Cracbadaboum; Une malédiction, des sorciers. Oserez-vous ?
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 [rue] Sun rises.. along with warnings. [libre]

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[rue] Sun rises.. along with warnings. [libre] Vide
MessageSujet: [rue] Sun rises.. along with warnings. [libre]   [rue] Sun rises.. along with warnings. [libre] EmptyJeu 6 Aoû - 23:28

Topic libre.


Il est des moments où il faut savoir se laisser aller aux songes qui vous frappent en pleine nuit. C’était exactement à ce genre de pensée que l’homme, allongé sur son lit, la main sur la tête de son brave chien, était en train de se livrer. Il avait la totalité de sa vie qui tournoyait devant ses yeux, il ne savait plus d’où il en venait. Il avait vu tellement d’horreurs, l’horreur humaine était une chose inégalable, même par les pires créatures qui soient. Après tout, les hommes décidaient du monde sans lui demander son avis. N’était-ce pas assez de prétexte pour penser que l’homme était une créature capable du pire ? Faux. Car il était capable d’aimer. Le gamin qui dormait au Chaudron Baveur, à cet instant même, loin de Pré-au-Lard, était la preuve d’un amour qui avait existé au moins une nuit, où les deux êtres humains avaient eu les mêmes idées, les mêmes plans, et avaient partagé une joie commune. Tout ceci avant de savoir que la femme était capable des pires choses, aussi exécrables les unes que les autres. C’était terrible, mais c’était la vie. Retirant sa main du crâne de son chien, le hululement de sa chouette le réveilla brutalement. Il avait comme un pressentiment. Son chien grogna également, soucieux de voir son maître aussi agité. Se redressant brutalement, l’homme, en réalité magicien, s’assit sur le bord de son lit avant de fixer le vide. Il y avait quelque chose qui clochait. Non, c’était pire que ça. Ce quelque chose était en train de s’approcher du village… Non, non, stop, il était complètement en train de détraquer ou quoi ? Il se prit la tête entre les mains avant de soupirer et de s’essuyer de la sueur qui perlait ses tempes de la crispation et du sommeil agité dont il venait d’être tiré. La chose était simple, il était affecté par un mal qui rongeait l’humanité aussi bien que les autres êtres. Les seules créatures qui n’avaient pas changé de comportement depuis ce mal, c’étaient son chien et son hibou, enfin, à sa seule connaissance. Tirant une paire de pantalons pour s’habiller, il s’installa au bord de la fenêtre, avant de l’ouvrir et sentir contre son haut-du-corps la brise nocturne. Il frissonna, à cause de la sueur qui le recouvrait, et frôla sa tempe, là où la balle moldue avait failli pénétrer son crâne. Il soupira et fixa le chien qui l’avait fidèlement suivi. Il y avait au moins quelqu’un d’intelligent dans cet endroit. Il le caressa quelques instants, avant de fixer à nouveau la rue faiblement éclairée en bas. C’était tôt, le soleil n’allait pas tarder à se lever. Non loin de là, on apercevait les tours de Poudlard, l’école de sorcellerie. Il avait tenté d’y récupérer un poste, mais il n’y avait pas d’ouvertures, et à chaque fois que son hibou revenait, c’était bredouille. Quelque chose ne tournait pas rond, et il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Comme quoi, même lorsque ça va mal, on est tellement touché par la malédiction qu’on ne s’en rend même pas compte. Il y en avait des pires… Oh, oui. Mais, il avait vu ses doses d’atrocité pour les quinze prochaines vies. Par Merlin, il avait vu tellement de choses regrettables. S’il pouvait prendre ces souvenirs et les jeter à la poubelle, ce serait avec plaisir. Mais d’un côté, ces choses formaient l’esprit d’un homme, non ? Il tira un t-shirt par-dessus son poitrail et quitta sa chambre d’un pas décidé, laissant son chien, Andy, le choix de le suivre ou non. Pas étonnant, le toutou le suivit sans broncher. Il gravit les quelques marches qui le séparaient du rez-de-chaussée, avant de sortir. Dehors le soleil commençait à peine à se lever au dessus des collines, et la rosée matinale était encore au berceau de son existence. Il sourit en voyant ces gouttes sur les toiles d’araignées, et de sentir dans l’air l’humidité naturelle d’un tel lieu. Il avait passé du temps dans ces déserts, anéantit par la chaleur, incapable de se satisfaire d’eau. Il aurait pu utiliser le sortilège de l’ « aguamenti », mais il avait refusé : ce serait prendre avantage de sa condition de magicien sur ses camarades militaires moldus. Et s’il avait fait sortir de l’eau de nulle part, on l’aurait questionné, et, croyez moi, dans les matières top secret des gouvernements, il y a bien des atrocités cachées. Il s’était tenu à la simple fonction du devoir de protection et de pourparler avec les sorciers locaux, et avait tenté d’éclaircir la situation. Malheureusement, il avait échoué dans sa tâche, pour lui tout du moins. Sa nation l’avait honoré d’une médaille, qu’il avait mise au fond d’un sac à bagage, qu’il avait rempli et jeté sur l’épaule, quittant sa famille complètement moldue, son fils sur les épaules, son chien à la laisse et le hibou en éclaireur. Il était retourné dans le monde magique pour tenter d’échapper à la décadence moldue. Mais bon, c’était un peu raté pour l’instant. Il avait laissé son fils au Chaudron-Baveur, avant de trouver un métier. Il pensait que ça serait facile, oui, bien sûr. Mais non, les choses se compliquent toujours quand on pense que c’est fini. Il voulait la paix, la guerre est venue jusqu’à lui. Comme toujours. Il fixa le lever du soleil, doucement, sans dire mot. D’autres sorciers passèrent, le toisèrent avec son attirail de moldu, eux, dans leurs longues robes de magiciens. Il n’avait jamais pris l’habitude, il était venu d’une famille à 100% moldue, que voulez vous ? Les longues robes, pour un homme comme lui, c’était un peu trop d’égo en une fois. Son chien fixa longtemps un papillon qui voletait de tous les côtés, avant d’aboyer, en regardant le côté du bâtiment contre lequel ils s’étaient placés. Il y avait quelqu’un, là bas. Le chien quitta sa position aux pieds de son maître, et ce dernier se tourna vers ce que son chien considérait comme un danger. Le rappelant au pied, ce dernier ne vint qu’après avoir réveillé la moitié du village de Pré-au-Lard. Ne sortant même pas sa baguette magique – réflexe perdu en côtoyant les moldus – Roderick finit par se tourner à nouveau. Il n’allait pas se déranger pour un pauvre chat qu’Andy avait certainement traumatisé. Il lui adressa un sourire, avant de lui murmurer un « bon chien ! », en lui flattant le haut du crâne. Il avait toujours adoré ce chien, qui désormais allait sur l’âge. Son patronus avait pris la forme de ce chien, et s’il devait un jour se faire animagus, il espérait prendre la forme de ce berger allemand. C’était un animal brave, qui avait partagé la grande moitié de la vie de Roderick jusqu’à maintenant. Il connaissait mieux son chien que son fils, même si ce n’était pas intentionné… Cependant, un craquement retentit, et cette fois Roderick tourna pour se bon la tête en fronçant les sourcils.

« Qui va là ? » demanda-t-il, en se redressant. Au garde-à-vous. Il fixa l’obscurité, tentant de discerner une forme potentielle. Ou une forme de danger. Les choses étaient tellement difficiles…
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