CARTE D'IDENTITE

Nom: Kingston
Prénom(s): Andrew
Age & Année : 19 ans, huitième année
Date & Lieu de Naissance: Manchester, 13 février 2013
Sang: Pur
( ELEVES DE POUDLARD ) Maison : Serpentard
( SECTE) Ecole de provenance et maison de répartition :


RP :

Que se cache-t-il derrière ce masque de froideur et d'impétuosité ? Qu'il y a-t-il derrière l'image de cette insouciance et de cette imperméabilité aux sentiments ? Que dissimule l'aspect d'un étudiant qui ne vit que pour sa propre personne et son propre avenir, sans se soucier de son prochain ? Qu'on peut on trouver une fois que l'on perce cette caraspace et que l'on s'enfouit dans les secrets d'une âme aussi sombre que mystérieuse ? Qui est Andrew Kingston ?
Si vous lisez ces questionnements, que vous avez la chance de vous retrouvez face à ces écrits, profitez-en. Car moi, le dénommé Andrew Kingston, ne coucherai plus jamais le récit de mon exisence sur une quelconque feuille de papier ou autre parchemin. Cette déclaration sera ma seule et unique confession face à vous, face à notre monde, face à notre univers, face à l'éternité...

Ce n'est ni une comédie, ni un contre de fée mais peut-être une tragédie. Cela peut vous plaire, cela peut vous simple trop simpliste mais il ne s'agit que de ma vie... Telle est mon histoire...

Le dernier fils

Je vis le jour en l'an 2014. Dernier héritier de ma famille, je me trouvais être le cadet d'une famile comptant déjà trois enfants à son actif. Elena, l'aînée de tous, âgée alors de dix ans. William, mon frère, de huit ans mon ainé. Et, enfin, l'avant dernière, Célia, venue au monde deux ans avant mon arrivée. Inutile de vous dire que je pris naissance dans une demeure familiale déjà grandement composée et qui pouvait se retrouver rapidement prise de cours avec la venue d'un nouveau né. Néanmoins, il ne me semble pas avoir été accueilli avec déférence ou mécontentement.
Elena me considérait comme le petit protégé, un petit frère se mêlant quelque peu à un enfant pour elle. Dés mes premiers souvenirs, j'entretins une relation de dualité amicale avec William que j'envisageais comme un mentor. Quand à Célia, elle, était tellement plongée dans ses passions diverses et variées que je n'entretenais que peu de contact avec elle. Tous les quatre réunis, nous étions les dignes héritiers de Maximilien et Valentina Kingston. Nos parents, un couple aussi sombre qu'envoutant et charismatique dont la notoriété n'était plus à remettre en cause. En effet, mon père travaillait comme directeur de départements, secondé dans sa tâche par ma très chère mère.
Il est dit que, dans une famille de sorcier, les parents prenent le libre choix d'apprendre à leurs enfants leur appartenance magique si je puis dire ou bien d'attendre qu'ils soient en âge de comprendre. Dans ma situation, il était hors de question que le secret soit de mise. Mes parents, et l'ensemble de notre famille, se voulaient on ne peut plus fier de leur statut de sorciers et de la pureté de leur sang. Et quand bien même auraient-ils préféré me cacher la vérité, je l'aurais découvert très rapidement par le biais d'Elena et William.
Notre fratrie vivait au sein de Manchester, au coeur même d'une grande cité Moldus, à l'abris des regards et des curiosités maladives. Rapidement, j'appris que cette ville avait été un berceau pour notre Famille depuis la fondation même de cette cité. Depuis la naissance même de Manchester, le sang des Kingston y a toujours siégé d'une certaine façon. Devons nous parler de territoire ? D'une certaine façon, on le pourrait. Grand-Parents, oncles, cousins proches ou éloignés, bon nombre d'entre nous et de consanguins de notre dite fratrie vivait en ces lieux. Inutile de vous dire qu'être le dernier né dans un tel univers n'est pas toujours évident, bien au contraire même ! Vous êtes sous les feux des projecteurs, le petit dont on observe le moindre faits et gestes. Une constatation par laquelle je comprends mieux aujourd'hui les déclamations de ma soeur me proclamant qu'elle était heureuse de ne plus être la dernière...
Univers noble et riche, je n'en n'ai pas pour autant eu une existence dorée sur tous les points de vues. Les Kingston, depuis leur apparition, se sont toujours voulu élitiste dans leur comportement et leurs actions de la vie de tous les jours. De ce fait, à la place de cadeaux et surprises fantasmagoriques, je me voyais confronter à une sévérité et une tenue plus cérémoniale et traditionnelle encore que pouvait l'être l'éducation de la royauté anglaise. Avoir de la prestence, faire preuve d'étique en toute circonstance et ne pas se perdre dans d'effusions sentimentales quelconques ou autres frivolités. Un enseignement relativement difficile et qui me donna l'impression de voir mon enfance sans cesse brîmée par des parents trop sévères.
La douceur de l'enfance, l'insouciance de la jeunesse... Je comprends beaucoup mieux aujourd'hui l'attitude de ma famille. Mais cela n'empêche que j'aurais bien aimé qu'il m'offre un tant soit peu plus de douceur, d'attention et de permissions. Volontairement, j'ai désiré d'occulter cette enfance de mes souvenirs et de me rattacher à un souvenir réellement marquant et qui allait bouleversé à jamais mon avenir : mon entrée à Poudlard ! C'est de par ma septième année que je compris que mon sang ne serait jamais différent de celui de ma famille. Durant une après-midi d'hiver où nous jouames avec Elena, Célia et William, je me retrouvai être la cible de toutes leurs attaques de boules de neiges. Bien que riant et m'amusant de cet instant, je ne pus que ressentir une très vive frustration par rapport à cet acharnement. Loin d'imaginer une telle manifestation, je me retrouvai derrière une souche d'arbre, à l'abri, avant que mon esprit, sans que je ne comprenne pourquoi ni comment, se mette à propulser toute la neige sur les branches de sapins devant moi en direction de mon frère et mes deux soeurs. Voilà comment, derrière l'un de mes rares moments de frivolité, je pourrais devenir élève à la célèbre école de Sorcellerie !

Bienvenue chez les Serpentards !

Je dissimulai mon impatience et mon excitation la première fois que j'emprunta la route du 'Chemin de Traverse'. Nos parents nous accompagnèrent pour mes premiers achats, tel était le rituel pour chaque nouvel enfant de la famille faisant ses premiers pas dans l'univers des Sorciers. Toute la rigueur et la maigreur de mes cadeaux passés s'envolèrent rapidement sous une générosité surprenante de mes ainés, m'offrant alors les plus beaux ouvrages et le matériel le plus parfait qu'il puisse exister. Ils dépensèrent une véritable fortune pour m'offrir le nécessaire dont j'aurais besoin, et même davantage, histoire de pouvoir arborer fièrement le blason des Kingston et laisser resplendir leur notoriété perpétuelle. Cela semblait futile mais, c'est à la fin de cette longue matinée d'achat que je m'offris la légèreté de partager une tendre étreinte avec ma mère et une accolade chaleureuse avec notre père. Un moment qui restera hautement gravé dans ma mémoire !
M'asseyant pour la première fois dans les sièges du Poudlard Express, je me retrouvai dans la même voiture que mes deux soeurs et mon grand frère. Ces derniers m'expliquèrent longuement quel genre de vie l'on pouvait mener à l'école des Sorciers. Très rapidement, je découvris alors un visage et un aspect méconnu de mes frères et soeurs. Eux qui se voulaient un modèle d'éducation hors norme et de bienséance hors pair, se voulaient tout simplement de merveilleux comédiens qui se laissèrent aller à une frivolité que je ne leur connaissais pas une fois qu'ils retournaient à Poudlard. William, mon frère, m'expliqua alors qu'ils avaient tous les trois un immense respect pour nos parents et qu'ils ne voulaient aucunement insulter l'éducation qu'ils nous offraient mais simplement qu'à Poudlard, il fallait savoir respecter les règles tout en les bravant, profiter de sa jeunesse et vivre comme jamais ! C'était le seul et unique endroit où nous le pourrions. A cette nouvelle, je me sentis totalement à l'aise et libre pour la première fois. Il n'y avait plus de carcans pendant dix longs mois. Juste de la légèreté, de l'évasion et du rêve...
Chemin tracé par le sang et par les traditions, je ne fus nullement stressé ni inquiet quand à la cérémonie de répartition. Depuis la naissance de notre famille bien des siècles auparavant, j'appris que tous les Kingston avaient suivi leur scolarité à Serpentard. Mon éducation fut d'ailleurs en partie consacré à me faire entrer dans cette maison. Discipline, rigueur, talent et supériorité. Tels étaient les valeurs de notre famille. D'où mon enfance rude et glaciale. Ainsi n'avais pas réellement choisi ma voie, ni ma destinée. Mais je ne le regrette pas, et encore moins aujourd'hui. Serpentard est la seule maison digne de ce nom pour quelqu'un de mon rang, de mon héritage. A l'instar des Serdaigles méritant un certain intérêt pour leur puissance et leur savoir, les insignifiants Poufsouffle et les pathétiques Gryffondor sont très loin d'un intérêt quelconque. Quand à Serdaigle, pour en revenir à leur Maison, ils sont malheureusement encore trop honnête et trop craintif sur certains points selon moi.
Un Kingston de plus au sein de la demeure de Salazare ne passa guère inaperçu. Du haut de mes dix ans, je pris davantage conscience de la notoriété et de l'importance que notre nom pouvait avoir dans le monde magique. Certes, nous n'étions peut-être pas les sorciers les plus reconnus. Toutefois, nous ne passions pas inaperçus pour autant ! Et là, le rituel du petit dernier refit son apparition. William, Elena et Célia me présentèrent à l'ensemble des élèves, m'offrant une publicité dont je me passerais volontier. Le quatrième Kingston, l'un des plus talentueux et plus prometteur sorcier de Poudlard. Le genre de qualificatif qui me mit bien vite mal à l'aise en plus de m'apporter une sérieuse pression sur les épaules. Une pression dont je ne me sentais pas la force, ni la capacité de supporter dés mes débuts...

Au revoir les cours, bonjour Quidditch !

Comme je le craignais, mes débuts à Serpentard furent relativement difficiles. Contrairement aux vantardises de mon frère, je ne me montrais guère bon élève. J'étais silencieux, calme, renfermé et timide surtout. Le dépaysement entre la demeure familiale et l'école était tel que je me sentais totalement égaré, dans un vaste monde que je ne connaissais pas. Dés lors, croyez moi que votre intégration se veut loin d'être facile dans de telles circonstances. Cela me prit quelques semaines pour réussir à réellement m'adapter et me créer une petite place au sein de la Maison des Serpents. Mais cette accoutumance ne m'aida en aucun cas à me montrer particulièrement doué pour quoique ce soit. Je peinais à comprendre et assimiler les formules de potions. Réaliser un sortilège était digne d'une véritable torture physique et psychologique. Quand à la botanique, j'aurais troqué ma fortune pour ne pas devoir assister à tous ses cours !
Elena, effectuant elle sa toute dernière année, tenta de m'aider et de me faire réviser ces miniscules bases que je devrais être capable de maîtriser à la fin de ma première année. Heureusement, grâce à elle, je trouvais une solution pour pallier mes lacunes un minimum. Néanmoins, je me voulais un peu mauvais élève, oubliant à plusieurs reprises mes cours de rattrapages au profit de quelques vagabondages en compagnie de William. Ce fut d'ailleurs lui qui s'arrangea avec Elena pour me servir de professeur de soutien. Une décision que ma grande soeur n'approuvait pas forcément mais qu'elle accepta quand même à contre coeur. Ainsi pouvais essayer de m'améliorer tout en réalisant diverses farces et autres manigances avec Will'.
Telle est la manière par laquelle je réussis à entrer en deuxième année, sans être dans la catégorie des plus mauvais élèves mais bien loin de faire partie de l'élite de mon année. Cette seconde se plaça sous un signe tout particulier. Mais avant d'expliquer ce signe, je me dois de revenir sur un point que j'ai malencontreusement oublier. En effet, durant ma première année, je me suis bel et bien démarqué dans une matière : la pratique du Vol. Je montrais des dispositions naturelles quand à ma capacité à maîtriser un balai et à pouvoir le manoeuvrer. D'ailleurs, lorsque William découvrit cela, il me promit de m'offrir un cadeau une fois que je serais en deuxième année, mais je n'en sus pas plus sur le moment...
Cette précision apportée, je peux donc en revenir à cette seconde année. Cet évènement si marquant fut celle de recevoir une place de remplaçant de Quidditch au sein de l'équipe de Serpentard. Une surprise, un cadeau dont je n'aurais jamais pensé Will' capable. Comment le remercier ? A chaque fois que je lui posais la question, il ne cessait de me répéter que je n'avais qu'à mieux réussir et à me montrer un joueur de Quidditch en devenir ! Une promesse que je lui fis de tout mon coeur et de toute mon âme !
Fidèle à cette parole, je tâchai de me montrer meilleur élève. Le fait de ne plus être en première année me permettait de prendre mes marques et, de ce fait, un peu plus confiance en moi. Après tout, je connaissais beaucoup de mes camarades de chambre, sans compter les plus âgés côtoyant Célia et William. Je regrettais toutefois l'absence d'Elena. Je n'avais jamais réellement profité de sa présence finalement durant ma première année et je le regrettais amèrement. Heureusement que les hiboux nous permettait de correspondre assez régulièrement et de retrouver, ainsi, un peu de cette chaleur et de cette protection qu'elle m'avait toujours apporté de manière implicite.
Bien que guidé de loin par les conseils de ma grande soeur et restant fidèle à cette promesse que j'avais voué à William, ce n'est qu'à partir de la troisième année que mes résultats devinrent plus acceptable et que je pus réellement faire mes preuves au Quidditch. Cette fois-ci, je ne serais plus un remplaçant mais bel et bien un poursuiveur prêt à tout pour donner l'avantage à mon équipe et lui apporter la victoire ! Certes, cette année là nous ne fûmes peut-être pas les plus chanceux et les plus talentueux en terme d'attrapeur mais j'étais content et satisfait de moi. Indépendamment des victoires conférées par le Vif d'Or, l'équipe semblait fier de moi, au même titre que mon frère ! Il n'était plus élève à Poudlard lui non plus mais revenait pour assister aux joutes sportives de Poudlard et pour s'assurer que je ne faillissais pas à ma parole ! La troisième année fut un tournant pour moi, j'en étais plus qu'heureux, je m'épanouissais plus que jamais ! Et derrière mes sales tours et manigances, j'étais un des élèves les plus contents de pouvoir être dans cette école tellement magique !

La mort dans la peau

La première fois que j'ai entendu parler de la famille Grey, je ne devais pas avoir plus de sept ou huit ans. Selon ce que m'en expliquait mes parents, il s'agissait d'une puissante famille de sorcier existant depuis des temps immémoriaux. Selon leurs propos, un différent opposait nos aïeux quand à la pratique et l'utilisation de la magie noire. Depuis cette époque, nos familles se veulent en conflit pour une perpétuité que je n'ai jamais réellement compris. Voilà pourquoi, derrière la prudence que je pris face à cette histoire, je n'en n'accordai pas plus d'importance que cela. Considérez par là que ne je ne m'immiscais pas dans ce type d'affaires.
Néanmoins, si je me caractérisais fortement par ce détachement, William était loin d'approuver un tel comportement. Ce dernier était une bombe ambulante dés que l'on évoquait le nom des Grey's. Il m'avoua d'ailleurs que son désir d'exceller à Poudlard était celui de pouvoir un jour se retrouver face à l'un des fils de l'ennemi pour restaurer l'honneur ainsi que prouver que seuls les Kingston's sont les plus forts et les seuls maîtres capables d'user à la perfection de la Magie Noire comme il se doit. Cette découverte me déstabilisa quelque mais telles étaient les croyances et volontés de mon frère, je ne pouvais y aller contre !
Pour fêter la réussite de ma quatrième année, je fus inviter en Ecosse, dans une petite maison de vacances que mon frère avait réussi à acheter. J'allais avoir le plaisir de passer deux mois de folies en sa compagnie et retrouver toutes nos bonnes vieilles habitudes de Poudlard. De son côté, il avait prévu de me faire découvrir ces terres que je ne connaissais que trop peu et m'aider à me perfectionner dans la tradition familiale. Un programme dés plus plaisant et on ne peut plus alléchant ! D'autant plus qu'Elena vint nous rejoindre la première quinzaine de nos vacances. J'étais aux anges, tout simplement, rien ne pouvait gâcher de tels moments selon moi... Si ce n'est une vieille rancune familiale peut-être...
Ce matin là, j'entamai ma cinquième semaine de vacances d'été chez mon frère. Programme de la journée, aller se perdre dans les collines et monts baignant le colossal lac du Loch Ness. William m'avait expliqué qu'un des premiers sanctuaires de notre famille avait été construit là-bas et il considérait que j'étais en âge de pouvoir le découvrir. Toutefois, lorsque nous arrivâmes sur les lieux du sanctuaire en question, nous nous retrouvâmes face à un adulte, bien plus âgé que moi et que William, pillant et saccageant avec délectation ledit sanctuaire. Face à un tel spectacle, je compris que la personne présente faisait partie de la famille Grey et, directement, William m'ordonna de sortir ma baguette.
J'étais jeune, troublé, hésitant... Je ne savais que faire et me sentais totalement étranger à cet affrontement. Pourtant, William et ce prénommé Rafael ne se firen guère prier pour s'offrir une lutte rapide et sans merci. Semblant prendre l'avantage, mon frère subit un rapide tour de manivelle pour se retrouver gravement blessé au sol. Sa voix affaiblie... Ses supplications... Son regard me conjurant d'agir, de faire quelque chose pour l'aider, pour le sauver... Le regard de ce Rafael m'effrayait... Je me sentis l'incapacité de réaliser quoique ce soit... Dans un cri de douleur, les larmes coulèrent sur ma joue... Dans des suppliques infernales, le tourment me gagna... Et dans un éclair pourfendeur, mon frère disparu... Genoux à terre, baguette figée en mains, je pleurai pour la toute première fois sous le sourire sadique et sournois de ce Rafael qui disparu, me laissant seul, avec le corps de mon ainé... Peut-être aurais-je du prendre parti dans cette histoire finalement...

Transition

Cette année là, je ne retournai pas à Poudlard. Ma famille était en dueil. Mes parents ne toléraient pas cette infamie et bon nombre de nos oncles, cousins et proches familiaux se réunirent à plusieurs reprises pour ressortir la hache de guerre. De mon côté, je n'avais ni le courage, ni la force, ni la volonté de me joindre à eux. Je restai dans ma chambre durant de longues journées, sans prononcer la moindre parole et tout en serrant ma baguette entre mes doigts comme ce jour précis. Je ne cessais de me repasser la scène dans mon esprit, vingt quatre heures sur vingt quatre... Ses suppliques... Son désespoir... Ma lâcheté...
Deux mois... Deux mois je fus plonger dans ce silence et ce quotidien de solitude. Deux mois fut le temps pour qu'Elena puisse se libérer de ses études et revenir à la maison. C'est grâce à elle que je retrouvai l'usage de la parole et auprès de qui je pus confier toute l'ampleur de mon malêtre. Sans juger de mes actes ce jour-là, elle m'écouta, me conseilla et me réconforta. Elle comprenait parfaitement l'ampleur de mon chagrin, comme si elle le ressentait dans une empathie extrême. Il parait que cela arrive lorsque l'on est naturellement très proche de quelqu'un... Quoiqu'il en soit, elle m'aida à trouver la force de surmonter cette épreuve et d'accepter la disparition de mon frère. Ce n'était pas facile, certains jours cela était identique à une torture sans nom mais je m'accrochai. Jamais manquer de courage ce jour-là mais, dorénavant, cela n'arrivera plus jamais !
Les mois défilèrent et une année passa bien rapidement. A cette nouvelle rentrée scolaire, j'acceptai de reprendre mes études à l'école des sorciers et de continuer mon chemin là où je l'avais laissé. Néanmoins, ce retour fut synonyme de changement pour moi. Et pour cause, depuis cet instant clé, je me suis transformé en quelqu'un de froid et glacial de par mon apparence. Je me montre peu avenant et, les rares fois où je décide à me laisser aller, je fais preuve d'un cynisme et d'une critique à toute épreuve. A l'instar de ce comportement, je joue également de mes talents de voltigeur de par mon retour au sein de l'équipe de Quidditch. Lorsque je n'ai pas l'air d'un monstre sans coeur, je donne l'impression d'être un sportif vaniteux ne vivant que pour sa gloire personnelle. En vérité, de part ce comportement, j'évite de laisser voir mes blessures et ma lâcheté passé.
Plus solitaire que par le passé, j'aime m'isoler dans la salle sur demande ou dans tout autre lieu calme et désert de Poudlard. Je m'isole de cette façon dans un seul et unique but : m'entraîner, m'entraîner et améliorer mes connaissances en terme de sorts et de magie noire. La disparition de mon frère me servit de leçon à ce niveau là. Je ne prendrais plus mes études à la légère et agirait comme un Kingston, comme un Serpentard, comme un sorcier à l'avenir prometteur et d'ores et déjà impitoyable ! Il n'y aurait plus de peurs, il n'y aurait plus d'hésitations, il n'y aurait plus de morts sans que je m'y oppose et que je l'apporte moi-même ! Vous savez, une vieille légende populaire explique que c'est dans le plus grand des chagrins que se nourrit la plus infâme des colères... J'y crois sincèrement désormais !
L'Andrew timide et maladroit des débuts n'existe plus. Sans vouloir me jeter des fleurs, j'ai d'avantage l'impression de ressembler à un être de la trempe de mon père, de mes ancêtres, voire de Salazares lui-même et ce n'est certainement pas plus mal. Faire quelques blagues, réaliser quelques mauvais tours à ses comparses n'en reste pas moins de la pure gaminerie. Chercher à devenir plus fort, chercher à être maître du potentiel magique qui est en soi et tracer son existence telle que notre coeur le désire : voilà ce dont un sorcier digne de ce nom doit être capable. A mon plus grand malheur, et pour celui de William, j'ai certainement compris cela trop tard. Néanmoins, l'avenit et le futur sont entre mes mains maintenant !

L'arrangement familial

Trois années ont passé depuis mon retour à Poudlard. Aujourd'hui, je me sens plus Serpentard que jamais ! Rusé, manipulateur, acide, professionnel, impétueux ou encore égocentrique. Quel que soit le qualificatif d'apparence mauvaise que vous me donnerez, je le porterai avec plaisir. Pourquoi ? Pour la bonne et simple raison que j'ai accepté d'être un être supérieur, supérieur à vous et, ce, bien qu'imparfait. De par mon imperfection je me comprends, de par mon imperfection je me connais et, de par mon imperfection, je trouve ma force. Et tant que celle ci sera mienne, je pourrai dire haut et fort qu'aucun d'entre vous n'a le mérite d'égaler la trempe d'un membre de la famille Kingston ! Je vous juge et vous dévalorise ? Ce n'est pas de ma faute si contrairement à vous je regarde la vérité en face sans me bercer d'illusions.
Néanmoins, si j'ai trouvé ce semblant de plénitude avec moi-même, le souvenir de William restera toujours gravé en moi. Ce dernier, aujourd'hui, se voit d'ailleurs quelque peu effacé par une missive que j'ai reçu de mon père. Un courrier, singulier et étrange que je découvris avec autant de stupeur que d'intérêt. Ce dernier m'informa avec précision que, pour garantir la lignée de sang pur de notre famille, lui et ma mère avaient pris comme décision commune d'arranger mes fiançailles avec une Serdaigle du nom de Delilah Stanton. Je n'étais guère enchanter... De un, je n'acceptais que difficilement le fait que l'on me force la main et, de deux, je n'appréciais pas cette fille.
De par le passé, j'ai partagé quelques cours communs avec Delilah et inutile de vous dire que le courant ne passe pas du tout entre elle et moi. Elle s'amuse à me réprimander comme si j'étais un idiot tandis que je ne cesse de remettre en cause sa pseudo intelligence. De la taquinerie parfois bien virulente sur le plan verbal mais pas au point que nous en sortions nos baguettes. Et c'est elle que je suis contraint de fiancer et, de ce fait, épouser selon les traditions. Peut-être que je me ferai à ce petit corps délicieux mais de là à dire que ce sera le grand amour...
Trois années d'entraînement en maîtrise de magies et sortilèges pour me retrouver face à un dilemme que je ne pouvais résoudre... A croire que cela restera un leitmotiv de mon existence, de ma destinée... Quoiqu'il en soit, même si je considère que le futur m'appartient, je ne sais pas encore de quoi demain sera fait...



DETAILS

Orientation sexuelle: Hétérosexuel
Baguette Magique: Elle fait 25,5 cm et est très rigide, plus épaisse que la moyenne, en bois de charme avec un nerf de coeur de dragon
Balai: Réalisant sa scolarité en s'aidant particulièrement du Quidditch, il est évident qu'Andrew possède les toutes dernières versions des balais disponibles. Ses parents veillent à lui offrir du matériel de qualité ! Toutefois, Andrew garde un bon nombre d'affinité avec le Nimbus 2001. Néanmoins, on le voit le plus souvent avec un balai ayant traversé les générations familiales, celui d'un modèle disparu, la Flèche d'Argent.
Animaux: Un chat entièrement noir et aux iris doré qu'Andrew a baptisé Ambre.
Forme du Patronus: Un aigle
Forme de l'Epouventard: La vision de son frère aîné, revenant d'entre les morts, et jurant de faire payer à Andrew sa disparition du monde des vivants.
Futur envisagé: Andrew n'a qu'une seule idée en tête : suivre une formation d'études supérieures pour devenir sportif de haut niveau. Oui, l'avenir du serpentard se veut d'être celui d'un joueur de Quidditch professionnel. Et inutile de vous dire qu'Andrew est prêt à tout pour y arriver !


HORS-JEU

Multicomptes? Non
Star sur l'avatar: Gaspard Ulliel
Personnage prédéfini? Non

Prénom ou Surnom: Mr Pepper
Age: 24 ans
Code Règlement: Ok
Commentaires: J'adore l'ambiance et le design !!! Et j'espère que les inscriptions pour le Quidditch seront rapidement réouvertes xD
Taux d'activité |/7| : 5/7
Où avez vous connu le forum. Via PRD

Une serpy

Merci pour ton accueil. Normalement, une semaine devrait être suffisante mais je n'hésiterai pas pour le délai supplémentaire en cas de besoin. ^^

Après mure réflexion, je souhaiterais également être candidat pour le don de voyance. Je laisserai mon rp traité ce point voir si c'est accepté

C'est bien les admins vendues xD

Et bien, ce n'est pas grave. Je n'ai pas encore entâmer la rédaction donc cela ne pose pas de réels problèmes ^^ Pour ça que je préférais demander quand même

Ne t'en fait pas, Serpentard comptera bientôt un élève de plus et la digne maison de Salazar restera au pouvoir

Edit de l'admin qui ne veut pas flooder - Le règne de Serpentard continu ! *sbaaf*

Je n'ai rien contre les Serdaigles, ce sont les seuls qui valent un tant soit peu le coup à Poudlard en dehors des Serpentards, donc... ^^

Merci pour ton accueil. Je n'hésiterai pas en cas de besoin, promis

EDIT : Fiche Terminée

Désolé pour la petite confusion. J'ai changé le terme ministre par directeur de départements donc ;)
Quand à la découverte du don, j'ai rajouté cela à la fin de la première partie.

J'espère que ça ira =)

Merci à toi mon cher Choixpeau !