Rencontre entre deux friandises

[Ds titre trop horrible!!
premier message à Adam G.]

Evan avait encore quitté son poste d’infirmer, trop mélanger et absorbé dans ses pensées pour arrive à travailler correctement. Il avait laissé tout ça au bon soin de son assistante, sachant qu’elle s’en sortirait fort bien même seule. Il s’était décidé à aller à pré-au-lard pour aller voir Adam, celui qui était son petit ami, l’homme qu’il aimait par-dessus tout. Mais il n’avait pas le courage de lui avouer la grosse connerie qu’il avait fait, il voulait simplement être près de lui, de s’assurer que l’autre Adam ne se pointerait pas pour faire une idiotie. Evan avait encore en tête ce qu’Adam Whyte lui avait raconté, à propos de la soi-disant drogue qu’Adam Geoffrey ferait entrer en douce dans l’école. L’infirmier ne parvenait pas à y croire, comment son cher Adam pourrait faire une chose pareille !

Evan était planté devant son miroir, torse nu et en sous-vêtement. Une pille de vêtement à côté de lui, incapable de décidé quoi mettre. Il voyait si peu Adam qu’il voulait toujours être à son meilleur en ces rares occasions. Il finit par opter pour son plus beau jeans, un pantalon foncé mais délicatement délavé et à la taille légèrement basse. Puis il enfila une chemise rouge puis un veston foncé décontracté par-dessus. Il passa une main dans ses cheveux, les dépeignant volontairement et sortit en coup de vent de l’école pour prendre la direction de pré-au-lard. Ça faisait un moment qu’il n’était pas sortit de l’enceinte de l’école et ça lui fit du bien de sentir un vent frais sur son visage, chassant lentement ses pensées sombres.

En automate il marcha vers honeydukes où travaillait et vivait Adam. Il passa devant quelques boutiques désertes en ce temps de l’année puis s’arrêta devant la vitrine de la boutique préféré des étudiants de Poudlard. Il regarda son reflet dans la vitre et replaça ses cheveux en bataille et examina sa mine. Il avait meilleure allure que ce matin, il n’avait plus l’air déprimé et presque suicidaire ! À cet instant il était plutôt rayonnant, heureux de retrouver son amant et amour.

Evan inspira et poussa la porte, faisant tinter la petite cloche au dessus de sa tête. La boutique semblait vide, les propriétaires devaient être dans l’arrière boutique alors Evan fouina dans les tablettes un moment.

La fermeture venait tout juste de se faire et Adam se trouvait dans l'arrière boutique avec son carnet de comptabilité. Son frère venait tout juste de partir pour les Trois-Balai et Adam avait l'intention de venir le rejoindre dans quelques temps. Question de finir les comptes et de verrouiller le magasin. Il avait laissé Thierry filer. L'aîné des Gerffrey souhaitait simplement se retrouver seul. En fait, il était plutôt mélancolique en face de sa colonne de chiffre. Des chiffres puis encore des chiffres accompagnés de décimales. Rien pour remonter le moral, mais ce n'était pas cela qui le rendait triste. Il pensait à son amoureux, Evan. Il réalisait, devant sa colonne de chiffres, étrangement, au fait qu'il l'aimait encore plus que tout. Depuis près de... bonne question, hen. Depuis combien de temps, Adam était avec Evan. Se posant lui-même la question, il se recula sur sa chaise et se mit à compter avec ses doigts. Ça lui arrivait parfois. Après ses années d'études de violon chez les moldus... donc, il avait vingt et un an. Et maintenant, il en avait vingt-six. Quoi ! Déjà cinq ans ! Wow ! Le temps passait tellement vite. Il n'avait jamais réalisé que cela faisait si longtemps qu'il était avec Evan... et pourtant, pourtant, il avait l'impression de ressentir le même amour que lors du coup de foudre. Juste y penser, imaginer les mains d'Evan l'entourant par la taille, déposant ses lèvres sur les siennes, Adam en frissonna. Si seulement, il pouvait le voir plus souvent. Mais les deux, chacun de leur côté, étaient tellement surchargés. D'ailleurs ses chiffres l'attendaient. Se penchant vers eux, Adam eut quasiment un haut-le-coeur. Non ! Pas ce soir, la nostalgie et les nombres ne se mélangeaient pas. Se levant, tout en s'étirant, Adam attrapa sa baguette et fit voler les nombreux documents sur les nombreuses étagères. Soudainement, un piège à souris claqua et tomba au sol. Si ça continuait, Adam allait les cacher dans le lit de son frère. Ce dernier avait comme objectif de pièger son frère. Il en cachait partout dans le magasin, au rire des clients, par chance.

Soudainement, encore, la clochette de la porte d'entrée retentit. Adam soupira. Pourtant, la pancarte «Fermée» était accrochée. Les clients ne savaient plus lire ou quoi ! S'assurant que tout se rangeait, Adam se dirigea vers l'avant de la boutique en disant doucement :

Adam:

Il s'arrêta lorsqu'il reconnut son amoureux regarder entre les rayons les différentes friandises. Un large sourire apparut sur les lèvres du propiétaire d'HoneyDukes et ses yeux se mirent à briller. Il ne pensait aucunement à lui quelques secondes avant, non, aucunement. Toujours souriant, Adam se dirigea vers la porte, la verrouilla par magie vers son amoureux. Il était toujours aussi bon. Et il remarqua même qu'il avait fait attention à ce qu'il avait mis afin de lui plaire. Adam aimait tellement ça, lorsqu'on prenait soin de son apparence pour lui. Arrivé à la hauteur d'Evan, Adam glissa ses mains sous le veston de son copain tout en l'entourant de ses bras. Le regardant quelque secondes dans les yeux, il vint coller sa bouche contre celle de l'infirmier. Le réel était bien meilleur que l'imagination. Chaque fois, c'était une redécouverte pour Adam. Son coeur fit un bond tellement il était heureux de voir Evan. Entre deux baisers, il dit :

Adam:

Mais il était si bien dans les bras de son homme. Recollant, une fois de plus ses lèvres sur celles d'Evan, il savoura un dernier baiser. Adam souriait. Il était tellement heureux, il entrelança ses doigts à ceux d'Evan et monta les marches qui se cachaient derrière la caisse. Une fois à l'intérieur, il lâcha péniblement sa main et se dirigea vers la bouilloire. Il aimait cuisiner comme les moldus. Cela prenait plus de temps, mais c'était bien plus agréable. Adam jetait des petits regards complices à Evan pour finalement, quelques minutes plus tard, s'installer en face de lui avec deux tasses fumantes.

Adam:

Adam: La boutique est fermée. Pouvez-vou...

Evan souriait tout en continuant de fixer les friandises et fit un pas vers la sortie.

Evan : « Je peux vous laisser seul si vous préférer mais je suis convaincu que vous ne me chasserez monsieur !»

Bien sur, Evan taquinait Adam. De un il ne voulait aucunement s’en aller et savait qu’Adam ne voudrait également surement pas le voir s’en aller ! Et de deux, le monsieur, c’était seulement pour rire, ils ne se vouvoyaient quand même pas ! Il vit Adam verrouiller la porte derrière lui puis ile détailler un instant. Evan bomba un peu le torse, question d’avoir l’air encore plus sexy ! Quand Adam passa ses mains sous son veston l’infirmier frissonna, ça faisait vraiment longtemps qu’il le l’avait pas touché ! Il glissa à son tour ses mains dans le dos de l’autre jeune homme, tout souriant. Bien avant qu’il ait pu faire un mouvement pour embrasser son amoureux, Adam avait posé ses lèvres contre les siennes. Les yeux fermé, Evan prolongea longtemps ce doux baiser, le cœur battant la chamade !

Adam: Viens. Je vais te faire du thé dans l'appart en haut. J'étais censé allé rejoindre Thierry, mais il va comprendre. Il sait qu'on ne se voit plus aussi souvent.

C’est à contre cœur qu’Evan relâcha la taille d’Adam et également ses lèvres. Mais Adam ne le laissa pas s’ennuyer trop longtemps d’elles, venant recoller les siennes en un baiser encore plus torride. Il souriait de bonheur, réellement ravi d’être là.

Evan « Moi aussi je suis très content de te voir ! Je t’aime !»

Adam souriait également, tout les deux étaient vraiment beaux a voir, toujours amoureux comme au premier jour ! Adam attrapa Evan par la main et l’entraîna vers l’escalier qui menait à l’appartement des deux frères. Il suivit Adam, s’efforçant de ne pas le reluquer, mais il en fut incapable, il était tellement beau aux yeux d’Evan, l’homme idéal et parfait. Et dire que pendant tout ce temps il avait oublié tout ce qu’il avait fait dans le dos de cet homme qu’il aimait tant. Evan regarda Adam se diriger vers la petite cuisine et allumé une bouilloire moldue pour préparer du thé. Il alla donc s’asseoir sur le divan du salon, tout en s’assurant d’avoir constamment une vue sur Adam. Il lui souriait et il lui souffla un baiser alors qu’il apportait les tasses auxquelles il ne porta pas vraiment attention.

Adam: Comme ça tu t'ennuyais de moi ?

Evan « Enfaite non, j’avais vraiment envi d’une sucrerie mais vous étiez fermer alors j’ai essayé d’entrer en douce pour en subtiliser mais je viens de me faire prendre la main dans le sac ! »

L’infirmier souriait en s’écoulant raconter n’importe quoi ! Bien sur qu’il s’ennuyait d’Adam, à chaque jour même. Il ne passait pas une journée où il devait résister à l’envi de s’enfuir de son infirmerie pour venir à pré-au-lard mais les occasions étaient vraiment trop rare. Il se leva et alla s’asseoir à côté d’Adam, l’embrassant au passage.

Evan « Oui bien sur que je m’ennuis de toi, à tout les jours c’est pire. Et dire que l’on travaille à quelques pas l’un de l’autre ! Mais est-ce que je te dérangeais, tu semblais travailler.»

Le laisser seul. Quelle plaisanterie ! Jamais Adam laisserait Evan partir. Surtout pas depuis le temps qu'il l'avait vu. Il était bien trop heureux de le voir pour le laisser filer parce que sa boutique était fermée et qu'il avait oublié de la verrouiller. En fait, c'était tant mieux, car si la porte avait été verrouillée, c'était parce qu'il était parti rejoindre Thierry et il aurait manqué son amoureux. Il ne maudissait aucunement le destin en ce moment. Le destin lui avait fait rencontré Evan à Poudlard et lui avait fait naître des sentiments pour ce jeune infirmier en devenir. Il dut partir trois ans dans le monde moldu pour apprendre le violon, mais pour mieux revenir vers lui. Et même pour mieux supporter Evan, lorsque ses parents prirent royalement mal son homosexualité et qu'ils rejetèrent leur propre fils. Adam était là pour lui. Il l'aimait trop, et l'aime encore trop, pour le laisser tomber. Il n'aurait jamais cru pouvoir aimer quelqu'un aussi fort comme il aimait Evan et surtout... aussi longtemps. Malgré toutes les courtes relations qu'il eut durant Poudlard, son coeur avait déjà été volé par Evan. Depuis le tout début. Le tout, tout début. Par contre, sans qu'il ne le sache vraiment pourquoi, il se retenait d'aller vers Evan. Par peur qu'il ne soit pas attirer par les hommes ? Peut-être, mais ça ne semblait pas être cela. C'était... plus fort comme raison. La peur était dûe à autre chose, mais vers la fin de Poudlard, les deux étaient rendus assez proche, assez intime pour connaître les sentiments de l'autre. Ils durent se quitter durant trois ans pour finalement revenir ensemble et vivre finalement leur bonheur tant mérité. Bonheur qu'ils vivent en ce moment.

Le baiser fut exquis entre les rangées de bonheur et la séparation atrocement difficile. Il y avait tellement longtemps qu'il l'avait senti contre lui. C'était comme le redécouvrir. L'attente du thé rendait le tout encore meilleur. On dit que lorsqu'on désire de plus en plus, le bonheur, la joie de l'avoir, après tant d'impatience et d'attente, est encore plus immense et savoureuse que de l'avoir immédiatement. C'était peut-être pour cela qu'Adam avait décidé de faire lui-même le thé au lieu d'utiliser la magie et avoir Evan près de lui immédiatement. Bordeline de la torture, mais de la torture agréable et quelques peu excitante. Finalement, après avoir reçu le baiser volé du joli infirmier, Adam arriva avec les tasses... qu'Evan ignora et lui-même, il faut l'avouer. C'était par habitude et principe qu'il avait fait le thé. Oui, il en prendrait quelques gorgées, mais probablement que sa bouche serait davantage occupée à goûter celle d'Evan. Bah quoi ? Embrasser est un réel plaisir aux yeux d'Adam. C'est tellement agréable. Mon dieu que c'était bon de le revoir. Une fois assis, Evan le narguait. Non ! Monsieur ne s'ennuyait pas du propriétaire d'HoneyDukes et ne souhaitait qu'avoir des bonbons. Un sourire septique, mais à la fois amusé s'afficha sur le doux visage du vendeur de bonbons. Si c'était comme cela, il n'avait qu'à partir et à revenir à l'ouverture, le lendemain matin. Mais disons qu'Adam avait un doute sur la véracité des dires de son amoureux. Surtout que ce dernier venait de se lever pour se mettre à ses côtés l'embrassant tendrement au passage.

Evan: Oui ! Bien sur que je m’ennuis de toi, à tous les jours c’est pire. Et dire que l’on travaille à quelques pas l’un de l’autre. Mais est-ce que je te dérangeais, tu semblais travailler.

Adam sourit davantage. Des chiffres ! Comme si c'était plus important plus important que son infirmier à lui. Il en deviendrait malade de devoir travailler alors qu'il est là. Quoique s'il est malade, Evan devrait venir pareil. Il n'est pas pour laisser son amoureux en piteux état. Souriant, Adam se pencha vers Evan prenant sa bouche dans un délicieux baiser. Puis, il s'étendit sur son amoureux, la tête sur ses genoux. Levant les yeux, il passa sa main sur la joue d'Evan. Il était tellement beau. Et en plus, il sentait bon ! L'aîné des Geoffrey adorait tellement ça. Surtout qu'il l'avait fait exprès pour lui. Adam ne pouvait que l'aimer de tout son être. N'importe quoi il ferait, il trouverait la force de le pardonner tellement il l'aime. Le regardant, Adam répondit d'une voix douce :

Adam:

Le vendeur de bonbons ne réalisa tellement pas le nombre d'années depuis qu'il était avec Evan. Ça l'impressionnait, mais le rendait tellement heureux. Il planta ses yeux bruns dans ceux d'Evan. Il était bien. Doucement, il se leva collant encore une fois sa bouche contre celle de son infirmier savourant le baiser. Ses mains, elles, commencèrent à caresser son torse détachant tranquillement les boutons de la chemise rouge d'Evan. Il le désirait, il souhaitait le sentir contre lui. Peu à peu, ses mains détachaient le chemise d'Evan tandis qu'il l'embrassait passionnément. Il l'aimait tellement.

Lorsque Adam s'étendit sur lui, Evan fut parcouru d'agréable frisson de pur plaisir. Il y avait un si long moment qu'il n'avait pas gouter les lèvres de son amoureux, ni sentit son corps si près du siens qu'il se demandait si il pourrait tenir longtemps. Il ne voulait rien précipité mais en ce moment même il avait terriblement envis d'Adam. Evan sourit à Adam quand il caressa sa joue, lui passa sa main dans ses cheveux, effleurant son oreille pour le faire frémir.

Adam: Oui, je travaillais, mais la comptabilité peut bien attendre non ? D'une manière ou d'une autre, j'allais m'arrêter quelques temps après que tu es arrivé. En fait, quand tu es arrivé, je pensais justement à toi. Me disant que tu me manquais atrocement. Mais aussi à quel point, je ne réalisais pas que ça faisait si longtemps que nous étions ensemble. Ça fait cinq ans, Evan. Déjà ! Ça m'étonne.

Evan sourit et se surprit à compter mentalement pour affirmer les dires d'Adam. 5 ans! Wow, et ils n'avaient même pas fêter ça! Il aurait dût se souvenir, il aurait dû venir le voir plus tôt, l'ammener manger quelque part et le rendre heureux une nuit entière. Ses pensées furent vite intérompue pour les douces lèvres d'Adam contre les siennes, alors que ses mains s'étaient glissées sous la chemise du vendeur de bonbon et qu'elles caressaient son torse. Quand celles d'Adam firent de même, Evan sourit entre les lèvres de son amant et quand son torse fut libéré de l'étoffe rouge, sa peau était parsemé de frisson et de chair de poule! Mais c'était loin d'être le froid qui en était la cause.

Evan intérompi doucement leurs baisers pour regarder Adam dans les yeux.

EVAN « Je t'adore Adam Geoffrey, je t'aime plus que tout au monde.»

L'infirmier se pencha de nouveau vers son amant mais se pencha dans son cou, le parsemant de petits baiser, puis alla mordiller son oreille avant de le débarrasser rapidement de son chandail. Il continua à appliquer de petits baiser, sur l'épaule, puis sur le torse d'Adam.

Evan « Est-ce que Thierry risquerait d'arrivé d'un moment à l'autre ou bien nous sommes libres encore pour un moment?»

En ce moment, Evan était plus fou d'amour qu'il ne l'avait été depuis longtemps, même pendant cette soirée qui n'aurait jamais dû avoir lieu avec Adam Whyte...c'était une erreur qu'Evan regretterait à jamais mais en ce moment tout ça était bien loin dans sa tête, après sa conversation avec Caem il avait décider de ranger tout ça bien loin de se consacrer seulement à son amoureux, d'oublier pendant un instant les petits troubles qu'ils avaient eux et de vivre une soirée d'amour avant que tout ne se brise peut-être...Et il redoutait atrocement le moment où Adam apprendrait la vérité mais il était coupable et ne pouvait s'en caché et à ce moment seulement peut-être aura t-il des réponses sur ces histoires de drogue.
Mais là, tout ce qui comptait, c'était tout l'amour qu'il avait pour Adam, rien que son amour.

Le goût de ses lèvres, la chaleur de sa peau, la douceur de ses caresses. Rien ne pouvait être mieux. Tout était si délicieux. Pourquoi s'étaient-ils si distancer dans les dernières semaines ? Pourtant leur relation n'allait pas mal, ils s'aimaient toujours autant. En plus, ils travaillaient à peine à quelques dizaines minutes de marche l'un de l'autre, mais ne pouvaient jamais se voir. N'était-ce pas louche un peu ? Pourtant, encore, il n'y avait encore rien de croche. Les deux, Evan comme Adam, avaient énormément de travail. Même si Thierry et Liz aidaient énormément au maintien de la boutique, le boulot ne manquait jamais. Surtout que des trois, seul Adam avait une formation en comptabilité et qu'il préférait tout vérifier lui-même. Il prenait réellement au sérieux son entreprise et ne voulait aucunement voir de passes croches se faire dans son dos. Par chance, il n'y en avait pas. D'une manière ou d'une autre, il faisait pleinement confiance à son frère et son amie. Il ne craignait rien, mais il tenait à faire les comptes lui-même. Par chance aussi, Liz et Thierry ne prenaient pas ses manies personnelles. Surtout le cadet des Geoffrey. Il y était tellement habitué. Pour Evan, même avec Haylie, les blessures ne cessent jamais de faire surface en plus de tous les cas qu'Adam n'ose pas imaginer et de toutes la paperasse que son amoureux put avoir. Il n'y connait rien à la médecine et n'y comprendrait jamais rien ! Il se contentait de vendre des bonbons. Bref, tout ça pour dire qu'en apparences, leur relation semble être instable vu les peu de fois qu'ils puissent se voir alors qu'ils sont tout près.

Adam déposa ses lèvres d'Evan, ce dernier passa ses mains sur le torse d'Adam. Le vendeur de bonbons frissonna aux contacts des mains de l'infirmier sous sa chemise. Il y avait longtemps qu'il s'était fait toucher par lui... par quelqu'un d'ailleurs. À en croire qu'il avait oublié à quel point cela pouvait être agréable. Sans attendre, il détacha la chemise de son amoureux. Adam le sentait frissonner et cela, il aimait. Il aimait sentir qu'il excitait, qu'il donnait d'agréable sensation. Mais le regard que l'infirmier lui lança en lui disant un tout franchise qu'il l'aimait plus que tout au monde... c'était simplement indescriptible. L'amour et la sincérité qu'il pouvait y lire le frappèrent de plein fouet. S'il avait un instant douté de l'amour qu'Evan pouvait avoir envers lui, tous soupçons se seraient volatilisés. Instantanément. Doucement, en collant à nouveau ses lèvres sur celle d'Evan, Adam le chevaucha. Il prit le visage de l'homme de sa vie dans ses mains sans arrêter un seul instant le baiser. Lentement, il descendit le long du cou mettant sa main sur la nuque d'Evan. Puis il remonta à l'oreille. Il mordilla le lobe juste avant de murmurrer qu'à son tour, il l'aimait de tout son être et qu'il serait prêt à faire n'importe quoi pour. Même de vendre son âme à Lucifer s'il pouvait le sauver. Et c'était bien vrai. S'il devait perdre n'importe quoi. Toujours avec la même lenteur, mais surtout avec tout l'amour qu'il pouvait avoir pour son infirmier, Adam fit glisser le long des bras d'Evan le veston et la chemise, dans un même mouvement avoir de l'avoir torse nu. Sans attendre, Evan fit de même avec lui. Les deux hommes étaient maintenant qu'à moitié vêtus, mais la gêne n'était plus entre eux.

Evan

:

Il n'y pensait plus en toute franchise. Il avait complétement oublié son frère. Il continuerait à l'oublier si ce n'était d'Evan qui s'inquiétait. Adam murmura un faible non dans le cou de son amoureux avant de descendre le long du torse d'Evan tout en y déposant quelques baisers. S'amusant aussi au passage à le chatouiller. Arriver dans le bas-ventre de ce dernier, le vendeur de bonbons ne se gêna pas et défit les pantalons d'Evan. Pourtant, il ne s'y aventura pas immédiatement. Question de faire monter le désir d'une coche. Question aussi d'entendre Evan lui dire qu'il le désirait, qu'il l'aimait, qu'il le voulait. Tout en posant sa main sur la cuisse d'Evan, il embrassa le torse d'Evan avant de mettre sa seconde main derrière la nuque de l'infirmer. Il l'embrassa à nouveau dans le cou puis lui murmure, de façon à peine audible, un simple «Je t'aime» avant de plaquer à nouveau sa bouche contre la sienne.

Quand Adam murmura un faible non à son oreille, Evan frissonna de tout son être. Sa voix avait quelque chose de tellement sensuel qu'il lui était très difficile de lui résisté mais il fit l'effort pour ne rien précipité. L'idée qu'ils étaient seuls pour un long moment fit sourire l'infirmier, rien ne serait précipité, tout serait parfait et de plus ils ne feraient pas peur à Thierry qui arriverait au mauvais moment!

Puis quand Adam se mit à descendre lentement le long de son torse et d'y déposé de petits baiser, Evan ne pu retenir un gémissant entre ses lèvres. Il ferma les yeux et mordit sa lèvre inférieure quand ses pantalons disparrurent. Il avait envis de faire de même à Adam mais il se répétait sans cesse de ne rien précipité même si l'envis de faire l'amour à cet être qu'il aimait tant était plus forte que tout en lui, et c'était probablement très visible d'ailleur...

Evan se redressa alors qu'Adam remontait le long de son torse et l'embrassait.
« Et moi je t'adore»
Moindrement articuler entre les lèvres de son amant. Il l'embrassa avec beaucoup de ferveur, ses mains se balladant sur le torse nu de son amoureux, ses mains en feu tout comme son corps désirait ardement Adam. Il fini par s'arrêter sur ses fesses et le tira un peu plus vers lui, l'assisant sur ses hanches. Cessant lentement ses baisers, Evan mordilla la peau du cou d'Adam.

« J'ai terriblement envis de toi...»