Dessins & plus si affinités ... ( hot)

Premier message pour Owen G.

Il devait être 20H30 lorsque la célèbre petite blonde parcourait le parc de Poudlard. Sa journée avait été des plus communes - entre critiques à tout va et regards hautains - et elle venait de finir un devoir pour son cours de potions. Rien de bien passionnant, mais la jeune fille était bien décidée à ne pas encore redoubler, et pouvoir enfin voler de ses propres ailes hors de Poudlard. Elle avait beau avoir eu peur de son père l'année précédente, et craint de retourner chez elle -, cette année là, elle ne voulait plus être à sa merci. Elle ne savait pas encore ce qu'elle voulait faire l'année suivante, où elle finirait, ni éventuellement avec qui, mais elle comptait tout faire pour ne plus être à Poudlard. Et pourtant ... elle comptait profiter au maximum de ses derniers moments dans la prestigieuse école de sorcellerie. Elle y avait surement passé les plus belles années de sa vie. Une nouvelle vie, en fait. Loin de sa difficile famille. Loin de son père pour la battre, loin de ses critiques, loin du regard rempli d'incompréhension de son frère. Loin de ces exigences qu'on leur imposait, chez les Sheppard, depuis toutes ses années. Elle avait réussi, ici, dès sa première année, à se forger un caractère qui la rendait heureuse. Enfin, heureuse était un bien grand mot. Disons qu'il la protégeait. Elle avait appris à ne pas trop s'attacher, à critiquer avant qu'on la critique. A profiter au maximum de sa réputation. Ainsi avait-elle trouvé ses habitudes, sa routine dans ses relations. Des personnes qu'elle critiquait pour rire, qu'elle taquinait. D'autres qu'elle aimait détester, d'autres avec qui elle avait plaisir à flirter depuis des années. Quelques rares amis. Et ça lui allait très bien.

La jeune fille jetait son regard inquisiteur sur les rares personnes qu'elle croisait dans les chemins du beau parc printanier et en profiter pour admirer le spectacle qui s'offrait aux rares étudiants qui avait pris la peine de mettre les pieds dehors après le copieux repas dans la Grande Salle. La plupart d'entre eux révisaient, stressés pour les examens pour la majorité, d'autres passaient une soirée à discuter dans leur salle commune. Le soleil se couchait, répandant une lumière orangée face à Adriel, qui plissait ses yeux pour protégeait ses yeux bleus ciel et sensibles. Elle n'avait pas sa cape, jetée à la va-vite sur son lit, dans la salle commune des Poufsouffle, et abordait donc sa juppe de rigueur ainsi que la légendaire chemise blanche ornée de la cravate aux couleurs de sa maison de Poudlard. Ses cheveux étaient attachés en un chignon désordonné d'où sortaient de nombreuses mèches blondes, lui tombant sur sa nuque, ainsi que de petites sur son front.

Elle continuait d'avancer, les bras croisés sous sa poitrine, les yeux toujours plissés mais pourtant admiratifs de ce coucher de soleil qui offrait sa lumière colorée à tous les habitants du château, qui pourtant ne semblaient guère s'en soucier. Ses pas se faisaient entendre sur le gravier blanc du chemin qui rétrécissait jusqu'à un petit kiosque, non loin du lac. Les étudiants se faisaient ici encore plus rares que dans le parc lui-même. En hauteur, quelques marches menaient jusqu'à la petite scène recouverte qu'il était. Mais ce n'était pas tellement le kiosque qui avait attiré la jeune fille. En fait, Adriel pensait avoir reconnu un vieil ami. Enfin, une relation comme elle les aimait, va-t-on plutôt dire...

Les bras toujours croisés, un petit sourire inquisiteur et fier en coin, elle monta les quelques marches et se retrouva rapidement face à un jeune homme, assis, qui dessinait. Un beau brun dont elle aimait toujours voir le visage, car il annonçait toujours de bonnes choses.

"Alors, M. Grey, on se sent l'âme d'un artiste ce soir ?"

N'attendant pas sa réponse, elle se préparait déja à regarder plus en détail son dessin. Histoire de taquiner, critiquer ... Comme toujours.

Le soleil déclinait doucement sur l’horizon, incendiant le lac et le parc. Une horde de corbeaux volèrent au-dessus de la forêt, lâcha des cris stridents. Owen était assis sur le rebord en bois du kiosque. Sa main dessinait les courbes d’un visage. Ce qui ressortait le plus c’était le regard. Elle avait des yeux légèrement étirés, des lèvres rosées, l’ensemble donnait un visage harmonieux avec un regard plein de défis. Il y avait comme une lueur de tristesse dans le regard de Hope McGwen. Il avait beaucoup talent en dessin, les traits de ses personnages étaient minutieux. Il pouvait passer beaucoup de temps sur un dessin jusqu'à ce qu’il estime qu’il était parfait. C’est le seul domaine, où Owen s’applique avec beaucoup de sérieux. Il s’arrêta un instant pour regarder son travail. Elle était magnifique et pourtant quelque chose le gênait. Sur le coups il trouva pas la réponse. Pourquoi devait il être gêner de dessiner Hope ? Après tout il lui arrivait de dessiner les autres filles, surtout celle dont le visage lui inspirait. Hope McGwen inspirait Owen, par cette tristesse que dégageait ses prunelles. Mais pourquoi être gêner ? Peut être qu’il y avait bien plus ? Owen sorti sa baguette de son manteau de sorcier et pointa le bout sur le nez de Hope. En quelque seconde, celui-ci ce mit à bouger. Elle fessait une grimace à Owen, puis ce mit à sourire en coin. Il se mit à sourire à son tour. Qu’avait elle de différent pas rapport au autres filles ? Cette question manquait cruellement de réponses. Il pointa sa baguette sur le dessin et Hope arrêta de bouger. Il repris son crayon pour effectuer encore quelques retouches. Son instinct l’averti qu’une personne était en approche. Pourtant il ne leva pas la tête, attentant que l’inconnu se présente. « Alors, M. Grey, on se sent l'âme d'un artiste ce soir ? ». cette voix féminine n’avait rien d’inconnu. Adriel, une jolie petite garce, c’est du moins ce que tout le monde pense. Pour Owen, il s’agit d’une amie avec qui il aime passer du temps et plus si affinité …. Elle avait fait preuve de beaucoup d’espièglerie lors de leur première rencontre. Il leva son regard sur la demoiselle. Un ange. Adriel a un regard pétillant et attractif et pour couronner le tout elle était belle. Il se mit à sourire avait de répondre.

_ ça m’arrive de temps en temps !

Disons qu’il dessinait souvent mais qu’il réservé cette activité à ses moments de solitude. Là journée avait été longue. Surtout que son dernier cours de la journée était l’étude des runes. Normalement il ne l’avait pas pris en option. Il voulait voir ce que c’était. Il s’était installé au dernier rang. Le professeur n’avait pas remarquer qu’il y avait une nouvelle tête dans sa classe. Il s’était endormit au bout de quelques minutes. Après cette déception pédagogique, il s’était réfugier dans le kiosque pour dessiner en tout tranquillité.

_ Alors Adriel, tu n’as trouvé personne pour te tenir compagnie ? Où peut être que tu t’ennuyait tellement que tu as décidé de me rechercher dans tout le parc pour passer un peu de temps avec moi ? si c’est le cas je suis très flatter.

Dit il avec une pointe de sarcasme. Comme si Adriel était en perpétuelle recherche d’Owen. Bien sûr que non. Owen trouvait Adriel désirable. A chacune de ses rencontre avec la Poufsouffle, il ne manquait pas une seule seconde à flirter avec elle.

HJ : désolé pour tout le temps Attente et pour ce post >.<

Adriel avait aimé se balader dans les allées de ce parc que pourtant elle esperait ne plus voir l'année suivante. Et pourtant, elle était certaine d'avoir son année. Si il y avait bel et bien un domaine dans lequel la petite blonde pouvait se permettre d'être sure d'elle, c'était bien celui de la magie. Son père avait réussi, malgré ses méthodes douteuses, à lui inculquer la valeur du travail, l'envie de progresser. Si bien qu'à son arrivée à Poudlard, les choses lui avaient paru plus faciles que prévues. Les années étaient passées, elle avait toujours travaillé, mais sans fournir d'effort particulier. Son cerveau avait été habitué à réfléchir à une vitesse folle, à apprendre vite. Alors cette dernière année à valider ne l'effrayait pas. La preuve, au lieu de réviser comme beaucoup des autres étudiants du château, elle préférait se balader dans le parc. Profiter. Juste regarder, réfléchir, rêver. Etre là sans être là. Sentir le soleil sur son visage, plongée dans ses pensées.

Mais c'était sans compter cette rencontre inopinée. Elle l'avait reconnu dès qu'elle l'avait vu. Elle ne pouvait pas prétendre particulièrement bien le connaitre, mais ils se connaissaient d'une façon qu'Adriel ne pouvait qu'apprécier. Leurs occupations n'avaient jamais été de se parler, de se raconter leurs vies, leurs déboirs, parler amour ou autre. Non. C'était plus que cela. Enfin, plus, mais moins également. Car ce qu'il y avait entre eux, qu'était-ce exactement ? De l'amour ? Non, bien sur que non. De l'amitié ? Non plus. Ou alors elle était bien cachée. Ou alors une amitié particulière. En fait, oui, c'était ça. De l'amitié. Après tout, ils ne se connaissaient que si peu, mais en même temps tellement! Mais ce qui était certain, c'est qu'il y avait du désir entre eux. C'était leur jeu, leur communication à eux. Rien de sérieux. Juste quelque chose de physique. Et au fond, quelque chose de tellement bon! Owen était celui avait lequel Adriel aimait le plus passer ce genre de moment. Peut-être parce que leur rencontre n'était pas des plus communes, peut-être parce que leur relation était bien définie, alors que d'autres pouvaient sembler vouloir espérer plus. Peut-être aussi parce qu'ils se connaissaient depuis un moment maintenant, et que leur relation était toujours restée la même, sans complications pour tout gâcher. Peut-être aussi simplement parce qu'elle le trouvait particulièrement attirant, avec ses cheveux foncés et son regard songeur.

"ça m’arrive de temps en temps ! "
" et tu ne m'as toujours montré aucune de tes oeuvres ?" fit-elle en s'approchant légèrement de lui, se baissant lentement à son niveau, ses yeux remplis d'espièglerie. "Il faut réparer cette erreur, tu crois pas?"

Elle baissa le regard vers le dessin d'Owen et tenta l'approche de sa main droite pour tenter de le lui prendre des mains. Elle observait les gestes du jeune homme, puis regarda le dessin. Une fille qui faisait des grimaces. Quelle originalité! La petite blonde essaya de deviner qui était cette jeune femme puis eut un sourire en coin, tendant toujours sa main lentement vers le dessin, en espérant que le jeune homme ne la remarquerait pas.

"Jolie jeune fille que voilà ... Serait-ce ta dulcinée ?"

Et hop, une remarque à la Adriel. C'était son mode de fonctionnement. Et elle savait qu'Owen l'avait compris. Peut-être aussi était-ce pour ça qu'elle pouvait le considérer comme un ami.

"Alors Adriel, tu n’as trouvé personne pour te tenir compagnie ? Où peut être que tu t’ennuyais tellement que tu as décidé de me rechercher dans tout le parc pour passer un peu de temps avec moi ? si c’est le cas je suis très flatté. "

Elle maintint son sourire en coin avant de lui répondre avec une ironie que très peu cachée :

"Oui, si tu savais, je t'ai cherché dans tout le château. Si j'avais su que tu étais juste en train de dessiner cette fille ici... mais que veux-tu, même ici tu m'échapperas pas"

Elle s'approchait de plus en plus d'Owen, et était maintenant à genoux devant lui. Il fallait dire qu'il était désirable comme jeune homme. Il avait un visage parfaitement dessiné, une bouche fine et des yeux expressifs que ses cheveux foncés faisaient ressortir. Le soleil tappait ses derniers rayons dans le dos de la jeune fille, faisant briller ses cheveux blonds d'une couleur orangée, alors que sa main s'approchait dangereusement du dessin d'Owen. Dans quelques instants, elle le lui arracherait des mains avant de s'éloigner en courant au milieu du kiosque, avec son petit air fier et ses remarques typiques. Puis, adviendrait ce qu'il devait advenir.

[C'est moi qui suis désolée pour le temps de réponse et cette réponse très limite ^^']

La jolie blondinette était debout devant lui. Elle ressemblait à un ange, un ange qui cache une queue de démon et des cornes. Quoique, en ce qui concerne les cornes, il faudrait les octroyer aux petits amis de la demoiselle. Devait-il se compter parmi ses petits amis ? Oh que non. Leurs relations étaient depuis le départ axé sur le désir charnel. Le sexe était un moyen comme un autre de pallier à leur solitude. Chacun ne prenant aucun risque de s’attacher émotionnellement à l’autre. Il y avait rien de compliqué entre eux, pas de prise de tête. Il y avait que le plaisir d’être à deux. On pourrait appeler cela une amitié améliorée. " et tu ne m'as toujours montré aucune de tes oeuvres ?" Normal. Owen n’aimait pas montrer ses dessins. Il s’agit d’une activité qui devait resté pour ses moments de solitudes. La seule personne qui avait eu droit de regarder ses dessins – et encore il s’agissait de moment rare et exceptionnel – c’était sa cousine. En parlant de sa cousine. Il trouvait que Adriel ressemblait sur beaucoup de point à Synthia, que ce soit physiquement ou physiologiquement. Il s’était toujours dit qu’il était attiré par Adriel à cause de cette ressemblance et pourtant il n’avait aucun problème pour les différenciés. Elle s’était rapprochée de lui, se trouvant à son niveau. Il plongea son regard émeraude dans le bleu clair de la demoiselle. "Il faut réparer cette erreur, tu crois pas?" L’erreur ce saurait de la laisser regarder ses œuvres et surtout cette œuvre. Qui comprendrait son intérêt pour une Serdaigle hautaine et désagréable ? Lui même ne comprenait pas. Il s’était dit un moment qu’il devrait sortir avec une fille de son année pour oublier et se désintéresser de Hope, mais rien qu’en la voyant il avait une folle envie d’être auprès d’elle dans l’espoir de pour se disputer avec elle. Il tournait vraiment pas rond. En voyant la main d’Adriel approcher, il écarta le dessin un peu plus vers lui. "Jolie jeune fille que voilà ... Serait-ce ta dulcinée ?" Adriel était observatrice. C’était bien une fille, qu’il préférait garder secret. Une dulcinée ? Cette question le mettait mal à l’aise. Il resta impassible comme toujours pour éviter qu’on devine ses pensées. Il fit un sourire en coin, dévisageant la Poufsouffle. Adriel avait toujours eu ce don de viser juste. Il est évident que Hope n’était pas sa dulcinée et ne le sera peut être jamais. Il détestait Hope mais il l’aimais … un peu. C’était dur de se mentir à soi-même.

_ Ma dulcinée ? non … répondit il sans ciller une seul fois. Mentir avait toujours une deuxième nature chez les Greys. Un talent pouvant être très utile lorsque une question qui mettait mal à l’aise était posée.

"Oui, si tu savais, je t'ai cherché dans tout le château. Si j'avais su que tu étais juste en train de dessiner cette fille ici... mais que veux-tu, même ici tu m'échapperas pas" Le ton ironique d’Adriel fit rire le Gryffondor. Elle s’était encore un peu rapproché de lui, se trouvant à genoux. Les hormones du jeune homme était titillait. Le soleil fit éclater le ciel d’un dernier souffle de feu. Il fut éblouie non seulement par le paysage mais surtout par l’ange qui lui tenait compagnie. Mais l’ange était aussi une diablesse pleine d’espièglerie. En quelque seconde, le dessin lui était arraché des mains. Il lâcha un grognement. Toujours rester en alerte ! Il bondit sur ses pieds, gardant son calme …du moins pour l’instant. Elle était si fier d’elle mais comment en vouloir à une fille qui était si jolie ? Il s’approcha d’Adriel essayant de récupérer le dessin mais la demoiselle se jouait de lui, comme lors de leur première rencontre.

_ Rends moi ce dessin ? demanda t’il

Il saisit Adriel par le bras, la projetant contre lui avec la force de son bras gauche. Il avança contre Adriel qui n’avait d’autre choix que de reculer jusqu’à l’un des poteaux du kiosque. Elle était maintenant à sa merci. L’espièglerie et le côté joueuse de la jeune femme lui avait toujours plut. Il avait toujours aimé passer du temps avec elle. Ses sens étaient excités par ce rapprochement. Il regardait Adriel comme un lion prêt à se jeter sur sa proie.

_ Tu devrai me rendre ce dessin Adriel. Si tu ne me le rend pas je vais devoir être méchant … dit il avec un sourire en coin. Il est évident qu’Owen n’a jamais était méchant dans le sens strict du terme avec Adriel. Il caressa de sa main droite son épaule, descendant sur sa poitrine, continuant jusqu'au bas ventre d’Adriel.