Dans le monde des sorciers, Beauxbâtons, a toujours été connu pour être la seule école n’acceptant que des sorcières et laissant les sorciers se rendre dans d’autres établissements francophones. Or depuis une bonne vingtaine d’années, il se trouve que les mœurs ont largement changé. Cela a d’ailleurs commencé avec l’arrivée à la tête de l’école du fils de Madame Maxime, cette dernière voyant le temps de son règne s’achever. De mémoire de sorciers, c’est la première fois qu’un homme dirige l’école des filles. C’est à partir de là que tout s’est enchaîné. Il décida en premier fait d’ouvrir les portes de Beauxbâtons aux garçons, afin que toute la fine fleur du pays soit formée en France et non pas ailleurs. Mais, afin de garder en mémoire cette touche féminité faisant la particularité du domaine, les maisons de répartitions durent complètement changer. A l’honneur ? Les femmes de l’histoire française, ayant marqué le monde de la magie.

La maison de Jeanne d’Arc. Jeanne d’Arc contrairement à toutes les sorcières pressenties pour prendre le nom d’une des maisons de l’école n’était pas une sorcière, mais une cracmole. Cependant, son cas était unique. Elle possédait un don que seul un sorcier aurait pu obtenir : celui de la legilimencie, alors qu’elle n’avait développé aucun pouvoir magique et qu’elle n’était pas apte à se servir d’une baguette. De ce fait, la pauvre entendait des voix sans pouvoir savoir d’où elles venaient, et pourquoi elles venaient. Jeanne d’Arc, montrée du doigt comme hérétique - la pauvre fut brûlée vive considérée sorcière, un comble pour une cracmole - ne fut pas moins qu’une femme se battant pour ses convictions, et dont l’envie de rétablir l’équité est devenue légendaire. C’est de ce même feu de l’acharnement que devront être animés les désireux de se rendre dans cette maison. (équivalent de Poufsouffle pour le côté justice)

La maison de Marie Curie. Marie Curie fut une des sorcières françaises les plus douées de son temps, notamment dans l’art particulier des potions. Elle était d’une grande intelligence, et passionnée par les sciences. Elle travailla même avec l’alchimiste Nicolas Flamel sur son illustre projet de la pierre philosophale, mais la collaboration fut longtemps gardée secrète, et encore aujourd’hui, on en parle très peu. Les élèves répartis dans cette maison doivent faire preuve d’un intérêt pour la recherche, la connaissance et le savoir. Ils sont des têtes pensantes, des passionnés. Parfois très discrets et solitaires, il faut bien l’avouer. (équivalent de Serdaigle)

La maison de Marie-Antoinette. Fierté démesurée, frasques dépensières, témérité outrageuse. Marie-Antoinette de son époque fut une sorcière à la réputation plus que sulfureuse dans le monde des moldus. Il en fut de même du côté sorcier, car Marie-Antoinette défraya la chronique en battant en duel la puissante et respectée Rowena Serdaigle, qui était en fait sa cousine au troisième degré. Les causes de leur duel semblent encore de nos jours bien mystérieuses - et Marie-Antoinette ne compte pas lever le voile -, mais on leur connaissait une animosité réciproque et ancienne. Néanmoins, aussi douée fut-elle c’est avec beaucoup de courage qu’elle accepta sa triste fin, alors qu’elle aurait pu facilement y échapper. Cela dit, depuis qu’elle a appris qu’elle était mise à l’honneur dans l’école de sorcellerie française, son fantôme a élu domicile dans le domaine de Beauxbâtons… Elle dit, à qui veut l’entendre, qu’elle voulait à tous prix revenir sous cette forme, et qu’elle aurait accepté la guillotine rien que pour tenter l’expérience. Décidément, ce ne serait guère étonnant. Fierté, courage, témérité, ambition, et folie ; telles sont les caractéristiques de sa maison. (équivalent d’un croisement entre Gryffondor et Serpentard)

La maison de Louise de Vinci. Louise de Vinci, vous avez bien lu, plus connue sous le nom de Léonard de Vinci. On ne l'a appris que très tardivement mais De Vinci étant belle et bien une sorcière et une sacrée sorcière car pour cacher sa condition féminine, elle usait de polynectar. En fait, à son époque, les moldus étaient en pleine chasse aux sorcières en France - son pays natal contrairement à ce que l’on pense -, c’est pourquoi afin de ne pas être inquiétée, elle décida de fuir son pays pour se réfugier à côté, en Italie. Là bas, elle vivra d’abord dans le secret le plus total, à la recherche d’un moyen lui permettant d’être discrète. Difficile lorsque vous êtes une femme rêvant d’avoir un destin que l’on offre qu’aux hommes. Si on lui reconnait diverses inventions moldues, la légende veut qu’elle ait également laissé sa trace chez les sorciers : elle serait l’inventrice du polynectar. Louise était sans nul doute une artiste incontestable et désormais incontestée, elle ne vivait que pour son art et ses inventions. C’était un don. Et c’est de ce même don que seront possesseurs les élèves répartis dans cette maison. Qu’il s’agisse de peinture, d’écriture, de danse, de chant ou de théâtre. C’est la maison des artistes-nés.

La maison de Catherine de Medicis. Tout comme la reine qui lui donne son nom, la maison De Médicis est sujette à controverse, car à part ceux qui s‘y trouvent, pas grand monde ne comprend ce qu'elle représente. Est-ce le bien ou alors le mal personnifié ? Au début, tout le monde commença à faire le parallèle avec la maison des Serpentard en Angleterre. Apparemment il y a aurait de nettes différences. Néanmoins, on s’accorde à dire que de manière générale, les habitants de cette maison, sont la plupart du temps bien sombres et assez associables. En fait, on a même tendance à les montrer du doigt. Les De Médicis jouissent tristement d’une mauvaise réputation. Et c’est bien là que réside toute la complexité puisque ceux répartis dans cette maison sont des personnes qui ne sont pas vu comme on devrait les voir. Ils ne sont pas les souffres douleurs de l’école, non, en réalité, ils font légèrement peur. De ce fait certains en jouent et d’autres non. Ils sont froids, distants, perfides, manipulateurs, et pourtant ils ne sont pas tous totalement mauvais. Mais une grande partie semble l’être malgré tout. Semblent l’être. Cette maison est une nuance à elle toute seule. Si bien que les rumeurs ont tendance à se vérifier et la légende noire de Catherine De Médicis se perpétue. Telle était le destin de cette femme. Incompris.

La répartition se fait dans une petite salle, dans laquelle vous n’entrez que un par un. Dans cette salle, circulaire, s’y trouve votre jury, constitué de quatre tableaux, Marie Curie, Jeanne d’Arc, Catherine de Médicis et Louise de Vinci, entourant un fantôme : Marie-Antoinette. Tour à tour, elles vous poseront des questions. Décidant si vous devez aller dans leur maison ou non. Il se peut que vous assistiez à de mémorables crêpages de chignon inter-tableaux, ou bien alors qu’aucune d’entre elles ne veulent de vous au premier tour. Dans ce cas, elles réfléchissent de nouveau sur votre sort. Dernière petite note : vous remarquerez aisément que Marie-Antoinette à tendance à vouloir présider entièrement son assemblée, énervant passablement Jeanne d’Arc et Catherine de Medicis, bien que cette dernière soit déjà occupée par sa jalousie maladive envers Louise de Vinci, qui elle-même est en gentille compétition avec Marie Curie.

Dumstrang, l’école du froid. Du grand Nord comme ils aiment le dire également. Cette école est la plus grande usine de production de mages noirs. Elle est la plus connue et surtout la plus légale. Cela n’a jamais été caché, et le Ministère de la Magie Russe est en accord parfait avec l’école. C’est un peu lui qui la dirige pour tout vous dire. Rien n’est jamais simple dans cette école, on vous force constamment à donner le meilleur de vous-même. Cependant, il vous faut savoir que l’héritage de vos parents constitue - ou pas - votre plus grand facteur de réussite. C’est l’élite que l’on veut former. Si bien, que les enfants nés de parents moldus ne sont pas acceptés dans cette école, et aucune exception n'a jamais été faite. Quant aux orphelins, ils leur faut savoir avec exactitude la filiation du rejeton, sinon, il ne sera pas accepté. Les inégalités font rages dans cette école. Il paraît que cela aide à forger le caractère, et vous force toujours à apprendre ce qu’il se trouve dans vos retranchements les plus intimes. La répartition est très simple, elle se fait à l’aide de vos papiers d’identité. Pour ce qui est des noms des différentes maisons, il s’agit juste de noms d’esprits ou de créatures mythiques appartenant à la culture russe. Les noms n’ont pas de rapport particulier avec les maisons et les élèves qui doivent s’y trouver, certains s’amusent à chercher des significations. Pourtant les écrits sont formels, les noms ont été choisi dans le plus purs des hasards… enfin presque, libre d‘aller chercher plus loin.

Les Gabaon et les Koldoun : Ces deux maisons sont sans nul doute la classe supérieure de l’école. Elles sont en haut du classement, elles sont regardées de biais, maudites et admirées. Dans ces deux maisons, seuls les enfants issus de familles de sorciers totalement pures (cela va jusqu’à cinq générations), pourront s’y retrouver. Gabaon est la maison des filles sangs-purs, quant à Koldoun, il s’agit de la maison de garçons sang-purs. La maison des Gabaon et des Koldoun ont le privilège d’assister à des cours supplémentaires. Des cours plus poussés, et qui généralement captent l’intérêt de tous.
Les effectifs de ces maisons sont très restreints, les promotions ne dépassent que très rarement la quarantaine d’élèves.

Les Drioma et les Kolovirtychi : Dans ces deux maisons sont répartis l’ensemble des élèves sangs-mêlés. Ils sont bien moins lotis que les Gabaon et Koldoun, certains professeurs vont même jusqu’à refuser d’enseigner à des enfants ayant un sang souillé. La maison de Drioma sera celle des filles sangs-mêlées, et la maison Kolovirtychi celle des garçons sangs-mêlés.

Ces quatre maisons sont les seules dans lesquelles vous pouvez être réparti, le jour de votre arrivée dans l’école. Cependant, il existe une cinquième maison. Renommée par l’élite, et à juste titre, de la maison poubelle.

Les Likhoradka : Les répartitions ne sont pas toujours définitives à Dumstrang, et vous aurez vite fait de passer de l’élite au bas de l’échelle, surtout si vous êtes un sang-pur aux résultats plus que médiocres et que votre famille ne roule pas sur l’or. En effet, si ce qui prévaut pour la répartition, c’est le sang qui coule dans vos veines, il faut savoir que votre classe sociale peut vous aider à atterrir dans cette maison. Ainsi donc vous l’aurez compris, ce sont les médiocres, les cancres qui sont envoyés ici dès les premiers résultats non satisfaisants. Néanmoins, les élèves sangs-purs issus de familles riches ou bien en haut de l’échelle sociale n’y mettent jamais les pieds, aussi mauvais soient-ils d’ailleurs.
Cette maison peut servir de transition, histoire de vous donner l’envie de montrer que vous n’êtes pas juste bon à jeter aux ordures, ou bien alors que vous devriez pas exister. Cependant, il est très difficile de remonter la pente. En aucun cas, vous ne serez aidé. Les autres maisons ont d’ailleurs l’ordre formel de ne pas parler aux Likhoradka plus de dix minutes.

Salem est une école qui revient de loin. Longtemps, elle fut aux mains de mages noirs. Longtemps, son image fut associée à des rites et sortilèges dont on préfère taire le nom. L’école fit tellement parler d’elle, que même les moldus se doutèrent de quelque chose. Les sorcières de Salem existèrent bel et bien. Depuis, l’école a su se faire oublier pour mieux se reconstruire. Disons que même si son image reste à jamais entachée par les anciennes erreurs, l’école fait de son mieux pour montrer ses valeurs, et surtout son patriotisme. Jugeant qu’il était grand temps d’oublier cette sombre période d’expériences interdites et de magie incontrôlable, Salem a décidé de rentrer dans les rangs. L’école veut même faire honneur à son pays, les Etats-Unis. Ainsi, absolument tout fut revisité au début du Xxème siècle. L’école fut entièrement remise à neuf, les passages secrets furent tous bouchés, les cours de magie noire, cabalistique et autres horreurs se mirent à disparaître, les araignées géantes qui avaient envahie les parcs furent chassées, et les maisons aux noms de mages noirs furent démantelées. Pour laisser place aux présidents du Mont Rushmore.

La maison d’Abraham Lincoln : A l’image du président, les Lincoln sont des élèves engagés et obstinés. Il est assez difficile de les faire changer d’avis lorsque qu’ils sont persuadés que ce qu'ils font est le meilleur. Se battant pour la justice, les inégalités les insupportent, leur exemple s'étant battu pour les noirs comme ils disent. Charismatiques, ambitieux et pour le moins autonomes, ce sont de véritables débrouillards en chef. D'autant qu'en règle générale on les connaît cultivés. D'ailleurs Abraham était un passionné de lecture, à la limite d’être un autodidacte.

La maison de Franklin Roosevelt : Aristocrates avant tout. Les élèves issus de cette classe sociale peuvent assez facilement s’y retrouver, à condition bien sûr de remplir quelques autres conditions. Les Roosevelt sont dotés de bonnes valeurs, leur charité n'a égal que leur courage. Ils sont audacieux et créateurs, quitte à être novateurs s’il le faut. Ce ne sont pas des élèves qui ont froid aux yeux. Mais attention à leur parole d’or, car ce sont des orateurs hors-normes. Dès qu’ils se lancent dans une campagne ils embarquent tout le monde avec eux, sans faire de distinction, on ne pourra pas les accuser de favoritisme. Par contre, à trop se mettre en avant on se rend compte que leurs engagements peuvent être multiples - optimisme quand tu nous tiens -, si bien qu’ils ne pourraient tous les suivre. Volage les Roosevelt ? Peu importe, ils sont les rois à Salem, ceux qui décident, ceux que l’on suit, ceux qui mènent la cadence dans l’école.

La maison de George Washington: Lorsqu’un élève de cette maison passe devant vous, il attire forcément l’œil. Il faut dire que les Washington dégagent quelque chose de particulier. Les garçons ont une prestance faisant pâlir le charisme des Roosevelt, et les filles sont tellement raffinées, que les Jefferson et leur verbe n'impressionnent plus personne. Leur droiture est autant physique que mentale, si bien qu’ils sont certainement ceux qui commettent le moins d’entorses aux règlements. Ils sont disciplinés, d’un sang-froid perturbants mais imperturbable. Comme les chats ils retombent toujours sur leurs pattes, et pour cause, ils sont des négociateurs reconnus. Si bien qu’ils prennent rarement part aux conflits, et s’ils devaient y être confrontés, jamais on ne les verrait perdre pieds. Pieds qu’ils ont d’ailleurs profondément ancrés sur Terre. Ils ne cherchent pas à atteindre l’impossible, la simplicité leur suffit - mais attention on les dit attiré par le luxe malgré tout, seraient-ils envieux ? -. Cela dit, ils ne sont jamais contre de nouvelles expériences, si peu que cela entre dans leurs plans.

La maison de Thomas Jefferson : La connaissance est le maître mot de cette maison. Ils sont la nouvelle génération d’inventeurs du pays, les philosophes de leur époque. Ils veulent tout comprendre, tout savoir, tout maîtriser. Leur curiosité est tellement grande qu’elle ne peut jamais être satisfaite. Attention cette curiosité est uniquement intellectuelle, il se pourrait bien que le reste ne les intéresse même pas. L’éducation est primordiale chez eux, ils sont d’ailleurs bien souvent les meilleurs au classement des maisons lorsque l’on parle de notes et de participation aux cours. Assez attachés au bon sens et à la raison, ils ne tolèrent que très peu ceux qui s’en moquent. Il ne faut pas pour autant penser qu’ils puissent être inoffensifs, ils sauront toujours trouver les mots les mieux adaptés pour vous blesser rapidement et efficacement. Dans ce domaine, ils n’aiment pas perdre leur temps.

Pour ce qui est de la répartition. Cette dernière s’effectue autour d’une coupe. Les nouveaux arrivants s’installent en ronde autour d’elle, et viennent la toucher tour à tour. De la fumée qui s’échappe de la coupe, en sortira alors un petit morceau de parchemin avec le nom de la maison qui correspond à celui qui vient de la toucher.
Les rumeurs disent que cette coupe serait la petite sœur de celle qui permet la désignation des Champions lors du tournois des 3 sorciers, et qu’elle serait le fruit des anciennes collaborations Salem-Dumstrang - qui sont désormais gelées puisque Salem ne veut plus traiter avec l’école du froid - .