Hot Nightmare

« L'histoire est un cauchemar dont je cherche à m'éveiller. »
- James Joyce

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Debout, derrière un petit comptoir en bois vernis, Douzt regardait les être imposants qui se trouvaient devant elle. Elle était dans une cours de justice, se trouvant derrière le banc des accusés, mais tous semblait flou, excepté deux étranges personnages tous deux vêtus d’une robe noir et d’une perruque blanche. L’un deux tenait un marteau en bois à la main droite. Ils étaient plus grands que nature et leur tête était plus grosse que leur corps, déséquilibrant l’équilibre de celui-ci. Les deux grandes bouches lui criaient après, elle avait de la misère à percevoir ce qu’ils disaient comme s’il y avait un gros bourdon qui bourdonnait dans ses oreilles. Elle avait envie de fuir, mais ses pieds semblaient bétonner dans le sol. Elle sentit un choc à la tête, on venait de la frapper, sans doute parce qu’elle n’était pas attentive. Elle regarda donc attentivement les deux grandes têtes, la femme ouvrit la bouche et sembla venir l’avaler. Elle réussit finalement par s’échapper dans un long couloir qui ne semblait pu finir. Il n’y avait aucune porte et aucune fenêtre, juste des murs d’un vert crasseux. Douzt jeta un coup d’œil derrière son épaule, elle était poursuivit par les deux juges. Celui qui tenait le marteau allongea son bras d’une manière dont Douzt aurait jugé inimaginable, tentant de l’écraser sous le poids du marteau.

La respiration halletante, comme si elle avait véritablement couru, Douzt se réveilla en sursaut, pleine de sueur et en pleur. Elle regarda horrifiée si les deux grands personnages étaient toujours là, mais ne vit que les rideaux de son lit et une noirceur l’accueillir. Elle vérifia que ses voisines de chambre étaient toujours endormies, elle n’aurait pas aimé que quelqu'un la voit ainsi. C’était silence totale, tout le monde dormait, sauf elle. Elle se recoucha, tentant de penser à autre chose, mais les deux grands personnages qui la remplissaient d’effroi étaient toujours présents dans sa tête. Elle recommença à paniquer, mais cette fois-ci bien réveillée. Elle pleura encore un peu, puis se reprit. Elle essuya ses yeux rougit par les larmes, attendit quelques secondes, mais c’était inutile personne dans le noir ne le remarquerait. Elle se glissa hors du lit, se demandant si elle devait apporter quelques choses, mais elle finit par ne rien apporter du tout. Elle quitta la chaleur de son lit douillet. Le plancher était froid, ce qui la fessait frissonner légèrement, mais elle marchait lentement pour ne pas faire craquer le plancher. Elle jetait des coups d’œil furtif, ayant toujours peur que les deux immenses personnages sortent de nul pars. Elle précipita un peu plus le pas, recommençant à angoisser. Elle ouvrit la porte de la chambre des garçons doucement, mais celle-ci grinça tout de même, ce qui lui fit lâcher une légère grimace. Par chance, personne ne s’était encore réveiller. Du moins, elle ne comptait qu’en réveiller un en particulier. Elle se faufila dans son lit, tentant de cherche un certain réconfort. Elle lui caressa les cheveux pour tenter de le réveiller en douceur. Mais il ne bougea pas, sans doute était-ce trop doux.

Elle le brassa un peu, puis lui chuchota quelques mots à l’oreille. « Keven, réveille toi. » Crier aurait réveillé toute la maisonnée et ce n’était pas l’objectif à atteindre. Elle passa ses bras autour de lui, la traversée dans la chambre avait été plutôt frisquette, mais elle se sentait plus en sécurité maintenant. Elle souffla dans son cou, cherchant un signe. Était-il réveillé, dormait-il encore, jouait-il la comédie.? Elle, elle se serait réveillé toute suite. La nuit la rendait nerveuse, elle lui fessait sortir des fantômes de l’ombre.

Ce qu’elle était magnifique dans ses tissus fins… Elle ne portait quasiment rien, mais ce qu’elle était belle et excitante. Quand elle dansait pour lui avec tous ses mouvements, Keven ne pouvait la quitter de son regard bleu. Elle était belle. Il la voulait pour lui. C’était tout nouveau ses rêves, pourtant, lui, il se croyait réellement réveiller. Il avait l’impression de pouvoir la toucher. Parfois Douzten dans son costume de Strip-tease l’effleurait, il croyait réellement à ce contact. Seulement, il rêvait. Douzten sa meilleure amie depuis des années faisait parties de ses rêves érotiques depuis un moment. Jamais, il n’avait fait ce genre de rêve… Depuis peu, tout semblait avoir changé. Keven désirait Douzten dans son lit et plus qu’elle dansait dans ce rêve pour lui, plus qu’il la voulait coller contre elle. Son désir était de plus en plus fort, inconsciemment, il était déjà là depuis des années, mais maintenant… c’était fou. Les yeux du jeune homme ne quittaient pas les courbes de la belle jeune femme. Souvent, Douzten venait se coller contre lui, ce dernier essayait à chaque fois de la garder pour lui… Il voulait essayer les plaisir nocturnes avec la belle. C’était excitant à un tel point ce strip-tease. Jamais, il en avait eut un en vrai, maintenant il l’avait. C’est ce qu’il croyait, mais n’oublions pas qu’il est dans son fichu rêve. C’était fou, comme il avait envie de toucher, de caresser et d’embrasser. Un désir qu’il ne pouvait contenir. Keven quitta sa chaise pour aller toucher à Douzten qui dansait. Elle se mit à danser autour de lui, sans qu’il puisse lui toucher. Elle la sentait tourner autour de lui. Keven commençait à s’énerver de ne pouvoir lui toucher. Keven serait près à se mettre à genoux pour pouvoir toucher à ce corps qui lui était interdit en ce moment même. Douzten lui vola un baiser dans son rêve, il était heureux maintenant. C’était ce qu’il voulait depuis le début. C’est là que tout commença, sachant qu’il n’en restait plus bien long à ôter… qu’il s’excita de plus en plus. Son organe masculin en était la preuve de l’excitation qu’il vivait… Tout alla vite encore plus vite… Douzten et lui étaient très près maintenant. Ils étaient prêt à passer à l’acte sauf que…

Quelqu’un essayait de le réveiller. Keven lâchait quelques gémissements à chaque fois que la personne continuait à essayer de le réveiller. Il ne voulait pas quitter Douzten. Son rêve était en train de tout se défaire. Il la quittait. Son corps s’éloignait de celui de Douzten… Comme si quelques choses l’attiraient vers la réalité. Il criait à plusieurs reprises des non répétitif, suppliant morphée de rester. Keven finit par se réveiller. Ce n’est pas qu’il se fit secouer à plusieurs reprises, mais c’était quasiment ça. Keven était réveillé, mais son esprit était toujours dans le rêve qu’il avait quitté trop tôt. Pourquoi le monde était-il si cruel ? Dites-lui ! Keven regarda la personne qui était dans son lit. Il s’assit et reconnu Douzten. Keven eut le saut. Douzten… Celle qui était dans son rêve était dans son lit. Était-ce un signe ? Keven avait toujours cette envie d’elle. Son côté pervers augmenta. Huuum, une fille dans son lit… Que faire de mieux que d’avoir ses premiers plaisirs nocturnes pour sa part ? Keven dirigea une de ses mains vers le visage de Douzten. Il ne dit rien, toujours rien, mais sa main descendait vers la poitrine de Douzten sans dire un mot, il touche à sa poitrine. Keven était nerveux. Il n’avait jamais touché aux attributs féminins, sauf les fesses. C’était sa première exploration. Keven était un sale pervers depuis peu. Pourquoi ? Aucune idée. Mais ce qu’il pouvait être con ! Le Gryffondor la regardait, il s’imaginait dans un autre rêve maintenant, mais ce rêve semblait être plus vrai encore. Il la touchait doucement… Sans brusquerie.

« Douzten. J’aimerais connaître avec toi ! »
Dit-il sans tout dire. Il parlait en parabole. Il fallait pardonner.
« As-tu envie de le faire avec moi ? » Il se trouva con tout d’un coup… « Désolé… Je suis con ! Je ne devrais pas te demander… ça ! C’est mal poli. Ça ne se fait pas. » Il la regarda affectueusement. « Ça va Douzty ? Pourquoi es-tu dans mon lit ? »

Bon, c'est pas mon meilleur.

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Il fallait croire que c’était un vrai ours en hibernation. Elle savait qu’il était difficile à réveiller, puisqu’à chaque cauchemar c’était lui qu’elle venait voir, mais cette fois, il semblait attaché à son sommeil plus qu’à son habitude. Elle le brassa davantage, elle ne réussit qu’à lui arracher des gémissements. «Réveille-toi, Keven.», dit-elle, ajoutant d’une toute petite voix : « J’ai fait un cauchemar.». Que fallait-il pour le réveiller.? Elle le frappa, pas assez pour faire mal, mais juste assez pour surprendre. Son meilleur ami fini enfin par ouvrir les yeux, mais celui-ci ne semblait pas réveiller pour autant. Elle lui adressa un petit sourire pour lui souhaiter la bienvenue hors des bras de Morphée. Il la regardait d’une drôle de façon, il était étrange. Pourtant, il n’y avait rien de bien spéciale son pyjama, un mini-short bleu poudre avec le chiffre 64 écrit dessus en blanc et une camisole blanche. Elle avait les cheveux en bataille, et alors.? Elle frissonna, peut-être aurait-elle du mettre un soutien-gorge, elle aurait peut-être eu moins froid. Elle se colla à Keven pour se réchauffer un peu et se rendit bien compte qu’elle l’avait réveillé au milieu d’un rêve spécial. Toujours muet, Keven semblait être sur une autre planète. Douzt aurait aimé pouvoir lui raconter son rêve, comme elle le fessait habituellement et se faire réconforter. Elle commençait à se fâcher un peu de son état de torpeur. Elle aurait du le frapper plus fort, se dit-elle en elle-même. Il était dans sa tête avec une autre fille. Qui sait peut-être avec plusieurs.? La fille de ses rêves, elle était soudain un peu jalouse. Elle regarda Keven, il semblait ébahit, elle ne dit rien attendant qu’il se réveille, mais avec étonnement elle se rendit compte qu’il touchait à sa poitrine. Douzt devint soudainement nerveuse, elle ne l’avait jamais été. Son corps avait souvent été touché, caressé par un homme, mais cette fois, elle frissonna. Elle n’aurait jamais cru qu’il l’a toucherait un jour. Lui qui avait résisté si longtemps à la chose. Lui qu’elle avait surnommé chasteté. Ils s’étaient collés, sans plus. Un feu bouillait en elle, du désir et de l’incompréhension. Était-il réveillé.? Ou toujours dans son rêve, avec l’autre fille.?
« Douzten. J’aimerais connaître avec toi ! »

Il n’était pas des plus clairs dans ses dires, mais son corps parlait amplement. Et puis, c’est son nom qu’il avait prononcé. Le sien.!

« As-tu envie de le faire avec moi ? »

Si elle se serait écoutée, elle aurait pris ses jambes à son cou, mais quelque chose la poussait à rester. Elle le voulait plus que tout et sa méthode de défense avait prit le bord. Elle ne fuyait pas, elle éprouvait pour lui plus que de l’amitié, mais elle ne savait pas comment nommé cela. Était-ce seulement du désir.? Ou le simple fait qu’il les refuser durant si longtemps. Elle le voulait, lui, entre ses cuisses. Durant plusieurs années, elle avait tournée autour de lui, tenter de trouvé la faille à la chasteté du jeune homme et à ses valeurs. Et voila, qu’il s’offrait à elle avec une simplicité toute simple. C’était maintenant elle qui restait muette, tandis que son corps ne demandait qu’une chose, lui.

« Désolé… Je suis con ! Je ne devrais pas te demander… ça ! C’est mal poli. Ça ne se fait pas. Ça va Douzty ? Pourquoi es-tu dans mon lit ?»

Elle avait fini par oublier son mauvais rêve, de toute façon, il n’avait plus aucune importance. Elle le regardait lui, de son regard bleu, elle tentait de percer les instants précédents. Ses mains, caressèrent son torse. Elle s’assit sur lui, ses jambes entourant son corps. Elle l’embrassa dans le cou, puis lui chuchota à l’oreille : «Embrasse-moi.» Ses mains continuèrent à découvrir son corps. Elle ne s’était jamais donné de cette façon. Elle ne comprenait pas tout ce qui se passait, mais elle savait juste qu’elle en avait envie. Elle ne comprenait pas pourquoi elle se laissait aller comme ça. C’était plus fort qu’elle. Elle passa ses mains dans ses cheveux, puis descendit ses mains jusqu’à son échine. Ses démons étaient parties.

Keven Dawson provenait d’une famille catholique qui n’était pas comme tous les « catholiques » d’aujourd’hui. Je vous explique. Le jeune homme a rarement vu les courbes d’une femme. Les femmes lui fait peur, car il s’éloigne de sa première volonté… dieu. Il a toujours aimé regarder les femmes, il est loin d’être homosexuelle. Vous n’en avez pas idée. Keven adore les femmes, il adore les regarder, il aimerait les toucher aussi. C’est un jeune homme qui va bientôt exploser. Il rêve, depuis quelques temps, a des choses obscènes. Il a honte de lui, mais en même temps…Ce que ça avait l’air bon. Il voulait essayer, goûter et s’amuser. Pourtant Keven, avait un subconscient qui lui disait qu’il allait faire une énorme bêtise et qu’il allait un jour regretter son choix, il allait regretter en voyant le visage de ses parents déçus que leur unique fils s’est éloigné de la religion, de leur volonté. Keven voulait voler de ses propres ailes, mais c’était si compliqué. Il ne voulait pas être un fils à papa ou à maman. Ce n’était pas lui. Il aimait les femmes, il les voyait dans des positions… sexuelles. Il en devenait de plus en plus fou. Il les imaginait. Il hallucinait. Keven avait envie d’en essayer plus qu’une. Ce n’est pas rare qu’il se réveille avec une érection. Oh le petit coquin ! Il a rêvé… de ? Plusieurs filles, encore et encore. Ce n’est pas pour rien qu’à son réveil, il toucha à la poitrine délicate de Douzten, sa meilleure amie. Il la considérait toujours ainsi, même s’Ils s’étaient séparés un peu plus jeune. Il avait eut de fort sentiment pour elle, mais… il avait oublié ses sentiments par le fait qu’elle s’était éloignée et avait changé. Elle était devenue une sorte de garce, mais pour lui toute femme cachait une portion de garce en dedans d’elle. Les femmes restent des femmes. Elle pouvait être belle à l’extérieur, mais laide à l’intérieur. Keven savait que Douzten avait un bon fond, il l’avait connu à sa première année. Il s’était rapidement attaché à elle. Il avait eut beaucoup de peine quand elle s’était éloignée. Keven est un garçon assez sentimentale, ne soyez jamais étonné de le voir dire ; j’ai de la peine qu’elle m’ait quitté. Mais ce n’était pas le sujet. Le garçon avait changé tout au autant qu’elle avait changé quand ils étaient plus jeune. Il était devenu un garçon plutôt dévergondé. Il était rendu comme c’est salaud qu’on voit dans les films, qui pense seulement à la baise sans se soucier du lendemain. Sa première fois, il le ferait avec la fille qui avait été dans ses rêves. Le rêve qu’il avait quitté en sentant un corps contre lui et en entendant la magnifique voix d’une femme qu’il connaissait…Douzten.

Jamais il n’aurait cru à ça. Jamais il n’aurait cru être capable d’agir ainsi. Surtout qu’il n’avait jamais brusqué personne. Il lui avait clairement dit qu’il avait envie d’elle, qu’il avait envie de faire l’amour pour la première fois avec elle, mais sera-t-elle la dernière ? Non certainement pas. Il voulait seulement essayer pour la première avec elle. Il avait rêvé d’elle depuis un bon bout. Comprenez un peu ! Il venait de rêver d’elle dans plusieurs positions sexuelles. Keven reste un homme. Il avait ses besoins animaux à combler, mais il n’avait jamais fait ça. C’était la première fois qu’il touchait à une poitrine. Il n’avait pas demandé la permission comme il l’aurait auparavant, car il ne brusquait jamais personne, il était poli. Jamais, il n’aurait touché Douzten de la sorte. Il l’aurait seulement serré dans ses bras. Il n’aurait jamais touché à ses lèvres… Ni à des endroits qu’il réservait que pour ses petites amies du moment. Keven… avait changé. Ça personne ne pouvait contredire. Il était couché dans son lit avec une fille à ses côtés. Il ne pouvait nier l’envi qu’il avait. Il l’avait exposé haut et fort, mais il se trouvait totalement de lui avoir dit cela. Il le luit dit aussi, s’excusa comme il l’avait si souvent fait auprès des demoiselles qu’il avait cru brusqué ou dérangé. On ne changeait pas le jeune Dawson aussi facilement. Il avait même protégé sa sœur, il avait tenté. Si ses parents apprendraient, aurait-il le même sort ? Il fallait bien voir et essayer. Il devait faire l’amour à cette dernière. Il la fixait de ses yeux bleus. Il attendait des réponses à ses dernières questions qui était plus lui. Elle entendit enfin sa voix. Celui-ci la regarda étonné. Elle venait de lui dire de l’embrasser. Il s’exécuta rapidement. On n’avait pas besoin de le supplier ou l’harceler pour le faire. Il l’embrassa passionnément, Il avait envie. Envie d’elle plus que tout au monde.

« Oh Douzt’ je suis horrible. Je brusque les choses. Pardonne-moi »

Il l’embrassa de nouveau. Keven se collait à elle. Il essayait toujours de sentir de plus en plus son corps contre lui. Keven partit en exploration après quelques minutes. Il n’avait jamais touché. Il avait vu dans les films ou encore dans les revus pornographiques, sinon… rien.

« Douzt apprend-moi. Je… je ne sais pas. Je n’ai jamais touché. » Celui-ci la regardait. Il toucha son visage délicatement. « Je… je… suis aussi… très nerveux. »

Ses lèvres goutaient les siennes, saveur sucrée et douce. Elle n’aurait pu rêver mieux comme consolation après cet horrible cauchemar. L’homme qu’elle aimait, bien qu’elle ne l’ait jamais admis et ne le fera sans doute jamais, l’embrassait passionnément. Elle aimait sentir son poids tout contre elle. Elle fut déçue quelques instants qu’il ne résiste pas à ses avances comme autrefois, elle le croyait différent des autres jeunes hommes, mais enfin, elle pouvait l’avoir lui. Celui pour qui la religion passait avant toute chose et qui en avait retourné plus d’une. Et voilà, qu’ils allaient faire l’amour. Tout simplement et spontanément. Douzt se sentait fondre sous les caresses. Elle avait à la fois envie de fuir par peur d’être blessée, mais elle avait tellement envie de lui. Elle n’aurait pu partir, elle aimait trop ses mains qui se baladaient sur son corps, découvrant la basse de ses hanches, le creux de ses épaules, les courbes de ses seins. Leurs lèvres qui rencontraient. Les papillons dans le ventre. Elle n’avait pas eux autant de papillons depuis longtemps. Être nerveuse, ce n’était pas dans son habitude. Il l’embrassa tellement passionnément qu’il finit par lui montre la lèvre. Elle porta sa main à sa lèvre pour se rentre compte qu’elle saignait légèrement. La voix légèrement tremblante il dit : « Douzt apprend-moi. Je… je ne sais pas. Je n’ai jamais touché.» Ils se fixèrent quelques secondes dans les yeux. Il toucha son visage délicatement rajoutant : « Je… je… suis aussi… très nerveux. » Il n’avait pas besoin de le dire cela paraissait dans ses gestes, mais Douzt s’en foutait.

Elle haussa légèrement le sourcil, puis sourit d’un petit sourire coquin. Elle lui apprendrait tout en plusieurs leçons, ainsi elle s’assurait de ne pas le perdre trop vite, pour le perdre pour de bon après. Elle allait lui offrir les armes les plus redoutables ; l’art de séduire. Déjà qu’il avait un corps de rêve et une opinion bien à lui ; difficile de lui résister. Il ne s’en rendrait surement pas compte, ce n’était qu’un homme après tout. Et justement étant homme il ne refuserait pas cette offre. Elle agrippa la tête de Keven, approchant doucement ses lèvres des siennes, mais ne les touchant pas. Juste assez pour qu’il sente le souffle sur sa peau. Il tenta de l’embrasser, mais elle recula, puis refit la même chose, cette fois-ci allant jusqu’à un simple effleurement. « Première leçon, chuchota-t-elle, le désir. » Elle finit par l’embrasser, le baiser n’en était que plus doux. « Deuxième leçon et dernière pour aujourd’hui, tu dois être tendre et faire sentir ta partenaire comme si pour toi il n’existait qu’elle. » Elle l’embrassa derrière les oreilles, puis dans le cou, parfois ne fessant qu’effleurer, ressentant quelques frissons. Le jeune homme semblait tendu. Elle lui chuchota à l’oreille :

« T’en fais pas Keven, ça se fait tout seul. Dis-toi juste que c’est moi, Douzt. »

Elle espérait que cela ne refroidirait pas le jeune homme. Ils étaient meilleurs amis depuis longtemps maintenant. Peut-être ressortirait-il ses valeurs à la con, l’amitié blablabla. Elle ne fit qu’augmenter le nombre de ses baisers, cachant sa peur que tout finisse par s’arrêter. Descendant le pantalon-pijama de son ami. Embrassant son torse. Il était chaud. Elle ne pensait plus à rien d’autre, juste elle et lui. C’était Keven après tout, son Keven. Il n’y eu plus aucune barrière, elle se sentait totalement à l’aise.

Allait-il se rendre jusqu’au bout comme dans son rêve un peu plus tôt ? Il le croyait. Il croyait être capable, mais était-ce certains ? Il n’en savait pas plus qu’il en faut. Il faut dire que c’était un manque de respect envers ses parents ce qu’il s’apprêtait et voulait faire. Mais comprenez un peu ! Ses hormones étaient totalement dans le tapis et ça depuis des années déjà. Le gryffondor changeait de plus en plus, s’éloignant de dieu. Qu’est-ce qu’il lui arrivait ? Il n’avait aucun droit de se mettre à dos avec ce qu’il croyait dur comme fer depuis tout petit. Il devait faire qu’un avec la sainteté. Oubliait-il lui-même qui il était ? Non. Il avait toujours voulu toucher l’objet le plus interdit qui soit sur terre, la femme, dont il donnerait sa virginité, même si techniquement l’homme avait le droit de toucher à ce qu’il désirait tandis que la femme devait rester vierge jusqu’au mariage où elle se donnera qu’à un seul homme, son mari. Pourquoi être aussi chaste qu’une femme ? Pour faire plaisir à ses parents qui ne voulait pas d’avoir qu’un tombeur ou un accro à la baise avec plusieurs filles qui sont toutes différentes. Il était un garçon doux et romantique, alors pourquoi voulait-il précipiter cet acte ? Ne voulait-il pas attendre le bon moment ? Si. Ne devait-il pas attendre ? Il n’avait pas le droit de le faire avec sa meilleure amie, celle qu’il avait jadis aimé comme un fou et qui l’avait finalement abandonné pour aucune raison pour revenir vers lui, il y a quelques temps. Il ne pouvait pas partir sur des bases intimes avec Douzten. Il ne pouvait pas faire l’amour avec elle. C’était sa meilleure amie, logiquement. Pourtant, il était attiré par elle. Elle était belle. Elle le désirait tout autant, sinon elle lui aurait dit non.

Keven continuait à l’embrasser dans sont lit. Il avait osé toucher à son sein sans le demander. Le gryffondor avait littéralement changé, mais pourquoi et comment ? Personne ne le savait en réalité. Il touchait à Douzten sans gêne. Il n’avait même pas de demander ce qu’elle venait faire dans son lit, il l’avait touché. Il lui avait embrassé passionnément et il l’avait mordu. Elle saignait, il le voyait. Il lui avait fait mal, mais ça ne le dérangeait pas plus que ça. Étrange ! Habituellement, il se serait arrêté pour prendre soin de la personne. Ce n’était PAS Keven Dawson. Qui avait pris le contrôle du pauvre jeune homme ? Personne, serait-ce des pulsions sortis de nulle part ? Il ne devait pas agir ainsi avec une amie, mais c’était plus fort que lui. Il avait besoin de connaître avec une personne qu’il aime et qu’il a aimé de tout cœur. Pourtant… c’était si difficile pour sa conscience. En plus, Douzten avait de l’expérience dans ce domaine. Comment ne pas la décevoir ? Tout était si compliqué pour le pauvre Keven. Le gryffondor était décidément plus convaincu de la tournure des choses. Il se sentait mal.

« Première leçon le désir. (…)Deuxième leçon et dernière pour aujourd’hui, tu dois être tendre et faire sentir ta partenaire comme si pour toi il n’existait qu’elle. (…)T’en fais pas Keven, ça se fait tout seul. Dis-toi juste que c’est moi, Douzt. »
« Je ne peux pas ! NON je ne peux pas. »

Keven commença à paniquer. Il ne se sentait plus à l’aise du tout. Il repoussa Douzten et se leva brusquement. Le gryffondor avait l’intention de s’éloigner rapidement possible de son lit et de Douzten. Il ne voulait plus. Sa conscience avait gagné. Il alla s’asseoir dans la salle commune où il réfléchissait. Qu’avait-il presque fait ? S’il l’avait fait, comment leur relation aurait devenu ? Pour lui, c’était maintenant Clair, il ne pouvait coucher avec Douzten, même si une partie de lui, le désirait.

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*Hot* Nightmare

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