Cracbadaboum; Une malédiction, des sorciers. Oserez-vous ?
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 Rencontre gênante

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James Brandon
James Brandon
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▌Citation : Indeed !
▌Clan : Le pouvoir mène au succès.
▌Âge : 30 ans, et pour longtemps !
▌Année : Fantômatique
▌Ancienne maison : Gryffondor
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MessageSujet: Rencontre gênante   Rencontre gênante EmptySam 4 Avr - 14:06

[Anastasia et moi, nous somme mis d’accord pour le dialogue du flash back, donc ne vous étonnez pas que j’ose la faire parler ^^]


    Voilà un moment que James s’était totalement laissé entraîné par le côté obscur de sa personnalité. Il n’a jamais été irréprochable dans son comportement, on ne séduit pas des femmes pour les laisser tomber aussitôt après quand on est un vrai gentleman. Mais la nouvelle personnalité dont il faisait preuve était pire que tout. Non seulement il avait délaissé ses sourires charmants, ses discourt courtois, mais en plus il était devenu insupportable. Bon il est vrai qu’il n’a jamais été des plus faciles à supporter, toujours trop prompt à réagir, s’enflammant pour un rien. Mais là, c’est encore pire que tout. Plus le temps était passé, plus il s’était fait influencé par Peeves, devenant ainsi tout aussi insupportable que l’esprit frappeur. C’est pourquoi, on le retrouvait aujourd’hui devant la bibliothèque avec un petit regard qui laissait présager qu’il avait une bonne idée en tête. En effet, il avait une idée dans la tête, il comptait passer à travers tous les étudiants qui étaient en train de travailler furieusement et sérieusement. Ainsi il allait pouvoir les déconcentrer, en leur provoquant de désagréables frissonnements. Et ce qui lui plaisait le plus dans cette distraction malsaine, c’est observer les réactions des élèves, certains se laissent aller à des cris de protestation et ils se font immédiatement fusiller du regard par les autres, et les autres qui se mordent les lèvres pour éviter de crier et qui font souvent des têtes bizarres.

    James choisit soigneusement sa proie. L’élève en question était tellement concentré par ce qu’il faisait qu’il en oubliait de fermer la bouche. Notre fantôme était certain de voir, s’il allait regarder d’un peu plus près, un filet de bave sortant de cette bouche de puis trop longtemps ouverte. Il s’approcha sournoisement de sa proie, et se positionna délicatement juste en face de l’élève mais encore dissimulé par la table où l’élève avait tous ses cours éparpillés. Réprimant un ricanement il se prépara à surgir. Il se para d’un de ses sourires qui étaient devenus plus sournois que charmeurs, et traversa la table et le corps de l’élève trop sérieux au goût de notre fantôme. Il se réfugia rapidement dans les hauteurs de la bibliothèque et regarda avec délectation les réactions de l’élève. Celui-ci avait inspiré bruyamment à la traversée du spectre, et attirant ainsi des regards mauvais de la part des autres étudiants de la bibliothèque. Il se retint donc de crier, malheureusement pour lui, le trop plein d’air qu’il avait inspiré avait amené de la poussière environnante, il se mit donc à tousser. Se faisant de plus en plus menacer du regard il sorti précipitamment de la bibliothèque pour aller s’étouffer plus loin. James, tout fier de lui se mit à arpenter les allées à la recherche d’une nouvelle victime.

    Au lieu de trouver une nouvelle victime, James entr’aperçut entre les rayonnages quelqu’un qu’il n’avait pas vu depuis un petit moment déjà, et vu comme cela c’était passé la dernière fois, cela avait été au mieux. Malheureusement, la jeune fille dont il était question, bien que très absorbée par ce qu’elle était en train de faire tourna la tête au moment où il passait, et lorsque leurs regards se croisèrent James ne pu s’enfuir. Il n’était pas lâche, il fallait qu’il accepte cette nouvelle confrontation. Il glissa alors lentement en direction de celle qu’il ne pouvait ignorer et lançât, en inclinant légèrement la tête, un :

    -Miss Woodsen.

    Anastasia Nataliya Woodsen, voilà la jeune fille tant crainte par James. Vous pouvez bien sûr vous étonner de la réaction de notre cher fantôme, puisque la dernière fois que vous l’avez vu avec cette demoiselle, tout se passait au mieux. Malheureusement pour eux, après la bal de la St Valentin où ils s’étaient séparés assez rapidement, bien trop préoccupés qu’ils étaient par la transformation en loup-garou de l’un des élèves, ils s’étaient recroisés alors que la malédiction pesait déjà sur tout le monde.

        Flash back :


      Au hasard d’un couloir désert, James rencontra l’agréable jeune fille qui lui avait tenu compagnie durant le bal de la saint-valentin. Croiser de nouveau cette demoiselle déclencha toutes sortes de sentiments chez notre fantôme. Le problème était que c’étaient des sentiments bien contradictoires. Revoir cette jeune femme lui faisait très plaisir, il l’avait beaucoup apprécié. Peut-être beaucoup trop, voilà où était le problème. De plus, depuis les événements de la Saint-Valentin, James luttait pour être aussi agréable qu’avant, il avait l’impression que quelque chose en lui s’était modifié, c’est pourquoi, à la vue de cette jeune fille il ne dit qu’un petit : « Miss Anastasia. » pour la saluer, et eu bien du mal à trouver quelque chose d’autre à ajouter. Mais comme la bienséance lui imposait de s’inquiéter de l’humeur de celle qui lui tenait tant à cœur, il réussi à lui demander :

      « -Ces jours-ci vous ont été agréables ? »

      Mais cela lui avait été beaucoup plus difficile que d’habitude. Même le sourire qui accompagna cette question n’était pas pareil, il était bien loin des sourires chaleureux et surtout en présence de cette fille, très naturels. Heureusement que cette charmante Anastasia avait été là pour lui sourire un peu et ainsi réchauffer son cœur.

      « Pas vraiment. Voyez-vous, j’ai la très nette impression que les élèves du château sont de plus en plus désordonnés ! Ce qui a le don de m’énerver au plus haut point ! Et vous ? Comment se sont déroulés ces derniers jours ? »

      Le sourire qui accompagna cette phrase réussi à réchauffer le cœur de notre fantôme complètement. Et même si ce cœur avait cessé depuis longtemps de battre cela lui fit un bien fou, puisque ces derniers jours n’avaient été que morosité et mauvaise humeur. Se laissant alors entraîner par cette bonne humeur retrouvée et surtout par les sentiments profond qu’il avait développé lors du bal de la saint valentin, il répondit :

      « Ces derniers jours ont été bien tristes sans vous. Mais vous voilà alors présente, et je me porte au mieux. »

      Et comme cela était vrai, James eut en plus l’agréable surprise de la voir rougir légèrement.

        Fin du flash-back


    Vous vous demandez alors, pourquoi avec ce dialogue qui n’est pas des plus palpitants, comment ils ont pu en arriver à craindre de se rencontrer. Pourquoi là, face à face, au milieu de la bibliothèque, une norme gène occupait tout l’espace et les écrasait. Elle les écrasait tellement que notre fantôme si loquace d’habitude ne savait même pas quoi dire ! Un comble pour lui ! Il ne pu que se contenter de regarder Anastasia, attendant qu’elle lui réponde.
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MessageSujet: Re: Rencontre gênante   Rencontre gênante EmptyJeu 9 Avr - 11:51

Les jours qui avaient suivis la disputes du couloir vide avec James, avaient étés insupportables. Anastasia, toujours de mauvaise humeur, ne se reconnaissait même pas. C’était quoi son problème, à être agressive à chaque fois qu’on laisse une feuille sur un bureau ? Le pire, c’est qu’elle ne pouvait pas s’arrêtait. Elle piquait des crises pour un rien. Jamais elle n’avait été comme ça, jamais. Elle devenait folle. Oui, folle. C’était cela le mot, car, c’est-ce que vraiment elle devenait. Complètement psychopathe! Ses satanés pulsions lui gâchaient la vie! Elle allait finir par ne plus avoir de vie sociale, si elle continuait ainsi!

Heureusement, cela avait un bon côté. En effet, au lieu d’aider les autres, au moins, elle pouvait être plus concentrée dans ses études. Même si elle n’en avait pas besoin, connaissant son niveau excellant dans toutes les matières. Enfin, bref. Ce matin-là, elle avait décidé de se rendre à la bibliothèque. En effet, dû à la pluie incessante, la salle commune était pleine, et bruyante. De plus, l’ambiance n’était pas la meilleure: disputes, voire bagarre se déclenchaient presque toutes les heures, et c’en était usant. Anastasia n’en pouvait plus. Parfois, elle se demandait vraiment ce qu’il se passait. Cette violence, tout à coup ? Cette atmosphère pesante, lourde, dérangeante … C’était étrange, comme d’un seul coup, l’endroit le plus aimé de la jeune Russe c’était transformé en un endroit le plus détesté. Et cet endroit, c’était Poudlard. Comment se faisait-il que tout est basculé à ce point ? Jamais, oh non, jamais elle n’aurais pensé qu’elle voudrait partir d’ici le plus vite possible. Elle attendait donc les vacances avec plus d’appréhension que jamais.

Après quelques couloirs de traversés, et des paroles froides et méchantes échangés avec élèves ou tableaux, elle se retrouva dans la bibliothèque. Elle ne salua pas la vieille femme qui, derrière son comptoir, ne se priva pas pour lui faire remarqué. Mais Anastasia ne bougea pas, toujours droite, regards rivé au loin, marchant d’un pas pressant vers l’armoire qu’elle voulait observée. Elle trouva enfin: les potions. Elle voulait un livre où on pourrait lui expliquer plusieurs potions, difficiles, ou pas. Elle adorait cette matière, et elle adore bouquiner les livres écrient sur cette discipline.
Lorsqu’elle arriva devant l’étagère remplie, elle ne put s’empêcher de sourire, satisfaite par sa trouvaille. Mais très vite, son visage se durcit… Mais c’est quoi ça ?! Comment est-ce qu’ils ont triés ces fichues bouquins ?! Ordre alphabétique ? Oui. Anastasia fronça les sourcils: ce n’est pas du tout original! Normalement, elle était là pour lire, eh bien, à présent, elle était là pour trier!

Elle sortit sa baguette, et chuchota une formule magique. Les livres se levèrent alors en l’air, pour venir se poser gracieusement au sol, sans un seul bruit. Elle sourit, fière d’elle. Entourée par des centaines de livres, elle ne savait même pas par où commencer. Et puis, comment les ranger ? Elle soupira légèrement, cherchant un bon moyen pour les classer… Ah! Elle avait trouvé! Pourquoi pas par date de parution ? Bien sur, ça n’allait pas être simple pour les élèves, ensuite, de les chercher, c’est sur! Mais en même temps, tant pis pour eux! Ils n’ont plus qu’a réfléchir pour trouver le livre voulu. Ca ne leur fera pas de mal, vu leur niveau. Un sourire narquois se dessina sur les lèvres de la jolie blonde à cette pensée. Mais très vite, celui-ci fut ravalé par une vision dérangeante pour la jeune femme. Celui qu’elle ne voulait plus jamais voir croisa son regard. James Brandon. Fantôme le plus détestable qu’elle n’ait jamais connu! Mais aussi, celui qu’elle aime, bien malheureusement. Lorsqu’il s’approcha d’elle, elle ne put s’empêcher de soupirer. Elle n’avait pas vraiment envie de lui parler, oh non! Elle s’en passerais bien! Mais elle ne pouvait fuir. Déjà parce qu’elle était bloquée par les livres qui l’entouraient, et parce que, au fond, elle ne voulait pas.

« Miss Woodsen. »

Elle ne répondit pas tout de suite, trop absorbée par la pensée de leur séparation, quelques temps plutôt…

    Flash Back

    « Ces derniers jours ont été bien tristes sans vous. Mais vous voila alors présente, et je me porte au mieux. »

    Ses paroles la firent sourire. Et cette fois, ce fut un sourire chaleureux et franc. Elle rougit même légèrement. Au moins, lui aussi était mal lorsqu'elle n'était pas près de lui. Sauf si bien sur, tout cela n'était que des mensonges. Néanmoins, Anastasia n'arrivait pas à douter des paroles du jeune fantôme. Elle sourit donc, moitié gênée et moitié fière par ses mots.

    « Je ne peux que me sentir flattée, Sir Brandon. Et, pour tout vous dire, je n'étais pas non plus dans mon assiette sans votre présence. »

    Et voila, elle se sentit rougit légèrement encore une fois! Ah, Anya! Quand vas-tu assumer tes paroles ?

    « Je vous aime. »

    La phrase que venait de prononcer James résonna dans la tête de la jolie blonde. Elle était folle, oui. Jamais il n’avait dit ces trois mots. Non… C’était impossible. Son ventre se noua, et peu à peu, elle sentit les larmes lui monter. Pourquoi ? Elle-même ne savait pas. Elle rougit, déstabilisée, par cet aveu auquel elle ne s’attendait pas du tout.

    « Oh. Je ... James, si vous saviez à quel point mes sentiments sont étranges envers vous. Si vous saviez à quel point vos paroles me rendent folle. Et ... Si vous saviez à quel point je vous aimes. »

    Elle se tut aussitôt, croyant passer pour une parfaite idiote!

    « Pourquoi suis-je un fantôme ? »

    Elle passa une main derrière na nuque. Pourquoi ? Ah! Quelle bonne question! C'était de sa faute. Entièrement de sa faute! S'il n'avait pas été un stupide coureur de jupon, elle ne l'aurait pas rencontré, et rien de tout cela ne serait arrivé! Oui, c'était de sa faute. Elle lui en voulait. Si ils ne pouvaient s'aimer, c'était à cause de lui!

    « Je ne peux pas! »

    Elle serra les dents. Il ne pouvait pas ? Ah! Il ne pouvait pas quoi ? L'aimer ? Partagée entre ce sentiment d'amour qu'elle avait pour lui, ce sentiment de rage envers lui, et, ce sentiment de tristesse intense à en pleurer, elle ne savait que dire. Au bout de quelques minutes dans un silence tendu, elle prit la parole. Cette fois, beaucoup moins douce, et beaucoup plus dure:

    « Tout cela est de ta faute, James! Pourquoi a-t-il fallut que tu viens vers moi ?! Et puis, pourquoi fallait-il que tu te comportes comme un stupide gentlemen, étant vivant ?! Nous n'en serions pas là! Tout cela est de ta faute! »

    Emportée par l'émotion, elle s’était mise à le tutoyer.

    Fin du Flash back


Enfin, elle se daigna à poser le regard sur lui. Mais contrairement à ce que l’on aurait pu penser, ce ne fut pas un regard tendre, et doux, mais un regard froid.

« James. »

Dit-elle simplement d’une voix dure, avant de reprendre.

« Vous avez besoin de quelque chose, peut-être ? Je suis désolée, mais je suis en plein rangement. Revenez plus tard pour trouver votre livre. »
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James Brandon
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MessageSujet: Re: Rencontre gênante   Rencontre gênante EmptyMar 14 Avr - 18:59


    James, face à face avec la jeune miss Anastasia Woodsen. Quelques jours après le bal de la saint valentin, il avait osé. Il avait fait quelque chose qu’il n’avait jamais fait durant toute son existence de vivant, de mort aussi d’ailleurs. Il avait avoué son amour. Étrange me direz-vous pour cet élégant gentleman qui a toujours réussi à séduire tant de jeunes filles et de femmes. Mais séduire et aller plus loin que la convenance l’imposait ne signifiait pas forcément qu’il était entiché de ces femmes. Au contraire même, ainsi il pouvait sans peine se procurer du plaisir à leur encontre puisqu’il ne les aimait pas. Hé oui, il porte bien mal le nom de gentleman. Et surtout, quel beau salaud d’avoir séduit une jeune fille aussi douce et sensible qu’Anastasia. Mais pour la première fois de son existence, tout ceci n’était pas dans le but de profiter d’elle et après de s’enfuir. Il était bel et bien tombé amoureux de la belle. Et malgré toute son expérience en séduction, il était l’égal d’un jeune garçon en amour. L’égal du jeune garçon qu’il était lorsqu’il apprit avec effrois que la charmante jeune fille qu’il avait toujours aimé ne pourrait jamais lui appartenir puisqu’elle était déjà promise à une autre plus riche et plus noble que lui. Ce n’était certes pas une raison pour se venger sur toutes les femmes, mais voilà elles ont toujours été sa faille, c’est pourquoi il a toujours prit les devants.

    Mais voilà, la jeune Anastasia était arrivée, et James avait succombé. Et surtout, il avait été faible. Il avait laissé parler ses sentiments alors qu’il savait très bien que tout cela ne le mènerait nulle part ! Mais après tout, ce n’était pas lui le fautif ! Lors de cette fâcheuse rencontre peu après le bal de la saint valentin, il s’en était tenu qu’à une faible séduction, il lui avait seulement dit qu’il était heureux de la revoir, mais c’était elle qui était allée plus loin, elle qui avait tout causé !


      Flash back :

      En voyant la jeune fille rougir, comme James fut heureux, une petite banalité qui faisait tant de bien dans ce château sombre. Le cœur de James allait exploser, le sang pulsait dans tout le corps de notre fantôme, enfin plutôt toutes ces sensations, car il est évident qu’en sa qualité de fantôme, donc d’âme sans corps, il ne pouvait pas réellement subir tout cela. C’est lorsqu’il était dans cet état qu’Anastasia lui répondit :

      -Je ne peux que me sentir flattée, Sir Brandon. Et, pour tout vous dire, je n’étais pas non plus dans mon assiette sans votre présence.

      Un nouveau rougissement de la part de cette jeune fille, le sang de James qui ne fit qu’un tour. Comme il avait envie de la prendre dans les bras, de lui chuchoter des mots doux et de l’embrasser ! Il esquissa d’ailleurs un mouvement dans sa direction. Il la regarda intensément, essayant de lui faire comprendre tous les sentiments qu’il avait au fond de lui et qu’il s’était caché. Il l’aimait, il l’aimait même passionnément ! Mais James n’était qu’un fantôme, jamais il ne pourrait réellement la prendre dans ses bras, jamais il ne pourrait la réchauffer quand elle aurait froid, au contraire même, il ne pourrait que la glacer plus encore. Mais il l’aimait ! Il avait besoin d’elle, il avait besoin de lui avouer tout son amour, même si cela ne pourrait que détruire toute l’amitié qui aurait pu exister un jour entre eux. Des sentiments étranges, même un peu vils le poussèrent à dire ce qui ne ferait que causer des problèmes entre eux :

      -Je vous aime.

      Et à voir la réaction de sa bien aimée, elle aussi devait éprouver de pareils sentiments, d’ailleurs elle le confirma :

      -Oh. Je… James, si vous saviez à quel point mes sentiments sont étranges envers vous. Si vous saviez à quel point vos paroles me rendent folle. Et… Si vous saviez à quel point je vous aime.

      Et au lieu de remplir James d’un bonheur immense, cela l’attrista. Son corps n’avait pas de consistance, il ne pouvait pas lui prouver tout l’amour qu’il lui portait et en vint à se maudire tout haut : « Pourquoi suis-je un fantôme ? » Cette question n’appelait pas de réponse, elle avait été insufflée au fantôme par une partie de lui qui prenait de plus en plus de place dans son être. Cette question ne faisait que révéler crument et durement la terrible vérité. La joie du moment retomba pour de bon. Et ce qui était au contraire loin de retomber, s’éveilla pleinement. Comment osait-il dénigrer son existence de fantôme. Il était un spectre et se devait d’être fière de l’être ! Qu’est-ce que cette pauvre vivante pourrait bien lui apporter de toute façon ? Un fantôme doit se complaire dans le terreur d’autrui ! Et puis les femmes n’ont toujours été que sa faiblesse, il devait donc s’en éloigner le plus vite possible, peut importe ce que son cœur ressentait ! D’ailleurs, c’était un fantôme, il n’avait pas de cœur, il n’avait pas besoin d’être amoureux. Une part de son ancienne personnalité essaya de lutter contre ces pensées, mais cela était trop tard, l’autre James avait toute l’autorité. L’ancien, torturé par la lutte totalement vaine qu’il essayer de ne pas perdre et par l’amour qu’il éprouvait pour cette jeune fille, réussit quand même à se faire entendre :

      -Je ne peux pas !

      Malheureusement pour lui, ces paroles ne firent que blesser d’avantage la jeune Anastasia, et il la regarda, impuissant sombrer dans la tristesse et la rage envers lui.

      -Tout cela est de ta faute, James ! Pourquoi a-t-il fallut que tu viennes vers moi ?! Et puis, pourquoi fallait-il que tu te comportes comme un stupide gentleman, étant vivant ?! Nous n’en serions pas là ! Tout cela est de ta faute !

      Toutes ces accusations mirent hors de rage le fantôme, déjà elle se permettait de la tutoyer, lui manquant ainsi de respect, en plus voilà tout ce qu’elle avait à dire, cette pauvre petite vivante ? Elle se rendrait rapidement compte que la vie était courte et qu’il valait mieux pour elle éviter de manquer de respect à ceux qui seront bientôt ses semblables ! Les morts sont plus nombreux que les vivants, il ne faudrait pas qu’elle l’oublie ! Et cette petite présomptueuse l’accusait quand même de tout, quel toupet ! La tristesse s’empara de ce qui restait de l’ancien James, laissant alors la part belle au nouveau :

      -Alors c’est de ma faute ? Et tous ces sourires qui n’ont fait que de m détourner de mon rôle de fantôme ! Je ne peux supporter un tel affront, vous avez de la chance d’être une femme, je ne vous engagerais pas dans un duel, mais sachez qu’à présent vous ne recevrez de moi que du mépris ! Vous avez voulu m’ensorceler avec votre sourire, vos regards, mais maintenant l’enchantement est rompu.

      -Non, mais attendez ! C’est quoi votre problème ? Vous pensez que j’ai fait exprès ?! Vous le pensez vraiment ?! Non, mais… J’en reviens pas ! Et vous, alors ?! Vous étiez vraiment obligés d’attirer mon attention en passant à travers ?! Vous saviez très bien que j’allais réagir !

      Elle était vraiment énervée et lui avait cloué le bec. Elle lui avait rappelle ce qu’il était avant et qu’il n’avait plus envie d’être. Il ne pouvait plus être auprès de cette fille :

      -Je ne vois pas pourquoi je perds mon temps avec vous. L’entretient est fini.

      Il commença à s’enfoncer dans le sol, lentement. Suffisamment pour que si Anastasia voulait lui répondre quelque chose, elle puisse, mais s’enfonçant toujours pour lui montrer qu’il ne pouvait plus être avec elle. Tout cela lui avait fait atrocement mal.

      Fin du flash back.


    Ces souvenirs lui pesaient sur le cœur, mais ils furent rapidement balayés par la réponse de la poufsouffle :

    -James. Vous avez besoin de quelque chose, peut-être ? Je suis désolée, mais je suis en plein rangement. Revenez plus tard pour trouver votre livre.

    Sa voix était dure, insensible. Cela ne gênait pas outre mesure le fantôme, ainsi il était insensibilisé à cette jeune fille.

    -Je n’ai que faire de vos livres ! Vous pensez vraiment être le centre du monde pour lorsque quelqu’un passe près de vous, vous pensiez que ce soit pour vous parler.

    Fier de cette répartie acerbe, James continua sur sa lancée.

    -Mais je vais peut être vous laisser à ce travail si important qu’est le rangement de la bibliothèque, surtout qu’il ne peut pas être réalisé par la bibliothécaire…

    Il plaqua un sourire narquois et moqueur sur son visage, attendant avec impatience la réaction de la demoiselle. Peut-être allait-il être drôle de la voir péter les plombs au beau milieu de la bibliothèque…
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Rencontre gênante Vide
MessageSujet: Re: Rencontre gênante   Rencontre gênante EmptyVen 17 Avr - 16:16

-Je n’ai que faire de vos livres ! Vous pensez vraiment être le centre du monde pour lorsque quelqu’un passe près de vous, vous pensiez que ce soit pour vous parler.

Elle tourna lentement la tête vers lui, et lui jeta un regard des plus noirs. Ceux, qu’en temps normal, même si il y avait eu cette dispute, elle n’aurait jamais pu lancer. En fait, en temps normal, la dispute aurait bel et bien pu exister. Seulement, n’étant pas rancunière, même avec des propos aussi violents qu’ils avaient eu, elle n’aurait jamais réagit de la même façon, et ce serait très sûrement excusée. Il reprit la parole, alors, qu’elle, elle reporta son attention, le visage affichant un air hautain, sur les livres qu’elle continuait de ranger.

-Mais je vais peut être vous laisser à ce travail si important qu’est le rangement de la bibliothèque, surtout qu’il ne peut pas être réalisé par la bibliothécaire…


La bibliothécaire ? Elle fit mine de ne pas l’entendre. Il voulait partir ? Libre à lui! Elle n’en avait pas vraiment envie, non. Au fond d’elle, elle voulait s’excuser. Au fond d’elle, elle ne pensait les mots de la dispute. D’ailleurs, la dispute…

Flash Back:


-Alors c’est de ma faute ? Et tous ces sourires qui n’ont fait que de me détourner de mon rôle de fantôme ! Je ne peux supporter un tel affront, vous avez de la chance d’être une femme, je ne vous engagerais pas dans un duel, mais sachez qu’à présent vous ne recevrez de moi que du mépris ! Vous avez voulu m’ensorceler avec votre sourire, vos regards, mais maintenant l’enchantement est rompu.

Il délirait, là. Elle ? Elle, une fille comme il la faisait passer ? Elle ? Anastasia Nataliya Woodsen, s’amuse à séduire ? Oh, ça, il allait lui payer! Elle serra les poings encore un peu plus fort, au bord de la crise de nerfs, ses longs ongles, s’enfonçant un peu plus dans la paume de sa main.

-Non, mais attendez ! C’est quoi votre problème ? Vous pensez que j’ai fait exprès ?! Vous le pensez vraiment ?! Non, mais… J’en reviens pas ! Et vous, alors ?! Vous étiez vraiment obligés d’attirer mon attention en passant à travers ?! Vous saviez très bien que j’allais réagir !
Elle avait hurlé. Jamais elle ne s’était autant énervée. C’était sans compter sur les jours qui suivirent, mais, jusque là, elle n’avait jamais éprouvé une haine si intense contre quelqu’un. Mais en même temps, jamais elle n’avait aimé quelqu’un comme elle aimait James… Elle le regarda, sans rien ajouter de plus, et après quelques secondes de silence de la part des deux, le fantôme prit la parole.

-Je ne vois pas pourquoi je perds mon temps avec vous. L’entretient est fini.

Il s’enfonce alors lentement, dans le sol, et elle, elle ne le regarde pas. Elle pose son regard loin devant elle, comme si son regard allait la faire marcher. Lorsqu’il disparaît enfin, elle se mord légèrement la lèvre. Qu’est-ce qu’il lui a prit ? Qu’elle idiote! Elle laissa alors des larmes couler sur son visage, mais les essuies immédiatement, avant de reprendre son chemin, traversant le couloir.

Fin du Flash Back.


Sa présence la dérange. Elle se sent mal. Vraiment mal. Pourquoi ne pouvait-elle pas être comme les autres ? Comme toutes les autres jeunes filles de son âge ?! Non, elle, il fallait que son premier amour impossible, ou son premier amour tout court, d’ailleurs, soit un fantôme! Et un fantôme stupide et gentlemen, en plus! Enfin, gentlemen, c’est vite. M’enfin, bref. Elle soupira légèrement, et se tourna vers James, avant de croiser les bras. Elle le regarda un instant, avant de parler. Elle parla d’une voix faussement joviale, accompagnée d’un faux sourire.

« James… Vous savez, vous vous n’étiez pas un fantôme complètement abrutit, je vous aurais bien envoyé un livre à la figure! »

Elle perdit alors ce sourire si hypocrite, ainsi que cette voix si faussement douce.
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MessageSujet: Re: Rencontre gênante   Rencontre gênante EmptySam 25 Avr - 20:41

    Tout pour contrarier le fantôme cette Anastasia ! Il voulait la voir péter les plombs en plein milieu de la bibliothèque, mais elle restait calme. Enfin, en apparence seulement. Il la voyait bien croiser les bras, faire un faux sourire et prendre une voix faussement gentille pour dire :

    « James… Vous savez, si vous n’étiez pas un fantôme complètement abrutit, je vous aurais bien envoyé un livre à la figure ! »

    Ah ! Voilà qui était mieux, il était sur le point de la pousser à bout et cela allait bien lui faire plaisir ! Cette fille que l’on croit si gentille, si sensible, en fait elle est comme tous les autres, méchante. La méchanceté est partout, même chez une jolie blonde au doux regard. Synthia Grey en est d’ailleurs un excellent exemple ! Enfin bref, le fantôme contemplait la jeune fille et méprisait totalement les sentiments que son autre personnalité avait développés pour elle. En fait dans tout ce qui s’était passé entre eux, il n’y avait qu’une chose que le James actuel pouvait supporter, c’était l’horrible situation gênante qu’il y avait entre eux. Il se complaisait dans cette situation compliquée qui le fera sûrement souffrir. Il devait bien avouer que cette situation le ferait également souffrir, mais après tout, un fantôme qui souffre n’en devient que plus aigris, et donc plus insupportable pour tous ceux qui l’entourent, voilà qui plaisait à James ! Un fantôme maudit, une âme damnée, voilà qui serait intéressant, beaucoup plus romanesque ! Une dispute dans une bibliothèque avec la preuve d’une faiblesse passée serait aussi romanesque… Les livres qui volent, les cris… James réfléchissait à ce qu’il allait bien pouvoir répondre pour mettre pour de bon cette Anastasia en colère. Voyons voir… il pourrait continuer cette discussion, dans la même direction, cela ferait un peu gamin, pas du tout classe, mais après tout, pour la voir s’abaisser, il fallait bien qu’il se mouille un peu au passage. Mais qu’importe, il n’avait pas besoin que tous les stupides étudiant présent dans cette bibliothèque l’estiment. Il n’avait que faire d’eux, ils ne méritaient même pas son attention. Alors il allait bien pouvoir se lancer dans une dispute tout à fait grivoise.

    « "Fantôme abrutit…", je dois bien avouer que je n’attendais guère mieux de vous, Miss Woodsen. Voyez-vous l’élégance n’est pas donnée à tout le monde. Pas plus que la rapidité d’esprit. »

    James ricana légèrement après ce qu’il venait de dire. Il l’attaquait sur son intelligence, sûrement un de ses points faibles vu qu’elle était ici, dans la bibliothèque, sûrement en quête de savoirs supplémentaires. James trouvait ridicules ceux qui vouaient absolument parfaire leurs connaissances et qui passaient plus de temps devant leurs livres qu’avec d’autres personnes. Lui n’avait jamais travaillé plus que nécessaire mais cela ne l’avait pas empêché maintenant d’être le fantôme érudit que tout le monde connait ! Beau élégant et intelligent… oui il comprenait comment cette fille avait pu tomber amoureuse. Malheureusement pout elle -mais c’est que James deviendrait gentil ?- elle avait visé beaucoup trop haut ! Il n’aurait jamais pu lui convenir. Ils n’appartenaient pas au même monde. Et ce à double titre, l’un socialement et l’autre vitalement. Autant les liaisons dépassant les limites sociales étaient mal vues, dégradantes, humiliantes, mais néanmoins possibles, les liaisons dépassant les limites de la vie ne sont tout bonnement pas possibles. Alors quelle preuve de stupidité a-t-elle eu de s’attacher pareillement à un fantôme. On n’a pas idée de faire des choses pareilles ! Et pour bien lui faire comprendre sa stupidité, le fantôme décida de continuer sur sa lancée :

    « Au moins avez-vous fait preuve d’un peu de bon sens en remarquant que vous ne pourriez pas m’envoyer de livre à ka figure, je dois bien avouez que vous m’avez surpris ! »

    James voyais bien qu’il commençait sérieusement à l’énerver, et mieux encore, lui faire de la peine. Celui qui n’avait pout but que d’être agréable aux jolies filles, être charmant, en profiter quand même au passage, mais en tout cas être gentil et aimable, voilà qu’il se plaisait à les voir s’énerver et éprouver de la peine, et tout cela à cause de lui. Il avait bien changé. Mais le pire c’est que tous ces sentiments obscurs n’étaient pas seulement inspirés par Peeves et la rébellion des spectres qu’il avait mit en marche, non, tout cela était présent dans le fantôme. Tout avait été caché au fond de lui pendant près de deux siècles, et brusquement tout cela avait surgit. Toutes les pensées les plus noires qui avaient été calfeutrées, enfermées à double tour, emprisonnées, cadenassées par la morale, et l’ancienne personnalité de James, tout cela ressurgissait, imprégnant maintenant chaque pensée du fantôme et bien sûr conditionnant ses actes. Il y avait une part de noir en chacun de nous, et c’était cette part de noire que le fantôme voulait voir chez la jeune Anastasia, il voulait la voir s’abandonner complètement à ces pensées obscures profondément enfouies, il voulait la voir elle aussi privilégie bassement ses fantaisies pour nuire aux autres. Cela ne la ferait pas remonter dans son estime, il n’estimait pas les êtres inférieurs, mais au moins il pourrait avoir le plaisir de voir quelqu’un d’autre nuire aux autres, cela pourrait être grisant. Et peut-être que la part de lui, farouchement opposée à tout ce qu’il entreprenait, et qui n’était qu’un chuchotement dans les cris et hurlements des autres pensées, peut-être qu’il apprécierait de voir celle qu’il aimait s’abandonner à la malveillance. Et pour cela il s’approcha de la jeune fille, qui eut un mouvement de recul, mais qui se rendit compte qu’elle avait une bibliothèque derrière elle, donc pas de possibilité de fuite, et il lui susurra à l’oreille :

    « Je serais néanmoins ravi de vous voir lancer des livres à la figures d’autre personnes, un peu plus consistantes quand même. Vous savez que vous en éprouverez du plaisir, laissez-vous faire, abandonnez-vous… »

    Son message délivré, il éloigna légèrement, pas trop quand même, il était resté plus près d’elle qu’au départ. Il la regardait, livrer un combat intérieur, visiblement il l’avait troublée, et c’était bien l’effet recherché. S’il ne réussissait pas à la convaincre de nuire aux autres, il aurait quand même eu la joie de lui en avoir fait voir de toutes les couleurs ! Et puis peut-être au final, elle en aura assez de lui, et elle finira par bel et bien s’énerver, et en beauté il espérait ! Quand même, ce serait dommage qu’il ait gâché son temps précieux d’immortel avec une pauvre vivante incapable s’énerver correctement ! Quelque chose lui disait qu’il y allait quand même y avoir quelques cris et qu’il n’était pas venu faire son travail de sape sur la concentration des étudiants stupides, parce que trop sérieux, pour rien. En effet James devinait que la rougeur montait aux joues de la demoiselle, bientôt son sang ne ferait qu’un tour et elle se mettrait à crier. Il y allait enfin y avoir un peu d’action dans cette bibliothèque ! James n’attendait que le moment où tout volerais en éclats pour pouvoir s’élever dans les airs en ricanant, et montrer à tout qui était l’auteur de ce chaos. Mais pour l’instant, il attendait le réaction de la jeune fille qui ne se ferais sûrement pas attendre…
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MessageSujet: Re: Rencontre gênante   Rencontre gênante EmptyMar 5 Mai - 18:50

« "Fantôme abrutit…", je dois bien avouer que je n’attendais guère mieux de vous, Miss Woodsen. Voyez-vous l’élégance n’est pas donnée à tout le monde. Pas plus que la rapidité d’esprit. »

Elle serra les poings... Il la cherchait, là. Elle en était sûre. Il faisait tout pour qu'elle hurle, comme elle avait hurlé dans les couloirs, lors de leur dernière rencontre, il y a quelques jours. Vraiment. Jamais personnene l'avait poussé à se fâcher aussi intensemment que le faisait James. Et en plus, il en prenait un plaisir malsain. La preuve de cette constatation n'était autre que ce ricanement infernal qu'il avait abordé, après avoir terminé sa phrase. Mais le pire allait suivre, car il reprit la parole, pour renchrir sur ses propos:


« Au moins avez-vous fait preuve d’un peu de bon sens en remarquant que vous ne pourriez pas m’envoyer de livre à ka figure, je dois bien avouez que vous m’avez surpris ! »

Là, c'est les dents qu'elle se mit à serrer. Il n'allait donc jamais s'arrêter de la pousser à bout ?! Oh, ce qu'elle pouvait le détester ! Mais qu'est-ce qu'elle pouvait l'aimer, aussi. Car, en effet, la douce Anastasia n'était pas loin. Cachée, certes, mais pas loin. Son coeur se serra, et elle eut l'impression qu'il explosa. Elle luttait contre le fait de fondre en larmes, ou encore, d'hurler de rage contre lui. Néanmoins, son visage ne trahit pas ses questions. Il resta aussi fermé, de marbre, et aussi froid, les yeux remplient de colère et de rage, jetant des regards furtifs, haîneux au fantôme, tout en recommençant son rangement.

Du coin de l'oeil, elle le vit bouger. Elle se stoppa net, se tournant entièrement vers lui, et, lorsque son corps fantomatique s'approchant de celui de la jeune femme, elle eut un mouvement de recul, comme apeurée. Sa voix suave glissa lentement dans l'oreille de la jolie blonde qui ne bougeait pas.

« Je serais néanmoins ravi de vous voir lancer des livres à la figures d’autre personnes, un peu plus consistantes quand même. Vous savez que vous en éprouverez du plaisir, laissez-vous faire, abandonnez-vous… »

Cette voix... Mon dieu, elle ne pourrait jamais l'oublier. Elle résonnerait toujours dans son esprit, comme un écho sans fin. Cette voix... Douce, froide, cassante, machiavélique, mielleuse... Elle semblait tout perdre repère.
Premièrement, par la proximité des deux jeunes gens. Jamais ils n'avaient autant étaient proches, le fantôme ne se tenant qu'a quelques centimètres de la Poufsouffle. Encore une fois, son coeur sembla exploser en milliers de morceaux, pour venir trouer ses poumons. Car, en effet, soudain, elle eut du mal à respirer, sa respiration devenant soudain haletante, mais qu'elle essaya de cacher. Ses sentiments pour James allait finir par la rendre folle.
Deuxièmement, par ses paroles. En effet, car il y avait la forme, mais aussi le fond. Et, croyez-moi, ses mots avaient eu le don de lui faire perdre tout ses moyens. En éprouver du plaisir ? Oui, sûrement... En y pensant, oui, elle adorerait... Non ! Elle n'était pas comme cela. Elle était manipulée. La vraie Anastasia n'était pas celle qu'il était en train de décrire, soit, en prenant du plaisir en faisant mal aux autres. Non... Elle n'était pas comme cela... Mais d'un autre côté, il a raison. Oui, après tout, qu'est-ce qu'elle a à faire de ses gens qu'elle blesserait ? Et puis, être méchant avec les autres, ça apporte vraiment un sentiment de bien être et de supériorité... En restant gentille et douce, elle ne sentira jamais se sentiment si fort, et si plaisant ! Ah ! Finalement, ce ne serait pas si mal !

« Voyez-vous, James... Je ne suis pas comme vous. Je ne suis pas lâche, hypocrite et détestable comme vous l'êtes. Oh non, je suis bien mieux que cela. Je suis bien mieux que vous, et c'est ça que vous n'arrivez pas à accepter. »

Soudainement, elle avait changé d'avis. Elle n'avait même pas remarqué qu'il était revenu à sa place, tellement elle se débattait avec elle même. Ses paroles avaient étés dîtes d'une voix claire, nette, et froide. Elle disait qu'elle n'était pas comme lui, et pourtant, si il savait s'y prendre, il pouvait très bien la mettre hors d'elle, et cette fois, gagner la partie. Car, comme elle venait de le dire, elle n'était pas comme lui. James était cruel et méchant. Du moins, c'est ce qu'il lui faisait paraître. Alors, qu'elle, elle était... Anastasia. Elle était tout simplement elle, et, son fond n'était pas foncièrement mauvais comme celui du fantôme.
Elle le toisa du regard avant de sourire. Peut-être que sa réponse n'allait pas lui faire réagir, ou le faire sourire. D'ailleurs, ça allait sûrement l'amuser. Ou, du moins, il ferait semblant de l'être pour faire enrager la jolie blonde.

Elle soupira légèrement. Cette situation ne l'enchantait pas du tout. Oh non, loin de là! Si elle pouvait, comme James le pouvait, lui, elle s'enfonçerait dans le sol avec plaisir. Ne plus le voir. Elle ne voulait plus le voir. Ca lui faisait trop mal. En ce moment, rien n'allait bien. Sauf ses notes, peut-être. Plus « d'amis », plus d'amour... rien que de la haine, de la colère. Mon dieu... Elle n'était pas un monstre, et pourtant, c'est ce qu'elle était en train devenir. Impulsive, presque violente, elle ne supportait même pas le peu de poussière qu'il pouvait y avoir sur un vieux livre. Et pourtant, dieu sait à quel point elle aime l'odeur de cette poussière, et cette vieillesse des pages...

Elle fit mine de rester calme. Histoire n'énerver le fantôme. Car, elle en était certaine, tout ce qu'il voulait, c'était se divertir. Et, pour être honnête, il est vrai qu'une jolie blonde nommée Anastasia se déchaîner, c'était un bon passe-temps. Tout le monde en prendrait un malin plaisir. Pourquoi ? Tout simplement parce quelle devint complètement hytérique. Elle faisait, limite, peur aux premières années, lorsqu'elle devenait folle de rage dans la salle commune des Poufsouffle.

Elle se détourna de lui, pour reporter son attention vers les livres. Cette fois, elle glissa sa baguette dans sa poche de sa robe , et attrapa les ouvrages un à un pour les poser en face d'elle, toujours bien classés. Elle l'ignorait. Après tout, on lui avait toujours dit que la meilleure des vengeances était l'ignorance. Néanmoins, elle n'avait jamais eu à se vanger. Pas même du petit garçon qui la poussa à se rendre sur ce lac gelé...

D'ailleurs, qu'était la plus grande peur de James ? En voilà une bonne question. Elle aimerait tellement savoir... Pourquoi ne pas l'avoir demandé, lors du soir du bal de la St Valentin ? Elle n'y avait pas pensé, bien sur... Qu'elle idiote. Tant pis, elle essayerait de parler de peur, dans la conversation qui va suivre. Qui sait, il lui dira peut-être!
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James Brandon
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MessageSujet: Re: Rencontre gênante   Rencontre gênante EmptySam 6 Juin - 12:27

    James observait la jeune fille et il se délectait de l’effet qu’il avait provoqué chez elle. La voir perdre ses moyens pour une simple phrase qu’il lui avait susurrée lui démontrait qu’il possédait un pouvoir bien supérieur à celui que tous ces stupides élèves essayaient d’acquérir dans cette école de magie. Lui, le fantôme appartenant à un autre temps, n’ayant plus aucun pouvoir magique, était pourtant bien plus puissant que tous ces magiciens. Car lui savait comment on séduit une femme, et lui savait comment on la manipulait surtout. Comment on jouait de ses sentiments pour la faire arriver là où on veut qu’elle arrive, comment on jouait sur sa sensibilité et sa fragilité pour la faire devenir totalement soumise à ses émotions. Et comment on s’arrangeait pour être dans chaque pensés de cette fille pour qu’elle nous appartienne. Voir Anastasia prête à succomber aux charmes du fantôme et de la malveillance était jouissif pour lui. Il était déjà prêt à l’accueillir à bras ouverts et à lui faire une de ses sourires dévastateurs. Déjà il allumait des étoiles dans son regard pour la charmer d’avantage, bon celle-ci était pour l’instant plongée dans ses pensées, donc elle ne voyait pas les lumières qui scintillaient dans les yeux de James, mais lorsqu’elle viendrait le rejoindre dans la facilité et la malveillance, il serait toujours temps pour elle de les voir. Aussi le fantôme attendait avec impatience la réponse qui fini par arriver :

      « Voyez-vous, James… Je ne suis pas comme vous. Je ne suis pas lâche, hypocrite et détestable comme vous l’êtes. Oh non je suis bien mieux que cela. Je suis bien mieux que vous, et c’est ça vous n’arrivez pas à accepter. »


    Ces paroles furent comme la mort de James. Rapides mais douloureuses. Il mit, tout comme lors de sa mort, un certain temps avant de comprendre ce qui se passait. Il vit, comme en accéléré Anastasia sourire, rester calme, puis retourner à ses activités. Lui restait pétrifié. Enfin seulement à l’extérieur parce qu’à l’intérieur il était au contraire très agité ! Déjà, tout au fond de lui quelque chose était heureux, satisfait, et même fier de la réponse que venait de donner la jeune fille. Ce quelque chose, par la force de la réponse d’Anastasia, commençait à regagner du terrain dans la personnalité de James. Il reprenait tellement de forces qu’il avait empêché James de répondre tout de suite à la petite impertinente qui venait de parler. Malheureusement, un force nettement supérieure le fit retourner tout au fond du fantôme, là où il ne pourrait pas agir, et laissa enfin la colère du spectre éclater. Non mais elle se prenait pour qui cette fille ! Comment osait-elle ? se penser supérieure au fantôme, comment pouvait-elle ? Décidemment, elle était bien stupide pour penser cela ! James lui était supérieur en tout, et cela était tellement vrai qu’il n’y avait même pas besoin de démonstration !

    Mais le pire, ce n’était pas qu’elle osait se prétendre supérieure, non. Le pire c’était qu’elle l’avait traité de lâche ! Comment pouvait-elle être aussi impertinente ? Lui un lâche ! Mais elle avait perdu la raison ! James Brandon n’est pas un lâche, qu’on se le dise ! James est tout sauf lâche ! S’il avait été lâche, jamais il ne se serait présenté au duel le jour de sa mort, donc jamais il ne serait mort, jamais il n’aurait subit l’expérience traumatisante qui avait été sa mort. C’est pour cela qu’il n’acceptait pas du tout qu’elle ose prétendre qu’il était lâche, alors qu’il était mort parce qu’il n’avait pas été lâche ! Il allait faire entendre raison à cette demoiselle stupide !

      « Vous n’avez pas la droit de dire que je suis lâche ! Vous me connaissez plus que quiconque ici, vous savez que je ne suis pas lâche, vous savez pourquoi je suis mort ! »


    Il était tellement hors de lui qu’il hurlait, la pauvre fille ne pouvait qu’écouter, effrayée.

      « Vous n’avez tout de même pas oublié tout ce que je vous ai dit ! Vous n’avez pas oublié… »


    Tout à coup la voix lui manqua. "Oublié"… ce mot raisonna étrangement dans sa tête. L’oubli, quoi de plus horrible et terrifiant pour un fantôme. Se faire oublier. Retourner au néant, alors qu’on est encore là. Disparaître des esprits alors qu’on en est un. Ne plus exister… James senti un frisson glacé lui parcourir le dos et envahir ses pensées. Le feu de sa colère fut tout de suite refroidi. Ce brusque changement de comportement effraya encore plus Anastasia, James lui-même était effrayé par ce qui venait de se passer en lui. Ce gouffre qui venait de s’ouvrir et qui le menaçait de le faire disparaitre à jamais. Il était pétrifié, il ne pouvait plus bouger de peur que le vide le happe. S’il avait encore un corps, il se serait mit à trembler.

    Mais à voir le regard terrifié de la jeune fille, il reprit vie –enfin façon de parler– il réussi à lutter contre se sentiment étrange. Il s’arrangea pour le faire disparaître et l’enfermer tout au fond de lui, encore plus au fond que son autre personnalité, qui pour le coup s’était associé à lui pour combattre se sentiment. Il n’allait pas se laisser faire comme ça, juste à cause d’une fille stupide ! Non mais, elle pouvait bien l’oublier, il s’en fichait. Il n’avait que faire d’elle ! Et surtout il était sûr qu’après ce qu’il venait de dire les étudiants de la bibliothèque se souviendront de lui longtemps. Bon le seul problème c’est que ce qu’il venait de dire pouvait confirmait la rumeur qui courait et qui disait qu’il était amoureux d’une élève. Et si on ne savait pas qui était vraiment la fille en question, là, avec cette scène, on allait pouvoir en savoir beaucoup trop. Il fallait qu’il se rattrape, et qu’on croie qu’ils parlaient d’un tout autre sujet. Cette rumeur était avilissante pour lui, un fantôme. Même si elle avait une part de vérité, jamais il ne tolérerait qu’elle circule, il fallait la démentir. Et pour cela il était doué, toute sa vie il avait réussi à manipuler l’opinion publique pour qu’on l’imagine tel un gentleman respectable, alors qu’il ne l’était pas vraiment. Il se mit donc à mentir, avec une nuance cependant, car ce qu’il allait lui dire, il aurait voulu que ce soit la vérité :

      « Vous avez oublié ? Et bien ma chère tant mieux pour vous, puisque tout cela n’était qu’un jeu. J’ai joué avec vous depuis le début ! Je vous ai vu fragile, sensible et surtout seule, alors j’ai voulu m’amuser un peu, vous faire croire à des sentiments qu’en fait je n’éprouvais pas ! Cela était bien drôle, mais à présent vous me fatiguez, je ne m’amuse plus. »


    Et plus il parlait, plus celui qui était au fond de lui se révoltait. Mais il restait maître de lui-même, et voir les efforts vains de l’autre James le faisait rire. Voir la réaction dégoutée d’Anastasia le faisait rire. Il riait d’être aussi détestable. Il n’avait qu’une seule envie maintenant, c’était de se faire détester par la jeune fille qui se trouvait en face de lui.
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MessageSujet: Re: Rencontre gênante   Rencontre gênante EmptyMar 15 Sep - 16:52

    Elle ne s'attendait pas à une telle réaction. Rectification ; elle s'y attendait, mais pas avec autant de violence. Elle savait que le mot « lâche » allait le faire réagir. Mais jamais elle n'aurait pensé qu'il se mettrait à hurler de cette façon. Comme il venait de le dire, elle était la personne qui le connaissait le mieux, en tout cas, dans l'enceinte du château. Mais là, elle ne le reconnaissait pas. Il était une toute autre personne, quelqu'un qui lui semblait être un inconnu. Et, au fond, elle n'avait pas complètement tord ; tout le monde avait changé, elle la première. Elle le savait, mais elle n'arrivait pas à changer les choses, elle était comme sous l'emprise d'ondes noires, la rendant mauvaise un peu plus chaque secondes qui passaient. Rien ni personne n'était comme avant. Tout était enfoui au fond d'elle ; sa personnalité comme toutes les choses qu'elle avait vécu, ne gardant à la surface que les mauvais souvenirs, les contraintes, les choses qui blaissent. Même son visage avait changé ; jadis doux, les yeux brillant, les lèvres toujours étirées en un sourire, elle avait aujourd'hui un visage froid, fermé, et ses yeux n'avaient plus aucunes expressions à part de la colère.

    Elle était donc restée sans voix devant les cris de James. Elle, mais aussi les élèves – et la bibliothécaire, véritable commère, qui se délectait de la scène – rassemblaient aux deux extrémités de l'allée dans laquelle se trouvait Anastasia et James. Certaines souriaient. D'autres restaient bouche bée, pendant que les rares filles chuchotaient entre elles, lançant des regards désapprobateur vers James – sûrement la solidarité féminine - . Mais rien ne semblait les perturber. La jeune Russe et l'éternel ne voyaient rien, n'entendaient rien, à part, bien sur, leur interlocuteur respectif. Ils étaient comme dans une bulle que rien, ni personne n'arrivait à percer. Pas même les rires sarcastiques et les murmures.

    Pétrifiée de terreur devant un James hors de lui, Anastasia ne pouvait que l'écouter sans rien ajouter de plus. L'oublier ? Lui, ou ce qu'il avait pu lui dire . Jamais ! Elle ne pouvait se mentir à elle-même ; James et ses paroles étaient sûrement les dernières choses qu'elle pouvait oublier. Elle fronça légèrement les sourcils. Le changement de comportement du fantôme, bien qu'elle voulait paraître forte et faire mine qu'elle n'en avait rien à faire de ce stupide esprit, l'étonna, et elle afficha même une mine quelque peu inquiète. Mais il sembla reprendre le cour de la conversation très vite, après quelques instants d'absence:

    « Vous avez oublié ? Et bien ma chère tant mieux pour vous, puisque tout cela n'était qu'un jeu. »


    Elle fronça une nouvelle fois les sourcils. Que voulait-il dire par là ? Elle ne comprenait pas. Ou plutôt, elle refusait de comprendre. Elle avait peur de la vérité, des mots qui allaient sortir de la bouche de James. Elle aurait voulu lui dire de ce taire, mais ce qu'avait à dire le fantôme glaçait déjà de la tête aux pieds la jeune femme. Et, pendant qu'elle cherchait à sembler indifférente ce qu'il allait bien pouvoir lui dire, il continua:

    « J'ai joué avec vous depuis le début ! Je vous ai vu fragile, sensible et surtout seule, alors j'ai voulu jouer un peu, vous faire croire à des sentiments qu'en fait je n'éprouvais pas ! Cela était bien drôle, mais à présent vous me fatiguez, je ne m'amuse plus. »


    Déstabilisée, elle laissa tomber sa baguette. Non... Il mentait n'est-ce pas ? Tout cela était faux. Cela ne pouvait être la vérité. Cela ne devait pas être la strict vérité. C'était impossible. Les mots de James venait de la poignarder en plein coeur. C'état au dessus de ses forces de faire semblant de n'avoir rien à faire de cet homme. Elle n'y arrivait pas. Pourtant, elle essayait, mais en vain. Les larmes lui montaient aux yeux. Pourtant, elle s'interdisait de craquer, et de pleurer devant James. Affichant une mine dégoûtée, elle était en fait complètement perdue. Elle ne savait pas quoi penser, ou quoi faire. Même de ses sentiments, elle n'en était plus certaine ; un mélange de détresse profonde, de tristesse, de déception, et... Oui... De haine.

    La haine ; voilà bien un sentiment qui, jusqu'à maintenant, n'avait jamais été ressentit par Anastasia. Oh ; il arrivait que la jeune femme n'aime pas certaine personne – et ça, déjà, c'était assez rare - mais de là à les détester ou les haïr ; jamais ! Pourtant, c'était bel et bien de la haine qu'elle éprouvait envers James, à ce moment précis. Alors que ses traits trahissaient sa douleur, ils se durcirent alors. Ses yeux, humides par ses larmes, avaient à présent un regard noir, dur. Elle serra les dents, ainsi que les poing, avant d'attraper le livre le près d'elle. Elle le lança alors en direction du fantôme – qui bien entendu le traversa - , tout en hurlant:

    « Vous jouiez ?! Vous vous fichez de moi ?! »

    Il avait gagné. Elle le savait. Mais elle n'arrivait pas à se contenir et ce sourire à la fois naruoi et fier la rendait complètement folle de rage. Reprenant un autre, et puis un autre, et encore un autre, et ainsi de suite, elle les balança tous à travers James avec rage, et ce, jusqu'à ce que l'immense pile à ses côtés ne soit vide. Elle se calma alors, soufflant, se passant une main dans les cheveux, reprenant peu à peu ses esprits, avant de parler à nouveau:

    « Pour quoi vous prenez-vous, James Brandon ? Vous n'êtes qu'un fantôme... Seulement un fantôme ! Et bientôt, vous ne serez qu'un souvenir. Peu à peu, on oubliera le vieux James ; l'horrible James. Vous serez seul ! Comme vous l'avez toujours été ! Regardez-vous, donc ; vous êtes minable... »

    Elle marqua une pause. Tout cela n'était que mensonge, mais il fallait bien se défendre, et à vrai dire, elle n'avait pas vraiment pensé à ce qu'elle racontait exactement. Elle reprit, toujours sur sa lancée:

    « Tout le monde vous déteste. Voyez la réalité en face ; vous n'êtes rien, pour personne. Et vous avez beau essayer, vous ne serez jamais rien. »

    De toute sa vie, jamais elle n'avait autant voulu faire mal à une personne. De toute sa vie, jamais elle n'avait autant détesté une personne. Jamais. James était une première en tout ; il était le premier homme dont elle était tombée amoureuse, et le premier homme – ou la première personne – contre laquelle elle ne s'était jamais autant énervée. Et enfin, il était, pour l'instant, la seule et unique personne qu'elle détestait autant. Elle voulait l'écorcher vif, comme il l'avait avec elle. Elle voulait qu'il souffre. Qu'il sente le même vide qu'elle au fond de son ventre. Qu'il ait l'impression que son coeur venait d'exploser. Elle l'espérait de toute son âme.
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MessageSujet: Re: Rencontre gênante   Rencontre gênante EmptyLun 28 Sep - 15:57


    Son but : se faire détester, et en cela James pensait bien avoir complètement et totalement réussi. Ses paroles avaient eut l’effet escompté sur la jeune fille, sa baguette tombant au sol tout comme le reste de sa raison, elle était déstabilisée. Pire encore, elle était blessée. Les yeux se gonflant déjà pour y accueillir des larmes, elle se ressaisit légèrement et regarda le spectre d’un air dégoûté. Observer tout ces changements dans la physionomie d’ordinaire si douce de la jeune fille était un véritable délice pour le fantôme.

    Et ce fut donc avec une joie sans nom qu’il la vit prendre un livre et le lancer dans sa direction tout en hurlant :

      « Vous jouiez ?! Vous vous fichez de moi ?! »


    Toute la pile de livres y passa, rendant James de plus en plus joyeux à chaque fois que l’un d’entre eux lui passait à travers le corps. James ne pu qu’afficher un visage de triomphe total lorsqu’elle s’arrêta pour reprendre son souffle.

      « Pour qui vous prenez-vous, James Brandon ? Vous n’êtes qu’un fantôme… Seulement un fantôme ! Et bientôt, vous ne serez plus qu’un souvenir. Peu à peu, on oubliera le vieux James ; l’horrible James. Vous serez seul ! Comme vous l’avez toujours été ! Regardez-vous, donc ; vous êtes minable… »


    Minable, comment osait-elle ! Il aurait bien eut envie de hurler à se faire traiter ainsi par une fille insignifiante ! Mais quelque chose au fond de lui souffrait de ce quelle venait de dire, et la vague de désespoir qui accompagnait cette souffrance avait eu pour effet de calmer le spectre. Il écouta donc calmement Anastasia continuer à rependre son venin :

      « Tout le monde vous déteste. Voyez la réalité en face ; vous n’êtes rien, pour personne. Et vous avez beau essayer, vous ne serez jamais rien. »


    Il eut à nouveau envie de rire, toutes ces paroles lui paraissaient d’une futilité aberrante, mais ce qui était au fond de lui était si malheureux qu’il n’en eut pas le cœur. Deux sentiments se développaient en parallèle au sein du fantôme. L’un des sentiments était un profond désespoir, une tristesse infinie, une horrible perte. L’autre au contraire voyait se développer une insensibilité inouïe.

    La partie qui était tout au fond de James ne croyait pas à ce qu’il venait d’entendre, il espérait que ce qu’Anastasia venait de dire était du qu’à l’ambiance de malveillance qui régnait dans Poudlard. Il souhaitait qu’elle ait dit cela uniquement pour le blesser mais que ce n’était pas vrai. Mais à voir son regard, la haine qu’elle éprouvait à son égard il ne pu que penser qu’il ne faisait que s’imaginer des choses. Et que tout était bel et bien fini. À cette pensée il eut l’impression que tout en lui se tordait de douleur et de peine. Il se recroquevilla, tout petit dans l’immensité de malveillance qu’était le nouveau James Brandon.

    Sentant que tout ce qui aurait pu freiner son impitoyabilité et sa méchanceté était en train de disparaître, ou du moins de ne plus s’occuper du monde extérieur, tout ce qui n’était qu’insensibilité envers le monde des vivants explosa. Et d’un regard dédaigneux James observa la pauvre créature qui était devant lui. Tous les sentiments dont elle était victime, le faisait bien rire, lui au moins ne ressentait plus rien. Il était mort et n’avait plus aucuns sentiments. Cela simplifiait grandement les choses.

    Néanmoins il devait reconnaitre qu’elle l’avait aidé, à déclarer ainsi sa haine envers lui, il avait enfin pu faire taire ce qui l’embêtait parfois. Alors pour une tranquillité enfin retrouvée il lui dit :

      « Merci à vous Miss Woodsen. »


    Devant le regard étonné qu’elle ne manqua pas d’afficher il se justifia :

      « Grâce à vous je puis maintenant exprimer toute mon aversion envers les vivant sans aucune retenue. Aussi vous priais-je de bien vouloir m’excuser, mais cette discussion n’a que trop longtemps duré. J’ai d’autres choses plus importantes à faire. »


    Il se détourna, et voyant tous les spectateurs qui se délectaient du spectacle, il décida de leur en donner encore un peu. Enregistrant précieusement leurs visages pour des représailles futures, il regarda à nouveau Anastasia, attendant d’elle une réponse avant qu’il ne s’en aille définitivement.
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