Des livrs, des livres, et encore des livres [ Synthia ]
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Sujet: Des livrs, des livres, et encore des livres [ Synthia ] Lun 13 Juil - 10:59
En tant que personnel de Poudlard, Ethan Preswel se devait d’assurer un minimum en ce qui concerne ses réveils. La bibliothèque ouvrant à neuf heures précises chaque jour de la semaine, il fallait quand ^même qu’il se lève une ou deux heures à l’avance, histoire de voir si tout était en ordres à l’intérieur … Et ça, même les samedis matin ! Pendant que beaucoup d’élèves, et même de professeurs dormaient encore, ce jeune homme-là était en train de se lever. Parfois, il enviait presque ses collègues pour ça ! Mais attention, juste pour ça ! Parce que donnait des cours à une vingtaine d’élèves en même temps, ce n’était vraiment pas son truc en fait ! IL préférait largement aider les élèves quand ces derniers en avait vraiment besoin dans la bibliothèque, mais par groupes de deux ou trois, pas plus. Et puis quand même, il fallait bien avouer que c’était beaucoup mieux ainsi !
Alors que le château dormait encore paisiblement, le jeune sorcier sortit très vite de son lit, pour se diriger dans la salle de bain. Ce qui était bien avec le corps enseignant ou personnel, c’est qu’il avait leur propre " chambre ". Après une bonne dizaine de minutes passés sous la douche, Mr Preswel se rua alors une nouvelle fois dans sa chambre, histoire de voir ce qu’il allait bien pouvoir porter, aujourd’hui. Il avait beau être un sorcier, Mattéo n’était pas du tout du genre à utiliser la magie pour un rien. N’étant pas du tout feignant, il aurait très bien put utiliser sa baguette pour faire venir ses vêtements, mais il n’en trouvait pas l’utilité, cependant. Une fois fin prêt, sa tenue de sorcier sur le dos, Ethan se dirigea enfin hors de ses " appartements ", totalement réveillé et fin prêt à ouvrir la boutique ! x’D
Alors qu’il arpentait d’un pas lent les couloirs et escaliers de Poudlard, il apercevait de temps à autres deux ou trois élèves qui venaient tout juste de se lever. Il entendait parfois des " Salut Ethan ! ", ou même des " A plus tard Ethan ! ", venant de la part de quelques élèves. Il n’y avait aucun doute là-dessus, le bibliothécaire était bien vu de tous les élèves. A vrai dire, même les Serpentards pouvaient le trouver sympathiques. Il ne faisait pas de préférence envers les maisons, mais il essayait tout simplement de rester droit et correct, mettant chacun des élèves à la même hauteur. Si tout le monde l’appelait " Ethan " et non " Mr Preswel ", c’était parce qu’il leur avait lui-même demandé. Il n’avait que vingt deux ans, alors autant ne pas le considérer plus vieux que ça ! Par contre, même avec son prénom, le vouvoiement s’imposait ! Et cela dans les deux sens, bien entendu.
Une fois à l’intérieur de la bibliothèque, l’ancien bleu et bronze utilisa la magie pour la toute première fois de la journée. Il actionna très vite sa baguette pour pouvoir remonter chaque volet de la très grande pièce, et ouvrir les fenêtres, histoire d’aérer un peu. S’il devait le faire pour chaque fenêtre, de ses propres mains, il en aurait pour la journée tellement la bibliothèque était immense ! Une fois cela fait, les rayons du soleil entrèrent donc à travers les fenêtres, et Ethan se sentait déjà de bien bonne humeur. Rangeant alors très vite tous les livres que les élèves n’avaient pas eu le temps de ranger avant d’allé se coucher hier soir, il se dirigea à une vitesse folle à travers les rangées. Ce que les élèves n’arrivaient en général pas à croire, c’est qu’il connaisse aussi bien " ses " livres. Chaque livre devait être rangé à sa place, place qu’il connaissait aussi bien que les couloirs de l’école.
La dixième heure de la journée fut vite arrivée, alors que le jeune homme continuait toujours à mettre en ordre la bibliothèque. Plusieurs élèves étaient maintenant présents dans les rayons, ou même en train de travailler sur les différentes tables de la salle. Mais la plupart du temps, c’était des bleus. Eux, qui s’sacrifiaient le plus souvent leur samedi pour pouvoir bosser un peu, tandis que les autres tels que les verts ou les jaunes étaient tranquillement dans le parc ou sur le stade … Cela le fit sourire. Il était comme eux avant, avant … Ethan passa alors dans une rangée, avant d’entendre quelqu’un hausser la voix. N’aimant absolument pas cela, il se dirigea alors pour demander de parler moins fort, jusqu’à ce qu’il aperçoive deux ou trois jeunes filles de Serpentards, en train de chercher les poux à une petite de Serdaigle. Petite, parce qu’elle ne devait même pas être en cinquième année, à vue d’œil. Tout de suite, alors que le groupe commençait à s’avancer vers la jeune fille, Mr Preswel se plaça entre elles.
" Hey les filles, retournez à vos occupations s’il vous plaît … Et si vous ne voulez pas travailler, allez ailleurs "
Comme je l’avais déjà dit, Ethan ne préférait pas un élève à un autre, il essayait simplement d’être juste avec tout le monde. Le groupe le regarda alors, grognant un peu, alors qu’elles lançaient un regard noir à la petite Serdaigle. Ce n’était pas la première fois qu’il la voyait dans l’école, mais il ne lui avait jamais parlé. La preuve, il ne connaissant pas son prénom, et pourtant, il les connaissait presque tous … Lui souriant alors gentiment, il repartit de l’autre côté de la table où se trouvait la jeune fille, et rangea un livre qui se trouvait juste à côté d’elle, et en profita pour ranger tout ce qui traînait encore dans le reste de la bibliothèque.
Synthia Grey
synthia; disturbed malicious admin;
▌Citation :
«Méfiez-vous de tous ceux en qui l'instinct de punir est puissant»
Nietzsche
▌Clan : Le pouvoir mène au succès. ▌Âge : 19 ans. (7 août) ▌Année : 9ème année ▌Maison : Slytherin ▌Sang : Mélé ▌Humeur : Solitaire ▌Poste au Quidditch : Poursuiveuse.
Sujet: Re: Des livrs, des livres, et encore des livres [ Synthia ] Lun 27 Juil - 14:20
Neuf heures du matin, réveil difficile pour Synthia Grey dans les cachots des Serpentards. Les garçons de la chambre d’à côté avait fait la fête jusqu’à une heure qui lui avait parut impossible, si bien qu’elle avait été obligé de se lever pour aller leur demander très gentiment de bien vouloir cesser leur bruit intempestif sinon elle serait contrainte de les aider. En temps normal, ce type de menace aurait été parfait, elle avait toujours fait un minimum peur, et avec la nomination de ce qu’il lui servait d’oncle au poste de Ministre ses paroles avaient leur pesant d’or. Sauf que voilà un léger détail avait dû perturber l’effet de peur, la tenue nocturne de la demoiselle. Essayez donc d’aller réprimander des Serpentards en sixième année légèrement alcoolisés, en chemise de nuit trois fois trop courte sans ressortir de là avec des sous-entendus des plus évocateurs. Vous m’avez comprise je suppose. Ainsi donc, un de la bande avait dû terminer sa soirée à vomir des limaces par-dessus la cuve des toilettes pour qu’elle puisse espérer repartir de cette chambre sans trop de dégâts. Ils ne perdaient rien pour attendre, puisqu’elle n’avait pas tellement eu l’occasion de fermer l’oeil, elle avait réfléchi à sa douce vengeance, et pour cela rien de tel que d’aller faire un tour à la bibliothèque. Ainsi donc, c’était l’esprit embrumé qu’elle entreprit de se rendre au quatrième. Evidemment en passant dans la salle commune, elle croisa un de la veille qui lui sortit une phrase tentant certainement de lui rappeler que son accoutrement de la soirée était bien plus appréciable, ce fut donc tout naturellement qu’elle ne pu s’empêcher de lui faire remarquer que son ami avait un teint livide très charmant –le garçon au mollusque-. Une fois ces échanges de bonnes manières effectués elle prit congé et s’en alla directement aux étages sans même prendre le temps de passer grignoter un petit bout dans la grande salle, malgré son ventre qui criait famine. Quand elle avait une idée dans la tête même la faim n’était pas de taille à la faire faire demi-tour, c’était une manière de montrer combien elle pouvait être déterminée ou inconsciente, au choix.
Arrivant aux portes de la bibliothèque elle vit sortir un groupe de vertes et argents qui semblaient quelque peu froissées par les propos tenus par monsieur Preswel. Encore des idiote qui avait du oublier à quoi servait réellement cet endroit. Notons que Syn’ n’était pas la mieux placée pour émettre ce genre de jugement. Certes Miss Grey aimait les livres, elle les respectait et savait qu’ils pouvaient être de précieux alliés pour sa réussite –surtout ceux de la réserve interdite d’ailleurs-. Il n’avait néanmoins pas été rare de voir un livre voler dans la direction d’un abruti notoire parce que c’était la seule chose qu’elle avait sous main, ou bien que, au contraire il fallait qu’elle se débarrasse de ce qu’elle avait dans les mains afin de pouvoir se servir de sa baguette. Elle était devenu une professionnelle dans le vol des livres, évidemment elle n’avait pas acquis les techniques tout de suite, par exemple, pour que les énormes ouvrages d’histoire de la magie atterrissent bien là où le désirait elle avait du attendre le début de sa troisième année. Autant dire que dans ce genre de situation elle ne devait pas vouloir bien plus que celles qu’elle venait juste de croiser, et autant dire également que cela mettait une ambiance fortement électrique au sein de la bibliothèque. Car ne l’oublions pas, les bibliothécaires veillent au grain, et étrangement ces derniers n’avaient pas le même engouement qu’elle-même en voyant un des ouvrage dans les airs. Et actuellement c’était, le charmant, Ethan Preswel qui s’était rendu maître des lieux. Pour une fois, ce n’était pas totalement la guerre avec lui, au contraire. En fin de compte peut être même qu’ils auraient pu être de bon amis, si ce cher monsieur n’avait pas des responsabilités auxquelles elle devait le respect, inutile de repréciser combien la Serpentarde aimait flirter avec les limites de l’autorité.
Pénétrant dans la pièce, elle remarqua avec aisance que les lieux n’étaient pas très fréquentés, me direz-vous pendant les vacances et avec un temps radieux tel que celui-ci qui aurait envie de s’enfermer dans la pénombre des livres –sans oublier l’heure matinale associée au petit-déjeuner, qui semblait échapper à la jeune fille-. Faisant quelques pas entre les rayonnages, elle ramassa au passage deux trois ouvrages qui n’étaient pas à leur place, afin de leur rendre leur emplacement d’origine, ou bien de les rendre à celui qui était chargé de faire ce boulot. D’ailleurs voilà qu’elle n’allait pas tarder à le rencontrer, et pour changer il était affairé dans ses livres, me direz-vous dans une bibliothèque quoi de plus normal…
« Salut Ethan, alors comme ça on fait fuir les Serpentards de la bibliothèque, comment voulez-vous que l’on progresse ? », l’aborda-t-elle tout en lui montrant le reste des livres qu’elle avait trouvé sur son chemin. Le ton de sa voix s’était voulu agréable, mais lorsque l’on connaissait un minimum les coutumes de la Miss, on pouvait facilement y déceler une petite pique dissimulée. Il était presque normal chez Synthia de parler ainsi aux membres faisant partie de l’équipe encadrant les élèves. Bien sûr elle avait ses préférés, comme la directrice des Gryffondor, avec qui les heures de colles furent presque intégrées à son emploi du temps quotidien il fut une époque… A vrai dire à cette même époque, si on le prend le temps de se pencher sur son cas, on se rendrait bien vite compte que Synthia avait presque autant d’heures de cours que d’heures de colles, il n’y avait pas à dire cela vous faisait des journées bien remplies –ce qui ne l’empêchait pas de faire parler d’elle et de ses frasques diverses par la suite-. C’était un temps révolu il y a de ça quelques dix mois, actuellement c’était une toute autre affaire, et elle se complaisait à redevenir l’ancienne garce qui semblait-il lui avait tant manqué. Cessons ces divagations pour en revenir à notre bibliothèque et le fait que notre demoiselle était déjà entrain d’envoyer un des livres à l’une des étagères les plus hautes –d’une manière très régulée je vous assure, cela n’avait rien à voir avec un projectile de 400 pages pouvant vous offrir une sérieuse migraine à la réception-. Pour le moment, elle semblait disposée à vouloir respecter le statut des livres, gageons que cela continu, au moins le temps qu’elle soit avec Monsieur Preswel.
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