Cracbadaboum; Une malédiction, des sorciers. Oserez-vous ?
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 Les yeux perdus dans ce brouillard...

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AuteurMessage
Riley R. Cuthbert
Riley R. Cuthbert



▌Citation :
    Les yeux perdus dans ce brouillard... Katiegif2
    « Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre »

▌Clan : Plus de libertés, moins de contraintes.
▌Âge : 17 ans
▌Année : 7e année
▌Maison : Poufsouffle
▌Sang : Mélé
▌Crédit(s) : Avatars: Younglust

AND MORE...
▌Relations:

Les yeux perdus dans ce brouillard... Vide
MessageSujet: Les yeux perdus dans ce brouillard...   Les yeux perdus dans ce brouillard... EmptyLun 2 Aoû - 4:16

Premier post réservé à William J. Howard

Elle s’était levée de bien bonne heure ce matin-là. Pourtant, elle n’avait rien de très important qui l’attendait avant d’aller en cours. À vrai dire, elle n’arrivait tout simplement pas à trouver le sommeil, chose qui perdurait depuis une semaine déjà. Or, plutôt que de tourner en rond sur son lit à baldaquin, la jeune Poufsouffle avait préféré s’habiller afin de prendre une marche matinale qui ne pouvait que lui faire du bien. Elle devait se changer les idées, prendre l’air. Ainsi, elle avait tendu le bras pour agripper sa veste déposée sur le dossier de sa chaise et disparue du dortoir par la porte qui menait à sa salle commune. Il ne semblait avoir personne d’aussi fou qu’elle pour errer dans la salle à cette heure. En effet, chaque heure de sommeil supplémentaire était importante -lorsque l’on parvenait à fermer l’oeil, bien entendu-. Peu importe, elle était donc “folle” alors. L’opinion des autres à son égard lui importait peu, pour ne pas dire qu’elle s’en fichait totalement. Cela ne valait pas la peine de perdre son temps de cette manière. Puis, chacun faisait ce que bon lui semblait, pas vrai? Ainsi, si Riley avait fini par refermer doucement la porte des cachots de Poufsouffle, cela ne regardait personne d’autre qu’elle. La jeune sorcière se précipita alors vers les escaliers qu’elle monta quatre à quatre jusqu’au grand hall désert.

Ses cheveux blonds dansaient derrière elle à chacun de ses pas, accompagné de la douce brise matinale qui régnait dans la cours extérieur du château. La jeune femme avait bien fait de penser à prendre sa veste avec elle... Cela ne lui avait pas prit une seconde qu’elle l’avait déjà enfilée, se serrant fortement contre elle-même pour conserver tant bien que mal sa chaleur. Sur le coup, elle ignorait quel chemin elle allait suivre: le parc ou le grand lac noir? Cela lui était égal. Tellement égal qu’elle ne réalisa même pas qu’elle avait pris le chemin de gauche une fois devant le croisé, trop occupée ailleurs dans ses pensées pour se soucier d‘un tel détail. Après tout, ne désirait-elle pas seulement prendre l’air? Tant et aussi longtemps qu’elle marchait à l’extérieur, peu importe alors l’endroit ou le chemin utilisé, tout allait bien pour elle. Cuthbert ne ressentait que le besoin de faire de l’ordre dans ses idées comme elle l’avait toujours fait depuis des années. Pour ce faire, elle avait toujours été un peu plus recluse. C’était ainsi; Riley était beaucoup trop indépendante pour partager ce qui la tracassait, parfois même trop fière. Si alors elle pouvait être la meilleure des confidentes, elle n’en était pas celle qui se confiait, voire pas du tout. Cela lui donnait l’impression de se plaindre et c’était quelque chose qu’elle avait en horreur. Puis, qui voulait bien s’intéresser à ses problèmes? Elle n’était que cette pauvre orpheline que l’on prenait en pitié quelques instants et qu’on oubliaient les instants suivants. Faire passer sa vie comme étant misérable n’était pas ce qu’elle souhaite. D’ailleurs, cette dernière ne l’était pas à ce point. Certes, l’adolescente regrettait des choses, beaucoup même, mais qui n’en regrettaient pas en ce bas monde?

Elle releva la tête lorsque ses pieds se retrouvèrent à un mètre du rivage. Le lac noir était toujours aussi calme et inquiétant qu’à son habitude, si ce n’était pire encore avec toute ses brumes qui planait sur l’eau sombre jusqu’au bord pour continuer un peu plus loin encore dans les environs. L’ambiance n’était pourtant pas suffisante pour apeurée la Poufsouffle qui se pendant pour ramasser un caillou avec lequel elle joua longtemps dans sa main avant de le lancer en biais sur le lac. Ce dernier fit quelques bons avant de couler. Riley répéta la chose une fois, puis une autre et encore une autre jusqu’à ce qu’elle finisse par se redresser, droite comme une statue. Elle avait cru entendre des bruits de pas faisant craquer les brindilles pas si loin d’elle. Pourtant, même si elle finit par se retourner, elle n’aperçut rien du tout. Cet épais brouillard ne lui donnait aucune chance. « Y a quelqu’un? C’est pas la peine d’essayer de me faire peur, je vous ai entendu... » s’écria-t-elle dans le vide, s’avançant légèrement en espérant tomber nez à nez avec la source de tels bruits. Pourtant, c’était comme s’élancer dans un labyrinthe à force de ne rien y voir. Cependant, il y avait toujours ses bruits qu’elle percevait très bien sans toutefois trouver leur source. Du moins, c’était ce qu’elle pensait jusqu’à ce qu’elle percute de plein fouet un corps plus massif que le sien au point de la faire tomber contre l’herbe haute. Riley Rose n’avait alors pas reconnu le gryffondor qui était son aîné d’une année se tenant debout devant elle. Il fallait avouer que la jeune sorcière n’avait pas la mémoire -si seulement elle prêtait attention à ce genre de détails- les jambes d’autrui. C’était probablement mieux ainsi, car elle n’était pas certaine d’avoir envie de faire face à ce garçon... Il n’était peut-être pas son père, mais il lui était difficile pour Riley de comprendre ce fait. Pourtant, c’était bien William qui se tenait à ses côtés. La septième année semblait percevoir ses traits à travers le brouillard. Elle pouvait bien se tromper, mais il était évident pour elle qu’il s’agissait bien de lui. Il ne savait donc pas répondre quand on demandait qui s’était? À moins bien sûr qu’il n’ait cherché à faire peur à la jeune femme, mais à quoi bon? « Tu réponds pas, quand on demande qui va là? » ragea la jolie blonde en se relevant avec difficulté, tout en grimaçant en se frottant le bas du dos.
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Les yeux perdus dans ce brouillard... Vide
MessageSujet: Re: Les yeux perdus dans ce brouillard...   Les yeux perdus dans ce brouillard... EmptyVen 20 Aoû - 16:25

Les yeux perdus dans ce brouillard... Katie-katie-cassidy-1585433-100-100 & Les yeux perdus dans ce brouillard... Untitled-6_0_0
Whitin the sound of silence.

Si William est réveillé en cette heure plus que matinale, ce n'est que pour une seule et unique raison, il n'a tout simplement pas dormi, encore une fois. Assailli toute la nuit par des rêves qu'il comprend de moins en moins, William a préférée jouer la carte du Gryffondor super cool, et a trainé la moitié de la nuit dans la salle commune de sa maison. Et maintenant ? Maintenant que tout le monde et bel et bien endormi, contrairement à lui, il s'ennuie, le petit prince.

Alors il se lève du fauteuil dans lequel il était assit, se dirige vers son lit, et sa valise, de laquelle il tire sa cape noire, il enfile la dite cape avant de sortir du dortoirs, et de se faufiler au travers de la porte de la salle commune. Une fois dehors, il ne regarde même pas où il va, il sait juste qu'il s'ennuie à mourir et qu'il aimerait être partout, sauf ici, bien évidemment. Mais enfin bon, ça, n'est qu'un détail, ce sera mieux tout à l'heure lorsque les élèves commenceront à se lever.

Après quelques minutes de marche, le jeune homme aux airs de prince des ténèbres se retrouve a avancer dans le parc de Poudlard. Habiller comme ça, et à cette heure ci, on pourrait presque croire que le Gryffondor prépare un mauvais coup. Et pourtant seul le contraire est vrai, William est peut être un garçon agaçant sur les bords pour les professeurs, mais jamais il na s'attirerait des ennuies volontairement. Quoi vous n'y croyez pas ? Si, si, c'est vrai, il pourrait vous le jurer avec un de ses sourires aux traits parfait. C'est ce qui le sauve à chaque fois, de toute façon, sa gueule d'ange n'est ce pas ?
En clair, pas de bêtise pour aujourd'hui, simplement parce qu'il doit être trop fatigué de cette nuit sans sommeil, des mauvaises langues, pourraient même le comparer à un mangemort célèbre, qui lui a permit de venir au monde ... Mais si quelqu'un s'aventurait de lui dire cela au visage, William ne resterait pas de marbre, et même sans avoir dormi, il pourrait devenir ce qu'on appelle communément une furie. D'un hochement de tête, William sort cette idée stupide de son esprit, il faut se rendre à l'évidence, personne ne viendra lui parler de son père maintenant, au moins, il aura un moment de répit dans sa journée, qu'il se surprend à penser.

Ses pieds agissant comme s'il ne pouvait les contrôler, il fini sa "course" dans le parc de l'école devant l'eau noire du lac. Ses yeux fixés sur cette nappe immobile, William respire lentement, tout en se rendant compte qu'au final, il est bien content que personne ne soit réveillé, il est bien heureux de s'être ennuyeux, parce que jamais il n'aurait pu connaitre un de ces moments spéciaux où le calme parait parfait. Et c'est peut être une ironie de la vie, comme on dit, parce qu'au moment où le Gryffondor s'est dit cette phrase, un bruit c'est fait entendre à côté de lui. Apparemment il n'est pas le seul à être victime d'insomnie.

« Y a quelqu’un? C’est pas la peine d’essayer de me faire peur, je vous ai entendu... »

"Et merde." Oui, merde, c'est bien ce qu'il avait pensé en premier. Parce que sa tranquillité n'avait d'ores et déjà plus lieu d'être, et parce qu'en plus de ça, c'était une fille qui était là.
En temps normal, évidemment, il aurait pensé "Chouette, une poupée à draguer." Mais là, il est juste trop fatigué pour débuter une drague endiablé, et puis, bizarrement le petit prince à une impression de déjà entendu pour cette voix qui vient de lui crier dessus, et il n'a pas que des bons souvenirs avec la fille a laquelle il pense. "Faites que ce soit quelqu'un d'autre, pitié."
Alors il soupire, et il se décide à avancer vers la voix qu'il a entendu, parce que même si elle avait dit que ce n'était pas la peine d'essayer de lui faire peur, il n'avait pas envie que justement elle ait peur ... Et il n'avait pas du tout envie de se retrouver devant une folle apeurée.
Il n'a pas besoin d'avancer longtemps, puisque Riley en a fait autant, et qu'elle lui fonce dessus comme une dingue. Au moins comme ça il est fixé, c'est bien sa voix à elle qu'il avait reconnu. Dégouté, le William, mais pas fou pour autant.

« Tu réponds pas, quand on demande qui va là? »

Pour toute première impression, il hausse les sourcils, parce qu'il faut l'avouer, il ne sait pas du tout que répondre à Riley. L'évidence est qu'il n'avait tout simplement pas prévu de répondre. Trop perturbé de s'être rendu compte qu'il n'était pas tout seul face au lac. Et trop agacer de savoir qu'il avait deviner qui était avec lui, en plus de cela.
Alors il change de visage, il tente même d'esquisser un sourire, pour lui montrer qu'il n'est pas comme son père et qu'il ne va pas la tuer, ou tout du moins pas de suite, et cette pensée là, elle le fait presque rire, mais pour ne pas mettre sa compagne mal à l'aise, le petit prince se retient, déjà qu'elle était par terre il y a quelques secondes, il n'allait pas non plus rire pour qu'elle pense qu'il se moque d'elle.

- Pour tout avouer ... la tournure de phrase est mal choisi, par ce que William n'allait pas du tout, tout lui avouer. Il n'allait pas lui dire qu'il espérait secrètement avoir rêvé et que la voix qu'il avait entendu n'avait tout simplement pas exister. Il n'allait pas non plus lui dire, qu'après l'avoir entendu craché sur son père des centaines de fois il arrivait à reconnaitre sa voix. Il allait aussi lui cacher, que s'il ne la détestait pas, il pourrait lui dire comme tout les autres idiots "Riley, chérie, ce que tu es jolie." Non, William n'allait pas tout lui avouer, mais au moins, il allait lui parler, et ça il faut l'avouer, c'est un effort des plus impressionnant de sa part. ... je suis tellement fatigué, que j'ai cru avoir rêvé, alors je ne voulais pas passer pour fou, ou même dangereux à parler seul. Et en plus de ça, le Gryffondor lui a offert un clin d'oeil bien appuyé lorsqu'il a prononcé le mot dangereux. Elle pas belle la vie ?
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