Une journée normal. Rien qu'une journée normale. Voici ce que désirait Edward. Voilà une semaine qu'il n'avait pas touché une bouteille. Les effets se faisaient déjà sentir depuis quelques jours. Il avait besoin d'un bouteille. Son sevrage fit suivit de longues hallucinations toutes plus étranges les une que les autres. Aujourd'hui s'annonçait plutôt bien. Ses mains ne tremblaient pas et il ne voyait rien d'étrange. Cette journée allait être sans doute très agréable. Il avait décider d'aller au Chemin de Traverse avec Satyne.
Un journée normale pour un couple normale... Les deux jeune déambulaient dans le quartier magique. Tout était toujours parfait. Le seul élément peut être étrange était que Edward ne tenait pas Satyne par la main. Il n'aimait pas cela et elle le savait. Ed avait les deux mains dans ses poches. N'allez pas croire que le garçon ne donne pas la main a sa copine pars qu'il ne l'aime pas ! Il n'est pas rare de voir les deux ainsi. Et Satyne a su s'adapter. De temps en temps, on peut voir qu'elle pose sa main sur celle du garçon mais dans sa poche. Étrange ? Sans doute ! Mais un peut d'originalité que diable !
Ils marchaient ainsi pendant une bonne heure. Edward, véritable fan des oiseau s'arrêta un moment devant l'animalerie. Il restèrent ainsi plusieurs minutes a regarder chouette, hiboux, et autre chats et rats. Ensuite, le couple s'engagea dans une ruelle. A cette heure il n'y avait pas énormément de monde. Le soleil était assez oppressant et il frappait de ses rayons les rues du quartier de Londres.
Le jeune homme aimait ce coin de Londres. Peut être pars qu'il marquait l'exact transition entre le monde magique et le monde des Moldus. Le garçon, bien qu'habituai des lieu, était en constant émerveillement devant les bâtiments. Il aurai pu rester a admirer l'architecture pendant des heures. Seulement un élément le frappa. Brut. Soudain. Violent même. Les hallucinations réapparurent. Tout devenait flou et lointains. Edward avait du mal a marcher droit. Il faillit tomber et s'écarta ainsi de Satyne pour ne pas risquer de lui faire mal. Il s'appuya contre un mur et secoua la tête comme pour chasser les visions. Tout redevint alors clair et net. Edward tourna la tête vers sa baguette ; allez savoir pourquoi... Elle était là. Accrochée a sa taille. Le temps semblait comme arrêtait. La baguette l'appelait. Tout d'abord méfiant. Le garçon sentait que la tentation devenait de plus en plus grande. Et presque sans s'en rendre compte, il laissa sa main s'approcher de l'objet. Au dernier moment, il ferma le point et se détourna de cette boite de pandore. Il regarda autour de lui. Des passants curieux s'étaient agglutinés pour regarder ce que faisait cet adolescent paniqué sur le mur. Le regard de tous ses gents devenait de plus en plus pesant. Ed ne savait pas pourquoi mai ils le dérangeaient. Pourtant dans le passé, il avait joué de la guitare dans la rue devant une foule plus importante que maintenant.
La colère du garçon montait de plus en plus. Le garçon commença a partir, lorsqu'une chose surprenante se produisit. Le garçon sentait quelque chose dans sa main. Comme une baguette. Sa baguette. Comment était elle arrivé jusque la ? Ed l'avait tout simplement saisit. Il avait céder a la tentation. Maintenant il se sentait puissant. Il fut pris d'un rire. Une sorte de rire diabolique d'abord discret puis de plus en plus fort. Tout en rigolant il se tourna vers les spectateurs de la scène. Devant son regard plein de sadisme, ils firent tous un pas en arrière. Edward semblait amusé par la scène. Il pointa sa baguette en direction du public. Son bras était tendu. Il repris son rire. Le regard apeuré de tous ses gens. Leurs détresses devant tant d'incompréhension...
Tous cela ne ressemblait pas a Edward Armstrong. Quelqu'un ou quelque chose avait pris possession de lui ! Un Imperium peut être. Aucune idée. Ce qui était sur et fort inquiétant c'est que le Gryph ne lutait pas contre ce sort. Il était réputait pour être un fort d'esprit et pourtant il n'opposait aucune résistance. Peut être que finalement il était bien ainsi.
Sa baguette menaçait toujours le groupe de passant. Son rire démoniaque repris de plus belle. Son cœur battait extrêmement vite. Le garçon ne retrouvait cette sensation que lorsqu'il volait sur un balais de Quidditch. La monté d'adrénaline, l'impression de tout contrôler... Il ne manquait plus que le concrétisation. Le garçon arrêta de rire. Pencha la tête d'un air enfantin et ...

• '' Expeliarmus !''
  

La foule fut projeté a plusieurs mètre pendant qu'Eward frappait dans ses mains pour se congratuler. Il rentrait dans une euphorie extrême. Il faisait des tours sur lui même tout en rigolant encore et encore. Puis, il s'arrêta. Il se rendit compte qu'une personne regardait encore la scène. Il était de dos a Satyne qui était encore la. Il regarda la jeune fille seulement en tournant la tête. Il se mis de nouveau a rigoler.

Il se tourna et se mis face a elle. Il se mis a faire un mouvement de balancier avec la tête et il fredonnait toujours avec ce sourire énervant et d'un air amusé :

• ''You say I love you. ''
  

Puis, son visage devint alors sombre. Il pointa sa baguette sur la jeune fille et dit d'un ton grave :

• ''Bye bye Darling. Stupefix Maxima ! ''
  

HJ; désolée du retard... :(

Satyne était par terre. Le sort lancé par Edward ne l’avait pas totalement touchée. La raison était bien simple. Quelqu’un était intervenu. En effet, Satyne ne comprenait pas que les gens ne fassent rien dans ce cas là. Peut être avaient-ils peur ? Peut être s’en fichaient-ils complètement ? Satyne n’aurait su le dire. Elle se redressa doucement et aperçut devant elle une silhouette. Qui était cette personne qui était venue s’interposer ? satyne maugréa quand son poignet lui fit mal. L’inconnu se retourna. Enfin, il n’était pas si inconnu après réflexion. Roderick. Satyne eu un soupir de soulagement. Voila quelqu’un qu’elle était contente de voir. Et, selon elle, c’était pas plus mal que se soit lui qui calme la situation… Elle ferma les yeux un bref instant. Comment en était-il arrivé là ? Elle chercha Edward… Il était au sol quelques mètres plus loin. Son cœur défaillit. Que lui était-il arrivé ? Mais il finit par bouger. Satyne le fixait l’air inquiet. Roderick avait sûrement eu recours à la magie pour la sauver elle.
Elle regarda Roderick. Satyne connaissait son passé. Faut dire que le jour où son chien avait voulut la manger (enfin tout est relatif…) remonte à bien loin. Et aujourd’hui, Roderick est plus un confident qu’un maitre de chien dévoreur d’innocents. Qu’est ce qu’elle y peut si elle déteste les chiens ? Rien je suis bien d’accord… Roderick s’était placé entre elle et Ed’. Elle se sentait bêtement en sécurité. Oui, aucun sort ne lui arriverait dessus, mais qu’est ce que çà pouvait bien faire ? L’homme qu’elle aimait, celui qui l’avait prise dans ses bras, était en plein délire. Elle se passa une main sur le visage. Elle n’en pouvait plus. Elle avait vu Zéké tomber, puis Ashley, maintenant Ed… A quand les autres… Satyne se sentit bien seule. Etrangement, elle n’y pouvait rien.
Satyne réussit à se hisser debout. Elle s’adossa au mur, son poignet lui faisait atrocement mal. Mais de façon étrange, elle s’en contre fichait. Elle regarda Roderick et lui fit signe que tout allait bien. Pas la peine qu’il s’inquiète maintenant. Manqué plus que çà… Elle n’osa pas bouger… Edward se remettait debout. Etait-il toujours ensorcelé ? Allait-il attaquer Roderick ? Satyne se sentait vidée. Inutile de lui dire que ce n’était que passager car elle se rendait bien compte que quelque chose avait changé dans leur vie. Quelque chose avait brisé des bases solides. Quelque chose avait détruit plusieurs vies. Même si elle n’était pas touchée, elle. Tout son entourage tombait les uns après les autres. Elle passait plus de temps à l’infirmerie qu’en cours. S’était complètement fou !
Les cheveux légèrement roux de Satyne tombaient en pagaille autour de son visage livide. Elle faisait presque peur… La foule allait d’elle à Roderick pour finir sur Ed et revenir sur Satyne et ainsi de suite. Des spectateurs ! Satyne ne supportait pas que l’être humains puisse se nourrir de scandales et de l’horreur humaine. La douleur des autres était devenue une drogue ! Elle avait envie de hurler. Elle aurait voulu leur faire mal comme ils lui faisaient mal en fixant bêtement la scène.
Elle sécha ses larmes et essaya d’avoir un raisonnement clair… Mais malheureusement, cela était bien inutile. A présent, elle ne voyait même plus Ed’. Impossible de savoir ce qui se passait du coup… Elle laissa sa tête aller en arrière et réprima une envie de pleurer.