Sujet: Parce que c'est à la mode, d'y aller. Mar 24 Aoû - 17:40
Les vacances, voilà ce qui touche peu à peu à leurs fin dans l'esprit de William Junior, les vacances. Il avait profité pourtant, le faux prince de son été, comme tout les autres jeunes de son age, surement. Mais ces semaines d'aout, elles semblent vouloir à tout prix se finir, comme si elles demandaient à ce que les vacances soient terminée.
Et c'est surement à cause de cette impression de vitesse accélérée que William se retrouve à marcher dans les rues pour aller rejoindre une bande de copain à la fête foraine de l'été. Histoire de passer une bonne dernière (?) soirée. C'est dans un soupir que William se décide à marcher un peu plus vite, parce qu'il faut l'avouer, à cette allure là, le jeune homme n'arrivera jamais à la fête à l'heure. Ou alors peut être qu'il y sera à la bonne heure, mais avec un jour de retard, qui sait, pas vrai ?
Enfin, perdu dans les méandres obscurs de son esprit, William souffle encore une fois l'impression d'être étouffée. C'est dans les moment où il est seul, que le jeune homme se rend compte à quel point il peut être comme son géniteur, et c'est dans ces moments qu'il comprend que lui aussi il pourrait très bien devenir l'icône parfait du mangemort redouté. Il ferme les yeux face à ces découvertes presque macabres, et continue son avancée, parce qu'il faut bien finir par arriver devant les lumières enjouée d'une fête foraine endiablée.
Dans sa route dingue, William distingue la silhouette féminine d'une fille qu'il a souvent regarder, sans jamais réellement lui parler. Pas qu'il n'ose pas s'adresser à Synthia Grey, juste qu'il paraitrait que le cœur de la demoiselle serait déjà enchainé. Ou tout du moins, c'est ce qu'il se dit dans les couloirs fous de Poudlard. Et c'est une règle pour tout bon jeune homme, on ne s'approche pas d'une fille déjà prise, voilà tout.
Mais comme aujourd'hui semble être la dernière bonne soirée de William, il se décide à s'accorder un petit brin de folie en ce qui concerne la jolie fille qui avance en silence devant lui. Une once de courage en plus, et il l'aurait déjà appelé. D'ailleurs, le courage ce n'est pas censé être une qualité pour le beau William Junior ? Bien sur que si, quelle question !
Alors il accélère un peu plus le pas, histoire de s'approcher toujours d'elle, pour ne pas non plus lui crier dessus, à la jolie fée. Il soupire une autre fois, pour prendre de l'élan dans le ton de sa voix, avant de se décider à enfin prononcer le ;
- Synthia. presque murmurer trop faiblement pour que la-dite Synthia ne l'entende vraiment.
Il ne dit rien de plus, rien de moins, en attendant calmement une réponse de la part de la jolie blonde qu'il s'est mis en tête d'inviter. Pour une fois qu'il s'accorde une certaine liberté comme celle ci, on ne va tout de même pas le blamer ? Dans d'autre circonstance, il aurait déjà demander à la jeune fille de l'accompagner à vivre une de ces soirées que seul son esprit torturé aurait pu inventer. Sius le, belle Synthia, et William Junior Howard te créera ton propre conte de fée.
Synthia Grey
synthia; disturbed malicious admin;
▌Citation :
«Méfiez-vous de tous ceux en qui l'instinct de punir est puissant»
Nietzsche
▌Clan : Le pouvoir mène au succès. ▌Âge : 19 ans. (7 août) ▌Année : 9ème année ▌Maison : Slytherin ▌Sang : Mélé ▌Humeur : Solitaire ▌Poste au Quidditch : Poursuiveuse.
Sujet: Re: Parce que c'est à la mode, d'y aller. Dim 29 Aoû - 21:11
Verrouillant la porte de l’appartement, ce fut soulagée qu’elle s’engagea dans la rue éclairée par la seule lumière des lampadaires, et les rayons du couché de soleil. D’une certaine manière, elle avait pris cette habitude d’aller se balader une fois la nuit tombée. Il fallait dire qu’elle avait rarement eut le loisir de profiter de ce genre de moments lors de ses dernières années. Voire pas du tout en fait. Elle n’avait jamais eu le droit de sortir de l’enceinte du manoir Grey, seule. Si elle voulait espérer mettre le nez dehors il fallait qu’elle se fasse accompagner par son cousin. Pas que cela fusse dérangeant, mais cela avait le don de lui rappeler sans cesse qu’elle n’avait pas la liberté qu’elle escomptait avoir depuis de ses plus jeunes années. Fort heureusement, il paraît qu’il faut savoir attendre que le vent tourne, et pour cette partie là, un échappatoire s’était offert à l’héritière Eden. Avec le retour de sa mère, elle avait vu tout un environnement se bâtir autour d‘elle, au détriment d’un autre qu’elle avait tellement haït. Si bien que pour les vacances elle s’était vu proposer un lieu de vie qu’elle occuperait totalement seule. L’indépendance servie sur un plateau d’argent. Que demander de plus ? Néanmoins, mais ce n’était rien comparé à ses années de craintes, elle ne savourait pas tout le temps cette nouvelle solitude, puisque son lieu de vacances n’était autre que le logement de fonctions qu’attribuait de le Ministère à chacun de ses hommes, ici en l’occurrence à Sean Evans. Oh non, elle ne devait pas le voir tous les soirs, ou bien encore tous les après-midi. En aucun cas, elle l’avait l’impression d’être de trop, d’ailleurs elle ne le voyait que très peu, mais quand elle le voyait elle préférait s’éclipser afin d’éviter un de ses conseils disgracieux. Là encore, il ne fallait pas croire qu’elle ne supportait pas cette homme qui finalement l’avait suivi des yeux sans faire grand-chose pour elle. Elle aurait du le haïr rien que pour ça car visiblement il avait toujours su avec exactitude le calvaire qui était sien. Mais non, elle trouvait encore le moyen de l’apprécier, voire de l’aimer d’un amour assez particulier, un peu comme un père pour dire vrai. Cela devait aussi être comme un père que cette proposition de logement de sa part lui avait été faite. Il devait aussi y avoir de sa mère là-dessous, il y avait de sa mère là-dessous, elle en était certaine. Mais au moins, elle avait son indépendance, et elle pouvait aller et venir à sa guise.
Synthia passa la main dans ses cheveux, alors qu’elle longeait une des rues qui pourrait la mener à la fameuse fête foraine. Depuis le temps qu’elle avait été annoncé, elle avait eu le temps d’en entendre parler. D’ailleurs, elle y avait déjà été une fois en compagnie de sa merveilleuse famille recomposée. De là où elle se trouvait, elle entendait les rumeurs de la fête. La musique des manèges, les cris des différents animaux dont ceux des humains à fois terrifiés ou amusés. Ces sons lointains arrachèrent un sourire à la jeune femme qui décida de se rendre aux abords de la place et d’en faire le tour extérieur. Seule, elle aurait pu s’y rendre si c’était pour la découvrir pour la première fois, mais il s’avérait que ce n’était pas le cas, puisque sa mère l’y avait trainé. Inutile de revenir sur cet épisode d’ailleurs. Ce fut alors qu’elle mettait sa main gauche dans sa veste légère, qu’un murmure plus oppressant et plus insistant que tous ceux qu’elle pouvait entendre jusqu’à lors parvint à ses tympans. D’autant plus que le murmure portait son nom. Elle jeta alors un discret coup d’œil sur le côté, car il lui semblait bien qu’elle avait été rejointe il y a cinq pas de cela par une masse qui avançait à son rythme maintenant qu’elle y pensait. Bien. La personne connaissait son prénom cela pouvait réduire la liste des inconnus non ? Pas tellement à vrai dire, son prénom et son identité ne devait pas être étranger, nièce d’un ministre, présumée fille de l’autre, fille d’une auror revenue d’entre les morts. Pour sûr, elle n’avait pas une identité pour le moins secrète comme le tout un chacun. Plus franchement cette fois-ci, elle tourna son visage vers la silhouette qui marchait désormais avec elle. Surprenante révélation. Autant dire qu’elle ne s’y attendait, quoiqu’elle ne se soit pas tellement attendu à beaucoup de choses en fait. M’enfin bon celui qui venait de lui adresser la parole ne l’avait jamais fait jusqu’à cet instant précis, puisque aussi loin que remonte les souvenirs de notre blonde, elle ne se voyait en aucun cas lui parler. Mais c’était comme tout, elle savait des choses sur lui, les rumeurs étaient une véritable mine d’or ou pas. Les dites rumeurs étaient assez mitigées sur le compte de ce garçon, c’est pourquoi elle les balaya d’une pensée, préférant comme toujours se faire sa propre opinion de la chose. « William. », prononça-t-elle alors distinctement et discrètement, les prémices d‘un sourire au coin des lèvres. En fait, la situation l’amusait, n’allons pas croire que c’était le jeune homme qui lui plaisait. De ce côté-là, c’était une toute autre personne qui était attendue, elle espérait par ailleurs que cette dernière se porte bien puisque pour lui vacance n’était pas tout à fait synonyme de repos, si bien que cela avait très souvent le don de tirailler l’esprit de la demoiselle. Oh et puis en quoi cela vous regarde ?
« On est noctambule ? », s’empressa-t-elle d’ajouter prouvant qu’elle n’était pas toujours un mur de froideur, bien au contraire en fait, et qu’elle pouvait engager une conversation, aussi éphémère soit-elle avec un presque parfait inconnu. Elle connaissait son nom, son prénom, le fait qu’il soit à Poudlard donc elle pouvait imaginer une partie globale de son caractère vu qu’elle savait aussi dans quelle maison il se trouvait. Ce qui en soit ne l’avançait pas du tout, mais ça, à la limite, elle s’en moquait bien. Certes, elle cherche toujours à en savoir un maximum sur les personnes qui l’entoure, cependant aux dernières nouvelles, Monsieur Howard ne faisait pas partie de son entourage, c’était donc d’une parfaite ignorance qu’elle était son sujet. Ce qui ne lui faisait pas faire de cauchemars la nuit, de même que le connaître un peu plus ne changerait très certainement pas la face du monde.
Parce que c'est à la mode, d'y aller.
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