▌Âge : 18 ans ▌Ancienne maison : Serdaigle ▌Sang : Mélé ▌Humeur : ==' Tu veux vraiment le savoir ? ▌Emploi : Stagiaire chez les aurors ▌Poste au Quidditch : AUUUUUCUUUN !
Charly n’avait pas été emballée par l’idée d’aller à la fête foraine accompagné, puisque ça finissait toujours au drame soit à cause des cupidons qui étaient totalement agressifs avec leur flèche ou encore les relations qui étaient brisés par la faute de personnes qui étaient jalouses des relations qu’elle avait. Elle était malheureuse au fond d’avoir perdu une si belle relation avec Synthia. Elle n’avait rien fait. Elle ne pouvait pas s’excuser pour ce qu’elle n’avait rien fait. La serdaigle n’avait rien dit à Synthia de plaisant ou une chose du genre. Elle ne voyait pas où elle avait fait une erreur. Que pouvait-elle faire d’autre que d’espérer un jour de voir sa meilleure amie revenir vers elle ? Ce qu’elle aurait aimé de pouvoir passer une journée complète en sa compagnie comme autrefois dans poudlard. Elle se souvenait des mauvais coups qu’elles faisaient sur son passage. Elle l’aimait après tout. Ça avait été sa meilleure amie. Dans son cœur, elle l’était toujours, même plus vu que le parrain de Charly, Sean, le directeur du bureau des aurors, mais aussi l’un des ministres, sortaient avec la mère de Synthia. Anne-Sophie, mère de Synthia, la considérait presque comme sa propre fille. C’était totalement compliqué comme situation. Elle aimerait que Synthia lui pardonne. Elle était prête à lui parler de choses qu’elle avait parlées seulement. Elle aimait sa meilleure amie plus que tout au monde. Malheureusement, elle ne pourrait espérer de voir Synthia avant un long moment. Sa meilleure amie n’était pas prête surement à se rapprocher de Charly tant et aussi longtemps que cette histoire ne sera pas réglée. C’était logique tout de même. Elle espérait que Synthia se rend compte de son erreur que Charly disait vraie. Après tout, elle ne lui avait jamais menti pour ça. Alice et Charly avaient échangé de corps, comme plusieurs, et elle ne savait aucunement ce qu’Alice avait fait. La serdaigle avait donc décidé de se présenter seul à la fête foraine pour une troisième fois consécutive. Elle avait envie de relaxer en regardant un peu ce qu’elle voulait sans suivre un groupe. Elle ne regrettait pas avoir été avec August qui avait été tellement chou lorsqu’il s’était fait flécher, mais elle n’avait pas été fâché par les gestes qu’il avait fait. Il n’avait pas dépassé les limites… La petite blonde partit donc d’une petite auberge qu’elle avait décidé de louer le soir d’avant décidant sur un coup de tête d’y aller seule à cette fameuse fête foraine. Elle n’aurait aucune attente en allant seule. Elle ferait ce qu’elle voudrait et ferait peut-être des rencontres agréables qui lui remettront peut-être un sourire sur les lèvres. Si elle avait encore son Derek pour la soutenir encore. Elle s’ennuyait aussi de lui. Il avait été un jeune homme qui l’avait fait terriblement rêvé, mais c’était fini aujourd’hui. Il était un ami, mais elle ne pourrait venir à la fête foraine en sa compagnie de peur d’avoir terriblement mal. Elle se souviendrait de tout. Elle serait toujours tentée par se blottir contre lui, comme autrefois. Elle l’avait tant aimé, mais elle ne pouvait le retenir s’il ne ressentait plus autant de sentiment qu’auparavant. Ça lui avait fait du mal. Elle avait compris. Elle l’avait laissé partir avant de se cacher pour pleurer toutes les larmes qu’elle pouvait avoir dans son corps. C’était triste tout de même, mais elle avait su passer à travers. C’était déjà ça, même si elle avait une envie de le voir revenir vers elle. C’était émotionnel. Elle s’était toujours mieux sentie auprès de Derek. Il avait été un très important. Il l’avait aidé à s’en sortir pour ce qui était question de drogue. Il avait été le point tournant. Elle l’aimait. Elle l’adorait. Il était toujours dans son cœur malheureusement, mais c’était fini et elle le savait. C’était juste difficile. Comment ne pas trouver cette situation difficile. Elle l’aimait après tout, mais elle devait passer à autres choses. Charly entra à la fête foraine. Elle avait marché sans penser à ce qu’elle voulait faire réellement à la fête foraine. Peut-être allait-elle jouer dans les jeux pour gagner des peluches ? Peut-être allait-elle visiter l’exposition sur les créatures magiques ou sur l’inquisition ? Elle n’en savait rien. Elle passa au guichet payant son billet pour passer une merveilleuse journée seule. Peut-être ferait-elle une rencontre intéressante ? Peut-être allait-elle trouver quelqu’un qui lui plaisait réellement ? Elle avait bien le droit de rêver un peu. Elle avait bien le droit de faire ce qu’elle voulait en plus. Elle aimait bien avoir des relations physiques par moment, mais ce n’était plus son genre de le faire à répétition comme avant. Elle avait changé. Heureusement, elle avait changé pour le mieux, c’était ça l’important au fond. Elle regarda tout autour d’elle cherchant par où elle pourrait commencer. La grande roue. Oh oui la fameuse grande roue. Elle se déplaça jusqu’à l’attraction, elle se mit à la fin de la queue pour pouvoir attendre son tour gentiment. Elle ne regarda aucunement qui qui se trouvait derrière elle se concentrant tout simplement à avancer lorsqu’elle devait. Elle ne voulait certainement pas passer son tour. Elle embarqua finalement dans l’attraction. Elle tourna la tête en voyant qu’elle aurait un compagnon de voyage. Elle le dévisagea avec horreur. Pas LUI ! Elle le haïssait. « S’il vous plait, monsieur… monsieur… » c’était trop tard la barre était enclenché. Ils commencèrent à arrêter en s’arrêtant presque à chaque banc qui se retrouvait à nouveau au sol. Ils montèrent, ils montèrent, montèrent, montèrent… Jusqu’au moment où ça bloqua. Charly eu un frisson. Il faisait froid ici. Saviez-vous à quel point que cette roue était véritablement haute. Elle avait froid. Elle n’avait pas pensé à se prendre une veste avant de partir. « Je crois qu’on est pris en haut… j’ai bien l’impression que je vais devoir prendre mon mal en patience. Ça va bien toi… tu n’as pas trop froid » pour une fois , elle se comportait gentiment. Qu’est-ce qu’elle pouvait dire d’autres ? Ce n’était pas une place pour partir les hostilités. Elle ne voulait surtout pas faire bouger le siège. Elle avait une petite frousse des hauteurs. Mais chuuuuut.
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Sujet: Re: Par pitié, pas lui !!! Ven 1 Oct - 23:50
Quand il se réveilla pour la première fois, il était quatre heures trente-trois du matin et dans sa tête une petite voix hurla avec distinction et raffinement « mais bordel mais pourquoi pourquoi pourquoi je veux dormir ! » La deuxième fois, il était sept heures douze et ça lui donna tout autant envie de tuer des gens ( en les faisant bien souffrir en plus, avec arrachage d'yeux d'ongles et de poils de nez ) d'autant qu'il lui fallut bien trente minutes à se retourner et se retourner et se re-retourner dans l'autre sens et vice-versa et inversement avant que le sommeil ne le retrouve. La troisième fois, il était midi passé de trois minutes et il songea avec élégance « oh merde il est au moins tard là ! » puis se leva. Il n'aimait pas quand il se réveillait la nuit, ça gâchait gravement le plaisir de dormir. Un peu comme si, imagine, t'étais en train de manger un super gâteau trop bon, mais entre chaque bouchée de gâteau t'étais obligé d'avaler une huître — c'est grave dégueulasse les huîtres ! En même temps, rien ne pouvait gâcher la joie de se réveiller après midi. Pourquoi ça le rendait heureux, il ne savait pas bien. Probablement que plus il se levait tard plus il avait le sentiment d'avoir bien larvé et bien profité d'être en vacances, ce qui le mettait dans un état d'intense félicité. Ouais, au moins. Béatitude et tout. Il prit un petit déjeuner hybride de déjeuner, qui consistait en un peu plus à manger qu'un petit déjeuner mais un peu moins qu'un déjeuner et uniquement du sucré, parce que s'il ne mangeait pas sucré il était très malheureux, et être très malheureux, tout le monde vous le dira, c'est pas très très bon pour la santé. Lavé habillé nourri coiffé parfumé bien éveillé et frais comme la brise d'un matin de printemps ( oh comme c'est beau ça ) il s'en fut hors de son lieu de séjour provisoire ( on dit hôtel, ou auberge, comme on n'est pas très rigolo, déjà hostel ça a un petit côté mieux ) pour partir explorer … la Fête Foraine.
Bien sûr ce n'était pas la forêt amazonienne ( ni la Seine ni le Bois de Vincennes ) mais c'était tout de même une exploration, voir éventuellement — mais il ne le saurait hélas point avant d'y être — une incursion en territoire hostile ; avec des gens partout, hostiles, en train de manger ces trucs bizarres et douteux qu'on mange dans ce genre d'événements, hostiles. Il n'avait pas de tenue d'explorateur type Indiana Jones, pas même de petite tenue coloniale avec un chapeau tout moche, non, rien, c'était bien triste mais d'un autre côté il n'était pas certain que ça lui aille bien. Enfin au moins ça n'était pas perdu en rase campagne — ça l'aurait été, là, pour le coup, il aurait fallu une armée pour l'y trainer, jamais de la vie il n'y aurait mis les pieds de son plein gré. ( Sauf peut-être si on était venu le chercher avec une horde de gens esthétiquement agréables et une grosse voiture chère. Peut-être. — Et du champagne, aussi. ) Alors, où en étions-nous avant qu'un limousine et du champagne ne surgissent dans la partie vénale de son esprit … Ah oui, il marchait, bêtement. Et voilà qu'il arrivait à l'entrée de la Fête Foraine ! Et c'était formidable, n'est-ce pas que c'était magnifique, puisque — mais oui ! — c'était là qu'il voulait aller ! Super la vie ! Comme elle faisait bien les choses. Une fois qu'il eut donné dument son bon argent, il pénétra son lieu d'exploration. C'était très animé. C'était très peuplé. Et il y avait des … OH. Des Cupidons qui voletaient. Ça c'était pas bien, pas bien du tout. Bon. S'il ne les regardait pas, ils ne le regarderaient pas, décida-t-il, et il entreprit donc d'ignorer totalement leur existence. Il y avait moult attractions. Son attention se porta tout naturellement vers la Grande Roue — dont la roue à proprement parler était inexistante, mais passons sur les abus de langage — parce que, ben, ça montait drôlement haut, donc ça se voyait de drôlement loin, et quand y a une truc très grand que tu vois de drôlement loin, comme un bon mouton, t'y vas.
Il y avait la queue, bien entendu. Ah, la queue. Comme c'était ennuyeux, songea-t-il en sortant de son sac aux trésors ( si, si, tu le savais pas, mais en fait, Mary Poppins, c'était lui ! Ah bon, non, bon, d'accord, tant pis. ) un roman policier — en fait, pour être précis, il s'agissait de La mort dans les Nuages, et Poirot sortait juste de cet antiquaire grec qui avait vendu une sarbacane et des fléchettes à un américain trois jours avant le meurtre mais les fléchettes ne correspondaient pas à celle de l'avion. Parfois son esprit s'égarait vaguement dans le futur et il se demandait si oui ou non Grande Roue sans roue avec Andrew et en même temps est-ce que ça ne faisait pas vraiment très très couple comme truc et en même temps est-ce que ce n'était pas parce qu'il avait quelques soucis avec ça qu'il y pensait et qu'en fait pas du tout ah comment savoir enfin déjà il fallait voir si c'était bien, et voir s'il avait horriblement le vertige ou non. Il n'était pas certain d'avoir le vertige. En fait, quand lui-même était près que quelque chose d'affreux comme une paroi transparente, oui il avait très peur et tout, mais c'était pire quand il voyait quelqu'un d'autre se pencher de haut, par exemple. Enfin ça dépendait des moments. Enfin s'il ressentait le besoin de s'accrocher à quelqu'un une fois en haut, clairement, ce serait non … Ah, on le faisait finalement avancer raisonnablement, et voilà qu'on le mettait sur un tapis avec — Oh, non.
Est-ce qu'il pouvait juste descendre ? Apparemment non. Et apparemment, Charly Nicholls car c'était elle avait eu la même pensée, sauf qu'elle l'avait exprimée à haute voix, mais de toute manière ça restait non, ah, snif, bouh, non, argh. Il résolut donc de regarder ostensiblement dans le sens où il ne la verrait pas — oui, très mature, très adulte, pas gamin du tout, enfin, Nathanael, quoi. Mais voilà que non pas du tout, pas okay d'accord ce n'est qu'un petit mauvais moment à passer, NON, il fallait que la GODAMNIT grande roue s'arrête, bloque ( pourquoi fallait-il que les sortilèges se détraquent aussi facilement que la mécanique, hein ? Hein ? Pour le faire chier hein ? Il le savait, inutile de mentir. ) comme ça en hauteur et qu'il y soit coincé avec ELLE ! Mais pourquoi elle, pourquoi pas quelqu'un d'autre ? Damn thee, Universe ! Puis en plus elle lui parlait. Ah mais non. Si elle parlait et si en plus elle lui parlait normalement, l'ignorer sauvagement ou l'insulter brutalement ça allait être pour le moins … difficile. Non non non pas une interaction sociale normale pitié. Ah non, il sentait — il sentait son instinct, son … un truc qui le poussait à la conversation et au comportement poli, non, non, non pourquoi. Argh.
« Oui, on m'a bien l'air coincés pour un moment, hélas. Moi ça va. Toi par contre, t'es quasi toute nue. »
Nathanael behavior, avec un copyright dessus ! Après cette remarque sympathique et subtile, il sortit de son sac magique ( oui, son sac magique ! Magique ! ) un gilet qu'il avait emporté au cas où parce qu'on ne savait jamais même avec un pull il aurait pu avoir froid ou alors il aurait pu salir son pull et donc bref tout ça pour dire qu'il avait un gilet dans son sac qu'il était gris et tout doux et tout et qu'il le passa à Charly.
« Tiens. J'serai un peu embêté si tu crevais de froid sous mon nez. Enfin j'espère quand même que ça va repartir avant que ce danger ne pointe. Sans rire. J'ai tout ça à visiter encore, moi, » soupira-t-il en regardant la Fête Foraine, impressionnante in a good way, vue d'en haut. Mais, brr, cette impression qu'ils pourraient tomber si jamais ils allaient trop sur le côté, même si c'était faux, c'était … Mieux valait ne pas y penser.
Charly R. Nicholls
Amazing future Lady }
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Sujet: Re: Par pitié, pas lui !!! Mer 13 Oct - 1:39
Charly n’aimait décidemment le commencement de cette fête foraine toute seule. Elle avait entendu si longtemps pour faire un tour de grande roue. Tout ce qui était sorcier par rapport à la grandeur était toujours exagéré. Une grande roue version sorcière était très, très haute. Elle se perdait dans les nuages dans le genre des montagnes de plusieurs mètres de haut. Mon dieu, qu’avait-elle eu en tête pour avoir l’idée de faire un tour de grande roue ? Pourquoi était-elle revenue, ici, lorsqu’elle avait déjà été à deux reprises ? C’était simple. Elle avait voulu explorer, comme jamais. Auparavant, elle ne s’était jamais pointée à une fête foraine, même avec ses parents qui ne l’aimaient pas beaucoup. Elle n’avait jamais eu cette chance. Ses parents n’avaient pas de temps à donner pour une fille. Elle n’avait jamais eu une peluche venant d’une fête foraine qui lui était réellement destinée. Jamais, elle n’avait déjà prononcé une seule fois dans sa vie que son père lui avait ramené un cadeau. Jamais ! C’était malheureux, car elle n’avait jamais mérité quoique ce soit malgré son bon comportement. Elle était seule. Elle n’avait jamais eu d’amour de son paternel et encore moins de sa maternel. Charly avait un sauveur dans toutes ses noirceurs, elle avait son parrain Sean Evans. C’était son grand sauveur dans sa jeunesse, même s’il était peu présent de ses temps-ci, elle le savait toujours là lorsqu’elle en avait réellement besoin. Elle n’avait qu’à lui envoyer un hibou pour recevoir une réponse ou parfois réussir à avoir sa présence auprès d’elle. Combien de fois l’avait-elle déçu ? Des milliers de fois, mais il revenait vers elle, tel un père avec sa fille tant aimé. Elle avait déjà dépassé les bornes lorsqu’elle avait tenté de coucher avec lui lorsqu’elle était dans son très, très mauvais moment de sa vie. Elle le regrettait malgré tout. Pourtant, elle n’avait plus jamais recommencé. Aujourd’hui, elle le reconsidérait tout simplement, comme son père, même si elle avait eu déjà des débordements. C’était du passé. Pourtant son passé le rattrapait à chaque fois qu’elle posait les yeux sur les gens qu’elle avait blessé dans le passé ou encore ceux qui croyaient et suivaient à la lettre chaque rumeur. Merde. Vieillissez un peu. Il fallait arrêter de croire tout ce qui pouvait se dire dans le dos de tout le monde. Taisez-vous langue de vipère, vous ne connaissez rien du tout ! Croyez-moi, vous n’avez aucune idée comme vous êtes des lâches qui ne savent totalement rien. La serdaigle haïssait le reste du monde qui continuait à lui faire rappeler ce qu’elle était il y a deux ans encore. Comment pourrait-elle faire pour se défaire de ses rumeurs qui la démoralisaient ? Comment faisait-on pour se défaire de tout cela ? Elle n’en avait aucune idée, mais elle aimerait bien que la réponse lui tombe dessus pour en finir avec ses problèmes de merde. Charly avait mieux à faire que de les voir s’amuser à détruire sa vie. C’était qu’une façade. La vérité venait à peine de sortir de la bouche de la petite blonde. Elle l’avait dit à la mère de sa meilleure amie qui l’avait abandonné par rapport aux mensonges racontés par son enveloppe charnelle possédée par une autre âme qui n’était pas sienne. Son passé était revenu à travers ses lèvres, mais l’esprit occupé par Alice. Alice ! Cette fille qui venait de se faire la plus grande ennemie féminine connue sur cette terre. Sa meilleure amie, c’était presque sa sœur à ses yeux. Elle n’en pouvait plus de se sentir aussi seule. Elle en avait marre de ne plus rire avec sa meilleure amie. Elle s’ennuyait d’elle, comme pas possible…. Mais c’était peine perdue… Synthia ne voulait plus d’elle. Charly se retrouvait donc seule. Elle venait à la fête foraine pour remplir ses journées vides et ennuyantes. Elle cherchait à avoir de la compagnie quand elle n’en trouvait pas. Elle tentait de comprendre ce qui pouvait pousser les gens à détruire d’autres gens. Avait-elle fait cela par jalousie ? Elle avait perdue toute complicité avec celle qui avait aidé à ce qu’elle change. Synthia avait été une partie de sa thérapie pour lâcher l’héroïne. Elle avait toujours ce collier qu’avait donné Synthia. La fête foraine battait toujours aussi fort avec la musique qui jouait sans cesse. Plus que le banc montait, plus que la musique disparaissait de plus en plus pour ne plus qu’elle l’entende. Elle avait gardé le silence jusqu’au moment où le manège s’arrêta. Elle eut un frisson qui parcourra son corps en entier. Elle avait froid. Le manège était bloqué. La panique monta en elle tout d’un coup, mais elle tentait de garder son calme pour elle. « Oui, on m'a bien l'air coincés pour un moment, hélas. Moi ça va. Toi par contre, t'es quasi toute nue. » Eh bien. Ils étaient en position pour parler comme des personnes très civilisés. Heureusement, car une guerre sur un petit banc sur une grande roue qui chancelait aussi haut dans les airs, c’était dangereux et traumatisant surtout. « Je n’avais pas prévue d’imprévu. Le problème avec moi. Je suis tout de même blonde. » une petite blague avec ce serdaigle dès plus désagréable par moment. Elle avait décidé d’agir comme une adulte pour ne pas faire chanceler pour lui faire une peur bleue et se mettre à pleurer parce qu’elle avait terriblement peur. Nathanael fut d’une gentillesse inouïe à son égard. « Merci beaucoup. » dit-elle en prenant le chandail qu’il lui avait passé. Elle l’enfila en tentant de faire bouger le moins possible le banc. « Tiens. J'serai un peu embêté si tu crevais de froid sous mon nez. Enfin j'espère quand même que ça va repartir avant que ce danger ne pointe. Sans rire. J'ai tout ça à visiter encore, moi »Elle suivit son regard vers la fête foraine qui se déroulait en bas. Son cœur s’arrêta sur le coup. Merde. Elle avait réellement peur. Elle prit la main de Nathanael et le serra fort. « tu veux bien ne pas faire bouger le banc s’il te plait. Je suis terrifiée à l’idée qu’on fait une valse dans les airs. Je suis une vraie chochotte, mais il faut comprendre que c’est pas plaisant. On est drôlement haut en plus. C’est terrifiant. On pourrait s’écraser comme des mouches. On ressemblerait à des crêpes. Écrasés sur le sol, on ne ressemblerait à rien. Il faudrait des analyses avec des papiers… » elle se faisait un film, mais elle vint presque se blottir dans les bras de Nathanael. Elle était terrifiée. C’était l’homme de la place. La source de réconfort. Elle oubliait leur différent, car ils étaient dans ce pétrin terrifiant. « Pour faire plus court… j’ai peur des hauteurs. C’est terrifiant. »
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Sujet: Re: Par pitié, pas lui !!!
Par pitié, pas lui !!!
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