«Notre vie est un livre qui s'écrit tout seul. Nous sommes des personnages de roman qui ne comprennent pas toujours bien ce que veut l'auteur.»
▌Clan : Plus de libertés, moins de contraintes. ▌Âge : 18 ans (25 avr.) ▌Année : 9ème année. ▌Maison : Serdaigle. ▌Sang : Mélé ▌Humeur : Les 7 nains tu connais ? Imagine le mélange entre prof et joyeux, ça t'aideras. ▌Responsabilité : Cela fait 3 ans qu'elle refuse le poste de préfète. ▌Poste au Quidditch : A choisi d'être remplaçante.
Sujet: Parce que apprendre on ne s'en lasse pas. Sam 26 Juin - 16:05
Premier message pour le professeur Wright
Cette année était l’année des nouveautés. En effet, Muse était allée trouver divers professeurs à la fin des cours afin de leur demander de bien vouloir l’instruire dans des domaines qui sortaient du cadre de l’enseignement général. Pourquoi faisait-elle cette demande à presque tous ? Parce qu’elle avait un problème d’orientation très sérieux. La plupart des élèves doués prenaient le chemin du Ministère de la Magie, où ils trouveraient forcément de quoi subvenir à leurs divers projets et besoins. Mais Muse n’avait pas tellement envie de se retrouver directement liée à cet organisme régissant le monde des sorciers. Elle trouvait que cela faisait presque trop ronflant, et qu’il y avait sans nul doute des corps de métiers tout aussi passionnant et non sur la tutelle immédiate du Ministère. C’était même sûr et certain. C’était pour cela qu’elle demandait aux professeurs de bien vouloir leur en apprendre un peu plus dans leur domaine respectif. La jeune élève se donnait ainsi l’opportunité de, peut-être découvrir de nouvelles branches de ces disciplines, et par la même occasion elle essayait d’ouvrir toutes les portes qu’il était possible d’ouvrir. Disons qu’elle voulait avoir le choix. Devoir absolument se contenter des voies habituelles n’étaient pas ce qui charmait l’habitante de la maison de Rowena. Définitivement, il fallait que son avenir soit emprunt de magie et de renouveau. Qu’il ne soit pas répétitif, qu’il ne se contente pas seulement d’être qu’une employée de bureau, ou encore qu’une femme de terrain. Ce qui expliquait pourquoi elle n’avait pas répondu à la proposition du Ministère qui contactait tous les élèves méritants. Forcément, elle n’était pas passée inaperçue dans les registres en devenant la meilleure élève de sa promotion lors du passage des ASPIC. Autant dire qu’il y avait là une opportunité à saisir pour le Ministère de la Magie. Cela dit, le bureau des aurors très peu pour elle, la justice magique à proprement parlé, non plus bien trop rébarbatif et puis écouter des plaintes à longueur de journée non merci. Cela dit, dans ses rêves les plus fous, elle se voyait bien devenir un membre de Mangenmagot à titre exceptionnel, où elle ne serait convoquée que pour les affaires délicates. Mais pour cela, il faudrait déjà qu’elle se fasse un nom dans le monde de la magie, de la même manière que les grandes familles des époques révolues et de l‘actuelle, et ça, ce n’était pas gagné. Steadworthy était un nom assimilé au plus respectueux des élevages animalier chez les sorciers, et aux arts chez les moldus. Ce n’était donc pas gagné, et elle ne se voyait pas jouer des coudes pour gagner ses galons. Non, si cela devait arriver un jour, ce ne serait que par le plus grand des hasards, ou bien par destin ? C’est toujours bien de citer le destin dans ce genre de cas, se mit-elle à penser, pendant qu’elle descendait les escaliers du septième étage. Mais, pour en revenir au Mangenmagot, cela restait une folle idée au fond de son esprit. Néanmoins la justice magique comme emploi fixe c’était à proscrire. Il y avait bien celui s’intéressant aux créatures magiques qui pourrait lui convenir, mais elle craignait ce que cela ne soit tout le temps redondant. Si seulement les Centaures voulaient bien profiter de leur service elle aurait pu y aller, mais comme ce n’était pas le cas. Exit. Quant aux autres, ils ne s’occupaient que de faits divers selon elle, et les cas vous permettant de mettre en relief toute votre passion devaient se faire que trop rare. En restait cependant un, qui trottait dans le coin de sa tête, parce qu’elle était une fille curieuse et qu’il l’intriguait au plus haut point : celui des Mystères. Autant dire qu’il portait bien son nom. Elle avait lu tout ce qu’elle pouvait trouver dessus, les brochures de propagande pour recruter, les publications de nouvelles découvertes, les différents dirigeants se succédant à sa tête, les mythes et légendes courant sur l’objet de leurs différentes recherches. Bref, elle aimait bien. Mais elle craignait que les recherches que l’on y fasse ne soient que sur ordre du bureau Ministériel et qu’il ne soit pas possible d’y traiter des sujets qui ne seraient par exemple pas en rapport avec l’économie humaine. Voilà pourquoi elle ne voulait pas pousser les portes du Ministère de la Magie, mais d’autres. C’était pour cette raison qu’elle avait quitté sa salle commune alors que normalement, elle ne travaillait pas aujourd’hui. C’était pour cette raison qu’elle était dans le couloir qui la mènerait à la salle de Défense contre les forces mal, qu’elle avait son sac remplis de parchemin et de plumes, au cas qu’il faille prendre des notes, mais bien souvent elle retenait et mettait tout sur papier en se posant sur son lit juste avant de s’endormir.
C’était le premier cours supplémentaire qu’elle allait avoir avec le professeur Wright. Une fille de Poufsouffle, abonnée aux commérages comme pas deux, l’avait d’ailleurs attendu le jour où Muse était allée trouver le jeune professeur à la fin du cours. La fille avait tout entendu et lui avait fait remarquer qu’il était beaucoup plus beau garçon que Harris mais par contre bien moins accessible que ce dernier. Ce qui avait profondément choqué l’azur et argent. Comme si, derrière ce qu’elle faisait pouvait se cacher des idées malintentionnées. Evidemment, Muse ne vivait pas non plus dans le monde des Bisounours, elle aimait bien les côtoyer, mais certainement pas vivre avec eux. Donc elle ne doutait pas que certaines personnes jalouses d’elle puissent déblatérer pareilles idioties. Mais elle s’en moquait bien. Elle se contentait de démentir les rumeurs lorsqu’elles parvenaient jusqu’à elle, pour le reste si ça les amusait de perdre leur temps à ces enfantillages qu’ils le fassent. Cela n’allait pas l’empêcher de continuer de vivre comme elle en avait l’habitude. Et de toutes façons, jusqu’à preuve du contraire, elle était capable de hausser le ton quand les limites dépassaient réellement les bornes, elle l’avait déjà fait, plusieurs fois, et s’il fallait recommencer, elle le ferait. Elle demandait juste à ce que l’on empiète pas sur son espace vital, le reste ça glissait sur la bulle qui la protégeait. Voilà qui expliquait parfaitement pourquoi on avait l’impression qu’elle pouvait tout supporter. En réalité ce n’était pas tout à fait vrai, c’est juste qu’elle ne voulait pas perdre son temps, comme on le dit que trop souvent la vie est très courte, alors pourquoi la passer à en vouloir au monde entier alors que cela nous empêchera forcément d’avancer un jour ou l’autre. Muse, elle, voulait aller jusqu’au bout de son chemin, pouvoir faire demi-tour et en emprunter un nouveau, et cela elle voulait le faire que dans une seule vie. Donc son temps lui était précieux.
Visage serein et sourire au coin des lèvres, elle poussa la porte de la salle de cours qui était déjà entre-ouverte. Le soleil passait à travers les fenêtres. Ce retour du beau temps était une bonne chose, cela rendait les élèves moins renfrognés. Refermant la porte derrière elle, elle avança tranquillement vers le bureau où le professeur était déjà présent. Elle ne savait pas depuis combien de temps il était là, mais une chose était sûre, Miss Steadworthy était parfaitement à l’heure, elle était une personne très ponctuelle. Si un jour il devait arriver qu’elle soit en retard, cela serait à cause de la fin du monde, et la fin du monde uniquement. Bon après la fin du monde ne revêt pas les même valeurs pour tous, c‘est assez dépendant de la personne au final. La huitième année posa son sac sur une des tables, ainsi que sa baguette magique qu’elle sortit de la poche arrière de jeans. Car oui, étant dans un jour de congé, normalement, Muse avait prit la liberté de ne pas mettre le traditionnel uniforme. Elle avait longuement hésité avant de choisir cette option, craignant que le professeur ne veuille pas la recevoir si elle ne se présentait pas dans la tenue réglementaire. Elle avait finalement préféré prendre ce risque là, d’autant plus que Corey Wright n’était pas connu pour malmener les élèves, enfin selon ce qu’avait pu en voir l’élève. Après il était vrai que les rumeurs allaient toujours bon train. Au diable les on dit assassins. « Bonjour professeur Wright. Je vous remercie encore du temps que vous voulez bien m’accorder. J’ai parfaitement conscience que vous pourriez faire autre chose à la place. », bien sûr, elle se répétait, ça elle lui avait déjà dit le jour même où elle était venue lui faire sa demande, mais après les règles du respect n’imposaient-elle pas de devoir dire cela à nouveau, « J’espère que cela ne vous a pas trop embêté de devoir préparer ce type de cours. Mais je vous avouerais bien que je suis curieuse de savoir ce que vous avez préparé. », dit-elle de manière assez évasive, traduisant son envie et sa joie d’être là. Pourquoi avait-elle voulu des cours en plus dans cette matière ? Puisqu’elle ne voulait pas se retrouver chez les Aurors ? Parce qu’elle faisait partie de l’école qui disait que plus on en connaît sur les techniques pour combattre le mal, plus on est à même de l’apprécier et surtout d’appréhender les différentes formes qu’il peut revêtir. On ne se protège jamais assez du mal dans ce monde. Malheureusement.
Parce que apprendre on ne s'en lasse pas.
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