Cracbadaboum; Une malédiction, des sorciers. Oserez-vous ?
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 [Tribunes]Are you looking at me?

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[Tribunes]Are you looking at me? Vide
MessageSujet: [Tribunes]Are you looking at me?   [Tribunes]Are you looking at me? EmptyLun 20 Avr - 0:38

[Si jamais mon style d'écriture ne vous plaît pas, vous pouvez toujours m'en aviser et j'écrirais à la 3ème personne, ça ne fait aucune différence pour moi]


[Tribunes]Are you looking at me? 07-6 [Tribunes]Are you looking at me? 10-7
kindofdanceit
"The only diffrence between you and I
is my perfect body, my incredible charisma and
my unforgettable smile."

- RJB

    "Ryan... Ryan..."

    Inconsciemment, je souris. Cette Katy avait une façon si simple et douce de murmurer mon nom lorsqu'elle me massait les épaules, c'était fou. D'ailleurs, ses massages étaient d'une douceur qui pouvait me calmer en quelques instants, ce qui était assez positif vu mes poussées fréquentes de colère. Par contre, même si ses massages étaient merveilleux, j'avais vraiment hâte qu'elle finisse de s'occuper de mon dos et qu'elle se mette à prendre soin de l'avant, il en avait bien besoin...

    "RYAN!"

    Je sursautai, puis ouvrit les yeux. Je ne sentais plus les mains de Katy sur mes épaules. En fait, il n'y avait jamais eu de Katy. Je me trouvais en fait dans la Salle Commune des Serpentards, torse nu comme à mon habitude, allongé sur le divan - qu'est-ce que je faisais d'ailleurs sur ce fichu divan? Et face à moi se trouvait Ian Jakobson qui me regardait avec des yeux fous.

    "Enfin! Ça doit faire un bon cinq minutes que j'essaie de te tirer de ton sommeil! Dépêche, on a un cours de métamorphose avec les Griffons dans - Ian jeta un oeil sur sa montre, et ses yeux avaient l'air encore plus fous - SIX MINUTES! Hé merde, six minutes!"

    Je baîlla, mais je ne me levai pas. Pas encore, du moins; j'ai toujours besoin de paresser un peu au lit - au divan, dans ce cas-là - avant d'entamer une journée. Particulièrement lorsque j'aurais à faire avec des Gryffondor en avant-midi.

    "Et tu me réveille juste parce qu'on va transformer des vases avec des Lions? Quand même, t'aurais pu me laisser dormir..."

    "Tu ne comprends donc pas!? Si on arrive en retard, je vais encore devoir travailler avec Sandra Jenkins! Et tu peux pas savoir à quel point je la hais..."

    Tiens, on dirait que mon réveille-matin m'a oublié quelques instants pour ruminer contre cette Sandra. Ian Jakobson était un bon partenaire durant les cours, certes, mais il me tapait sur les nerfs quand il était comme ça. Tous les Serpentards savaient que Ian aimait bien la petite Jenkins et que c'était également réciproque, mais on dirait qu'il niait cette vérité. Ce genre de types-là qui ne s'affirment pas m'énervent.
    Question de me réveiller un peu plus rapidement je m'assied sur le divan, ce qui fit aussi sortir Jakobson de ses pensées.


    "Pourquoi tu te plains!? Elle est pourtant jolie, la Sandra... Perso je me la ferais n'importe quand!"

    Évidemment, je rigolais - comme si je coucherais avec une fille qui a un rire de corneille! -, mais Ian ne l'avait pas trouvé drôle. Au lieu de me regarder avec ses yeux fous, il avait les joues rouges - parce que j'ai parlé de sexe, peut-être? - et il avait visiblement envie de m'étripper. Question de calmer un peu l'atmosphère, je me mis à rire, me levai définitivement et me dirigeai vers le Dortoir en criant à Ian:

    "Faudrait bien que tu te décides un jour, si tu veux pas que je le fasse à ta place!"


    Sept minutes plus tard, on était déjà dans la salle de Métamorphose. Heureusement pour ce Ian, il restait quelques bureaux libres. J'aurais bien pu faire mon sadique et me prendre un bureau seul, question de me venger de ce matin, mais je risquais moi aussi d'être aux prises avec un(e) imbécile que j'aurais détesté.
    Le cours était véritablement ennuyant. Les Gryffondors essayaient encore et toujours de nous surpasser, ce qu'ils échouèrent lamentablement - c'était sûr. Ils avaient aussi tenté de chercher la bagarre. Ne me demandez pas pourquoi, ces stupides Gryffons voulaient toujours la bagarre! Juste à voir leurs visages à frapper... je me suis retenu au moins cinq fois durant le cours pour ne pas leur sauter dessus et leur foutre un bon viel oeil au beurre noir! D'ailleurs, ces temps-ci je me trouvais plus agressif que d'habitude, et souvent pour rien, ce qui est louche... M'enfin. Après trois interminables heures dans une salle sans intérêt, nous avons pu nous diriger à la Grande Salle manger un morceau - mon ventre s'était mis à crier famine dès les premières minutes du cours! Je pus aussitôt manger comme je le voulais, au point que je me sentais sur le point d'exploser. D'ailleurs, je voyais un début de ventre apparaître sur mon corps habituellement si bien sculpté.
    Vite, faire du sport!

    Une heure plus tard, je venais de franchir mon dixième tour du Stade de Quidditch. Ça ne paraît pas comme ça, mais il est grand, ce terrain! J'avais profité de mon après-midi libre pour entretenir ma principale fierté - mon corps - et aussi pour bénéficier du joli soleil qui avait profité de mon emprisonnement dans l'école pour faire son apparition. Le beau salaud...
    J'avais cessé de courir et je me dirigeai vers les vestiaires lorsque je vis une silhouette sur les estrades. Féminine ou masculine? Je ne saurais dire, car j'étais trop loin. Intrigué par cette présence durant mon entraînement - ça devait être une fille qui se rinçait l'oeil -, j'oubliai mon envie pressante de douche pour rendre une jolie visite à cette silhouette.
    Lorsque je me trouvai à moins de dix mètres de la personne, je me mis à lui faire la conversation:


    "Hey! Pourquoi tu me regardais courir? T'avais envie de voir la perfection en mouvement, c'est ça!? Ben sache que c'est pas gratis!"

    ... Bon, chacun a sa façon de "converser", non?
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Hope L. McGwen
Hope L. McGwen
    hope; let me play with words and your mind »



▌Citation :

    [Tribunes]Are you looking at me? 34srxxh
    «L'un des pièges de l'enfance est qu'il n'est pas nécessaire de comprendre quelque chose pour le sentir. Et quand la raison devient capable de saisir ce qui se passe autour d'elle, les blessures du coeur sont déjà trop profondes.»

▌Clan : Vive le Ministère, ils vont peut-être nous produire un miracle.
▌Âge : 18 ans
▌Année : Huitième année
▌Maison : Serdaigle
▌Sang : Pur
▌Humeur : incertaine
▌Responsabilité : Préfète-en-chef des Aigles; redresseuse de tords; accessoirement gueularde.
▌Poste au Quidditch : Batteuse.

▌Crédit(s) : (c) zaw & Opium (gif)

AND MORE...
▌Relations:

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MessageSujet: Re: [Tribunes]Are you looking at me?   [Tribunes]Are you looking at me? EmptyVen 1 Mai - 18:10

    [Tribunes]Are you looking at me? Cake-and-punch-rose07
    Hope ne comprenait pas grand-chose ces derniers temps. Déjà, au niveau de l’administration de Poudlard : Maureen F ,la directrice, semblait avoir quelques problèmes neuronaux. Sûrement une mauvaise connexion des synapses, ou un truc du même acabit. Pourquoi ? Il suffit de lire l’amendement qu’elle venait de rajouter au règlement. Ca donnait des phrases du genre : « interdiction de jouer au quidditch » ou encore « les Serdaigles sont autorisés d’aller à la bibliothèque seulement entre 14 heures et 15 heures ». Elle devait sûrement avoir pris quelque chose sur la tête car, du coup, Hope ne pouvait plus aller dans son sanctuaire de livre sans sécher les cours. Mais là où ça la gênait, c’était l’interdiction de jouer au quidditch, le sport sorcier le plus répandu dans le monde. Alors, quand la demoiselle avait lu cette règle sur le tableau d’affichage du hall, elle était tombée sur le cul. Ou presque. Mais il n’empêchait que cela l’avait mis dans une rage folle et ce fut deux de ses rares amis qui la dissuadèrent de rendre une visite à la directrice ; ceux-ci ayant trop peur qu’elle se prenne un sortilège Doloris sur la tête. Doloris ? Ah, vous n’étiez pas au courant. Dommage. Car figurez-vous que depuis peu, deux formes de punitions venaient de rentrer en compte. Les métamorphoses sur les élèves ainsi que le sortilège Doloris étaient autorisés –presque conseillés – et le ministère n’avait pas répliqué. Etait-il au courant ? Sûrement. Approuvait-il ? Là encore, la réponse semblait positive. La Bronze & Azur pinça alors les lèvres : se faire prendre en faute craignait un peu. Et pourtant, sous peu, Hope allait en commettre une. En allant dans le parc. Quoi ? Là encore, vous l’ignoriez ? C’est bien dommage. Pourtant, la jeune femme n’avait pas l’habitude d’enfreindre les règles. Au contraire, on disait qu’elle était un peu rabat-joie avec sa manie de respecter le règlement avec un grand R. Mais il existait quelque chose qui lui tenait plus à cœur, qui la poussait même à agie : la nature. Alors imaginez, rester enfermée dans un château alors que le printemps et le soleil l’appelait, très peu pour elle. Discrètement, elle avait quitté la salle commune des Serdaigles avant d’entamer sa descente vers la Grand-porte du Hall. Elle croisa quelques connaissances par-ci par-là qui ne méritèrent pas son attention. Elle discuta également avec quelques tableaux, rencontra des fantômes. En quelque sorte, sa descente fut semée d’embûches. Enfin, d’embûches à sa manière. Celles qui vous font perdre du temps alors que vous êtes pressé. C’est rageant. Arrivant dès lors dans le hall, elle s’approcha du tableau d’affichage. Les règles n’avaient pas changé. Elle plissa alors les yeux, pinça les lèvres. L’envie d’aller dehors passait outre les interdictions. Cependant, elle n’avait pas vraiment envie de se faire repérer. Il lui fallait un endroit sécurité. Ou plutôt à l’abri des regards –indiscrets ou non- et des fenêtres. L’envie de se rendre aux serres la séduisit un instant. Un bref instant. Car à cette période de l’année, le soleil –même s’il ne tapait pas beaucoup- rendait les serres pareilles à une fournaise. Le fait qu’elles soient en verre, voyez-vous. Et la jeune femme ayant besoin d’air, ce n’était pas une bonne idée. L’envie de se rendre auprès du lac s’interposa aussi dans son esprit. Le clapotis de l’eau et la brise fraîche la déduisait. Cependant, la haie qui était installée auprès de l’eau n’était pas égale partout et elle risquait d’être vue rapidement. Le stade peut être ? Non, certainement pas. Quoique. C’était un lieu isolé et à l’abri des regards. Et il était tellement grand que le vent y pénétrait facilement. Parfait, c’était exactement ce qu’elle cherchait. Hope se dirigea alors vers la porte d’entrée, faisant semblant de s’intéresser à quelque chose. Et, une fois que toutes les personnes eurent le dos tourné, elle disparut derrière les portes de chêne.

    Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas autant apprécié d’être dehors. Il n’y avait pas un bruit. Pas un seul élève hurlant quelques imbécillités juste pour faire du bruit. Navrant. Le fait de hurler, bien sûr. Car en ce moment, la Serdaigle aspirait à la quiétude des lieux. D’ailleurs, le silence était tellement prenant que, doucement, elle glissa sur les gradins et finit par s’endormir. Porte qui claque. Vent qui s’engouffre parmi les pierres. Pluie qui tombe et englobe toute votre vision. Brume qui vous empêche de voir plus loin que vos pieds. Et puis soudain : cette voix. Douce et mélodieuse. C’est un traître vous entraînant vers les abîmes. Cela, Hope le sait. Mais, pourtant, elle avance vers le bruit, d’un pas régulier. Et puis soudain, c’est le drame. Le sol se dérobe, la demoiselle tombe. Les rires de Il se font de plus en plus bruyants. La Serdaigle se réveilla en sursaut. Une nouvelle fois. Comme toutes les fois où le sommeil l’emporte. Partout où ses pensées partent, son frère se présente, moqueur. Telle une ombre. Tel un démon. Pour lui rappeler qu’elle doit le trouver. Hope se redressa alors. Il faisait encore jour. Un regard oblique vers sa montre lui indiqua qu’elle dormait depuis une heure. Une heure de cauchemar. Ou presque. Et puis, soudain, un bruit se fit entendre sur sa droite. Loin sur sa droite. Le cœur de la jeune femme se serra. Elle plissa alors les yeux, découvrant ce stupide Serpentard autosuffisant. Mais d’un autre côté, un Serpentard qui ne l’est pas n’est pas un Serpentard. Celui-ci, il s’agissait de Ryan Bohr, narcissique en herbe en Septième année. Hope se souvint alors que, dans ses années précédentes, elle avait flashé sur lui. Enfin, flashé était un bien grand mot. Disons plutôt qu’elle avait apprécie son caractère et l’avait admiré secrètement pour cela. Jusqu’au moment où elle découvrit qu’elle s’admirait elle-même. Mais aussi jusqu’au jour où les défauts nombreux du jeune homme lui éclatèrent à la figure. Non mais je vous jure. Ce type était malade. Toujours en train d’entretenir son corps qui n’était pas si beau que cela. C’était d’ailleurs ce qu’il faisait pour le moment : il avait enfreint le règlement juste pour courir. C’était absurde. Et totalement décalé. Mais Hope n’ayant aucune envie d’entrer au château pour le moment, elle commença à le regarder se déplacer, histoire de faire passer le temps. Grandes foulées. C’était bien. Les bras suivaient en rythme. Pourtant, dans l’ensemble, quelque chose n’allait pas. Physiquement. Peut être était-il trop voûté à son goût. A moins que ce ne soit le fait qu’il serre les fesses en courant. A voir. La jeune femme était plongé dans des réflexions de ce type lorsqu’elle entendit : «Hey! Pourquoi tu me regardais courir? T'avais envie de voir la perfection en mouvement, c'est ça!? Ben sache que c'est pas gratis! » . Hope leva la tête, en profitant pour arquer un sourcil. Non mais sérieux, il se prenait pas qui, là ? Elle se redressa alors entièrement, laissant sa vaste robe flotter dans le vent à faire frémir les pâquerettes. Elle descendit deux trois marches avant de lancer. « Désolée de te décevoir, Bohr. Mais il n’y a pas que toi dans la vie et encore moins dans ce stade. Ma présence n’a que d’yeux pour le temps » Ca, c’était le genre de réflexion qui déroutait les gens. En effet, la Serdaigle ne s’intéressait pas beaucoup aux personnes. Voir quasiment pas. En fait, dans la phrase de Victor Hugo : « C’est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n’écoute pas », la jeune femme était la personne qui n’était pas nommée, celle qui écoutait. « La perfection en mouvement ? Laisse-moi rire. Mais il n’empêche que je t’ai observé. Il y a quelques fausses notes dans ta démarche. Relâche tes épaules en courant. Et desserre les fesses. Tu iras encore plus vite. » Hope le provoquait-elle ? Certainement pas. Elle avait toujours été ainsi à lâcher des remarques pas toujours amicales. Et depuis quelque temps, cela ne s’était pas arrangé. Au contraire, cela avait empiré. Son humeur morose se faisait de plus en plus fréquente, ses remarques acerbes également. Même sa violence avait augmenté. Et le pire dans tout cela, c’était que ça l’amusait. Et d’ailleurs, elle n’avait pas fini de parler. « Ah, tu fais payer maintenant ? Ca ne doit pas coûter très cher, te connaissant. Quelques centièmes de mornilles, tout au plus. A moins que tu ne fais payer les gens d’une autre manière. Non, ce n’est pas une question. Plutôt une affirmation quand je regarde le nombre de filles que tu veux avoir. Tu sais quoi ? Ca me donne envie de vomir. » Sourire en coin. Etait-elle allée trop loin ? Sûrement. Ces temps-ci, c’était presque monnaie courante. Mais pourtant, elle continuait. Encore et encore. Par habitude ? Non, juste par plaisir. D’ailleurs, c’était la raison pour laquelle elle souriait. Elle failli lâcher un « sinon, la forme ? » mais se retint. Les commentaires débiles ou gentils ne la connaissaient pas. Ou du moins, ils ne la connaissaient plus.

    Pas de problèmes pour l'utilisation de la première personne. Je l'utilise parfois, genre avec Allister ici
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MessageSujet: Re: [Tribunes]Are you looking at me?   [Tribunes]Are you looking at me? EmptyMar 5 Mai - 0:58

    Ce ne fut qu'au moment ou j'avais sorti ces mots que je pus enfin reconnaître la personne face à moi. J'avais décidément droit à de la grande visite!
    Hope McGwen. La Serdaigle.
    La folle des arbres.
    Une espèce de cinglée qui ne jurait que sur la nature et autres trucs inutiles du genre - tiens, je parierais qu'elle me passerait un savon si jamais j'osais cracher sur son gazon!
    J'avais déjà eu affaire à elle il y avait longtemps. Au début, elle était presque gentille - la belle époque ou elle ne m'adressait pas la parole. Sauf que là, tout d'un coup, BAM! elle se met à me sortir mes quatre vérités et à me haïr.
    Et évidemment, ceux qui me haïssent se font également détester pas moi. Question d'équilibre, voyez-vous.
    J'allai justement lui faire une remarque sur sa passion étrange pour la nature lorsqu'elle me devança.


    « Désolée de te décevoir, Bohr. Mais il n’y a pas que toi dans la vie et encore moins dans ce stade. Ma présence n’a que d’yeux pour le temps »

    Froncement de sourcils. Sourire dédaigneux. C'était quoi, cette dernière phrase qui sortait tout droit d'un roman du dix-huitième siècle!? Je me mis à lui rire en plein visage en croisant mes bras sur mon - Ô combien magnifique - torse.

    "Petite nouvelle pour toi, McGwen: j'étais seul sur ce stade. Avant que tu n'arrives et ne gâches tout de mon bon moment - je me permet aussi de te dire que tu n'es pas supposée sortir de Poudlard. Et tu veux bien arrêter de sortir ces phrases-là devant moi? Déjà que je déteste lire, j'irais pas jusqu'à vouloir les entendre sortir de ta bouche."

    *Serdaigles, Serdaigles... tous les mêmes, à vouloir étaler leurs connaissances dont tout le monde se fiche...*

    « La perfection en mouvement ? Laisse-moi rire. Mais il n’empêche que je t’ai observé. Il y a quelques fausses notes dans ta démarche. Relâche tes épaules en courant. Et desserre les fesses. Tu iras encore plus vite. »

    ... Était-elle en train de me donner des conseils, là? Je cessai net de rire et me mis à la regarder de travers, le visage commençant à montrer ma colère qui montait. Elle osait me donner des... conseils!? Si elle n'était pas une fille, elle aurait déjà reçu un de mes coups de poing en plein visage, cette Hope... Néanmoins, je me ressaisi et lui lançai un sourire sarcastique.

    "Je savais bien que tu me regardais. En plus, tu visais mes fesses, sale perverse! Bah, je te pardonne, que veux-tu, tu sembles aimer les jolies choses! Les arbres, la nature, le soleil, moi..."

    Je me mis à rire encore - j'adorais exaspérer les autres, c'est dans ma nature - en lui faisant un clin d'oeil qui ferait fondre les petites Pouffys de quatrième année. Je savais bien que ça n'aurait aucun effet sur cette Hope, mais je le faisais quand même.

    « Ah, tu fais payer maintenant ? Ca ne doit pas coûter très cher, te connaissant. Quelques centièmes de mornilles, tout au plus. A moins que tu ne fais payer les gens d’une autre manière. »

    "Pas fou comme idée, tiens. Sauf que d'habitude, ce sont les filles qui ont cette idée lorsqu'elle m'aperçoivent courir. Un peu de la même manière que l'idée est venue à toi..."

    Moi, subtil? Depuis quand?

    « Non, ce n’est pas une question. Plutôt une affirmation quand je regarde le nombre de filles que tu veux avoir. Tu sais quoi ? Ca me donne envie de vomir. »

    Cette fois-ci, je me mis à rire aux éclats en me rapprochant légèrement de la Serdaigle. Elle détesterait probablement le fait que l'espace se soit restreint entre nous...
    Super!


    "Ne mets pas tout ça sur ma faute, tout de même! Ce sont la plupart du temps les filles qui me sautent dessus, et je suis si gentil que je n'ose tout simplement pas leur dire non..."

    Un léger sourire pervers s'affichai sur mon visage alors que je baissai le ton pour lui dire ces dernières paroles:

    "...elles seraient si déçues et auraient toutes les misères du monde à se trouver un autre modèle de mon calibre..."
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Hope L. McGwen
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▌Citation :

    [Tribunes]Are you looking at me? 34srxxh
    «L'un des pièges de l'enfance est qu'il n'est pas nécessaire de comprendre quelque chose pour le sentir. Et quand la raison devient capable de saisir ce qui se passe autour d'elle, les blessures du coeur sont déjà trop profondes.»

▌Clan : Vive le Ministère, ils vont peut-être nous produire un miracle.
▌Âge : 18 ans
▌Année : Huitième année
▌Maison : Serdaigle
▌Sang : Pur
▌Humeur : incertaine
▌Responsabilité : Préfète-en-chef des Aigles; redresseuse de tords; accessoirement gueularde.
▌Poste au Quidditch : Batteuse.

▌Crédit(s) : (c) zaw & Opium (gif)

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MessageSujet: Re: [Tribunes]Are you looking at me?   [Tribunes]Are you looking at me? EmptyMar 12 Mai - 20:40

    La côte ouest des Etats-Unis. Hope rêvait d’y aller un jour. Beaucoup, à l’entente de ce nom, s’imaginent déjà au bord de la plage, au niveau de San Francisco et de ses environs. Ne me dites pour que vous ne connaissiez pas cet endroit, sinon, sachez que la honte est sur vous. San Francisco. Vue sur la mer. A travers l’énorme pont rouge. Ou depuis la plage. Nombre d’êtres humains rêvent de s’y rendre, un jour, juste pour voir. Car on leur avait dit que c’était une ville « absolument » fabuleuse. Comme pleins d’autre, sachez-le. Vous ne pensez pas que Versailles est une ville fabuleuse ? Elle fait un peu vieille, certes, avec ses bâtiments datant de l’époque du Roi Soleil. La nuit, elle n’est pas forcément plus vivante. Mais Paris n’est pas loin : à peine vingt minutes en voiture si les véhicules ne sont pas trop en masse. Paris. Cette ville ne vous fait pas aussi rêver ? Avec la Tour Eiffel, le Louvre, et toutes ses petites ruelles ? Mais quittons la France. Partons vers la Russie. Moscou non plus ne vous fait pas rêver avec son grand opéra et ses monuments ? Et que dites-vous de Saint-Pétersbourg, de Florence, de Rome, de Barcelone, de Lisbonne, de NY, de LA ? Tant de chose à voir dans notre monde … et si peu de temps pour tout faire. C’est bien dommage. Mais revenons un peu sur San Francisco. Et surtout sur l’idée qu’ont les Hommes de vouloir visiter pour dire : « je l’ai fait ! » Ne trouvez-vous pas que cette idée est absolument ridicule ? Vous ne faites que des passages express, trop rapides. Aucun intérêt pour les détails, après tout, ce n’est que superflu. Une rosace dans cette église ? Pas la peine de l’observer, il y a les mêmes dans toutes les Eglises. Sachez là encore que vous vous trompez. Un nom global ne renferme pas toutes les possibilités. Vous voulez un autre exemple, faute d’avoir été convaincu par celui-ci ? Soit. Prenez alors un papillon. Cette chose, vous savez, qui a deux ailes, des antennes et qui butine. Penseriez-vous, à l’instant, « pas la peine de prêter l’attention, ce n’est qu’un papillon ». Et bien, sachez qu’il existe moult variétés de ces bestioles, toutes plus jolies les uns que les autres… Quoique, ce propos est à vérifier. Mais à propos d’animaux, revenons à nos moutons. A moins que l’animal du jour de se prénomme Bohr, mi-chemin entre un Serpent et une vieille chèvre. Quoique … chèvre ne lui correspondrait pas. Il faudrait quelque chose de plus humiliant, ou alors de plus laid. Mais en tout cas, quelque chose de pas humain. Pas humain ? Non, pas tellement. Vous avez déjà vu quelqu’un plus narcissique que lui ? Très peu probable. Le pire dans l’histoire ? Ca manière de parler. "Petite nouvelle pour toi, McGwen: j'étais seul sur ce stade. Avant que tu n'arrives et ne gâches tout de mon bon moment - je me permet aussi de te dire que tu n'es pas supposée sortir de Poudlard. Quoique. Peut être aussi cette forme de suffisance. C’était pour le moins exacerbant. Cette manière de se vanter constamment, de se mettre en valeur et de critiquer alors qu’on n’est pas forcément mieux. Même pire. Cela l’exaspérait. Hope se regarda alors fixement, s’humecta rapidement les lèvres avant de répondre. « Merci de me dire ce que je suis supposée faire. Je ne pensais pas que tu connaitrais le règlement. Vois-tu, ta manière à passer toujours outre m’a fait penser le contraire, préfet » Léger sourire en coin. Les hostilités venaient juste de commencer, vraiment. Et, pour tout vous dire, il n’y avait rien de plus marrant que des échanges d’acidités. Bien sûr, pas de celles qui ont un rapport avec des réactions acido-basiques ou de chimie organique. Quoique, avec son pH de 2, une bataille au Coca-Cola aurait pu être amusante. Il aurait juste fallu que la Serdaigle en connaisse l’existence. Et que cela soit moins collant. Car se balancer des verres d’eau à la figure. Ca passe. On en ressort juste un peu mouillé, quitte à en devenir malade. Mais être péguant de partout, c’était vraiment pas son truc. « Et tu veux bien arrêter de sortir ces phrases-là devant moi? Déjà que je déteste lire, j'irais pas jusqu'à vouloir les entendre sortir de ta bouche. » Arrêt sur image. Ou presque. Hope ferma la bouche, la ré-ouvrit. Mais il n’y avait rien à y faire. Non, franchement rien. Ou plutôt, il n’y avait rien à comprendre. La phrase de Bohr venait de tomber comme un cheveu sur la soupe, et ça dérangeait la Serdaigle. Car elle n’aimait pas les conversations décousues, à l’ouest. Bien qu’elle s’y trouvait, justement, à l’ouest. Pas toujours, bien sûr. Sinon, ça avait plutôt un rapport avec la psychiatrie et là, elle n’y était pas encore. Elle ré-ouvrit une fois de plus la bouche mais, cette fois, elle réussit à parler. « Et quel genre de phrase, Bohr ? Car rien de ce que je viens de dire ne figure dans les livres. A moins que ton quotient intellectuel soit si petit que la moindre chose qui paraît élaboré te laisse pantois. J’espère que tu es arrivée au « bonjour » à la place du pitoyable « salut »… » Serdaigle. Franchement, qu’avait eu le choipeaux ce jour-là pour l’y envoyer. Elle n’avait pas toutes les qualités des Serdaigles, étant plus Serpent par son sarcasme habituel. Bien sûr, il y avait son attachement aux livres et à la connaissance. C’était cela qui avait du jouer un rôle importante. Sûrement. « Je savais bien que tu me regardais. En plus, tu visais mes fesses, sale perverse! Bah, je te pardonne, que veux-tu, tu sembles aimer les jolies choses! Les arbres, la nature, le soleil, moi... »

    Autant vous dire que la Serdaigle ne lui répondit pas. Car elle n’en avait pas envie et ne voyait pas le rapport. Cependant, elle ne put empêcher un sifflement d’agacement de sortir. Elle le toisa deux secondes du regard, préférant humer l’air que de le regarder et de le sentir. Là encore, ses pensées revinrent. La côté ouest des Etats-Unis. C’était devenu l’obsession du jour. Certain matin, vous vous réveillez. Avec pour seule envie d’assouvir un désir, venu comme ça. De nulle part. Vous vous dites que cela vous passera bien, mais il n’y a rien à y faire. L’envie est toujours là, vous arrache l’estomac. Et vous passez votre journée à ne pas faire ce que votre esprit vous demande. C’est triste. Cependant, la Serdaigle avait d’autres pensées beaucoup plus importantes que celle-là qui, du coup, avait été renvoyé au deuxième plan. Car, depuis quelques semaines, une autre obsession, beaucoup plus grande, avait envahi l’esprit de Hope. Et elle ne partait pas. L’envie de blesser par les mots, de répondre avec violence par les gestes se faisait de plus en plus présente. Ce genre de choses avait toujours fait parti du comportement de la Serdaigle. Seulement, jusqu’à présent, elle n’avait jamais eu l’impression que ça lui faisait plaisir. « Pas fou comme idée, tiens. Sauf que d'habitude, ce sont les filles qui ont cette idée lorsqu'elles m'aperçoivent courir. Un peu de la même manière que l'idée est venue à toi... ». Oh, que c’était joliment tourné. Touchant presque, touchant. Et voilà qu’il se mettait à rire. Le genre de rire gras, le genre de rire jaune. Désuet. C’était presque pitoyable cette intention de vouloir déranger, de vouloir faire peur. Mais la Serdaigle n’avait peur de rien. Du moins, c’était ce qu’elle laissait paraître. Car elle avait peur de rencontrer son frère. Peur de décevoir. Peur du noir. Et aussi de ses réactions. Un peu de tout en fait. Mais cela, personne ne le savait. Car elle restait là, fière, jetant un regard dédaigneux sur les autres. C’était d’ailleurs le regard que lui semblait lancer Bohr en s’avançant vers elle. En temps normal, Hope se serait reculée d’un pas et aurait mis sa main devant la bouche en signe de dégoût. Sauf que là, Hope n’était plus Hope. Du moins, pas celle que l’on avait l’habitude de voir. Un léger rire s’échappa alors de sa bouche et, de même, elle s’avança vers le Serpent. « Merci de remarquer que je suis une fille « Bohr ». Et saches seulement que mes idées sont toujours excellentes ». Au passage, un peu d’ironie ne ferait pas de mal. Car niveau « idées excellentes », c’était un beau à revoir. Dès le début. Mais là n’était pas l’important. « Ne mets pas tout ça sur ma faute, tout de même! Ce sont la plupart du temps les filles qui me sautent dessus, et je suis si gentil que je n'ose tout simplement pas leur dire non... Elles seraient si déçues et auraient toutes les misères du monde à se trouver un autre modèle de mon calibre.... Le Serpent était si près d’elle que s’en était presque troublant. Le ton de sa voix confirmait cet effet. Cependant, il suffisait d’écouter attentivement les paroles pour s’étouffer. Oui s’étouffer. C’était une des choses qui pouvaient arriver lorsqu’une personne apparemment sérieuse sort les plus grosses conneries du monde. Mais là encore, la Serdaigle s’était limitée aux rires. Hors de question de perdre son souffle pour un égo-surdimensionné. Hors de question, même si –il faut l’avouer- c’était assez distrayant. Mais comme dit tantôt, ce n’était pas ceci qui amusait la Serdaigle ces temps-ci. Non, elle avait besoin d’actions, de paroles acerbes, piquantes. De vannes bien placées. De jeux de mots tordus et pointus. Quitte à en être blessée. Quitte à perdre de temps en temps. Et même si c’était une assez mauvaise joueuse, elle en voulait toujours plus de ses affrontements verbaux. Elle tenait le sien dans sa main. D’ailleurs, en parlant de main, elle avait déposé la sienne sur l’épaule du serpent. Pour l’énerver. L’agacer. Ou pour n’importe quelle autres raisons. « Mon pauvre chou, c’est vrai qu’elles te martyrisent et que tu n’as jamais voulu te sentir admiré. Jamais. Mais pour ton calibre. C’est vrai que j’insisterai sur ce mot. Peux-tu me dire duquel tu parles, je dirais quel calibre! Car là, je ne vois rien. Peut être suis-je aveugle. Mais cela, je ne le pense pas.. Toujours cette main sur l’ épaule. Toujours cette voix mielleuse. Toujours ce sourire en coin. Craquera, craquera pas ?
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MessageSujet: Re: [Tribunes]Are you looking at me?   [Tribunes]Are you looking at me? EmptyJeu 18 Juin - 23:05

(Une éternité plus tard... ><" )

    Un regard perdu. Tout ce que je voyais à l'instant, c'était un stupide regard perdu. Cette Hope devait sûrement penser à son imbécile de nature, comme toujours! Décidément, je ne comprendrai jamais cet intérêt presque obsessionnel pour du vert. Un arbre, c'est un arbre, quoi! Je ne réfléchis pas plus que ça; je n'en ai pas besoin. Et en plus, comment ose-t-elle se perdre dans ses pensées alors que moi, Ryan James Bohr, préfèt-en-chef de Serpentard et célèbre auprès de la gent féminine de toute sorte, puisse être si négligemment oublié pour des arbres! Cela n'avait aucun bon sens. Lorsqu'une fille était devant moi et s'était retrouvée dans la lune quelques instants, elle n’imaginait rien d’autre que ce que mon corps nu aurait l'air sous la douche, dans un lit, sur le gazon... Je le sais, ça paraissait dans leurs yeux - et aussi le fait qu'elles bavaient légèrement en me regardant de haut en bas, mais bon. Mais cette Hope, là, si elle réfléchit à moi en ce moment, ça devait nécessairement être en mal, on le voit bien dans ses yeux qu'elle me hait. Mais bon, sentiment réciproque ; après tout, elle est trop bizarre pour que je m'intéresse un tant soit peu à elle.

    « Merci de me dire ce que je suis supposée faire. Je ne pensais pas que tu connaitrais le règlement. Vois-tu, ta manière à passer toujours outre m’a fait penser le contraire, préfet »

    Voyez ? La pauvre, elle tente désespérément de trouver un moyen de me faire taire. Tsss ! J’en rirais, tiens ! Elle devrait pourtant savoir que le but premier des Serpentards est, justement, de « passer outre » les règlements, comme Miss le dit siiii bien. Et, en tant que préfèt-en-chef, je me devais de connaître les règlements – enfin, seulement ceux qui me plaisaient bien – pour martyriser ces chers Gryffondor que j’adore plus que tout. Vous avez lu l’ironie, non ? J’espère, car si vous me croyez, hé bien, vous ne me connaissez pas du tout.

    « Ça me fait énooormément plaisir de te dire ce que tu devrais faire, car vois-tu, ça prouve que j’ai une autorité sur toi. Et on dit « préfèt-en-chef » et non plus simple préfet, d’accord, préfète ? »

    J’avais soigneusement mis l’accent sur le mot préfète, car cela prouvait bel et bien que j’étais largement supérieur à cette Serdaigle. Bien sûr, je l’étais bien avant d’être promu, mais ça, on ne le dit pas, car Miss se sentirait offensée et se serait mise à me faire un long discours sur je-ne-sais-trop-quoi et bla-bla-bla… Quelle merde, cette McGwen, non ? Sérieusement, je plains ses parents, qui doivent vivre avec elle à longueur de journée, jour et nuit, même les fins de semaines… yeuch. Tiens, yeuch comme l’expression que Hope exprime en ce moment sur son visage. Joli, l’air « je suis un poisson en manque d’eau » avec cette bouche qui s’ouvre et qui ferme. Qui s’ouvre et qui ferme. Qui s’ouvre et… ah ! qui parle. Étonnant, venant d’une Serdaigle qui sait tout.

    « Et quel genre de phrase, Bohr ? Car rien de ce que je viens de dire ne figure dans les livres. A moins que ton quotient intellectuel soit si petit que la moindre chose qui paraît élaboré te laisse pantois. J’espère que tu es arrivée au « bonjour » à la place du pitoyable « salut »… »

    … Attendez, là. Venait-elle de me traiter de non-intelligent ?

    *Frappe-là Bohr, elle le mérite amplement.*

    Pas fou, ça. Personne aux environs, elle est seule, sans amis pour remarquer son absence si jamais je frappais trop fort… Ouais ouais ouais…
    Non !
    C’est une fille, voyons, je ne peux tout simplement la frapper et ne plus jamais en entendre parler ! Elle va me poursuivre, tenter de se venger, quelque chose du genre… C’est complètement insensé et irréfléchi comme geste.


    *Tu vois, tu te mets à parler comme elle… Finis-en, tu seras débarrassé une fois pour toutes.*

    Ce qui était vrai, je devais bien l’admettre. Mais n’empêche que je ne pouvais pas. Peut-être plus tard… J’étais si occupé à faire taire cette petite voix que je n’avais pas répondu à Hope, et que j’avais à peine fait attention à la remarque qui avait suivie.

    « Merci de remarquer que je suis une fille « Bohr ». Et saches seulement que mes idées sont toujours excellentes »

    Bien sûr, bien sûr…

    « Arrête un peu de faire ta Miss Parfaite, tu risquerais de devenir comme moi ! Comme quoi rester à mes côtés te fait perdre la tête, avoue… »

    C’était à ce moment-là que je m’étais approchée d’elle. Et elle n’avait pas reculée ni repoussée, non ! Elle m’avait touchée l’épaule. Soit pour me donner de fausses idées, soit pour rigoler.

    *Ou bien tu lui plais, mais elle ne peut l’avouer que par des gestes. Baise-là, elle ne veut que ça. Après, tu pourras la frapper comme ça te plaira.*

    Mmmh, pas mal ça. J’aimai bien l’idée. Mais pas maintenant. Attendre sa prochaine réplique.
    Qui était arrivée assez vite, comme toujours.


    « Mon pauvre chou, c’est vrai qu’elles te martyrisent et que tu n’as jamais voulu te sentir admiré. Jamais. Mais pour ton calibre. C’est vrai que j’insisterai sur ce mot. Peux-tu me dire duquel tu parles, je dirais quel calibre! Car là, je ne vois rien. Peut être suis-je aveugle. Mais cela, je ne le pense pas. »

    J’avais compris à peine la moitié de ce qu’elle venait de dire, mais cela m’importait peu. Je sentais toujours cette main sur mon épaule, et le message que ma voix venait de me souffler. Il fallait avouer que, de près, elle n’était pas si mal, la petite Hope… presque bandante… Je dis bien presque. Disons que j’en ai vue de plus jolies. Mais bon, une fille reste une fille !
    Question de voir sa réaction, j’approchai sa taille avec mes mains et me mis à lui sourire d’un air sadique. La pauvre chouette, elle venait de réveiller mon côté méchant.
    Plus méchant que d’habitude, on s’entend.


    « Et maintenant, tu vois mieux ? »
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Hope L. McGwen
Hope L. McGwen
    hope; let me play with words and your mind »



▌Citation :

    [Tribunes]Are you looking at me? 34srxxh
    «L'un des pièges de l'enfance est qu'il n'est pas nécessaire de comprendre quelque chose pour le sentir. Et quand la raison devient capable de saisir ce qui se passe autour d'elle, les blessures du coeur sont déjà trop profondes.»

▌Clan : Vive le Ministère, ils vont peut-être nous produire un miracle.
▌Âge : 18 ans
▌Année : Huitième année
▌Maison : Serdaigle
▌Sang : Pur
▌Humeur : incertaine
▌Responsabilité : Préfète-en-chef des Aigles; redresseuse de tords; accessoirement gueularde.
▌Poste au Quidditch : Batteuse.

▌Crédit(s) : (c) zaw & Opium (gif)

AND MORE...
▌Relations:

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MessageSujet: Re: [Tribunes]Are you looking at me?   [Tribunes]Are you looking at me? EmptyJeu 2 Juil - 15:40


    A défaut d’un regard perdu, Bohn affichait un regard digne d’une gageure. Mais cela, Hope s’en fichait car après tout, elle n’était pas là par ce stupide Serpentard. D’une règle générale, la jeune femme trouvait tous les serpents couillons sur les bords. Un peu beaucoup, si vous voulez un avis. La jeune femme se remémora alors sa cérémonie de répartition, lorsqu’elle était plus jeune et beaucoup moins acerbe. Elle se souvenait de ce chapeau, déposé sur sa tête, qui se demandait où elle pouvait bien aller. Il avait réfléchit, changé plusieurs fois d’avis et, après avoir hésité entre Serpentard et Gryffondor, il l’avait envoyé parmi les Aigles. Une chance. Car si elle devait se trouver, en ce moment-même, dans la maison des Serpents, il y aurait sûrement eu des problèmes de communication. Et pas des petits, c’était certain. Car voilà que l’autre se mettait déjà à parler. Et ce qu’il disait était, comme à son habitude, presque navrant. « Ça me fait énooormément plaisir de te dire ce que tu devrais faire, car vois-tu, ça prouve que j’ai une autorité sur toi. Et on dit « préfèt-en-chef » et non plus simple préfet, d’accord, préfète ? » Moue sceptique. Au final, il paraissait moins con qu’il n’en avait l’air. Bien sûr, nous étions dans le paraître, mot qui semblait coller parfaitement à la peau de Bohr. D’un côté, qui d’autre se soucierait, dans ce cas, d’avoir un corps absolument fabuleux ? Là encore, pensée purement ironique. Car Hope n’aimait pas vraiment cette façon de vouloir à tout prix se montrer. Car je suis le plus beau. Le plus fort. Le plus intelligent. Conneries oui ! De toutes façons, c’était le lot quotidien du serpent alors … à quoi bon relever une fois de plus ses lacunes ; passe-temps Ô combien favori de la Bronze & Azur. Et après tout cela, il osait dire qu’il lui était supérieur. Mais bien sûr. Et c’est la marmotte qui met le chocolat dans le papier d’aluminium, c’est ça ? Sans aucun doute. « Oh, préfet-en-chef. Tu me diras comment tu as eu ta promotion, c’est très étrange, si tu vois ce que je veux dire. Et si tu tiens vraiment à ce nouveau statut social, je peux même d’épeler ce mot. Pour ta science. » Et voilà que la jeune femme se mit à épeler chaque lettre du mot, sans omettre une lettre, et encore moins de mentionner la présence des tirets. Il voulait se foutre de sa gueule ? Soit. Il ne savait pas à qui il avait à faire. Pauvre de lui.

    Ce genre de phrases, Hope les sortait souvent. Un peu trop parfois et ces temps-ci, cela avait tendance à revenir sur elle. L’effet boomerang en quelques sortes. Mais ça ne l’empêchait pas de continuer, encore et toujours. D’ailleurs, à cause de son aigreur habituelle, cela avait poussé certains élèves à se venger. En effet, le matin, elle était tombée sur un exemplaire des langues de basilic. Et qu’y avait-elle lu ? Qu’elle se droguait. Non mais quelle blague. Elle avait l’air de se shooter ? Et en plus, il paraîtrait que son fournisseur serait Grey. Owen Grey. Le gars qu’elle ne supportait pas mais qui … commençait à agir bizarrement. Très bizarrement. Et si c’était … « Arrête un peu de faire ta Miss Parfaite, tu risquerais de devenir comme moi ! Comme quoi rester à mes côtés te fait perdre la tête, avoue… » Oulà, elle venait de rater une autre étape. Voilà que Bohr se mettait à divaguer. Ca en faisait presque peur. Elle le regarda dans les yeux, arquant par la même occasion un sourcil. Sérieux, qu’est-ce qui lui prenait tout à coup ? La main toujours sur son épaule, elle se décida alors à répondre. « Et que veux-tu que je t’avoue, Bohr ? Tu sais déjà que je n’ai jamais quelqu’un d’aussi idiot que toi. Ni aussi narcissique. Tu veux que je rajoute quoi ? Que ton comportement me fait perdre la tête à être aussi gamin ? Soit, tu as à présent ma réponse. » Apprend un jour à te la fermer, lui dit une petite voix dans sa tête. Mais le problème, c’est que Hope aimait bien provoquer. Quoique, depuis quelques semaines déjà, la jeune femme avait remarqué que s’en était presque devenu maladif. Dans le temps, elle se contentant de placer des vannes cinglantes par-ci, par-là. Mais depuis quelques temps, elle voulait vraiment blesser. Il fallait qu’elle aille consulter. Bien sûr, lorsqu’elle dirait au médecin qu’elle ne dormait plus la nuit et qu’elle souffrait d’insomnies, il lui dirait sûrement qu’elle était arrivée à la fin de la période où on arrive à vivre correctement sans dormir. Doucement, la jeune femme lâcha ces derniers mots : « Tu sais quoi Bohr ? Tu me donnes la nausée. » Voilà, c’était dit. Elle aurait pu rajouter en plus, tu sens mauvais. Va te laver. Mais elle s’en abstint. Fallait pas pousser les conneries un peu plus loin. Quoique … Ce qui arriva par la suite, la Serdaigle ne le comprit qu’à moitié. D’un coup, elle sentit les mains du jeune homme se poser sur sa taille et la tirer vers elle. Non, mais à quoi il jouait là ? Le regardant droit dans les yeux, la jeune femme y décela une once de sadisme. Ou de cruauté. D’un côté, elle n’avait jamais été très bonne dans les relations humaines. Alors, déterminer les sentiments de quelqu’un, c’était autre chose. Quoiqu’il en soit, Hope n’avait pas apprécié le geste, de se faire déplacer ainsi tel un objet. Ce n’était pas parce qu’elle ne pesait pas bien lourd qu’il avait été obligé d’agir ainsi. S’il voulait vraiment se rapprocher, il n’avait qu’à lui demander. Bien sûr, il se serait fait envoyer dans ses vingt-deux. Avec un petit sortilège. Genre, pétrifcus totalus ou un autre du genre. « Et maintenant, tu vois mieux ? » Ah, la bonne blague. Et quel con. Genre il y avait quelque chose à voir. Machinalement, Hope passa sa main droite dans la poche de sa veste, y trouva sa baguette et l’enfonça comme elle le put dans les côtes du jeune homme. « Je n’aime pas que l’on me colle de trop près Bohr. Alors, fais bien attention à toi. » Ca, c’était la petite menace, histoire d’assurer ses arrières. Car quand on se retrouve face à une personne qui ferait mieux d’être en hôpital psychiatrique, mieux vaut prendre des précautions. Bien sûr, il fallait ensuite répondre à la question. Quelle impolitesse sinon ! « Et je suis désolée, mais il n’y a rien à voir. Tu n’as aucun intérêt. »

    HJ ; aucun problème =)
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