Et contre cela, on ne pouvait pas faire grand-chose. Par contre, il y avait d’autres paramètres qu’on appelait choix. Et à partir du moment où on fait le mauvais choix, il n’y a plus aucune excuse qui est valable. Parce que la plupart du temps, on en est pleinement conscient. On le fait en toute connaissance de cause. D’où peut-être la nécessité qu’il y avait d’assumer ses choix, quels qu’ils soient. Ca s’appelait grandir, et c’était la première étape qui menait vers le monde adulte. On faisait parfois des erreurs, mais ça faisait partie de l’apprentissage de la vie. Alban avait aussi beaucoup gagné en maturité ces derniers mois. Il était moins innocent, moins gamin. Son rire était plus grave, moins insouciant. Même s’il s’était fait rare ces derniers temps. Il fallait parfois passer par le mal avant d’être quelqu’un de bien. C’était ce qui se passait pour Alban. Il avait traversé sa mauvaise passe d’abord seul, refusant l’aide de quiconque, rejetant les autres. Il avait fini ar comprendre qu’en se comportant ainsi, il n’allait pas s’en sortir. Alors, il avait appris à pardonner. A accepter l’autre. A réparer ses erreurs, même si certaines étaient irréparables. Il s’était arrangé pour que les gens aient de nouveau confiance en lui. Alban avait toujours eu besoin de savoir que quelqu’un croyait en lui. Eh bien, c’était chose faite. Ange avait cru en lui, à nouveau. C’est en regagnant sa confiance et son soutien qu’il avait pu recommencer à se reconstruire, laissant place à ce nouveau lui qui plaisait davantage que l’épave qu’il laissait derrière.

    Loin derrière. Ils étaient en train de se redécouvrir, même s’ils se fréquentaient depuis très longtemps. Vous savez, c’est un peu comme s’ils ne s’étaient pas vus depuis des années. Comme s’ils se retrouvaient à nouveau, comme sous cette pluie battante à la rentrée. Après deux longs mois passés sans se voir. Quand il y avait encore son ancien lui et le nouveau qui l’avait remplacé. Il n’y avait plus de place entre eux pour une tierce personne. Le temps des mensonges et de l’infidélité était révolu. La tentation n’aurait jamais dû voir le jour. Il aurait dû avoir d’yeux que pour une seule. Ce soir, comme les jours qui ont précédé, c’était le cas. Il n’avait eu d’yeux que pour elle. Il n’y avait qu’elle dans sa tête. Bien sûr, il y avait d’autres personnes, mais il ne pensait à personne d’autre comme il pouvait penser à Ange. Comme il pouvait la regarder. Comme il l’avait regardée quand elle était apparue dans sa robe de bal. Une apparition, réellement. Ils allaient laisser la soirée poursuivre leur cours, les mener là où ils iraient. Parfois, se laisser faire et ne pas tout planifier à l’avance avait du bon. Parce que des fois, c’était une surprise agréable qui attendait au bout du chemin. Alban était d’humeur à se laisser surprendre. A profiter de sa soirée comme il se doit. De profiter de leur soirée. Car il n’était pas tout seul. Il ne regrettait pas d’avoir accompagné Ange. Car si ça ne tenait qu’à lui, s’il avait toujours été seul, sans personne dans sa vie, il serait probablement resté dans la salle commune de Serdaigle et il serait passé à côté de tout ça. Comme quoi, tout ne se passe jamais comme on l’a réellement prévu. Tout ne pouvait pas tout le temps aller comme sur des roulettes. Mais là, tout allait bien, tout était parfait. Autant continuer dans la perfection, non? De toute façon, vouloir passer un peu de temps seul à seul avec sa copine, quelques minutes à quelques heures, n’était pas un crime, loin de là. C’était même tout à fait normal. Tout ça pour dire qu’il était temps pour le couple de s’exiler quelque part, loin de la fête, profitant comme il se doit de ce moment magique avant que le carrosse ne se retransforme en citrouille.

    Parce que demain, ça ne serait pas pareil. Il y avait cette magie dans l’instant, mais vous voyez, ce soir c’était spécial. Inutile de chercher un symbole là où il y en avait pas, le quatorze février, numériquement parlant, était une date comme une autre. Tout comme le 10 juin ou le 30 janvier. C’est juste qu’aujourd’hui, c’était la fête des amoureux, purement commerciale, mais c’était un jour où, quand on était en couple, on en profite pour faire avec son compagnon ou sa compagne quelque chose qui sort de l’ordinaire. Et là, quel moment pouvait mieux tomber pour une première fois? Bon, pas leur première fois à proprement parler, ils n’étaient plus vierges depuis un moment. Mais ce soir serait leur première fois ensemble. Leurs vêtements les dénudaient petit à petit, et ils se voyaient vraiment tels qu’ils étaient. Ils apprenaient un nouveau langage. Tout en continuant d’embrasser la jeune femme, Alban fit glisser la robe d’Ange le long de son corps en prenant garde de ne pas l’abîmer. Il contempla son corps presque dénudé, avec respect, admiration et dévotion. Il sourit, se pencha à nouveau vers elle pour l’embrasser. Ses lèvres quittèrent celles d’Ange pour s’aventurer dans son cou, suivre sa clavicule, descendre, encore, à la naissance de sa poitrine, effleurant doucement le creux entre ses seins. Ses mains, à la fois avides et tendres, caressant doucement ses courbes féminines, explorant un territoire encore méconnu.





    HJ: Ouiiii, ça va mieux, merci <<3 Bref, je suis opérationnelle, mais je risque d'être un peu longue, je suis blindée de réponses à faire comme le dit si bien Eireann xD Bref, j'espère que ça te plaira =p
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MessageSujet: Re: [Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban]   [Hot] Truly, Madly, Deeply [Alban] EmptyLun 8 Juin - 9:43


    L'amour. Quelques lettres qui forment un mot, un mot qui engendre bien des choses. Des questions, des idéaux, des pleurs & des sourires, des déceptions. Le monde tournait autour de cet idéal. Celui de trouver la personne parfaite avec qui passer le restant de sa vie, avec qui on accepterait que la passion fasse place à la tendresse sans regrets. Que l'on s'en rende compte ou pas, on est tous à la recherche de cette symbiose parfaite avec cette homme ou cette femme qui nous fera sentir si différent. A la vue de qui on sentirait notre coeur s'emballer et le rouge empourprer nos joues. Les films relatent les plus belles histoires d'amour, nous font pleurer devant la disparition d'un des protagonistes à la fin. Les chanteurs ne cessent de clamer haut et fort les joies de l'amour ou la souffrance qu'il engendre. Des peintres arrivent à peindre une passion sur une toile, un baiser doré qui rendra rêveur plus d'un spectateur. « Je t'aime », deux mots et sept lettres que tout un chacun rêve d'entendre prononcé à son égard. Etre en osmose totale avec cette âme soeur, pouvoir se comprendre d'un sourire ou d'un regard, finir ses phrases, savoir ce qu'il ou elle pense à chaque instant, se sentir vidé-e- en son absence, être présent quand l'autre ne va pas, être en équilibre total, telle une réaction chimique. Parce que finalement, c'était peut-être ça, l'amour. Une question de chimie, d'alchimie. Mais il était tellement plus beau de parler de sentiments, de choses incontrolables pour quiconque. L'amour est inexplicable, on ne peut le définir par une réaction chimique miracle ou par un mélange d'hormones se promenant dans notre flux sanguin. Il n'est simplement pas quantitatif, on ne peut le surveiller par prise de sang comme on surveillerait n'importe quel taux de minéral. L'amour ne peut être une réaction chimique, un simple mélange de substances. Le filtre d'amour n'existe pas. Le seul moyen de ressentir ce sentiment, c'est de le vivre. Sincèrement. Profondément. Alors, on rencontre la bonne personne. Il y a le coup de foudre, cette instant hors du temps où l'amour vous touche, et puis il y a l'amour qui vient avec l'affection, cette compréhension de l'autre, simplement parce qu'au fur et à mesure, on se rend compte que notre vie sans cette personne est impossible. Alors, ensuite, quand on a rencontré la bonne personne, on se pose des dizaines de questions. On peut prendre peur, et découvrir que l'amour est une véritable énigme, et qu'il faudrait bien plus d'une vie pour la résoudre. C'est un fait, l'amour est une énigme, mais on ne peut la résoudre. A quoi bon? La magie venait peut-être de son irrationalité. Et puis, après tout, l'amour prend le dessus. Quand on a la réponse à cette fameuse question : « est-ce que je l'aime? », tout est plus facile. Les difficultés sont alors d'un autre ordre. Un chagrin qui peut transformer un homme, ou une infidélité. La perte de confiance en l'autre, et en soi. L'amour est une composante de la vie. Et la vie est parsemée d'embûche. Alors, si l'on suit ce raisonnement, l'amour n'est pas toujours rose. Et pourtant, c'est auprès de lui que l'on peut se ressourcer. Alors, on apprend, on souffre, on pleure, on pardonne. Et on recommence. Parce que cette personne dont on rêvait, on ne peut s'en plus passer. Ce n'est plus un rêve, mais une réalité. Une réalité à chérir, et dont il fallait accepter les mauvaises passes.

    Toutes ces choses, Alban & Ange les avaient vécues. Le doute d'Ange. Cette peur, cette crainte. Et puis ces défis qui s'étaient mis en travers de leur chemin. Ils les avaient relevés, avec courage. Les avaient dépassés. Jusqu'à en être là où ils étaient maintenant. Il avait fallu quelques mois pour regarder ces obstacles derrière eux avec soulagement, mais celà appartenait au passé. Un an plus tard, malgré tout celà, ils étaient encore ensemble. Qui aurait pu croire qu'il leur arriverait tant de choses depuis qu'ils avaient échangé leur premier baiser? Ils avaient changé, évolué. Mais restaient sur la même longueur d'onde, malgré tout ce qui s'était passé. Leur couple n'était pas à l'image de la majorité de ceux qui se tenaient par la main dans la chateau; ceux-là auraient sans doute abandonné à la première difficulté. Eux, malgré les difficultés, étaient toujours là. Alban représentait tout pour Ange. A un point qu'elle n'avait pas même pensé imaginable un jour. Oh, elle était bien sortie avec quelques garçons jusque là, mais aucun n'avait été Alban. Et ils étaient tous passés aux oubliettes, même Evan, qu'elle avait pourtant aimé plusieurs années. Tout autre homme était devenu dérisoire. C'était Alban, et personne d'autre. Certaines personnes trouveraient peut-être celà ridicule, mais Ange était heureuse. Son avenir? Elle ne l'imaginait pas précisémment, mais c'était avec lui qu'elle l'espérait. Son âme soeur, elle l'avait trouvée. Elle en était persuadée, elle le savait. Ils profitaient de leurs derniers mois à Poudlard, à se cotoyer tous les jours. Et puis de ce bal de la Saint Valentin, qui eclipsait les précédents. Pas pour les sucreries exceptionnelles qui étaient installées sur les longues tables, pas pour la décoration très rouge et marron, ni même pour la musique romantique sur laquelle dansaient les couples de la soirée. Non, ce soir était beau pour leurs sourires sincères, pour leurs rires, pour ces quelques slows où Ange avait simplement posée sa tête sur l'épaule d'Alban avec un sourire. Et puis pour ces regards malicieux et entendus qui avaient marqués le début de leur recherche de la salle sur demande. Cette soirée marquait leurs retrouvailles. Ils se redécouvraient après de longs mois d'éloignement, que l'on pourrait même qualifier de séparation. Leurs retrouvailles avaient commencé depuis quelques temps, ils se parlaient de plus en plus, retrouvaient une certaine complicité, celle qu'ils semblaient avoir perdue. Mais cet instant là était tellement beau. Des retrouvailles, rien qu'eux deux, dans leur bulle qu'ils chérissaient tant. Là où plus rien d'extérieur ne pouvait les atteindre; ni le passé qui les avait blessés, ni les cris qui retentissaient quelques étages plus bas. C'était un magnifique sentiment de liberté qu'éprouvait Ange en ces instants, d'être avec celui qu'elle aimait. Et rien que lui.

    Le sol se couvrait de leur vêtements. Bientôt, la robe d'Ange les rejoignit. Elle s'offrait à Alban, les yeux remplis d'amour, de passion et de désir. Sous le regard de son aimé, elle se pinça les lèvres, un petit sourire révélant ses fossettes, tandis que ses yeux verts parlaient pour elle. Un baiser, à nouveau, et leurs lèvres se séparèrent, celles d'Alban descendant près de sa poitrine. Elle sentait la chaleur de ses mains caresser ses courbes. Ce moment était parfait... Ils étaient dans cette bulle si unique qui se formait quand ils étaient tous les deux, quand ils étaient en phase, en osmose... Comme lors de cette fin d'après midi de Septembre où ils s'étaient retrouvés. Ces moments étaient rares et il fallait capturer chacun d'eux. Faire l'amour était une preuve d'engagement, une preuve d'amour incontestable. Se donner à l'autre, se laisser regarder en toute simplicité, pour ne former qu'une seule et même personne l'espace d'un instant. Entre Alban & Ange, ce n'était pas du sexe, basique et bestial, c'était l'amour. Angie avait eu le droit à sa première fois il y avait plusieurs années. Elle l'avait fait plusieurs fois, mais cette fois était bien différente. L'effet que lui faisait Alban était différent, cette envie de lui dire à chaque instant à quel point elle l'aimait, ce besoin de le lui montrer. C'est donc ça, faire l'amour avec la personne qu'on aimait, comme Ange aimait Alban? Ses mains se perdaient dans les cheveux du jeune homme, tandis qu'elle fermait les yeux pour savourer les caresses des lèvres de son homme sur sa peau. Pendant le long baiser langoureux qui suivit, Ange pivota délicatement de manière à être au dessus de lui. Elle écarta les jambes des deux côtés de son corps, et, à son tour, fit glisser ses lèvres dans le cou d'Alban, le long de son torse. Ses mains s'aventuraient plus bas, se chargeant d'ouvrir le pantalon du jeune homme et de le glisser doucement le long de ses jambes. Il rejoignit leurs autres vêtements à terre dans un bruit de tissu, et Ange s'allongea avec douceur sur le corps d'Alban, l'embrassant à nouveau avec passion et désir, alors que ses mains distribuaient des caresses sur son corps, s'attardant aux zones les plus sensibles, s'aventurant sous le dernier morceau de tissu qu'il portait.

    Bientôt, ils auraient passé le cap. Bientôt, ils auraient fait l'amour, se seraient donnés l'un à l'autre. Se montrant par la même occasion à quel point ils pouvaient compter l'un pour l'autre. Malgré tout ce qui s'était mis en travers de leur chemin, faisant de cette dernière année un voyage bien mouvementé, ils s'aimaient et se le prouvaient ce soir-là. Ange poserait finalement sa tête sur l'épaule d'Alban et lui dirait deux mots. Lui lui casserait les cheveux et ils se sourieraient, le regard rempli de tendresse et d'amour. Et ils s'endormiraient, enlacés, ne prêtant plus attention à l'agitation qui régnait quelques étages plus bas.




    HJ : Tant mieux =D T'en fais pas pour les réponses, je crois que moi aussi jsuis un peu longue XD. Jsuis désolée, ma réponse est un peu just :/. Et puiiis par contre tes messages sont très beaux ;D.
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