PARTIE 1;
24 avril, dans une petite maison de Londres. Enfin, petite, c’est un bien petit mot. La maison n’était pas petite, ni grande, mais bel et bien immense, mais ce n’est pas notre sujet principal. Donc, reprenons, dans cette maison du centre de Londres on entendais, ce jour là, lorsqu’on passait devant la porte quelques pleurs mais aussi des éclats de voix joyeux. Pourtant ce n’était pas courant chez la famille Warner. Du moins, c’était l’avis des voisins de cette mystérieuse famille. Pour eux, les habitants de cette belle maison étaient un peu fous et rien ne pourrait changer ce point de vue. Au moins, cela avait le mérite d’être clair, de plus, cette famille n’était pas du coin, enfin, cela se voyait sur leur visage à chaque fois qu’il découvraient le ciel gris et maussade qui était devenus le quotidien de tous les habitants de cette ville. Et les voisins n’aimaient pas les étrangers, surtout lorsqu’ils étaient bizarres… Mais ce n’était pas le cas, du tout, derrière ces apparences mystérieuse cette famille n’était autre qu’une famille de sorciers de sang pur, enfin non pas vraiment, puisqu’il y a eut une petite bavure lors du choix du père d’Andrew Warner, qui, même si lui-même n’était pas au courant était issus d’une sang pur et d’un sang pur mêlé à un sang mêlé. Ce qui faisait que le sang était souillé pour le reste de la famille. Mais, personne ou presque ne fut jamais au courant, ce qui ne déplut pas aux aïeuls de la famille très attachés à leur statut de sang pur. Cette famille était aussi particulièrement connue du monde magique pour arranger le tout. Et qui, de plus, n’avait rien à faire du jugement que les moldus pouvaient avoir sur eux. Alors ils vivaient leur vie faisant tout de même attention à ne pas attirer des soupçons ce magie sur eux. La famille Warner malgré le fait qu’ils n’aimaient pas le temps gris étaient installés à Londres depuis une dizaine d’années et n’avaient pas l’intention de partir de si tôt, surtout maintenant que Kayla Warner venait de mettre au monde un enfant. Une enfant qui serait, surement comme toute sa famille une grande sorcière. Ca, les deux parents comblés en étaient surs. Cette petite fille fut nommée Melinda, pour son premier prénom, et Kacey pour le deuxième. Elle a d’ailleurs toujours eut une grande préférence pour ce dernier qu’elle voulait faire passer pour son prénom d’usage. Elle était la seule enfant du jeune couple à ce moment là, et à toujours été traitée, et considérée comme une Scarlette. Ayant droit à tout ce qu’elle voulait quand elle le voulait et ou elle le voulait. Ses parents voulaient absolument qu’elle ai droit à tout ce qu’il lui fallait, ou pas, pour grandir et s’épanouir avec bonheur. Ce qui ne rata pas, mais n’encouragea pas la belle petite fille à se comporter avec humilité et gentillesse. Mais, cela ils ne le remarquèrent pas tout de suite, et pratiquement jamais, puisqu’avec sa famille celle-ci ce comportait comme une gentille petite fille devait se comporter, douce, serviable, attachante mais fière. Ce qui faisait le bonheur encore une fois de toute sa famille.
PARTIE 2:
Kacey _ Mais! Jared! Rends moi ça!
Une voix mécontente s’éleva dans la maison. C’était moi, bizarrement qui poursuivais mon cousin dans toutes les innombrables pièces de la maison. J’avais cinq ans à ce moment là, et j’avais déjà un sacré caractère, orgueilleuse, égoïste, égocentrique et particulièrement colérique lorsque je n’avais pas ce que je voulais, mais ça mon cher cousin ne l’avait surement pas encore comprit car il prenait un malin plaisir à me faire enrager, peut être aussi parce que je n’avais pas encore développé de capacités magiques et ça le faisait rire. Mais moi je savais que j’en avais, je savais qu’elles allaient se déclencher à un moment ou à un autre, c’était impossible que je n’en ai pas. Arrivant à coincer Jared dans un coin je lui dis d’une voix pleine de menace:
Kacey _ Rends moi ce journal tout de suite!
Jared _ Sinon quoi? Tu vas aller le dire à ta maman?
Essayant de refouler ma colère j’avançais ma main d’un geste quasiment calme et réfléchis vers Jared pensant qu’il allait peut être me le rendre. C’est à ce moment là que le journal s’échappa des mains de mon cousin pour se diriger doucement vers moi, atterrissant dans ma main. Les yeux grands ouverts comme des assiettes Jared demanda balbutiant un peu:
Jared _ Comment tu as fais ça?!
Aussi étonnée que lui je retournais le journal dans mes mains mais ne dis rien, soudain, lorsque je compris ce que ça voulait dire un sourire éclaira mon visage et mon cœur s’emplit de fierté. Maintenant c’était clair, j’étais une sorcière, dans quelques années je pourrais enfin intégrer la prestigieuse école de magie de Poudlard!
PARTIE 3:
Aujourd'hui, lorsque je me suis réveillée, je n'ai pas tout de suite compris ce qu'il se passait. C'était l'effervescence chez moi, je regardais l'heure et découvris qu'il n'était que cinq heures du matin. Pourtant... D'habitude je ne me réveillais jamais à cette heure-ci... Surtout à cause d'un quelconque bruit dans ma maison. Me levant lentement je traînais les pieds jusqu'à mon calendrier ou les crois se succédaient et se ressemblaient, je m'apprêtais à en rajouter une lorsque je remarquai le gros J qui était sur la case. C'est alors que j'ai réalisé, c'était la rentrée, j'allais enfin intégrer la prestigieuse école de magie, Poudlard! Je me demande encore comment j'ai pu oublier ça, moi qui comptais les jours avec impatiente depuis plusieurs mois... Je me souviens encore de mes pupilles noisettes qui se sont allumées d'une joie sans égale lorsque j'avais reçus la lettre d'admission... Et maintenant, j'étais encore en chemise de nuit alors que j'allais prendre le train voie, 9 3/4 dans quelques heures?! Fallait que je me réveille... Alors, allumant la musique je mis ma chanson préférée et poussai le volume au maximum, tant pis si cela réveillait les voisins ils seraient contents de savoir que je partais. Allant vers mon dressing je remarquai qu'il était presque vide, pour ne pas dire complètement vide. Il ne me restait que cinq robes que j'avais mises là juste pour aujourd'hui. En choisissant une je mis les autres dans une de mes nombreuses valises. Quoi? Hors de question que je parte sans toutes mes affaires! Posant la robe que j'avais choisie sur mon lit je me dirigeais vers ma salle de bain personnelle où je me préparais à prendre une bonne douche. Ceci fait je me plaçais devant mon miroir, ma robe mise et coiffais mes longs et soyeux cheveux bruns avant de faire tout mon nécessaire de toilette finissant par une touche de maquillage et un peu de parfum. Lorsque j'eus finis je rangeais tout ça dans ma valise pour peu après la fermer à grande peine. Il faut dire qu'elle était bien remplie ma valise... Puis sortant de ma chambre je descendis les marches deux à deux faisant claquer les talons de mes escarpins sur le marbre blanc et arrivai jusqu'à la cuisine ou ma mère, mon père ainsi que mon cousin étaient en train de faire le petit déjeuner. Faisant un bisou sur la joue à ma mère et à mon père j'ébouriffai les cheveux à mon cousin ce qui me valut une tape sur le haut de la tête. Comme d'habitude il me martyrisait! Mais qu'est-ce que je l'aimais tout de même! Prenant ma place près de la poêle je demandais avec une voix malicieuse:
Kacey _ Alors? Qui veut des crêpes?
N'attendant même pas la réponse j'entrepris la préparation de la patte et commençais à faire une dizaine de crêpes. Parfaites comme d'habitude. J'étais douée pour faire des crêpes comme j'étais douée pour tout ce que je faisais. Lorsque j'eus finis je servis les crêpes dans quatre différentes assiettes que je posai sur la table de la cuisine, bientôt elles furent accompagnées d'un bol de chocolat ou de café ainsi que d'un verre de jus d'orange et tout le monde s'assit à table. De là commença une conversation gaie entre les différents membres de ma famille qui ne prit fin que lorsque mon cousin et moi remarquâmes l'heure qu'il était. C'était pour nous l'heure de nous diriger vers la gare. En file indienne, nous primes chacun nos sacs, beaucoup plus nombreux pour moi bien entendus et enfilâmes nos manteaux pour nous diriger vers l'allée du jardin où nous attendait une voiture. Nous aurions très bien pus transplaner jusqu'à la gare mais, nos parents ne voulaient pas. Vérifiant une dernière fois que je n'avais rien oublié je faillis me donner une claque lorsque je compris que j'avais oublié une des choses les plus importantes. D'une voix douce mais forte j'appelai:
Kacey _ Scarlett! Viens ma belle!
Et immédiatement une belle Maine-coon sortit de la maison se dirigeant en courant et en miaulant joyeusement vers moi. Faisant un grand sourire je la pris dans mes bras et entrai enfin dans la voiture. Scarlett c'était mon cadeau, mes parents me l'avaient offerte lorsque j'avais été admise à Poudlard et je l'adorais. Jared, mon cousin, ne comprenait pas l'attachement que j'éprouvais pour cette petite boule de poil, j'avais beau lui expliquer il ne comprenait pas, mais bon, il était bête mon cousin. Enfin bref, nous cheminâmes jusqu'à la gare de Londres puis arrivés là-bas nous frayâmes un passage entre les différents moldus pour finir par arriver entre la voie 9 et la voie 10. Mes parents me prirent dans leur bras avant de me souhaiter bonne chance et de faire pareil à mon cousin. Mettant Scarlett dans le chariot que je poussais devant moi j'avalais ma salive avant de me mettre à courir vers le mur, fermant les yeux au dernier moment je les ré-ouvrais lorsque j'arrivai de l'autre côté. Faisant un grand sourire j'avançais vers le quai pour mettre mes affaires à l'intérieur avant de monter dans le train accompagnée de mon cousin et de ma Scarlett. Mon frère m'indiqua le chemin jusqu'à son wagon ainsi que celui de ses amis. Içi, commença un débat animé sur l’importance des sangs purs dans la société, personnellement cela m’était bien égal de rester avec des sang purs, mêlé, ou des sangs impurs. Cela ne changerait rien au sort que je leur ferais subir si ils s’attiraient mes foudres. Cela vous fait bizarre que je dise que j’ai des envies de meurtres alors que la jeune femme que vous avez suivis pendant toute cette matinée avait l’air douce et inoffensive? Oui? Et bien, ne vous fiez pas aux apparences je ne suis pas comme ça tout le temps et avec tout le monde.... Je ne m'entoure que de l'élite et les autres ne méritent pas mon attention et sont donc inférieurs. Ils n'ont pas intérêt à s'attirer mes foudres car, ils pourraient le regretter... Mais bon, en général je ne suis pas violente, c'est juste à voir. M'installant sur les genoux de mon cousin je passai un agréable moment avec ceux qui seraient plus tard , peut être mes camarades de maison.
PARTIE 4;
Oh mon Dieu, qu’Est-ce que j’ai mal… Que se passe t’il? Pourquoi tout tourne autours de moi? Pourquoi j’ai l’impression que l’on me transporte quelque part? Mais, il faut que je termine le match… Il faut que je termine… Et puis, à partir de ce moment là ce fut le noir complet. C’était en une belle après midi en plein milieu de la saison de quidditch, j’étais en troisième année et je venais de subir la chute et avant ça, le coup qui mettra à jamais fin à ma petite carrière dans le quidditch. Pourtant, je n’aurais jamais dus subir autant de blessures… Je n’aurais déjà, jamais du me recevoir ce cognard, et donc n’aurais jamais dus tomber… C’était une erreur de débutante… J’aurais dus faire attention, ne pas m’approcher autant de cette saleté de batteur… Et peut être éviter le cognard… Cela aurait été utile… En cette belle après midi, on me transportais vers l’infirmerie, c’est dans cette pièce que je passerais les deux semaines suivantes qui décideraient de mon sort, du moins au niveau du sport aérien… Lorsque je me réveillais, deux semaines après donc, j’avais un mal au crane impressionnant, enfin, je n’avais pas mal qu’à la tête, j’avais l’impression que tout mon corps était passé entre les branches du saule cogneur, ce qui n’était pas le cas, mais c’était tout comme. Tournant la tête avec difficultés je remarquai Jared qui était assis près de moi le yeux perdus dans le vague et puis ce fut l’infirmière qui déboula près de moi parlant tellement vite que je ne comprenais pas un piètre mot de ce qu’elle disait. Elle avait sortis Jared de sa rêverie et maintenant il me regardais d’un regard à la fois tendre et sévère. Oulah… Ce que j’allais me prendre quand je serais sortie de l’infirmerie… Déjà que mon cousin chéri n’était pas un fan du quidditch il allait maintenant mettre cette discipline sur sa liste noire… Et j’allais avoir droit à une remontrance de plus genre: « je te l’avais bien dis, c’est trop dangereux le quidditch! Tu aurais pus te tuer! » Enfin bref, ca en devenait presque une habitude, non pas que je me trouvais toujours à l’infirmerie après une chute mais c’était toujours pareil avec lui. Lorsque l’infirmière fut partie je vis le capitaine de mon équipe de quidditch arriver un air grave collé sur le visage. S’asseyant près de mon cousin il demanda:
Logan _ Alors Warner comment tu vas?
Kacey _ Ca allait mieux quand t ’étais pas là!
Logan _ Ah ah ah ! Très drôle! Même hilarant! Enfin bref juste pour te dire, que le quidditch pour toi c’est finis, d’après l’infirmière c’est une chance si tu as encore l’usage de tes jambes alors, puisque nous ne voulons pas avoir un mort sur la conscience je pense qu’il vaut mieux pour tout le monde que tu fasse un trait sur les balais.
J’allais répliquer, mais mes yeux se perdirent dans le vague, je me rejouais ce match, je revoyais le cognard partir au ralentis, puis plus rien mais je fus éprise d’une peur monstre. Il n’avait même pas besoin de m’obliger à rester au sol, plus jamais je ne remonterais sur un balais…