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 Pourquoi diable dans "salle commune" y a t-il le mot commun ?

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Pourquoi diable dans "salle commune" y a t-il le mot commun ? Vide
MessageSujet: Pourquoi diable dans "salle commune" y a t-il le mot commun ?   Pourquoi diable dans "salle commune" y a t-il le mot commun ? EmptyDim 20 Déc - 21:04



    Premier post réservé à Synthia Grey.



    Quelle que soit l'heure, quel que soit l'endroit, vous pouvez tester vous même il n'y a pas moyen d'être tranquille dans ce foutu château. Vous en avez marre de votre voisine de chambre ? Allons bon vous pourriez vous décider à aller dormir sur le sofa de la salle qu'elle serait quand même là a vous dévisager à votre réveil. Vous ne pouvez plus supporter les singeries des mecs de Griffondor à qui vous n'avez pas trop le choix de faire de la place dans VOS cachots ? Se réfugier chez Serdaigle serait une solution mais il n'est pas certain qu'il y ai moins de crétin là-bas, au contraire... Vous n'êtes absolument pas d'humeur à aller galérer sur un devoir de potion ? Si on oublie que vous aurez le prof à dos, vous pouvez toujours ne pas le faire.
    Alors vous vous lever péniblement de votre lit chaud et douillet. Vous vous habiller tout en gueulant un coup sur la greluche qui vous pompe l'air et réprimer une envie folle de l'avada kedavrasiser. Vous vous lancer dans la salle de bain, pensant certainement que la douche et les préparatifs du matins sont de bons moyens de faire passer votre mauvaise humeur. Après le séchage vous vous lancer à l'assaut de vos cheveux emmêles en pestant une ou deux fois contre la gamine de 11 ans qui vous regarde avec des yeux grands comme des soucoupes, un sourire abruti sur la face comme si elle venait de voir arriver le père noël. Vous ne faite que vous peigner pourquoi diable même ça en devient-il un spectacle !?! Brossage de dent, touche maquillage sobre et légère, un pchit de parfum et vous voila à tourner devant vos malles sans avoir la moindre idée de ce que vous aller porter aujourd'hui pour encore faire sensation. Au bout d'une demi heure d'essayage et de commentaires sans aucune substance de vos compatriotes Serpentardes vous finissez par vous décider. Une jupe en jeans assez courte pour le coté sexy, des bas noires pour avoir chaud, un simple top noir sobre et moulant pour la touche classe, des bottes sans talon d'un gris vert qui s'accorde parfaitement avec les bijous en bronze doré que vous porter autours du cou. Au fond un look plutôt urbain et confortable. Un look moldu, c'est le week-end pas question de porter l'horrible uniforme vert et argent. Une fois satisfait d'un coup de baguette vous changer de coiffure, de jolies et légère boucle anglaise pour changer un peu. A partir de ce moment là vous n'en pouvez plus des questions existentielles des autres Serpentardes. « Où as-tu acheter ce super chouette haut? », « Je peux t'emprunter ton pull à imprimés verts? », « Tu ne saurais pas où est ma brosse à cheveux ? », « Comment tu fais pour choisir entre autant d'affaires ? » patati, patata vous en venez à vous demander si vous ne devriez pas en exterminer une ou l'autre pour qu'elles remarque que vous n'êtes pas leur copine et par réflexe plus que par réelle envie vous répondez un non froid, menaçant, catégorique à toute leurs âneries. Vous vous lancer ensuite dans les escaliers après avoir trouver votre bouquin de Potions et vous respirez pour la première fois de ces dernières 45 minutes. Et pour bien finir toute cette torture, vous n'arriver plus à positiver, vous êtes de mauvaise humeur ! Et de très mauvaise humeur, on a plutôt intérêt à se cacher quand vous êtes dans un état pareil. Enfin je dit vous mais je crois que tout le monde à bien compris que je résumais le début de matinée de la jolie serpentarde Erwin Naggans. Si son humeur était une bombe et les autres élèves le détonateur cela ferait longtemps que Poudlard aurait été rasé de la carte. Qu'est ce qu'elle aurait pas donner pour une pièce, même rikiki, au chaud et dont personne ne connaitrait l'existence pour s'y réfugier ne serait-ce que quelques heures. Enfin soit, c'est beau de rêver. En attendant ça ne fera pas avancer son devoir de potion. Soupirant d'agacement la demoiselle alla s'effondrer sur le canapé noir de la salle commune après avoir menacé un tas d'élève du regard. Le premier qui l'approche, illégal ou pas, elle n'hésitera pas à lui faire regretter d'un long, très long Doloris.
    Tout n'était que charabia en ce début de matinée. Elle lisait des phrases dont la moitié lui semblait dans une autre langue et n'essayait pas de comprendre l'autre moitié. Elle n'avait définitivement pas la tête à parler de l'Amortentia. D'ailleurs elle n'avait déjà pas compris au cours à quoi pouvait bien servir une telle potion. Vous prenez une batte de base-ball et vous frappez fort sur la tête de votre adversaire et il sera tout aussi confus que si vous aviez du imaginer un stratagème bidon pour lui faire boire la potion sans qu'il ne s'en doute. C'est casse couille comme devoir non d'un chien ! C'est d'ailleurs sur cette pensée brillante qu'elle fit valser ses parchemins et son bouquin sur le sofa à coté d'elle. Elle n'arriverait à rien, dans son état comprendre l'utilité du bézoard c'était comme essayer de converser intelligemment avec un Poufsouffle, impossible ! Pendant que messieurs les Griffondors étaient déjà en train de provoquer messieurs les Serpentards, s'envoyant eux même valser vers un échec cuisant, Erwin tentait une nouvelle activité. A la manière moldue, old school, elle s'appliquait gentiment du vernis noir sur les ongles de ses fines mains. Ne détournant les yeux de son occupation que pour lancer des regards hautain et exaspéré aux alentours elle fut néanmoins bien contente de voir se profiler une nouvelle occupation au loin. Venait d'entrer dans un courant d'air glacé miss Grey. Oui oui, Synthia Grey nous faisait, en cette « douce » matinée, don de sa présence. Se fameux sourire moqueur au coin des lèvres, Erwin tourna ses grands yeux gris/bleus vers la nouvelle arrivante. L'observant de loin, la lueur malicieuse brillant à nouveau dans ses iris glaciales. Retournant à son occupation première elle ne put néanmoins pas s'empêcher une petite remarque lorsque l'autre blonde passa à sa hauteur.


    « Tu es plus splendide que jamais Synthia chérie »


    Respirer la douce odeur de l'ironie de si bon de matin quoi de mieux pour sentir revenir la bonne humeur couler dans vos veines ? Un bout de chocolat ? Ouais très peu pour elle, pis pour moi aussi. Non rien n'était mieux qu'ennuyer un peu Synthia pour se remettre un peu de bonne humeur. Essayez, vous m'en direz des nouvelles !




Dernière édition par Erwin G. Naggans le Dim 10 Jan - 12:52, édité 6 fois
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Synthia Grey
Synthia Grey
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▌Citation :
«Méfiez-vous de tous ceux en qui l'instinct de punir est puissant»
Nietzsche

▌Clan : Le pouvoir mène au succès.
▌Âge : 19 ans. (7 août)
▌Année : 9ème année
▌Maison : Slytherin
▌Sang : Mélé
▌Humeur : Solitaire
▌Poste au Quidditch : Poursuiveuse.

▌Crédit(s) : (c) fae

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MessageSujet: Re: Pourquoi diable dans "salle commune" y a t-il le mot commun ?   Pourquoi diable dans "salle commune" y a t-il le mot commun ? EmptyLun 21 Déc - 19:58

La nuit qui venait de s’écouler n’avait pas été ce que l’on pouvait qualifier de tout repos. Cela faisait pas mal de temps maintenant qu’elle ne souffrait plus de troubles du sommeil et qu’elle avait apaisé toutes les raisons qui pourraient la pousser à se réveiller en sueur au petit matin. Pourtant, sa nuit avait été agitée d’un cauchemar sans fin. Pas tellement un cauchemar finalement, mais plutôt le retour d’une scène qu’elle avait réussi à mettre de côté tant bien que mal. S’étant ainsi levée aux aurores, elle avait quitté le repaire des serpents pour aller prendre l’air, faisant fi du règlement en vigueur. De toute manière elle était préfète en chef, et prête à servir les intérêts la directrice si le besoin devenait nécessaire et indispensable pour son matricule. Alors autant dire que le règlement elle s’en moquait comme de sa première brosse à dent. Miss Grey avait revêtu son long manteau chocolat d’hiver, prête à affronter la brise glaciale de décembre. Ses pas la guidèrent jusqu’à la volière où elle comptait rendre visite à sa chouette. Chouette qu’elle avait boudée depuis qu’elle avait appris la « renaissance » de sa défunte de mère. Pourquoi un évitement soudain de son animal alors que le problème venait de sa génitrice ? Le volatile portait le même nom que sa mère, une idée qu’elle avait trouvé salvatrice afin de lutter contre le manque de cette dernière. Une idée complètement idiote. Vraiment. Encore aurait-il fallut qu’elle prévoie que sa mère soit encore en vie et qu’elle l’avait pleuré et idolâtré pendant tout ce temps, pour rien.
L’agitation qui prenait place dans la tour des oiseaux réchauffait un minimum les lieux, si bien qu’elle sortit les mains de ses poches non les frotter entre elles. Rapidement elle vit une chouette fondre vers elle, une chouette qui ne s’arrêta pas et qui aurait manqué de la percuter de plein fouet si la verte et argent ne s’était pas retirée de sa trajectoire à temps. Une manière animale de lui faire comprendre qu’elle n’était pas spécialement heureuse de s’être vue abandonnée pendant plus de trois semaines, au moins. Synthia tendit son bras gauche en l’air, de façon à ce que les serres de la chouette puissent se refermer dessus. Une fois sur son avant-bras, elle sentit une légère douleur au niveau du dos de sa main. Rien de bien méchant, juste ce que l’on ressent lorsque votre animal rancunier vous pince affectueusement.
« C’est bon t’as finis maintenant. »
Un hululement strident lui perça les tympans. Anne-So quitta son perchoir de fortune, fit une envolée vers son lieu de repos et revint une lettre au bec que sa maîtresse attrapa.
« Génial, elle date d’hier. » Visiblement, la chouette avait trouvé un autre moyen d’attirer l’attention, ne plus lui apporter le courrier. C’est fou comme ça apprend vite ces petites bêtes. Avant d’ouvrir la lettre, elle remarqua qu’elle portait le cachet de l’école. Ah, elle devinait déjà ce qui devait s’y trouver à l’intérieur. L’heure de colle promise par le professeur Harris. Le rouge lui monta aux joues en repensant à l’accusation qui avait servit à cet homme pour lui infliger une retenue. Celle-là, elle était loin de la mériter. Quand elle se rendait dans la forêt interdite et qu’elle s’y faisait prendre c’était normal, quand elle balançait à travers toute la bibliothèque un livre sur la tête de Stevenson là encore elle comprenait, de même quand elle rendait visite aux différentes réserves et salles closes de l’école (quoique si elle s’y rendait, c’est qu’elle avait potentiellement besoin de ce qu’il s’y trouvait, c’était donc un frein à son apprentissage). Mais quand le motif portait l’intitulé de « votre tête me dit quelque chose », c’était du grand n’importe quoi. Evidemment que sa tête devait lui dire quelque chose, et quand il s’en souviendrait qu’est-ce qu’il dirait ? Oh c’est vous la petite blonde que je me suis faite dans un bar ? Il n’y avait plus qu’à espérer que ce ne soit pas pendant un cours que lui revienne la mémoire, elle n’avait pas besoin qu’une telle catastrophe lui tombe dessus en potions, elle était déjà assez maladroite comme ça.

La lettre, toujours cachetée en main, elle retourna dans le château, poussée par un désir de chaleur et d’espace plus confiné. Lorsqu’elle fut dans le hall d’entrée, elle s’arrêta un instant devant le panneau d’affichage, mais depuis l’invasion des lutins, rien de neuf n’avait été épinglé. Elle reprit donc sa marche, descendit les escaliers. Ce fut une fois dans les cachots qu’il lui sembla entendre en échos des pas qui n’étaient pas les siens. Poussée à arrêter pour voir si personne ne la suivait, elle resta droite comme un piquet au milieu du couloir. Instinctivement, elle regarda si elle avait bien sa baguette sur elle. Pour une fois c’était le cas. Depuis l’épisode avec son oncle et Owen, Synthia était de plus en plus sur ces gardes, de plus en plus attentive au moindre bruit, la moindre ombre suspecte ou pas d’ailleurs. Tout pouvait revêtir l’apparence d’un danger imminent qu’elle se devrait de déjouer. Elle devenait véritablement paranoïaque. Les bruits avaient cessé, elle reprit sa respiration qu’elle avait volontairement arrêtée. Rafael n’aurait pas attendu aussi longtemps pour agir s’il avait été dans les parages. Non, il se serait précipité vers elle, prêt à lui faire subir le supplice de l’endoloris et à en jubiler. De nouveau en mouvement, elle se mit à espérer fortement la venue d’un visage familier. N’importe lequel pourvu qu’elle ne reste pas seule dans les ténèbres. Mais personne ne vint. Les quelques secondes qui la séparaient de la salle commune lui parurent être une éternité.

Poussant la porte de la salle, elle ne fut pas surprise de tomber, encore une fois, entre une guerre Gryffondor vs Serpentard. Pourvu que cette saleté de grosse dame rose revienne et vite afin qu’elle soit débarrassée de tous ces désagréments. Pas que les rouges et ors la dérangeait, au contraire, si elle pouvait partir dans leur tour elle n’en serait que plus ravie, mais ces affrontements lui tapaient sérieusement sur le système. Il n’y avait pas moyen de rester au calme. Elle passa à travers le groupe sans encombre tout en commença de se dévêtir.

« Tu es plus splendide que jamais Synthia chérie. » Oui, elle serait vraiment ravie de pouvoir partir dans une autre salle commune. Miss Grey s’arrêta dans sa traversée, ouvrit la bouche pour l’envoyer balader mais se ravisa au dernier moment. Un peu de discussion ne pourrait pas lui faire du mal, non ? Elle déposa son manteau sur le fauteuil qui faisait face à son interlocutrice.
« Erwin, quel plaisir. », elle plongea ses iris de glace dans ceux de sa très grande amie blonde une fois qu’elle se fut assise. Elle lui servit un doux sourire rempli d’une fausseté mesurée, avant de croiser ses jambes presque nues –à collant- afin d’ajuster correctement sa tunique de laine d’un blanc immaculé. Sa lettre toujours en main, elle l’ouvrit sous les yeux de l’autre Serpentarde, autant prendre connaissance de la bonne nouvelle dans des conditions optimales. Ce fut pendant qu’elle sortait le message de son enveloppe qu’elle dit sur le ton de conversation : « Alors ce sera quoi aujourd’hui ? Tu t’es cassée ongle c’est ça ? Ou bien est-ce un problème avec cette boucle rebelle qui part de travers ? »
La missive maintenant sous les yeux, si elle avait été du genre à exprimer ses sentiments devant autrui, on l’aurait vu la bouche grande ouverte béate devant la nouvelle. Non seulement elle avait hérité d’une retenue pour des raisons injustifiées, mais en plus on la gratifiait d’une deuxième à cause de son nom de famille ? Non mais c’était quoi cette blague ? Quoi qu’il en soit de c’était de très mauvais goût. Pour la deuxième fois de la journée, elle se mit à espérer qu’Owen passe dans le coin, rien que pour lui faire partager la nouvelle.
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MessageSujet: Re: Pourquoi diable dans "salle commune" y a t-il le mot commun ?   Pourquoi diable dans "salle commune" y a t-il le mot commun ? EmptySam 9 Jan - 14:45



    [[ Désolée pourle temps de réponse et pour la longueur... c'est un peu court =/]]



    Les yeux rivés sur la blonde en face d'elle, Erwin esquissa un mini sourire à son « Erwin, quel plaisir. » pour seule réponse avant de détourner le regard vers l'affrontement Serpentard-Griffondor. C'était plus intéressant... Enfin au début ça l'était parce que les tensions étaient fortes, nouvelles, jubilatoires. Maintenant ils s'affrontaient plus par habitude, parce qu'ils n'avaient rien de plus intéressant à faire. Il était devenu de plus en plus rare qu'ils en viennent aux mains ou aux baguettes. Ils étaient devenus frileux, le seul affrontement qu'on connaissait maintenant était verbal et parfois aussi insipide qu'un polynectar à la grenadine. Ils manquaient irrémédiablement d'imagination, se lançant toujours les mêmes insultes à la figure. Un total manque de style. Même les Serpentard ayant à l'origine de la verve à revendre s'étaient ramollis. Pour le plus grands malheurs de spectateurs qui regardaient eux aussi plus par habitude que par exaltation. Un peu comme le faisait Erwin en ce moment. Un serpent criant d'un coup plus fort que le reste des griffons lui avait fait espérer une baston imminente mais rien, toujours rien. Il est vraiment temps que les Griffondors retourne chez eux, ils devenaient tellement ennuyeux. Tout compte fait Synthia et sa mystérieuse lettre lui sembla être une meilleure occupation.
    Soufflant légèrement sur ses ongles pour accélérer le séchage de ses ongles, Erwin repéra bien vite le cachet de Poudlard. Cela et la manière très pimbêche de s'assoir de son interlocutrice fit sourire doucement la jeune Naggans. « Alors ce sera quoi aujourd’hui ? Tu t’es cassée ongle c’est ça ? Ou bien est-ce un problème avec cette boucle rebelle qui part de travers ? » La remarque donner sur le ton de la discussion par miss Grey fit doucement rire Erwin. D'un rire mesuré bien sur, ni trop fort, ni trop bas.

    « Une boucle qui va de travers ? J'aime quand tu nous régales de ta science infuse Synthia. Le jour où tu verras une boucle qui ira droit fait moi signe »

    Repliant ses fines jambes contre son buste, Erwin regarda l'autre serpentard ouvrir sa lettre avec attention. Un sourcil légèrement haussé témoignant de son amusement. Il n'y a pas à dire autant qu'elle s'en souvienne, Synthia avait toujours été son divertissement préféré. Elle ne se souvenait même plus comment cette "entente" avait commencer tellement ça lui paraissait naturel d'ennuyer Synthia. Elle n'avait plus aucune notion de depuis quand cela durait non plus d'ailleurs. Ça avait commencer, tout simplement, sans aucune raison personnelle. On pourrait pourtant croire que cette géguerre était due au fait qu'il n'y avait pas assez de place pour deux blondes manipulatrices dans cette école mais, en ce qui consernait Erwin, il n'en était rien. Au contraire Erwin, certes n'aime et n'estime pas grand monde, mais Synthia semblait être une des rares personne méritant son attention. Bien sur avec le temps on avait réussi à trouver une raison à cette noble bataille dissimulée derrière des sourires "amicaux". Cette raison était d'ailleurs passée ce matin à quelques centimètre de la jeune Naggans, tellement près qu'elle aurait put facilement lui murmurer des mots doux à l'oreille. Mais cette raison était passé, sans lui adresser ne serait-ce qu'un regard. Loin de l'énerver cette petite erreur de calcul fit sourire la jeune serpentard. Apparemment le courage n'était plus tellement Griffondor... Enfin soit, elle avait tout le temps de lui faire regretter sa façon de la fuir sans cesse. Désormais c'était plutôt le contenu de la lettre de Synthia qui lui occupait l'esprit. Elle avait déjà reçu une retenue en cours de potion il y a peu mais qu'avait t-elle encore fait cette fois? Ce hissant sur ses jambes, sans un bruit, Erwin alla se glisser derrière l'épaule de Synthia. Lisant les quelques lignes délicatement manuscrites par dessus son épaule. La curiosité est un vilain défaut, aurait-on l'envie de lui dire. Au cas où elle vous aurait écouté elle n'aurait rien changé à sa conduite pour autant alors bon... Gardons nos remarques inutiles pour se concentrer sur cette nouvelle retenue. Un sourire moqueur s'installa sur les lèvres d'Erwin qui revint se poser face à l'autre blonde de la maison.

    « Dis donc mon lapin il t'en veux Harris... Qu'est ce que tu as bien put lui faire pour un tel traitement ?»

    Un ange passa. Elle ne s'attendait pas à ce que Synthia lui réponde et vu le sourire malsain qu'elle affichait sur son joli visage et le regard plus qu'oppressant qu'elle posait sur la vert et argent en face d'elle, elle préférait cela comme ça. De toute façon la réponse n'était pas spécialement difficile à deviner. Gavin Harris était bien connu parmi les élèves féminines et ce pas seulement pour sa belle bouille... Enfin bon Erwin se méfiait tout de même des bruits de couloirs. C'était généralement celles qui en parlaient le plus qui en savaient le moins. Elle préférait se baser sur ce qu'elle pouvait voir. Et Gavin Harris n'était certainement pas le prof aux avances les plus subtiles...

    « Tu l'as mordu ?»

    Finit-elle tout de même par dire avec un sourire qui en disait long sur ce qu'elle sous-entendait par cette remarque.

    « Toi et ta jugeote légendaire...»

    Murmura alors Erwin pour elle même dans un soupir d'amusement sans pour autant lâcher Synthia des yeux. Elle aimait bien tenter de la sonder au fur et à mesure qu'elle lui faisait des remarques. Recherchant dans ses yeux bleus le moindre petit changement, la moindre petite lueur. Elle adorait d'ailleurs voir les traits de la blonde se tirer d'énervement quand elle finissait par titiller un point sensible. C'est dommage d'ailleurs que, comme elle, Synthia excelle dans l'art de paraitre indifférente par ce que cette petite lueur de colère venait du coup rarement prendre place dans ses yeux. Cela dit ça rendait certainement le jeu plus intéressant pour la jeune Erwin qui cherchait à tout moment un moyen de pousser la blonde dans ses retranchements, cette réflexion perpétuelle égayant un peu ses journées parfois ennuyeuses.


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MessageSujet: Re: Pourquoi diable dans "salle commune" y a t-il le mot commun ?   Pourquoi diable dans "salle commune" y a t-il le mot commun ? EmptyJeu 11 Mar - 11:44

Un peu court aussi, désolée :/


Une véritable bouffée d’air pollué cette Erwin, un véritable délice. Si elle n’existait pas il faudrait sans nul doute l’inventer, car le monde se porte bien mieux avec elle foulant cette bonne vieille terre. Toujours là pour vous dire un mot empoisonné, pour vous aider à descendre un peu plus quand vous n’avez pas le moral, ou bien alors à carrément vous noyer alors que vous tentez tant bien que mal de ne pas boire la tasse et de sombrer dans les profondeurs de votre désespérance. Une perle. Le genre de fille que l’on aime avoir à ses côtés, le genre de fille que l’on tolère, surtout quand elle se met en tête de vouloir récupérer l’homme qui fait juste battre votre cœur, pour essentiellement et simplement, vous faire chier. Si Erwin arrivait encore à trouver de l’amusement dans cette situation et bien elle était la seule, car de son côté Synthia commençait à saturer, et toutes ces guerres permanentes l’exaspéraient et l’essoufflaient. Pas seulement ses confrontations avec la Serpentard qui lui faisait face, c’était un sentiment assez général et imposant. Depuis un bout de temps elle y pensait. Elle voulait essayer de couper les ponts avec tout le monde et se remettre en question. Trop de choses se passaient dans sa vie en ce moment et prendre du recul ne lui ferait pas de mal bien au contraire. Mais elle ne pouvait résolument pas abandonner du jour au lendemain et une petite voix lui faisait clairement comprendre que finalement ce n’était pas une si bonne idée. Alors elle continuait. Continuait ses provocations, ses niaiseries, ses façades, elle continuait. Si ce n’était pas le cas, elle n’aurait pas cette lettre dans les mains et Erwin en train de lui déblatérer je ne sais quelles sottises en réponse aux siennes. Quand elle revient dans le monde des perfidies et des messes-basses ce fut au moment où la blonde lui parlait d’une certaine morsure qu’elle aurait pu infliger à Harris. Qu’attendre d’autre venant de sa part.

Mordre Harris ? Non cela ne c’était pas produit. Boire avec lui, coucher avec lui, se rendre compte le matin venu de sa grossière erreur, oui cela elle s’était produit. Mais ça, c’était avant qu’il ne soit professeur à Poudlard, avant qu’il ne débarque avec ses grands chevaux et son matériel de petit chimiste. C’était une erreur de parcours voilà tout. Posant ses pupilles dans celles de sa voisine, c’est évasive tout en ramenant ses pieds sur le fauteuil qu’elle lui dit doucereusement : « J’aurais peut-être du. Mais je te laisse cet honneur ma grande. » Sourire narquois et bouche en cœur, elle déposa la lettre sur la table basse qui les séparait, au pire elle n’avait rien à cacher, ce n’était qu’une heure de colle en plus, au moins cela avait le don de l’occuper. Maintenant bien installée, elle balaya du regard la salle. Quelques regards dirigés vers elles, des discussions à voix basses. Pourvus qu’ils ne soient pas encore en train de dire que Grey et Naggans complotent « à nouveau ». Elle n’avait absolument rien à voir avec cette fille et ne tenait pas tellement à ce qu’on l’associe à elle. Peine perdue. Mais heureusement pour elle, Synthia avait toujours son duo qu’elle formait avec Adriel qui restait dans les mémoires. Passer pour une idiote d’accord, mais l’être avec Erwin non merci. Pourtant elle ne la détestait pas tant que cela, pour preuve cette discussion qu’elles tenaient à présent. L’observation de la salle finit par se réduire à celle de sa compatriote. C’est vrai qu’elles se ressemblaient. Physiquement pour les cheveux et caractériellement.

« Dis-moi Erwin… Dans ton registre tu as la gentillesse ? Non parce que si c’était le cas tu pourrais peut-être espérer trouver mieux comme divertissement. Les piques, les coups bas, les provocations, cela ne mène pas bien loin. », toujours dans l’espoir de voir passer Owen sa tête se tourna lorsqu’elle vit la porte de la salle commune s’ouvrir, pas de chance ce n’était pas lui. Ne lui avait-il pas parlé d’un entraînement de Quidditch par hasard ? Ce qui expliquait pourquoi il y a avait plus de Serpentard que de Gryffondor dans le dortoir, alors que c’était normalement une heure où l’on ne pouvait plus s’entendre parler. Oui c’était certainement cela. Revenant à son interlocutrice, suite à cette pause d’une demi-seconde, elle continua alors : «Si j’étais toi, ce qui n’est pas le cas, ta science me dépassant largement, j’essayerai. La solitude à force, ça finit par peser, non ? Enfin, de nous deux, tu es la mieux placée pour en parler… », le ton de sa voix n’avait pas changé, elle avait toujours cet air narquois et fermé. Ce n’était là qu’un bon échange de procédés entre les filles, c’était habituel, sauf que rarement Synthia avait « attaqué » sur un des terrains peut-être sensible de Naggans, jamais en réalité. C’était de bonne guerre après tout. Erwin se permettait des propos salaces, elle ne tarderait pas à lui parler de ses propres relations à elle, ou bien encore du don qu’elle avait pour être seule aussi, nuance pour faire en sortir de pourrir toutes les belles relations qu’elle construisait. Il y avait tellement de chemins existants pour atteindre Miss Grey, que justement plus grand-chose n’arrivait à la faire plier sous le poids des paroles acides. Finalement, ça a du bon, de perdre sa mère à cinq ans, subir les menaces (et les coups dans ses grands jours, vous laissant d’affreuses marques aux poignets et vous obligeant à mettre des manches longues par un immense soleil venant vous narguer) de son oncle, pratiquer l’inceste avec son cousin (une fois seulement), se faire demander en mariage, larguer lâchement le dit futur mari (de manière peu délicate), voir sa mère revenir d’entre les morts (après annonce morbide), être persécutée par le professeur de potions (mineur par rapport au reste), découvrir l’existence d’autres cousins un peu partout dans l’école (vive l’oncle !), se prendre le sortilège de l’Imperium dans les murs de Poudlard (par son oncle, et son cousin via son oncle). Oui cela a du bon. C’est aussi terrible et destructeur, alors quand tout vous arrive à peu près à la suite sans vous laisser le temps de respirer, de comprendre, de vous redresser, vous faîtes comment ?

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