Matin de congé!

La plume plongea à nouveau dans l’encrier, puis, glissa avec une lenteur calculée sur le parchemin, accélérant au fil des mots, au rythme des idées qui se bousculaient dans la tête du jeune garçon. Les yeux verts de Ludovic parcoururent la feuille rapidement, relisant le tout, puis, il émit un grognement, déchirant d’un coup la feuille. Il réunit le document en boule et la lança à travers la pièce. Elle atterrit dans la corbeil. Un petit sourire se forma sur les lèvres de Ludovic, mais, quand ses yeux croisèrent de nouveau son livre d’Histoire de la magie, il grimaça. Il était environ 9h30 et il y avait bien une demi heure qu’il planchait sur son essaie, sans pour autant que cela donne quelque résultat. Ludovic était un élève studieux, généralement, les choses lui venaient aisément, sans qu’il doive y mettre beaucoup d’effort, mais ce devoir, il l’avait reporté toute la semaine et maintenant, il ne pouvait plus retardé les choses, cependant, il était en totale panne d’inspiration. Il se frotta vigoureusement les yeux puis les tempes. Il n’avait pas beaucoup dormi, mais peu importait, il n’avait jamais été un grand dormeur. Il laissa son regard voguer dans la pièce. Ça n’avait jamais été une salle des plus accueillante, il y flottait toujours une humidité accablante et une certain noirceur l’emplissait en permanence, cependant, Ludovic s’y sentait bien, il s’y sentait chez lui. Son esprit commença à vagabonder, il souhaitait faire parti de l’équipe de quidditch cette année, il y arrivait sûrement, il volait depuis son enfance. Il soupira, tirant une nouvelle feuille de parchemin de son sac et trempant à nouveau sa plume dans l’encrier. Ce qu’il pouvait avoir de la misère à se concentrer! Cette situation le mit d’humeur grognonne. Il savait ce qui l’empêchait de se concentre, mais il ne voulait pas se l’avouer. Finalement, il se décida à faire ce qui le travaillait depuis une semaine. Il trempa de nouveau sa plume, puis, commença à écrire. La lettre était brève, mais nécessaire :

Bonjour père,

J’espère que vous passez un bon moment, je vous souhaite un joyeux anniversaire.

Ludovic.

Ludovic eut un sourire amer. Des mensonges, que des mensonges. Il ne souhaitait aucunement que son père passe un bon moment, en fait, il aurait bien préféré qu’il se noie ou soit frappé par un train, ou simplement meurt, d’une mort lente et douloureuse, comme celle de sa mère, mais ça, il ne pouvait pas lui écrire. Il soupira, cacheta la lettre, puis, reporta son attention sur son devoir. La conscience tranquille, il commença à écrire. Quand il eut mit le point final de son essaie, il sourit, d’un sourire vainqueur. Il se leva, s’étira, puis il entendit son estomac gargouiller. Il se tourna vers la table puis dit :

Accio pomme

La pomme vola vers lui et il croqua dedans, sans vraiment se demander à qui elle appartenait. Puis, il entendit une voix et se retourna, croisant le regard de Zane. Aux yeux de tous les Serpentard, Zane et lui étaient des meilleurs amis, pour Ludovic, il était juste une très bonne connaissance et la personne avec qui il s’entendait le mieux à Poudlard. C’était vrai cependant qu’ils avaient des psychologies semblables et qu’ils s’entendaient bien, cela, Ludovic ne pouvait le nier. Les deux avaient aussi un bon sens de l’humour, cynique et sombre, certes, mais Ludovic se complaisait là dedans. Il retourna à la table, déposant son devoir dans son sac.

- Salut, ça va? Tu sais quoi, j’ai finalement terminé le foutu devoir d’histoire de la magie! Ça m’a prit du temps merde!...enfin…et toi, ta terminé? Mon dieu, j’ai une de ses faims!

Il mastiqua sa pomme de nouveau. La conversation était engagée. Il laissa la lettre à son père sur la table, il la posterait plus tard.

HJ : fait moi signe si il y a un truc qui cloche Zane!

La veille, Zayne avait bûché ce fameux devoir d’ « Histoire de la magie » qui embêtait tant les élèves. Certains l’avaient fini il y a longtemps afin de s’en débarrasser mais, pour sa part, Zayne avait préféré se la couler douce et le faire plus tard. Une fois qu’il se décida à faire cet essai, il ne mit pas bien longtemps pour le terminer, comme si tout n’était pour lui que science infuse. Il avait écrit des pages et des pages en quelques heures et s’était arrêté, fier de son travail. Ce jour-là, le jeune homme avait prévu d’étudier un peu la biographie de quelques grands sorciers ayant eu de noirs desseins. Il espérait suivre leurs traces afin que les gens le craignent et se demandait s’il leur avait été difficile de devenir aussi forts et célèbres. Il avait bien sûr eu l’avis de ses frères et du reste de sa famille sur le sujet: ses aînés étaient persuadés que les élèves de Serpentard étaient quasiment toujours destinés à un futur important. Le mal… hum, ce mot résonnait dans son esprit tortueux et faisait naître en lui une excitation difficile à exprimer par de simples mots. Assis devant une table recouverte de livres anciens, il ne cessait de prendre des notes sous l’œil intrigué de ses compères. Le regard du jeune homme semblait s’attarder sur un livre dont la couverture était très largement abîmée par l’humidité et le temps. Il tournait les pages d’un geste vif montrant ainsi à quel point il était curieux de savoir la suite. Un sourire étrange se dessinait sur son visage au fur et à mesure qu’il en apprenait plus sur ces hommes. Alors qu’il s’apprêtait à assouvir sa faim, en attrapant la pomme qu’il avait posé sur la table, il vit l’objet de son désir voler jusqu’à une personne qu’il connaissait bien. Zayne arqua un sourcil, se leva pour arriver à sa hauteur et, après s’être éclaircit la voix, il dit à Ludovic:

- T’aurais pû jouer Blanche-Neige tu sais. T’as bien le style.

Il rit à cette réplique, montrant ainsi que sa phrase n’avait rien d’agressif. Ludovic posa son devoir dans son sac et demanda ensuite à Zayne s’il avait fini son devoir d’histoire de la magie. Zayne tendit ses bras au dessus de sa tête, faisant ainsi craquer l’ensemble sa colonne vertébrale dans un bruit désagréable et répondit à son ami:

- C’est clair que c’était long c’ te m**** ! J’y ai passé plusieurs heures hier et j’ai cru que j’allais avoir des ampoules à la main. Mais bon j’l’ai finit c’est l’essentiel.

Tout en disant ces mots, il fit mine de regarder ses mains qui semblaient habiles et fortes. Il sourit et ajouta:

- ‘Clair! Moi aussi j’ai trop faim quoi!

Il lança un regard à sa pomme déjà bien entamée par Ludovic, et sourit légèrement de façon amusé. Il ferma un de ses livres d’un geste net, laissant ainsi un petit brouillard de fumée s’échapper et s’évaporer dans la pièce, se perdant ainsi dans la noirceur des lieux. Zayne appréciait beaucoup ce lieu pour diverses raisons. La première étant bien sur cette étrange effet de noirceur dans lequel baignait tout les sorciers de Serpentard. La seconde, bien plus étrange, était due à ce silence qu’il appréciait tout particulièrement depuis son entrée dans cette école. Lançant un regard général autour de lui, il dit à Ludovic:
a
- J’donnerais tout pour avoir des Patacitrouilles !

La gourmandise n’était peut-être pas son pêché le plus prononcé mais il ne disait jamais non quand on lui proposait des friandises ou une quelconque autre nourriture goûteuse. Ce qu’il désirait manger ne lui remplirait peut-être pas l’estomac mais bon… il jeta un coup d'oeil à sa droite et remarqua la présence d'un élève de première année. Celui-ci ne cessait de s'empifrer de divers chocolat et autres confiseries, sans même se rendre compte de la présence des affamés qui le dévisageaient désormais. Zayne dit alors à Ludovic, avec ce fameux sourire sournois qu'il avait souvent lorsqu'il avait une idée en tête:

- On a qu'à se servir.

Ludovic ne put s’empêcher de sourire à la réplique de Zayne. Il avait toujours trouvé le sens de l’humour de celui-ci très divertissant, même si il était souvent la cause de ses moqueries. Après tout, il rendait très bien la monnaie de sa pièce à Zayne alors pourquoi ne pas en rire?

- C’est vrai que tu serais pas mal non plus dans le rôle de la méchante sorcière, je suis sur que ça te plairait!

Ludovic n’était pas sans ignorer le côté sombre de Zayne, mais ça ne le répugnait pas, bien au contraire. Il fourra sa lettre dans son sac, croquant à nouveau dans sa pomme, puis, il éclata de rire : Zayne aussi avait faim.

- Tu sais, cette pomme est excellente.

En fait, Ludovic se doutait que Zayne aurait fini le travail, il n’était pas du style idiot de service, bien au contraire. Il le regarda fermé le livre d’un geste sec. Il pointa le livre d’un geste du menton.

- Encore plongé dans de noirs desseins?

Il prit place sur un divan noir, prenant bien tout l’espace. Et il jeta le cœur de la pomme dans une corbeille au fond de la salle. Ludovic écouta Zayne parler, puis, son regard croisa le sien, avant de le suivre vers un petit garçon qui n’avait visiblement pas remarqué leur présence. Il sourit malicieusement à son compagnon, puis se leva en silence, s’approchant du pauvre petit garçon, bien plongé dans un livre de potions. Il posa ses deux mains sur les épaules du petit qui sursauta :

- Tu sais Zayne, dit-il tout bonnement en gardant un pression sur les épaules du 1^er année. J’ai une de ses faims et notre ami que tu peux voir ici, dit-il en souriant, d’un sourire compatissant, mais qui avait un quelque chose de légèrement effrayant au petit garçon qui c’était retourné, comme je disais, notre ami à quelque chose qui pourrait nous sustenter. Je crois, qu’il ne verra pas d’inconvénient à faire don de ses friandises aux pauvres âmes affamées que nous sommes. Qu’en dis-tu Zayne? As-tu quelque chose à dire à notre nouvel ami pour le convaincre? Il fit un sourire entendu à Zayne.

Puis, le petit garçon se leva, laissant ses chocolats de toute sorte sur la table. Il quittait la pièce en vitesse quand Ludovic dit doucement, en sortant sa baguette :

- Tarentallegra

Les jambes du pauvre petit commencèrent à s’agiter dans une danse incontrôlable. Il réussit quand même à quitter la pièce. Ludovic éclata de rire et s’attabla, mangeant un chocolat.

- Ce qu’il peuvent être marrant ces petits!

Il resta silencieux un moment.

- Je me demandais, tu feras du quidditch cette année? J’aimerais bien…faudra voir.

Puis, il regarda Zayne avec un air rieur.

- Alors, une nouvelle conquête? Je suis sur que tu en as remarqué que je n’ai pas encore vu, aller dis-moi, j’ai tellement besoin d’affection, dit-il en riant, car c’était totalement faux. C’était la phrase que sa dernière petite amie lui avait dit…juste avant qu’il la laisse tomber.

Il arqua un sourcil quand Ludovic répondit à sa réplique, et fit semblant de réfléchir intensément.

- Ouais bonne idée. Et les profs feraient bien les sept nains.

Il se mit à rire discrètement et écouta ensuite Ludovic le narguer en lui disant que la pomme était excellente. C’était bien la seule personne qui pouvait lui répondre ainsi sans qu’il s’énerve. Les deux jeunes hommes avaient pour habitude de se lancer des phrases de la sorte afin de montrer qu’ils avaient tout deux de la répartie. Ensuite, alors que Zayne avait fermé son livre, son « meilleur ami » lui parla de ses fameux noirs desseins. Ce qu’il pouvait aimer cette expression! « Noirs desseins », hum… ouais c’était à peu près ce qu’il avait en tête.

- Faut bien travailler pour son avenir hein.

Il dit ça comme si c’était complètement normal. Pour lui, devenir une célébrités dans l’histoire de la magie était son principal but. Après tout, ce n’était pas pour rien qu’il était allé à Serpentard, n‘est-ce pas. Il semblait d’ailleurs que tout les membres de sa famille ait été ainsi. Ses frères, ses parents, ses oncles et ainsi de suite, tous étaient passés à Serpentard avec cette envie de se montrer au monde afin de le dominer. Dans le genre mégalo, ils faisaient fort. Alors que Ludovic semblait prendre appui sur les épaules du petit, Zayne ne put s’empêcher de sourire jusqu’aux oreilles. S’il n’avait pas eu ce fameux regard sournois, on aurait pu penser qu’il ne lui voulait pas de mal mais là, il en était tout autre. Il ajouta ainsi à son tour, face au regard tétanisé de leur pauvre petite victime:

- Je suis sûr que notre ami serait même ravi de nous laisser nous servir dans ses victuailles. Il ne faudrait pas qu’on meurt de faim… tout en se penchant vers le petit, il ajouta en plongeant son regard bleuté et déstabilisent dans le sien, n’est-ce pas?

Pétrifié de peur, le petit n’osait même pas parler et semblait avoir perdu la parole face à ces deux brutes de la maison Serpentard. Face à ce silence, Zayne posa sa main sur la table où travaillait le jeune homme. Il plia ses doigts afin de laisser son poing se contracter et, toujours avec ce sourire étrange, il rajouta:

- T’as perdu ta langue ou quoi?!

Comme l’avait prévu les jeunes hommes, leur victime ne tarda pas à partir en courant. Du moins elle essaya car Ludovic semblait vouloir s’amuser encore un peu avec lui tel un chat ayant attrapé une souris. Le petit semblait désormais danser malgré lui mais réussi tout de même à quitter la salle. Ludovic ne tarda pas à manger un peu de chocolat tandis que Zayne fouillait frénétiquement le sac du petit. Des dragées, des chocogrenouilles… des patacitrouilles! Victoire! Il laissa tomber le sac par terre comme si ce n’était qu’une vulgaire sac d’ordures. Le bureau était déjà couvert de confiseries non entamées, donc ils n’avaient pas besoin de s’encombrer d’un sac. Aucun des élèves ne fit attention à ce qu’ils venaient de faire et semblaient avoir l’habitude de ce genre de scène. N’oubliez pas que c’était la salle commune de Serpentard et donc un lieu noir où tout était bon pour améliorer son statut de personne sombre et cruel. C’était un peu un travail de tout les jours… enfin, « travail » était un grand mot car tout ceci n’était que du plaisir pour les deux jeunes hommes.

- Ce qu’il peuvent être marrant ces petits!
- J’me demande ce qu’on ferait sans eux.

Il mordit dans une des friandises et, après un silence, Ludovic lui parla du Quidditch, ce qui fit sourire Zayne. Il répondit en prenant place sur une chaise, en face de son ami et en s’accoudant à la table:

- Ouais cette année j’suis attrapeur. Tu devrais t’inscrire, on ferait un bon duo je pense.

Deux êtres agiles et violents… c’était limite logique qu’ils fassent parti de l’équipe de Quidditch. Pratiquement tout les coups y étaient permis, et les Serpentard étaient reconnus pour avoir un jeu physique et endurant. Face à eux, il valait mieux savoir se tenir sur un balai et ne pas être un poids plume sous peine de se retrouver dans un sale état. Par la suite, Ludovic l’observa avec ce fameux regard rieur tout en lui parlant de ses « conquêtes ». Tout en mettant en boule le papier qui recouvrait les confiseries, il répondit:

- c’est vrai que tu es très… affectueux. Il tenta d’échapper un rire mais il eut assez de mal et, redevenant sérieux du mieux qu’il le pouvait, il ajouta, y’a des filles plutôt pas mal ouais mais elles sont trop… gentilles. Enfin tu vois c’que j’veux dire.

Toujours autour de ce petit festin, Zayne et Ludovic se mirent à rire aux éclats au point d'en avoir des crampes. Ils n'étaient pas romantiques comme avaient pu le remarquer leurs ex. Après ce petit moment de rire, Zayne demanda à Ludovic:

- Au fait, faudrait qu'on se fasse un petit entraînement de combat à la baguette, non? Genre on aura qu'à en profiter pour se faire une virée dehors de nuit. T'as pas peur du noir j'espère.

Comment pouvaient-ils être aussi méchant? Ludovic aimait se sentir puissant, et c’était un sentiment qui revenait inexorablement quand il se trouvait en compagnie de Zayne. Il avait l’impression qu’à eux deux, personne ne leur résistait et voir des gens frémir, c’était quelque chose qui ne se décrivait pas. Il savait qu’il avait, à l’intérieur, un côté plus clair que Zayne, mais, il ne voulait pas le laisser sortir, il se complaisait dans cette espèce d’humour malsaine ou de noirceur calculé. Il regarda son ‘’ami’’ manger, l’air songeur. Bien sûr, il aurait du y penser, c’était évident qu’il serait attrapeur. Zayne était toujours à la recherche de gloire et y avait-il, au quidditch, un poste plus glorieux qu’attrapeur? Cela ne gênait pas Ludovic d’outre manière, il trouverait sa manière à lui de briller, il le savait. Le quidditch, il n’y jouait que par amour pour le vol. Dieu qu’il aimait voler, ce sentiment de liberté, de quitter les limites de ce monde. Ludovic repensa à une réplique de son complice :

« Faut bien travailler pour son avenir »

Le jeune homme ne put s’empêcher de sourire. Peut importe ou il finirait son existence, Zayne laisserait son nom dans l’histoire. Ludovic doutait cependant que ce soit du côté du bien…mais peut lui importait. Il comprenait cette avidité, cet envi d’outrepasser les convenances pour devenir quelque de puissant, quelqu’un de fort et surtout, quelqu’un de craint. Lui aussi avait le même désir, mais il préparait méthodiquement ses plans…dans le plus grand des secret.

- Oui, je m’inscrirai probablement au quidditch, je crois que ça va me plaire! Un jeu combinant violence et stratégie…comment pourrais-je ne pas aimer!

Il passa negligemment une main dans ses cheveux, écoutant Zayne lui parler des filles. Il ne put s’empêcher de rire.

-Non mais sérieusement, qu’est-ce qu’elles ont toutes ces filles. Elles veulent de l’affection, de la tendresse, de l’amour! Qu’elles s’achètent des ours en pluches, ça feras entièrement le travail!

- y’a des filles plutôt pas mal ouais mais elles sont trop… gentilles. Enfin tu vois c’que j’veux dire.

Il voyait parfaitement.

- Tu parles je vois! Si on les écoutait faudrait s’asseoir et discuter pendant 8 ans avant d’aller plus loin. Ensuite, il faudrait qu’on les couvre de compliments, où elles nous complimentent en espérant qu’on fasse pareil… c’est ennuyeux à la longue…

Il soupira de nouveau. Puis, un sourire mua tranquillement sur ses lèvres quand il écouta le plan de Zayne. Un entrainement? POur sur que ça lui tentait. Son dernier commentaire le fit sourire.

- Est-ce que c’est vraiment une question ou tu essayes de me cacher ta peur du noir et tu espères que je dise non?

Il sourit narquoisement.

- Tu sais bien que ton plan contient tout ce que j’adore soit : la magie, la perspective de passer sous le nez des profs sans se faire prendre, et le risque. Non, honnêtement, j’adore. Mais tu sais, si tu as peur, je comprendrais.

Ses yeux verts pétillaient de malice.

- Simplement, faudrait établir quelque chose d’assez intelligent pour ne pas se faire prendre, parce que, si je suis renvoyer, on me renverra chez mon père et ça, crois moi, c’est quelque chose de plus effrayant que la noirceur!

N’empêchait que cette idée le réjouissait. Il y avait bien longtemps qu’il n’avait enfreint quelques lois… ça lui manquait!

HJ : si ta pas vu mon post, je serai pas la de demain à samedi, mais je posterai quand je reviendrai! :)

- Oui, je m’inscrirai probablement au Quidditch, je crois que ça va me plaire! Un jeu combinant violence et stratégie…comment pourrais-je ne pas aimer!

Voilà encore un point commun qu’avaient les deux jeunes hommes. Ils aimaient les sports violents ainsi que les sports nécessitant de la réflexion. Ainsi, le Quidditch était le jeu idéal pour nourrir leurs désirs tout en leur apportant la gloire. Zayne et Ludovic étaient très à l’aise sur leur balai et semblaient tout deux maîtriser le vol à la perfection. A croire que l’air était leur élément. Il pouvait faire à peu prêt tout sur un balai sans craindre de chuter. Comment était-ce possible? Tout simplement parce qu’ils avaient cette agilité naturel ainsi que cette assurance nécessaires aux figures de haute voltige. Il était clair qu’un duo de la sorte était très appréciable pour créer une équipe de choc au Quidditch.

- Tu vas t’inscrire à quel post? Poursuiveur? Gardien?

Lorsque Ludovic parla avec mépris de ces filles cherchant de l’affection, il ne put s’empêcher de rire avec lui. Zayne avait eu de nombreuses conquêtes mais au fond aucune de ses relations n’avaient duré bien longtemps. « Monsieur » était du genre à se lacer vite et ne supportait pas, tout comme le soulignait Ludovic, les moments de bavardage interminable où les jeunes femmes cherchaient juste une oreille attentive et non un compagnon. De vrais moulins à parole ces filles!

- Ah mais c’est clair! A croire qu’on est là juste pour les écouter. Le pire c’est quand elles commencent à se plaindre, ça n’en finit jamais!

Par la suite, son ami commença à le narguer en supposant que Zayne avait peur du noir. Ce dernier croisa ses bras sur la table en riant et dit, en prenant un faux air de petit garçon timide:

- Tu me connais, j’ai TRÈS peur du noir.

Zayne faisait ainsi allusion aux nombreuses sorties nocturnes qu’ils faisaient lors de ses insomnies. Il avait la fâcheuse habitude de désobéir aux règles et sortaient souvent à l’extérieur du bâtiment afin de faire une petite ballade. Il était donc loin d’avoir peur du noir. Ludovic lui fit part de sa crainte de retourner chez son père. Zayne le comprenait car, lui aussi, avait cette peur insensé de son paternel. Les deux hommes ne semblaient pas voir reçu l’affection nécessaire entre un fils et son père, ce qui pourrait donc expliquer leur caractère haineux. Peut-être… Zayne reprit son air normal, c’est-à-dire ce regard sournois et ce sourire étrange qui lui étaient propre. Après une légère réflexion durant laquelle il passait son index sur son menton, il répondit:

- On pourrait profiter des soirées des premières années. Tu sais, ils doivent participer à une réunion et après ils ont quartier libre. On pourrait s’arranger pour qu’ils fouettent un peu le bordel, comme ça on file en douce et… il frotta ses mains l’une contre l’autre… ni vu ni connu on part dans la forêt interdite et le tour est joué.

Zayne savait bien qu’aux yeux d’une autre personne cela paraîtrait bien trop risqué, mais pour Ludovic, cela ne serait qu’un moyen de briser la monotonie de ces journées. De plus, ce n’était pas la première fois qu’ils agissaient de la sorte et jamais ils ne s’étaient fait prendre. Les professeurs ne se rendaient même pas compte qu’ils étaient sortis. Cependant, Zayne avait toujours ce soucis du détail et ajouta donc:

- Par contre, faudrait prévoir une excuse si on se fait prendre en rentrant. La sortie c’est bon, c’est facile. Mais on s’est jamais si on tombe sur le veilleur. T’aurais pas une idée? Ou alors on le fait tourner en bourrique… ce serait assez marrant n’empêche.

Dans le genre « je cherche le danger » Zayne était un as. Il pouvait passer pour une personne insouciante mais, en réalité, il avait l’habitude de tout calculer afin de ne jamais se faire avoir. Les seules fois où il avait du aller en retenues, c’était lorsqu’il se retrouvait au milieu d’une bagarre (dans ce cas là, en général, on frappe et après on réfléchit…). Il espérait que Ludovic serait aussi emballé que lui afin de ne pas avoir peur de mettre le nez dehors le jour J. Mais bon, il ne s’inquiétait pas trop car il savait que Ludovic était capable par moment d’être plus sombre et tordu que lui.

Il n’avait jamais vraiment songé au poste qu’il occuperait au Quidditch, il avait seulement su qu’il ferait parti de l’équipe, cela allait de soit. Il serait sûrement…dans les buts, parce que voir est visage déçu des gens qui n’arrivent pas à marquer, ça vaut son pesant d’or. Enfin...son père était gardien de son temps à Poudlard, alors peut-être que ça leur ferait quelque chose ne commun, quelque chose à partager, mais Ludovic ne comptait pas trop là-dessus. Il avait abandonné l’idée d’avoir un père il y avait bien longtemps de cela. Il sourit en écoutant Zayne lui parler des filles…Enfin quelqu’un qui le comprenait! Le pire, c’était bien qu’elles se plaignaient souvent à cause de lui! Il ne faisait rien de mal, il voulait simplement s’amuser un peu. Mais elles n’étaient pas toutes comme ça, il en connaissait au moins une qui ne passait pas son temps à chialer…mais Ludovic préféra ne pas trop y penser. Il éclata quand Zayne dit qu’il avait peur du noir. Bien sur…que non! S’il y avait quelqu’un qui avait de l’expérience dans le côté noir de la vie, c’était bien lui. Le cynisme le fit rire cependant.

On pourrait profiter des soirées des premières années. Tu sais, ils doivent participer à une réunion et après ils ont quartier libre. On pourrait s’arranger pour qu’ils fouettent un peu le bordel, comme ça on file en douce et… il frotta ses mains l’une contre l’autre… ni vu ni connu on part dans la forêt interdite et le tour est joué.

L’esprit calculateur de Ludovic se mit en marche. Il se redressa en position assise, fixant Zayne, mais ses pensées étaient tournées vers l’intérieur. En fait, il se fouttait un peu des plus jeunes. Pas qu’il tenait à les faire souffrir a tout pris, en fait, il ne s’en préoccupait pas. Ludovic n’était foncièrement mauvais, mais ils étaient des proies tellement faciles pour l’aider à atteindre son but. Il aimait défier l’autorité, mais surtout, il cherchait le sentiment quand tu te trouve à la frontière entre te faire prendre ou en réchapper. Entre le bien et le mal. Cette adrénaline n’a rien de comparable et il la recherchait tout le temps. Oui, ils devraient trouver quelque chose pour quand il rentrerait. Ludovic tiqua :

- Ouais, il y aura les veilleurs, mais je te paris qu’on aura une préfète dans le derrière et tu sais très bien de qui je parle. Elle se ferait un plaisir de nous prendre en défaut…de te prendre en défaut.

Il fronça les sourcils, réfléchissant profondément.

- Oui, pour la sortie, ça va, il n’y aura aucun problème. Il y a toujours la manière d’entrer avec nos baguettes en enchaînant quelques sorts du genre Assurdiato pour l’empêcher de nous entendre, ou un autre pour se fondre au décor, par exemple Désillusion ou un simple Pétrificus Totallus. Mais ça fonctionne simplement si on tombe sur un seul veilleur et si ils ne nous voient pas, parce que si ils nous voient, on est aussi bien de trouver une excuse en béton pour être dehors…et pour avoir attaqué un veilleur. Ce n’est pas très excitant, mais c’est une option. Personnellement je trouve que s’en prendre à nous deux contre un guetteur, ce serait tomber très bas…si tu considère notre niveau de magie élevé, il n’aurait aucune chance. Mais bon, si jamais on est dans le pétrin, nous avons la magie…Sinon…

Les yeux de Ludovic brillèrent de malice et d’excitation :

- Je parie que ton esprit tortueux mêlé aux miens, on pourrait trouvé quelque chose de plus…digne et de plus…dangereux?

Il ne put s’empêcher de sourire. Visiblement, le plan lui plaisait!

D’après le sourire sournois qu’arborait désormais Zayne face aux remarques de son ami, il semblait lui aussi apprécier le plan. De toute manière, n’importe quel plan dangereux était pour lui l’occasion de sentir l’adrénaline monter en lui. C’était une sensation qui était presque devenue une drogue pour lui et plus le danger était grand, plus la tentation était grande. Depuis qu’il était arrivé à Poudlard, il avait eu le temps de connaître les multiples recoins des lieux et de ses alentours, de savoir quand sortir et comment, de connaître les personnes adéquates pour obtenir des informations, etc. En clair, il connaissait tout de ces lieux, du moins c’est qu’il pensait car Poudlard recèle bien des mystères encore inconnus à ce jour.

Zayne se mit alors à réfléchir plus profondément. Ludovic avait raison quand il disait que s’attaquer à deux contre un veilleur c’était vraiment tomber bien bas. Il fallait qu’ils trouvent quelque chose à leur niveau afin de rendre cette escapade bien plus excitante. Zayne était en septième année mais avait tendance à enseigner à Ludovic ce qu’il apprenait. Ils étaient ainsi à peu près au même niveau et veillaient souvent à vérifier leurs connaissances lors de ces fameuses sorties interdites. Par moment, ils finissaient par oublier qu’ils n’étaient même pas de la même année - vu que Ludovic était de sixième année - et se sentait ainsi de niveau égal. Zayne avait bien sûr l’avantage d’avoir une année de plus et était un peu mieux préparé au combat de magie, lançant aisément des sortilèges compliqués. Cependant, il savait que Ludovic avait lui aussi une facilité impressionnante avec la magie, la preuve étant qu’il l’utilisait souvent pour un oui ou pour un non. Que faire, que faire? Zayne eut soudain une illumination qui se montra par le petit rire discret qu’il échappa. Il s’appuya sur le dossier de sa chaise, croisant ses bras contre son torse et lança à Ludovic:

- Imaginons, on sort et on va dans la forêt interdite pour se faire un petit entraînement. Après, au lieu de chercher à rentrer dans notre salle commune… avant de continuer il réfléchit un peu et ajouta, s’en prendre à un veilleur c’est nul je te l’accorde mais, fouttre la trouille aux autres élèves ça peut être très intéressant. Deux contre une troupe c’est pas mal surtout s’ils savent pas que c’est nous. On userait ainsi d’une multitudes de sorts pour les déstabiliser. Ce serait marrant de les monter les uns contre les autres par exemple… histoire de leur faire perdre quelques points…

En effet, les serpentards étaient réputés pour leur intelligence qu’ils utilisaient dans des plans sournois. Manipuler les autres, tel était leur unique but. C’était bien sûr tout un art qui se transmettait en général au sein d’une même famille mais il arrivait souvent que des techniques se partagent dans ce groupe fermé qu’était Serpentard. Fiers de ceux qui y étaient passés avant eux, les jeunes sorciers faisaient tout pour être à l’égal des élèves passés. Ils cherchaient toujours la gloire apporté par la victoire de leur maison… ou plutôt la défaite des autres. Effectivement, gagner était une chose, mais écraser les autres était bien mieux.

- Faudrait qu’on voit tous les sorts qu’on peut lancer pour semer la confusion chez eux jusqu’à ce qu’ils pètent un câble

Ludovic regardait son ‘’ami’’ avec intérêt. Il reconnaissait cette lueur dans les yeux, il voyait qu’il réfléchissait profondément. Il se tut donc, attendant la conclusion de cette profonde méditation. Il savait que Zayne sortirait quelque chose de brillant. C’était pour ça qu’il aimait sa compagnie. Il ne manquait pas d’idée pour atteindre l’état d’adrénaline. Ludovic aimait observer les gens et il lisait tout le plan qui se formait dans la tête de Zayne sur son visage. Puis, le jeune homme le regarda enfin et Ludovic l’écouta en silence. Il appréciait bien le fait que Zayne, qui était un an plus vieux, ne le prenne pas pour un ignorant. Ça n’avait peut-être pas toujours été comme ça, mais maintenant, il savait qu’il était doué en magie, même s’il avait une année d’expérience en moins. Aussi appréciait-il qu’il lui montre des sorts à l’avance et il avait souvent put impressionner et gagner des points pour Serpentard grâce à cette connaissance qu’il avait appris auprès de son partenaire de mauvais coups. Décidemment, Zayne avait envie de faire s’attaquer à un groupe. Pourquoi pas? Leurs connaissances leur serviraient amplement à combler le manque de personne. Et puis, il était toujours partant quand il s’agissait de faire monter sa maison dans les points et de descendre les autres. Il avait surtout une haine prononcer pour les Griffondor, même si ça n’avait rien de surprenant. Il repensa au jour ou le choixpeau l’avait placé dans Serpentard. Il avait voulu le placer en Serdaigle, mais Ludovic était si empli de colère et de haine que le choixpeau n’avait pas eu le choix. Ludovic, quand à lui, n’avait jamais regretté son propre choix.

- J’adore l’idée, dit-il simplement. Il faut trouver quand on le fera et ou aussi. Bientôt j’espère, je n’en peux plus de cette inactivité! Non mais, si je continue comme ça, je vais changer de maison et virer à Pouffsouffle.

Il ne put s’empêcher de sourire.

- J’ai déjà hâte d’y être!

Il regarda Zayne avec un drôle d’air :

- J’espère que tu es prêt, dit-il avec un ton de défi. Il sourit, il savait que ce commentaire piquerait la fierté de Zayne.

Il attendit un moment puis rajouta en souriant.

- Comment fais-tu pour avoir des idées aussi…mesquines! Pas que je m’en plaigne, bien au contraire, mais enfin! Pour les sorts, on est assez calé, il y en a des tonnes qu’on peut utiliser. Je suis sur que tu en as appris cette année aussi qui pourraient être utile. Le seul petit détaille qu’on n’a pas réglé, c’est comment on revient à la salle sans se faire prendre? Tu peux m’expliquer pourquoi on n’est pas préfet! Après tout, nous sommes des élèves exemplaire, non? Ce serait si simple si on l’était!

Il se leva, marcha un peu dans la salle, grignota un autre chocolat et attendit que l’illumination vienne.

- Si seulement il y avait un moyen de se faire passer pour quelqu’un d’autre ou prendre la place de quelqu’un d’autre pour une soirée, dit-il songeur. Ou simplement quelque chose pour se rendre invisible, jamais je croirai qu’il n’existe pas un soir pour ça!

Il se rassit, absorbé par ses pensés.

Ludovic semblait impatient de commencer cette petite expédition et Zayne pouvait lire dans ses yeux l'envie de se défouler afin de casser la monotonie de cette école. Bien sûr, pour certains moldus, être un sorcier et aller à cette école relevait de l'extraordinaire... c'était donc pourquoi ceux-là ne tentaient jamais de faire ce genre de "bêtises" et restaient sages, respectant toutes les lois établies... des minables, voilà ce qu'ils étaient. Les deux Serpentards, adeptes d'une certaine forme de rebellion, refusaient de faire comme eux et aimaient se confronter aux règles. ce qui n'était pas pour plaire aux professeurs il faut l'avouer.

- Il faut trouver quand on le fera et ou aussi. Bientôt j’espère, je n’en peux plus de cette inactivité! Non mais, si je continue comme ça, je vais changer de maison et virer à Pouffsouffle.

Zayne

- Oh à mon avis on va pas attendre bien longtemps tu sais. Regarde

Il se tourna alors afin de faire face au dossier de sa chaise. Un élève se tenait à la table qui lui faisait face et semblait griffoner quelques choses sur une feuille blanche comme la neige, excepté le bord droit qui était tâché par un peu de chocolat. Et oui, l'élève était un gourmand et s'empifrait de chocolat à longueur de journée. Zayne avait remarqué qu'il dessinait depuis près d'une heure et savait que quelque chose se tramait. Il lui tapota l'épaule afin qu'il se retourne. L'élève fit volte-face, surpris et se rendit compte que c'était Zayne qui venait de tapoter son épaule. Il bégaya alors:

- Qu... qu... qu'est qu..qui.. y'a Zay...zay...ne ?

Visiblement, le jeune homme semblait stresser face à ce septième année qui désirait lui parler pour une raison qui lui était encore inconnue. Il avait ce regard fuyant qui prouvait une nouvelle fois que Zayne avait cette présence inquiétante. Zayne lui répondit en arborant un air détendu accompagné d'un agréable sourire.

Zayne

- Qu'est-ce que tu fais? Tu dessines?

- N...non c'est, c'est rien du tout.

Le jeune homme tenta alors de cacher son dessin en le pliant afin de le ranger mais Zayne lui piqua des mains avec un geste d'une rapidité étonnante. Il lui lança un "thanks" et se retourna, face à Ludovic. Il déplia la feuille et la montra à Ludovic. Hormis le dessin plus que réussi qui représentait un blason mêlant les quatre maisons, il y avait un texte:

Feuille du gamin a écrit:: Avis aux premières années,
Comme vous le savez, nous arrivons à cette fameuse période de l'année où ils nous est nécessaire de voir ce que vous avez appris à Poudlard. C'est en cotoyant les autres que l'on en apprend le plus sur soi-même...
Nous avons donc décidé d'organiser une chasse au trésor dans l'enceinte de l'école. Vous trouverez dans vos chambres tout les indices qui vous mèneront à la première étape. Bonne chance et faites honneur à votre maison. Présence obligatoire.

Comment fais-tu pour avoir des idées aussi…mesquines?! Pas que je m’en plaigne, bien au contraire, mais enfin!

Zayne

- Tu sais, la classe on l'a ou on l'a pas... faut pas chercher trop longtemps sinon on finit par ne rien trouver. Laisse venir et tu verras ce sera bien plus simple

Où avait-il appris ça? Dans le manuel du parfait méchant c'est ça? Ben non, malheureusement ce livre n'existait pas xD Il savait que Ludovic comprendrait où il voulait en venir, mais il ajouta tout de même:

Zayne

- Tu sais, t'as des idéales bien noires dans ton genre.

Il rit discrètement et referma ce papier, écoutant ce que disait Ludovic, comme s'il réfléchissait à haute voix:

- Si seulement il y avait un moyen de se faire passer pour quelqu’un d’autre ou prendre la place de quelqu’un d’autre pour une soirée. Ou simplement quelque chose pour se rendre invisible, jamais je croirai qu’il n’existe pas un soir pour ça!

Zayne

- L'idéal ce serait de faire un tour dans la Section invisibilité de la bibliothèque. ça nous tuera pas d'aller y jeter un oeil.