La belle feuilletait calmement un livre, assise sur le fauteuil, la main sur son ventre joliment gonflé. Elle rayonnait de bonheur et un sourire éclairait son visage. Parfois, elle détournait les yeux de son livre pour prêter une oreille attentive aux jeux de sa fille dans la pièce voisine, puis finalement se replonger dans sa lecture. Ce n'est que lorsqu'elle tourna la dernière page de son livre et le déposa avec satisfaction qu'elle constata avec effroi la quantité d'eau qui avait coulé tout autour d'elle. Puis quelques minutes après, lui laissant juste le temps d'attraper un téléphone, elle fut prise de violentes douleurs dans le bas du ventre. Tout d'abord, elle composa le numéro de son mari, et l'informa de la situation, puis s'empressa d'appeler l'hôpital Saint-Mangouste, et se laissa tomber sur la chaise la plus prête, attendant, en tentant de respirer et de ne pas crier, ne voulant pas effrayer sa progéniture. Cette dernière n'avait pas encore quitté sa chambre qu'un ambulance arriva, suivi de son père. Lorsqu'enfant sorti de la pièce, son père s'occupa d'elle, la rassurant, essayant tout d'abord de se rassurer lui même. Un fois qu'il eu reprit ses esprits, il prit le volant de sa voiture, sa fille assise paniquante dans la rehausseur sur le siège arrière. En quelques minutes, ils arrivèrent à l'hôpital, où il déposa la jeune fille à la garderie avant de se presser d'aller rejoindre sa tendre. De la salle où celle-ci se trouvait, on pouvait entendre des hurlements, des jurons, des " Jésus Marie Joseph !! ", des supplications, et des milliers d'autres choses insupportables pour cet homme qui attendait là, patiemment. Quand tout fut finit, il pu enfin entrer, et serrer la main de sa bien aimée, encore brulante de sueur, fatiguée, mais heureuse. Heureuse de tenir dans ses mains cette petit princesse qui pleuraient. L'heureux du se séparer de ce trésor quelques minutes pour aller chercher sa fille qu'il avait laissé quelques heures auparavant à la garderie pour l'emmener devant cette créature qu'elle observa comme si elle était un étrange objet. Finalement, sa mère mit fin au pesant silence :

- Muse, Voici Edwina, ta sœur... Prends soin d'elle Princesse.

Le calme résidait sur la grande maison des Steadworthy. La petite famille s'était divisée ; La femme s'affairait au ménage dans la cuisine, les deux filles s'occupaient dans leur chambre respective tandis que leur père bricolait dans le garage. Edwina, âgée huit ans, tentait tant bien que mal de créer une panoplie de chevalier pour pouvoir raquetter les CPs et obtenir les meilleures cartes Pokemons. Bien sur, cela devait se faire en toute discrétion, car évidemment, c'était sans l'accord des parents. Il ne lui restait plus qu'à confectionner la magnifique toge sous l'armure, et il lui manquait malheureusement une chose essentiel : Du tissu. Et dans cette maison, l'endroit le plus approprié pour trouver du tissu, c'est la chambre de Muse. Mais encore faudrait-il qu'elle accepte de lui donner sans demander pourquoi, ou qu'elle puisse lui prendre sans qu'elle le voit. La fille s'engagea dans le couloir sur la pointe des pieds veillant soigneusement à ne pas faire craquer le plancher. Sur le pas de la porte entrouverte, elle se concentra suffisamment pour entendre Muse psalmodiant des paroles incompréhensibles. Edwina passa sa tête par la porte, sa sœur était retournée, et elle manipulait un bien étrange bâton... Edwina sa glaça l'espace d'un instant, puis elle réussi à accomplir la distance chambre -> Cuisine en moins de quatorze seconde sautant sur le téléphone et sur un annuaire, pour aller se cacher derrière la canapé. Sa mère la regarda incrédule, sans faire un bruit.

- Dis moi Ed'... Est ce que je pourrais savoir ce que tu fais ?
- J'appelle le Père Meryem ! Elle montra sa tête en regardant aux alentours. Je crois qu'il faut exorciser Muse de toute urgence !
- Quoi ? Mais de quoi tu parles ?... Et quand as-tu vu L'Exorciste ?!
- Je l'ai vu déplacer un stylo... Sans le toucher !! Et je crois que ça remonte à deux mois quand vous m'avez laisser avec Tonton. Puis elle se replongea dans son annuaire.

La femme passa sa main dans ses cheveux, cherchant comment lui expliquer cet évènement étrange. Heureusement, son mari arriva accompagné de Muse, et ils demandèrent en cœur pourquoi Edwina s'était mise à hurler, et pourquoi était-elle cachée derrière la canapé avec un téléphone et un annuaire. Elle s'exécuta, et leur expliqua que la jeune fille cherchait le numéro d'un prêtre pour faire exorciser Muse qui avait déplacer un stylo avec sa baguette. Il soupira et regarda sa fille la plus âgée, qui n'avait absolument pas l'air de se dire que la magie était interdite hors de l'école, surtout pour une première année. Il effectua un signa discret à sa femme qui le comprit aussitôt, et alla se placer d'un coté du canapé, afin de prendre Edwina dans une embuscade. Car même si on dit d'un ado c'est LA plus difficile des périodes pour les parents, les enfants, c'est encore pire, et ils ne pensaient pouvoir expliquer tout cela à leur fille, sans l'attacher à une chaise ! Les deux parents se postèrent chacun d'un coté, et s'approchèrent en silence. Edwina leva la tête et leur jeta un regard suspicieux... C'est avec les sourcils froncés qu'elle pousse un << Flûte...>> avant de se faufiler entre les jambes de son père et de se diriger vers sa chambre, toujours en poussant d'affreux cris, comme si on était entrain de l'étrangler. Arrivée, elle sauta sur son lit - ou plutôt s'envola par dessus son lit - et attrape son épée et son bouclier de chevalier attendant ses démons. Quand ils arrivèrent, elle leur sauta dessus avec un cri de guerre. Ce qui fut bien sûr son erreur... Quelques minutes plus après elle était attachée et bâillonnée à une chaise toujours avec ce drôle de regard mauvais envers ses parents. Ces derniers s'approchèrent d'elle, assez sereins. L'homme pris la parole le premier :

- Edwina.. Que penses-tu de la magie et des baguettes ?...
- Huyoihmmn...
- .... Il lui retira son bâillon.
- Euh, bah ça s'achète dans les boulangerie 8D ! Et euh... Comme dans Cendrillon ?
- ... Bon, une démonstration vaut mieux que deux discours.

Il sortit de sa veste une baguette, e la leva au niveau de ses yeux, en perçant du regard sa fille qui elle avait à présent le regard du genre " Oh Oh... Je sens que je vais pas tarder à avoir un léger problème. ". Puis il la fit tournoyer en prononçant une phrase latine, et là, l'épée de la jeune fille se mit à virevolter dans la pièce dans tous les sens. Edwina regarda la chose avec un " Wowh... "... Lorsque l'épée revint se poser sur le sol, sa famille la regarda, espérant de tout cœur qu'elle prendrai bien sa nouvelle, mais son expression ne laissait rien qui disent que cela ailles dans ce sens... Puis finalement un petit sourire se dessina sur ses lèvres.

- Ca c'est Trop... Cool... ET J'PEUX LE FAIRE MOI AUSSI ?!!
- Eh Eh... toi tu as encore deux ans à attendre Princesse. Rigole son père en la detachant. Ne te presse pas d'entrer dans le monde magique, tu seras vite presser d'en ressortir, Edwina...

C'était un dimanche après-midi, sur Bermondsey Street, sous un beau soleil d'aout. La rue était bondée, les familles étaient nombreuses. Parmi elles, les Steadworthy trainaient joyeusement. Muse et Edwina discutaient de sujet sérieux, comme " S'il n'y avait plus de café dans le monde, comment les gens se réveilleront-t'ils ?! ". Leurs parents, juste derrière elles, les regardaient avec fierté main dans la main. Ils pénétrèrent chez " Holly & Lil ", une animalerie moldu. Car aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres : Edwina allait avoir Neuf ans ans dans quelques heures. L'enfant avait souhaité de toute cœur un animal, mais surtout, qu'il ne soit pas magique. Elle avait encore deux longues années avant d'être confrontée au vrai monde magique de Poudlard et elle venait surtout de découvrir l'existence du monde magique il n'y a que quelque mois. Le son diffusé dans la boutique ♫ You Can Get It If You Really Want ♫ et l'éclairage de couleur donnaient un style assez rétro à cet endroit. Le vendeur - Tout aussi excentrique que sa boutique avec ses cheveux roses & bleus - vint pour s'adresser à la petite famille. Tandis que les adultes partaient dans de grands débats, les deux sœurs s'aventurèrent entre les rayons, regardant et jugeant chaque bête. C'est au fond de la salle qu'Edwina tomba sur un étrange animal : Un Rat Domestique. En effet, pour elle les rats étaient les affreuses créatures qui avaient attaqué la pauvre Mme Brisby dans " Le Secret De N.I.M.H ", pas des petites peluches toutes douces. Derrière elle, Muse n'avait pas l'air de comprendre son intérêt pour le rat. Elle s'approcha donc pour mieux le voir...

- Il est noir... Constata l'ainée.
- Oui, c'est dommage...
- Tu veux que je le change en Rat Blanc ?! Avait-elle dit avec entrain.
- Tu peux ?!!
- Bah bien sûr !
- Mais... Tu n'as pas de baguette...
- Donne moi ta main, je suis sûre qu'à deux on peut le faire !
- Ok'ey ! Acquiesça t-elle en s'exécutant.
- Bon, je prépare une incantation... Alors :

Une petite explosion fit sursauter les deux sœurs qui tombèrent durement par terre. Un volute de fumée blanche s'échappait de la cage. Après quelques toussotements, les filles se relevèrent pour ensuite constater les dégâts de leur acte : Le rat n'était plus noir, mais d'une couleur Orange Flashy qui s'accordait tout à fait avec le reste de la boutique. Muse et Edwina se regardèrent se demandant que faire à présent...

- Eh Bah bien joué Mme la sorcière tu as réussi un exploit !!
- Eh ! Si t'avais pas parlé j'aurais vraiment réussi. Bon, on fait quoi maintenant ?! Je vais le rechanger de couleur ! Puis elle commença à lever les mains.
- NAAAN ! Fit sa cadette en l'arrêtant. Pauvre bête, arrête avec la magie sur ce pauvre rat, tu vas finir par le transformer en Éléphant Unijambiste !

Muse rabaissa ses mains et resta silencieuse, réfléchissant à ce qu'elles pouvaient bien faire à présent. Edwina quant à elle attendait calmement, surveillant les paroles de ses parents et du vendeur de l'autre côté de la boutique. L'ainée finit par se décider : Elle ouvrit la cage et se saisit de la bête avant de la tendre à Edwina qui la regarda dubitative. Muse insista, et la plus jeune capitule, empoignant l'animal.

- Bon, écoute moi, on va le prendre, je vais chercher les parents. Après ce qu'on lui a fait, si on a de la fierté, on se doit de le garder. Et euh.. Il est mignon en Orange.
- Mais Mais Mais... ON VA SE FAIRE TUER !! Laissons le là et disparaissont !! Chuchota t-elle en ramenant l'animal vers Muse.
- Dois-je te rappeler que nous sommes dans une animalerie Moldu, que nous sommes surement les premiers clients depuis le début de la journée, et que si le vendeur trouve un rat Orange à la place de son rat Noir, il ne sera pas forcement joyeux !! S'énerve t-elle en lui donnant pour de bon le rat. Je vais chercher les parents, tu bouges pas d'là !

Et muse disparut derrière les étalages, laissant Edwina seule avec l'animal de couleur carotte. Il la regardait d'un air étrange, et était encore tout affolé, et cela se comprenait. La jeune fille essayait de la calmer mais en vain. Peu après, leur père arriva tandis que la mère distrayait le vendeur. Leur paternel avait le visage sévère, prêt à leur faire la leçon, mais tout d'abord il voulut avoir chaque détails de toute cette histoire. Ses filles lui expliquèrent jusqu'au moindre coup de vent, sans oublier de se défendre mutuellement. Quand ils eurent finit, il soupira, eu un petit rictus et sortit sa baguette pour faire revenir ce rat à sa couleur originelle. Mais il fut bien vite arrêté par sa plus jeune fille qui expliqua son geste :

- Papa, c'est celui là que je veux... Mais en Orange !... St'euplééééééééh Papaaaaaaaa !! Suivi d'une petite mine chien battu.

Le père la regarda, jeta ensuite un regard à l'animal, et finalement il battit en retraite. Il replaça le rat dans sa cage et conseilla à sa fille de le bloquer au fond de sa cabane, de sorte que le vendeur ne le voit pas. Lorsqu'ils passèrent à la caisse, il ne sembla pas étrange pour le vendeur que la famille achète le rat, la cage, la cabane, la gamelle, et même la paille sale ! Une fois les aux revoir fait, les Steadworthy sortirent de Holly & Lil. Dehors, encore sur le pallier de la boutique, le père soupira, passa sa main sur son front et demande à sa cadette :

- Bon eh bien... Comment comptes tu appeler ta boule de poil Orange ?
...
- Carotte !

Chapter 4 : Like A Toad ( The Last )
Nos Premières Disputes

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Welcome on crac' Mini-steadworthy
Bon courage pour la suite de ta fiche =)

Bienvenue parmi nous :D

Coucou, je viens aux nouvelles.
Alors qu'en est-il ? Toujours motivée par ton personnage ou pas ?