Cracbadaboum; Une malédiction, des sorciers. Oserez-vous ?
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 Journée Retournante

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Journée Retournante Vide
MessageSujet: Journée Retournante   Journée Retournante EmptyDim 27 Juin - 10:54

Kacey _ Hey les filles vous êtes au courant des essais de potions des troisièmes années? C’est du grand n’importe quoi vous ne trouvez pas? Je pensais que les Serpentards étaient tout de même plus intelligents que ça. Pour les Poufsouffles je ne sais pas trop mais en tout cas à cause d’eux on va perdre des points… Ca me dégoute. Tout ça pour un pari quoi. Et en plus ça aurait put avoir des conséquences, vous imaginez si ça avait été toxique?! Pff, ça m’énerve ça.

Maugréai-je allongée à plat ventre sur mon lit face à mes voisines de lit. Vêtue d’une courte chemise de nuit en soie bleue océan agrémentée de dentelle noir en au et en bas qui s’attachait dans le dos je levai les yeux en pensant aux conneries des troisièmes années. Ils faisaient vraiment n’importe quoi. De vrais gamins qui ne comprenaient rien à l’esprit d’équipe et de famille de la maison des Serpentard. Enfin bref, il étaient bêtes mais nous ne pourrions rien y faire, nous n‘étions pas dans leur tête... Mes voisines de lits étaient aussi indignée que moi, elle aussi très conservatrices par rapport à la maison de Serpentard, jubilaient en silence calmant leur nerfs sur une pauvre oreiller.

Kacey _ Enfin bref, on pourra pas les changer donc espérons qu’ils auront compris la leçon et qu’il ne recommenceront pas… Sinon il peuvent être surs que je leur ferais regretter d’être nés. Ils ne mériteraient pas d’être des sorciers à Poudlard. Vous n’êtes pas d’accords avec moi? - Ah, je préfère ça.

Finis je en continuant à m’énerver d‘une voix pleine de menaces qui en disait bien plus long que mes paroles sur ce à quoi je pensais. Rah j’allais finir par tout casser si je continuais à y penser. C’était pour ça qu’il fallait, ou du moins qu’il valait mieux pour le mobilier et mes camarades de maison, que j’arrête et que je pense à autre chose. Mais il était déjà tard et je commençais à fatiguer, mes yeux me piquaient et je n’étais plus vraiment maitre de mes pensées alors disant bonne nuit aux filles, j’enlevais ma chemise de nuit et tranquillement, je me glissais dans ma couverture. Je ne trouvais pas facilement le sommeil malgré ma fatigue palpable je n’arrêtais pas de me tourner encore et encore dans mon lit ayant l’impression que quelque chose n’allait pas. Cela devait faire quelques vingtaines de longues minutes que je cherchais le sommeil lorsque je me redressais irrité par le sommeil qui se laissait désirer. M’asseyant sur mon lit je récupérais ma robe de chambre et sans bruit sortis du dortoir espérant trouver quelqu’un dans la salle commune. Vérifiant ne pas avoir réveillé quelqu’un je me tournais vers la salle commune plongée dans le noir mais il n’y avait personne. Soupirant ennuyée je m’assis sur un des grands canapés noirs qui meublaient la pièce et attendis, attendis que le temps passe, que le sommeil me glace et que cette journée trépasse. Peu à peu je vis le paysage s’assombrir et à travers mes yeux fatigués je sombrai dans le sommeil tant attendus. La nuit fut douce, courte certes mais douce. C’était une nuit calme, sans rêves ni cauchemars, une des ces nuit qui vous procure une sensation de bien être suite à un sommeil réparateur. La vie est bien plus douce après une nuit comme ça, le seul problème était ce que nous réservait le réveil à la suite de ces nuit trop douce pour que la vie reste comme ça. Ca serait trop beau, vous ne croyez pas? Et puis cela nous rendrait trop heureux, et le ciel n’aime pas que ses anges, ou démons comme vous le voyez, ne soit trop heureux. Vous n’y croyez pas? Alors pourquoi nous auraient ils envoyés toutes ces catastrophes en tous genres si ils voulaient que nous soyons heureux… Ce n’était pas des pochettes surprises ce genre de choses… Ca se saurait dans le cas contraire. Il faut arrêter de rêver tout de même, ce n’est pas le pays des bisounours ici. Et ce n’est pas demain que ça va changer… Et je ne pensais pas si bien dire à ce moment là… Enfin, ça je ne le saurais que plus tard….

Une voix inconnue dans les ténèbres _ Allez, c’est l’heure de se lever!

Surprise dans mon sommeil je me retournais sur le ventre et mis mon oreiller sur ma tête essayant de faire taire toutes les voix qui commençaient à s’élever dans la pièce ou je me trouvais. J’allais re-sombrer dans les méandres du sommeil lorsque je ré ouvris les yeux interloquée parce que j’avais placé sur ma tête. Bon d’accord, c’est un oreiller, ça je le savais, je n’étais pas très intelligente, certes, mais quand même, il y avait des limites. Mais, il me semblait que je m’étais endormie dans la salle commune des Serpentards, et, je n’avais pas récupéré mon oreiller avant d’y aller. Et de toute façon je n’entendrais pas aussi clairement les bruits des voisines de lit qui se levait. Avais-je changé de place en dormant? Je n’étais pas somnambule que je sache, du moins pas aux dernières nouvelles. Alors pourquoi? Me redressant je jetai un regard perdus autours de moi. Couleur Bronze et Cyan? Depuis quand il y avait des Serdaigles chez les Serpentards. Enfin, ils nous avaient mis des Griffondors alors pourquoi pas un peu plus tant qu’à y être… Mais cela m’intriguait tout de même… Me redressant je passais ma main dans mes cheveux qui me parurent différents de d’habitude. Que se passait il? Me tournant vers se qui devait être ma table de chevet mais à ma grande surprise je n’y trouvais ni mon verre d’eau du matin, ni mes boucles d’oreilles et aucune trace de ma Scarlett d’amour au fond de mon lit… Que se passait il aujourd’hui? Bon… Très étrange mais bon, y’avait pire dans une vie de sorcière. Donc, il ne fallait pas s’inquiéter. Du moins pour le moment. M’approchant de la fenêtre je faillis tomber à la renverse en voyant mon reflet dans celle-ci. Enfin MON reflet, qui ne l’était pas puisqu’en face de moi ne se trouvait pas la douce jeune fille de seize ans aux longs cheveux bruns et à la peau matte mais une belle jeune femme aux longs cheveux châtains et à l’air plus grand et mature. En tout cas, ce n’était pas moi et ce n’était pas normal. Mon Dieu! Que se passait il? Que faisais je dans les dortoirs des Serdaigles? Pourquoi n’étais je plus la jeune femme que j’étais hier soir? C’était pas normal, c’était étrange même pour Poudlard, et cela m’inquiétait. Me levant tranquillement, enfin le plus tranquillement possible vus ce qui venait de se passer. Regardant dans l’armoire de celle qui était mon corps en ce moment je restai septique. Hum… Que mettre? Je n’allais surement pas me balader vêtue d’une robe de sorcière appartenant à quelqu’un d’autre, de plus aux couleurs d’une autre maison que la mienne… Je ne le supporterais pas. Alors je pris un long gilet blanc que je mis par-dessus mes, enfin les habits de nuit que le corps dans lequel mon esprit avait trouvé refuge portait et qui n’était certainement pas le mien… Puis passant un coup de brosse dans « mes » cheveux je m’observais une dernière fois dans le miroir interrogatrice, toujours aussi surprise et gênée par ce qui venait d’arriver. Lorsque j’eus finis mon inspection je sortais du dortoir des filles de Serdaigle et me dirigeai vers la sortie de la salle commune. C’est alors que quelqu’un que mon corps devait connaitre m’interpella:

Une voix _ Eh Muse! Ou tu vas comme ça?
Kacey Alias Muse _ Euh… J’ai quelque chose à faire, ça ne sera pas long

Ais je répondus d’une voix peu assurée… Qu’allais je faire en fait? Je n’en avais aucune idée. J’étais coincée dans le corps d’une autre et je ne savais pas pourquoi ni comment en sortir. La seule solution était de trouver quelqu’un que mon esprit connaissait et de lui expliquer la situation en priant pour qu’il ou elle me croie… Alors sortant de la salle commune des Serdaigles je me dirigeais d’un pas assuré vers celle des Serpentards espérant croiser quelqu’un qui pourrait m’aider, ce qui à mon avis allait être dur, beaucoup d’élèves étaient déjà rassemblés dans la grande salle pour le petit déjeuner, et moi j’étais toujours en habits de nuits sans savoir vraiment que faire. Arrivée devant l’entrée je prononçais le mot de passe à mie voix:

Kacey _ Filet de la mort

La porte s’ouvrit et j’entrai dans cette sombre et humide salle qui m’était si familière depuis le temps. Je n’eus pas le temps de m’émerveiller plus longtemps sur la salle commune de Salazard Serpentard, je fus percutée par quelqu’un et tombai à la renverse. Jetant un regard assassin à l’auteur de ce crime je reconnus Synthia me relevant rapidement je fermai le gilet blanc que j’avais sur le dos et dis:

Kacey _ Désolée Synthia j’ai un léger problème et je n’ai pas fais attention.

Premier Poste pour Hope
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Hope L. McGwen
Hope L. McGwen
    hope; let me play with words and your mind »



▌Citation :

    Journée Retournante 34srxxh
    «L'un des pièges de l'enfance est qu'il n'est pas nécessaire de comprendre quelque chose pour le sentir. Et quand la raison devient capable de saisir ce qui se passe autour d'elle, les blessures du coeur sont déjà trop profondes.»

▌Clan : Vive le Ministère, ils vont peut-être nous produire un miracle.
▌Âge : 18 ans
▌Année : Huitième année
▌Maison : Serdaigle
▌Sang : Pur
▌Humeur : incertaine
▌Responsabilité : Préfète-en-chef des Aigles; redresseuse de tords; accessoirement gueularde.
▌Poste au Quidditch : Batteuse.

▌Crédit(s) : (c) zaw & Opium (gif)

AND MORE...
▌Relations:

Journée Retournante Vide
MessageSujet: Re: Journée Retournante   Journée Retournante EmptyDim 12 Sep - 16:28

Métamorphosée, Hope se prenait pour la belle au bois dormant. Elle voguait, tranquillement, de rêves en rêves. Des rêves incertains, haut en couleur. Et étranges aussi. Elle rêvait qu’elle était là-bas, au loin. Tantôt en suspension dans les airs, tantôt au fond des océans ; triste sirène. Vision floue. Déplacements et arrêts indistincts. La demoiselle nageait, dans ses propres idées, dans son esprit. Elle ne comprenait pas, ou plutôt, elle ne comprenait plus ; action du subconscient. Mais l’essentiel était tout autre : elle rêvait. Rêve doux et nébuleux. Les cauchemars avaient été oubliés, pour une nuit. Balayés, mis de côté. Ca faisait du bien, une vraie nuit de sommeil. Car ça faisait longtemps que la demoiselle n’avait pas reposé son esprit comme il le fallait. Et, à l’instant présent, elle espérait que cela allait continuer. Elle en avait marre. Marre de ne pas trouver le sommeil et de souffrir de ces insomnies de mes deux. Elle voulait être normale, elle voulait dormir. Juste un peu. Mais chaque repos ne dure qu’un temps ; la fête était déjà terminée. « Hey, ma puce, réveille-toi. Hey, Synthia. Fait pas la conne, mets toi debout ! » Si la phrase s’était perdue dans les méandres de l’esprit de la Serdaigle, le fait qu’on la secoue afin de la réveiller ne suivait pas le même chemin. Gémissant, elle ne voulait pas ouvrir les yeux. Elle voulait continuer à dormir. A dormir et à rêver. Dans cet autre monde, elle se sentait si bien. Elle ne voulait pas le quitter, pas maintenant. Mais il n’y avait rien à faire ; on ne voulait pas la lâcher. La pression au niveau de son épaule se faisait plus pressante. Les rêves devinrent flous, c’était le retour à la réalité avec, en prime, une tête rousse penchée au dessus d’elle. La demoiselle cligna plusieurs fois des yeux, histoire de mettre un nom sur la tête. Mais il n’y avait rien à faire ; ça ne lui disait pas grand-chose, limite rien du tout. Pourtant, la rousse semblait la connaître ; elle déballait mots sur mots. Des mots incompréhensibles, hachés et inarticulées. Hope était perdue, elle ne comprenait rien. Et par-dessus le marché, elle n’était vraiment pas du matin. Elle avait besoin de se réveiller en douceur. Mais surtout d’un peu d’air et d’un grand espace vital, espace que la brune semblait piétiner largement. La Bronze & Azur se redressa dans le lit, cherchant quelques repères. « Heu, whouais, c’est bien gentil. Mais, c’est quoi ton nom déjà ? Je n’ai jamais demandé à sortir à pré au lard et j’ai du mal avec les sucreries » « Non mais te fous pas de moi ! On a discuté toute la veille pour ça. Tu as même dit que … » « Je n’ai rien dit du tout, d’accord ? » . Intonation un peu sèche. Voix assez étrange ; la nuit ne lui avait décidément pas réussi. Elle ne reconnait pas sa voix. Elle ne reconnaissait pas la rousse. Elle ne reconnaissait pas la pièce. A croire que le dortoir des Serdaigles avait été modifié pendant la nuit. C’était étrange, très étrange. Tout aussi étrange que … ça. Toujours allongée, Hope remarqua le blason de la rousse. Un blason qui n’avait rien à faire ici, rien du tout. L’observation laissa la demoiselle perplexe, en proie à plusieurs questions tandis que l’autre semblait se foutre de sa gueule, pensant certainement « ouais, c’est ça ma belle. C’est notre blason, j’te rappelle ». Toussotant, Hope reprit ses esprits. Rapidement, elle manda l’autre crétine de déguerpir d’ici ; elle aimerait être tranquille quelques instants. Mais elle aimerait surtout … vérifier un truc. Elle se leva rapide ; légère nausée au passage. Puis ferma les rideaux du baldaquin ; elle avait besoin d’être seule quelques instants. C’est là qu’elle découvrit les habits qu’elle portait … depuis quand les avait-elle sur elle ? Depuis quand avait-elle volé des affaires à autrui ? L’an dernier, sûrement. Mais ça n’avait pas été fait exprès. Et puis, elle avait eu une migraine atroce ce jour-là, ça avait dû jouer. Mais, franchement, que faisait-elle avec ça ? Avec les horreurs qu’elle portait sur soi. Bon, d’accord, ce n’était pas moche en soi. Mais ça ne lui appartenait pas et méritait le terme d’horreur, en ce cas. Réfléchissant à la situation, à l’étrange situation, Hope se passa les mains dans les cheveux. A l’image de ses intellos que l’on voit dans les films, vous savez, ceux qui se grattent la tête afin de booster leur potentiel de réflexion. Malheureusement, la seule chose qui résulta de cette action fut un cheveu blanc. Blanc ? Il avait fallu qu’elle tombe sur le seul cheveu blanc de son implantation capillaire ; si jamais c’était vraiment le cas. Curieuse, elle passa quelques mèches devant elle. Elle n’avait pas les cheveux blancs. N’était pas brune pour autant. Simplement blonde. Blonde. C’était quoi cette blague ? Prise d’un vague instinct de panique, elle voulut se rendre à la salle de bain. Accrochage dans le rideau. Hope tomba à terre, entraînant dans sa chute le tissu. Et merde. Décidant qu’elle n’allait pas sortir en pyjama, elle attrapa un long gilet crème qui trainait au pied du lit. Ca ferait bien l’affaire.

Descendant les marches jusqu’au salon de la salle commune, lentement, Hope analysait la pièce. Ce n’était pas sa pièce. Ce n’était pas sa salle commune. Il faisait sombre. Trop sombre pour un matin qui devait être radieux. Et puis, il y avait cette fausse lumière, comme tamisée. Lueur un peu cruelle qui contrastait avec le froid de la pièce. Hope se trouvait dans les cachots. Quelques parts dans les sous-sols de Poudlard. Dire qu’elle avait horreur d’être en sous-sol, elle était servie. La fin des escaliers était proche, la demoiselle posa son pied sur la terre ferme ; manquant de perdre l’équilibre une fois de plus. Elle n’allait pas bien. Quelque chose clochait. A croire qu’elle subissait un sort étrange. A croire qu’on l’avait empoisonné. Elle se sentait migraineuse. Simplement mal en point, en fait. A croire, tout simplement, qu’elle n’était pas elle. Comme si un sort s’était trompé de cible. Comme si une potion avait été mal préparée. D’ailleurs, ça n’avait pas été le cas, la veille ? Si les souvenirs de la demoiselle étaient toujours présents, c’était le cas, justement. Une histoire de séduction. De troisième année. De Poufsouffle et de Serpentard. Il fallait qu’elle vérifie. Qu’elle sache ce qui venait de se passer. Elle avait besoin de voir sa tête, histoire d’analyser l’étendue des dégâts. Car il y en avait, c’était certain. Et pas des moindres. Un élève passa devant elle ; un Gryffondor. Un Gryffondor ? Perplexe, elle resta debout au centre de la pièce, en pleine réflexion. Avant de se rappeler que les Gryffondors logeaient également dans les cachots. Les pauvres, elle ne l’aurait pas supporté. Se remettant en marche ; tournant au centre de la pièce dans un premier temps ; Hope cherchait où aller. Elle avait besoin de sortir. De prendre l’air. Mais aussi de voir à quoi elle ressemblait, histoire de se répéter. Sauf que …. La demoiselle rentra en collision avec quelqu’un. Un peu à l’ouest, elle se retourna doucement. Découvrant une Muse à terre. Muse, Muse, Muse. Mais que faisait-elle ici, franchement ? Elle n’avait rien à faire là. Elle n’était pas de Serpentard. Et devait encore moins connaître le mot de passe de leur salle commune. Un instant, La Bronze & Azur se dit qu’elle devait rêver, encore. Malheureusement, il y avait eu ce choc. Douloureux. Et, à présent, il y avait ces paroles. « Désolée Synthia j’ai un léger problème et je n’ai pas fais attention. Désolée Synthia » . Ainsi, c’était ça, sa tête ? Elle avait la tête de la bonde, là ? Mais pour quelle raison ? Et puis, il fallait espérer que ce ne soit pas éternel ; elle aurait du mal à vivre. Déjà parce qu’elle ne serait pas elle. Mais surtout parce que les relations de la Serpentard craignait un peu. Observant Muse, Hope la regarda se relever. Elle avait besoin de temps, de temps pour réfléchir. Faisant comme s’il ne se passait strictement rien et, pire, comme si Muse n’avait rien dit, Hope s’exclama : « Dis moi, tu n’aurais pas un miroir sur toi. Genre, un miroir de poche. Ou quelque chose comme ça. J’ai quelque chose d’étrange sur la joue, je crois. » Bon, il y avait mieux, comme excuse. Mais bon. Elle n’avait pas beaucoup le temps de réfléchir, elle venait de faire cela à l’instant ; il ne fallait pas lui en demander plus. Grand sourire à la demoiselle, Hope regardait l’autre élève de Poudlard. Muse n’était pas comme d’habitude. Lorsqu’elle s’était relevée, elle avait serrée contre elle son gilet blanc ; cachant le pyjama qu’elle portait dessous. Chose qu’avait fait exactement la brune lorsqu’elle avait su que quelque chose clochait chez elle, à son réveil. Pire même, Muse ne devait être qu’une Serpentard, en auquel cas elle ne serait pas ici. Et certainement pas en train de parler à Synthia, au corps de Synthia dans ce cas. Il était d’ordre public que les demoiselles ne se supportaient pas. Remettant une mèche de cheveux à sa place, Hope ouvrit la bouche. Mais quelqu’un d’autre parla à sa place ; la rousse était revenue à la charge. « Tiens, tiens. L’adorable et trop parfaite Muse est dans la cage aux serpents. Tu es toute seule pour te sortir de là. Et j’ai quelque chose à régler avec toi-même si je connais ta propension à ne pas te faire d’ennemis. Mais ça ne marche pas avec moi, ma belle » . Et voilà qu’elle n’en finissait plus de parler, Cory. Le prénom de la rousse lui était revenu en mémoire, d’un coup d’un seul. Cory. Une pauvre petite écervelée qui se plaisait à faire chier son monde. Mais que foutait donc Synthia avec elle, franchement ? Si elle partageait sa chambre, elle lui souhaitait bien du courage. Ca ne devait pas être chose facile, quand on voyait le phénomène. La nouvelle blonde se tourna alors vers elle ; la foudroyant du regard au passage. Prenant une voix assez sèche, elle lui dit : « Toi qui est si observatrice, Cory, je pensais que tu ferais preuve d’intelligence. Il est évident que ce n’est pas Muse. Pourquoi viendrait-elle me parler et, surtout, que ferait-elle ici, hein ? Alors, va autre part. Retourne jouer dans la cour des petits, veux-tu ? Et cesses de venir m’importuner, d’accord ? » Si Hope avait été sèche, c’est qu’elle savait que Synthia ne traînait certainement pas avec cette Pouffiasse de Cory. Quoique, c’était possible lorsqu’on savait qu’elle traînait avec Charly. Hope tourna alors la tête vers Muse. « Alors, dis moi. Qui se cache sous l’identité de cette belle jeune femme, fausse Muse ? » Léger sourire en coin. Avec ça, Hope en avait oublié de dire qu’elle n’était pas Synthia. Mais ça pouvait être amusant. Les dés étaient lancés !

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