HISTORIQUE

Histoire: « Comme vous le savez sûrement, je suis Impur. Ma mère, Eileen Bale, est infirmière dans l'hôpital de Portsmouth. Grande, blonde, cheveux blonds et yeux bleus pétants... on ne se demande pas de qui je tiens! Quant à mon père, Nathaniel Bohr, c'est un scientifique obsédé par les microbes et tout ce qui se voit dans un microscope: de lui, je tiens ma pâleur corporelle. Étonnant, puisqu'il ne sortait jamais, il restait constamment dans la cave à regarder des grains de poussière... Bref, rien de très passionnant. D'ailleurs, Nathaniel n'a été au courant de la grossesse de ma mère que lorsqu'elle avait atteint ses sept mois. Il avait été surprise de voir combien ma mère avait grossie, elle devait en avoir mangée des sucreries pour en arriver là! Inutile de préciser que lorsque Eileen lui expliqua la situation, le futur-père est passé près de la crise cardiaque!

« Bon, passons maintenant à ma naissance. Tout s'était passé vite, en ce 30 octobre 2014. Ma mère criait le nom de mon paternel à travers toute la maisonnée car elle avait des contractions qui lui faisait atrocement mal. Mon père, bien sûr, était accouru et ne savait pas trop quoi faire, puisqu'après tout il s'agissait de leur premier enfant. Il a donc décidé d'appeler une ambulance pour que ça soit plus rapide - et surtout car il aurait été incapable de conduire avec toute la pression qu'Eileen lui aurait mise! Donc, une fois arrivés à l'hôpital, on l'emmena d'urgence dans une chambre ou elle accoucha de moi, Ryan James Bohr, un joli poupon aux joues rosées et au cri aigu.

« Après ma naissance suivirent, évidemment, ma croissance. Mon père étant encore et toujours enfermé dans sa cave, c'était ma mère qui devait s'occuper de m'apprendre les rudiments de la vie tout en continuant à travailler à l'hôpital - à temps partiel, par contre - pour rapporter le plus d'argent possible à la maison. Hé oui, même si Papa Nathaniel travaillait toujours, il ne rapporterait de gros revenus qu'au moment ou il ferait une découverte qui changerait le monde scientifique! Alors inutile de dire qu'Eileen était morte de fatigue le soir venu... Et que je n'aidais pas vraiment.
Petit, j'étais très turbulent. Je devais d'ailleurs être la raison pour laquelle mes parents n'ont jamais voulu d'autres enfants après mon arrivée; un Ryan Bohr c'était bien assez, imaginez un peu qu'ils en ait fait un second identique!

« Dès que je fis mon entrée au primaire quelques années plus tard, je n'étais pas seulement devenu turbulent: j'étais devenu un vrai petit démon! J'emmenais souvent chez moi un copain ou deux, et ensemble on foutait autant le bordel qu'on le pouvait et lorsque mon père, exacerbé par le bruit, montait en haut pour nous dire de se calmer, je criais et je m'enfuyais comme s'il était un inconnu qui était entré par effraction chez moi. À l'époque, je ne comprenais pas que ça faisait souffrir mon père, mais je le faisais quand même. Bien sûr, lorsque je m'enfuyais de mon père, mes amis suivaient, croyant qu'il s'agissait d'un jeu: ça ne faisait qu'empirer le bordel. Ce n'était qu'à l'arrivée de ma mère que je me calmais un peu - vous devriez voir les fessées qu'elle me faisait lorsque j'étais trop impossible!

« Heureusement pour mes parents, mon attitude changea du tout au tout lorsque je reçus une lettre de Poudlard. Je me souvins de ce moment: toute la famille - oui oui, même mon père! - s'était réunie autour de la table, là ou un hibou s'était déposé après avoir fracassé une vitre, avait posé une lettre et était sorti par le même trou. Nous regardions la lettre avec tant de curiosité et d'intensité qu'elle aurait probablement brûlée si nos yeux étaient des rayons X. Bien sûr, personne n'osa bouger de peur de créer un courant d'air qui fera disparaître cette lettre. Je fus le premier à réagir: je pris l'enveloppe avec mes petits doigts et lut le nom du destinataire:

"À M. Ryan Bohr. C'est pour moi, maman!"
"Voyons, ne dis pas de bêtises, donne-moi cette lettre qu'on la brûle! Si c'est un hibou qui y a touchée, elle doit être pleine de microbes..."
"Hein? Des microbes!? Donnez-moi cette lettre, que je l'analyse!"
"NOON! Si c'est écrit mon nom, ça veut dire que c'est pour moi, alors vous y touchez pas!"

« Alors je l'ouvris. C'était une jolie écriture, stylée et soignée, qui me plut aussitôt. Cette écriture disait que j'étais accepté à l'école de sorcellerie Poudlard. En lisant ces lignes, je me mis à rire. Voyons! Ma mère m'avait dit dès que j'étais jeune que les sorciers, trolls, vampires et tout le tralala n'existaient pas! J'avais beau avoir dix ans, je n'étais pas stupide à ce point... J'ai montrée la lettre à ma mère - qui est passée à deux doigts de s'évanouir -, puis à mon père qui lui non plus n'y croyait pas une seconde.
Et pourtant, c'était vrai.
Une semaine plus tard, on reçut la même lettre, avec encore le même hibou qui nous la donna ainsi que le même message inscrit à l'intérieur avec la même écriture. Cette fois-ci, on essaya d'y croire un peu: personne ne se serait donné la peine de nous envoyer un hibou seulement pour une lettre, même pour une blague!

« Lorsqu'on est arrivés au Chemin de Traverse, on n'y croyait tout simplement pas. On aurait jamais cru que foncer dans une cheminée en lançant de la poudre et en criant une destination pouvait réellement fonctionner! Alors nous étions là, toute la famille réunie, le visage étonné par toutes les choses nouvelles qui se présentaient à nous. Le plus étonné était sans contredit mon père, qui était scientifique et ne croyait qu'aux choses qui pouvaient être prouvées. Tout ça le dépassait complètement, et était curieux de voir tout ce que ce "nouveau monde" avait à lui offrir.

« Nous devions avoir vraiment l'air perdus, car une famille est venue nous demander si nous avions besoin d'aide. Les Norton. Je me souviens d'avoir d'abord vu le fils - il était de ma grandeur, donc à portée de vue -, Johnny Norton. Du même âge que moi, tout souriant. Mais il avait une certaine lueur malicieuse dans ses yeux qui me fit légèrement douter. Plus tard, je compris que cette étrange lueur était la raison de sa présence parmi les Serpentards. Aussitôt, on s’était mis à se parler, et le courant avait si bien passé qu'on ne s’était plus quittés de la journée. Alors pendant que nos parents visitaient le Chemin de Traverse de leur côté, Johnny m'emmena faire un tour vers les magasins de sucreries et d'animaux - non sans promettre à mes parents de ne pas se perdre.

« Dans le train qui nous emmena à Poudlard, nous étions encore ensemble. Et disons que le destin nous a aidé, car nous étions tombés dans la même maison! On était si contents qu'on n'a pas dormi de la nuit, alors disons que la journée du lendemain nous a semblé très ennuyante...
Au fil des années à cette école, nous avions formés un petit groupe de Serpentards, mais les chefs étaient incontestablement John’ et moi ; en fait, les gens nous voyaient plus souvent nous deux que le groupe au complet !
Tout foira à notre arrivée en quatrième année.

« Tout foira en fait lorsque je découvris l’existence des filles. Bon, je savais bien qu’elles existaient avant, mais c’est juste que je venais de voir que j’avais une certaine… attirance envers elles. Du côté de mon meilleur ami également, et on s’étaient un peu mis à se lancer des défis pour savoir qui était assez courageux pour aller draguer la timide Poufsouffle, là-bas, dans le coin, sans se faire rembarrer. Je faisais la plupart des défis que me lançait Johnny, mais jusque-là j’ignorais encore l’impact de ma rencontre avec la timide Poufsouffle qui se trouvait dans le coin.
Elle s’appelait Laura Clifford.
Dès que j’avais vue ses yeux se poser sur moi, j’avais perdu tous mes moyens.

"… Ah… hum… Salut. C’est quoi, ton p’tit nom ?"
"Laura."

Sa voix était si mélodieuse, si douce, que j’en restais baba quelques instants.

"… Et… heu… Qu’est-ce que tu fais dans le coin, Laura ?"
"Je… je me suis perdue…"

Laura avait baissée sa tête, honteuse de s’être perdue alors qu’elle était en deuxième année. D’habitude, mes copains et moi nous aurions probablement ris ouvertement d’elle, mais je lui souris. Je ne m’imaginai pas du tout lui faire du mal ; la voir pleurer m’aurait plus frustré qu’autre chose.

"Tu veux que je t’aide ?"

Clifford leva la tête, puis me souris. Je me souviendrais toute ma vie de ce sourire.

"Oui, merci."

« Et on étaient partis. Johnny me regardait, complètement stupéfait par le temps que ça m’avait pris pour réussir à l’amadouer. Je crois que j’ai réussi parce qu’elle aussi en pinçait pour moi, mais je n’en suis pas sûr.
Après cet épisode, nous sommes sortis ensemble durant environ deux mois. On aurait pu rester ensemble plus longtemps, mais un détail nous l’ont empêchés : les autres filles.

« Ce n’est qu’au moment où on est pris qu’on remarque qu’on fait de l’effet à la gent féminine, vous ne trouvez pas ? En fait, c’est ce que j’ai découvert. Johnny Norton aussi l’a bien vite remarqué, et il s’est mis à me jalouser. Ce n’était tout de même pas ma faute si, avec le temps, j’avais réussi à me forger des muscles en me battant et en courant dans le parc durant peut-être des heures ! C’est fou à quel point la jalousie pouvait gâcher des choses en apparence si durables, tel que notre amitié ou ma liaison avec Laura Clifford.

« Oh ! Parce qu’elle aussi l’avait remarqué ! Elle avait beau être lunatique à ses heures, elle savait lire l’envie dans les yeux des filles qui nous croisaient dans les corridors et l’excitation dans mes yeux lorsque ces dites filles portaient des vêtements qui laissaient voir leur corps parfaits. Ça n’a pas pris deux semaines avant qu’elle me découvre en train de la tromper avec une fille de sa maison, Parker McAdams. Pour ma défense, je dois dire que cette Parker s’y connaissait vraiment bien, et qu’elle devait probablement connaître mon point faible – les petites fesses rondes, ça j’adore ! - pour avoir su m’avoir aussi rapidement. Bien sûr, après nous avoir découverts – il fallait dire que la subtilité nous avait manqués pour ce coup >< - Laura m’avait plaquée avant de partir en courant, larmes aux yeux.

« Après avoir perdue ma petite amie, je perdis mon meilleur ami. C’était un soir de mars, et nous étions tous les deux installés dans la salle commune en train de rigoler comme des gamins. Sauf que voilà, Taylor Watson est arrivée. Qui est Taylor Watson ? LA fille la plus sexy de Serpentard, voire de toutes les maisons réunies ! C’était vraiment une jolie fille, et elle le savait bien : elle s’amusait à porter des vêtements moulants dans le seul but d’exciter les hommes sans leur montrer davantage. Donc, je disais… Ah oui ! Taylor est entrée dans la salle commune. Comme d’habitude, tous les hommes se sont retournés pour la voir marcher d’une manière envoûtante vers… notre divan. Vous auriez dû voir Johnny : je croyais qu’il avait cessé de respirer ! Car, comme la majorité des Serpentards, Norton avait un faible dessus. De mon côté, je la trouvais trop… hum… hypocrite. Et je hais les hypocrites. Bref…
Taylor est venue s’asseoir à côté de moi, et elle se collait sur moi avec autant de ferveur qu’une chatte en chaleur.
Inutile de dire que Johnny était extrêmement jaloux, et j’avais vu dans ses yeux qu’il allait me tuer. Mais je n’avais rien fait pour que Watson se jette à mon cou comme ça ! Ah, si, j’étais torse nu… mais c’était un détail, ça ! La plupart des gars se promènent torse nu dans leur salle commune à ce que je sache !

« Le lendemain, mon meilleur ami m’ignora complètement. C’était comme s’il me boudait, et je déteste qu’on me boude en plein visage sans en savoir la raison – bon, je savais la raison, mais je ne voulait pas me chicaner avec lui pour une raison aussi stupide. Je suis donc allé le voir pour discuter, puis il m’a sauté dessus.
On s’était battus en plein couloir, et bien vite les autres élèves s’étaient attroupés pour voir le spectacle. Cet attroupement attira l’attention d’un professeur qui vint aussitôt nous séparer.

« Depuis ce jour, nous ne nous adressons plus la parole. Enfin, si, quelques fois, mais ce n’est pas vraiment une véritable ‘conversation’, on se crie seulement après. Nous évitons tous les deux de révéler trop de secrets sur l’autre dans le but de le rabaisser, car nous connaissons tous deux le pire secret de l’autre.
Johnny Norton sait que je viens d’une famille Impure.
Et je sais que la mère de Johnny Norton est une prostituée. »

Découverte de la Magie: « Je devais avoir quatre ans, je crois. Nous étions en décembre et ma mère m'avait habillée pour aller dehors jouer dans la neige. Sauf que moi je refusais catégoriquement de porter ce surplus de vêtements: il faisait tellement chaud avec ça à l'intérieur! Et en plus, j'avais de la misère à marcher avec ces bottes trop grandes pour moi. Alors je me suis mis à crier et à courir dans la maison en espérant que ma mère ne réussira pas à me ratrapper - mais elle a réussie. Après tout, j'avais des plus petites jambes que ma mère... Sauf qu'au moment ou elle allait me mettre une botte dans le pied, la botte se mit à voler à l'autre bout de la pièce. Ma mère m'a regardée et m'a dit de ne plus lancer mes bottes.
Sauf que je n'y avait pas touchée, et elle le savait très bien. »
Famille: « Tout d'abord, le pillier de la famille: Nathaniel Stewart Bohr. Enfin, pillier est un grand mot pour le définir. Grand, maigrelet, à la peau pâle et au charme invisible. On se demande bien comment il a réussi à se marier avec une femme telle que ma mère... M'enfin. Scientifique depuis une dizaine d'années, c'est un passionné des microbes et il fait toujours des recherches dans son labo qui se trouve dans notre sous-sol. En 2020, Nathaniel a découvert une nouvelle sorte de bactérie qui s'attaquait au système sanguin de son hôte: il l'a surnommée La Suçeuse Interne, car elle s'installait la plupart du temps à l'intérieur même des veines, ce qui en faisait une bactérie difficile à exterminer. Grâce à cette découverte, Bohr a eu une certains notoriété dans le domaine scientifique - mais pas tellement; La Suçeuse Interne ne s'attaque qu'aux oiseaux. Mais cela n'empêche pas mon père de se sentir meilleur et de travailler encore plus souvent pour tenter de découvrir d'autres microbes. Depuis 2020, il n'a encore rien découvert d'extraordinaire.

« C'est au tour de ma mère, puis je termine puisque je suis fils unique - heureusement. Eileen Margaret Bale. Infirmière respectée à l'hôpital de Porthmouth, c'est une femme digne et très attachante. Elle possède aussi un charisme fou qui fait baver la plupart de ses vieux patients du troisième âge. Mais bon, c'est tant pis pour eux, Eileen est heureuse avec son mari et ne l'a jamais trompé. Je suis quand même un peu sceptique: comment ne pas résister, avec tous ces médecins qui la côtoie chaque jour? Ils doivent être dix fois mieux que mon père! M'enfin, c'est sa vie, et je ne veux pas connaître les habitudes sexuelles de ma mère, quand même... Je suis assez proche d'Eileen, car c'est une mère fantastique et d'une patience étonnante - elle m'a quand même élevée sans péter les plombs! On dirait presque que ma mère est parfaite, et ça me rebute un peu de penser ça, car il doit y avoir anguille sous roche; je dois bien tenir mon côté dragueur quelque part, non? »
Relations amoureuses: « Il y en a bien trop pour tous les dire! Par contre, celle avec qui ça a duré le plus longtemps est Laura Clifford - deux mois, c'est quand même pas rien! Aujourd'hui, je ne me met plus en couple: des chances que je doive me marier après, brrr! Je reste libre comme l'air, et je sens que je ne battrais jamais le record que j'ai eu avec Laura... »
Relations: « Je n'en ai pas vraiment. Les autres sont si inutiles, je ne me sens pas du tout obligé de me sentir entouré. Surtout depuis le différend que j'ai eu avec Johnny Norton... j'ai toujours la frousse qu'un jour il ne révèle mon secret. C'est pour ça d'ailleurs que j'essaie de me tenir à distance des autres; si je leur en dit trop, ma vie entière finira par se savoir. Et ça, je détesterais. Je n'ai plus confiance en personne, et tout ça à cause d'un imbécile qui a déjà été mon meilleur ami.
Mais ça ne veut pas dire que je déteste tout sorte de compagnie, loin de là! Je parle souvent aux filles, mais je ne leur raconte pas ma vie; si je leur parle, c'est parce que je veux les baiser. Point à la ligne. »

Voilà, j'ai - enfin - finie! :D

Hey, je viens de comprendre quelque chose: Ryan est le nom d'un personnage que Cam a joué dans un film de bataille, et James est le nom du vampire qu'il a interprêté dans Twilight! Et le pire c'est que j'avais choisie ce nom tout à fait par hasard XD

Message inutile... ><"

Bienvenue sur Crac'!

J'aime bien ta fiche et la façon dont tu écris! Ton code est le bon, je l'es donc validé et j'ai réservé ton avatar.

Pour ma part je ne voie pas de problèmes dans la fiche! Si il y a quelque chose, un admin te le fera savoir, mais si non, il ne te reste qu'à attendre le magnificime choixpeau magique!

Je te souhaite de bien t'amuser parmi nous!

Oh mon dieu!
j'adore ta fiche =O
J'adore le cynisme et le sarcasme dont tu fais preuve dans ta répart'
Je valide donc.
Le choixpeau arrive. Désolée pour l'attente :/

Tu respires l'arrogance, le sarcasme, le narcicissme. Tu es bien sûr de toi mon garçon. Ta maison semble toute désignée.

SERPENTARD!

Bon jeu =)